33. dia voyage au soleil 2 – mars 2013 f

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2. Voyage au soleil, mars 2013 – depuis Iche à Erg Chebbi.

Nous avons quitté Figuig sur le goudron, mais après 10 km nous avons pris une large piste direction Nord,…

…qui nous a conduit par la vallée de l'oued Tissertine….

… vers le marabout Sidi el Hadj Babous, comme sorti de la carte postale,...

…puis en longeant les flancs striés du Djebel Maïz nous poursuivons…

…jusqu'au barrage Sefeissif. La multitude de traces laissés par les camions du chantier nous a mis dans l'embarras,…

…autant plus que même les ouvriers présents sur place se sont avérés incapable de nous indiquer la bonne direction à Iche. Pour

finir, nous avons choisi "au pif" une de ces pistes.

Dans la vallée large et légèrement verdoyante, la piste bien roulante a fait vite passer les kilomètres….

…autour des campements de nomades modernes, qui ont délaissé leurs chameaux pour un 4x4 pick-up.

Le voyage a été si agréable et la direction si évidente que nous n'avons pas songé de contrôler nos coordonnées sur GPS. 60 bornes

passés, nous nous rendons compte d'être dans la vallée d'oued Kharaoua…

… cela veut dire 20 km de plus à faire par rapport au parcours envisagé. Mais, étant donné le plaisir que nous avons ressenti,

quelques kilomètres de plus ne nous gênent point.

A midi, il ne nous reste que 11 km pour être à Iche .

J'ai profité la pause pour observer ces petits cratères. Les bestioles qui en sont à l'origine ont malheureusement fait une sieste, je n'ai

rien appris.

Iche, une petite oasis de 200 habitant, est presque enclavé dans le territoire algérien. Le roi y a effectué une visite il y a une année et

demie: avant c'était le bout du monde, depuis on y construit de tous azimutes.

Nous sommes partis visiter l'oasis en compagnie d'un guide choisi par le chef militaire lors du contrôle à l'entrée d'Iche..

Cela fait une année seulement que les habitants aient l'électricité. Mais, leur pouvoir d'achat frôlant le zéro, la facture est pour le

moment réglé par la caisse royale.

Les matériaux traditionnels sont utilisés même dans les nouvelles constructions, cela donne une drôle de combinaison du béton, des

briques avec les mures en pisé…

Les travaux liés à la pose de câbles et de la canalisations sont

visibles un peu partout.

C'est le printemps, les pêches fleurissent dans la palmeraie. Le climat local est rude: la neige chaque hiver, la chaleur chaque été.

Grâce aux pluies de cet hiver il a encore de l'eau qui coule dans l'oued.

Nous avons terminé notre visite dans la nouvelle partie d'Iche.

En route de retour pour Bouarfa…

Nous avons pu observer la drêche circulaire où on fait marcher les bêtes pour battre le blé.

Nous avons aussi observé les paysans qui cherchent les truffes blanches, ici on les appelle "les terfess", le nom latin est Terfezia

leptoderma. La terre sableuse locale leurs convient très bien.

Les truffes se vendent si bien que certains prefèrent de passer la nuit sur place sous une tente de fortune. Même les enfants font l'école buissonière, pour quelques dirhams en plus ils négligent l'avenir.

Nous voici arrivés à Bouarfa à l'hôtel "Climat du Maroc"…

…dont la cour est utilisée par les campeurs. Nous y avons passé la nuit à côté de 4x4 suréquipées des Espagnols – couchants à l'hôtel.

Voilà une démonstration à quel point l'eau puisse faire verdir le désert. C'est près Boudnib que nous avons vu cette culture d'une

plante rappelant la lentille.

Pour faire la comparaison: le désert sans eau 3 km plus loin….

Ilona a remarqué une brebis mettant bas juste à côté de la route, l'agneau tente de se mettre sur les quatre pattes…

Nous sommes revenus vers l'oued Zíz….

…qui cache dans son canyon l'oasis Zouala.

Après la nuit passée dans le camping Tifina….

… nous avons quitté Erfoud et son cimetière par une ancienne route, peu utilisée actuellement. C'est exactement cette route que nous

avons emprunté en 1988, lors de notre premier voyage à Merzouga.

Arrivés sous les dunes nous avons quitté la piste principale pour contourner l'Erg Chebbi par son versant est. Nous y avons croisé les

campingcars qui n'ont pas le froid aux yeux!

Petit douar Ikhf el Erg (La Tête d'Erg), loin de l'activité touristique fébrile de l'autre côté des dunes. Néanmoins, une nouvelle mosquée

pousse du sable même ici!

Quelques kilomètres plus loin nous observons Moulay Aaman, un bras de dunettes, qu'il nous faut traverser.

La piste y est faite des ornières profondes dans le sable mou…

…où un instant de l' inattention suffit pour s'ensabler. Il a donc fallu sortir notre petite pelle et dégager les roues.

Mais, comme nous avons l'habitude de ce genre de plaisanteries, une dizaine de minutes nous a suffi pour sortir de l'affaire.

Et après, en guise de récompense, des kilomètres d'une piste absolument fabuleuse longeant les dunes…

…jusqu'aux ruines du vieux Ksar Gelb en'Naz.

Jetons encore un coup d'oeil sur le "campement nomade"monté pour accueillir les touristes désireux de passer une nuit dans le

désert.

Toute l'après-midi rien d'autre que la "dolce farniente" dans le Ksar Sania chez Françoise à Merzouga, notre ksar préféré,…

… où nous avons bien profité de la piscine, avec la vue sur les dunes,

… et préparé les 240 km de la piste du Taouz à Zagora, que nous allons découvrir dans les deux jours suivants. Dans le guide de

Gandini je lis et je relis les lignes décrivant le fech-fech dans l'oued Gheris. On verra demain…