Ambiances et couleurs marines

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Peintres de carène, filets, amarres, chantiers navals, casiers, reflets, marée-mètre, porte-containers, flotteurs... Trente thèmes, trente ambiances marines, photographiés sous un angle insolite et coloré (Jean-Pierre Dupuich - passeur d’images), accompagnés de textes poétiques sensibles et réalistes (Charlotte Louf - passeur de mots). Les deux auteurs ont réalisé ce livre dans l’esprit de leur précédent ouvrage : Couleurs d’Épaves. ISBN : 978-2-84497-139-5

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ISBN : 978-2-84497-139-5© J.P. Dupuich - C. Louf

Fabriqué en Communauté Européenne

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Qu’il soit simple abri, courte escale ou havre de paix

Le port a des charmes infinis.

Et quand, la peau tannée par les embruns et les marées,

Les hommes viennent entre ses bras y faire relâche

Ou quand ils retrouvent enfin leur Terre d’attache,

Ils ont l’âme qui sourit.

ESCALE

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BIENVENUE

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Au bar du port, tous les matinsChacun pose sur le comptoirSes rêves chavirés.Et, entre brume et brouillard,On écluse son petit caféAvant de prendre le chemin.

A midi c’est l’apéro.On salue les amis à la volée,On jette un œil sur le journal,Allez, c’est ma tournée !On devise et on discute le verbe haut,On rit, c’est bon pour le moral.

Puis l’après-midi, rendez-vous des bernachesQui, vaisselle finie, maison rangée,Viennent en vols serrésSe poser autour d’un thé.Ça cancane et ça se fâche,Puis elles s’envolent, soudain pressées.

Mais le soir, au bar du port, c’est l’heure des marins.Fatigués, ils ont rangé leurs filets,Vidé leurs caisses, empilé leurs casiers.C’est l’heure de venir se réchauffer.Alors, dans leurs mains calleuses dansent les verres.On parle de la mer et du temps,On parle des filles et du vent.De rivages lointains, de bonheurs éphémères.

Visages burinés où s’allument les fards,Des heures durantIls se racontent d’improbables histoiresJusqu’au momentOù, épuisé sous ses airs de caboulot enfumé,Le petit bar va s’endormirJuste avant que ne se noie un dernier rire.

AU BAR DU PORT

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LE MAREE METRE

Vague à l’âme ou cœur léger,

Au marée mètre de ton Amour

On lit l’humeur de mes jours,

Sourire béat ou cœur plombé,

Grand pavois ou touché-coulé.

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ZEN, COOL

Zen, cool, tout va bien,

Eaux douces et mers tranquilles,

No stress, calme plat quand soudain

Cargo, porte container, super tanker,

Océans, tempêtes et furie,

Ouessant, Sein ou Galicie,

Le bateau coule et c’est galère.

Pour un p de travers,

Zen devient peine,

Celle que l’on a devant ces navires pervers,

Poubelles que l’on benne

Et qui, au total, d’un bleu des îles

Vous font une mer d’huile.

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Beauté vénéneuse de ces nappes moirées

Qui dansent sur les flots,

Flaques poisseuses qui engluent dans leurs rets,

Laissées perfides des cargos,

Couleurs irisées et fourbes reflets.

Il faut toujours se méfier de ce qui est trop beau.

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PETIT BIDON

Ballotté par les flots

Petit bidon surnage

Et promène son mystère

Comme une bouteille à la mer.

Tombé du cargo,

Echoué sur une plage,

Que cache-t’il en son sein ?

Quel poison, quel venin,

Est-ce des onguents ou du miel

Ou quelque potion ?

Est-ce une panacée universelle

Ou une infâme pollution ?

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BLEU

Opale, marine ou pastel,

Turquoise, saphir ou bleu du ciel,

Azur, outremer, indigo,

Je n’y vois que du bleu.

Bleu des mers du Sud ou des îles cocos.

Pervenche, Iris ou lilas c’est trop fleur bleue.

Bleu de la peur ou de la colère,

Bleu tendre, bleu dur ou bleu roi,

Oui, je suis bleue de toi

Mais au bleu des lacs et de la mer,

C’est l’encre de tes yeux que je préfère !

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JAUNE

Jaune, couleur du marin

Qui engoncé dans son ciré,

Fait face au grain.

Jaune, couleur de la bouée

Qui danse sur les eaux

Et balise le danger.

Jaune, le petit flotteur

Ballotté par les flots

Et qui roule pendant des heures

Comme un poussin affolé,

Comme un citron dans son panier.

Jaune, cri sur la vague

Qui permet de situer.

Jaune, point d’ancrage,

Cri de lumière,

Soleil qui réchauffe et éclaire.

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LES VIEUX FILETS

Entassés dans une cale, posés là sur un quai,

Dérivant sur une mer étale, ou accrochés à une bouée,

Les vieux filets, grands tricots de mer rapiécés,

Piègent entre leurs mailles les rêves des pêcheurs,

Espoirs et prières qu’ils égrainent au fil des marées

En halant leur long chapelet de flotteurs.

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Je suis un navire marchant

En partance pour nulle part,

Un transbordeur de rêves

Qui n’a jamais largué les amarres,

Un écumeur de grèves.

Au gré des songes et des vents,

J’ai visité des rivages inconnus

Où je n’irai jamais.

Je sais pour les avoir lus

La mer, l’océan et leurs attraits,

Et, sans jamais y être allé,

Je connais Madère, Java, ou les Antilles

Et leurs parfums sucrés de coco et de vanille.

Je suis un traîne pontons

Et, démarche chaloupée, cœur vagabond,

Je promène sur les quais, entre mâts et haubans,

Mes espoirs sabordés, mes rêves de sable blanc.

Arpenteur de quai, rêveur impénitent,

Je suis un glaneur d’évasions, un traîne pontons.

LE TRAINE PONTONS

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LA PETITE BOUEE

La petite bouée lutte contre vents et marées.

Main tendue pour l’homme à la mer,

Ballon jaune ou rouge qui signale le danger,

Ilot dérisoire perdu dans l’immensité,

Elle danse sur les flots et jamais ne désespère.

Chaîne au pied, elle chante vague après vague,

Et flotte comme un espoir, sans jamais se décourager.

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Flotter… Flotter entre deux eaux,

Dériver… Se laisser porter,

Coque de noix posée sur les flots,

Flotter… Entre deux vins, deux fumées,

Petit bouchon ballotté par les vagues,

Besoin de rien, juste être bien.

Flotter… Etre sur un petit nuage

Sans penser à demain, ni à rien,

Entre deux verres,

Entre deux mers,

Flotter… Simplement flotter.

FLOTTER

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Tranches de vie, Rêves qu’on empile...

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Mille feuilles de joies et de soucis Vie qu’on joue à face ou pile

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Il prend la mer comme on prend l’eau,Bateau ivre perdu entre deux eaux,Planche sans salut,Caboteur de songes ballotté par les flots,Chalutier sans chalut.

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Nous étions comme deux torons séparésQu’une épissure unit à jamais.

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MELANIE

Devant son piano, Mélanie s’agite.

Echevelée, les joues rouges comme un homard,

Elle s’affaire entre casseroles et marmites.

Valsant dans la vapeur des fumets, entre gril ou tranchoir,

Elle invente, crée et récite,

Elle assaisonne, goûte et prépare.

Emincer, barder, trousser, larder, brider, parer,

Ces mots pour elle n’ont aucun secret.

Mariner, enrober, fricasser, rissoler et farcir

Sont pour nous promesses de plaisir

Car Mélanie aux fourneaux,

Pour nos papilles quel concerto !

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Le vent a forci et le temps passe.

J’ai la coque qui prend l’eau,

Je ne suis plus qu’une vieille barcasse,

Je ne suis plus qu’un vieux rafiot,

Soupire en souriant le vieux marin.

Pas lent et démarche chaloupée,

Il arpente les quais comme chaque matin

Et, tirant sur sa pipe, entre deux bouffées,

Il remonte doucement le fil du temps.

Il vient pêcher ici un parfum de nostalgie

Et glaner, entre mâts et haubans,

Un peu de ce qui fit le sel de sa vie.

Il musarde, le cœur distrait,

Hume le vent, l’odeur du poisson frais

Et se souvient du temps béni

Où il mordait la vague comme on croque la vie.

LE VIEUX MARIN

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HOPITAL : SILENCE !

Hôpital, chambre 308, le navire est à quai.

Est-il venu faire sa cure et prendre les eaux ?

L’opération semble plus délicate, il faudra le calfater

A grands coups d’étoupe et de goudron chaud.

Dans son ber de fortune, il repose épuisé.

Tandis que le guipon panse son flanc balafré,

Et alors qu’il sue sang et eau, sur sa carène blessée

On ripoline ses plaies, on lui refait une santé.

Il a souffert mais,

Soulagé, il reprendra la mer.

Silence, il récupère.

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Des semaines durant, perdu dans ses rêves,

Entre deux eaux, entre deux vins,

Il erre l’âme en peine, traînant sur la grève

Et délaissant ses pinceaux.

Le peintre est au bout du rouleau.

Mais voilà qu’un beau matin

Il se jette sur sa toile

Et, à coeur perdu, il peint.

Il fait taire sa pudeur et se dévoile.

Par la magie secrète des couleurs,

Il projette l’écriture hachée de son chagrin.

A grands aplats colorés il masque sa douleur

Et tire le rideau sur les fêlures de son âme.

Au fouetté du poignet, d’un trait plein de vigueur

On sent qu’il flagelle le destin, qu’il ravive la flamme,

Ses blessures coulent en pluie.

Parfois un voile vaporeux nimbe ses doutes

Et il projette alors avec frénésie

De l’espoir et du bonheur en gouttes.

Son espace colorié, ces graffitis du cœur,

Calligraphie écrite avec le pinceau de son âme

Qu’il décline en arabesques ou en lianes,

C’est de l’art brut. Il apprivoise la douleur

Comme on apprivoise le Malin,

Et dans l’alchimie secrète des couleurs

Il transforme la détresse et le chagrin

En un cri d’allégresse au souffle salvateur.

AU BOUT DU ROULEAU

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Au grand arc en ciel de la vie

Il y a du bleu et du rose

Un peu de gris aussi

C’est la couleur des choses

C’est la couleur du temps

Sanguines et fusains que patine le temps.

AU GRAND ARC EN CIEL

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PEINDRE DE MIEL

Peindre de miel

Tes jours de pluie,

Dessiner des arcs en ciel

Sur les nuages de ta vie

Et aux pages de ton cœur

Broder des mots en couleurs.

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Peindre, peindre sans trêve

Et te barbouiller le cœur de rêves.

PEINDRE SANS TREVE

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Rouge

Couleur de la vie et du vin

Celle des fards, celle des balises,

Rouge sombre, vermillon ou carmin,

Parfum de grenade ou de cerise

Le rouge aime qu’on le voie,

Feu ou colère, le rouge est de mise,

Pivoine, amarante ou incarnat,

C’est le sang des marins qui veine le bois.

ROUGE

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A vingt ans, barbe noire et béret,

Gros cigare et poing levé,

Ils ne jurent que par le Che.

Petit livre rouge à la main

Ils sont révolutionnaires.

A quarante ans, la barbe est rasée,

La main sur le porte monnaie

Et le béret bien rangé.

Ils gardent la mèche rebelle, tiens !

Et vont en Chine mais... pour affaires.

A soixante ans, dollars et crâne dégarni,

Du Che ils n’ont gardé que le cigare

Et de Mao les chemises,

Un petit livre rouge comme leur Ferrari

Et soupirent : la révolution... ça m’épuise !

LES REVOLUTIONNAIRES

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La peau marquée par le temps, le vieux gouvernail commence à se rouiller.

Mordu par le sel, tanné par le vent, l’acier se laisse faire.

Alors, insidieuse la rouille s’incruste. Piquer, ronger, elle sait.

Mieux, elle brode des cicatrices perlées comme une gale de mer ;

Elle coud macules, phlyctènes et boutons au point de sel

Et peint en longs reflets bistres, cuivrés ou safrans

Des ecchymoses variées, des érythèmes noueux et des écrouelles.

Alors je veux aimer pendant qu’il en est encore temps

Et pour qu’il ne rouille jamais, je veux protéger mon cœur

Et le peindre de mille couleurs au ripolin du Bonheur !

ON RECOLTE CE QUE L,ON S

,AIME

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La plage était déserte

Et la mer froissait le sable.

Dans la douceur du soir,

Entre deux embruns

Les vagues se racontaient des histoires,

Des histoires de marins,

Sous l’œil amusé des mouettes,

Qui, bavardes intarissables,

Ecrivaient en de folles arabesques

Leurs secrets éventés.

Parfum de varech

Et châteaux délaissés,

La plage était déserte.

SOIR D,ETE

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Etre le marin de ton cœur

Et faire de ton lit un océan

Où les vagues en marées infinies

Naissent, courent et meurent

Comme des brisants de couleurs.

MARINE FRANGEE D,ECUME

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Marine frangée d’écume

Océan de bleu

Qui tangue et chavire

Instants délicieux

Entre peur et plaisir.

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La mousse et le lierre

Qui se marient à même la pierre,

Le sous bois et la fougère,

L’eau et l’herbe dans la tourbière,

Le sable, les pieux et la moulière,

Algues, sel et laminaires,

Marine, bleu, vert, outre mer,

Eau, Terre et bord de mer.

GAI MARIONS-LES

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Vieux granits habités de lichens

Qui les auréolent d’un pastel bleu, jaune ou vert ;

Vieux granits habillés de lumière

Au grain rugueux, à la force pleine.

VIEUX GRANITS

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Sacs de nœuds,

Entraves et chaînes,

Soucis, embrouilles et peines,

Allez, place aux jours heureux !

SACS DE NOEUDS

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Ne jetez pas la pierre au petit galet,

Usé par le temps et l’eau,

Il résiste l’œil brillant, doux et policé

Aux assauts incessants des flots.

Plat ou rond, il appelle la caresse,

Trésor oblong il leste la poche

Où on le tripote sans cesse,

On apprécie sa caboche.

Mais, de ricochets en souvenirs,

Quel est son avenir ?

Roulé par les vagues,

Ses jours s’amenuisent comme peau de chagrin,

Trompé par le large,

Ses espoirs se réduisent à un sablier et ses grains.

Trop poli pour être honnête,

Trop joli en casse tête,

Il est trop tendre pour être rocher,

Alors il est doux comme un petit galet.

LE PETIT GALET

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Ensemble, ils ont pris la mer

Comme on prend courage.

Ils ont tout partagé : galères,

Joies, grains et naufrages.

L’un à la barre, l’autre aux filets,

Et plus unis que deux frères,

Ensemble ils ont tout partagé.

L’un est l’ombre et l’autre la lumière,

Ils sont les deux faces d’un même reflet,

Les deux as d’une même paire,

Les deux ailes d’une Amitié.

LES DEUX AMIS

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Quand la mémoire floute le passé,

Ne restent que les bons moments,

Magnifiques reflets

D’un bon vieux temps.

QUAND LA MÉMOIRE

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Tout est calme en cette fin de journée,Fatigué, le petit port somnole.On entend au loin le clapotis léger de la baieEt flotte dans l’air une odeur de gazole,D’iode et de varech mêlés.

Les bateaux sont à quai, endormis.Ils dodelinent, bercés par un doux clapotEt rêvent peut être d’océans en furie.Quelques goélands ricanent ou se disputent, ballots,La tripaille de poissons abandonnés.

Même le vent faiblit et s’endort.Sur le quai gisent pêle-mêle quelques casiers,Des filins, des balises, un corps mort,Des filets, quelques bouées éventréesEt une armada de caisses, rangées? oubliées?

Ici la marée rythme le tempsSous l’œil amusé des mouettesQui, entre mâts et haubans,Attendent que reprenne la fête.

LE PETIT PORT SOMNOLE

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PARTIR

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PartirPartir vers de nouveaux horizons,Vers d’autres océans,Partir.Partir pour ne pas toucher le fond,Et goûter à d’autres vents.Partir sans un regard, sans un regret,Et au gré du temps,Sans remords ni bagages,Simplement s’en aller,Prendre le largeVers d’autres brisants.Partir,Comme un bateau qui reprend la mer,Partir pour enfin toucher Terre,Pour changer de peau,Pour changer de quart,Simplement gagner d’autres eaux,Chercher d’autres phares,Partir,Partir pour se remettre à flots.

PARTIR

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PartirPartir vers de nouveaux horizons,Vers d’autres océans,Partir.Partir pour ne pas toucher le fond,Et goûter à d’autres vents.Partir sans un regard, sans un regret,Et au gré du temps,Sans remords ni bagages,Simplement s’en aller,Prendre le largeVers d’autres brisants.Partir,Comme un bateau qui reprend la mer,Partir pour enfin toucher Terre,Pour changer de peau,Pour changer de quart,Simplement gagner d’autres eaux,Chercher d’autres phares,Partir,Partir pour se remettre à flots.

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Sur un concept original de Jean-Pierre Dupuich & Charlotte Louf

Conception graphique : STUDIO KAOLIN PIXEL

E-mail : kaolinpixel@free.fr

Fabrication : LIV’EDITIONS

56320 Le Faouet

E-mail : Liv.editions@wanadoo.fr

Site : www.liv-editions.com

Diffusion : COOP BREIZH

Kerangwenn 29540 Spezet

E-mail : info@coop-breizh.com

Site : www.coop-breizh.com

Contacts auteurs : jp8dupuich@aol.com

Site internet : www.couleurs-epaves.fr

© 2008, Jean-Pierre Dupuich pour les photographies

© 2008, Charlotte Louf pour les textes poétiques

© 2008, J.P. Dupuich, C. Louf, M.D. Lejeune pour l’ensemble de l’ouvrage.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle,

par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le

présent ouvrage, faite sans l’autorisation des auteurs est illicite

et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées les

reproductions strictement réservées à l’usage du copiste

et non destinées à une utilisation collective.

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Conception graphique : STUDIO KAOLIN PIXEL

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© 2008, Charlotte Louf pour les textes poétiques

© 2008, J.P. Dupuich, C. Louf, M.D. Lejeune pour l’ensemble de l’ouvrage.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle,

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et non destinées à une utilisation collective.

Peintres de carène, filets, amarres, chantiers navals, casiers,

reflets, marée-mètre, porte-containers, flotteurs...

Trente thèmes, trente ambiances marines, photographiés

sous un angle insolite et coloré (Jean-Pierre Dupuich - passeur

d’images), accompagnés de textes poétiques sensibles et

réalistes (Charlotte Louf - passeur de mots).

Les deux auteurs ont réalisé ce livre dans l’esprit de leur

précédent ouvrage : Couleurs d’Épaves.

Empreint, matièr, trac du temps qui pe au rythme d maré. Couleurs marin du quotidien. Ambianc effervcent d ports.

ISBN : 978-2-84497-139-5

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Peintres de carène, filets, amarres, chantiers navals, casiers,refl ets, marée-mètre, porte-containers, fl otteurs...Trente thèmes, trente ambiances marines, photographiés sous un angle insolite et coloré (Jean-pierre Dupuich - passeur d’images), accompagnés de textes poétiques sensibles et réalistes (Charlotte Louf - passeur de mots).Les deux auteurs ont réalisé ce livre dans l’esprit de leur précédent ouvrage : Couleurs d’Épaves.

Empreintes , matières , traces du temps qui pass e au rythme des marées . Couleurs marines du quot idien. Ambiances eff erves centes des ports.

ISBN : 978-2-84497-139-5

Couv Dupuich.indd 1 30/04/08 7:54:42

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