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AVEC
MARIJO
IMAGESDE
SICILE-5-
SICILE
BAROQUE
Le Baroque, on le retrouve un peu partout en Sicile, mais c’est
dans le sud-est qu’il est prédominant. Là, plusieurs
villes sont classées au patrimoine mondial de
l’UNESCO, pour leur architecture de cette époque. Il faut dire,
qu’un énorme tremblement de terre a ébranlé la région en
1693, nécessitant la reconstruction, à peu près
complète, de plusieurs villes, bien sûr, selon le style du
moment…
Nous commençons par
Modica, cette petite ville qui
grimpe à l’assaut d’un
éperon rocheux entre deux
gorges.
L’église Saint-Georges, terminée en 1818, il faut la
mériter en escaladant 250
marches! On les oublie toutefois, tout occupés que
l’on est à regarder les fleurs qui les
balisent…
La magnifique façade offre cinq portes
qui correspondent aux cinq
nefs.
L’autel est en argent avec des représentations
de Saint Georges.
La lumière pénètre par ce trou minuscule et vient se
réfléchir sur le repère astronomique qui traverse
le transept de bord en bord pour indiquer chaque
jour, à midi, le signe du zodiaque dans lequel on se
trouve.
La plupart des immeubles du
centre arborent ce genre de balcon…
Nous arrivons maintenant à Raguse. Et, serez-vous surpris ? J’ai été
terriblement frustrée de ne pouvoir photographier cette charmante petite ville, classée au patrimoine mondial
de l’UNESCO, de l’autobus, quand elle nous est apparue, sur ses perchoirs. Nous y avons réalisé peu de visites
complètes mais une charmante promenade, en fin de matinée, dans
les quartiers anciens de Ragusa Ibia.
Entourée par ce jardin de verdure,
avec même des papyrus si difficiles à
cultiver, l a petite église Saint-
Nicolas exhibe son clocher polychrome.
L’église Saint-Nicolas et un
cadran solaire voisin.
Au bout d’une esplanade fleurie, l’église Saint-Georges (baptisée par le même
concepteur que celle de Modica, mais un peu plus petite), se dresse en haut d’un
escalier entouré d’une grille en fer forgé, agréablement ouvragée.
Elle a été construite entre 1738 et 1775 et elle offre aux regards une superbe façade
clocher.
L’église Saint-Georges.
Saint Georges perché sur le portail de la grille.
A Raguse aussi, les belles façades avec balcons ouvragés.
La petite ville de Noto possède, elle, la particularité d’un centre
entièrement baroque tardif, car reconstruit à 18 km du précédent,
après le séisme de 1693. Les architectes imaginèrent trois rues
parallèles bien exposées à la lumière du soleil d’est en ouest. Celle du haut fut occupée par la
noblesse, celle du centre, majoritairement par le clergé et
celle du bas par les classes moins aisées. Notre promenade s’est déroulée surtout dans celle du
centre.
La cathédrale Saint Nicolas.
La cathédrale Saint-Nicolas fut érigée en 1776. C’est un
monument imposant auquel on accède par un triple escalier.
L’intérieur était exceptionnel mais le 13 mars 1996, un peu après 22
heures, la nef centrale et la coupole se sont effondrées. La
reconstruction fut commencée dès 1999 et dura jusqu’en 2006.
Ces deux étages à colonnes sont mis en valeur par les deux campaniles qui les entourent
(photo précédente).
Le palais Duchesse, en face de la cathédrale, abrite la Mairie. L’étage a été
ajouté en 1951.
L’entrée de la Mairie et la proclamation de
l’UNESCO.
Dans une petite rue perpendiculaire, le palais
Nicolasi di Villadorata attire les regards par des balcons que supportent des consoles aux figures grotesques : sirènes,
chevaux, lions et petits anges.
Cette rue mène
directement à l’église
Montevirgini qui se
caractérise par une façade
concave.
Un exemple des nombreux autels de
marbre que l’on peut voir dans les églises baroques.
Nous nous trouvons à l’église Saint-
Charles- Borromée.
Trois allégories en marbre, à la croisée du transept de la
même église.
La Prudence
La Justice
La Tempérance
A Catane, nous n’avons,
malheureusement, pu faire qu’une
promenade de nuit.
La façade concave de la Collégiale des
Jésuites.
Musique : Mandolini a Taormina Orchestra a Plattro di Taormina A. Gaggitana
Documentation : Luca, guide accompagnateur, Guide du Routard.
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Octobre 2007
AU REVOIR
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