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Journal Butineur du 23 novembre 2011
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«Tout le monde suit up!» Robes de cocktail et costumes étaient de la partie jeudi le 10 novembre dernier pour le vin et fromage of<iciel du BEILM.
VIN ET FROMAGE
HAUSSE DES FRAIS DE
SCOLARITÉ
Manifestation du 10 novembre à Montréal : Photo-‐reportage de Jean-‐Philippe Duphily
Page 11
23 novembre 2011
Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
BUTINEURVolume 1, numéro 7
suite en page 2
DÉMOCRATISATION CHINOISE
Économie capitaliste et système p o l i t i q u e c ommun i s t e , l e journaliste Michel Cormier soulève la question d’une éventuelle démocratie en Chine
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AU PAYS DU WHISKY
Témo i g n a g e d e My r i am Laplante El Haili suite à son année d’échange à Stierling, en Écosse
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Vin et fromageLE VIN ET FROMAGE A ATTIRÉ UN N O M B R E S A T I S F A I S A N T D’ÉTUDIANTS JEUDI DERNIER AU B O U D O I R D U P A V I L L O N DESJARDINS. L’ACTIVITÉ A EU LIEU DANS UNE AMBIANCE CHIC OÙ CHACUN AVAIT PRIS LA PEINE DE SE METTRE SUR SON 36 POUR L’OCCASION.
par Gabrielle Bouchard-Doyon• • •
La soirée s’est déroulée sans anicroche alors que l’organisation a fait un travail remarquable.
Chaque invité a apporté sa (ou ses) bouteilles de vin, son pain ainsi que son fromage. Quelques-‐uns nous ont gâtés en amenant des terrines et des fruits séchés. Ce délicieux festin a été ouvert à tous. Chacun a pu goûter ce que les autres avaient amené.
Pour animer cette soirée, de la musique de « party » a joué a<in de faire danser ces étudiants qui ont bravement passé au travers de la mi-‐ session. Vers la < in de l’évènement, un concours de limbo
a eu lieu pour déterminer qui allait remporter les deux bouteilles de vin offertes par l’organisation. Les gagnants couronnés ont été Gabriel Chagnon (ami d’Olivier Dufour) et Charles Marceau (3e année).
Cette belle soirée s’est terminée par une visite au Pub pour certains ou au Cactus pour d’autres. En<in, nul ne doute que l’activité fut un succès sur toute la ligne. À quand le prochain vin et fromage of<iciel du BEILM?
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Peuples Autochtones Colombiens : Situation et Perspectives d'avenir
Trois jours d'activités organisées par la délégation Droits et Démocratie et Avocats sans Frontières de l'Université Laval.
28 au 30 nov. à l'Atrium du DKNExposition de photos sur le peuple Nukak Maku
Lundi 28 novembre, 11h30-12h30
Musique avec le groupe colombien Mosaïque
Mardi 29 novembre, 11h30-12h30Conférence de Marie Léger et Philippe Tremblay, deux chargés de projet et de programme pour Droits et Démocratie et Avocats sans frontières Canada, nourriture colombienne servie au public.
Activités et conférences
Party de financement - Simulation de la Organisacion de los Estados Americanos en Bolivie (OEA)
Jeudi 1er décembre, 22h au TurfEntrée 5 $ incluant une consommation gratuite
Pour vous procurer des billets : chloe_bsg@hotmail.com
Viva la Fiesta!
Samedi 26 novembre 2011, atrium du DKNSoirée de financement au profit de la simulation des États américains à Washington (WMOAS)
Billets en pré-vente au coût de 5 $ : marilyne_g.tremblay@hotmail.com
À ne pas manquer : Party de NoëlLe party de Noël du BEILM aura lieu le jeudi 15 décembre à 19h. Plus de détails seront disponibles dans le prochain Butineur.
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DÉCLARÉE DEUXIÈME PUISSANCE ÉCONOMIQUE MONDIALE EN 2011, LA CHINE ATTIRE TOUS LES R EGARDS : SON SYS T ÈME ÉCONOMIQUE, ADMIRÉ, ET SON SYSTÈME POLITIQUE, CRITIQUÉ. LA QUESTION D’UNE DÉMOCRATIE PLANE DONC DANS L’ESPRIT DE PLUSIEURS, MAIS SELON MICHEL CORMIER, EX-‐ CORRESPONDANT À L’ ÉTRANGER POUR RAD IO -‐CANADA ET AUTEUR DE LES HÉRITIERS DE TIAN’ANMEN, LA CHINE DEMEURERA COMMUNISTE POUR ENCORE BIEN DES ANNÉES.
par Maude Gagnon• • •
Après vingt-‐cinq ans dans le monde journalistique, quatre années passées dans l’univers chinois, et plusieurs rencontres réalisées avec les vétérans de Tian’anmen, Michel Cormier était tout indiqué pour discuter de l’enjeu de la démocratisation en Chine. C’est donc cette question qu’il a tenté d’élucider le 10 novembre dernier, lors de son passage à l’Université Laval.
Avant d’observer la politique chinoise, M. Cormier a d’abord pris soin de rappeler que la Chine a une économie capitaliste des plus solides. En 2009, alors que la crise déstabilise le monde entier, en deux jours seulement, la Chine lui fait face. Aujourd’hui encore, la majorité des pays occidentaux subissent les conséquences de ce bouleversement ; la Chine en est donc sortie victorieuse.
Alors que plusieurs estiment que l’essor de l’économie ne peut se faire que dans un cadre social de démocratie libérale, la Chine a su monter que son économie était beaucoup plus forte que celles des
pays occidentaux démocratiques. Une raison de plus venait de convaincre les Chinois de ne pas opter pour la démocratie.
Au <il des années, plusieurs tentatives de démocratisation se sont succédées, bien qu’elles soient différentes, toutes ont mené au même résultat. Entre l’arrivée de Mao avec ses promesses d’une d émoc ra t i e s o c i a l e e t l e s évènements de Tian’anmen, en 1989, la Chine a plusieurs fois nourri l’espoir d’un changement politique. Pourtant, à chaque fois que l’opportunité s’est présentée, le peuple chinois n’a pas semblé prêt à vivre un tel bouleversement.
Il faut toutefois comprendre que le gouvernement commun i s te chinois a toujours su diriger en s’appuyant sur des principes scienti<iques. La science étant exacte, elle ne peut donc pas être contredite. Sans oublier que, pour
le peuple chinois, il est primordial de respecter l’harmonie sociale; ainsi, s’opposer aux règles mises en place, c’est rompre cette harmonie. Cette idéologie encore dominante, comment le peuple pourra-‐t-‐il s’af<irmer?
Alors pour quand la démocratie? C’est certain que ce n’est pas pour bientôt, tel que l’a remarqué M. Cormier. La Chine n’est pas encore disposée à quitter le communisme et il faudra encore bien des années p o u r q u ’ e l l e d e v i e n n e démocratique. Selon M. Cormier, c’est probablement la société des enfants uniques qui permettra de faire changer les choses, car ce sont eux les premiers à oser s’af<irmer, se questionner et s’opposer aux mœurs du pays.
La démocratisation de la Chine : un rêve qui n’est pas sur le point de se concrétiser
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C ' E S T D EVANT UNE FOU L E PARTICULIÈREMENT PARTISANE QUE S'EST ADRESSÉ PENDANT UN PEU PLUS DE DEUX HEURES L'EX-‐PÉQUISTE DÉMISSIONNAIRE, M. JEAN-‐MARTIN AUSSANT, LE 20 OCTOBRE DERNIER. LE DÉPUTÉ INDÉPENDANT DE N ICOLET-‐YAMASKA PRÉSENTA I T UNE CONFÉRENCE SUR SA VISION DE LA SOUVERAINETÉ QUÉBÉCOISE. LE TOUT S’EST DÉROULÉ SUR LE CAMPUS DANS LA PETITE CLASSE DU PAVILLON ADRIEN-‐POULIOT, BONDÉE, ORNÉE DE DRAPEAUX F L E U R D E L I S É S . U N R EG ROUP EMEN T QU I P R I T RAPIDEMENT DES ALLURES DE RASSEMBLEMENT SOUVERAINISTE.
par Olivier Béland• • •
Faisant tout d'abord connaître sa vision du Québec actuel et de ses attentes pour l'avenir, M. Aussant enchaîna en expliquant sa récente démission du Parti Québécois, de même que les raisons qui l'on poussé à vouloir former un nouveau parti politique. À ce propos, M. Aussant spéci<ia d ’ e n t r é e d e j e u q u e s o n «opposition au projet de loi 204 n’est que la goutte qui ait fait déborder le vase». En effet, le projet de loi 204, parrainé par la députée péquiste Agnès Maltais,
vise à protéger des poursuites j u d i c i a i r e s l ’entente entre Quebecor et la ville de Québec sur la gestion du futur Colisée à Québec. L ’ h o m m e politique explique sa démission en re l evant en t re a u t r e s l e s pratiques dites de «petite politique» exercées par le P Q , s e rapprochant en ce s e n s d e l a conduite du Parti L i b é r a l , q u ’ i l déplore fortement. Il reproche également au Parti Québécois de s’être éloigné de son essence même, qui est de faire du Québec un état souverain. Lorsqu’on lui a d em a n d é a u c o u r s d e l a conférence pourquoi il n’avait pas joint les rangs de Québec Solidaire, M. Aussant a répondu que tout comme le PQ, ce parti ne mettait pas assez de l’avant l’option indépendantiste. L’idée de créer un nouveau parti politique lui vint ainsi quelque temps suite à son départ du PQ. Nommé Option nationale, ce nouveau parti indépendantiste fut autorisé par le Directeur Général des élections tout récemment. Ses intentions sont claires : reprendre en main les ressources naturelles du territoire québécois, d é v e l o p p e r l e s a vo i r d e s Q u é b é c o i s e n m i s a n t s u r l ’éducation, la formation et l’innovation, supporter la culture propre aux habitants du Québec,
de même que moderniser les institutions démocratiques. Pour M. Aussant, l’atteinte de ces objectifs n’est possible que si le Québec possède une totale i n d é p e n d a n c e . Q u a n d o n l’interpelle en lui disant que le Québec n’a pas la puissance économique nécessaire a<in de devenir un pays, le député rétorque en af<irmant «qu’en étant une province qui ne contrôle que la moitié de ses outils, le Québec a réussi à se hisser parmi les nations les plus riches de la planète». La majeure partie de son allocution s’est intéressée aux avantages d’un Québec souverain. En<in, M. Aussant insiste pour que les partis souverainistes se remettent à parler des avantages de la souveraineté et qu’ils cessent de simplement vouloir faire paraître le gouvernement comme étant inapte et corrompu. Reste à voir si ce discours fera écho à l’échelle de la province.
« Aucun État qui a acquis la souveraineté ne l'a regretté » — Jean-Martin Aussant
Plus d’infosVidéo de la conférence
h/p://youtu.be/5Mg3t7b42AE
OpBon NaBonale
h/p://www.opBonnaBonale.org/
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par Daphnée Pouliot• • •
Le Butineur a rencontré deux étudiants de troisième année qui ont choisi le russe comme langue d’étude. Le russe, une langue compliquée par son alphabet cyrillique et ses nombreuses déclinaisons, n’a pas arrêté Maylina Calabrino ni Hubert D e s m e u l e s . T o u s d e u x l’affectionnent pour différentes r a i s o n s .
Maylina a toujours été fascinée par cette culture étrangère et souhaitait apprendre le russe pour relever un dé<i. Quant à Hubert, c’est l’exotisme de la langue et les opportunités d ’ a l l e r à M o s c o u q u i l’attiraient.
La question fatidique de la qual i té des cours a été abordée. Tous deux af<irment avoir aimé leurs cours et leurs professeurs qui sont toujours ouverts et prêts à aider, mais ils s’entendent pour dire que les cours sont trop faciles. La solution à envisager serait d’augmenter le niveau de dif<iculté, mais aussi d’avoir plus de matière à l’étude. «On a passé quatre cours sur l ’ a l p h a b e t , a u n i v e a u universitaire on devrait en passer un ou deux là-‐dessus,
puis le reste on l’apprend à la maison!», a déclaré Maylina. Hubert aussi croit que les cours sont trop faciles, il déclare même que les cours de langue «étaient plutôt des cours de culture».Le constat en <in de compte est que le pro<il international est nécessaire, voire «obligatoire» pour af<irmer que l’on maîtrise la langue, selon Maylina. Les quatre cours n’ont pas été suf<isants. Lors de leur séjour en Russie, les deux voyageurs ont reçu un coup en plein visage; ils ne comprenaient p a s l e s c o m m a n d e s a u McDonald’s! Aligner deux phrases l’une à la suite de l’autre était presque impossible. Donc, leur niveau de langue n’était pas assez élevé. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir pratiqué! En effet durant leurs cours au Québec, ils devaient
Langue : russe
Le baccalauréat offre un choix varié de langues ouvrant les portes vers différentes opportunités. Celles que l’étudiant choisit l’accompagneront tout le long de son cheminement. Les cours dans la première langue devront compléter 30 crédits quant à 21 pour la deuxième. Le BuBneur vous présente dans ce/e édiBon le russe et l’allemand.
Un choix judicieux
Hubert Desmeules, 3e année Maylina Calabrino, 3e année
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par Daphnée Pouliot• • •
L’allemand, langue la plus parlée en Europe, est un choix très utile comme perspective d’avenir. Les portes sont grandes ouvertes pour ceux qui veulent travailler dans le domaine environnemental, très présent en Allemagne. Le Butineur a interrogé deux étudiantes de première année pour avoir leurs impressions sur les cours.
Rosa l ie S imard se d i t t rès s a t i s f a i t e . D a n s l e c o u r s Élémentaire I, «les professeurs sont très compréhensifs», ce qui est aidant pour les élèves qui débutent l’apprentissage de cette langue. De plus, ce qui plaît particulièrement à Rosalie sont les objectifs réalistes que leur <ixent les enseignants, ce qui est très encourageant et non démoralisant.
Ariane Lessard, quant à elle, apprécie le cours Mittelstufe I (niveau intermédiaire), car cela lui permet de mieux comprendre les notions qu’elle a acquises au Cégep. Le fait de devoir apprendre une t ren ta ine de mot s de vocabulaire et leur genre (féminin, masculin, neutre) chaque semaine est un dé<i, mais aussi une excellente façon de perfectionner
la langue et d’être motivé. De plus, les examens hebdomadaires permettent aux universitaires d ’ ê t r e à j o u r e t d e b i e n comprendre la matière. Par contre, A r i ane a imera i t p ra t i que r davantage la pratique orale durant les cours. C’est pourquoi elle donne comme conse i l aux étudiants de trouver des compères g e r m a n o p h o n e s o u d e s correspondants avec lesquels ils p o u r r o n t p r a t i q u e r l e u r prononciation et leur structure de phrases. Elle-‐même met à pro<it son conseil et rencontre une Allemande tous les mercredis.
Il est normal de convenir que ces deux étudiantes n’ont qu’une session à leur actif et qu’elles ne peuvent avoir un regard objectif et général sur les cours, mais elles se sont informées sur les futurs cours qu’elles devront suivre. Ariane est déçue quant aux cours à option. Elle aimerait qu’il y ait plus de cours d’histoire comme sur la chute du mur de Berlin, ou sur l ’ i n < l u e n c e s o v i é t i q u e e n Allemagne. Donc, pour ce qui est de l’allemand, le niveau est bon, les cours sont utiles, mais il faudrait pratiquer plus le côté oral et compter davantage de cours d’histoire à l’horaire.
Langue : allemand
Ariane Lessard, 1ère année Rosalie Simard, 1ère année
reproduire, «volontairement des sketchs devant la classe».
Maylina aurait souhaité plus de devoirs, de travaux et de tests, considérant que vingt minutes n’étant pas la charge de travail d’un cours. Hubert avait même l’impression «que les professeurs
les ménageaient pour ne pas qu’ils se découragent et qu’ils laissent tomber le cours». Finalement, les cours devraient être plus dif<iciles, la quantité de matière augmentée, mais rien n’est à reprocher quant à la gentillesse et la disponibilité des enseignants.
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L E S M O T S « P R O F I L INTERNATIONAL» SONT SUR PRESQUE TOUTES LES LÈVRES DES ÉTUDIANTS DU BEILM. LE TEMPS EST MAINTENANT VENU DE FAIRE SON CHOIX DE DESTINATION POUR PARTIR À L’ÉTRANGER, MAIS AVANT DE PARTIR, VOICI QUELQUES CONSEILS D’ÉTUDIANTS QUI SE TROUVAIENT À L’ÉTRANGER L’AN DERNIER POUR MIEUX VOUS AIDER.
par Valérie Paquette• • •
1. Parler à des étudiants qui sont allés dans la même ville ou le même pays et leur poser des questions!
2. Rencontrer les gens qui partent avec vous et se lier d’amitié avec eux s’il y en a. 3. Prévoir un budget, car il y a beaucoup de dépenses imprévues à l'étranger, en plus des voyages, sorties, fêtes, etc. S'assurer de ne pas être trop serré avant de partir et véri<ier quelles sont nos options si on manque d'argent (prêt, papa-‐maman, manger du riz pendant un mois, etc.)4. Commencer à magasiner des appartements tranquillement, à regarder les prix et les quartiers. Privilégier des colocataires locaux ou du moins étrangers.5. Savoir d'avance ce qui se trouve autour de l'université (épicerie,
station de métro ou transport en commun, restaurants, services, bars). 6. Entrer en contact avec la personne responsable de votre dossier à l'université d'accueil.7. Trouver le comité Erasmus de l'université8. Partir léger, surtout si vous partez un an! Trop de valises c’est la mort dans les transports en commun. 9. Couper autant que possible les contacts avec les Québécois, tenter de rencontrer des étrangers et se forcer à parler la langue du pays dans la mesure du possible. 10. Se jeter dans le vide, se faire con<iance et S’AMUSER !
10 conseils avant de partir à l’étranger
par Sara Di Zazzo• • •
Avec plus de 2600 ans d’histoire, la ville de Rome regorge de richesses grandioses de toutes sortes. La présentation de l’exposition est telle que l’histoire de la ville est séparée en cinq périodes se situant entre l’antiquité et l’ère moderne. Ayant été au cœur de la v ie po l i t ique e t a r t i s t ique mondiale à plusieurs époques, l’histoire de Rome est entrecoupée de la religion chrétienne et de l ’ é v o l u t i o n a r t i s t i q u e e t architecturale.Quelques pièces de grande renommée comme La louve
c ap i t o l i n e ou Le g l o b e d e l’obélisque du Vatican ont rendu l’exposition très attrayante de même qu’une impressionnante maquette de la ville en l’an 320 ainsi qu’une de la basilique et de la place Saint-‐Pierre.Malgré le fait que la période de l’antiquité so i t beaucoup p lus complète et intéressante que les autres, cette exposition nous plonge dans un court voyage à travers le temps et l’espace. À tous ceux qui a u r a i e n t e n v i e d e
traverser l’Atlantique pour une petite heure, pro<itez du temps des fêtes pour vous rendre au Musée de la civilisation!
L’exposition ROME – De ses origines à la capitale d’Italie – présentée jusqu’au 29 janvier 2012 au Musée de la civilisation
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PAS MOINS DE 200 000 ÉTUDIANTS EN GRÈVE OU EN LEVÉE DE COURS
par Jean-Philippe Duphily• • •
Le 10 novembre dernier avait lieu la manifestation nationale à Montréal contre la hausse des frais de scolarité annoncée dans le dernier budget du gouvernement d u Q u é b e c . D ’ a p r è s l e s
estimations, entre 20 0 0 0 e t 3 0 0 0 0 personnes ont bravé la météo pour marcher d a n s l e s r u e s d e Montréal. Il y avait des étudiants de partout à travers le Québec, de Baie-‐Comeau jusque sur l a R i v e -‐ N o r d d e Montréal. En plus des étudiants, plusieurs
associations, s y n d i c a t s e t regroupements se sont jo ints aux manifestants. L e t o u t s ’ e s t déroulé dans le calme et le respect puisqu’il n’y a eu q u e q u a t r e arrestations. Seul point négatif de la j o u r n é e , l e
manque de mobilisation de la CADEUL auprès des membres. Restez attentifs dans les prochaines semaines, une escalade des moyens de pression de la part des étudiants risque de s’imposer. Petit rappel, il y a quelques années les étudiants avaient réussi à faire revenir le gouvernement sur sa décision de couper 103 millions dans les prêts et bourses grâce à des moyens de pression. Il y a donc de l’espoir.
Manifestation nationale : la hausse de 1625 $ sur cinq ans ne passe pas
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Profil international
par Maude Gagnon• • •
Pourquoi avoir choisi ceVe desXnaXon?
Je voulais absolument partir en échange, vivre un dépaysement au moins une fois dans ma vie et là était l’opportunité. J’avais le choix entre les États-‐Unis, l’Écosse et l’Australie, avec le Pro<il international, et j’ai choisi l’Écosse, un peu par défaut. Si j’optais pour l’Australie, je ne pouvais partir qu’une seule session et comme je voulais partir un an, cette option était éliminée. Quant aux États-‐Unis, j’y étais déjà allée trop de fois; ce n’était pas assez dépaysant. Mon choix s’est alors arrêté sur l’Écosse, notamment pour sa situation géographique, en raison de mon désir de me rapprocher de l’Europe au maximum, a<in de pouvoir voyager et visiter des amis. Quels cours suivais-‐tu durant ton séjour en Écosse?
À Stirling, la session se compose de trois cours. Durant la première session, j’avais un cours de stratégie de gestion, un cours de littérature anglaise et un
cours de sociolinguistique. Pou r c e qu i e s t d e l a deuxième session, j’avais la suite du cours de littérature et de linguistique ainsi qu’un cours d’histoire des États-‐Unis. Malheureusement, je n’ai pas pu poursuivre mes cours d’arabe puisque l’Université de Stirling n’en offrait aucun, j’ai donc été pénalisée à mon retour. Sur le plan personnel, qu’est-‐ce que cet échange t’a apporté?
Cet échange m’a permis de développer ma débrouillardise,
d’af<iner mon sens de l’organisation et de devenir plus économe. Je vivais en résidences, la moitié de ma bourse a donc servi à couvrir le loyer. Le taux de change entre le dollar et la livre sterling étant peu avantageux, j’ai perdu là auss i . J ’ a i auss i fa i t p lus ieurs rencont res in terna t iona les , e t québécoises. Je me suis d’ailleurs découverte plus Québécoise que je ne le pensais. Je suis née à Montréal, d’une mère Maroca ine e t d ’ un pè re Québécois, mais j’ai fréquenté une école française pendant toute ma scolarité. Du point de vue identitaire, je me suis longtemps considérée comme une franco-‐marocaine vivant au Québec, plus qu’une Québécoise et, étrangement, mon point de vue a changé avec mon échange en Écosse. Quant au plan académique, crois-‐tu que cet échange a été uXle à ta formaXon?
Sur le plan académique, ça a été utile à ma formation puisque j’ai appris à m’adapter. Ça a été plus dif<icile de me réadapter à un mode d’enseignement très encadrant, comme à l’école française que je fréquentais, qu’à la vie écossaise en générale. L’échange m’a aidé à comprendre les dif<icultés que peuvent engendrer l’adaptation à un nouveau milieu de travail. Complète-‐t-‐il les enseignements du bac?
Comme nous étions les premières à partir en Écosse et que l’organisation au niveau des équivalences était un peu chaotique, j’avais peur de prendre des cours qui ne me soient pas crédités à mon retour et ainsi de rallonger mon bac d’une session ou deux. J’ai donc fait une minutieuse recherche pour que les cours pris en Écosse correspondent le plus possible aux enseignements du bac. J’avais également fait véri<ier par
Nom : Myriam Laplante El Haili
Âge : 22 ans
Année d’études : 3e année
Destination : Stirling, Écosse
Langues : anglais et arabe
ROYAUME DU WHISKY ET DE LA NATURE, L’ÉCOSSE EST UNE DESTINATION À DÉCOUVRIR. BIEN QUE TRÈS SEMBLABLE AU CANADA DANS SES MŒURS ET COUTUMES, CE PAYS A SU DÉPAYSÉ MYRIAM QUI A EU L’OCCASION D’Y SÉJOURNER PENDANT UN AN. DES RANDONNÉES DANS LES HIGHLANDS JUSQU’AUX TEMPÊTES DE NEIGE, ELLE NE GARDE QUE DE BONS SOUVENIRS DE CETTE EXPÉRIENCE DES PLUS UNIQUES.
L’ÉcosseNa#on cons#tuante du Royaume-‐Uni
Langue officielle : anglais
Capitale : Edimbourg
Superficie : 78 772 km2
PopulaBon : 5 062 000 hab.
Monnaie : livre sterling
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Monsieur Pattee (ancien directeur du programme) ces équivalences et il m’avait con<irmé que tout était correc t avant de par t i r e t recon<irmé pendant mon séjour. Quel est le plus beau moment de ton voyage?
C’est dif<icile de ne donner qu’un seule beau moment parce qu’il me semble que c’était une année de beaux moments. Néanmoins un des moments marquant de mon voyage a été lors d’une escapade dans les Highlands avec mon copain. Nous avions pris un tour guidé dans un minibus de 15 places et nous partions pendant trois jours. La température était chaude pour un mois de mars et la cohésion s’est vite faite avec les autres passagers du bus. De plus nous avions l’auberge de jeunesse que pour les membres du tour. Il y avait d’incroyables paysages et c’était la première fois que je goutais le whisky. Si c’était à refaire, le referais-‐tu? Y-‐aurait-‐il des choses à modifier?
C’est certain que je le referais, mais pas tout de suite . J ’a ime bien ma stabilité et ma routine à Québec, ce que j’avais un peu moins en Écosse. N é a nmo i n s , j ’ a u r a i s d emand é à f a i r e u n échange avec Edinburgh plutôt que Stirling. Stirling était un peu trop à la campagne pour moi et la v i l l e m ’ a m a n q u é à plusieurs reprises. Quel est le meilleur conseil à donner à un étudiant qui part pour une session à l’étranger?
Ce serait de terminer ses t r a v a u x , l e p l u s rapidement possible, et de pro<iter du reste du temps pour voyager parce que c’est le meilleur moyen de le faire. Aussi, j e ne conse i l l e pas d’installer skype sur son
ordi et sur celui de ses parents, parce que, une fois revenu, ils vous avouent qu’ils n’ont pas fermé l’œil de l’année. S’armer de patience parce que l’adaptation est parfois longue et dif<icile. À tous ceux qui se demandent si l’Écosse est une desXnaXon à choisir, que leur réponds-‐tu?
Que si vous cherchez à être dépaysé, ce n’est le meilleur endroit parce que ça reste un pays nordique comme le Canada; un pays anglophone avec des valeurs et une attitude semblables au Canada; un pays qui cherche son indépendance comme le Québec. La nourriture est sensiblement la même et la nature est, comme pour nous, un de leur passe-‐temps favori. Au lieu de jouer au hockey, ils jouent au golf. Néanmoins, les É c o s s a i s s on t c h a l e u reux , intéressants, intéressés et aidants. Aimer la bière et/ou le whisky est un pré-‐requis pour survivre en Écosse…
En terminant, peux-‐tu nous raconter une anecdote, un moment cocasse de ton voyage?
On m’avait dit, avant de partir, que les hivers en Europe étaient beaucoup plus doux que les nôtres. Pourtant, j’ai bel et bien « gelé » en Écosse. J’avais apporté mon manteau d’hiver, mais c’était si humide que le froid transperçait mes vêtements. Après à peine 15 minutes , j ’ é ta is f r igor i < iée . Néanmoins, ce qui m’a marquée c’est LA semaine de neige (7 cm) qui a littéralement paralysé l’université, mais aussi la ville et les aéroports. Il n’y avait plus de bus qui reliaient l’université à la ville de Stirling, plus de taxis, plus de trains rel iant St irl ing à Edinburgh ou Glasgow et aucun avion ne décollait des deux villes non plus. Je vivais dans la résidence la plus éloignée sur le campus et internet nous lâchait régulièrement. Je me suis vraiment sentie isolée et coupée du monde pendant cette semaine là, mais les paysages paraissaient irréels.
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LE BACCALAURÉAT INTÉGRÉ EN ÉTUDES INTERNATIONALES ET LANGUES MODERNES (BEILM) CÉLÈBRE SES 10 ANS CETTE ANNÉE. CE PROGRAMME ÉCLECTIQUE OFFRE UN ÉVENTAIL INFINI DE P O S S I B I L I T É S . S O U V E N T VERTIGINEUX, CET AMALGAME DE CHOIX REND LES ÉTUDIANTS P E R P L E X E S . E T S I N O U S REMONTIONS DIX ANS EN ARRIÈRE AFIN DE TROUVER LES MORCEAUX MANQUANTS DU PUZZLE? VOICI QUELQUES PISTES DE RÉFLEXIONS SUGGÉRÉES PAR SILVIA FAITELSON W E I S E R , P R O F E S S E U R E À L’UNIVERSITÉ LAVAL, QUI NOUS RACONTE LES TOUT PREMIERS B A L B U T I E M E N T S D E C E PROGRAMME ET SA VISION DE CELUI-‐CI.
par Marilyne Tremblay• • •
Il y a quelques années, Silvia Faitelson Weiser était à la tête de la Commiss ion des études . Constatant un désintérêt marqué pour les baccalauréats spéci<iques
e n l a n g u e s é t r a n g è r e s (germanique, hispanique) et répondant à des impératifs <inanciers, la commission s’est penchée sur la viabilité de ces p rog rammes . Aprè s mûre s ré<lexions, ils ont décidé de créer le BEILM a<in de poursuivre la valorisation de l’enseignement de langues secondes et étrangères.
Ce programme, qui se veut généraliste, est comme un buffet, s’exclame Madame Faitelson Waiser, toujours pleine d’humour. « Ce n’est pas de la grande gastronomie, mais ça te permet de toucher à tout. » C’est dans ce contexte du « décloisonnement du savoir » qu’elle explique les motivations et objectifs à l’origine de la création du baccalauréat. Ainsi, dans une perspective où le monde s’offre totalement aux jeunes d’aujourd’hui, la voix du pluralisme est celle qui leur permettra véritablement de faire un choix éclairé.
Le baccalauréat ne forme pas de s p é c i a l i s t e , c ’ e s t u n f a i t . Cependant , comme l ’af<irme
Madame Faitelson Weiser, à l ’ ère de la format ion continue, les étudiants d ’ a u j o u r d ’ h u i s o n t fortement encouragés à être plus polyvalents et p lus spéc i a l i s é s , peu i m p o r t e l e d om a i n e d ’ é t u d e . S e r é f é r a n t pa r t i cu l i è remen t aux p r o f e s s i o n s d ’ e n s e i g n e m e n t , d’ingénierie ou de soins de la santé, les étudiants ont souvent la pensée qu’un baccalauréat est une clé en
main pour un avenir déjà tracé. Même si ce n’est pas le cas dans notre programme, celui-‐ci nous apporte tout de même un outil essentiel pour atteindre leurs objectifs : la débrouillardise! Ils savent qu ’une mul t i tude d’occasions s’offriront à eux (stages, session à l’étranger) et ils savent pert inemment qu’ i ls devront travailler très fort pour pouvoir y accéder.
Apprendre à tracer son chemin soi-‐même a<in d’accéder à son emploi de rêve est pour Madame Faitelson Weiser quelque chose que l e s é t ud i an t s do iven t apprendre au baccalauréat. La volonté d’occuper un emploi qui, chaque matin, nous animera et nous motivera doit être plus forte que l’obsession de terminer ses études au plus vite. Pro<itez ainsi d e c e s a n n é e s p o u r d e s e x p é r i m e n t a t i o n s e t d e s découvertes; elles seront la clé non pas d’un avenir clé en main, mais de l’avenir que vous aurez décidé vous-‐même.
Le pluralisme : la clé de l’avenir
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Vox-popVotre super-‐héros préféré ?
M PThor! Il respire le mâle totalement!
Fçs F GSpider-‐Man parce que je suis sûr qu'il aime le BACON! C'est une araignée et je suis convaincu qu'elles adorent le bacon!
A TgbSuperman parce qu'il est super cool en portant du bleu, du rouge et du jaune!
Rs SCaptain America! Il est trop séduisant! Quel homme!
M BLe joker! Son intelligence, l'art de manipuler les gens, très grand planificateur!
F BTornade parce qu'elle contrôle les éléments et que les éléments sont le principe de la vie. J'aimerais vraiment contrôler le vent et l'eau!
C BJésus parce qu'il est beau, il marche sur l'eau et qu'il transforme l'eau en vin! C'est tout simplement mon héros!
J PS upe rman p a r c e q u e j e m'idenBfie bien à lui!
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le BuBneur a comme mandat d’informer les
étudiants du Baccalauréat intégré en
études internaBonales et langues modernes sur les iniBaBves prises au
sein de l’associaBon étudiante, ainsi que
sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté
universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du BuBneur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants
moBvés désirant s’impliquer dans
différentes sphères de la réalisaBon du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ?
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COLLABORATEURS
Correctrice : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Photographie : Alain Togba,
Jean-‐Philippe Duphily
Montage : Alexandre Clément
Rédactrice en chef : Marie-‐Hélène Ratel
Merci à nos journalistes !
Entre un “Coconut Party” et une “Viva la <iesta”, la vente de billets pour les partys de <inancement des différentes simulations d’organisations internationales ont pris d’assaut le local de l’ABEILL : «Prends un billet, je t’en achète un en échange!». Les projets qui se cachent derrière ces soirées thématiques aux airs latinos sont des plus stimulants, d’autant plus qu’ils peuvent généralement permettre l’obtention de crédits dans votre cheminement au baccalauréat. Plusieurs d’entre vous ont déjà participé à une simulation ou y participeront prochainement, d’ailleurs l’Université Laval prend part à plusieurs d’entre elles chaque année. Il y en a donc pour tous les intérêts entre la Ligue des États arabes, l’OTAN ou les Nations Unies, pour ne nommer que ces organisations. Dans le cadre d’une telle simulation, les étudiants deviennent donc des diplomates, défendant la position du pays qui leur est attribué sur un enjeu international spéci<ique. Au menu : des débats et des négociations dans le but de rédiger une résolution <inale qui devrait faire état de consensus. Futurs diplomates de ce monde, passionnés de relations internationales, il s’agit de l’occasion idéale pour vivre une expérience concrète et formatrice!
Marie-Hélène Ratel
Éditorial
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