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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
2011B U D G E T A N N E X E
R A P P O R T S A N N U E L S D E P E R F O R M A N C E S
A N N E X E A U P R O J E T D E L O I D E R È G L E M E N T
D E S C O M P T E S E T R A P P O R T D E G E S T I O N P O U R
CONTRÔLE ET EXPLOITATION AÉRIENS
NOTE EXPLICATIVE
La présente annexe au projet de loi de règlement est prévue aux 4° et 5° de l’article 54 de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF).Conformément aux dispositions de la LOLF, cette annexe présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens inscrits aux budgets annexes.
Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions de produits) et les emplois utilisés en 2011 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie.
Chaque mission fait apparaître un bilan stratégique et un bilan des réformes.
Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes comprennent les éléments suivants :
La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits du programme et des dépenses fiscales associées
- Les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2011, ainsi que leurs évaluations initiales sont précisés.
- Les crédits 2010.- Les charges du programme, évaluées par action.- Les dépenses fiscales rattachées au programme.
Le rapport annuel de performances qui regroupe- Le bilan stratégique du programme.- Un rappel de la présentation du programme.- Pour chaque objectif de performance, les résultats attendus et obtenus des indicateurs et une analyse de ces
résultats.- La justification au premier euro des mouvements de crédits et des dépenses constatées. Elle rappelle le contenu
physique et financier du programme, les déterminants de la dépense effective, ainsi que les raisons des écarts avec la prévision initiale. Un échéancier des crédits de paiement associés aux autorisations d’engagement est aussi présenté.
- Une présentation des réalisations effectives des principaux opérateurs et des emplois effectivement rémunérés.- La présentation des coûts complets, prévus et constatés, associés.
Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros . Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.
Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT) . On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la quotité de travail des agents. A titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80% sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80% correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.
L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.gouv.fr
TABLE DES MATIÈRES
Mission
CONTRÔLE ET EXPLOITATION AÉRIENS 7Bilan de la première année de la programmation pluriannuelle 8Tableau d’équilibre 12Recettes constatées 13Récapitulation des crédits et des emplois 22
Programme 613
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE 29Bilan stratégique du rapport annuel de performances 30Présentation des crédits et des dépenses fiscales 33Rappel de la présentation du programme 40Objectifs et indicateurs de performance 42Justification au premier euro 45Analyse des coûts du programme et des actions 61
Programme 612
NAVIGATION AÉRIENNE 65Bilan stratégique du rapport annuel de performances 66Présentation des crédits et des dépenses fiscales 68Rappel de la présentation du programme 76Objectifs et indicateurs de performance 78Justification au premier euro 83Analyse des coûts du programme et des actions 101
Programme 614
TRANSPORTS AÉRIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION 105Bilan stratégique du rapport annuel de performances 106Présentation des crédits et des dépenses fiscales 110Rappel de la présentation du programme 118Objectifs et indicateurs de performance 120Justification au premier euro 126Analyse des coûts du programme et des actions 139
Programme 611
FORMATION AÉRONAUTIQUE 143Bilan stratégique du rapport annuel de performances 144Présentation des crédits et des dépenses fiscales 147Rappel de la présentation du programme 153Objectifs et indicateurs de performance 155Justification au premier euro 158Opérateurs 165Analyse des coûts du programme et des actions 172
MISSION
PLR 2011 7
Contrôle et exploitation aériens Mission
MISSION
CONTRÔLE ET EXPLOITATION AÉRIENS
Bilan de la première année de la programmation pluriannuelle 8 Tableau d’équilibre 12 Recettes constatées 13 Récapitulation des crédits et des emplois 22
8 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
BILAN DE LA PREMIÈRE ANNÉE DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
BILAN STRATÉGIQUE DE LA MISSION
La mission « Contrôle et exploitation aériens » a pour vocation de garantir, dans un cadre unifié, la sécurité et la sûreté du transport aérien, en plaçant la logique du développement durable au cœur de son action. Elle accompagne le développement économique du transport aérien par la fourniture de services performants et la prescription de normes techniques de sécurité découlant des engagements internationaux et européens.
L'année 2011 se caractérise par une nette reprise du trafic aérien avec une progression de près de 7 % de passagers transportés qui profite à l’ensemble des destinations, à l’exception de l’Afrique du nord et du Japon. Avec 2 869 230 vols contrôlés, soit +6,3 %, l’activité retrouve un niveau proche de celui atteint en 2008 témoignant ainsi de la vitalité du secteur.
- Évolutions européennes
La mission s’inscrit dans un cadre européen marqué par la signature du traité « FABEC » (Bloc d’espace aérien fonctionnel d’Europe centrale) en 2010, créant ainsi un espace aérien géré en continu au centre de l’Europe, entre l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse. La DGAC, qui a participé activement aux consultations et aux comités sur le ciel unique européen organisés par la Commission européenne, a ainsi contribué à l’élaboration et l'adoption de divers règlements de la Commission et de la décision du 21 février 2011 fixant les objectifs de performance de l’Union européenne pour la fourniture de services de navigation aérienne pour la période 2012-2014. En conséquence, l’année 2011 a été marquée par l’élaboration des plans de performance 2012-2014 tant au niveau national pour les prévisions de tarification, que pour les objectifs opérationnels au niveau du FABEC afin de se conformer aux exigences du ciel unique II. De même, le programme phare qui doit conduire à la mise en place du nouveau système de gestion du trafic aérien « 4-flight » est entré dans une nouvelle phase de développement avec la signature d’un contrat industriel avec Thales en octobre 2011.
- Bilan du premier axe stratégique : « Faire progresser la sécurité et la sûreté du transport aérien »
Dans le domaine de la surveillance et certification, les travaux menés dans le cadre du programme de sécurité de l’État (PSE) en 2011, se sont concentrés sur la mise en place de systèmes de gestion de la sécurité dans les entreprises de transport aérien et les organismes de maintenance. Un symposium organisé par la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) en novembre 2011 a permis d’échanger avec ces opérateurs sur les meilleures pratiques en matière de traitement des incidents de sécurité et de gestion des risques.Les travaux règlementaires se sont poursuivis en 2011 et ont fait l'objet d'une attention toute particulière. Ces travaux ont abouti notamment à l'adoption par la Commission européenne du règlement relatif aux licences et qualifications des pilotes et du règlement relatif aux pratiques de transport commercial par avion ou hélicoptère ainsi que la préparation des règles européennes relatives à la certification des aéroports.
En matière de navigation aérienne, les objectifs de sécurité ont également été atteints avec des plans d’actions renforcés pour réduire le nombre de pertes de séparation en vol. De plus, il a été procédé à un élargissement du périmètre des évènements sécurité traités, l’ensemble de l’outre-mer étant désormais pris en compte.Autre réalisation notable, la cotation des évènements sécurité est depuis le 1 er janvier 2011 établie selon une norme commune européenne avec l’introduction d’un nouvel outil d’évaluation appelé RAT ( risk analysis tool). Cette évolution, imposée par les règlements Ciel unique II à partir de 2012, a ainsi été anticipée par la DGAC. Cette dernière a également été fortement impliquée dans le développement de la « Just Culture » et la préparation d’une nouvelle régulation de la sécurité sous l’égide de la Commission européenne, de l’EASA (agence de la sécurité européenne) et d’Eurocontrol.
PLR 2011 9Contrôle et exploitation aériens
BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission
Dans le domaine de la sûreté, la DGAC a préparé l’actualisation de toute la réglementation, notamment la partie législative du code des transports (une ordonnance est au Conseil d’État depuis août 2011), la partie réglementaire du code de l’aviation civile (décret formation transmis au cabinet transport le 20 décembre 2011 et décret « général » en consultation interministérielle depuis le 30 novembre) ainsi que plusieurs arrêtés.
Enfin, la découverte par le bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) de l’épave du vol AF447 a continué à mobiliser une dizaine d’enquêteurs en 2011 permettant de répondre à une attente légitime de la société sur les circonstances exactes de l’accident du 1er juin 2009.
- Bilan du deuxième axe stratégique : « Faire du développement durable une priorité des acteurs du monde aéronautique »
En matière environnementale, l’année 2011 se termine par une mise en œuvre réussie de la totalité des mesures relatives au Grenelle de l’environnement.
Les rencontres du grand Roissy en janvier 2011 ont permis de dresser un bilan de la démarche pour un développement durable du territoire autour de l’aéroport de Paris – Charles de Gaulle suite au rapport de M. Jacques Dermagne. Les mesures décidées à l’issue de ces rencontres ont toutes été mises en œuvre dans le courant de l’année. De plus, la DGAC contribue activement aux travaux de la commission stratégique sur l’avenir de l’aéroport d’Orly depuis son installation en octobre 2011.
La transposition législative et réglementaire de la directive communautaire 2008/101 intégrant les activités aériennes dans le système européen d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (dite en anglais European Trading Scheme – ETS) s’est achevée fin 2011.
Enfin, la DGAC s’inscrit dans l’éco-responsabilité. Le plan administration exemplaire (PAE) favorise la performance des fonctions support. L’année 2011 a été marquée par la formalisation du PAE de la DGAC qui regroupe la synthèse des indicateurs de suivi de l’activité 2009-2010. Un travail approfondi sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la DGAC a débuté en 2011 et sera poursuivi en 2012. La DGAC se situe ainsi parmi les administrations les plus avancées sur ce projet environnemental et confirme ainsi sa volonté d’exemplarité en matière de respect de l’environnement.
BILAN DES RÉFORMES
- Élargissement de l’ENAC en 2011 afin de créer une école de référence dans le domaine de l’aéronautique
Intervenue le 1er janvier 2011, la fusion entre l’ENAC (École nationale de l’aviation civile) et le SEFA (Service d’exploitation de la formation aéronautique) a permis de rassembler sous le seul sigle de l’ENAC les activités de formation théorique et pratique de ces deux entités pour constituer une grande école aéronautique, nationale et européenne et de rang international, axée sur le transport aérien. Avec ce rapprochement, l’école est désormais en mesure de proposer au sein d’une même structure une gamme complète de formations aux métiers du transport. Le nouvel ENAC réunit chaque année sur ses campus 2 000 élèves (dont 400 en Chine) répartis dans les 25 formations différentes et 7 500 stagiaires prenant part aux 600 stages de formation continue annuellement organisés. Ainsi, l’ENAC a conforté sa notoriété internationale, développé ses partenariats et poursuivi la modernisation de ses structures permettant ainsi d’être l’exemple unique en Europe d’un organisme qui forme à la quasi-totalité des métiers touchant à la sécurité et à la sûreté du transport aérien.
- Poursuite de la modernisation des fonctions support
La DGAC poursuit une démarche d’optimisation des fonctions support et de professionnalisation des métiers ressources, leviers essentiels d’économie et d’amélioration de la gouvernance de la DGAC au service des directions métiers et des services techniques et opérationnels.
10 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
Des réformes importantes, préparées en 2010, ont abouti en 2011 :
– la mise en place du nouveau système d’information financière (SIF), interopérable avec CHORUS, a été conduite avec succès et dans les délais. L’utilisation d’un référentiel commun permet une amélioration de la qualité des dialogues de gestion entre les services. Le SIF est désormais l’outil permettant d’engager les réformes d’organisation des processus budgétaires et comptables dans un objectif d’optimisation de la fonction financière ;
– en parallèle, la mise en place d’un service facturier modifie la répartition des compétences entre les services ordonnateurs et comptables. Les travaux préparatoires menés en 2010 ont débouché en 2011 sur une expérimentation du service facturier sur les sites du siège et d’Aix-en-Provence ;
– la démarche achats, lancée en 2010 avec la création d’un comité des achats et la participation active des services, marque la volonté de modernisation des fonctions supports. Les services ont engagé une dynamique de regroupement de leurs marchés et de leur expertise ;
– la modernisation des ressources humaines, notamment le renforcement de son système d’information (SIRH), a progressé en 2011 sous le triple angle de la gestion de la masse salariale, de la gestion du plafond d’emploi et de la cartographie des filières professionnelles et des métiers. La refonte globale du système d’information des ressources humaines, NOIRh, a été un objectif prioritaire de 2011 et permet désormais à la DGAC de disposer de données pertinentes pour assurer la gestion de la fonction RH et réussir, par la suite, le rattachement de la DGAC à l’office national de paye (ONP) ;
– enfin, un travail approfondi de recensement du patrimoine immobilier a été poursuivi en 2011 par le service national d’ingénierie aéroportuaire (SNIA) afin de préparer sa réorganisation en pôles d’ingénierie opérationnelle et patrimoine. Le SNIA est devenu le 1er janvier 2011 l’opérateur unique de la DGAC pour la gestion de son patrimoine immobilier et contribue ainsi au développement de l’ingénierie aéroportuaire permettant d’optimiser les moyens et les compétences et à simplifier les procédures.
Un effort de maîtrise des dépenses
A l’instar de l’année 2010, 2011 est une année de maîtrise des dépenses et de consolidation des recettes. La masse salariale a été sous contrôle, dans le cadre de la RGPP, ce qui a permis de dégager un solde de 16 M€ (1,5 % des crédits). La mise en place d’une réserve de précaution de 20 M€ à l’initiative du directeur général a eu lieu pour la troisième année consécutive.
Afin de répondre au souhait, exprimé par les autorités de contrôle et les usagers, d’améliorer la lisibilité du budget annexe et de mettre en cohérence les résultats de comptabilité budgétaire et de comptabilité générale, un groupe de travail interministériel sur le référentiel comptable du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » (BACEA) a été mis en place en 2011 conformément à la recommandation de la Cour des comptes et de l’Assemblée nationale.
Les travaux de ce groupe visaient à faire partager l’objectif recherché par la DGAC dans le cadre de la budgétisation du BACEA en droits constatés. Pour mémoire, le référentiel comptable du BACEA a été redéfini à l’occasion du changement de système d’information financière (SIF). Désormais, c’est le même référentiel issu du plan comptable de l’État qui est mis en œuvre. L’objectif de rapprochement des comptabilités a conduit la DGAC à définir comme cible l’intégration progressive d’écritures de comptabilité d’exercice (droits constatés) dans la comptabilité budgétaire.
Enfin, la limitation de l’endettement du budget annexe est une préoccupation constante de la DGAC qui s’est engagée dans une démarche de productivité globale visant à maîtriser cette évolution pour les années à venir.
Toutes ces mesures ont permis à la DGAC, dans un cadre européen marqué par d’importantes évolutions, de prendre les mesures nécessaires pour prévenir la dégradation de l’équilibre financier du BACEA et de remplir les missions essentielles qui lui sont confiées en matière de sécurité, de sûreté et de développement durable au service des usagers du transport aérien.
INDICATEURS LES PLUS REPRÉSENTATIFS DE LA MISSION
OBJECTIF : Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne
PLR 2011 11Contrôle et exploitation aériens
BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission
Indicateur 612-1.1 : Nombre de croisements hors norme pour 100 000 vols
Sous-indicateur
(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 612 )
Unité Réalisation 2011
Nombre de croisements hors norme pour 100 000 vols nombre 0,10
OBJECTIF : Maîtriser l’impact environnemental du trafic aérien Indicateur 612-2.1 : Nombre d’événements non conformes au respect de la trajectoire initiale de décollage
à Orly et Roissy
Sous-indicateur
(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 2 du programme n° 612 )
Unité Réalisation 2011
Nombre d’événements non conformes au respect de la trajectoire initiale de décollage à Orly et Roissy
nombre 20
OBJECTIF : Concourir à la sécurité et à la sûreté de l’aviation civile Indicateur 614-1.1 : Nombre d’écarts majeurs à la réglementation détectés par organisme audité ou
inspecté sur une base programmée
Sous-indicateur
(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 1 du programme n° 614 )
Unité Réalisation 2011
Nombre d’écarts majeurs à la réglementation détectés par organisme audité ou inspecté sur une base programmée
ratio 1,8
OBJECTIF : Limiter les impacts environnementaux du transport aérien Indicateur 614-3.1 : Respect de la réglementation environnementale
Sous-indicateur
(voir le détail dans la présentation de l’objectif n° 3 du programme n° 614 )
Unité Réalisation 2011
Nombre d’infractions sanctionnées par l’ACNUSA nombre 396
Taux de vols réalisés sur les 10 plus grandes plates-formes avec les avions les plus performants en termes d’émissions sonores
% 90,10*
12 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission TABLEAU D’ÉQUILIBRE
TABLEAU D’ÉQUILIBRE
Dépenses Recettes
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTESAchats 42 348 991 Ventes de produits fabriqués, prestations
de services, marchandises1 482 006 293
Variations des stocks 0 Variation des stocks (production stockée) 0
Services extérieurs 68 293 602 Production immobilisée 722 538
Autres services extérieurs 115 352 987 Subventions d’exploitation 0
Impôts, taxes et versements assimilés 603 815 Autres produits de gestion courante 312 818 254
Charges de personnel 1 071 738 716 Produits financiers 174 331
Autres charges de gestion courante 331 494 689 Produits exceptionnels 10 332 168
Charges financières 32 121 718 Reprises sur amortissements et provisions 248 967
Charges exceptionnelles 2 531 259 Autres recettes 0
Dotations aux amortissements 153 266 150
Dotations aux provisions 740 251
Résultat d’exploitation Déficit d’exploitation 12 190 227
Total brut de la 1re section 1 818 492 178 Total brut de la 1re section 1 818 492 178
SECTION DES OPERATIONS EN CAPITAL
Amortissement financier 181 531 234 Reprise du résultat d’exploitation - 12 190 227
Acquisition d’immobilisations 148 815 343 Dotations aux amortissements 153 266 150
Augmentation de stocks constatée en gestion
0 Produit brut des emprunts 194 382 536
Excédent reversé au Trésor 0 Autres recettes en capital 3 955 074
Utilisation et reprises sur provisions 0 Diminution de stocks constatée en fin de gestion
Autres dépenses en capital 0
Augmentation du fonds de roulement 9 066 956 Prélèvement sur le fonds de roulement
Total brut de la 2e section 339 413 533 Total brut de la 2e section 339 413 533
Total brut 2 157 905 711 Total brut 2 157 905 711
A déduire : Excédent d’exploitation etDotation aux amortissements 153 266 150
A déduire : Excédent d’exploitation etDotation aux amortissements 153 266 150
Total net 2 004 639 561 Total net 2 004 639 561
Rappel (consommation) fonds de concours 22 573 491 Rappel (titres émis) fonds de concours 18 760 600
PLR 2011
13
Contrôle et exploitation aériensRECETTES CONSTATÉES Mission
RECETTES CONSTATÉES
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Numéro des lignes et désignation des recettes LFI Exécution Écartà la prévision
7010 Ventes de produits fabriqués et marchandises 80 000 1 087 753 +1 007 753
7061 Redevances de route 1 147 500 000 1 150 304 092 +2 804 092
7062 Redevance océanique (nouveau) 12 000 000 12 787 843 +787 843
7063 Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole
228 900 000 229 822 698 +922 698
7064 Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour l’outre-mer
33 000 000 31 145 513 -1 854 487
7065 Redevances de route. Autorité de surveillance 10 400 000 10 400 000 0
7066 Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne. Autorité de surveillance
2 200 000 2 200 000 0
7067 Redevances de surveillance et de certification 29 700 000 28 194 580 -1 505 420
7068 Prestations de service 610 000 10 534 213 +9 924 213
7080 Autres recettes d’exploitation 2 755 000 5 529 601 +2 774 601
7130 Variation des stocks (production stockée) 0 0 0
7200 Production immobilisée 0 722 538 +722 538
7400 Subventions d’exploitation 0 0 0
7500 Autres produits de gestion courante 55 000 568 983 +513 983
7501 Taxe de l’aviation civile 307 955 000 312 249 271 +4 294 271
7600 Produits financiers 615 000 174 331 -440 669
7781 Produits exceptionnels hors cessions immobilières (nouveau) 16 880 000 4 904 768 -11 975 232
7782 Produits exceptionnels issus des cessions immobilières (nouveau)
8 000 000 5 427 400 -2 572 600
7800 Reprises sur amortissements et provisions 3 800 000 248 367 -3 551 633
7900 Autres recettes 0 0 0
Total recettes de fonctionnement 1 804 450 000 1 806 301 951 +1 851 951
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Numéro des lignes et désignation des recettes LFI Exécution Écartà la prévision
9800 Amortissements 160 000 000 153 266 150 -6 733 850
9700 Produit brut des emprunts 194 382 536 194 382 536 0
9900 Autres recettes en capital 0 3 955 074 +3 955 074
Prélèvement sur le fonds de roulement 0 0
Total recettes brutes en capital 354 382 536 351 603 760 -2 778 776
À déduire :
Amortissements 160 000 000 153 266 150 -6 733 850
Total recettes nettes en capital 194 382 536 198 337 610 +3 955 074
Total recettes nettes du budget annexe 1 998 832 536 2 004 639 561 +5 807 025
Évaluation FDC et ADP 22 740 000
Total recettes nettes y.c. FDC et ADP 2 021 572 536 2 004 639 561 -16 932 975
La mission « Contrôle et exploitation aériens » (BACEA) retrace dans le cadre d’un budget annexe les activités de production de biens ou de prestations de services de la direction générale de l’aviation civile (DGAC). En application
14 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission RECETTES CONSTATÉES
de l’article 18-II de la loi organique relative aux lois de finances, le BACEA est présenté en équilibre comme le budget général. Ses dépenses sont financées principalement par le produit des recettes tirées de l’activité de ses services et, le cas échéant, par la variation de son endettement.
A/ LE RESULTAT
La loi de finances initiale n° 2010-1657 du 29 décembre 2011 pour 2011 prévoyait un équilibre global du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » (BACEA) en dépenses et en recettes à 1998,8 M€. Les lois de finances rectificatives n° 2011-900 du 29 juillet 2011 (article 29) et n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 (article 5) ont respectivement ouvert 3 M€ de crédits supplémentaires en AE et CP et 3 M€ de recettes supplémentaires, à titre de participation du budget général au financement de la phase V des recherches de l’épave du vol AF 447 abîmé dans l’Atlantique le 1er juin 2009. Après prise en compte de ces mouvements, l’équilibre prévisionnel du BACEA 2011 s’établissait à 2 001,8 M€.
Les recettes et les dépenses comptabilisées nettes (hors dotation aux amortissements de 153,3 M€ et hors résultat d’exploitation de -12,2 M€) s’établissent à 2 004,6 M€. Les recettes nettes de la section des opérations courantes s’élèvent à 1 806,3 M€ et celles de la section en capital atteignent 198,3 M€ hors reprise de la dotation aux amortissements. Ces données prennent en compte les fonds de concours et attributions de produits en dépenses (22,6 M€) et en recettes (18,8 M€).
Le résultat de cet exercice fait apparaître un déficit d’exploitation de 12,2 M€ et au total, une augmentation du fonds de roulement de 9,2 M€.
Ces résultats tiennent compte de la modification du mode de comptabilisation depuis 2010, par rattachement à l’exercice, des charges et des produits du BACEA. Cette modification a pour origine la volonté de répondre au souhait, exprimé par les autorités de contrôle des usagers, d’améliorer la sincérité de ses comptes en tenant compte des remarques de la Cour des comptes émises lors de la certification des comptes de l’État.
Ont ainsi été comptabilisés en 2010, un montant de 17,7 M€ de charges à payer en dépenses et un montants de 224,8 M€ de produits à recevoir.
Les recettes de redevances et de taxes (1 774,1 M€) sont en ligne avec la prévision (1 771,7 M€), à 0,1 % près (hors 3 M€ de produit de TAC supplémentaire de la LFR du 28 décembre 2011).
En revanche, le produit des cessions immobilières, dont le retour au BACEA a été prévu par l’article 61 de la loi de finances pour 2011 n° 2010-1657 du 29 décembre 2010, n’a pas été réalisé à hauteur des 8 M€ prévus. Les 2,6 M€ manquants correspondent à des retards dans les opérations de cessions.
De même, les produits exceptionnels retraçant les opérations de régularisation des mécanismes correcteurs des redevances de la navigation aérienne n’ont pas été pris en charge. Ils seront reportés sur les années 2012 et 2013 dans un souci d’harmonisation des assiettes de redevances et de leur comptabilisation. La prévision inscrite en LFI 2011 s’élevait à 14,7 M€. L’impact budgétaire de cette modification est nul sur l’ensemble de la période triennale 2011-2013. En revanche, il a eu pour conséquence d’induire un déficit d’exploitation en 2011. Pour information, si ces soldes avaient été pris en compte sur 2011, le BACEA aurait présenté un excédent d’exploitation de 2,5 M€ (voir point E sur les produits divers).
Pour la deuxième année consécutive, afin de faciliter la comparaison du résultat du BACEA à périmètre constant de comptabilisation 2009, le tableau d’équilibre ci-dessous est présenté hors produits à recevoir et charges à payer comptabilisées en 2011, et hors régularisation des extournes, effectuées en 2011, des charges à payer et produits à recevoir de 2010.
Ainsi, à périmètre de comptabilisation constant 2009, le résultat de l’exercice affiche un déficit d’exploitation de 20,9 M€ et une augmentation du fonds de roulement de 0,3 M€. La principale raison de la dégradation du résultat sous
PLR 2011
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Contrôle et exploitation aériensRECETTES CONSTATÉES Mission
ce format a pour origine le fait que les produits à recevoir 2011 (qui sont retirés des recettes) sont supérieurs aux extournes de produits à recevoir 2010 (qui sont ajoutés aux recettes).
Tableau d’équilibre à champ de comptabilisation constant par rapport à 2009
Dépenses Recettes
SECTION DES OPERATIONS COURANTES Achats 42 605 344 Ventes de produits fabriqués, prestations
de services, marchandises 1 476 397 195
Variations des stocks 0 Variation des stocks (production stockée) 0
Services extérieurs 68 707 007 Production immobilisée 722 538
Autres services extérieurs 116 051 259 Subventions d’exploitation 0
Impôts, taxes et versements assimilés 603 815 Autres produits de gestion courante 311 546 882
Charges de personnel 1 071 738 716 Produits financiers 174 331
Autres charges de gestion courante 331 494 689 Produits exceptionnels hors cessions immo 4 904 768
Charges financières 32 121 718 Produits exceptionnels des cessions immo 4 939 691
Charges exceptionnelles 2 531 259 Reprises sur amortissements et provisions 248 367
Dotations aux amortissements 153 266 150 Autres recettes 0
Dotations aux provisions 740 251 Résultat d’exploitation Déficit d’exploitation 20 926 436
Total brut de la 1re section 1 819 860 208 Total brut de la 1re section 1 819 860 208
SECTION DES OPERATIONS EN CAPITAL
Amortissement financier 181 531 234 Reprise du résultat d’exploitation - 20 926 437
Acquisition d’immobilisations 0 Amortissements 153 266 150
Augmentation de stocks constatée en gestion
148 815 343 Produit brut des emprunts 194 382 536
Excédent reversé au Trésor 0 Autres recettes en capital 3 955 074
Utilisation et reprises sur provisions 0 Diminution de stocks constatée en fin de gestion
0
Autres dépenses en capital 0
Augmentation du fonds de roulement 330 747 Prélèvement sur le fonds de roulement 0
Total brut de la 2e section 330 677 324 Total brut de la 2e section 330 677 324
Total brut 2 150 537 532 Total brut 2 150 537 532 A déduire (dépenses pour ordre) 153 266 150 A déduire (recettes pour ordre) 153 266 150
Total net 1 997 271 382 Total net 1 997 271 382
Rappel (consommation) fonds de concours 22 573 491 Rappel (titres émis) fonds de concours 18 760 600
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Contrôle et exploitation aériensMission RECETTES CONSTATÉES
L’ensemble des recettes de la mission « Contrôle et exploitation aériens » (BACEA) se décompose comme suit.
B/ LES REDEVANCES DE NAVIGATION AERIENNE
Avec la parution du décret n° 2009-1609 du 18 décembre 2009 relatif aux redevances de navigation aérienne, la DSNA a quitté le régime « des mécanismes correcteurs » pour entrer, au 1er janvier 2010, dans un système d’incitation économique à la performance tel que prévu à l’article 12 du règlement CE n° 1794/2006. Le décret prévoit néanmoins que, dans les premiers plans de performance, le taux annuel de chacune des redevances puisse intégrer en tout ou partie les sur et sous-recouvrements générés sur les exercices 2006 à 2009 inclus. Il prévoit également la possibilité d’introduire des mécanismes d’ajustement liés aux écarts de trafic ou d’investissements réalisés, ajustements dont le traitement comptable rappellera celui des mécanismes correcteurs. Le plan de performance 2011 prévoit ainsi que, pour chaque redevance métropolitaine, l’écart entre trafic réel et trafic prévu ne donnera lieu à un ajustement que s’il dépassait 2 % en valeur absolue. Le trafic réel 2011 s’étant inscrit dans cette « fourchette neutre », il n’y aura pas, au titre de l’exercice 2011, de différence entre recette constatée et exécution comptable.
1 – Redevance de route
En LFI 2011, la recette prévue pour la redevance de route était estimée à 1 147,5 M€ (hors recette correspondant au coût de l’autorité de surveillance et de certification). Le montant des titres réellement émis pour cette redevance (hors autorité de surveillance) s’élève à 1 150,3 M€. Il est ainsi supérieur de 2,8 M€ à la prévision de la LFI. Cette sur-exécution de la recette de redevance de route s’explique notamment par le trafic réel observé en 2011, supérieur de près de 1,4 % au trafic prévu en tarification. L’excédent de recettes généré par ce surplus de trafic a ainsi plus que compensé la révision d’assiette payante opérée en fin d’année 2010 pour la tarification 2011, afin de faire bénéficier les compagnies aériennes de la baisse importante des coûts de l’Agence EUROCONTROL.
2 - RSTCA métropolitaine
La fixation du taux unitaire de la redevance pour services terminaux de la circulation aérienne (RSTCA) suit des règles analogues à celles de la redevance de route. Ces règles figurent dans le règlement CE n° 1794/2006 du 6 décembre 2006 et dans le code de l’aviation civile modifié par le décret n° 2009-1609 du 18 décembre 2009 relatif aux redevances de navigation aérienne.
En LFI 2011, la recette prévue pour cette redevance était estimée à 228,9 M€ (hors recette correspondant au coût de l’autorité de surveillance et de certification). Le montant des titres réellement émis pour cette redevance (hors autorité de surveillance) s’élève à 229,8 M€. Il est ainsi supérieur de 0,9 M€ à la prévision de la LFI. Cette sur-exécution de la recette de RSTCA métropole s’explique principalement par le trafic réel observé en 2011, supérieur de 0,6 % au trafic prévu en tarification.
3 – Redevances de navigation outre-mer
Depuis 2010, deux redevances de navigation aérienne sont perçues outre-mer. Outre la RSTCA, déjà en vigueur depuis le 1er janvier 1990, la redevance océanique (ROC) qui rémunère les services de navigation aérienne « en route » outre-mer a été instaurée en 2010. Afin de ne pas alourdir les coûts des services aériens des usagers qui desservent l’outre-mer et paient donc également la RSTCA, le taux de cette dernière a été diminué de 20 %.
Comme en 2010, un montant de recette de 45 M€ pour les deux redevances avait été inscrit en LFI. Les titres de recette pris en charge en 2011 s’élèvent finalement à 43,9 M€. Les recettes observées en 2011 sont donc inférieures de 2,4 % aux recettes prévues en LFI.
C/ LES REDEVANCES DE CERTIFICATION ET DE SURVEILLANCE
Les activités de surveillance et de contrôle technique de l’aviation civile regroupées au sein du programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification » correspondent à la surveillance des opérateurs de l’aviation civile et la délivrance des agréments et autorisations, les licences ou les certificats nécessaires aux opérateurs, personnels, équipements et systèmes. Elles concernent les constructeurs, les exploitants aériens, les aéroports, les personnels navigants (pilotes, contrôleurs, mécaniciens), les opérateurs de navigation aérienne et les organismes de sûreté.
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Contrôle et exploitation aériensRECETTES CONSTATÉES Mission
Ces activités dans le domaine de la sûreté et de la sécurité sont financées à partir de redevances de surveillance et de certification. Le dispositif juridique de ces redevances est fixé par les articles L.611-5, R.611-3, R.611-4 et R.611-5 du code de l’aviation civile et le décret n° 2005-1680 du 28 décembre 2005 et les arrêtés du 28 décembre 2005.
Les redevances acquittées par l’opérateur de navigation aérienne au titre de la surveillance et du contrôle technique liées à l’autorité de surveillance dont le montant est prévu dans le projet annuel de performance de la mission « Contrôle et exploitation aériens » et fixé par la loi de finances initiale. Leur montant est par ailleurs inscrit dans l’assiette des redevances de navigation aérienne.
1 - La prévision 2011
La prévision initiale des recettes pour 2011 avait été estimée globalement à 42,3 M€ soit 29,7 M€ hors autorité de surveillance. Cette prévision était principalement basée sur les hypothèses suivantes :
- le maintien des tarifs de l’année 2010 ;
- la prise en compte de la diminution du nombre de personnes exonérées (+0,2 M€) ;
- la diminution du nombre de candidats sur les titres de personnel et les examens (-0,2 M€) ;
- une nette diminution des reversements de l’AESA (-0,4 M€) ;
- la création d’une redevance de pilotage de l’Organisme pour la sécurité de l’aviation civile (OSAC, nouvelle entité habilitée pour l’exercice de contrôles et vérifications dans le domaine de la sécurité de l’aviation civile) destinée à couvrir la supervision de l’entité et les interventions effectuées pour le compte de l’État (+0,3 M€) ;
- l’augmentation de la part des coûts complets concernant la surveillance de la navigation aérienne pour un montant total de 12,6 M€.
2 - L’exécution 2011
Au 31 décembre 2011, le résultat de l’exécution en droits constatés (titres émis) par redevance se décompose comme suit :
(en euros) Classification selon décret LFI 2011 Titres émis Ecart % variation
Redevance d'exploitant d'aéronefs 11 000 000 10 853 342 -146 658 -1,33%Redevance de sécurité et de sûreté d'exploitant d'aérodrome 10 500 000 10 142 168 -357 832 -3,41%Redevance de sûreté aérienne de transporteur 2 900 000 2 264 120 -635 880 -21,93%Redevance d'organisme de formation de personnel navigant 300 000 439 840 139 840 46,61%Redevance d'examen 1 850 000 1 722 558 -127 442 -6,89%Redevance de titre personnel de l'aviation civile 1 100 000 826 995 -273 005 -24,82%Redevance de programme de formation 100 000 66 004 -33 996 -34,00%Redevance de qualification d'entraîneur synthétique de vol 600 000 875 700 275 700 45,95%Redevance de matériels SSLIA 100 000 12 000 -88 000 -88,00%Redevance de dispositif de sûreté 500 000 454 865 -45 135 -9,03%Redevance d'aptitude au vol 100 000 164 250 64 250 64,25%Redevance AESA 350 000 368 278 18 278 5,22%Redevance OSAC 300 000 0 -300 000 -100,00%Redevance d'expertise 0 4 460 4 460 0,00%Total hors autorité de surveillance 29 700 000 28 194 580 -1 505 420 -5,07%Redevance de route à autorité de surveillance 10 400 000 10 400 000 0 0,00%Redevance RSTCA à autorité de surveillance 2 200 000 2 200 000 0 0,00%Total général 42 300 000 40 794 580 -1 505 420 -3,56%
La réalisation définitive s’est élevée à 40,8 M€ représentant un taux global d’exécution de 96,4 % et un écart de variation de 3,5 % par rapport à la prévision initiale.
18 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission RECETTES CONSTATÉES
Les différences constatées pour chaque redevance s’expliquent par un contexte économique général difficile décliné à certains acteurs du secteur aérien. En effet, le système des redevances n’a connu aucune modification législative ou réglementaire (maintien des tarifs 2010).
Ainsi, les montants facturés des redevances d’exploitants d’aéronef et d’exploitants d’aérodrome (sécurité et sûreté) sont proches des estimations prévisionnelles. Les écarts constatés à la baisse sont dus principalement à la réduction de flottes (la masse des flottes étant un critère déterminant du montant de la redevance) et, marginalement, à la disparition de quelques compagnies.
Pour la redevance de sûreté aérienne des transporteurs, la baisse constatée de 21,9 % est liée au fait que cette redevance n’est plus appliquée aux entreprises étrangères pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne.
Les évaluations des redevances appliquées en fonction de demandes des usagers (délivrances de titres, inscription à des examens, programme de formation, certifications de matériels, dispositif de sûreté) se basent sur les recettes constatées sur les exercices précédents. Leur exécution 2011 montre une diminution moyenne de 15,6 % correspondant à une diminution du nombre de candidats.
Les exonérations du paiement de redevances représentent 1,9 M€. En bénéficient, d’une part, les personnels de l’aviation civile inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi, après vérification de leur inscription sur la liste des demandeurs d’emploi par une agence du Pôle emploi, pour un montant de 1,2 M€, et d’autre part, les agents du ministère de la défense et de la DGAC, pour le solde.
La modification du décret permettant la création d’une redevance de pilotage de l’OSAC prévue initialement à 0,3 M€ n’a pas été mise en œuvre.
La redevance AESA correspond uniquement à la facturation des travaux sollicités auprès des experts de la DGAC. Son exécution est supérieure à la prévision de 5,2 %.
La redevance de qualification d’entraîneur synthétique de vol (simulateur) a été exécutée avec un écart de variation positive de 45,9 % par rapport à la prévision en raison de reports de facturations de 2010 sur 2011.
Les redevances d’organisme de formation de personnel navigant (+46,6 %) et d’aptitude au vol correspondant aux laisser-passer (+ 64,3 %), sont supérieures aux prévisions. La sous-estimation de ces prévisions sera rectifiée dans le prochain projet annuel de performance.
D/ LA TAXE DE L’AVIATION CIVILE
1 - Les prévisions 2011
Lors de la préparation de la loi de finances (en juin 2010), les prévisions de recettes de la taxe de l’aviation civile (TAC) pour 2011 ont été calculées en tenant compte du trafic aérien déclaré au titre des vols de 2009 et d’une croissance du trafic évaluée pour 2011 à hauteur de 3,97 %, à raison d’une progression du trafic intracommunautaire de 3,88 % et d’une progression du trafic extracommunautaire de 4,22 %.
Sur cette base, le produit de la TAC a été estimé à 383,4 M€ dont 381,4 M€ de déclarations spontanées et 2 M€ de titres exécutoires suite à contrôles, répartis entre le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » (307,9 M€) et le budget général (75,5 M€) en application des quotités légales de 80,32 % et 19,68 % applicables pour l’année 2011.
2 – L’exécution 2011
Au 31 décembre 2011, le produit de la TAC (part BACEA) en droits constatés (sur déclarations spontanées et sur titres exécutoires émis, y compris les produits à recevoir) s’élève à 312,2 M€. Ce montant se répartit entre les titres émis sur déclarations spontanées à hauteur de 309,6 M€ et les titres émis suite à contrôle à concurrence de 2,6 M€.
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Contrôle et exploitation aériensRECETTES CONSTATÉES Mission
Cette exécution prend en compte l’affectation supplémentaire au BACEA d’un montant de 3 M€ du produit de la TAC, à titre exceptionnel, pour assurer le financement des recherches de l’épave du vol AF447, conformément à l’article 5 de la LFR du 28 décembre 2011, ce qui explique la majeure partie de l’écart de 4,3 M€ par rapport aux prévisions.
Les produits à recevoir en matière de taxe de l’aviation civile rattachés à l’exercice 2011 ont été fixés à 48,7 M€, dont 39,1 M€ pour la part BACEA. Ils correspondent au montant prévisionnel des déclarations de taxe des vols de novembre et décembre 2011 (soit deux mois de déclaration supplémentaires), ainsi que le montant prévisionnel des titres issus de contrôles pour défaut de déclaration et de paiement.
Par ailleurs, les encaissements effectifs en termes de trésorerie au titre de la TAC sur la période 2011 s’élèvent à 382,5 M€ dont 307 M€ pour la part BACEA et 75,5 M€ pour la part budget général.
Le niveau satisfaisant des recettes de la taxe de l’aviation civile pour l’année 2011 s’explique par la bonne tenue de l’activité économique de ce secteur, confirmant la reprise du trafic en 2010 et ce, malgré les incertitudes induites par un contexte géopolitique délicat. Pour autant, certains signes visibles dès le dernier trimestre 2011 laissent envisager une année 2012 plus difficile en termes de recettes.
E/ LES RECETTES DIVERSES
Au titre des recettes diverses, il est rappelé que les fonds de concours et les attributions de produit font l’objet d’une évaluation de recette et de dépense inscrite en loi de finances initiale (ils figurent à titre d’information dans le tableau d’équilibre) mais ne sont pas budgétés. Pour 2011, l’évaluation des fonds de concours et des attributions de produit avait été estimée à 22,7 M€. Les titres de recette finalement pris en charge s’élèvent à 18,8 M€. Ce montant est intégré, en exécution, au sein de plusieurs lignes décrites ci-dessous.
1- Les recettes de la section des opérations courantes
1-1 Ligne 70-10 : « Ventes de produits fabriqués et marchandises »
Le montant des titres émis sur cette ligne de recette s’élève à 1,1 M€ par rapport à l’évaluation initiale 2011 de 0,1 M€, soit un écart de 1 M€. Cette différence s’explique par la prise en charge de titres de recettes en vue d’ouverture de crédits par voie d’attributions de produit suite à des prestations de services rendus par la DGAC à des personnes publiques autres que l’État conformément au décret n° 2006-1810 du 23 décembre 2006 modifié par le décret n° 2010-471 du 11 mai 2010 portant ouverture de crédits par voie d’attribution de produit, et concerne des ventes de documentations et de prestations faites par le Service de l’information aéronautique (SIA).
1-2 Ligne 70-68 : « Prestations de service »
Le montant des titres émis sur cette ligne de recette s’élève à 10,5 M€ par rapport à l’évaluation initiale 2011 de 0,6 M€, soit un écart de 9,9 M€ qui s’explique notamment par :
- une ouverture de fonds de concours destinée à la participation aux projets aéronautiques européens pour un montant de 0,4 M€, concernant essentiellement les projets SESAR-JU et EMMA ;
- la prise en charge des titres de recettes correspondant à des attributions de produits pour un montant de 8,2 M€ destinés à prendre en compte des prestations de services rendus en application du décret n° 2006-1810 du 23 décembre 2006 modifié, en provenance des organismes suivants :
- l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (AESA) : prestations de services rendus en 2010 et 2011 pour un montant global de 6,7 M€. Ces sommes représentent le remboursement des frais engagés par l’organisme pour la sécurité de l’aviation civile (OSAC – ancien GSAC) et la DGA en tant que sous-traitants de la DGAC auprès de l’organisme européen ;
- l’European satellite service pour des prestations de surveillances, à hauteur de 0,2 M€ ;
- le SIA pour des prestations diverses, à hauteur de 0,4 M€ ;
- les prestations de calibration et d’assistance technique par divers organismes, à hauteur de 0,9 M€.
20 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission RECETTES CONSTATÉES
1-3 Ligne 70-80 : « Autres recettes d’exploitation »
Au titre de l’exercice 2011, le montant global pris en charge a été de 5,5 M€ pour une prévision de 2,8 M€, soit une différence de 2,7 M€.
Cette ligne intègre les recettes domaniales pour l’ensemble de la DGAC (loyers de métropole, de l’Outre-mer, des TOM et COM versés par les services des domaines à la DGAC) ainsi que les « autres recettes d’exploitation » émises par l’ensemble des ordonnateurs de la DGAC, qui s’élèvent à 1,5 M€ pour une prévision de 2,8 M€.
Par ailleurs, une recette de 4 M€ relative au fonds de concours « participation aux projets aéronautiques européens » dans le cadre de l’opération Sesar-JU a également été comptabilisée sur cette ligne.
1-4 Ligne 72-00 : « Production immobilisée »
Le montant de la production immobilisée, non prévue en LFI, s’élève à 0,7M€ et concerne certaines dépenses mises en œuvre pour le déploiement du nouveau système d’information financière (SIF) de la DGAC.
1-5 Ligne 75-00 : « Autres produits de gestion courante »
Ces recettes correspondent notamment à des annulations de mandats sur exercices antérieurs et à des versements effectués au titre des immatriculations d’aéronefs. Au titre de l’exercice 2011, le montant global pris en charge a été de 0,6 M€ pour une prévision de 0,1 M€, soit une différence de 0,5 M€.
1-6 Ligne 76-00 : « Produits financiers »
Le montant inscrit en LFI de 0,6 M€ n’a été exécuté qu’à hauteur de 0,2 M€. L’écart s’explique par le niveau plus faible des intérêts versés par Eurocontrol sur les encaissements de la redevance de route. Les gains de change résultant d’opérations en devises ont été de 0,02 M€ comme prévu.
1-7 Ligne 77-81 : « Produits exceptionnels hors cessions immobilières »
Le montant des titres émis sur cette ligne de recette s’élève à 4,9 M€ par rapport à l’évaluation initiale 2011 de 16,9 M€, soit un écart de 12 M€.
Cette ligne comporte :
- des trop-perçus sur rémunérations d’exercices antérieurs à l’année de gestion ne pouvant faire l’objet de rétablissement de crédits, ainsi que des paiements après admission en non valeur, des remboursements d’assurances et des versements suite à décision de justice, etc. Pour 2011, le montant des titres émis par la DGAC pour ces dossiers s’établit à 2,4 M€ pour une prévision de 1,2 M€ ;
- les produits des cessions d’éléments d’actifs corporels représentant les cessions de biens mobiliers de la DGAC. Ils font l’objet d’une ouverture de crédits par attribution de produit conformément au décret n° 2006-1004 du 10 août 2006. Le produit de ces ventes a été enregistré à hauteur de 0,2 M€ en 2011 ;
- la prise en charge des titres de recettes correspondant à des attributions de produits pour un montant de 1,3 M€ destinés à prendre en compte des prestations de services rendus en application du décret n° 2006-1810 du 23 décembre 2006 modifié, en provenance de l’OSAC ;
- l’ouverture de fonds de concours destiné à la participation aux actions pour l’insertion des personnes handicapées pour un montant de 0,1 M€ ;
- divers produits exceptionnels dont des annulations de mandats sur exercices antérieurs (0,9 M€ réalisés pour 1 M€ prévus initialement).
Enfin, cette ligne retrace les opérations de régularisation des mécanismes correcteurs des redevances de la navigation aérienne. La prévision inscrite en LFI 2011 s’élevait à 14,7 M€ (régularisation des soldes des sur-recouvrements de redevance de route constatés en 2006, 2007 et 2008) alors que l’exécution finale en 2011 a été nulle. La tarification de la redevance de route pour 2011, 2012 et 2013, qui a été établie postérieurement à la préparation budgétaire 2011, répartit différemment ces régularisations de soldes. La DGAC a décidé, pour rapprocher les différentes
PLR 2011
21
Contrôle et exploitation aériensRECETTES CONSTATÉES Mission
comptabilisations (assiettes de coûts, comptabilité budgétaire et générale), de repousser la comptabilisation en produit exceptionnel des soldes précités à 2012 (4,6 M€) et 2013 (10,1 M€). L’impact budgétaire de cette modification est nul sur l’ensemble de la période triennale 2011-2013.
1-8 Ligne 77-82 : « Produits exceptionnels issus des cessions immobilières »
Le produit des cessions immobilières, dont le retour au BACEA a été prévu par l’article 61 de la loi de finances pour 2011 n° 2010-1657 du 29 décembre 2010, n’a pas été réalisé à hauteur des 8 M€ prévus. Les 2,6 M€ manquants correspondent à des décalages de traitement ou de paiement de certaines opérations de cessions.
1-9 Ligne 78-00 : « Reprises sur provisions »
Cette ligne est destinée à régulariser les écritures comptables inscrites en clients douteux pour la RSTCA, la taxe de l’aviation civile, les produits divers et les redevances de surveillance et de certification (créances irrécouvrables). L’évaluation budgétaire initiale de cette ligne était de 3,8 M€ tandis que constatation des titres émis s’élève finalement à 0,2 M€, soit un écart constaté de 3,6 M€. La faiblesse des reprises sur provisions confirme la mauvaise santé économique des compagnies les plus fragiles en cette période de crise.
2 - Les recettes de la section des opérations en capital
2-1 Ligne 98-00 : « Amortissements »
Le montant émis de 153,3 M€ correspond à la somme des amortissements effectués en 2011 pour une estimation initiale de 160 M€.
2-2 Ligne 97-00 : « Produit brut des emprunts »
Une recette globale de 194,4 M€ a été émise et prise en charge pour 2011, montant équivalent à la prévision initiale. Ce montant correspond aux avances de trésorerie faites par l’Agence France Trésor (AFT).
2-3 Ligne 99-00 : « Autres recettes en capital »
Le montant pris en charge sur cette ligne en capital est de 4 M€. Il représente l’ensemble des dossiers émis en vue de la procédure d’ouverture de crédits par voie de fonds de concours selon l’article 17 de la LOLF.
22 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS PAR PROGRAMME
AvertissementLes montants en autorisations d’engagement et crédits de paiement sont présentés hors résultat d’exploitation et hors variation du fonds de roulement.
Programme / Ministre intéressé
Crédits
Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
ETPT (*)
Soutien aux prestations de l’aviation civile Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement
Exécution 1 338 881 943 1 340 062 343 11 094
Exécution (y compris dotations aux amortissements) 1 492 148 093 1 493 328 493
Prévision 1 357 869 068 1 348 758 222 11 268
Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 1 354 402 910 1 347 866 910
Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 3 466 158 891 312
Prévision (y compris dotations aux amortissements) 1 517 869 068 1 508 758 222 11 268
Navigation aérienne Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement
Exécution 563 490 982 490 381 267
Prévision 659 357 813 517 956 152
Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 506 046 000 497 128 000
Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 153 311 813 20 828 152
Transports aériens, surveillance et certification Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement
Exécution 61 372 952 67 859 194
Prévision 77 922 445 76 388 035
Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 48 112 000 53 636 000
Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP) 29 810 445 22 752 035
Formation aéronautique Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement
Exécution 97 269 801 97 269 801
Prévision 100 201 626 100 201 626
Crédits de LFI (hors FDC et ADP) 100 201 626 100 201 626
Ouvertures / annulations prévues (y.c. FDC et ADP)
Total Exécution 2 061 015 678 1 995 572 605 11 094
Total Prévision 2 008 762 536 1 998 832 536 11 268
Total Exécution y. c. dotations aux amortissements 2 214 281 828 2 148 838 755 11 094
Total Prévision y. c. dotations aux amortissements 2 168 762 536 2 158 832 536 11 268
(*) Répartition indicative par programme du plafond ministériel d’emplois
PLR 2011 23Contrôle et exploitation aériens
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR SECTION ET PROGRAMME
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Numéro et intitulé du programme 2010 2011 2010 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civile 1 303 735 386 1 305 614 872 1 306 988 571 1 306 674 860
Navigation aérienne 354 025 051 371 070 311 344 728 252 357 452 407
Transports aériens, surveillance et certification 63 247 724 58 321 682 67 024 201 57 095 111
Formation aéronautique 74 761 369 97 269 801 77 088 319 97 269 801
Total hors résultat d’exploitation 1 795 769 530 1 832 276 666 1 795 829 343 1 818 492 179
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Numéro et intitulé du programme 2010 2011 2010 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civile 157 718 940 186 533 221 164 489 117 186 653 633
Navigation aérienne 100 635 259 192 420 671 119 415 458 132 928 860
Transports aériens, surveillance et certification 14 720 593 3 051 270 6 526 575 10 764 083
Formation aéronautique 418 366 469 357
Total hors variation du fonds de roulement 273 493 158 382 005 162 290 900 507 330 346 576
24 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS PAR PROGRAMME ET ACTION
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2010 2011 2010 2011
Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation
613 Soutien aux prestations de l’aviation civile 1 286 010 324 1 354 532 910 1 283 390 124 1 347 996 9101 303 174 035 1 338 881 943 1 313 197 397 1 340 062 343
01 Ressources humaines et management 1 094 167 324 1 102 288 110 1 092 843 324 1 101 165 1101 096 281 187 1 085 718 746 1 096 397 851 1 085 643 874
02 Logistique 31 096 000 36 427 800 29 799 800 31 014 80024 469 411 37 857 976 34 376 109 39 113 248
03 Affaires financières 160 747 000 215 817 000 160 747 000 215 817 000182 423 437 215 305 221 182 423 437 215 305 221
612 Navigation aérienne 526 799 000 521 046 000 505 929 000 512 128 000454 660 310 563 490 982 464 143 710 490 381 267
01 Management et gestion 16 204 000 15 750 000 13 812 000 13 750 00010 394 857 15 936 089 8 726 833 15 137 945
02 Aéroports 91 163 000 90 791 000 83 688 000 85 391 00087 861 573 101 525 904 87 767 976 86 669 629
03 Centres en route 343 332 000 345 316 000 323 386 000 337 538 000290 869 255 358 358 612 302 806 569 317 493 116
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 16 822 000 13 822 000 24 948 000 19 053 00018 139 899 22 595 268 20 137 692 22 143 835
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne 34 441 000 34 700 000 37 098 000 36 100 00031 379 962 42 863 405 30 459 707 32 248 873
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne 24 837 000 20 667 000 22 997 000 20 296 00016 014 764 22 211 704 14 244 933 16 687 869
614 Transports aériens, surveillance et certification 59 904 000 55 722 000 65 161 000 61 246 00077 968 317 61 372 952 73 550 776 67 859 194
01 Développement durable et régulation 27 542 000 25 465 000 27 121 000 25 001 00027 458 619 20 522 825 24 372 774 24 034 581
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 29 486 000 27 378 000 34 354 000 32 676 00020 959 293 32 343 971 22 125 791 35 096 321
03 Soutien opérationnel (ancien) 15 689 321 12 199 241
04 Enquêtes de sécurité aérienne 2 876 000 2 879 000 3 686 000 3 569 00013 861 084 8 506 156 14 852 970 8 728 292
611 Formation aéronautique 103 115 000 100 201 626 103 115 000 100 201 62675 179 735 97 269 801 77 557 676 97 269 801
01 Formation aux métiers de l’aviation civile (ancien) 20 620 861 20 620 861
02 Formation pratique au pilotage (ancien) 13 504 735 15 882 676
03 Formation aux métiers de la navigation aérienne (ancien) 41 054 139 41 054 139
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
46 830 708 45 502 000 46 830 708 45 502 00060 171 099 60 171 099
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
36 325 662 35 303 626 36 325 662 35 303 62623 383 660 23 383 660
PLR 2011 25Contrôle et exploitation aériens
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Numéro et intitulé du programme ou de l’action 2010 2011 2010 2011
Prévision LFI y.c. FDC et ADPConsommation
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau) 19 958 630 19 396 000 19 958 630 19 396 00013 715 042 13 715 042
26 PLR 2011
Contrôle et exploitation aériensMission
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS SELON LA NOMENCLATURE COMPTABLE
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Nature de dépenses Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Achats 44 535 509 42 348 991
Variations des stocks
Services extérieurs 75 751 354 68 271 752
Autres services extérieurs 119 318 524 115 049 914
Impôts, taxes et versements assimilés hors impôts, taxes et versements sur rémunération
605 317 603 816
Dépenses de personnel, y compris impôts, taxes et versements assimilés basés sur la rémunération des agents
1 071 738 716 1 071 738 716
Autres charges de gestion courante 331 566 800 331 819 611
Charges financières 32 121 718 32 121 718
Charges exceptionnelles 2 632 327 2 531 260
Dotations aux amortissements 153 266 150 153 266 150
Dotations aux provisions 740 251 740 251
Total hors résultat d’exploitation 1 832 276 666 1 818 492 179
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Nature de dépenses Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Amortissement financier 181 531 233 181 531 233
Acquisition d’immobilisations 200 473 929 148 815 343
Augmentation de stocks constatée en gestion
Excédent reversé au Trésor
Utilisation et reprises sur provisions
Autres dépenses en capital
Total hors variation du fonds de roulement 382 005 162 330 346 576
PROGRAMME 613
PLR 2011
29
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613
PROGRAMME 613
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE MINISTRE CONCERNÉ : FRANÇOIS FILLON, PREMIER MINISTRE
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 30 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 33 Rappel de la présentation du programme 40 Objectifs et indicateurs de performance 42 Justification au premier euro 45 Analyse des coûts du programme et des actions 61
30 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Patrick GANDIL
Directeur général de l’aviation civile
Responsable du programme n° 613 : Soutien aux prestations de l’aviation civile
Le programme « Soutien aux prestations de l’aviation civile » exerce au bénéfice des trois programmes opérationnels de la mission « Contrôle et exploitation aériens » une gestion mutualisée de différentes prestations, notamment dans les domaines des ressources humaines, financiers, de politique immobilière et des systèmes d’information. L’objectif est d’optimiser le coût de ces fonctions, tout en cherchant à offrir le meilleur service à l’ensemble des directions et services de la DGAC qui peuvent ainsi se consacrer à leur cœur de métier.
Dans un contexte tendu du trafic aérien, réduire les coûts et les délais tout en rendant un service de qualité optimal est devenu la pierre angulaire de la politique de modernisation de la DGAC impulsée par le secrétariat général. L’optimisation des fonctions transversales, l’évolution et l’enrichissement des métiers ressources sont l’un des leviers essentiels d’économie et d’amélioration de la gouvernance de la DGAC. Lancé dès 2007, le plan de modernisation des fonctions support sera conduit jusqu’en 2015. Il vise à améliorer la qualité des prestations internes et externes de la DGAC au bénéfice des services clients, tels que les directions métiers et de l’ensemble des personnels.
Le secrétariat général pilote la modernisation des ressources humaines qui passe notamment par le renforcement de son système d’information (SIRH) et par une redéfinition de ses activités dans le but de rationaliser les procédures de gestion entre les échelons de proximité et l’échelon central. La modernisation du pilotage des ressources humaines a été poursuivie en 2011 sous le triple angle de la gestion de la masse salariale, de la gestion du plafond d’emploi et de la cartographie des filières professionnelles et des métiers. La refonte globale du système d’information des ressources humaines, NOIRh, a été un objectif prioritaire de 2011 (mise à jour des dossiers des agents, notamment de leur historique de carrière, et extension de NOIRh pour l’alimentation du compte individuel de retraite) et permet désormais à la DGAC de disposer de données pertinentes pour assurer la gestion de la fonction RH et réussir, par la suite, le rattachement de la DGAC à l’office national de paye (ONP). Pour repenser et adapter l’organisation de la fonction ressources humaines, le secrétaire général s’appuie sur une démarche de maîtrise des ETP afin d’adapter la DGAC à ses nouveaux enjeux. Le budget annexe a ainsi atteint son effectif cible au 31 décembre 2011 en réalisant la suppression de 173 ETP et a respecté son plafond de masse salariale fixé en LFI. Par ailleurs, l’organisation des élections professionnelles du 18 au 20 octobre 2011 a été un succès permettant de souligner la vitalité de la démocratie sociale à la DGAC.
Sur le plan réglementaire, la DGAC a tenu à mettre en conformité le dispositif de rémunération des ouvriers d’État suite aux observations de la Cour des comptes dans son rapport annuel de février 2011. Ainsi, le Journal officiel a publié le 25 septembre 2011 le décret et l’arrêté régularisant les rémunérations des ouvriers d’État de la DGAC et de Météo France.
Par ailleurs, la mise en place du nouveau système d’information financière (SIF), interopérable avec CHORUS sur solution SAP, a été conduite avec succès et dans les délais. Il est désormais l’outil permettant d’engager les réformes d’organisation des processus budgétaires et comptables, ce qui au-delà des gains de productivité, a pour objectif essentiel de poursuivre l’amélioration des services rendus aux usagers internes de la DGAC et aux personnels. Après une période d’apprentissage, 2012 sera l’année de la maîtrise de ce nouvel outil et des nouvelles procédures associées. En parallèle, la rationalisation de la cartographie des UO et des infra-UO permet d’optimiser les capacités d’utilisation du SIF. En particulier, la mise en place d’un service facturier modifie la répartition des compétences entre les services ordonnateurs et comptables. Les travaux préparatoires menés en 2010 ont débouché en 2011 sur une expérimentation du service facturier sur les sites du siège et Aix-en-Provence. Le contrôle interne comptable a été renforcé en 2011 avec le déploiement de l’outil CIELo (contrôle interne en ligne optimisé) qui va permettre de centraliser et d’actualiser les organigrammes fonctionnels du domaine dépense.
PLR 2011
31
Soutien aux prestations de l’aviation civileRAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 613
La DGAC s’est également engagée dans une modernisation de sa politique d’achats. Après les expérimentations de 2009, la démarche achats, lancée en 2010 avec la création d’un comité des achats et la participation active des services, marque la volonté de modernisation des fonctions transverses fondée sur une réflexion qualitative des activités et des missions des agents avec l’objectif de créer des pôles achats multi-sites et multi-segments. Les services ont engagé une dynamique de regroupement de leurs marchés et de leur expertise. Trois segments d’achat ont fait l’objet d’une analyse plus profonde en vue d’une mutualisation en 2011 : les abonnements, la restauration ainsi que les affranchissements. On observe une réelle diminution des coûts consacrés aux abonnements : -40 % en dépenses budgétaires pour l’année 2011. Enfin, la mise en place du guichet fiscal unique (GFU) au 1 er avril 2012 permettra d’améliorer encore le service rendu aux compagnies aériennes.
Dans le domaine des systèmes d’information de gestion et de la maîtrise d’œuvre informatique, l’année 2011 a été consacrée à la création de la future direction des systèmes d’information (DSI) regroupant la sous-direction des systèmes d’information et de la modernisation (SDSIM) et le CEDRe. Le travail de modernisation des outils initié en 2007 a porté ses fruits en 2011. La mise en place du portail d’information Bravo Victor offre un service global d’information à tous les agents de la DGAC. A ce titre, il constitue avec le déploiement de la nouvelle messagerie Amélia, qui a permis depuis 2010 de diviser par cinq les coûts annuels, le socle de la modernisation du système d’information. L’ambition est de fédérer les 12 000 agents de la DGAC autour d’une identité forte, porteuse de ses valeurs, tout en respectant la diversité des métiers de chaque direction ou service.
Un travail approfondi de recensement du patrimoine immobilier a été poursuivi en 2011 par le service national d’ingénierie aéroportuaire (SNIA) afin de préparer sa réorganisation en pôles d’ingénierie opérationnelle et patrimoine depuis 2011. Le SNIA est devenu le 1er janvier 2011 l’opérateur unique de la DGAC pour la gestion de son patrimoine immobilier et contribue au développement de l’ingénierie aéroportuaire permettant ainsi d’optimiser les moyens et les compétences et simplifiant les procédures. Enfin, la mise en application de la loi de finances 2010, permettant le retour à la DGAC de 100 % des produits de cession du patrimoine, permet de limiter l’endettement du BACEA.
En matière de performance, le programme « Soutien aux prestations de l’aviation civile » porte le pilotage de la performance par objectifs (PPO) au sein de la DGAC, dans le cadre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Les outils du dialogue de gestion, qui structurent depuis 2008 la démarche PPO, ont été renforcés en 2011. Les rendez-vous de gestion avec les responsables de BOP et d’UO relient les objectifs de performance et les moyens associés, en termes de crédits, d’effectifs et de compétences. Ce dispositif permet de renforcer l’allocation des moyens et d’optimiser ainsi la performance globale du BACEA. Qui plus est, le secrétariat général a procédé en 2011 à une démarche associant l’ensemble des entités afin de construire la lettre d’engagement performance 2012 de sorte que chaque acteur y trouve un rôle actif. Chaque entité a ainsi été invitée à rédiger sa feuille de route qui a permis de renforcer la cohérence et la mise en œuvre par chaque bureau des priorités décrites dans la lettre d’engagement performance. Ce travail collectif d’appropriation de la démarche performance sera poursuivi en 2012 en lien étroit avec les objectifs fixés par la direction. Enfin, grâce au SIF, référentiel commun en matière financière, partagé par tous les services de la DGAC, le dialogue de gestion et d’allocation des moyens entre le niveau central et les niveaux de gestion est devenu plus efficient.
En outre, la DGAC s’inscrit dans l’éco-responsabilité. Le plan administration exemplaire (PAE) contribue à la performance des fonctions support. 2011 a été marquée par la formalisation du PAE de la DGAC qui regroupe la synthèse des indicateurs de suivi de l’activité 2009-2010. Un travail approfondi sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la DGAC a débuté en 2011 et sera poursuivi en 2012. La DGAC se situe ainsi parmi les administrations les plus avancées sur ce projet environnemental et confirme ainsi sa volonté d’exemplarité en matière de respect de l’environnement.
La poursuite de cette conduite du changement intégrera la dimension humaine : elle est et sera construite avec les personnels concernés, cadres, experts et gestionnaires en concertation avec les organisations syndicales. Ainsi, 2011 a permis la mise en œuvre d’une politique globale ambitieuse en faveur des personnes en situation de handicap. La DGAC a signé un conventionnement avec le FIPFP (Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique), garantissant un accompagnement et un financement sur trois ans de cette politique. De même, un groupe de travail sur la prévention des risques psycho-sociaux a été mis en place en 2011 qui permettra d’établir un diagnostic de la situation en 2012. La réussite de tous ces chantiers participe à une meilleure gouvernance de la DGAC grâce à la valeur ajoutée reconnue des compétences techniques et humaines des personnels dédiés aux fonctions transversales. Il s’agit d’impulser un nouvel état d’esprit dans une logique d’offre de prestations de service de
32 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
qualité et d’accompagner les directions métiers dans leur mission liée à la sécurité et au développement durable du transport aérien.
RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1 Rendre un service de gestion des ressources humaines au meilleur coût INDICATEUR 1.1 Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines
OBJECTIF 2 Maîtriser l’équilibre recettes/dépenses et l’endettement du budget annexe INDICATEUR 2.1 Endettement/capacité d’autofinancement
OBJECTIF 3 S’assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe INDICATEUR 3.1 Taux de recouvrement des recettes du budget annexe
PLR 2011
33
Soutien aux prestations de l’aviation civileCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 613
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS OUVERTS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
01 Ressources humaines et management 1 101 288 110 1 000 000 1 102 288 110
02 Logistique 29 776 800 6 521 000 36 297 800 130 000
03 Affaires financières 34 286 000 181 531 000 215 817 000
Total hors résultat d’exploitation, variation du fonds de roulement et hors dotations aux amortissements
1 165 350 910 189 052 000 1 354 402 910 130 000
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 1 354 402 910 1 354 402 910
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP) 0 +3 466 158 +3 466 158
Total y.c. FDC et ADP ouverts 0 1 357 869 068 1 357 869 068
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
01 Ressources humaines et management 1 100 265 110 900 000 1 101 165 110
02 Logistique 23 874 800 7 010 000 30 884 800 130 000
03 Affaires financières 34 286 000 181 531 000 215 817 000
Total hors résultat d’exploitation, variation du fonds de roulement et hors dotations aux amortissements
1 158 425 910 189 441 000 1 347 866 910 130 000
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 1 347 866 910 1 347 866 910
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP) 0 +891 312 +891 312
Total y.c. FDC et ADP ouverts 0 1 348 758 222 1 348 758 222
34 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 CRÉDITS DU PROGRAMME
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Ressources humaines et management 1 085 516 338 202 408 1 085 718 746
02 Logistique 33 780 934 4 077 042 37 857 976
03 Affaires financières 33 051 450 182 253 771 215 305 221
Total hors résultat d’exploitation, variation du fonds de roulement et hors dotations aux amortissements
1 152 348 722 186 533 221 1 338 881 943
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Ressources humaines et management 1 085 544 119 99 755 1 085 643 874
02 Logistique 34 813 141 4 300 107 39 113 248
03 Affaires financières 33 051 450 182 253 771 215 305 221
Total hors résultat d’exploitation, variation du fonds de roulement et hors dotations aux amortissements
1 153 408 710 186 653 633 1 340 062 343
PLR 2011
35
Soutien aux prestations de l’aviation civileCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 613
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES
AvertissementSont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).
Numéro et intitulé de l’action Total
01 Ressources humaines et management 1 084 378 646
02 Logistique 36 493 066
03 Affaires financières 186 317 600
Total 1 307 189 312
36 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 CRÉDITS DU PROGRAMME
2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Ressources humaines et management 1 095 973 037 308 150 1 096 281 187
02 Logistique 21 015 396 3 454 015 24 469 411
03 Affaires financières 28 466 662 153 956 775 182 423 437
Total hors résultat d’exploitation, variation du fonds de roulement et hors dotations aux amortissements
1 145 455 095 157 718 940 1 303 174 035
2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Ressources humaines et management 1 095 726 352 671 499 1 096 397 851
02 Logistique 24 515 266 9 860 843 34 376 109
03 Affaires financières 28 466 662 153 956 775 182 423 437
Total hors résultat d’exploitation, variation du fonds de roulement et hors dotations aux amortissements
1 148 708 280 164 489 117 1 313 197 397
PLR 2011
37
Soutien aux prestations de l’aviation civileCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 613
PRÉSENTATION DES CRÉDITS SELON LA NOMENCLATURE COMPTABLE
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Achats 3 200 406 4 520 800 4 349 490 3 613 059 4 447 800 4 610 567
Services extérieurs 6 722 066 14 462 000 8 609 107 7 559 540 11 818 000 8 069 468
Autres services extérieurs 15 466 583 14 747 000 23 814 966 17 164 872 11 562 000 24 997 466
Impôts, taxes et versements assimilés hors impôts, taxes et versements sur rémunération
50 467 101 000 338 959 50 467 101 000 338 959
Dépenses de personnel, y compris impôts, taxes et versements assimilés basés sur la rémunération des agents
1 083 048 487 1 087 763 110 1 071 738 716 1 083 048 487 1 087 763 110 1 071 738 716
Autres charges de gestion courante 10 550 330 9 406 000 9 184 647 10 855 099 8 383 000 9 347 697
Charges financières 25 403 183 31 865 000 32 121 718 25 403 183 31 865 000 32 121 718
Charges exceptionnelles 43 048 686 000 1 450 868 43 048 686 000 1 443 868
Dotations aux amortissements 158 280 291 160 000 000 153 266 150 158 280 291 160 000 000 153 266 150
Dotations aux provisions 970 525 1 800 000 740 251 970 525 1 800 000 740 251
Total hors résultat d’exploitation 1 303 735 386 1 325 350 910 1 305 614 872 1 306 988 571 1 318 425 910 1 306 674 860
Total hors résultat d’exploitation y.c. FDC et ADP prévus
1 303 735 386 1 325 350 910 1 305 614 872 1 306 988 571 1 318 425 910 1 306 674 860
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Amortissement financier 153 956 775 181 531 000 181 531 233 153 956 775 181 531 000 181 531 233
Acquisition d’immobilisations 3 762 165 7 521 000 5 001 988 10 532 342 7 910 000 5 122 400
Total hors variation du fonds de roulement 157 718 940 189 052 000 186 533 221 164 489 117 189 441 000 186 653 633
Total hors variation du fonds de roulement y.c. FDC et ADP
157 718 940 189 182 000 186 533 221 164 489 117 189 571 000 186 653 633
38 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 CRÉDITS DU PROGRAMME
FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Ouvertesen 2010
Prévues en LFIpour 2011
Ouvertesen 2011
Ouvertsen 2010
Prévus en LFIpour 2011
Ouvertsen 2011
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 162 631 130 000 94 450 162 631 130 000 94 450
Total 162 631 130 000 94 450 162 631 130 000 94 450
PLR 2011
39
Soutien aux prestations de l’aviation civileCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 613
RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS
Arrêté de report de crédits ouverts par voie de fonds de concours
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
30/03/2011 153 807 153 807 0 0 0 0
Arrêté de report de crédits hors fonds de concours
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
30/03/2011 3 217 901 643 055 0 0 0 0
Ouvertures par voie de fonds de concours et attributions de produit
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
10/10/2011 0 26 394 0 26 394
23/12/2011 0 68 056 0 68 056
Total 0 94 450 0 94 450
Total des ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
Ouvertures Annulations
Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 0 3 466 158 0 891 312 0 0 0 0
40 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
Numéro et intitulé de l’action Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Coûtsdirects
Coûtscomplets
Dépenses directes Dépenses complètes
01 Ressources humaines et management 1 085 718 746 1 085 643 874 0 1 084 378 646 0
02 Logistique 37 857 976 39 113 248 0 36 493 066 0
03 Affaires financières 215 305 221 215 305 221 0 186 317 600 0
Total 1 338 881 943 1 340 062 343 0 1 307 189 312 0
Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011
Action n°01 (81,09 %)Action n°02 (2,83 %)
Action n°03 (16,08 %)
PLR 2011 41Soutien aux prestations de l’aviation civile
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 613
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RÉCAPITULATION DES ACTIONS
ACTION n° 01 : Ressources humaines et management
ACTION n° 02 : Logistique
ACTION n° 03 : Affaires financières
42 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 1 : Rendre un service de gestion des ressources humaines au meilleur coût
INDICATEUR 1.1 : Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines
% 3,01 2,86 2,85 2,85 2,73 2,55
Commentaires techniques Source des données : DGACMode de calcul : Le ratio est calculé selon la méthodologie définie par la Fonction publique dans le cadre de la démarche interministérielle exposée dans la circulaire de la direction du budget du 15 mars 2010. Le ratio est calculé au numérateur avec le nombre d’ETP affectés à la fonction soutien RH qui s’élève à 329,6 ETP au 31 décembre 2011 et, au dénominateur, avec le nombre d’agents gérés en effectifs physiques. 12 075 agents sont gérés à fin 2011.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Afin de tenir compte de la circulaire du budget du 15 mars 2010, les ratios de l’indicateur ont été recalculés en prenant pour valeur au dénominateur des effectifs physiques et non plus des ETP. Le résultat traduit la poursuite de l’amélioration du taux d’ETP affectés à la fonction « soutien » RH. Elle s’explique par les premières mesures de réorganisation de la fonction RH, en particulier le regroupement de la paye des agents en métropole, ainsi que la maîtrise des ouvertures de postes. La centralisation de la paye en 2008 en métropole et en 2010 en outre-mer a constitué la première étape de la mutualisation des fonctions support. L’objectif reste de réduire progressivement ce ratio, notamment par des mesures de rationalisation et de mutualisation de la fonction soutien RH.
OBJECTIF n° 2 : Maîtriser l’équilibre recettes/dépenses et l’endettement du budget annexe
INDICATEUR 2.1 : Endettement/capacité d’autofinancement(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Endettement/capacité d’autofinancement Nombre d’années
11,4 23,8 6,7 6,7 8,2 7,3
Commentaires techniques Source des données : DGAC
Mode de calcul : L’endettement est la somme des emprunts annuels du budget annexe déduction faite des remboursements d’emprunts effectués chaque année. L’endettement net s’élève à 1 161,2 M€ au 31 décembre 2011.La capacité d’autofinancement correspond depuis le PAP 2010 à la somme des dotations aux amortissements et du solde des opérations d’exploitation, qui constituent les recettes permettant de financer la section en capital en dehors de l’emprunt. La capacité d’autofinancement s’élève ainsi à 141 M€ et le ratio endettement/capacité d’autofinancement, est de 8,2 années.
PLR 2011 43Soutien aux prestations de l’aviation civile
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 613
ANALYSE DES RÉSULTATS
Le ratio d’endettement sur la capacité d’autofinancement s’élève à 8,2 années au titre de l’exercice 2011. Ce ratio est en forte baisse par rapport à 2010 sous l’effet de l’augmentation de la capacité d’autofinancement (qui passe de 48,2 M€ en 2010 à 141 M€ en 2011) et d’une légère augmentation de l’endettement (qui passe de 1 148,4 M€ en 2010 à 1 161,2 M€ en 2011) du fait de la crise profonde du trafic aérien.La réalisation 2011 (8,2) est toutefois un peu plus élevée que la prévision (6,7). En effet, si l’endettement est conforme aux prévisions, le niveau escompté de la capacité d’autofinancement n’a pas été atteint en raison essentiellement du solde d’exploitation finalement déficitaire. Toutefois, la forte croissance du trafic aérien en 2011 permettant la hausse des recettes, a permis de retrouver un ratio à un niveau proche de celui atteint en 2008 (8,2 années).
La lecture du ratio d’endettement sur recettes d’exploitation présenté dans le tableau ci-dessous confirme que la DGAC doit poursuivre sa politique financière consistant à soutenir la spirale de l’endettement, en maîtrisant ses dépenses sans rupture du service rendu et en optimisant les recettes possibles dans un cadre de performance contraint.
Unité 2006 Réalisation
2007 Réalisation
2008 Réalisation
2009 Réalisation
2010 Réalisation
2011 Réalisation
2012 Prévision
2013 Prévision
Endettement net au 31/12
M€ 878,4 877,7 877,7 1 051,6 1 148,4 1 161,2 1 214,6 1 242,4
Recettes d’exploitation
M€ 1 448,7 1 546,3 1 605,4 1 731,8 1 835,2 1 804,5 1 808,5 1 828,5
Endettement sur recettes d’exploitation
% 60,6 56,8 54,7 60,7 62,6 64,4 67,2 67,9
Commentaires techniques Source des données : DGACMode de calcul : Ce sous-indicateur est mis en place suite aux recommandations du rapport du CIAP en date du 17 janvier 2011. Pour 2011, les données sont en cours de consolidation. Les prévisions 2012 et 2013 sont issues du PAP 2011, présentation pluriannuelle.L’endettement est la somme des emprunts annuels du budget annexe déduction faite des remboursements d’emprunts de chaque année. Cet endettement s’élève à 1 161,2 M€ au 31 décembre 2011.Les recettes d’exploitation correspondent au total brut des recettes de la première section.
OBJECTIF n° 3 : S’assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe
INDICATEUR 3.1 : Taux de recouvrement des recettes du budget annexe(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Taux de recouvrement de la RSTCA % 98,68 98,61 98,50 98,50 ND 98,50
Taux de recouvrement de la TAC % 99,35 99,48 99,60 99,60 ND 99,60
Commentaires techniques Source des données : Agence comptable du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens ».Mode de calcul : Les taux de recouvrement sont calculés à partir des données de l’agence comptable au 31 décembre 2011.
- Taux de recouvrement de la RSTCA : il s’agit d’un taux net qui rapporte le montant des recouvrements comptabilisés au titre de l'exercice courant au montant des prises en charge de l'exercice courant (facturations, majorations de 10 %, frais de poursuite et intérêts) en excluant les factures de décembre, exigibles en janvier de l'année n+1, ainsi que les sommes restant dues par les compagnies faisant l'objet d'une procédure collective.
- Taux de recouvrement de la TAC : il s’agit d’un taux net qui rapporte le montant des recouvrements comptabilisés au titre de l’exercice courant au montant des droits constatés (déclarations spontanées + redressements et taxations d’office), quel que soit l’exercice d’assiette, en excluant les sommes dues par les compagnies faisant l’objet d’une procédure collective.
La qualité du recouvrement dépend en partie de facteurs exogènes, mais le calcul en taux « net », consistant à exclure les dettes des compagnies en redressement ou liquidation judiciaire, vise à minimiser les effets de ce facteur sur cet indicateur.
44 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
ANALYSE DES RÉSULTATS
Compte tenu de la mise en œuvre progressive du nouveau système d’information financier (SIF), les résultats définitifs pour 2011 ne sont pas encore connus au moment de la rédaction du présent rapport. Les données consolidées seront disponibles prochainement.
PLR 2011
45
Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
PASSAGE DU PLF À LA LFI
Aucune modification n’a été apportée entre le PLF et la LFI.
Par décret n° 2010-1745 du 30 décembre 2010 portant répartition des crédits et découverts autorisés par la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, les crédits ouverts sur le programme 613 s’élèvent donc à 1 354,4 M€ en AE (dont 1 087,8 M€ de charges de personnel) et 1 347,9 M€ (dont 1 087,8 M€ de charges de personnel) en CP.
JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
Par arrêtés du 30 mars 2011 portant report de crédits, un montant de 3,2 M€ en AE, correspondant aux AE affectées non engagées en 2010, et de 0,6 M€ de CP (dans la limite des 3 % de reports autorisés) a été ouvert sur le programme 613 « Soutien aux prestations de l’aviation civile ». De plus, un montant de 0,2 M€ en AE et CP, correspondant aux reports de fonds de concours et attributions de produit de l’exercice 2010, a été ouvert sur 2011.
ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Sur l’exercice 2011, un montant global de 0,09 M€ en AE et CP a été ouvert sur le programme 613 au titre de nouveaux fonds de concours et attributions de produits.
Ces crédits correspondent, d’une part, à hauteur de 0,05 M€ en AE et en CP à un fond de concours en provenance du fonds d’insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) pour la participation au financement d’actions en faveur de l’insertion des personnes handicapées. D’autre part, un montant de 0,4 M€ en AE et en CP d’attributions de produit correspond aux ventes de biens mobiliers effectuées par la DGAC.
RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ
En fin de gestion, une demande de fongibilité asymétrique au sein du programme 613 « Soutien aux prestations de l’aviation civile » entre les dépenses de personnel et les dépenses de fonctionnement a reçu un avis favorable du contrôleur budgétaire. Cette mesure de 6 M€ en AE et CP était destinée à financer les besoins d’informatique de gestion portés par le programme 613.
Au final, les crédits ouverts sur le programme 613 pour l’exercice 2011 s’élèvent à 1 357,9 M€ en AE et 1 348,8 M€ en CP.
46 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES DE PERSONNEL
Emplois (ETPT) Dépenses
Catégorie d’emplois Transfertsde gestion
2010
Réalisation
2010
LFI
2011
Transfertsde gestion
2011
Réalisation
2011
Écartà la LFI
2011
Effet des mesures de
décentralisation, transferts et des
corrections techniques
Évolution des effectifs entre2010et 2011
Réalisation
2011(après transferts)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 5 - 4 - (2 - 1) - 6
Administratifs et cadres 3 187 3 292 3 163 -129 +130 -154 297 468 525
Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne
4 239 4 239 4 158 -81 0 -81 479 490 213
Ingénieurs électroniciens des systèmes de sécurité aérienne et techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile
3 164 3 125 3 137 +12 -34 +7 247 276 009
Ouvriers et personnels navigants
877 612 636 +24 -256 +15 47 503 969
Total 11 467 11 268 11 094 -174 -160 -213 1 071 738 716
ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont départs
en retraite
Mois moyen des sorties
Entrées dont primo recrutements
dont mouvements entre programmes
du ministère
Mois moyen des entrées
Schéma d’emplois du programme
Administratifs et cadres 229 141 5,1 138 25 5,1 -91
Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne
164 154 4,8 76 61 3,3 -88
Ingénieurs électroniciens des systèmes de sécurité aérienne et techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile
63 49 5,6 92 81 5,6 29
Ouvriers et personnels navigants 32 29 4,9 9 4 5,4 -23
Total 488 373 315 171 -173
ÉVOLUTION DES EFFECTIFS
Pour mémoire, la LFI 2011 intègre les changements de périmètre suivants : - transfert entrant de 219 ETPT en provenance du budget 0général destiné au regroupement des moyens humains
du service national d’ingénierie aéroportuaires (SNIA) en métropole ;- transfert sortant de 379 ETPT vers l’École nationale de l’aviation civile (ENAC) en provenance du budget annexe
à l’occasion de la fusion du Service d’exploitation de la formation aéronautique (SEFA) et de l’ENAC.
Le schéma d’emplois 2011 du BACEA initialement arbitré était de -188 ETP (à périmètre constant). Compte tenu du transfert sortant de 379 ETPT du BACEA (SEFA) vers l’ENAC, le schéma d’emplois du programme a été minoré de 15 ETP (soit -173 ETP à périmètre courant) tandis que celui de l’ENAC a été majoré de 15 ETP.
La suppression de 173 ETP a bien été réalisée au 31/12/2011.
SORTIES RÉALISÉES EN 2011
488 sorties ont été réalisées dont 373 départs à la retraite. En 2011, il a été constaté, plus particulièrement, une accélération des départs à la retraite dans le corps des adjoints administratifs, des IEEAC et des contractuels.
PLR 2011
47
Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
ENTRÉES RÉALISÉES EN 2011
315 entrées ont été réalisées dont 171 primo recrutements. Les 144 autres entrées proviennent de réintégrations d’agents, de détachements et de recrutement de contractuels.
EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES
RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE
Service ETPTLFI 2011
ETPTRéalisation 2011
ETPau 31/12/2011
Administration centrale 11 268 11 094 11 056
Services régionaux
Services départementaux
Opérateurs
Services à l’étranger
Autres
Total 11 268 11 094 11 056
RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION
Numéro et intitulé de l’action / sous-action LFI 2011 Réalisation
ETPT ETPT
01 Ressources humaines et management 11 268 11 094
Total 11 268 11 094 Transferts de gestion
ÉLÉMENTS SALARIAUX
Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
(en millions d’euros)
Socle Exécution 2010 retraitée 849Exécution 2010 hors CAS Pensions 867,7Changements de périmètre du programme 2011/2010 -18,7Débasage/rebasage dépenses non reconductibles
Impact du schéma d'emplois -8,2EAP schéma d'emplois de l’année n-1 -3Schéma d'emplois de l’année n -5,2
Mesures catégorielles
Mesures générales 1EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 1Augmentation du point d'indice de l’année n 0GIPA 0Mesures bas salaires 0
GVT solde -4,5GVT positif 9,8GVT négatif -14,3
Autres 9,3
Total 846,5
48 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Alors que le montant des crédits ouverts pour le Titre II en LFI 2011 s’élevait à 1 087,7 M€, l’exécution 2011 s’élève à 1 071,7 M€ laissant apparaître un solde positif de 16 M€ dont 13,5 M€ hors CAS pensions (l’exécution hors CAS pensions s’élève à 846 M€ pour une prévision initiale établie à 860 M€).
Dans la continuité de 2010, l’année 2011 se distingue par un ralentissement des dépenses de personnels qui s’explique par :
– le renforcement du pilotage des emplois et de la masse salariale qui permet de maîtriser et de contenir les évolutions. Cela s’est manifesté notamment par une exécution en ligne du schéma d’emplois prévisionnel et un gel des primes des corps techniques débuté en 2010 et poursuivi 2011 ;
– le peu de mesures générales de revalorisation des rémunérations et la mise en œuvre des mesures catégorielles différée en 2012.
Coûts d’entrée (1) Coûts de sortie (1)
Catégorie d’emplois Prévision Réalisation Prévision Réalisation
Administratifs et cadres 45 582 53 283 65 635 70 700
Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne 46 789 39 383 117 232 106 510
Ingénieurs électroniciens des systèmes de sécurité aérienne et techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile
41 110 30 767 77 871 71 537
Ouvriers et personnels navigants 33 869 51 154 57 110 60 694
(1) y compris charges sociales hors CAS Pensions.
Il convient de noter que cette année pour l’élaboration du RAP, la DGAC a eu de nombreux échanges avec la direction du budget sur le choix de la méthode et de la base de données à utiliser pour le calcul des coûts moyens entrants et sortants. Ce travail collectif a abouti à une amélioration de la méthode utilisée pour calculer les coûts d’entrée et de sortie. La DGAC a utilisé les coûts réels constatés en 2011 et non plus les coûts moyens par indice comme cela avait été le cas en 2010. Cette modification a provoqué les principaux écarts observés entre la prévision et la réalisation des coûts des catégories d’emplois.La différence entre la prévision et le réalisé s’explique également par la population (corps, grade et indice détenu) et le nombre d’agents concernés qui varient chaque année. Les prévisions ont été réalisées à partir de l’exécution 2010 qui a différé de manière significative du constaté 2011.
MESURES GÉNÉRALES
Ces mesures se sont limitées en 2011 à la seule extension année pleine de l’augmentation du point fonction publique intervenue en juillet 2010. La mise en œuvre du dispositif relatif à la GIPA a été reportée en 2012.
PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES
7,8 M€ étaient prévus en LFI 2011. Cette somme correspond à 50 % de l’économie générée par le schéma d’emplois 2011 ainsi qu’à la non consommation partielle de l’enveloppe catégorielle prévue en LFI 2010. La mise en œuvre des mesures catégorielles 2010-2012 étant différé en 2012, les 7,8 M€ n’ont pas été consommés sur cet exercice.
COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS
Réalisation 2010 LFI 2011 Réalisation 2011
Contributions employeurs au CAS Pensions 215 358 126 227 513 045 225 198 642
Civils (y.c. ATI) 205 758 126 217 513 045 215 198 622MilitairesOuvriers d’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) 9 600 000 10 000 000 10 000 020Autres (Cultes et subvention exceptionnelle)
Cotisation employeur FSPOEIE 8 499 968 5 106 770 7 782 958
PLR 2011
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Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
La contribution employeur au CAS pensions s’est élevée à 215,2 M€. Elle représente 20 % de la totalité des dépenses de personnel exécutées.
L’exécution est plus élevée que prévue suite à la prise en compte d’ouvriers en provenance du BG (mesure de périmètre entrante) non signalés en budgétisation initiale.
PRESTATIONS SOCIALES
Type de dépenses Nombre de bénéficiaires
Prévision Réalisation
Congés de longue durée 0 380 000 495 559
Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 360 122
Revenus de remplacement du congé de fin d’activité
Remboursement domicile travail 124 758 390 000 545 351
Capital décès 13 100 000 172 770
Allocations pour perte d’emploi
Autres 860 000 887 647
Total 1 730 000 2 461 449
Les écarts constatés entre la prévision et la réalisation s’expliquent notamment par la mise en œuvre du nouvel outil de gestion financière SIF avec des regroupements de comptes effectués différemment.
La ligne « Autres » regroupe les dépenses suivantes :– Prestation « famille » : 410 953 € (allocation rentrée scolaire, prestations séjours enfants, prestations pour garde
de jeunes enfants et prestation soutien à l’aide à domicile) ;– Prestation « solidarité » : 263 008 € (aides exceptionnelles et prêts sociaux) ;– Prestation « logement » : 76 610 € (aide individualisée au logement) ;– Prestation « handicap » : 58 740 € (allocation aux parents d’enfants handicapés et aides exceptionnelles aux
personnes handicapées).
ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2
Type de dépenses Effectif concerné (ETP)
RéalisationTitre 3
RéalisationTitre 5
Total
Restauration 12 000 4 533 508 4 533 508
Logement 500 627 205 627 205
Famille, vacances 2 500 754 567 754 567
Mutuelles, associations 12 000 2 219 676 2 219 676
Prévention / secours 350 152 052 152 052
Autres 89 906 89 906
Total 8 376 914 8 376 914
50 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)
AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT
CRÉDITSDE PAIEMENT
AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*) (E1) (P1)
436 105 958 426 995 112
AE engagées en 2011 Total des CP consommésen 2011
(E2) (P2)
420 409 377 421 589 777AE affectées non engagées
au 31/12/2011dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs
à 2011(E3) (P3) = (P2) - (P4)
5 297 533 10 758 228AE non affectées
non engagées au 31/12/2011dont CP consommés en 2011
sur engagements 2011(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)
10 399 048 410 831 549
RESTES À PAYER
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2010 brut(R1)
14 603 612Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010
(R2)
0Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements au 31/12/2010 net
CP consommés en 2011sur engagements antérieurs
à 2011
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)
14 603 612 10 758 228 3 845 384
AE engagées en 2011 CP consommés en 2011sur engagements 2011
Engagements 2011 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)
420 409 377 410 831 549 9 577 828
Engagements non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R6) = (R4) + (R5)
13 423 212Estimation des CP 2012 sur engagements non
couverts au 31/12/2011(P5)
11 000 000
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant maximal des CP
nécessaires après 2012 pour couvrir les
engagements non couverts au 31/12/2011
(P6) = (R6) - (P5)
2 423 212
PLR 2011
51
Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2011 du programme 613 « Soutien aux prestations de l’aviation civile » correspondent majoritairement à l’engagement pluriannuel des dépenses informatiques relatives au nouveau système d’informations financières, ainsi qu’aux marchés liés à la logistique du siège.
52 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION n° 01 : Ressources humaines et management
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 1 087 763 110 14 525 000 1 102 288 110 1 071 738 716 13 980 030 1 085 718 746
Crédits de paiement 1 087 763 110 13 402 000 1 101 165 110 1 071 738 716 13 905 158 1 085 643 874
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
CONTEXTE GÉNÉRAL
Le montant global des crédits ouverts en LFI 2011 sur l’action 1 « Ressources humaines et management » du programme 613 s’élevait à 1 102,3 M€ en AE et 1 101,2 M€ en CP, répartis entre les dépenses de personnel à hauteur de 1 087,8 M€ (en AE et CP) et les autres dépenses pour 14,5 M€ en AE et 13,4 M€ en CP.
1 – Administration centrale
Les montants exécutés en achats et services représentent 3,5 M€ en AE et en CP pour une prévision de 3,9 M€ en AE et en CP. Le principal écart concerne les dépenses de formation.
Les dépenses d’achats et services extérieurs réalisés en 2011 par l’administration centrale se répartissent comme suit :
Identifiant de la dépense Volume Unité Prix € AE 2011 Prix CP 2011
Dépenses de formation 10 000 Journées de formation* 83 € 831 000 97 € 970 000
Dépenses de communication 12 200 Agents de
l’administration centrale 60 € 735 000 70 € 855 000
Gestion des ressources humaines 12 200 Agents de
l’administration centrale 89 € 1 083 000 66 € 801 000
Dépenses juridiques 12 200 Agents de l’administration centrale 72 € 877 000 72 € 882 000
TOTAL 3 526 000 3 508 000
*Les formations offertes dans le cadre de l’action 1 du programme 613 bénéficient aux agents de l’ensemble des services de la DGAC.
1-1 Formation
Ce poste concerne les dépenses des actions de formation continue organisées par le secrétariat général pour l’ensemble des agents de la DGAC. L’offre de formation continue est retracée dans un catalogue annuel déclinant 12 grands thèmes de formation, conformes à la nomenclature de la direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), comme l’adaptation au poste de travail, le management, les formations linguistiques ou la préparation aux concours et examens. Cette offre s’enrichit également des priorités interministérielles en matière de
PLR 2011
53
Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
formation et des actions liées à la politique du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (MEDDTL) en matière de développement durable.
Les montants consommés en 2011 représentent 0,8 M€ en AE et 1 M€ en CP, à mettre en perspective avec une prévision de 1,6 M€ en AE et en CP. L’écart, qui s’élève à 0,8 M€ en AE et 0,6 M€ en CP, s’explique par le report sur 2012 de formations consacrées à la bureautique pour 0,2 M€, aux achats pour 0,2 M€ et à la préparation aux concours pour 0,2 M€. Le report de ces formations est dû à la priorité donnée aux formations au nouveau système d’information financière (SIF).
1-2 Communication
Les montants consommés en 2011, soit 0,7 M€ en AE et en 0,9 M€ en CP, sont proches de la prévision initiale de 0,8 M€ en AE et en CP. L’écart de 0,1 M€ en CP correspond à une légère sous-estimation initiale des coûts de la revue Aviation civile et du salon du Bourget.
1-3 Gestion des ressources humaines
Les dépenses réalisées représentent 1,1 M€ en AE et 0,8 M€ en CP pour une prévision de 0,5 M€ en AE et en CP.
L’écart de 0,6 M€ en AE correspond à la prise en charge des sapeurs pompiers professionnels de Mayotte pour 0,3 M€ et la passation d’une convention pour recruter des médecins en région nord-est pour 0,3 M€. L’écart en CP de 0,3 M€ correspond uniquement à la prise en charge des sapeurs pompiers.
1-4 Dépenses juridiques
Les dépenses d’honoraires d’avocats représentent 0,9 M€ en AE et en CP et sont proches des montants de 1 M€ en AE et en CP prévus au PAP.
2 – Services d’outre-mer
Les dépenses de formation, soit 0,17 M€ en AE et en CP, sont supérieures à la prévision qui était de 0,1 M€ en AE et en CP. L'écart correspond à une sous-estimation des besoins de formation relatifs au nouveau système de gestion financière (SIF).
Les dépenses de communication (0,07 M€ en AE et en CP) sont supérieures à la prévision qui était de 0,03 M€ en AE et en CP.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
Le montant exécuté, soit 0,2 M€, est proche de la prévision initiale de 0,1 M€. Ce poste concerne le versement de la contribution au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
1 - Administration centrale
Le montant des dépenses au titre de l’aide au fonctionnement des organisations syndicales et de la communication représente 0,3 M€ en AE et en CP. Les montants consommés sont conformes à la prévision.
2 - Action sociale
En LFI 2011, les crédits d’action sociale, couvrant les différents domaines de la politique d’action sociale de la DGAC, avaient été inscrits sur le programme 613 pour un montant de 9,5 M€ en AE et de 8,4 M€ en CP. Suite au comité central de l’action sociale (CCAS) des 5 et 6 avril 2011, un abondement exceptionnel d’un montant de 0,18 M€ en AE et CP a été opéré en cours d’année.
54 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
A noter que ce budget a fait l’objet d’un rétablissement de crédits émanant de l’établissement public administratif Météo-France pour un montant de 1 M€ et de 0,03 M€ dans le cadre de la réservation de places en crèches.
Les dépenses finalement réalisées en 2011 au titre de l’action sociale se ventilent comme suit :
Sous-action AE CP
Action sociale collective (1) 2,265 2,262
Communication 0,043 0,057
Restauration 4,338 4,503
Famille 0,751 0,751
Solidarité 0,035 0,035
Handicap 0,152 0,152
Logement 0,731 0,627
Médical 0,075 0,09
Total (2) 8,39 8,48
(1) y compris investissements socioculturels(2) des dépenses d’action sociale ont été imputées par erreur sur action 2 au lieu de l’action 1
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Les montants exécutés, soit 1,4 M€ en AE et en CP, sont supérieurs à la prévision de 0,7 M€. Cet écart de 0,7 M€ résulte principalement de la prise en charge du protocole Barrière-Desseigne concernant un accident d’avion dans lequel la responsabilité de la DGAC a été impliquée.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
L’action sociale menée par la DGAC se caractérise par l’importance accordée à l’action sociale collective qui passe par des subventions à des associations loi 1901 relevant du titre 6 mais aussi par l’acquisition d’équipements socioculturels financés sur du titre 5.
Le montant des crédits d’action sociale consommés en 2011 relevant du titre 5 s’élève à 0,2 M€ en AE et 0,1 M€ en CP pour une prévision de 1 M€ en AE et 0,9 M€ en CP. On peut souligner que les CP utilisés ont principalement concernés les opérations suivantes :
- la rénovation des terrains de tennis pour la Réunion à hauteur de 0,041 M€ ;- l’achat d’équipements sportifs à Brest pour un montant de 0,021 M€ ;- l’achat de pirogues pour la Polynésie à hauteur de 0,018 M€.
On peut également noter que 0,13 M€ en AE ont été utilisés pour une opération d’investissement relative à l’amélioration des conditions de travail pour un agent handicapé (ascenseur à Biarritz).
ACTION n° 02 : Logistique
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 36 427 800 36 427 800 37 857 976 37 857 976
Crédits de paiement 31 014 800 31 014 800 39 113 248 39 113 248
PLR 2011
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Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
1 – Administration centrale
1-1 Pilotage et logistique :
a – Pilotage
Les montants consommés en 2011 représentent 4,7 M€ en AE et 5,5 M€ en CP à mettre en perspective avec une prévision de 6,3 M€ en AE et 3,5 M€ en CP. L’écart en AE, soit 1,6 M€, correspond principalement au report du palier 2 du SIF et du projet de gestion électronique des documents. En CP l’écart de 2 M€ est justifié par une consommation plus élevée sur le projet système d’information des ressources humaines (SI-RH) et par le projet « Évolution » du service informatique (avec notamment la création d’une DSI) non prévu au PAP. Le financement de l’augmentation du poste pilotage a été assuré par une mesure de fongibilité asymétrique.
2 – Logistique
Identifiant de la dépense Volume Unité Prix € AE 2011 Prix € CP 2011
Fluides (hors carburant) 1 33 500 m² 16 € 528 000 16 € 479 000
Carburant 1 046 Agents de l’administration centrale 70 € 73 000 70 € 85 000
Achats divers 2 1 046 Agents de l’administration centrale 796 € 833 000 796 € 841 000
Informatique 3 1 046 Agents de l’administration centrale 384 € 402 000 384 € 410 000
Locations de matériels 4 33 500 m² 3 € 94 000 3 € 117 000
Prestations de services 5 1 046 Agents de l’administration centrale 3 379 € 3 534 000 3 379 € 3 396 000
Nettoyage des locaux 33 500 m² 21 € 701 000 21 € 554 000
Maintenance des matériels 6 1 046 Agents de l’administration centrale 1 275 € 1 334 000 1 275 € 1 264 000
Entretien des bâtiments 33 500 m² 19 € 628 000 19 € 590 000
Affranchissement 1 046 Agents de l’administration centrale 241 € 252 000 241 € 221 000
Frais de déplacement 1 046 Agents de l’administration centrale 584 € 611 000 584 € 632 000
Total 8 990 000 8 589 000
(1) électricité, gaz, eau, combustibles(2) fournitures de bureau, petit matériel de bureau, habillement, consommables, petits matériels techniques, fournitures diverses.(3) achat de petits matériels, fournitures et documentation informatiques et à la maintenance.(4) pour l’essentiel location de machines à affranchir et de boites postales(5) entretien de matériels (climatisation, extincteurs, onduleurs, autocom, chaudières, réparations diverses) et travaux et prestations diverses (recours aux entreprises extérieures)(6) entretien et réparation des matériels, travaux et prestations diverses de type recours aux entreprises extérieures.
Les montants consommés en 2011 représentent 9 M€ en AE et 8,6 M€ en CP à comparer à la prévision de 5,9 M€ en AE et en CP. L’écart de 3,1 M€ en AE et de 2,7 M€ concerne principalement les postes prestations de services et maintenance des matériels. Le financement de l’augmentation du poste logistique a été assuré par une réduction des dépenses prévues en investissement sur le poste logistique.
b) Télécommunication :
Les consommations en AE et en CP sont proches de la prévision (0,5 M€ en AE et en CP).
56 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Identifiant de la dépense Volume Unité Prix € AE 2011 Prix € CP 2011
Télécommunications 1 046 Agents de l’administration centrale 535 € 560 000 591 € 618 000
2 – Services déconcentrés
2-1 Informatique (CEDRE) :
Les montants consommés en 2011 représentent 14,2 M€ en AE et 14,8 M€ en CP à mettre en perspective avec une prévision de 12,1 M€ en AE et 9 M€ en CP. Les écarts de 2,1 M€ en AE et de 5,8 M€ en CP correspondent principalement au projet système d’information financière (SIF). Au cours de la mise en place du SIF et pour en favoriser l’apprentissage, il a été nécessaire de recourir à une part d’externalisation supplémentaire pour assurer des missions d’assistance et de support au service de l'ensemble des utilisateurs. Le financement de l’augmentation du poste informatique a été assuré par une mesure de fongibilité asymétrique et par une réduction des dépenses d’investissement prévues, avec notamment la temporisation de la refonte globale du SI-RH de la DGAC dont le cadrage MOA a pu tout de même être poursuivi.
Identifiant de la dépense Volume Unité Prix € AE 2011 Prix € CP 2011
Exploitation et réseaux 12 200 Agents (total DGAC) 120 € 1 458 000 201 € 2 453 400
Achat et maintenance de la bureautique individuelle. 1 046 Agents de
l’administration centrale 1 235 € 1 291 700 933 € 975 800
Maintenance des applications nationales de gestion, licences et droits d’accès 12 200 Agents (total DGAC) 643 € 7 844 700 619 € 7 557 600
Infrastructures réseaux et télécommunication 12 200 Agents (total DGAC) 297 € 3 624 600 315 € 3 844 200
TOTAL 14 219 000 14 831 000
2-2 Fonctionnement des services ultramarins :
Les crédits de fonctionnement de la direction de l’aviation civile de Nouvelle Calédonie, du service d’État de Polynésie Française et du service de l’aviation civile de Saint Pierre et Miquelon ont représenté 1,6 M€ en AE et en CP.
Les dépenses sont globalement inférieures à la prévision initiale qui était de 2 M€. L’écart de 0,4 M€ est justifié principalement par de la fongibilité visant à financer des dépenses d’investissement supplémentaires non prévues au PAP, pour un montant de 0,2 M€, et par le maintien d’un gel de précaution de 0,1 M€.
PLR 2011
57
Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
Identifiant de la dépense Unité Volume Coût unitaire €Crédits exécutés
en 2011 (AE = CP)
Fluides (hors carburant)1 m² 11 503 23 259 000
Carburant Nombre d'agents 479 96 46 000
Achats divers2 Nombre d'agents 479 624 299 000
Informatique3 Nombre d'agents 479 205 98 000
Locations de matériels4 Nombre d'agents 479 52 25 000
Prestations de service5 Nombre d'agents 479 246 118 000
Nettoyage des locaux m² 11 503 9 107 000
Maintenance des matériels6 Nombre d'agents 479 284 136 000
Entretien des bâtiments m² 11 503 18 205 000
Télécom et affranchissement Nombre d'agents 479 395 189 000
Communication et documentation Nombre d'agents 479 69 33 000
Frais de déplacement Nombre d'agents 479 190 91 000
TOTAL 1 606 000
1 électricité, gaz, eau, combustibles2 fournitures de bureau, petit matériel de bureau, habillement, consommables, petits matériels techniques, fournitures diverses.3 achat de petits matériels, fournitures et documentation informatiques et à la maintenance.4 pour l’essentiel location de machines à affranchir et de boites postales5 entretien de matériels (climatisation, extincteurs, onduleurs, autocommutateur, chaudières, réparations diverses) et travaux et prestations diverses (recours aux entreprises extérieures)6 entretien et réparation des matériels, travaux et prestations diverses de type recours aux entreprises extérieures.
2-3 Fonctionnement du SNIA :
Les montants consommés en 2011 soit 2,8 M€ en AE et 2,7 M€ en CP sont conformes à ceux prévus en LFI.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
La consommation de 0,2 M€ en AE et en CP correspond à la prise en charge de la taxe sur les bureaux par le SNIA, non prévue au PAP.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
1 - Administration centrale
La contribution de la DGAC au fonctionnement du Conseil général de l’écologie et du développement durable (CGEDD) a représenté 0,2 M€ en AE et en CP. Ces montants n’étaient pas prévus au PAP. 2 – Services déconcentrés
2-1 Investissements informatiques :
Un montant de 0,6 M€ en AE et en CP a été dépensé au titre des redevances d’usages de logiciel. Ce montant était identifié en achats et services extérieurs dans le PAP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
1 – Administration centrale
58 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les montants prévus au PAP représentaient 2,4 M€ en AE et 1,4 M€ en CP pour une consommation qui s’est finalement élevée en 2011 à 0,2 M€ en AE et 0,1 M€ en CP. Les écarts sont justifiés par le report de la réforme de l’architecture informatique du bâtiment et du projet d’évolution du logiciel de gestion des déplacements DIVA. Les montants consommés correspondent pour 0,1 M€ en AE et en CP au remplacement d’un automate de groupe électrogène au siège et 0,1 M€ en AE pour une commande de véhicules. Les montants d’AE et de CP non consommés soit 2,2 M€ en AE et 1,3 M€ en CP ont permis d’abonder, grâce à des mouvements de fongibilité, les dépenses d’achats et de services extérieurs des postes pilotage, logistique et informatique.
2 – Services déconcentrés
2-1 Investissements informatiques :
Les montants consommés représentent 2,8 M€ en AE et 3,3 M€ en CP à mettre en perspective avec une prévision de 3,4 M€ en AE et 4,8 M€ en CP. Les écarts de 0,6 M€ en AE et de 1,5 M€ en CP correspondent principalement à la reprogrammation du raccordement du SI-RH à l’ONP d’ici 2017. En AE, l’écart est atténué par une augmentation des engagements sur le projet de système d’information financière.
2-2 Infrastructures et divers équipements :
Les montants consommés en AE (1,1 M€) sont supérieurs de 0,2 M€ à la prévision. Cet écart résulte principalement de la sous-estimation initiale des engagements pluriannuels relatifs aux dépenses d’investissement du SNIA. En CP, les montants consommés (0,9 M€) sont conformes à la prévision.
Identifiant de la dépense en € AE 2011 CP 2011
Achats de véhicules 91 800 91 800
Entretien des logements et des bâtiments DAC NC 80 400 80 400
Autocommutateur DAC NC 53 900 53 900
Matériel et logiciel informatique DAC NC 37 700 37 700
Réseau incendie SEAC PF 31 000 12 700
Remplacement des toitures amiantées SEAC PF 93 900 93 900
Étude pour panneaux photovoltaïques SEAC PF 19 100 19 100
Réaménagement des bureaux SEAC PF 35 000 35 000
Acquisition serveurs SEAC PF 42 000 42 000
Lampes solaires SEAC PF 11 200 11 200
Travaux d’aménagement sous-sol du Cedre 0 145 000
Remplacement de la verrière du siège du SNIA 90 000 20 000
Aménagement des bureaux du siège du SNIA et des pôles 446 200 237 100
Achats informatiques SNIA 46 000 46 000
TOTAL 1 078 200 925 800
ACTION n° 03 : Affaires financières
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 375 817 000 375 817 000 368 571 371 368 571 371
Crédits de paiement 375 817 000 375 817 000 368 571 371 368 571 371
PLR 2011
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Soutien aux prestations de l’aviation civileJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 613
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
Le montant des autres charges de gestion courante inscrit en LFI s’élevait à 0,6 M€ en AE et en CP. Les dépenses réalisées en 2011 au titre des autres charges de gestion courante ont été de 0,2 M€ en AE et en CP. Ce poste concerne les admissions en non-valeur des créances irrécouvrables. Il s’agit principalement des créances relatives à la taxe de l’aviation civile pour 0,1 M€ et à la taxe de solidarité pour 0,1 M€.
CHARGES FINANCIÈRES
Le montant versé en 2011 représente 32,1 M€ en AE et en CP, ce qui est proche du montant prévu de 31,9 M€ en AE et en CP. L’écart est justifié par une augmentation tendancielle des taux et par l’ajustement des dates de tirages de l’emprunt AFT 2010.
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS
Dotation aux amortissements
Prévision LFI Réalisation Écart (en €)
Écart (en %)
AE 160 000 000 153 266 150 6 733 850 4
CP 160 000 000 153 266 150 6 733 850 4
La prévision initiale fixée en LFI s’élevait à 160 M€ en AE et en CP. Le montant de l’exécution budgétaire à hauteur de 153,3 M€ en AE et en CP traduit le résultat réel des montants cumulés relatifs aux amortissements des immobilisations au titre de l’exercice 2011.
Dotation aux provisions
Prévision LFI Réalisation Écart (en €) Écart (en %)
AE 1 800 000 740 251 1 059 749 59
CP 1 800 000 740 251 1 059 749 59
Le montant des dotations aux provisions prévu en LFI s’élevait à 1,8 M€ en AE et en CP. Il correspondait à 50 % des redressements et taxations d’office hors procédures judiciaires, à la totalité des procédures judiciaires, ainsi qu’aux déclarations sans paiement. En 2011, l’enregistrement des risques de non-valeur évalué sur les titres émis s’élève à un total de 0,7 M€, correspondant aux créances douteuses et irrévocables liées à la redevance pour services terminaux de la circulation aérienne (0,4 M€), à la taxe de l’aviation civile (0,1 M€), aux produits divers (0,1 M€) et à la redevance océanique (0,1 M€).
AMORTISSEMENT FINANCIER
L’amortissement du capital est conforme à la prévision initiale de 181,5 M€ en AE et en CP.
Prévision LFI Réalisation Écart (en €) Écart (en %)
AE 181 531 000 181 531 234 234 0
60 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
CP 181 531 000 181 531 234 234 0
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Une dépense de production immobilisée de 0,7 M€ non prévue en LFI est intervenue en 2011. Cette écriture a permis de rattacher les coûts internes de développement aux projets SIF et Portail/DGAC.
PLR 2011
61
Soutien aux prestations de l’aviation civileANALYSE DES COÛTS Programme n° 613
ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
AvertissementSont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.
L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.
Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).
SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.
VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS
Intitulé de l’action LFI 2011Crédits directs
y.c. FDC et ADP
LFI 2011après
ventilation interne
LFI 2011après
ventilation externe
Ressources humaines et management 1 101 165 110 1 101 165 110 0
Logistique 31 014 800 31 014 800 0
Affaires financières 215 817 000 215 817 000 0
Total 1 347 996 910 1 347 996 910 0
62 PLR 2011
Soutien aux prestations de l’aviation civileProgramme n° 613 ANALYSE DES COÛTS
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »
AvertissementLes dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011CP
Ventilation interne Exécution 2011après
ventilation interne
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010Dépenses directes (au sein du programme)
Ressources humaines et management 1 085 643 874 0 1 085 643 874 -15 521 236 -10 753 977
Logistique 39 113 248 0 39 113 248 +8 098 448 +4 737 139
Affaires financières 215 305 221 0 215 305 221 -511 779 +32 881 784
Total 1 340 062 343 0 1 340 062 343 -7 934 567 +26 864 946
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011après
ventilation interne
Ventilation externe Exécution 2011après
ventilation externe
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010(entre programmes) Dépenses complètes
Ressources humaines et management 1 085 643 874 -1 085 643 874 0 0 0
Logistique 39 113 248 -39 113 248 0 0 0
Affaires financières 215 305 221 -215 305 221 0 0 0
Total 1 340 062 343 -1 340 062 343 0 0 0
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes+1 340 062 343
Formation aéronautique (Mission « Contrôle et exploitation aériens »)
+48 528 387
Navigation aérienne (Mission « Contrôle et exploitation aériens ») +1 055 599 530
Transports aériens, surveillance et certification (Mission « Contrôle et exploitation aériens »)
+235 934 426
PLR 2011
63
Soutien aux prestations de l’aviation civileANALYSE DES COÛTS Programme n° 613
COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE
AvertissementLa construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.
L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.
Intitulé de l’action Exécution
2011Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
Exécution2011
Écartà l’exécution 2010
Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets
Ressources humaines et management 1 084 378 646 0 -1 084 378 646 0 0
Logistique 36 493 066 0 -36 493 066 0 0
Affaires financières 186 317 600 0 -186 317 600 0 0
Total 1 307 189 312 0 -1 307 189 312 0 0
Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes+1 307 189 312
Formation aéronautique (Mission « Contrôle et exploitation aériens ») +42 499 439
Navigation aérienne (Mission « Contrôle et exploitation aériens ») +1 032 423 545
Transports aériens, surveillance et certification (Mission « Contrôle et exploitation aériens »)
+232 266 328
PROGRAMME 612
PLR 2011
65
Navigation aérienneProgramme n° 612
PROGRAMME 612
NAVIGATION AÉRIENNE
MINISTRE CONCERNÉ : FRANÇOIS FILLON, PREMIER MINISTRE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 66 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 68 Rappel de la présentation du programme 76 Objectifs et indicateurs de performance 78 Justification au premier euro 83 Analyse des coûts du programme et des actions 101
66 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Patrick GANDIL
Directeur général de l’aviation civile
Responsable du programme n° 612 : Navigation aérienne
L'année 2011 se caractérise par une nette reprise du trafic aérien (de l’ordre de +6,3 %) qui retrouve, avec 2 869 230 vols contrôlés, un niveau proche de celui atteint en 2008.
La progression des unités de service (UDS) de redevance de route (+5,9 %) et de redevance pour services terminaux de la navigation aérienne (RSTCA) (+4,4 %) sur l’année a conduit à une amélioration des recettes de près de 18,5 M€ par rapport aux hypothèses qui figuraient au plan de performance 2011 et avaient été retenues pour la tarification.
Un contexte plus favorable, l'apaisement du climat social et les efforts déployés en matière de capacité ont en outre permis une réduction significative des retards, passés de 2,9 minutes par vol contrôlé en 2010 à 0,67 en 2011 (contre 0,76 en 2008). Ce retour à une performance plus conforme aux attentes des usagers répond également aux exigences nouvelles de la régulation économique à laquelle le prestataire de navigation aérienne est soumis depuis 2010. Ce résultat positif le prépare à faire face aux objectifs ambitieux du Ciel unique II, dont le « système de performance » est entré en vigueur le 1er janvier 2012. Il convient de noter que la méthodologie retenue pour le calcul de cet indicateur (somme des retards imputés par la cellule de gestion centralisée des flux - Eurocontrol – aux services de contrôle aérien français en route et en approche par le nombre total de vols contrôlés) justifie la faiblesse relative des résultats constatés.
En matière environnementale, la totalité des mesures relatives au Grenelle de l’environnement a été mise en œuvre en 2011, notamment les mesures phares concernant le relèvement des trajectoires d’interception en région parisienne afin de réduire les nuisances sonores au voisinage des aéroports. Le relèvement de 300 mètres des trajectoires d’arrivée des avions à destination des aéroports de Paris-Orly, de Paris-CDG et de Paris-Le Bourget a été mis en œuvre le 17 novembre 2011. Le calendrier initial défini en 2007 et les étapes de concertation qui s’en sont suivies suite à enquête publique ont été respectés conformément aux engagements initiaux.
En matière de sécurité, les objectifs ont également été atteints avec des plans d’actions renforcés pour réduire le nombre de pertes de séparation en vol. De plus, il a été procédé à un élargissement du périmètre des évènements sécurité traités, l’ensemble de l’outre-mer étant désormais pris en compte. Autre réalisation notable, la cotation des évènements sécurité est depuis le 1er janvier 2011 établie selon une norme commune européenne avec l’introduction d’un nouvel outil d’évaluation appelé RAT (risk analysis tool). Cette évolution, imposée par les règlements Ciel unique II à partir de 2012, a ainsi été anticipée par les équipes en charge d’améliorer sans cesse le niveau de sécurité du prestataire. Ces mêmes équipes ont été fortement impliquées dans le développement de la « Just Culture » et la préparation d’une nouvelle régulation de la sécurité sous l’égide de la Commission européenne, de l’AESA (agence de la sécurité européenne) et d’Eurocontrol.
Cette dimension européenne ne s’est pas limitée à la sécurité puisque dans le cadre des exigences du Ciel unique II, l’année 2011 a été consacrée à l’élaboration des plans de performance transmis pour approbation à la Commission européenne. Les objectifs décrits dans ces plans incluent (en sus de l’amélioration de la sécurité déjà citée) une réduction de l’impact environnemental du contrôle aérien, une diminution des retards en-route et des coûts facturés aux usagers sur la première période de référence (2012-2014). Les objectifs opérationnels sont pris en compte dans un cadre élargi aux prestataires composant le FABEC (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et Maastricht) et au niveau national pour les prévisions de tarification économique pour une période de 3 ans.
Les moyens d’amélioration de la performance se matérialisent également par un renforcement de la coordination civile-militaire avec l’implantation de centres militaires de coordination et de contrôle (CMCC) dans les centres en-route de la navigation aérienne (CRNA), notamment à Aix en Provence et à Reims en novembre 2011.
PLR 2011
67
Navigation aérienneRAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 612
En matière de gestion de l’espace, la DSNA poursuit sa politique de réorganisation des basses couches avec le développement de secteurs d’information de vol jointifs (SIV), dont l’objectif est d’améliorer la comptabilité entre vols IFR (instrument flight rules) et vols VFR (visual flight rules).
Pour mener à bien ces actions, des réflexions ont été menées en 2011 sur l’évolution des métiers et des filières dans le cadre d’états généraux.
Les objectifs de performance servent d’aiguillon à la politique des investissements de la navigation aérienne qui font partie intégrante du programme SESAR, volet technologique du ciel unique européen. A ce titre, la DSNA a signé en juin 2011 avec 5 autres partenaires (AENA, DFS, ENAV, NATS et le consortium NORACON pour l’Europe du Nord) un accord de coopération pour la réalisation du futur système de gestion du trafic aérien européen. Ces six prestataires de services de navigation aérienne (ANSP), qui contrôlent plus de 70 % du trafic aérien européen, disposent ainsi d’une structure formalisée, dénommée « Alliance A6 » pour faire valoir leurs positions au sein du programme SESAR, partager leurs meilleures pratiques et améliorer leurs méthodes d’exploitation communes.
Le programme phare qui doit conduire à la mise en place du nouveau système de gestion du trafic aérien « 4-flight » est entré dans une nouvelle phase de développement avec la signature d’un contrat industriel avec Thales en octobre 2011.
Cette politique européenne s’illustre également dans les efforts entrepris depuis plusieurs années pour permettre à la plate-forme aéroportuaire de CDG d’obtenir le label « Airport-CDM (collaborative decision making) ». La DSNA compte capitaliser sur ce label, remis par Eurocontrol le 20 juin 2011, pour exporter à l’international son expertise en matière de CDM et développer cette démarche dans d’autres aéroports de dimension nationale.
Cette intégration européenne se matérialise enfin par le développement des procédures d’approche avec guidage vertical (LPV) basées sur le système satellitaire européen EGNOS, désormais opérationnelles sur 3 plates-formes aéroportuaires (Pau-Pyrénées, Le Bourget et Clermont-Ferrand). La DSNA entend déployer ce type de procédure d’approche sur d’autres plates-formes.
RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1 Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne INDICATEUR 1.1 Nombre de croisements hors norme pour 100 000 vols
OBJECTIF 2 Maîtriser l’impact environnemental du trafic aérien INDICATEUR 2.1 Nombre d’événements non conformes au respect de la trajectoire initiale de décollage à Orly
et Roissy INDICATEUR 2.2 Efficacité horizontale des vols (écart entre la trajectoire parcourue et la trajectoire directe des
vols)
OBJECTIF 3 Améliorer la ponctualité des vols INDICATEUR 3.1 Niveau de retard moyen par vol pour cause ATC
OBJECTIF 4 Améliorer l’efficacité économique des services de navigation aérienne INDICATEUR 4.1 Niveau du taux unitaire de route français INDICATEUR 4.2 Evolution des taux unitaires des redevances métropolitaines de navigation aérienne INDICATEUR 4.3 Evolution du coût unitaire des unités de service de navigation aérienne
OBJECTIF 5 Améliorer le taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par les redevances
INDICATEUR 5.1 Taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par la redevance pour services terminaux et la redevance océanique
68 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 CRÉDITS DU PROGRAMME
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS OUVERTS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
01 Management et gestion 13 150 000 2 600 000 15 750 000
02 Aéroports 50 091 000 40 700 000 90 791 000
03 Centres en route 228 916 000 107 900 000 336 816 000 8 500 000
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 5 622 000 8 200 000 13 822 000
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne
20 200 000 8 000 000 28 200 000 6 500 000
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
16 668 000 3 999 000 20 667 000
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
334 647 000 171 399 000 506 046 000 15 000 000
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 506 046 000 506 046 000
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP) 0 +153 311 813 +153 311 813
Total y.c. FDC et ADP ouverts 0 659 357 813 659 357 813
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
01 Management et gestion 11 050 000 2 700 000 13 750 000
02 Aéroports 47 291 000 38 100 000 85 391 000
03 Centres en route 230 138 000 98 900 000 329 038 000 8 500 000
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 6 253 000 12 800 000 19 053 000
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne
21 700 000 7 900 000 29 600 000 6 500 000
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
16 122 000 4 174 000 20 296 000
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
332 554 000 164 574 000 497 128 000 15 000 000
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 497 128 000 497 128 000
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP) 0 +20 828 152 +20 828 152
Total y.c. FDC et ADP ouverts 0 517 956 152 517 956 152
PLR 2011
69
Navigation aérienneCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 612
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Management et gestion 12 574 741 3 361 348 15 936 089
02 Aéroports 64 215 453 37 310 451 101 525 904
03 Centres en route 237 366 382 120 992 230 358 358 612
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 12 150 846 10 444 422 22 595 268
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne
29 492 209 13 371 196 42 863 405
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
15 270 680 6 941 024 22 211 704
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
371 070 311 192 420 671 563 490 982
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Management et gestion 11 465 453 3 672 492 15 137 945
02 Aéroports 59 733 248 26 936 381 86 669 629
03 Centres en route 236 023 620 81 469 496 317 493 116
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 11 200 153 10 943 682 22 143 835
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne
24 545 101 7 703 772 32 248 873
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
14 484 832 2 203 037 16 687 869
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
357 452 407 132 928 860 490 381 267
70 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 CRÉDITS DU PROGRAMME
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES
AvertissementSont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).
Numéro et intitulé de l’action Total
01 Management et gestion 14 894 976
02 Aéroports 61 789 322
03 Centres en route 240 158 313
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 11 907 021
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne 25 715 367
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne 15 773 131
Total 370 238 130
PLR 2011
71
Navigation aérienneCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 612
2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Management et gestion 8 477 832 1 917 025 10 394 857
02 Aéroports 58 618 537 29 243 036 87 861 573
03 Centres en route 236 435 092 54 434 163 290 869 255
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 11 597 529 6 542 370 18 139 899
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne
25 768 940 5 611 022 31 379 962
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
13 127 121 2 887 643 16 014 764
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
354 025 051 100 635 259 454 660 310
2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Management et gestion 7 166 866 1 559 967 8 726 833
02 Aéroports 57 457 380 30 310 596 87 767 976
03 Centres en route 233 540 826 69 265 743 302 806 569
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 10 491 922 9 645 770 20 137 692
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne
23 549 093 6 910 614 30 459 707
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
12 522 165 1 722 768 14 244 933
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
344 728 252 119 415 458 464 143 710
72 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 CRÉDITS DU PROGRAMME
PRÉSENTATION DES CRÉDITS SELON LA NOMENCLATURE COMPTABLE
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Achats 25 099 765 22 410 000 31 618 783 22 454 313 19 226 000 29 244 863
Services extérieurs 32 407 393 25 578 000 39 506 048 30 382 606 26 888 000 34 417 401
Autres services extérieurs 63 749 719 41 767 000 76 827 576 59 216 987 41 548 000 71 114 474
Impôts, taxes et versements assimilés hors impôts, taxes et versements sur rémunération
67 455 386 000 62 990 67 455 386 000 62 137
Autres charges de gestion courante 232 554 874 239 706 000 222 120 200 232 461 046 239 706 000 221 770 725
Charges exceptionnelles 145 845 2 800 000 934 714 145 845 2 800 000 842 807
Dotations aux provisions 2 000 000 2 000 000
Total hors résultat d’exploitation 354 025 051 334 647 000 371 070 311 344 728 252 332 554 000 357 452 407
Total hors résultat d’exploitation y.c. FDC et ADP prévus
354 025 051 338 147 000 371 070 311 344 728 252 336 054 000 357 452 407
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Acquisition d’immobilisations 100 635 259 171 399 000 192 420 671 119 415 458 164 574 000 132 928 860
Total hors variation du fonds de roulement 100 635 259 171 399 000 192 420 671 119 415 458 164 574 000 132 928 860
Total hors variation du fonds de roulement y.c. FDC et ADP
100 635 259 182 899 000 192 420 671 119 415 458 176 074 000 132 928 860
PLR 2011
73
Navigation aérienneCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 612
FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Ouvertesen 2010
Prévues en LFIpour 2011
Ouvertesen 2011
Ouvertsen 2010
Prévus en LFIpour 2011
Ouvertsen 2011
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 16 454 078 15 000 000 10 562 741 16 454 078 15 000 000 10 562 741
Total 16 454 078 15 000 000 10 562 741 16 454 078 15 000 000 10 562 741
74 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 CRÉDITS DU PROGRAMME
RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS
Arrêté de report de crédits ouverts par voie de fonds de concours
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
30/03/2011 12 265 411 12 265 411 0 0 0 0
Arrêté de report de crédits hors fonds de concours
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
30/03/2011 132 483 661 0 0 0 0
Ouvertures par voie de fonds de concours et attributions de produit
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
11/04/2011 0 2 000 0 2 000
22/08/2011 0 305 869 0 305 869
25/08/2011 0 834 0 834
03/10/2011 0 684 192 0 684 192
13/10/2011 0 12 039 0 12 039
31/10/2011 0 70 707 0 70 707
07/12/2011 0 15 622 0 15 622
08/12/2011 0 291 895 0 291 895
09/12/2011 0 87 809 0 87 809
12/12/2011 0 124 726 0 124 726
13/12/2011 0 3 996 020 0 3 996 020
19/12/2011 0 67 581 0 67 581
23/12/2011 0 167 456 0 167 456
03/01/2012 0 62 646 0 62 646
05/01/2012 0 3 358 197 0 3 358 197
24/11/2011 0 17 700 0 17 700
28/11/2011 0 41 725 0 41 725
01/12/2011 0 1 255 723 0 1 255 723
Total 0 10 562 741 0 10 562 741
PLR 2011
75
Navigation aérienneCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 612
Loi de Finances Rectificative
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
29/07/2011 2 000 000 2 000 000
Total des ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
Ouvertures Annulations
Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 0 155 311 813 0 22 828 152 0 2 000 000 0 2 000 000
76 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
Numéro et intitulé de l’action Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Coûtsdirects
Coûtscomplets
Dépenses directes Dépenses complètes
01 Management et gestion 15 936 089 15 137 945 0 14 894 976 0
02 Aéroports 101 525 904 86 669 629 477 188 435 61 789 322 440 627 662
03 Centres en route 358 358 612 317 493 116 783 074 147 240 158 313 697 711 557
04 Exploitation du contrôle aérien outre-mer 22 595 268 22 143 835 77 602 303 11 907 021 66 400 158
05 Ingénierie technique de la navigation aérienne 42 863 405 32 248 873 112 562 809 25 715 367 104 646 367
06 Maintien des compétences de la navigation aérienne
22 211 704 16 687 869 95 553 103 15 773 131 93 275 931
Total 563 490 982 490 381 267 1 545 980 797 370 238 130 1 402 661 675
Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011
Action n°01 (2,83 %)Action n°02 (18,02 %)Action n°03 (63,60 %)
Action n°04 (4,01 %)Action n°05 (7,61 %)Action n°06 (3,94 %)
PLR 2011 77Navigation aérienne
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 612
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RÉCAPITULATION DES ACTIONS
ACTION n° 01 : Management et gestion
ACTION n° 02 : Aéroports
ACTION n° 03 : Centres en route
ACTION n° 04 : Exploitation du contrôle aérien outre-mer
ACTION n° 05 : Ingénierie technique de la navigation aérienne
ACTION n° 06 : Maintien des compétences de la navigation aérienne
78 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 1 : Assurer un haut niveau de sécurité de la navigation aérienne
INDICATEUR 1.1 : Nombre de croisements hors norme pour 100 000 vols(du point de vue de l’usager) indicateur de la mission
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Nombre de croisements hors norme pour 100 000 vols
nombre 0,15 0,11 0,40 0,30 0,10 <= 0,30
Commentaires techniques Source des données : DGACMode de calcul : « nombre de croisements avec séparation inférieure à 50 % de la norme » divisé par « nombre total de vols IFR contrôlés » et rapporté à 100 000 vols.
L’indicateur comptabilise le nombre de fois où la séparation entre deux avions a été inférieure à 50 % de la norme (HN50) pour 100 000 vols. Il rend compte des séparations insuffisantes détectées automatiquement par le système CAUTRA et confirmées par une analyse a posteriori de chacun des cas. Les résultats de l’indicateur sont fiables, puisqu’ils sont relevés automatiquement. On notera que d’autres prestataires européens de navigation aérienne, notamment au sein du FABEC, ne disposent pas d’outils automatiques de ce type pour construire leurs résultats.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Au titre de l'année 2011, trois rapprochements hors norme 50 ont été enregistrés, comme l’année précédente (quatre en 2009). L'indicateur portant sur un petit nombre d'événements ramené au nombre de vols est très sensible à l’occurrence d’un événement. C’est la raison pour laquelle la DSNA a également retenu au titre de sa démarche de performance un indicateur mesurant les pertes de séparation sur un périmètre plus large. Le nombre de rapprochements hors norme 70 (HN70) traduit ainsi les progrès de la DSNA en matière de sécurité, avec une amélioration continue depuis 2009 : 25 évènements en 2011 contre 31 l’année précédente et 36 en 2009.
L’amélioration est d’autant plus notable qu’elle repose sur un trafic en progression de 6,3 % par rapport à 2010. Pour maintenir un tel niveau, des plans d’actions notamment dans les centres en-route de la navigation aérienne (CRNA) ont été déployés en 2011. Ces réalisations traduisent l’attention portée à la sécurité, au cœur du métier des services de la navigation aérienne.
OBJECTIF n° 2 : Maîtriser l’impact environnemental du trafic aérien
INDICATEUR 2.1 : Nombre d’événements non conformes au respect de la trajectoire initiale de décollage à Orly et Roissy(du point de vue du citoyen) indicateur de la mission
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Nombre d’événements non conformes au respect de la trajectoire initiale de décollage à Orly et Roissy
nombre 49 40 <= 60 <=60 20 <= 60
PLR 2011 79Navigation aérienne
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 612
Commentaires techniques Source des données : DSAC.Mode de calcul : Somme des événements non conformes au respect de la trajectoire initiale de décollage à Orly et Roissy ayant fait l’objet de procès verbaux dressés par la DSAC. L’enregistrement permanent du trafic par le système informatique français CAUTRA permet de recenser les cas de non respect des trajectoires initiales de décollage à Orly et à Roissy.Les résultats de l’indicateur choisi, qui mesure le non respect des trajectoires initiales au décollage à Orly et à Roissy, font l’objet de nombreux examens, en particulier celui de l’Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires (ACNUSA).
INDICATEUR 2.2 : Efficacité horizontale des vols (écart entre la trajectoire parcourue et la trajectoire directe des vols)(du point de vue du citoyen)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Écart moyen entre la trajectoire parcourue et la trajectoire directe des vols
% 3,3 3,6 <= 3,4 <= 3,4 2,8 <= 3,4
Commentaires techniques Source des données : EurocontrolMode de calcul : Eurocontrol mesure, par pays, le supplément moyen de route parcouru par vol. Ce supplément est mesuré par rapport à la trajectoire directe des vols. Les phases d’approche, de décollage et d’atterrissage sont exclues du calcul de l’indicateur.
ANALYSE DES RÉSULTATS
L'objectif de respect de l’environnement et des conditions de vie des populations riveraines des aéroports constitue pour la direction des services de la navigation aérienne (DSNA) une priorité forte rappelée à l’occasion des engagements pris au titre du Grenelle de l’environnement.
S’agissant des nuisances sonores liées au trafic aérien au-dessus de la région parisienne, la DSNA utilise notamment un indicateur relatif aux évènements non conformes en matière de respect de la trajectoire initiale de décollage à Orly et Roissy (VPE). Le résultat de cet indicateur s’est encore amélioré en 2011, au prix d’un important travail de sensibilisation auprès des compagnies et au travers d’échanges avec les usagers des plates-formes. Cette communication, relativement facile avec les compagnies régulières, reste plus complexe avec les compagnies charters et celles qui recourent aux affrètements de dernière minute. Cet indicateur demeure dans tous les cas un bon indice de vigilance, utile à toute la communauté aéronautique dans les échanges avec les riverains de la région parisienne.
Par ailleurs, l’amélioration de l’impact environnemental se mesure aussi à l’aide d’un indicateur relatif à l’efficacité horizontale des vols. La réduction de l’allongement des routes empruntées par rapport aux routes directes est un objectif constant qui est au cœur du nouveau règlement ciel unique II de la Commission européenne du 29 juillet 2010 établissant un système de performance pour les services de navigation aérienne et l’ensemble du réseau de routes. Le résultat 2011 traduit une amélioration significative de la performance de la DSNA et notamment une meilleure utilisation des routes directes. Dans le cadre de la construction du FABEC, des routes de nuit ont été mises en place avec notamment 115 connections transfrontalières. Ces réseaux permettent de réduire les trajectoires programmées pour les vols et de diminuer l’emport carburant des compagnies aériennes.
Enfin, l’année 2011 a permis de clore les actions prévues au Grenelle de l’environnement avec la décision ministérielle du 17 novembre relative au relèvement de 300 mètres l’altitude d’arrivée des avions à destination de la région parisienne sur l’ensemble des plates-formes (CDG, Orly et Le Bourget). La mise en œuvre de cette mesure a permis une réduction de 50 % du bruit subi par les populations survolées et une baisse de 60 % des personnes exposées à un bruit supérieur à 65 décibels. Sur la région parisienne, elles sont ainsi passées de 217 000 à 86 000. Les engagements et le calendrier ont bien été tenus ainsi que les étapes de concertation conduites par le préfet d’Ile-de-France.
80 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 3 : Améliorer la ponctualité des vols
INDICATEUR 3.1 : Niveau de retard moyen par vol pour cause ATC(du point de vue de l’usager)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Pourcentage de vols retardés pour cause ATC
% 9,6 11,5 <12 <12 10,5* <12
Retard ATC moyen par vol contrôlé minute 0,45 2,91 < 1 < 1 0,67 < 1
Commentaires techniques - 1er sous-indicateur « Pourcentage de vols retardés pour cause ATC (Air Traffic Control) »Source des données : Observatoire des transports aériens. Mode de calcul : « Nombre de vols retardés de plus de 15 minutes pour cause ATC » divisé par « nombre total de vols retardés de plus de 15 minutes ».
L'indicateur permet de mesurer l’efficacité du système de contrôle dans le cadre d’un trafic aérien en progression : +6,3 % pour 2011 avec 2 869 230 vols IFR contrôlés.* La valeur présentée pour la réalisation 2011 est provisoire
- 2nd sous-indicateur « Retard ATC moyen par vol contrôlé »Source des données : CFMU, Eurocontrol.Mode de calcul : « temps cumulé des retards générés par les services de contrôle aérien français (en-route et aérodrome) » divisé par « nombre total de vols contrôlés ».
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les résultats 2011 en matière de ponctualité font état d’un retour à la normale après une année 2010 caractérisée par des perturbations météorologiques et sociales.
Ce retour à la normale avec un résultat à 0,67 min/vol contre 2,91 min/vol en 2010 est néanmoins notable dans un contexte d’augmentation du trafic et de réductions des effectifs. A cet égard, la mise en œuvre d’un dispositif de contrôle des présences depuis 2010 pour donner suite aux recommandations de la Cour des comptes permet d’améliorer l’organisation des services du contrôle dans un contexte d’accroissement du trafic.
La ponctualité a été un enjeu majeur dans la préparation du plan de performance 2012-2014. L’indicateur de retard suivi par la Commission européenne, limité dans un premier temps aux retards en route, a été décliné au niveau du FABEC et son objectif fixé en cohérence avec la cible uni-européenne retenue au titre du dispositif du Ciel unique II. Le maintien, dans le plan de performance national, d’un indicateur mesurant à la fois le retard en-route mais aussi l’approche a été apprécié de la part des usagers, qui attendent de la DSNA une performance globale en matière de ponctualité.
OBJECTIF n° 4 : Améliorer l’efficacité économique des services de navigation aérienne
INDICATEUR 4.1 : Niveau du taux unitaire de route français(du point de vue de l’usager)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Taux France € 61,49 65,10 67,53 67,08 67,08 63,68
Taux moyen Etats limitrophes € 72,73 72,46 - 75,24 -
PLR 2011 81Navigation aérienne
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 612
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Ecart du taux unitaire de route français par rapport au taux unitaire moyen des sept Etats dont l’espace aérien est limitrophe de la France
€ -11,24 -7,36 < -6 - -8,16 < -4
Taux moyen Etats FABEC € 68,15 69,94 - 73,13 73,13 -
Ecart du taux unitaire de route français par rapport au taux unitaire moyen des cinq autres Etats composant le FABEC
€ -6,66 -4,84 < -4 -6,05 -6,05 < -3
Commentaires techniques L'écart des taux unitaires de route entre la France et ses pays limitrophes et ceux du FABEC (bloc fonctionnel d'espace qui comprend une partie des pays limitrophes) se réduit en tendance pour permettre une meilleure convergence des tarifs à moyen terme au sein du FABEC.
Source des données : Eurocontrol.Mode de calcul : Taux unitaire de route français - taux unitaire de route moyen des États considérés. Le taux unitaire de route moyen de ces États est calculé en divisant la somme des assiettes payantes par la somme des unités de service de ces États.Les sept États dont l’espace aérien est limitrophe de la France sont : Allemagne, Belgique, Luxembourg, Royaume-Uni, Suisse, Espagne continentale et Italie. Les cinq États membres du FABEC avec la France sont : Allemagne, Belgique, Luxembourg, Suisse, Pays-Bas. Nota Bene : La Belgique et le Luxembourg ont un taux unitaire de route commun. INDICATEUR 4.2 : Evolution des taux unitaires des redevances métropolitaines de navigation aérienne(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Evolution du taux unitaire de route français (a)
% 4,88 5,87 3,8 3,04 3,04 -5,7
Evolution du taux unitaire de RSTCA métropole (b)
% 2,86 0 4,9 4,53 4,53 -3,7
Evolution des taux unitaires des redevances métropolitaines de navigation aérienne (moyenne pondérée de a et b)
% 4,53 4,90 3,9 3,28 3,28 -5,4
Commentaires techniques L'objectif à moyen terme est de contenir les taux unitaires des redevances métropolitaines en dessous de l'inflation.Source des données : Eurocontrol et DGACMode de calcul : - évolution route : [(taux unitaire de route de l’année n) / (taux unitaire de route de l’année n-1)] – 1- évolution RSTCA métropole : [(taux unitaire de RSTCA métropole de l’année n) / (taux unitaire de RSTCA métropole de l’année n-1)] – 1- l’évolution moyenne est la moyenne des deux évolutions des taux unitaires des redevances pondérée par les assiettes respectives de ces deux redevances pour l’année considérée.
INDICATEUR 4.3 : Evolution du coût unitaire des unités de service de navigation aérienne(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Evolution du coût unitaire de route français % 9,6 2,28 -1,4 -1,77 -1,77* -3,4
Evolution du coût unitaire de RSTCA métropole
% 11,8 1,24 -7,4 1,40 1,40* -1,1
Evolution du coût unitaire des redevances Outre-mer
% -3,1 2,03 -0,2 -6,75 -6,75* -1,8
Evolution du coût unitaire des unités de service de navigation aérienne
% 9,0 2,09 -2,2 -1,62 -1,62* -3,0
Commentaires techniques Source des données : DGACMode de calcul : Le coût unitaire d’une prestation est obtenu en divisant le coût total de la prestation par le nombre d’unités de services rendus. L’évolution annuelle des coûts unitaires des différentes prestations est obtenue en rapportant les coûts unitaires de l’année n aux coûts unitaires de l’année n-1.
82 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
L’évolution moyenne du coût unitaire des unités de services de navigation aérienne est la moyenne des évolutions des coûts unitaires des différentes prestations pondérée par les assiettes respectives de ces prestations pour l’année considérée.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Par le décret n° 2009-1609 du 18 décembre 2009 relatif aux redevances de navigation aérienne, la DGAC a fait le choix d’anticiper de deux ans la mise en œuvre du dispositif Ciel unique II en adoptant un régime d’incitation économique à la performance. La DSNA s’est ainsi engagée dès 2010 auprès de son régulateur sur des objectifs de performance.
Comme pour le premier plan de performance, les incitations financières en 2011 ont été limitées au seul domaine économique. L’augmentation des taux de redevance à +3 % pour la route et +4,5 % pour la RSTCA ont permis d’obtenir un supplément de recettes de près de +18,5 M€ en raison de la hausse constatée du trafic, supérieure aux hypothèses retenues de tarifications.
Enfin, l’application continue à la DGAC de la révision générale des politiques publiques (RGPP) continue à porter ses fruits au travers d’une réduction des coûts structurels et des effectifs (donc des coûts de personnel). Elle devrait permettre à la DSNA de conserver un taux unitaire de redevance de route parmi les plus bas d’Europe.
OBJECTIF n° 5 : Améliorer le taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par les redevances
INDICATEUR 5.1 : Taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par la redevance pour services terminaux et la redevance océanique(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Taux de couverture des coûts des services de navigation aérienne outre-mer par la redevance pour services terminaux et la redevance océanique.
% 32,3 36,5 40 39,8 38,90 45
Commentaires techniques Source des données : DGAC.Mode de calcul : Recettes outre-mer divisées par coûts outre-mer.
ANALYSE DES RÉSULTATS
La création de la redevance océanique (ROC) au 1 er janvier 2010 a permis de compléter et de renforcer le dispositif de financement des services de la navigation aérienne outre-mer, en répartissant de façon plus équitable le coût des services de contrôle sur les usagers qui en bénéficient. L'objectif de la ROC est notamment de contribuer à l'augmentation du taux de couverture par redevances des coûts des services de navigation aérienne outre-mer, en tenant compte des conditions économiques locales.
Le maintien des taux unitaires de la RSTCA et de la ROC décidé en 2011 pour ne pas risquer d’encourager les pratiques de contournement de certaines compagnies pour la zone concernée permet cependant de s’approcher de la cible initiale. Les recettes constatées en 2011 sont de l’ordre de 44 millions d’euros.
PLR 2011
83
Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
PASSAGE DU PLF À LA LFI
Aucune modification n’a été apportée entre le PLF et la LFI.
Par décret n° 2010-1745 du 30 décembre 2010 portant répartition des crédits et découverts autorisés par la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, les crédits ouverts sur le programme 612 en 2011 se sont donc élevés à 506 M€ en AE et 497,1 M€ en CP.
JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
Par arrêté du 30 mars 2011 portant report de crédits, un montant de 132,5 M€ en AE, correspondant aux AE affectées non engagées en 2010 et un montant de 12,3 M€ en AE et CP, correspondant aux fonds de concours et attributions de produit, a été ouvert sur 2011.
Par décret n° 2011-908 du 29 juillet 2011 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011, un montant de 2 M€ en AE et CP a été annulé sur le programme 612 « Navigation aérienne ». Ces crédits correspondaient à un virement du programme 612 vers le programme 614, afin de participer au financement de la phase 5 de recherche de l’épave du vol AF447 prise en charge par le bureau d’enquêtes et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA).
ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Un montant global de 10,6 M€ en AE et CP a été ouvert sur le programme 612 au titre des fonds de concours et attributions de produits.
Ces crédits correspondent, d’une part, à hauteur de 8,4 M€ en AE et en CP à des fonds concours. Ce montant se répartit entre diverses participations à des projets aéronautiques européens :
- SESAR : 4,1 M€ ;- COFLIGHT : 4 M€ ;- projet EMMA : 0,2 M€ ;- autres projets : 0,1 M€ ;
D’autre part, les attributions de produit rattachées à l’exercice 2011 se sont élevées à hauteur de 2,2 M€ en AE et en CP. Ces montants correspondent à des prestations pour services rendus par la DGAC en application du décret n° 2006-1810 du 23 décembre 2006 modifié :
- prestations de calibration et assistance technique : 0,8 M€ ;- ventes de documentations et de prestations faites par le Service de l’information aéronautique (SIA) : 1,4 M€ ;- ventes de biens mobiliers : 0,03 M€.
Au final, les crédits ouverts sur le programme 612 pour l’exercice 2011 s’élèvent à 659,4 M€ en AE et 518 M€ en CP.
84 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
COÛTS SYNTHÉTIQUES TRANSVERSAUX
Le service de contrôle de la circulation aérienne
Les services de la navigation aérienne sont définis par le règlement européen relatif à la fourniture des services de navigation aérienne. Pour la France, ces services qui concernent l’ensemble du territoire métropolitain et les territoires et collectivités d’outre-mer sont :
- le service de contrôle de la circulation aérienne ;- le service de communication, de navigation et de surveillance ;- le service d’information aéronautique ;- le service météorologique.
Les trois premiers services sont rendus par la direction des services de la navigation aérienne (DSNA). Le service météorologique est rendu par l’établissement public Météo-France dont le coût lui est remboursé dans le cadre des dépenses relatives aux organismes extérieurs.
Le trafic contrôlé, qui traduit la production des services de contrôle de la circulation aérienne, principale activité de la navigation aérienne, est mesurée par deux variables distinctes :
– le « trafic », exprimé en nombre des vols contrôlés (IFR). Sa progression s’est établie à +15 % en 10 ans, de 2001 à 2011, avec des variations sensibles de tendance au cours de la période. Le trafic, en croissance soutenue de 2002 à 2007, s’est stabilisé en 2008 avant de chuter de plus de 7 % en 2009 en raison de la crise économique. Après une année 2010 de quasi-stabilisation, le trafic a connu à nouveau une progression en 2011 (+6,2 %) ;
– les unités de service (UDS) payantes. L’UDS est l’unité de facturation du service rendu aux usagers. La progression des unités de service payantes sur la même période s’est établie à +21 % pour la redevance de route et +10 % pour la RSTCA, avec des variations sensibles de tendance au cours des 10 années. A partir de 2002, les UDS ont progressé régulièrement jusqu'à atteindre +7,5 % pour la route et +3,6 % pour la seule année 2007. A la suite de cette période de croissance, les UDS route et RSTCA ont connu les mêmes aléas que le trafic, quasi-stabilisation en 2008, puis forte baisse en 2009 (respectivement -6,9 % et -5,1 % pour la redevance de route et la RSTCA). Le trafic payant s’est stabilisé en 2010 avant de renouer avec la croissance en 2011 (croissance respectivement +5,9 % et +4,6 %) sans toutefois retrouver son niveau de 2008.
Après une période de croissance soutenue de 2003 à 2007, la conjoncture économique s’est retournée et le trafic, après s’être stabilisé en 2008, a enregistré une forte baisse en 2009 et un léger recul en 2010. Dans ces conditions, les gains de productivité réalisés par la DSNA avant la crise n’ont pu être conservés. Le taux unitaire de redevance de route, qui avait connu une baisse continue de 2003 à 2008, a été relevé trois années de suite de 2009 à 2011. Sur la période 2001 - 2011, le taux unitaire est en hausse de 28 % en euros courants et de 8% en euros constants. Il convient néanmoins de noter que cet indicateur d’évolution sur 10 ans ne prend en compte que les taux des années qui bornent la période (ici 2001 et 2011). Il varie par conséquent de façon significative d’une année à l’autre. L’augmentation constatée doit ainsi être mise en perspective, puisque sur les 15 dernières années, 2001 a bénéficié du taux unitaire de route le plus faible tandis que 2011 a enregistré le taux unitaire le plus élevé.
PLR 2011
85
Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
Evolution comparée depuis 2001 des UDS, des recettes et du taux Route
21,2%
54,2%
28,0%
7,9%
-5%
5%
15%
25%
35%
45%
55%
65%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
UDS Route Recette Route Taux unitaire € courants taux unitaire € constants 2001
Pour ce qui concerne la RSTCA, l’évolution sur 10 ans des UDS s’établit à +10 %. Comme pour la redevance de route, après une période de croissance continue de 2003 à 2008, le trafic payant a baissé, fortement en 2009 (-5 %) et légèrement en 2010 (-1 %). Sur la période considérée, le taux unitaire a progressé de +27 % en euros courants et de 7 % en euros constants. Comme pour la route, les taux unitaires de RSTCA étaient en 2001 et en 2011 respectivement le plus faible et le plus élevé des 15 dernières années, ce qui explique la forte progression de cet indicateur.
Evolution comparée depuis 2001 des UDS, des recettes et du taux RSTCA
10,1%
33,6%
27,1%
7,2%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
UDS RSTCA Recette RSTCA Taux unitaire € courants taux unitaire € constants 2001
En termes d’efficacité économique, le graphique suivant montre que, sur 10 ans, l’effectif des contrôleurs aériens a augmenté de 6 % quand le trafic mesuré en nombre de vols contrôlés a augmenté de 15 %. L’effectif des contrôleurs s’est stabilisé entre 2005 et 2008 alors que le trafic était en forte hausse pendant la même période. Puis, sur la période 2008-2011, le trafic a baissé de 1,4 %, les effectifs ont diminué de 3,3 %. La productivité des contrôleurs est donc en
86 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
continuelle augmentation, une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir, sauf si le trafic connait un fort recul.
En termes de qualité de service, les retards avaient atteint un niveau exceptionnellement élevé en 2010 suite à une conjonction d’événements défavorables (grèves, épisodes neigeux, nuage de cendres volcaniques). Les résultats 2011 font état d’un retour à la normale et ce, dans un contexte d’augmentation du trafic et de baisse des effectifs.
Evolution comparée de l'effectif total de la DGAC, des effectifs de contrôleurs de la circulation aérienne, du trafic et des retards
(base 100 en 2001)
113
106
115
38
90
95
100
105
110
115
120
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
Effectifs réels totaux Contrôleurs TRAFIC Retards
Le patrimoine immobilisé est un autre élément du coût des services fournis. Il convient de l’entretenir, de le renouveler en temps utile afin de répondre à la croissance du trafic aérien, c'est-à-dire à la demande dans des conditions de sécurité non dégradées.
Les immobilisations nettes de navigation aérienne en 2010 représentent 812 M€ dans les comptes du prestataire de navigation aérienne.
La DSNA est de loin le prestataire de service en Europe qui dispose du plus grand nombre d’installations techniques et opérationnelles et de tours de contrôle. La DSNA rend les services de contrôle sur 80 aérodromes en métropole, dont 12 grandes approches dotées de service radar. Le rapport est de 1 à 10, voire 20, avec certains États. Les principaux partenaires européens rendent des services dans un nombre de tours de contrôle beaucoup plus réduit, 36 pour l’Espagne, 36 pour la Turquie, 46 pour l’Italie, 16 pour le Royaume-Uni et 16 pour l’Allemagne. Le nombre de sites et d’installations en métropole et en outre-mer est de 105.
Le montant global des dépenses du programme 612 « Navigation aérienne » pour 2011 s’élève à 563,5 M€ en AE (dont 490,6 M€ d’AE ouvertes en LFI 2011), et 490,4 M€ en CP.
Concernant les crédits ouverts en LFI 2011, ces dépenses se répartissent comme suit : - les dépenses de fonctionnement pour 142,4 M€ en AE et 135 M€ en CP ; - les dépenses relatives aux organismes extérieurs pour 221,6 M€ en AE et 221,2 M€ en CP ;- les dépenses d’investissement pour 125,1 M€ en AE et 132,9 M€ en CP ; - les autres dépenses (créances irrécouvrables, charges exceptionnelles, autres charges de gestion courante) pour
1,5 M€ en AE et 1,3 M€ en CP.
PLR 2011
87
Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT DES SERVICES
Les crédits ouverts en LFI 2011 au titre des dépenses de fonctionnement courant s’élevaient à 98,8 M€ en AE et 96,1 M€ en CP. Les dépenses réelles se sont finalement élevées en 2011 à 147,9 M€ en AE (répartis entre 142,4 M€ d’AE ouvertes en LFI 2011 et 5,5 M€ d’AE reportées de 2010 sur 2011) et 135 M€ en CP.
L’évolution à la hausse des dépenses de fonctionnement résulte de plusieurs facteurs :
- l’augmentation tarifaire d’une grande partie des dépenses liées au fonctionnement opérationnel des 105 sites que composent la direction des services de navigation aérienne aussi bien en matière de fluide, d’électricité, d’entretien que de déplacement ;
- l’impact des principes d’imputation imposés au BACEA depuis mi 2010 qui ont obligé les services à engager sur des crédits de fonctionnement des dépenses autrefois classées en investissement, telles que l’acquisition de matériel permettant la communication opérationnelle entre les centres de la direction (programme communication sol/sol sur IP).
Est détaillé ci-après la part respective des différentes natures de dépenses :
Entretien de bâtiments8%
Etudes et assistance4% Maintenance
26%
Déplacements9%
Télécommunications12%
Réparations judiciaires<1% Maintien des
compétences7%
SAR1%
Fluides7%
impôts et taxes<1%
Autres charges de fonctionnement
6%Informatique et gestion bureautique
20%
DÉPENSES RELATIVES AUX ORGANISMES EXTÉRIEURS
Le montant total de la dépense exécutée en 2011 pour les organismes extérieurs est inférieur de 7 % au montant prévu (soit -16,7 M€). L’écart résulte :
- pour 11 M€ du poste Eurocontrol ;- pour 3,4 M€ du poste Aéroport de Paris ; - pour 1,9 M€ des dépenses relatives à l’ESSP, l’ANF et la JU SESAR.
88 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
CP en M€ prévisionLFI 2011
réalisation2011
Action 2 « Aéroports »
Action 3 « Centresen route »
Action 4 « Exploitation du contrôle
aérien outre-mer »
Action 5 « Ingénierie
technique de la navigation aérienne »
Action 6 « Maintien de compétence »
Agence EUROCONTROL 76,03 64,76 0,09 64,67
Météo France 87,25 87,26 19,82 67,44
Zone déléguée de Genève 39,51 39,51 39,51
Aéroport de Paris 23,33 19,90 9,63 10,27
Zone déléguée de Jersey 6,38 6,38 6,38
Aéroport de Bâle Mulhouse 1,33 1,27 0,54 0,73
ANF + JU SESAR 1,47
ESSP 0,46
École nationale de l'aviation civile 1,40 1,40 1,40
Prestations autres organismes 0 0,76 0,76 1,40
Total 237,16 221,24 30,08 189,76 1,40
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d’investissement en 2011 se sont élevées à 192,5 M€ en AE (dont 125,1 M€ sur les AE ouvertes en LFI 2011), et 132,9 M€ en CP.
Les écarts constatés concernant les AE ouvertes en 2011 (hors reports d’AE) et les CP sont explicités dans la présentation de la justification par action.
AE en M€ Prévision 2011
Réalisation 2011
Système de gestion du trafic aérien
(ATM)
Systèmes de communication,
navigation et surveillance (CNS)
Infrastructures et génie civil (INFRA)
Action 1 : management et gestion 2,6 3,28 3,28
Action 2 : aéroports 40,7 18,21 2,28 5,79 10,13
Action 3 : centres en route 113,9 85,19 58,79 16,95 9,46
Action 4 : exploitation du contrôle aérien outre mer 8,2 6,53 0,40 1,92 4,21
Action 5 : ingénierie technique de la navigation aérienne 12,5 9,10 2,99 6,11
Action 6 : maintien des compétences 4 2,74 2,74
Total 181,90 125,05 67,20 24,66 33,19
PLR 2011
89
Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)
AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT
CRÉDITSDE PAIEMENT
AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*) (E1) (P1)
659 357 813 517 956 152
AE engagées en 2011 Total des CP consommésen 2011
(E2) (P2)
563 490 982 490 381 267AE affectées non engagées
au 31/12/2011dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs
à 2011(E3) (P3) = (P2) - (P4)
81 512 201 13 544 683AE non affectées
non engagées au 31/12/2011dont CP consommés en 2011
sur engagements 2011(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)
14 354 630 476 836 584
RESTES À PAYER
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2010 brut(R1)
15 225 063Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010
(R2)
0Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements au 31/12/2010 net
CP consommés en 2011sur engagements antérieurs
à 2011
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)
15 225 063 13 544 683 1 680 380
AE engagées en 2011 CP consommés en 2011sur engagements 2011
Engagements 2011 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)
563 490 982 476 836 584 86 654 398
Engagements non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R6) = (R4) + (R5)
88 334 778Estimation des CP 2012 sur engagements non
couverts au 31/12/2011(P5)
26 500 433
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant maximal des CP
nécessaires après 2012 pour couvrir les
engagements non couverts au 31/12/2011
(P6) = (R6) - (P5)
61 834 345
90 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les restes à payer concernent essentiellement des opérations d'investissement de la navigation aérienne engagées dans les années antérieures. A titre d'exemples d'opérations majeures, peuvent être cités : le projet COFLIGHT, programme de navigation aérienne en partenariat avec l'Italie et la Suisse ; le projet ERATO, développement d’une fonction d’aide à l’organisation du trafic et à la gestion des conflits pour les secteurs de croisière ainsi que d’une interface graphique sur un nouvel écran radar ; le projet ISOCRATE, renouvellement de l’infrastructure des réseaux locaux et longue distance pour les télécommunications liées au contrôle aérien afin de les adapter aux nouvelles technologies.
PLR 2011
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Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION n° 01 : Management et gestion
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 15 750 000 15 750 000 15 936 089 15 936 089
Crédits de paiement 13 750 000 13 750 000 15 137 945 15 137 945
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
Les dépenses de fonctionnement courant de l’échelon central de la DSNA et de la direction des opérations (DO) ont été de 10,7 M€ en AE et de 9,8 M€ en CP (prévisions LFI de 6,1 M€ en AE et 4 M€ en CP).
1- Études, Assistance et prestations de service et achat divers
Le montant des dépenses effectuées sur ce poste s’élève à 7,7 M€ en AE et 7,6 M€ en CP, contre une prévision initiale de 4,1 M€ en AE et 2,0 M€ en CP. Les prestations réalisées sont des prestations d’études pour des projets stratégiques européens (FABEC, SESAR…) ainsi que des prestations d’assistance projets (management, qualité..) et des expertises juridiques dont le nombre s’est avéré supérieur à la prévision en raison de la multiplication des partenariats européens.
Ce montant comprend également les achats de matériels informatiques et techniques pour 2,5 M€ en AE et 2,3 M€ en CP qui ont été imputés en fonctionnement bien que relevant de projet d’investissement suivant les principes énoncés par la DGFIP.
2- Activité de recherche et de sauvetage
Le montant des dépenses sur ce poste s’élève à 1,5 M€ en AE et 1 M€ en CP pour une prévision initialement établie à 1,2 M€ en AE et en CP.
Ces dépenses correspondent à la recherche et au sauvetage des aéronefs en détresse en temps de paix. La direction passe des conventions avec le ministère de la défense et avec la direction des affaires maritimes et rémunère les recherches effectuées par les radioamateurs.
3- Dépenses de déplacement
1,2 M€ en AE et 1,3 M€ en CP ont été consommés par l’échelon central de la DSNA. La prévision initiale s’établissait à 0,8 M€ en AE et en CP.
Pour le seul échelon central de la DSNA, les dépenses se sont élevées à 0,6 M€ en AE et en CP pour un total de 1 151 déplacements professionnels, dont 48 % se sont réalisées à l’étranger et correspondent aux projets techniques majeurs de la DSNA (FABEC, SESAR ou encore 4-FLIGHT).
Le coût moyen d’une mission est en augmentation avec un montant de 385 € (contre 308 € en 2010). Cette évolution s’explique principalement par les augmentations tarifaires des transporteurs (+3 % pour la SNCF et croissance de 30 à 100 € par trajet A/R pour les avionneurs au titre de la surcharge carburant).
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Les principales destinations en métropole restent Toulouse et la région parisienne. La Belgique (Bruxelles) demeure la principale destination pour les missions à l’étranger avec 967 missions suivie par la Grande-Bretagne avec 160 missions.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
0,01 M€ ont été consommés sur ce poste en AE et en CP.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
1,4 M€ en AE et 1,3 M€ en CP ont été consommés sur ce poste.
En ce qui concerne plus particulièrement les créances irrécouvrables en matière de RSTCA, ce sont finalement 0,5 M€ en AE et CP qui ont été pris en compte en écriture d’ordre. La prévision initiale s’établissait à 2 M€ en AE et en CP. Ce poste de dépense reste difficilement prévisible.
S’agissant des dépenses d’intervention, la Fédération nationale des radioamateurs au service de la sécurité civile (FNRASEC) a perçue la somme de 0,03 M€ en AE et CP.
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,5 M€ en AE et 0,4 M€ en CP ont été consommés pour une prévision initiale de 2,5 M€.
La majorité des contentieux n’ont pas été traités en 2011 et sont reportés sur la gestion 2012.
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS
Aucune dépense n’a finalement été réalisée sur ce poste alors que la prévision initiale s’établissait à 2 M€.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Le montant global des dépenses d’investissement réalisées sur l’exercice 2011 s’élève à 3,4 M€ en AE et 3,7 M€ en CP. Sur le montant global d’AE consommées, 3,3 M€ concernent les AE ouvertes en LFI 2011 (LFI 2,6 M€ en AE et 2,7 M€ en CP), le reste ayant été consommé à partir de crédits reportés.
Le détail par poste de dépenses est donné ci-après pour les seules AE ouvertes en 2011 et les CP :
projet / activité majeure Prévision (en M€) Réalisation (en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
Opérations déléguées aux UO DO (1) 1 1 0,290
Opérations nationales gérées DSNA-EC (2) 0,1 0,100
Outils DSNA-EC 0,6 0,6 0,392 0,285
Véhicules de liaison 1 1 2,893 2,997
Bureautique et support logistique 0,155 0,018
Total général 2,6 2,7 3,285 3,672
(1) Unité opérationnelle de la Direction des Opérations(2) DSNA échelon central
PLR 2011
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Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
ACTION n° 02 : Aéroports
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 90 791 000 90 791 000 101 525 904 101 525 904
Crédits de paiement 85 391 000 85 391 000 86 669 629 86 669 629
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
Les dépenses de fonctionnement du service d’information aéronautique (SIA) et des services de navigation aérienne (SNA) métropolitains se sont élevées à 34,3 M€ en AE, dont 33 M€ en AE ouverts en 2011, et 29,8 M€ en CP (prévisions LFI de 17,4 M€ en AE et 14,6 M€ en CP).
Prévision LFI (en M€) Exécution (en M€)
Types de dépenses AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
Total fonctionnement courant (hors immobilier) 11,820 9,911 25,325 22,706
Télécommunications 2,400 2,100 6,765 6,374
Maintenance 2,600 2,100 4,796 4,922
Informatique et gestion et bureautique 2,400 2,000 7,751 6,102
Déplacements 2,600 2,700 3,460 3,602
Autres charges de fonctionnement courant 1,820 1,011 2,553 1,706
Total dépenses immobilières 5,580 4,689 7,697 7,133
Fluides 3,580 2,989 3,112 3,141
Entretien des bâtiments 2,000 1,700 4,585 3,992
Total général des dépenses de fonctionnement 17,400 14,600 33,022 29,839
La variation à la hausse des dépenses de fonctionnement s’explique par :- la fongibilité, de plus de 3 M€ nécessaire pour se conformer aux règles d’imputation comptable relatives aux
dépenses de matériels informatiques, de télécommunications, de bureau et de mobilier dont le prix unitaire est inférieur à 10 000 € ;
- les règles de fin de gestion ayant reconduit le mécanisme de charge à payer et qui impacte pour plus de 5 M€ le montant de la dépense ;
- l’implication toujours plus grande des services aux projets techniques communautaires et la mise en place d’un nouvel outil de gestion financière qui ont eu pour conséquence une augmentation des déplacements à l’étranger et en métropole ;
- et l’augmentation tarifaire des dépenses d’entretien des bâtiments, pour le seul poste nettoyage : 2,3 M€ d’AE et 1,6 M€ de CP ont été consommés.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
Sur les 0,1 M€ prévus en LFI 2011, 0,02 M€ en AE et CP ont finalement été consommés.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
29,8 M€ en AE et en CP ont été consommés.
94 PLR 2011
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Les dépenses se rapportant aux organismes extérieurs sont justifiées au titre des coûts synthétiques transversaux du programme (prévision de 32,6 M€ en AE et en CP).
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,04 M€ en AE en CP ont été consommés sur ce poste.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Le montant global des dépenses d’investissement de l’action 2 sur l’exercice 2011 s’élève à 37,3 M€ en AE (dont 18,2 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 26,9 M€ en CP. Les crédits initialement ouverts en LFI s’élevaient à 40,7 M€ en AE et 38,1 M€ en CP.
Le détail des principaux projets est donné ci-après par domaine pour les seules AE ouvertes en LFI 2011 et les CP :
Prévision LFI Réalisation
Projet / activité majeure(en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
AIS NOPIA 0,700 0,592 0,969
Total AIS 0,700 0,592 0,969
ATM
ANPV (Application Nationale Préparation Vols) 3,000 0,500 0,023
CDM à CDG et DMAN 1,000 1,300 0,715 1,122
Filets de sauvegarde et outils sécurité 0,800 2,000 0,000 0,934
Supervision 1,500 1,500 0,246 1,508
VIGIE 1,100 1,100 0,734 0,228
Total ATM 7,400 6,400 1,696 3,814
CNS
ASMGCS niveau 2 2,750 2,530 1,008 0,993
Calibration aides-radio 1,000 1,000 0,374 1,094
Communications vocales 2,500 2,500 1,197 1,860
GNSS et RNAV 0,350 0,350
Modernisation des stations Air/Sol 1,000 1,000 1,345 0,500
RAIATEA 0,070
Renouvellement ILS/DME 3,400 3,000 1,298 2,343
Renouvellement VOR/DME 2,000 1,900 0,572 0,073
Télécommunications et réseaux 2,000 1,877
Total CNS 13,000 14,350 5,794 8,740
INFRA
Changement de tête de vigie Figari 1,600 0,100 0,023
Extension BT* Le Bourget 1,500 1,200 0,056 0,009
Extension BT* Lyon
Extension BT* Marseille 2,500 0,500
Installation hors projets majeurs 2,000 2,000 0,917 1,152
NBT Notre Dame des Landes 0,162 0,032
NBT Pointe à Pitre 0,917 0,713
Nouvelle vigie Cayenne 0,261 0,300
NBT Beauvais 1 0,100 0,146
Remise en état tour de Bordeaux 0,250 0,043 0,043
NBT Strasbourg 5,200 4,200 1,996 1,583
Opérations locales des SNA et du SIA 6,500 6,500 5,757 7,525
Réhabilitation du CANA 1,800 1,738
Total INFRA 20,300 16,650 10,132 13,241
Total général 40,700 38,100 18,214 26,936
* BT= bâtiment technique
PLR 2011
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Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
ACTION n° 03 : Centres en route
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 345 316 000 345 316 000 358 358 612 358 358 612
Crédits de paiement 337 538 000 337 538 000 317 493 116 317 493 116
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
Les dépenses de fonctionnement des cinq centres en-route de la navigation aérienne (CRNA) et du centre d’exploitation des systèmes de la navigation aérienne centraux (CESNAC) se sont élevées à 50,5 M€ en AE (dont 50,1 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 49,4 M€ en CP (prévisions LFI de 26,9 M€ en AE et 28,2 M€ en CP).
Unité de justification /détail postes
Prévision LFI (en M€) Exécution (en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
Total fonctionnement courant (hors immobilier) 22,044 23,466 43,413 38,590
Télécommunications 12,100 12,800 15,834 16,212
Maintenance 2,000 2,000 10,727 4,696
Informatique et gestion et bureautique 2,000 2,200 11,109 11,341
Déplacements 3,170 3,050 1,920 1,998
Autres charges de fonctionnement courant 2,774 3,416 3,823 4,343
Total dépenses immobilières 4,900 4,700 6,656 6,469
Fluides 2,900 2,900 3,509 3,489
Entretien des bâtiments 2,000 1,800 3,147 2,980
Total général des dépenses de fonctionnement 26,944 28,166 50,069 49,359
Les raisons de la variation à la hausse des dépenses de fonctionnement sont identiques à celles présentées à l’action 2. Ainsi, 15 M€ de CP de l’augmentation constatée s’explique en partie par l’application de la nouvelle règle d’imputation et de la procédure de constatation des charges à payer.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
0,01 M€ en AE et CP ont été consommés sur ce poste pour une prévision initiale de 0,1 M€ en AE et en CP.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
186,9 M€ ont été dépensés en AE et 186,6 M€ en CP.
Les dépenses se rapportant aux organismes extérieurs sont justifiées au titre des coûts synthétiques transversaux du programme (prévision de 201,9 M€ en AE et en CP).
96 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,03 M€ en AE et M€ en CP ont été consommés sur ce poste.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Le montant global des dépenses d’investissement de l’action 3 sur l’exercice 2011 s’élève à 121 M€ en AE (dont 85,2 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 81,5 M€ en CP. Les crédits ouverts en LFI 2011 s’élevaient initialement à 113,9 M€ en AE et 106 M€ en CP).
Le détail des principaux projets est donné ci-après par domaine pour les seules AE ouvertes en LFI 2011 et les CP :
projet / activité majeure Prévision LFI(en M€)
Réalisation(en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
ATM
4-Flight 59,460 10,200 53,550 18,924
AMAN RP - ACROPOLE 0,800 1,100 0,774 1,574
ARTAS 0,700 0,400 0,485 0,594
COFLIGHT 21,450 17,295
Data Link 6,000 5,700 2,729 2,615
ERATO Environnement Electronique 7,000 9,500 1,249 11,358
Evolution systèmes ATM opérationnels 3,500 7,000 0,000 7,820
Total ATM 77,460 55,350 58,787 60,180
CNS
Chaine radiotéléphone commune du FAB/EC 2,000 0,600 3,681
Communication Sol/Sol sur IP 14,800 29,080 8,857 8,781
Mode S 1,740 5,420 2,287 4,373
Modernisation des stations Air/Sol 1,000 2,000 0,382 1,769
Surveillance 1,000 1,200 1,739 0,913
Total CNS 20,540 38,300 16,946 15,836
INFRA
CRNA/SO ph 2 0,150 0,135 0,118
Extension CRNA O 2,800 2,900 3,237 1,170
Extension CRNA/E 8,600 3,400 4,213 1,746
OPERA 0,400
Opérations locales des CRNA et du CESNAC 4,500 4,500 1,759 2,419
Rénovation centrale énergie CRNA N 1,000 0,112
Total INFRA 15,900 12,350 9,456 5,453
Total général 113,900 106,000 85,189 81,469
PLR 2011
97
Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
ACTION n° 04 : Exploitation du contrôle aérien outre-mer
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 13 822 000 13 822 000 22 595 268 22 595 268
Crédits de paiement 19 053 000 19 053 000 22 143 835 22 143 835
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
9,6 M€ en AE (dont 8,8 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 8,6 M€ en CP ont été consommés, pour une prévision initiale en LFI de 4,5 M€ en AE et 5,1 M€ en CP. Ces dépenses concernent principalement les services de la navigation aérienne (SNA) Antilles-Guyane et Océan Indien et les services de l’aviation civile situés en Polynésie Française, en Nouvelle Calédonie, à Wallis et Futuna et à Saint Pierre et Miquelon.
Ces coûts sont en général plus élevés qu’en métropole en raison notamment de l’éloignement géographique de ces sites induisant un surcoût notable des frais liés aux transports et aux taxes.
Unité de justification /détail postes
Prévision LFI (en M€) Exécution (en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
Total fonctionnement courant (hors immobilier) 3,579 4,310 6,110 5,380
Télécommunications 0,545 0,810 1,100 1,370
Maintenance 0,900 0,680 1,562 1,342
Informatique et gestion et bureautique 0,800 0,700 1,008 0,230
Déplacements 0,600 0,560 1,095 1 ,494
Autres charges de fonctionnement courant 0,734 1,560 1,345 0,944
Total dépenses immobilières 0,900 0,800 2,723 3,176
Fluides 0,400 0,400 1,542 1,479
Entretien des bâtiments 0,500 0,400 1,181 1,697
Total général des dépenses de fonctionnement 4,479 5,110 8,833 8,556
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
0,02 M€ en AE et en CP ont été consommés sur ce poste.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
2,6 M€ ont été dépensés en AE et en CP.
Les dépenses se rapportant aux organismes extérieurs sont justifiées au titre des coûts synthétiques transversaux du programme.
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,004 M€ en AE et M€ en CP ont été consommés sur ce poste.
98 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Le montant global des dépenses d’investissement de l’action 4 sur l’exercice 2011 s’est élevé à 10,4 M€ en AE (dont 6,5 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 10,9 M€ en CP. Les crédits ouverts en LFI 2011 s’élevaient à 8,2 M€ en AE et 12,8 M€ en CP).
Le détail des principaux projets est donné ci-après par domaine pour les seules AE ouvertes en LFI 2011 et les CP :
projet / activité majeure Prévision LFI(en M€)
Réalisation(en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
ATM
Modernisation SUR/ATM OM 1,000 1,002
VIGIE Wallis 0,400 0,400 0,400 0,366
SIAMOIS 0,002 0,002
Total ATM 0,400 1,400 0,402 1,370
CNS
CARTOUM 0,300 0,340 0,330 0,000
Modernisation des stations Air/Sol 1,000 1,000 0,302 1,394
Modernisation aides navigation 1,181 0,956
PAPI 0,015 0,015
Balisage d'obstacles 0,093
Total CNS 1,300 1,340 1,922 2,365
INFRA
Bâtiment direction La Tontouta 1,000 2,500 1,415 1,194
EGR, équipements et installations SAC SEAC 2,000 2,000 2,043 1,677
NBT Pointe à Pitre 0,300 3,160 2,224
NBT Ranguioa 1,000 0,200
Nouvelle vigie Cayenne 0,200 0,200 1,147
Opérations locales des SNA outre-mer 2,000 2,000 0,748 0,966
Total INFRA 6,500 10,060 4,205 7,208
Total général 8,200 12,800 6,529 10,943
ACTION n° 05 : Ingénierie technique de la navigation aérienne
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 34 700 000 34 700 000 42 863 405 42 863 405
Crédits de paiement 36 100 000 36 100 000 32 248 873 32 248 873
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
Les dépenses de fonctionnement de la direction de la technique et de l’innovation (DTI) se sont élevées à 29,1 M€, (dont 26,3 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 24,1 M€ en CP contre une prévision initiale en LFI de 19,6 M€ en AE et 21,1 M€ en CP).
PLR 2011
99
Navigation aérienneJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 612
Unité de justificationdétail postes
Prévision LFI (en M€) Exécution (en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
Total fonctionnement courant (hors immobilier) 17,095 17,600 24,148 21,395
Télécommunications 1,085 1,094 2,504 2,384
Maintenance 10,500 11,000 11,206 9,027
Informatique et gestion et bureautique 1,750 1,750 5,837 5,694
Déplacements 2,600 2,600 2,924 2,862
Autres charges de fonctionnement courant 1,160 1,156 1,677 1,428
Total dépenses immobilières 2,505 3,500 2,119 2,752
Fluides 1,000 1,000 1,101 1,228
Entretien des bâtiments 1,505 2,500 1,018 1,524
Total général des dépenses de fonctionnement 19,600 21,100 26,267 24,147
A l’instar de ce qui a été précisé précédemment, la nouvelle règle d’imputation comptable a obligé à des mouvements de fongibilité entre l’investissement et le fonctionnement pour environ 2 M€. Concernant le mécanisme de constatation des charges, ce sont plus de 2 M€ qui ont pu être consommés sur l’exercice.Cette année encore, le montant du poste « déplacements » traduit l’investissement soutenu de la direction dans les projets européens.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
0,001 M€ en AE et en CP ont été consommés sur ce poste.
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,4 M€ en AE et M€ en CP ont été consommés sur ce poste au titre du financement des intérêts moratoires.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Le montant global des dépenses d’investissement de l’action 5 sur l’exercice 2011 s’est élevé à 13,4 M€ en AE (dont 9,1 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 7,7 M€ en CP. Les crédits ouverts en LFI s’élevait à 12,5 M€ en AE et 12,4 M€ en CP, y compris les fonds de concours et attributions de produit.
Le détail des principaux projets est donné ci-après par domaine pour les seuls AE ouverts en 2011 et les CP :
projet / activité majeurePrévision LFI (en M€) Réalisation (en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
ATMQualité - Sécurité 0,340 0,300 0,225
RetD SESAR 4,000 4,000 2,761 2,685
Total ATM 4,340 4,300 2,986 2,685
INFRA
Énergie- détection incendie 2,000 2,000 1,942 1,281
Équipements techniques communs 1,300 1,700 0,076 0,709
Support centres 0,550 0,550
Support DTI 4,310 3,850 4,092 3,029
Total INFRA 8,160 8,100 6,110 5,019
Total général 12,500 12,400 9,096 7,704
100 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ACTION n° 06 : Maintien des compétences de la navigation aérienne
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 20 667 000 20 667 000 22 211 704 22 211 704
Crédits de paiement 20 296 000 20 296 000 16 687 869 16 687 869
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
Les dépenses sur ce poste s’élèvent à 13,9 M€ en AE et 13,1 M€ en CP (prévisions LFI de 15,2 M€ en AE et 14,7 M€ en CP).
détail postes Prévision LFI (en M€) Exécution (en M€)
AE 2011 CP 2011 AE 2011 CP 2011
formation en langue anglaise 7,100 7,100 5,209 4,213
formations en informatique (technique et bureautique) 2,400 2,400 2,777 3,382
autres formations 3,833 3,287 3,730 3,086
déplacements 1,900 1,900 2,150 2,400
Total fonctionnement courant (hors immobilier) 15,233 14,687 13,866 13,081
Le montant en baisse de ce poste de dépenses résulte de l’effort de limitation des actions du coût de la formation, par exemple en limitant les stages de maintien du niveau en langue anglaise à l’étranger.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
1,4 M€ ont été dépensés en AE et en CP.Ce montant correspond au versement de la contribution annuelle de la DSNA au programme de l’ENAC. La prévision en LFI 2011 s’établissait à 1,4 M€ en AE et en CP.
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,004 M€ en AE et en CP ont été consommés sur ce poste.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Le montant global des dépenses d’investissement de l’action 6 sur l’exercice 2011 s’est élevé à 6,9 M€ en AE (dont 2,7 M€ concernant les AE ouvertes en LFI 2011), et 2,2 M€ en CP pour une prévision initiale en LFI de 4 M€ en AE et 4,2 M€ en CP.
Ces dépenses ont été réalisées par la DTI. Elles sont relatives aux opérations « simulateurs en route et en approche » dans le cadre des formations ATM.
PLR 2011
101
Navigation aérienneANALYSE DES COÛTS Programme n° 612
ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
AvertissementSont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.
L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.
Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).
SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.
ÉCOLOGIE, ÉNERGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET MER
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
NAVIGATION AERIENNESOUTIEN AUX PRESTATIONS
DE L’AVIATION CIVILE
Aéroports
Centres en route
Exploitation du contrôle aérien outre-mer
Ingénierie technique de la navigation aérienne
Maintien des compétences de la navigation aérienne
Management et gestion
ÉCOLOGIE, ÉNERGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET MER
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
NAVIGATION AERIENNESOUTIEN AUX PRESTATIONS
DE L’AVIATION CIVILE
Aéroports
Centres en route
Exploitation du contrôle aérien outre-mer
Ingénierie technique de la navigation aérienne
Maintien des compétences de la navigation aérienne
Management et gestion
VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS
Intitulé de l’action LFI 2011Crédits directs
y.c. FDC et ADP
LFI 2011après
ventilation interne
LFI 2011après
ventilation externe
Management et gestion 13 750 000 0 0
Aéroports 85 391 000 90 868 713 475 037 886
Centres en route 337 538 000 342 892 090 813 074 031
Exploitation du contrôle aérien outre-mer 19 053 000 19 820 855 73 480 836
Ingénierie technique de la navigation aérienne 36 100 000 37 148 183 118 141 977
Maintien des compétences de la navigation aérienne 20 296 000 21 398 159 102 069 762
Total 512 128 000 512 128 000 1 581 804 492
102 PLR 2011
Navigation aérienneProgramme n° 612 ANALYSE DES COÛTS
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »
AvertissementLes dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011CP
Ventilation interne Exécution 2011après
ventilation interne
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010Dépenses directes (au sein du programme)
Management et gestion 15 137 945 -15 137 945 0 0 0
Aéroports 86 669 629 +6 030 976 92 700 605 +1 831 892 +1 458 267
Centres en route 317 493 116 +5 894 352 323 387 468 -19 504 622 +17 182 709
Exploitation du contrôle aérien outre-mer 22 143 835 +845 117 22 988 952 +3 168 097 +2 362 394
Ingénierie technique de la navigation aérienne 32 248 873 +1 153 497 33 402 370 -3 745 813 +2 276 440
Maintien des compétences de la navigation aérienne
16 687 869 +1 214 003 17 901 872 -3 496 287 +2 957 747
Total 490 381 267 0 490 381 267 -21 746 733 +26 237 557
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011après
ventilation interne
Ventilation externe Exécution 2011après
ventilation externe
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010(entre programmes) Dépenses complètes
Management et gestion 0 0 0 0 0
Aéroports 92 700 605 +384 487 830 477 188 435 +2 150 549 +18 910 604
Centres en route 323 387 468 +459 686 679 783 074 147 -29 999 884 +41 845 473
Exploitation du contrôle aérien outre-mer 22 988 952 +54 613 351 77 602 303 +4 121 467 +4 640 052
Ingénierie technique de la navigation aérienne 33 402 370 +79 160 439 112 562 809 -5 579 168 +6 011 579
Maintien des compétences de la navigation aérienne
17 901 872 +77 651 231 95 553 103 -6 516 659 +6 858 290
Total 490 381 267 +1 055 599 530 1 545 980 797 -35 823 695 +78 265 998
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes-1 055 599 530
Soutien aux prestations de l’aviation civile (Mission « Contrôle et exploitation aériens »)
-1 055 599 530
PLR 2011
103
Navigation aérienneANALYSE DES COÛTS Programme n° 612
COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE
AvertissementLa construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.
L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.
Intitulé de l’action Exécution
2011Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
Exécution2011
Écartà l’exécution 2010
Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets
Management et gestion 14 894 976 -14 894 976 0 0 0
Aéroports 61 789 322 +2 590 032 +376 248 308 440 627 662 +15 922 551
Centres en route 240 158 313 +10 066 755 +447 486 489 697 711 557 +16 595 537
Exploitation du contrôle aérien outre-mer 11 907 021 +499 109 +53 994 028 66 400 158 +3 034 313
Ingénierie technique de la navigation aérienne 25 715 367 +1 077 915 +77 853 085 104 646 367 +4 431 043
Maintien des compétences de la navigation aérienne
15 773 131 +661 165 +76 841 635 93 275 931 +6 369 523
Total 370 238 130 0 +1 032 423 545 1 402 661 675 +46 352 967
Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes-1 032 423 545
Soutien aux prestations de l’aviation civile (Mission « Contrôle et exploitation aériens ») -1 032 423 545
PROGRAMME 614
PLR 2011
105
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614
PROGRAMME 614
TRANSPORTS AÉRIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
MINISTRE CONCERNÉ : FRANÇOIS FILLON, PREMIER MINISTRE
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 106 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 110 Rappel de la présentation du programme 118 Objectifs et indicateurs de performance 120 Justification au premier euro 126 Analyse des coûts du programme et des actions 139
106 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Patrick GANDIL
Directeur général de l’aviation civile
Responsable du programme n° 614 : Transports aériens, surveillance et certification
Le programme « Transports aériens, surveillance et certification » a pour objet de mettre en œuvre la politique de sécurité, de sûreté et de développement durable, de vérifier la conformité de l’ensemble des acteurs du secteur aux règlements qui leur sont applicables lorsque ce contrôle relève de la direction générale de l’aviation civile (DGAC), et de veiller à ce que le développement du transport aérien se déroule dans un cadre économique équilibré.
Le programme s’inscrit dans un cadre européen marqué en 2010 par la signature du traité « FABEC », qui crée un espace aérien géré en continu au centre de l’Europe, entre l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse.
La DGAC, qui a participé activement aux consultations et aux comités sur le ciel unique européen organisés par la Commission européenne, a ainsi contribué à l’élaboration et l'adoption de divers règlements de la Commission et de la décision du 21 février 2011 fixant les objectifs de performance de l’Union Européenne pour la fourniture de services de navigation aérienne pour la période 2012-2014. En conséquence, en juin 2011, ont ainsi été adoptés un plan de performance national et un plan au niveau du FABEC contribuant à l’atteinte de ces objectifs.
Le premier axe stratégique du programme est de faire progresser la sécurité et la sûreté du transport aérien.
Les efforts réalisés sont poursuivis dans un cadre européen et international, grâce à une démarche proactive et incitative et aux actions de contrôle et de surveillance, en tirant tous les enseignements des accidents et incidents.
- Sécurité
La DGAC a contribué activement aux travaux menés dans le cadre du programme de sécurité de l’État (PSE) en 2011 qui se sont concentrés sur la mise en place de systèmes de gestion de la sécurité dans les entreprises de transport aérien et les organismes de maintenance. Un symposium organisé par la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) en novembre 2011 a permis d’échanger avec ces opérateurs sur les meilleures pratiques en matière de traitement des incidents de sécurité et de gestion des risques.
Poursuivis en 2011, les travaux règlementaires de l'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) ont fait l'objet d'une attention toute particulière. Ceux-ci ont abouti notamment à l'adoption par la Commission européenne du règlement relatif aux licences et qualifications des pilotes, applicable à partir d’avril 2012, et du règlement relatif aux pratiques de transport commercial par avion ou hélicoptère ainsi que la préparation des règles européennes relatives à la certification des aéroports.
S’agissant de l’amélioration dans la conduite des enquêtes de sécurité par le bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), 209 enquêtes ont été ouvertes en 2011, et fin mars 2012, plus de 115 étaient déjà clôturées en moins d’un an, soit plus de 55 %. De plus, l’enquête relative à l’AF447 a continué à mobiliser une dizaine d’enquêteurs en 2011 et le BEA a souhaité continuer à apurer un passif très important d’enquêtes non clôturées relatives à des événements datant parfois de plusieurs années, mais qui suscitaient une attente légitime de la société.
- Sûreté
La direction du transport aérien (DTA) a préparé l’actualisation de toute la réglementation de la sûreté, notamment la partie législative du code des transports, la partie réglementaire du code de l’aviation civile et plusieurs arrêtés. Il est à
PLR 2011
107
Transports aériens, surveillance et certificationRAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 614
noter cependant que la France est sous le coup d’une procédure d’infraction européenne pour n’avoir pas mis complètement à jour dans les délais requis son programme national de sûreté, compilation de sa réglementation nationale, avec le règlement 300/2008 applicable en avril 2010. Les textes sont en cours de production comme indiqué précédemment.
L’expérimentation sur l’analyse comportementale des passagers, lancée en 2009 sur l’aéroport Charles-de-Gaulle a été étendue sur Orly en juillet 2011, une évaluation « scientifique » a été conduite sous la direction de l’ENAC par l’Université Toulouse - Le Mirail. Le bilan général devrait conduire à proposer une validation de cette technique par la Commission interministérielle de la sûreté aérienne (CISA) en 2012.
De plus, des nouveaux modes d’action ont notamment été développés sur le fret ainsi que sur les vols entrants, y compris des évaluations sur site d’un certain nombre d’aéroports étrangers pour lesquelles la DTA a été désignée par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) comme coordinateur interministériel.
Au niveau européen, compte tenu de l’inexistence sur le marché de dispositifs techniques appropriés au contrôle des liquides, la France a obtenu l’annulation par la Commission européenne de l’échéance du 29 avril 2011 relative à la levée partielle de l’interdiction d’emport des liquides dans les bagages de cabines. Par ailleurs, la DTA a contribué aux travaux qui ont abouti à valider la mise en œuvre des dispositifs d’imagerie corporelle de sûreté (« body scanners ») dans des conditions qui sont exactement celles qui avaient été testées en France. Des discussions avec les industriels ont eu lieu pour obtenir l’amélioration de leur performance de détection et la diminution du taux de fausses alarmes.
Les réunions bilatérales semestrielles de coordination avec l’administration américaine de la sûreté des transports (TSA) se sont poursuivies dans une atmosphère constructive et ont permis une fois encore de rapprocher les positions respectives. A noter que, grâce à ces contacts soutenus, le programme de sûreté du fret et du courrier français a été le premier reconnu par la TSA en 2011 au niveau européen. Des échanges complémentaires particulièrement actifs ont eu lieu avec la TSA dans le cadre du protocole de coopération. Les inspections de la commission européenne ont porté d’une part sur la DGAC comme autorité compétente, au siège et sur l’aéroport de Montpellier, d’autre part sur les aéroports de Bâle-Mulhouse en inspection initiale et de Charles-de-Gaulle en inspection de suivi. Les inspections se sont déroulées sans difficultés et les corrections nécessaires ont été apportées. Des audits de la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC) ont concerné les aéroports de Bordeaux et Ajaccio en audit initial et l’aéroport de Beauvais en audit de suivi.
- Organisation
Dans un souci d’amélioration continue de la performance et de l’efficacité de ses actions, la DSAC s’est engagée en 2011 dans une démarche qualité unique pour l’ensemble de la direction, visant à obtenir la certification au mois d’avril 2012. S’inscrivant dans l’action de productivité globale de la DGAC grâce à la définition de processus transversaux, cette démarche porte sur tous les métiers de la direction, y compris ceux en interface avec la direction du transport aérien (DTA), associée au projet. Elle est de nature à renforcer les liens entre les métiers et les différentes entités géographiques de la DSAC avec la participation active de ces échelons régionaux aux processus de surveillance et de certification dans les différents domaines.
La DSAC a également entrepris de mettre en place un système d’information métier commun et partagé. La poursuite de cet objectif est essentielle à la modernisation de la direction, à son fonctionnement harmonisé, et à la mise en œuvre des nouveaux règlements européens.
Le deuxième axe stratégique du programme vise à limiter les impacts environnementaux du transport aérien.
Il s’agit de favoriser un modèle de développement du transport aérien conforme aux principes du Grenelle de l’environnement, où le transport aérien limite ses nuisances (bruit, émissions de gaz à effet de serre et pollution atmosphérique). Pour atteindre cet objectif, le programme porte des actions réglementaires et de régulation, des mesures opérationnelles, mais aussi de recherche en construction aéronautique et de soutien aux efforts internationaux de lutte contre le changement climatique.
En 2011, en matière d’activité réglementaire, les textes de mise en œuvre de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite « Grenelle II » concernant l’aviation civile ont tous été adoptés — à l’exception des arrêtés concernant l’information sur
108 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
la quantité de dioxyde de carbone émise dans les transports. En outre le bilan dressé à l’issue de la convention quadriennale d’engagements volontaires signée le 28 janvier 2008 par les acteurs du secteur aérien montre que tous les engagements ont fait l’objet d’études et de réalisations pratiques et en définitive ont été tenus.
Les rencontres du grand Roissy en janvier 2011 ont permis de dresser un bilan de la démarche pour un développement durable du territoire autour de l’aéroport de Paris – Charles-de-Gaulle suite au rapport de M. Jacques Dermagne. Les mesures décidées à l’issue de ces rencontres ont toutes été mises en œuvre dans le courant de l’année. De plus, la direction générale de l’aviation civile contribue activement aux travaux de la Commission stratégique sur l’avenir de l’aéroport d’Orly depuis son installation en octobre 2011.
L’amélioration du dispositif d’aide financière à l’insonorisation des riverains des grands aéroports s’est poursuivie en 2011. En particulier le décret n° 2011-1948 du 23 décembre 2011 généralise le taux de prise en charge de l’aide à 100 % du plafond réglementaire.
Enfin, la transposition législative et réglementaire de la directive communautaire 2008/101 intégrant les activités aériennes dans le système européen d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre (dite en anglais European Trading Scheme – ETS) a été achevée fin 2011.
Le troisième axe stratégique vise enfin à assurer le respect d’un cadre concurrentiel équitable pour le transport aérien.
Le mouvement de transformation de la gouvernance des grands aéroports se poursuit à un rythme soutenu. Ainsi, la réforme de la gestion des aéroports français votée en 2005 a continué en 2011 avec la création de deux nouvelles sociétés de gestion des grands aéroports régionaux, Strasbourg-Entzheim et La Réunion-Roland Garros. L’année 2011 a également permis de lancer les travaux préalables à la création d’une société aéroportuaire à l’aéroport de Fort de France-Aimé Césaire, notamment par un travail administratif et économique qui permettra de déboucher en 2012 sur la création effective de cette société. Ces nouvelles sociétés aéroportuaires doivent moderniser leur gestion pour la rendre à la fois plus souple, plus exigeante et plus responsable. A l’instar du contrat de régulation économique signé le 23 juillet 2010 avec Aéroports de Paris, et dans le respect de la réglementation communautaire, ces évolutions se feront sur une base pluriannuelle, en intégrant des objectifs dans les domaines de la qualité de service.
L'approbation des redevances aéroportuaires est l'un des leviers essentiels de pilotage de l'activité du secteur aérien. Cette matière a connu une novation importante avec la transposition de la directive 2009/12 CE du 11 mars 2009 relative aux redevances aéroportuaires, laquelle a établi des principes communs pour la perception de redevances aéroportuaires dans les aéroports communautaires de plus de 5 millions de passagers. Les modalités de transposition instituent notamment la direction du transport aérien (DTA) comme autorité de supervision indépendante (ASI) et confortent son rôle central dans la régulation du secteur dans un souci de modération tarifaire.
S’agissant des transporteurs aériens, dans le cadre de l’attribution des licences d’exploitation et du suivi des garanties financières, le programme veille à prévenir les faillites des transporteurs, toujours préjudiciables aux passagers, à assurer une concurrence loyale entre les transporteurs desservant la France, et à soutenir l’essor des transporteurs français dans un contexte de fort développement du marché international du transport aérien. En 2011, l’administration a continué à participer activement aux négociations entre l’Union européenne et les pays tiers, aboutissant notamment à des accords avec le Brésil, la Moldavie et la Russie. De plus, des négociations importantes ont eu lieu entre la France et la Chine.
Par ailleurs, afin de favoriser une concurrence équilibrée entre les compagnies, la DGAC a poursuivi son action visant à ce que celles-ci appliquent l’ensemble des règles sociales en vigueur.
Le programme a également joué un rôle majeur pour la protection des passagers aériens, la DGAC intervenant notamment comme conciliateur dans des conflits de nature contractuelle entre deux personnes privées, litiges qui débouchent parfois sur des contentieux. À ce titre, elle a continué à être fortement sollicitée au cours de l’année écoulée par les passagers aériens, malgré un retour à un nombre de réclamations stabilisé à environ 5 000 après une année de hausse exceptionnelle en 2010 (6 000 réclamations) due aux crises nombreuses qui ont marqué le secteur. Des sanctions ont d’ailleurs été prises, après avis de la Commission administrative de l’aviation civile, contre des
PLR 2011
109
Transports aériens, surveillance et certificationRAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 614
transporteurs aériens peu respectueux des droits des passagers, les amendes s’élevant sur l’année 2011 à un montant total de 280 k€.
Le transport aérien étant une activité de plus en plus concurrentielle, la DGAC mobilise ses moyens d’observation et d’études pour anticiper les évolutions et éclairer l’avenir. A cette fin, la création d’un outil statistique provisoire prenant le relais de l’ancien système désormais inopérant a permis tout au long de l’année un suivi de l’évolution du trafic aérien touchant la France dans un délai régulier de 4 semaines suivant la fin de la période d’activité. Le recueil d’informations sur un spectre élargi défini par la circulaire de mai 2010 est désormais en place grâce à la coopération des exploitants d’aéroports.Les bases nécessaires à la construction d’indices d’évolution des tarifs aériens ont été établies avec la mise en production du robot tarifaire et la définition de la méthodologie, sanctionnées par la signature d’une convention avec l’INSEE pour la fourniture des données destinées à l’indice des prix à la consommation de transport aérien.
Enfin, la DGAC a activement participé aux travaux de mise en place de l'Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) et de création du site internet www.qualitetransports.gouv.fr destiné à mettre à disposition du public des données relatives à la ponctualité dans les transports aériens et ferroviaires et un guide pratique à l'usage des passagers.
RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1 Concourir à la sécurité et à la sûreté de l’aviation civile INDICATEUR 1.1 Nombre d’écarts majeurs à la réglementation détectés par organisme audité ou inspecté sur
une base programmée INDICATEUR 1.2 Présence au contact direct des entreprises permettant de relever des écarts à la
réglementation INDICATEUR 1.3 Efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l’exploitation de
leurs résultats
OBJECTIF 2 Renforcer les contrôles effectués sur les compagnies étrangères INDICATEUR 2.1 Nombre de contrôles ciblés d’aéronefs étrangers sur les aéroports français effectués
annuellement rapporté au nombre total de contrôles
OBJECTIF 3 Limiter les impacts environnementaux du transport aérien INDICATEUR 3.1 Respect de la réglementation environnementale
OBJECTIF 4 Assurer le respect d’un cadre concurrentiel équitable pour le transport aérien INDICATEUR 4.1 Taux annuel de récidive des transporteurs aériens dont le comportement a fait l’objet d’une
mise en demeure à la suite d’infractions à la réglementation relative au transport aérien (hors réglementation technique et environnementale)
INDICATEUR 4.2 Rapidité de traitement des réclamations des clients du transport aérien
110 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 CRÉDITS DU PROGRAMME
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS OUVERTS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
01 Développement durable et régulation 19 005 000 6 460 000 25 465 000
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 18 610 000 1 158 000 19 768 000 7 610 000
04 Enquêtes de sécurité aérienne 2 279 000 600 000 2 879 000
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
39 894 000 8 218 000 48 112 000 7 610 000
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 48 112 000 48 112 000
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP) 0 +29 810 445 +29 810 445
Total y.c. FDC et ADP ouverts 0 77 922 445 77 922 445
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
01 Développement durable et régulation 18 812 000 6 189 000 25 001 000
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 18 101 000 6 965 000 25 066 000 7 610 000
04 Enquêtes de sécurité aérienne 2 969 000 600 000 3 569 000
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
39 882 000 13 754 000 53 636 000 7 610 000
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 53 636 000 53 636 000
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP) 0 +22 752 035 +22 752 035
Total y.c. FDC et ADP ouverts 0 76 388 035 76 388 035
PLR 2011
111
Transports aériens, surveillance et certificationCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 614
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Développement durable et régulation 19 021 143 1 501 682 20 522 825
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 31 006 183 1 337 788 32 343 971
04 Enquêtes de sécurité aérienne 8 294 356 211 800 8 506 156
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
58 321 682 3 051 270 61 372 952
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Développement durable et régulation 19 484 619 4 549 962 24 034 581
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 29 021 079 6 075 242 35 096 321
04 Enquêtes de sécurité aérienne 8 589 413 138 879 8 728 292
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
57 095 111 10 764 083 67 859 194
112 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 CRÉDITS DU PROGRAMME
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES
AvertissementSont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).
Numéro et intitulé de l’action Total
01 Développement durable et régulation 18 619 436
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 29 873 820
04 Enquêtes de sécurité aérienne 8 853 693
Total 57 346 949
PLR 2011
113
Transports aériens, surveillance et certificationCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 614
2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Développement durable et régulation 20 003 266 7 455 353 27 458 619
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 20 542 506 416 787 20 959 293
03 Soutien opérationnel 9 123 580 6 565 741 15 689 321
04 Enquêtes de sécurité aérienne 13 578 372 282 712 13 861 084
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
63 247 724 14 720 593 77 968 317
2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Développement durable et régulation 20 411 394 3 961 380 24 372 774
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 21 815 361 310 430 22 125 791
03 Soutien opérationnel 10 255 395 1 943 846 12 199 241
04 Enquêtes de sécurité aérienne 14 542 051 310 919 14 852 970
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
67 024 201 6 526 575 73 550 776
114 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 CRÉDITS DU PROGRAMME
PRÉSENTATION DES CRÉDITS SELON LA NOMENCLATURE COMPTABLE
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Achats 9 422 487 8 874 000 8 567 236 9 501 688 8 811 000 8 493 561
Services extérieurs 11 498 149 12 477 000 27 636 199 22 804 031 12 383 000 25 784 883
Autres services extérieurs 38 550 475 15 036 000 18 675 982 31 522 037 15 158 000 18 937 974
Impôts, taxes et versements assimilés hors impôts, taxes et versements sur rémunération
331 573 187 000 203 368 334 931 187 000 202 720
Autres charges de gestion courante 3 297 017 3 320 000 2 992 152 2 834 395 3 343 000 3 431 388
Charges exceptionnelles 148 023 246 745 27 119 244 585
Total hors résultat d’exploitation 63 247 724 39 894 000 58 321 682 67 024 201 39 882 000 57 095 111
Total hors résultat d’exploitation y.c. FDC et ADP prévus
63 247 724 47 394 000 58 321 682 67 024 201 47 382 000 57 095 111
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Acquisition d’immobilisations 14 720 593 8 218 000 3 051 270 6 526 575 13 754 000 10 764 083
Total hors variation du fonds de roulement 14 720 593 8 218 000 3 051 270 6 526 575 13 754 000 10 764 083
Total hors variation du fonds de roulement y.c. FDC et ADP
14 720 593 8 328 000 3 051 270 6 526 575 13 864 000 10 764 083
PLR 2011
115
Transports aériens, surveillance et certificationCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 614
FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Ouvertesen 2010
Prévues en LFIpour 2011
Ouvertesen 2011
Ouvertsen 2010
Prévus en LFIpour 2011
Ouvertsen 2011
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 21 822 075 7 610 000 8 587 978 21 822 075 7 610 000 8 587 978
Total 21 822 075 7 610 000 8 587 978 21 822 075 7 610 000 8 587 978
116 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 CRÉDITS DU PROGRAMME
RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS
Arrêté de report de crédits ouverts par voie de fonds de concours
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
30/03/2011 7 288 043 7 307 777 0 0 0 0
Arrêté de report de crédits hors fonds de concours
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
30/03/2011 8 934 424 1 856 280 0 0 0 0
Ouvertures par voie de fonds de concours et attributions de produit
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
28/03/2011 0 365 341 0 365 341
21/07/2011 0 1 569 184 0 1 569 184
25/08/2011 0 100 185 0 100 185
05/09/2011 0 486 544 0 486 544
19/09/2011 0 1 128 500 0 1 128 500
03/10/2011 0 180 110 0 180 110
10/10/2011 0 248 570 0 248 570
31/10/2011 0 266 992 0 266 992
08/12/2011 0 1 523 517 0 1 523 517
23/12/2011 0 2 502 290 0 2 502 290
03/01/2012 0 202 495 0 202 495
24/11/2011 0 14 250 0 14 250
Total 0 8 587 978 0 8 587 978
PLR 2011
117
Transports aériens, surveillance et certificationCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 614
Loi de Finances Rectificative
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Dépensesde personnel
Autresdépenses
29/07/2011 5 000 000 5 000 000
Total des ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
Ouvertures Annulations
Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 0 29 810 445 0 22 752 035 0 0 0 0
118 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
Numéro et intitulé de l’action Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Coûtsdirects
Coûtscomplets
Dépenses directes Dépenses complètes
01 Développement durable et régulation 20 522 825 24 034 581 120 602 257 18 619 436 113 990 729
02 Surveillance et certification (libellé modifié) 32 343 971 35 096 321 159 303 757 29 873 820 152 154 601
04 Enquêtes de sécurité aérienne 8 506 156 8 728 292 23 887 606 8 853 693 23 467 947
Total 61 372 952 67 859 194 303 793 620 57 346 949 289 613 277
Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011
Action n°01 (33,44 %)Action n°02 (52,70 %)
Action n°04 (13,86 %)
PLR 2011 119Transports aériens, surveillance et certification
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 614
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RÉCAPITULATION DES ACTIONS
ACTION n° 01 : Développement durable et régulation
ACTION n° 02 : Surveillance et certification
ACTION n° 04 : Enquêtes de sécurité aérienne
120 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 1 : Concourir à la sécurité et à la sûreté de l’aviation civile
INDICATEUR 1.1 : Nombre d’écarts majeurs à la réglementation détectés par organisme audité ou inspecté sur une base programmée(du point de vue du citoyen) indicateur de la mission
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Nombre d’écarts majeurs à la réglementation détectés par organisme audité ou inspecté sur une base programmée
ratio 2,8 1,9 3,0 3,0 1,8 à définir selon les évolutions réglementaire
s européennes
Commentaires techniques Source des données : DGACMode de calcul : Une évolution de la définition des écarts considérés est introduite en 2012 pour tenir compte des évolutions de la réglementation européenne (notion d’écart significatif au lieu d’écart majeur). Il en résulte une réévaluation de la cible (2.5 écarts), l’objectif est ensuite d’observer une diminution effective de ce nombre d’écarts au fil des années grâce aux actions de surveillance et de promotion de la sécurité de la DSAC. Il convient de noter toutefois que la série historique 2009-2010 n’a pas pu être modifiée pour prendre en compte ce nouveau calcul, ces données n’étant pas disponibles. En conséquence, les valeurs réalisées pour 2009 et 2010 tiennent compte de l’ancien mode de calcul (écarts majeurs au lieu de significatif)
Cet indicateur mesure donc directement la performance des acteurs du domaine de l’aviation civile et, indirectement, la capacité de la DGAC à conduire ces acteurs à mieux se conformer à la réglementation de sécurité.Ces résultats sont issus de la consolidation de sous indicateurs établis par domaine d’activité distinct (navigabilité et opérations, navigation aérienne, aéroports et sûreté, personnels navigants). Compte tenu de la diversité de ces derniers, des valeurs pour chacun des domaines sont également calculées. INDICATEUR 1.2 : Présence au contact direct des entreprises permettant de relever des écarts à la réglementation(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Taux de présence au contact direct des entreprises permettant de relever des écarts à la réglementation
% 18,0 18,3 15 15 19 15
Pourcentage des rapports d’audit émis moins de trente jours après la fin de l’audit
% 95 94 95 95 82 95
Commentaires techniques Source des données : DGAC
- 1er sous-indicateur « Taux de présence au contact direct des entreprises permettant de relever des écarts à la réglementation » :Mode de calcul : L’indicateur est un rapport dont le numérateur est le nombre d’hommes-jours consacrés au contact direct des entreprises lors des actions de contrôle programmées ou inopinées (au sol et en vol) permettant de relever des écarts à la réglementation dans les domaines d'activités de la navigabilité et des opérations, de la navigation aérienne, des aéroports, de la sûreté et des personnels navigants. Le dénominateur est le nombre total d'hommes-jours des activités du programme contrôle et surveillance.
En 2011, le temps passé au contact direct des entreprises permettant de relever des écarts à la réglementation, représente 19 % de l’activité des agents. Des disparités importantes sont observées entre les domaines, le taux de présence est nettement plus élevé dans le domaine de la navigabilité. On considère qu’un ratio de 1 à 2 jours d’étude de dossier pour un jour sur le terrain est un chiffre habituel pour une personne entièrement dédiée aux activités de contrôle. Les personnels de la direction de la sécurité de l’aviation civile ont également un important travail d’explication de la réglementation, de promotion de la sécurité et d’approbation des modifications et des nouveaux dossiers présentés par les entreprises. Pour piloter cet objectif, les actions de surveillance sont définies dans un programme annuel. Un indicateur interne mesurant le taux de réalisation des actions de surveillance programmées permet de s’assurer de la bonne réalisation de ce programme.
PLR 2011 121Transports aériens, surveillance et certification
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 614
- 2nd sous-indicateur « Pourcentage des rapports d’audit émis moins de trente jours après la fin de l’audit » :Mode de calcul : L’indicateur est un rapport dont le numérateur est le nombre de rapports d'audit émis moins de 30 jours après la fin de l'audit dans les domaines d'activités de la navigabilité et des opérations, de la navigation aérienne, des aéroports, de la sûreté et des personnels navigants. Le dénominateur est le nombre total d’audits menés.
Sur l’année 2011 plus de 1 250 rapports d’audits ont été adressés dont 82 % en moins de trente jours. Les retards observés sont de l’ordre de quelques jours, soit 92 % des rapports envoyés à moins de 45 jours. Par ailleurs la DSAC, dans un souci d’amélioration continue, a amélioré et optimisé le processus d’élaboration et de validation de ces rapports, contribuant à allonger les délais de remise du rapport final. Pour tenir compte de cette évolution un indicateur complémentaire de pourcentage de rapports émis dans un délai inférieur à 45 jours sera introduit en 2012 pour la mesure, et en 2013 en termes d’objectif. L’objectif cible associé est de 95%. Il s’appréciera par domaine.
INDICATEUR 1.3 : Efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l’exploitation de leurs résultats(du point de vue du citoyen)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Part des enquêtes clôturées moins d’un an après la survenance de l’accident ou de l’incident
% 70 48 72 72 57 80
Taux de prise en compte des recommandations de sécurité
% 79 100 80 80 100 80
Commentaires techniques Précisions méthodologiquesL’indicateur « Efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l’exploitation de leurs résultats » est composé de 2 sous-indicateurs.
Part des enquêtes clôturées dans le délai de douze mois après la survenance de l’accident ou de l’incident grave, c'est-à-dire dont les conclusions sont rendues publiques :Mode de calcul : À compter du PAP 2012, la base de calcul du sous-indicateur porte sur tous les événements de l’année n-1. Le sous indicateur de l’année n est ainsi le rapport entre le nombre d’enquêtes nouvelles de l’année n-1 clôturées en moins d’un an (au cours de l’année n-1 et au cours de l’année n), et le nombre d’enquêtes nouvelles de l’année n-1. Les réalisations 2009 et 2010 ont été recalculées selon cette nouvelle méthode de calcul.Commentaires : La nouvelle base de calcul (enquêtes de l’année n-1, au lieu de clôtures de l’année n), permet de dresser, à la fin de l’année n, un bilan complet et définitif de la performance pour l’année n-1, alors que, sur la base des seules clôtures d’enquêtes durant l’année n, un tel bilan ne pouvait pas être obtenu à partir de la simple observation de l’évolution du sous-indicateur. A titre d’exemple, une enquête portant sur un évènement du mois de novembre ne pouvait intégrer le sous-indicateur de l’année qu’à condition que la clôture intervienne avant le 31 décembre, soit en moins de deux mois, ce qui n’est pas requis. Cette nouvelle base de calcul est ainsi directement en cohérence avec la réglementation qui requiert que l’enquête soit si possible terminée dans le délai de douze mois suivant l’événement ou, du moins, fasse l’objet d’un rapport d’étape. Elle donne une image fidèle et directe de l’effort du BEA pour se conformer aux objectifs internationaux. Le sous-indicateur ne distinguant pas les enquêtes en fonction de leur complexité, il ne saurait cependant lui être fixé une cible de 100%. Une cible de 85% est retenue pour 2012 et 2013.La baisse du résultat 2010, qui porte sur les enquêtes de 2009 clôturées en moins d’un an, traduit l’impact de l’accident de l’AF 447 qui a fortement mobilisé le BEA.Source des données : Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation Civile (BEA).
Taux de prise en compte des recommandations de sécurité :Mode de calcul : À compter du PAP 2012, le sous-indicateur est le rapport entre le nombre de recommandations émises par le BEA au cours de l’année n-1 (au dénominateur) et le nombre de recommandations prises en compte par leurs destinataires (au numérateur). Les réalisations 2009 et 2010 ont été recalculées selon cette nouvelle méthode de calcul.Les recommandations de sécurité sont émises par le BEA à l’intention des acteurs nationaux (DGAC, constructeurs, exploitants, formateurs, autorités d’États autres que la France) ou internationaux (OACI, AESA) concernés par la sécurité aérienne, à propos d’événements déterminés et soumis à l’enquête du BEA. La nouvelle base de calcul (année n-1 au lieu de l’année n) est justifiée par la modification de la réglementation qui instaure un dialogue sur une période maximale de 150 jours entre le destinataire de la recommandation de sécurité et l’organisme permanent. Elle permet de dresser un bilan stabilisé de la prise en compte concrète des recommandations par l’ensemble des acteurs concernés.Commentaires : Le sous-indicateur permet de mesurer la pertinence des propositions du BEA et la qualité de ses analyses dans le contexte d’une activité de plus en plus sûre. Il concrétise la compétence et la crédibilité nationale et internationale du BEA pour améliorer encore la sécurité aérienne. Le règlement (UE) n°996/2010 du Parlement européen et du Conseil du 20 octobre 2010 sur les enquêtes et la prévention des accidents et des incidents dans l’aviation civile, qui abroge la directive 94/56/CE, est entré en vigueur le 2 décembre 2010. Il instaure en son article 18 un dialogue sur une période maximale de 150 jours entre le destinataire de la recommandation de sécurité et l’organisme permanent. Au terme de ce dialogue, une autorité ou un opérateur qui refuserait de prime abord d’adopter une recommandation du BEA pourrait revenir sur sa décision.Cette nouvelle procédure est de nature à favoriser l’adoption des recommandations de sécurité et ce d’autant plus que ledit règlement instaure l’obligation de tenue d’un répertoire central consultable regroupant toutes les recommandations de sécurité et les réponses qui y sont apportées.
122 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Source des données : Autorités de surveillance ou de régulation nationales (DGAC, autorités d’ États autres que la France), européenne (AESA) et internationale (OACI). Toute autre personne destinataire des recommandations de sécurité (constructeurs, exploitants, organismes de formation ou de maintenance).
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’objectif est de concourir à la sécurité et à la sûreté de l’aviation civile :1/ en réduisant les écarts à la réglementation grâce à des contrôles appropriés en nombre et en qualité ;2/ en renforçant l’efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l’exploitation de leurs résultats.
1/ Concourir à la sécurité de l’aviation civile en réduisant les écarts à la réglementation grâce à des contrôles appropriés en nombre et en qualité
Pour 2011, le nombre d’écarts significatifs par organisme audité, pour le programme, reste inférieur aux cibles. Néanmoins, les résultats par domaine laissent apparaître des disparités (navigabilité, opérations, navigation aérienne, aéroports, sûreté, personnels navigants) dues essentiellement à des différences de critères pour la définition des écarts à prendre en compte. L’analyse des résultats est délicate en raison de ces disparités. Les évolutions de la définition d’écart significatif introduites en 2012 pour s’adapter aux évolutions de la réglementation européenne devraient faciliter l’analyse des résultats de cet indicateur.
Le temps passé au contact des entreprises lors des actions de contrôle programmées ou inopinées est de 19 % sur l’ensemble des contrôles. Par ailleurs, il convient de noter que le caractère très prescriptif des nouvelles règles européennes guide sans beaucoup de marge de manœuvre les actions d’audits et d’inspections sur le terrain.
La direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC) a mis en place depuis 2009 un suivi de la réalisation des plans de surveillance annuels entreprise par entreprise, qui ont été communiqués aux organismes concernés. Le taux de réalisation des plans de surveillance programmé est supérieur à 95 %. Enfin, toute non-conformité significative constatée, fait l’objet d’une date limite pour correction, date à laquelle une nouvelle action de surveillance est programmée afin de vérifier la réalité de la correction. Pour 2011, 88 % des actions ont été réalisées dans les délais.
On observe, en général, une diminution du pourcentage d’audits émis en moins de trente jours. Afin d’assurer la qualité des rapports et dans un souci d’homogénéité de traitement un circuit de relecture/validation de qualité est nécessaire.
Le nombre total de contrôles SAFA (safety assessment of foreign aircraft) réalisés (2 638 contrôles en 2011) est très satisfaisant au regard des pratiques des pays voisins. Le ciblage des inspections SAFA sur les compagnies en surveillance renforcée atteint un niveau dépassant de 60 % l’objectif initial défini pour 2011. Ce bilan très positif est le résultat d’une action privilégiée constante, conjointe et continue du pilotage des DSAC inter-régionales et de l’observatoire de l’échelon central. L’organisation et la réalisation des contrôles ciblés est cependant plus complexe et plus coûteuse en ressource, et il n’est pas souhaitable d’augmenter la proportion de contrôles ciblés (au détriment des contrôles aléatoires) au delà du résultat exceptionnel de 2011. La cible est donc fixée à 36 % pour 2012, et 40 % pour les années suivantes.
2/ Renforcer l’efficacité dans la conduite des enquêtes techniques de sécurité et dans l’exploitation de leurs résultats
La réalisation 2011 du sous indicateur n°1 est en dessous des attentes pour plusieurs raisons. L’enquête relative à l’AF447 a continué à mobiliser une dizaine d’enquêteurs en 2011, le BEA a voulu continuer à apurer un passif très important d’enquêtes non clôturées relatives à des événements datant parfois de plusieurs années, mais qui suscitaient une attente légitime de la société. La mise en œuvre de l’indicateur n’a vraiment été pilotée qu’à partir d’avril 2011, alors que l’année de référence du nouveau mode de calcul était déjà terminée. L’ancien mode de calcul conduisait à des biais car il influençait le choix des enquêtes à finaliser pour favoriser l’indicateur, augmentant ainsi progressivement le passif. Cet effet est incompatible avec le nouveau mode de calcul de l‘indicateur qui incite au contraire à maximiser le nombre des clôtures infra annuelles.
PLR 2011 123Transports aériens, surveillance et certification
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 614
Le sous-indicateur 2012, correspondant à l’année de référence 2011, devrait atteindre un meilleur résultat, malgré la poursuite de la mobilisation sur l’AF447. Ainsi 209 enquêtes ont été ouvertes en 2011, et fin mars 2012, plus de 115 étaient déjà clôturées en moins d’un an, soit plus de 55 %. L’objectif de 72 % prévu au PAP 2011 est donc atteint à plus des trois quarts, alors que la période de mise en œuvre n’est écoulée qu’à 62 % (15 mois sur 24). A ce rythme 20 mois pourraient suffire pour atteindre l’objectif. Il sera très probablement dépassé, et un objectif de 75 % paraît atteignable dès cette année. Néanmoins, fixer un objectif plus ambitieux que 72 % nécessiterait une analyse des raisons qui empêchent de clôturer les enquêtes en moins d’un an. Par ailleurs, il convient de garder des marges de manœuvre pour permettre aux enquêteurs de mener de front la poursuite de la résorption d’un lourd passif accumulé, de participer activement et efficacement aux enquêtes étrangères auxquelles le BEA est souvent associé compte tenu de la position particulière de l’industrie aéronautique française en Europe. Après deux années pleines de mise en œuvre du nouveau mode de calcul, l’objectif devrait pouvoir être révisé.
S’agissant du second sous-indicateur, le résultat pour l’année 2011 est identique à celui de 2010. En effet, le nouveau mode de calcul (nombre de recommandation de l’année n-1, soit en l’espèce 2010) se base sur un même périmètre de recommandations émises par le BEA qu’en 2010 (nombre de recommandations de l’année n, soit 2010). Il convient de noter que la prise en compte des recommandations, notamment de l’AESA, l’autorité européenne de la sécurité de l’aviation civile, sont toujours positives, alors que les décisions concrètes conduisant parfois à de lourdes opérations de certification, ne peuvent aboutir, au niveau international, non seulement européen, mais souvent mondial, qu’après plusieurs années d’efforts. La prise en considération d’une recommandation équivaut en fait à un non refus a priori, mais il est d’autant plus prometteur que les recommandations font l’objet d’échanges préalables à la consultation formelle, qui obligent des destinataires à se positionner par anticipation. La réponse formelle à la recommandation, ainsi assurée de ne pas comporter de termes complètement rédhibitoires, est positive, mais ne comporte pas encore de propositions concrètes. L’indicateur reflète ainsi la qualité des coordinations préalables qui maximisent les chances de prise en compte des recommandations permettant de renforcer la sécurité. Celles-ci sont parfois mises en œuvre après plusieurs années mais des mesures urgentes peuvent également être prises lorsque le BEA préconise notamment l’arrêt immédiat d’un type d’aéronef à la suite d’un accident dans l’attente d’une mesure rectificative. Le nombre total de recommandations émises s’est établi à 50 en 2011 contre 30 en 2010. Dix d’entre elles sont relatives à un seul accident survenu à CDG en février 2009 à un A321 d’AIRMED qui n’a fait ni blessé ni victime, et 10 autres relatives à l’AF447 émises lors du troisième rapport intermédiaire.Plusieurs réponses positives sont diffusées à la date du 29 mars 2012 par la DGAC sur le site du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, pour des recommandations reçues jusqu’en octobre 2011. Ainsi, le processus de prise en compte continue en 2012, tant avec la DGAC qu’avec les instances internationales auxquelles beaucoup de recommandations ont été adressées au cours de l’année 2011. Ces délais montrent le bien fondé du changement de modalité de calcul de l’indicateur.Dans l’avenir, le BEA pourra dresser le bilan de concrétisation des recommandations émises au cours des différentes années précédentes et en analyser l’évolution. Cela permettra de contrôler la mise en œuvre effective des recommandations sur le long terme, et d’améliorer par retour d’expérience l’efficacité des recommandations futures. Cette supervision ne se substituera pas à la responsabilité des autorités nationales et internationales dans la mise en œuvre effective des recommandations.
OBJECTIF n° 2 : Renforcer les contrôles effectués sur les compagnies étrangères
INDICATEUR 2.1 : Nombre de contrôles ciblés d’aéronefs étrangers sur les aéroports français effectués annuellement rapporté au nombre total de contrôles(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Pourcentage de contrôles ciblés (a)/(b) % 24 29 >= 20 >=20 43 >= 20
Contrôles ciblés (a) nombre 666 781 - - 1141 -
Total des contrôles (b) nombre 2 780 2 690 - - 2 638 -
124 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques Source des données : DGAC
Mode de calcul : La surveillance des compagnies étrangères sur le territoire français se fait actuellement principalement par des contrôles « SAFA » effectués par sondage.Les contrôles ciblés sont ceux qui sont effectués soit suite à une demande spécifique de l’administration centrale (DSAC), soit sur des appareils appartenant à des compagnies pour lesquelles cette même administration centrale a émis un « avis général d’attention soutenue ».
L’objectif consiste à développer une politique de contrôles ciblés sur les compagnies ayant le plus de risque de défaillances.
OBJECTIF n° 3 : Limiter les impacts environnementaux du transport aérien
INDICATEUR 3.1 : Respect de la réglementation environnementale(du point de vue du citoyen) indicateur de la mission
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Nombre d’infractions sanctionnées par l’ACNUSA
nombre 360 433 500 500 396 500
Taux de vols réalisés sur les 10 plus grandes plates-formes avec les avions les plus performants en termes d’émissions sonores
% 88,9 91 > 80 >=80 90,10* >= 85
Commentaires techniques Source des données : Les sources des données sont (i) l’ACNUSA pour le 1er sous-indicateur et (ii) les bases de données statistiques de trafic et de performances acoustiques des aéronefs (base NBA) de la direction du transport aérien (DTA) pour le 2 nd.Mode de calcul : - 1er sous-indicateur « Nombre d’infractions sanctionnées par l’ACNUSA » :Il représente le nombre de sanctions prononcées par l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) sur les aéroports assujettis à la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA – 12 plates-formes en 2011). Il s’agit du total des sanctions pendant une année civile tel qu’il est communiqué par l’Autorité à la DTA chaque trimestre. L’objectif consiste à ce que la valeur réalisée soit inférieure ou égale à la cible.
- 2nd sous-indicateur « Taux de vols réalisés sur les 10 plus grandes plates-formes avec les avions les plus performants en termes d’émissions sonores » :Il représente le pourcentage de vols réalisés sur les aéroports assujettis à la TNSA avec les avions les plus performants en termes d'émissions sonores. Précisément il s’agit du ratio, calculé sur la base de l’année civile globalement pour l’ensemble des plates-formes concernées, entre les vols opérés avec les avions classés au groupe 5 de la TNSA et l’ensemble des vols effectués, exprimé en pourcentage. Les valeurs sont calculées trimestriellement par la DGAC. L’objectif de l’indicateur consiste à ce que sa valeur réalisée soit supérieure ou égale à la cible.
* La valeur de réalisation 2011 du 2nd sous-indicateur pour 2011 (90,1 %) est provisoire car elle n’inclut pas les données de décembre 2011. De même, la valeur de réalisation définitive 2010 (91%) diffère de celle présentée en RAP 2010 (89,7 %) qui indiquait une valeur provisoire.
ANALYSE DES RÉSULTATS
En matière d’infractions sanctionnées, l’objectif 2011 est atteint dans la mesure où le nombre de sanctions est inférieur à la cible prévue, dans un contexte de réglementation environnementale accrue et alors que le contrôle du respect de cette réglementation s’est amélioré : relevés des violations plus systématiques sur toutes les plates-formes concernées et nouvelle procédure de sanctions définie par le décret n° 2010-405 du 27 avril 2010. Dans ces conditions, le résultat 2011 démontre que la réglementation environnementale est convenablement respectée par les opérateurs.Concernant le taux de vols réalisés sur les 12 plus grandes plates-formes avec les avions les plus performants en termes d’émissions sonores, il est certain, sur la base des résultats des 11 premiers mois de l’année, que l’objectif 2011 a été atteint (taux de vols supérieur à la cible). Ceci traduit l’importante modernisation des flottes, qui est le résultat des mesures normatives (certification OACI), réglementaires (arrêtés de restriction d’exploitation) et fiscales incitatives à la modernisation des flottes (taxe TNSA) mais aussi du contexte économique de hausse du prix du carburant.
PLR 2011 125Transports aériens, surveillance et certification
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 614
OBJECTIF n° 4 : Assurer le respect d’un cadre concurrentiel équitable pour le transport aérien
INDICATEUR 4.1 : Taux annuel de récidive des transporteurs aériens dont le comportement a fait l’objet d’une mise en demeure à la suite d’infractions à la réglementation relative au transport aérien (hors réglementation technique et environnementale)(du point de vue du citoyen)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Taux annuel de récidive des transporteurs aériens dont le comportement a fait l’objet d’une mise en demeure à la suite d’infractions à la réglementation relative au transport aérien (hors réglementation technique et environnementale).
% 8,6 6,87 <= 13 13 12,50 <= 10
Commentaires techniques Source des données : DGAC
Mode de calcul : L’indicateur est un rapport dont le numérateur correspond au nombre total d’opérateurs aériens qui ont commis une infraction au cours des deux dernières saisons aéronautiques malgré une mise en demeure préalable dont la prise d’effet date de moins d’un an, et dont le dénominateur correspond au nombre d’opérateurs s’étant vus notifier une mise en demeure dont la date d’effet se situe pendant la période couvrant les quatre dernières saisons aéronautiques.
INDICATEUR 4.2 : Rapidité de traitement des réclamations des clients du transport aérien(du point de vue de l’usager)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Rapidité de traitement des réclamations des clients du transport aérien
jours 55 109 40 <=90 - <= 40
Commentaires techniques Source des données : DGAC : courriers reçus, appels téléphoniques et courriers électroniques émanant des clients estimant que leurs droits n’ont pas été respectés par les transporteurs aériens.
Mode de calcul : L’indicateur mesure le délai moyen de première réponse aux réclamations.
L’augmentation des délais au-delà des prévisions initiales s’explique essentiellement par une croissance très forte du nombre des réclamations. Toutefois, bien que les chiffres 2011 ne soient pas définitifs, on peut dès maintenant indiquer que les délais de traitement en 2011 ont été sensiblement améliorés er devraient être conformes à la prévision actualisée inscrite dans le PAP 2012.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Concernant le taux de récidive des transporteurs aériens, la réalisation 2011 a confirmé l’impact positif de l’action de la CAAC (Commission administrative de l’aviation civile) dans la durée. On constate une augmentation sensible du taux annuel de récidive par rapport à 2010, due à une application plus rigoureuse du processus de sanction à l’aviation d’affaires, notamment sur l’aéroport de Nice après une année d’appropriation du dispositif. En 2012, ce taux devrait se stabiliser aux environs de 12 %. Il est à noter que cet indicateur, considéré comme peu pertinent budgétairement par la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée Nationale, ne sera pas reconduit dans le PAP 2013.
Concernant le traitement des réclamations, environ 5 000 réclamations ont été reçues en 2011, ce qui semble être un volume à peu près stabilisé en année normale. Des efforts conséquents, en termes de personnel, ont permis de réduire le délai de traitement des réclamations qui devrait être conforme à la prévision actualisée inscrite dans le PLF 2012. Les efforts d’information des passagers ont été maintenus, notamment par l’actualisation régulière du site Internet de la DGAC. Ces informations ont été largement relayées par la presse.
126 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
PASSAGE DU PLF À LA LFI
Aucune modification n’a été apportée entre le PLF et la LFI.
Par décret n° 2010-1745 du 30 décembre 2010 portant répartition des crédits et découverts autorisés par la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, les crédits ouverts sur le programme 614 s’élèvent à 48,1 M€ en AE et 53,6 M€ en CP.
JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES
Par arrêtés du 30 mars 2011 portant report de crédits, 8,9 M€ en AE, correspondant aux AE affectées non engagées (AENE) en 2010, 1,9 M€ de CP (dans la limite des 3 % de reports autorisés) ont été ouverts sur le programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification ». De plus, un montant de 7,3 M€ en AE et en CP, correspondant aux reports de fonds de concours et attributions de produit, a été ouvert sur 2011.
Par décret n° 2011-908 du 29 juillet 2011 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011, un montant de 5 M€ en AE et CP a été ouvert sur le programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification ». Ces crédits étaient destinés au financement de la phase 5 de recherche de l’épave du vol AF447 prise en charge par le bureau d’enquêtes et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA).
ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Un montant global de 8,6 M€ en AE et CP a été ouvert en 2011 sur le programme 614 au titre des fonds de concours et attributions de produits.
Ces crédits correspondent, d’une part, à hauteur de 0,3 M€ en AE et en CP à un fond de concours en provenance de la Commission européenne au titre de sa participation à un projet aéronautique européen relatif au processus de certification du prestataire EGNOS (système de navigation par recouvrement géostationnaire) dans le cadre du règlement du ciel unique européen.
D’autre part, les attributions de produit rattachées à l’exercice 2011 se sont élevées à hauteur de 8,3 M€ en AE et en CP. Ces montants correspondent, pour l’essentiel, à des prestations pour services rendus par la DGAC en application du décret n° 2006-1810 du 23 décembre 2006 modifié, en provenance de :
– l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (AESA) : prestations de services rendus en 2010 et 2011 pour un montant global de 6,7 M€. Ces sommes représentent le remboursement des frais engagés par l’organisme pour la sécurité de l’aviation civile (OSAC – ancien GSAC) et la DGA en tant que sous-traitants de la DGAC auprès de l’organisme européen ;
– l’European satellite service pour des prestations de surveillances, à hauteur de 0,2 M€ ;– le groupement pour la sécurité de l’aviation civile (GSAC) pour des prestations de service, à hauteur de 1,3 M€ ;– le service des domaines : produits de cessions de biens mobiliers à hauteur de 0,1 M€.
Au final, les crédits disponibles sur le programme 614 pour l’exercice 2011 se sont élevés à 77,9 M€ en AE et 76,4 M€ en CP.
PLR 2011
127
Transports aériens, surveillance et certificationJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 614
SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)
AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT
CRÉDITSDE PAIEMENT
AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*) (E1) (P1)
77 922 445 76 388 035
AE engagées en 2011 Total des CP consommésen 2011
(E2) (P2)
61 372 952 67 859 194AE affectées non engagées
au 31/12/2011dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs
à 2011(E3) (P3) = (P2) - (P4)
11 329 572 14 015 349AE non affectées
non engagées au 31/12/2011dont CP consommés en 2011
sur engagements 2011(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)
5 219 921 53 843 845
RESTES À PAYER
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2010 brut(R1)
14 409 672Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010
(R2)
0Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements au 31/12/2010 net
CP consommés en 2011sur engagements antérieurs
à 2011
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)
14 409 672 14 015 349 394 323
AE engagées en 2011 CP consommés en 2011sur engagements 2011
Engagements 2011 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)
61 372 952 53 843 845 7 529 107
Engagements non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R6) = (R4) + (R5)
7 923 430Estimation des CP 2012 sur engagements non
couverts au 31/12/2011(P5)
7 706 604
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant maximal des CP
nécessaires après 2012 pour couvrir les
engagements non couverts au 31/12/2011
(P6) = (R6) - (P5)
216 826
128 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2011 du programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification » correspondent majoritairement à des contrats et marchés pluriannuels, concernant notamment le patrimoine de la gendarmerie du transport aérien (construction de la caserne sud pour 1 M€ par exemple), la maintenance des équipements de laboratoire du BEA, diverses dépenses liées aux études engagées (près d’1 M€ sur l’action 1 « Développement durable et régulation »), ainsi que des frais de fonctionnement courant.
Par ailleurs, les restes à payer au 31 décembre 2011 incluent également 0,09 M€ concernant la subvention Proavia sur l’action 1 « Développement durable et régulation », ainsi qu’un montant de 2,7 M€ sur l’action 2 « Surveillance et certification » relatif aux attributions de produits qui sont à reverser aux sous-traitants du contrat AESA.
PLR 2011
129
Transports aériens, surveillance et certificationJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 614
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION n° 01 : Développement durable et régulation
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 25 465 000 25 465 000 20 522 825 20 522 825
Crédits de paiement 25 001 000 25 001 000 24 034 581 24 034 581
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
CONTEXTE GENERAL
Les crédits ouverts sur l’action 1 « Développement durable et régulation » en LFI 2011 s’élevaient à 25,5 M€ en AE et 25 M€ en CP. Si le gel de précaution constitué en début d’année, à hauteur de 1,4 M€, a été levé en ce qui concerne les AE, il a été confirmé, en CP, pour un montant de 0,85 M€. Compte tenu des faibles marges de manœuvre existant sur les dépenses relevant du titre 3, il s’est appliqué principalement sur les dépenses d’investissement.
En début d’année, l’action 1 a bénéficié du report de 2010 vers 2011 de :
- 5,1 M€ d’AE affectées non engagées en 2010 ;
- 0,85 M€ de CP (dans la limite des 3 % de reports de CP autorisés) ;
- 0,1 M€ d’attributions de produits (en AE et CP).
De plus, un montant de 0,04 M€ d’attributions de produits a été ouvert en AE et CP courant 2011, pour rémunération de services rendus par le Service national de l’ingénierie aéronautique (SNIA).
Un transfert de 0,8 M€ d’AE et 0,6 M€ de CP (permis par la levée partielle du gel en CP) a par ailleurs été réalisé au profit de l’action 3 « Enquêtes de sécurité aérienne » afin de participer au financement des opérations de phase V concernant le vol Rio-Paris.
Au final, les crédits disponibles sur l’action 01 en 2011 se sont donc élevés à 29,9 M€ en AE et 24,5 M€ en CP (y compris reports et attributions de produits). L’exécution 2011 s’est finalement élevée à 20,5 M€ en AE et 24,0 M€ en CP.
ACHATS ET SERVICES EXTERIEURS
1 – Moyens des services, études et aides à l’emploi
1-1 Moyens des services
Cette rubrique regroupe l’ensemble des crédits destinés à assurer le fonctionnement courant de la direction du transport aérien (DTA), du service technique de l’aviation civile (STAC), des directions interrégionales de la sécurité de l’aviation civile (DSAC/IR) ainsi que des services d’État de l’aviation civile (SEAC) de Polynésie Française et de
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Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Nouvelle Calédonie, pour les activités régaliennes (sûreté, régulation économique, développement durable) qu’elles exercent.
Le budget prévu initialement pour ces dépenses était de 3,9 M€ en AE et en CP. Au terme de 2011, les services auront consacré 3,7 M€ en AE et 4 M€ en CP à leurs moyens de fonctionnement.
1-2 Études
Les crédits sont relatifs au financement d’études dans les domaines économiques et prospectifs, de la régulation des aéroports ou du développement durable. Le budget prévisionnel alloué à ces études était de 2,5 M€ en AE et 2,2 M€ en CP.
Le programme réalisé au titre de 2011 est globalement conforme aux objectifs initiaux puisque les dépenses relatives à ces études se sont élevées en 2011 à 2 M€ en AE et 2,2 M€ en CP.
Les principales dépenses réalisées ont concerné par domaine :
- économique et prospectif : enquêtes relatives au trafic mais également aux passagers du domaine aérien, enquête triennale sur la complémentarité modale, baromètre du transport aérien ;
- environnement : réalisation des plans de servitude aéronautique (PSA) et des révisions des plans d’exposition au bruit (PEB), outils d’analyse et de mesure du bruit, études sur la qualité de l’air ;
- régulation des aéroports : assistance dans le cadre du renouvellement du contrat de régulation économique d’Aéroport de Paris.
1-3 Aides à l’emploi
Les crédits consacrés à ce poste portent sur l’hébergement et la maintenance du serveur « emploi aviation » en partenariat avec le « Pôle-emploi », sur la prise en charge de la visite médicale réglementaire de pilotes demandeurs d’emploi et sur la mise à niveau en anglais des pilotes souhaitant se présenter aux sélections des compagnies étrangères.
Les dépenses réalisées à ce titre en 2011 s’élèvent à 0,1 M€ en AE et CP pour une prévision initiale de 0,1 M€ en AE et 0,2 M€ en CP. Cet écart à la prévision s’explique pour l’essentiel par l’abandon d’une étude juridique épidémiologique sur les liens éventuels entre l’activité des personnels navigants commerciaux et leur santé.
2 – Moyens de la gendarmerie du transport aérien (GTA)
Ces crédits permettent d’assurer le casernement des gendarmes du transport aérien et les charges de fonctionnement courant qui y sont associées. Ils portent majoritairement sur les dépenses de loyers, d’entretien des bâtiments et de fluides et télécommunications. Prévues initialement à hauteur de 8,2 M€ en AE et en CP, les dépenses consacrées aux moyens de la GTA ont finalement atteint 8,7 M€ en AE et 8,6 M€ en CP (4,1 M€ pour les loyers, 2 M€ pour l’entretien des bâtiments, 1,5 M€ pour les fluides et télécommunications et 1 M€ pour le fonctionnement courant). L’écart entre la prévision et l’exécution concerne les postes entretiens des bâtiments, fluides et télécommunications, les charges de loyers étant contenues (4,1 M€ réalisés pour 4,2 M€ prévus).
3 – Moyens liés à la sûreté
Jusqu’alors programmées en investissement, les dépenses de gestion des badges sûreté ont été imputées en titre 3 du fait de leur nature de charge. En 2011, elles s’élèvent à 0,5 M€ en AE et 0,4 M€ en CP.
4– Crédits de fonctionnement de la mission aviation légère, générale et hélicoptères (MALGH)
Un budget de 1 M€ a été prévu en AE et en CP pour couvrir les dépenses de fonctionnement courant des équipes spécialisées des bases aériennes (ESBA) qui interviennent pour l’entretien des terrains d’aviation légère. Les dépenses réalisées concernent essentiellement l’entretien des véhicules et engins ainsi que les frais de déplacement des équipes. L’exécution est conforme aux prévisions initiale et atteint 1 M€ en AE et CP en 2011.
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Transports aériens, surveillance et certificationJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 614
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
1 – Les crédits versés aux organismes extérieurs
Les crédits inscrits en LFI 2011 à ce titre s’élevaient à 1,1 M€ en AE et en CP. Ils couvrent à la fois le financement des conventions passées avec l’École nationale de l’aviation civile pour la formation de personnels des aviations civiles étrangères (0,4 M€) et pour les formations sûreté des agents de l’État (0,5 M€) et la cotisation annuelle de la France à la conférence européenne de l’aviation civile (0,3 M€).
Le montant des dépenses réalisées sur cette ligne ont en définitive atteint 1,1 M€ en AE et 1,2 M€ en CP. Ce dépassement est lié à la participation versée à Eurocontrol pour le développement du projet européen de gestion en ligne des données ETS. L’écart constaté entre les AE consommés et les paiements s’explique par l’engagement réalisé en 2010 de la cotisation 2011 à la CEAC, et qui a donné lieu à un décaissement de CP sur l’exercice 2011.
2 – Les subventions
Le montant des subventions inscrit initialement était de 2,1 M€ en AE et en CP, répartis entre l’association Proavia (0,08 M€), les fédérations aéronautiques nationales et le Centre national de vol à voile (1,15 M€) et la Fédération française aéronautique pour la formation des instructeurs avion du secteur aviation légère (0,9 M€).
Compte tenu de la mesure de gel de crédits, les subventions réellement versées en 2011 se sont chiffré à 2 M€ (dont 0,1 M€ imputés, par erreur, sur le titre 3).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
1 – Investissements relatifs aux moyens des services
Ces investissements étaient destinés, à hauteur de 0,5 M€ en AE et CP, aux travaux de maintien en état des bâtiments du STAC situés sur le site de Bonneuil sur Marne. Au final, les dépenses d’investissements relevant de cette rubrique se sont chiffrés à 0,3 M€ en AE et 0,4 M€ en CP en 2011.
2 – Investissements relatifs aux études
Bien qu’aucun budget d’investissement n’ait été initialement prévu, certaines dépenses programmées en titre 3 ont pu être imputées sur du titre 5 pour un montant total de 0,4 M€ en CP. C’est le cas en 2011 d’études liées à la réalisation du nouvel aéroport Notre-Dame-des-Landes et du développement d’un logiciel de traitement des plans de servitude aéronautique.
3 – Investissements relatifs à la sûreté
Les crédits d’investissement prévus en LFI 2011 au titre de la sûreté représentaient 6 M€ en AE et 5,7 M€ en CP. En CP, cette prévision portait pour 4,6 M€ sur l’entretien du patrimoine immobilier occupé par la gendarmerie du transport aérien (GTA), un budget de 1,1 M€ étant destiné aux autres investissements relevant du domaine de la sûreté.
Au terme de l’année 2011 et compte tenu de l’application de l’essentiel du gel sur le titre 5, les dépenses finales représentent 1,2 M€ en AE et 3,7 M€ en CP.
Le programme de travaux concernant le patrimoine GTA a été réalisé pour un montant de 1 M€ en AE et 3,4 M€ en CP. Si du retard a été pris dans plusieurs opérations de rénovation, les programmes importants de construction (logements GTA à Mayotte et 2e tranche logements GAV Orly) ont avancé conformément aux prévisions. Il a par ailleurs été procédé à l’affectation d’une première enveloppe de 3,7 M€ d’AE sur l’opération de construction de la caserne Sud, dont les travaux doivent débuter en 2013.
L’exécution 2011 des autres investissements relatifs à la sûreté (moyens radios et informatiques de la GTA, projet gestion des habilitations sûreté) s’est élevée à 0,2 M€ en AE et 0,3 M€ en CP. L’écart constaté entre la prévision et l’exécution s’explique, outre le transfert en titre de 3 des dépenses de gestion des badges, par le report en 2012 du projet de développement de la nouvelle application de gestion des titres de circulation.
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Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ACTION n° 02 : Surveillance et certification
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 27 378 000 27 378 000 32 343 971 32 343 971
Crédits de paiement 32 676 000 32 676 000 35 096 321 35 096 321
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
CONTEXTE GENERAL
L’action 02 « Surveillance et certification » retrace les activités de surveillance et de certification de la DGAC, exercées principalement par la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC). Participent également à ces activités la direction de l’aviation civile Nouvelle-Calédonie (DAC-NC), le service d’État de l’aviation civile de Polynésie française (SEAC-PF). Par ailleurs, l’ensemble de ces services fait également appel à l’expertise du service technique de l’aviation civile (STAC). Enfin, une nouvelle unité opérationnelle a été ajoutée en 2011 : le Cedre, auprès duquel est déléguée la maîtrise d’œuvre pour la maintenance et le développement des applications informatiques métier.
Cette action regroupe les moyens de fonctionnement courant et de formation nécessaires à l’exercice des tâches des personnels impliqués dans les actions de contrôle, ainsi que le développement des outils de contrôle propres aux métiers de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile. Les démarches qualité visant à certifier les acteurs dans le but d’améliorer les services rendus aux usagers sont également intégrées dans cette action.
Les crédits initiaux ouverts en LFI 2011 pour cette action 02 s’élevaient à 19,8 M€ en AE et 25,1 M€ en CP. Le gel de précaution constitué en début d’année, à hauteur de 0,9 M€ en AE et 1,3 M€ en CP a été intégralement levé.
Par ailleurs, en début d’année, l’action 2 a bénéficié du report de 2010 vers 2011 de :
- 3,9 M€ d’AE affectées non engagées les années antérieures ;
- 1 M€ de CP (dans la limite des 3 % de reports de CP autorisés) ;
- 7,2 M€ de reports d’attributions de produits (en AE et CP) relatives aux différentes prestations de service rendu facturées par la DSAC, dont 4,9 M€ pour le compte de tiers, notamment l’Agence européenne pour la sécurité aérienne (AESA), ou tout autre interlocuteur devant être certifié ou surveillé. En effet, l’AESA, au travers d’un contrat de service signé avec la DGAC, sous-traite des tâches en matière de certification des aéronefs et de suivi de navigabilité. Ces tâches sont réalisées par la DSAC, la direction générale de l’armement (DGA) ou l’organisme pour la sécurité de l’aviation civile (OSAC, société ayant remplacé le GSAC en fin 2010). Une part de ces attributions de produits leur est donc reversée.
Enfin, en cours d’année 2011, cette action a bénéficié de 8,6 M€ d’attributions de produits supplémentaires au titre des cessions et facturations effectuées courant 2011, dont 6,5 M€ de reversements et 2 M€ à l’usage direct de la DSAC (dont 1,1 M€ provenant du paiement par le GSAC de la provision pour contentieux prévue à la convention de sortie).
En conséquence, le montant total des crédits disponibles en 2011 s’élevait à 39,5 M€ en AE et 41,9 M€ en CP.
En exécution, la consommation de l’action 02 « Surveillance et certification » s’est élevée à 32,3 M€ en AE et 35,1 M€ en CP, dont 9,5 M€ d’AE et 7 M€ de CP de reversements au profit de tiers (AESA, EGNOS, etc.). Le montant des
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Transports aériens, surveillance et certificationJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 614
dépenses de fonctionnement s’est élevé à 31,0 M€ en AE et 29,0 M€ en CP et celui des dépenses d’investissement à 1,3 M€ en AE et 6,1 M€ en CP.
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
1 – Surveillance et certification
Pour l’année 2011, la fusion des deux actions « Surveillance et certification » et « Soutien opérationnel » permet un usage optimal de la fongibilité. Aussi, le nouvel outil financier SIF de la DGAC assure le suivi de certaines catégories de dépenses, mais n’autorise pas la distinction antérieure entre la surveillance et les moyens opérationnels. Certains axes d’analyse (distinction entre les unités de budgétisation) ont été fusionnés par rapport à la présentation du projet annuel de performance.
Par ailleurs, la nomenclature comptable a évolué. Elle permet désormais une analyse plus fine des dépenses mais est aussi à l’origine d’écarts importants, pour l’exercice 2011, entre les prévisions établies initialement selon la précédente nomenclature et l’exécution.
Au cours de l’exercice 2011, les principaux postes de dépenses ont été :
1-1 Achats
Ce poste correspond à plusieurs types de dépenses :
- les fluides pour 2,2 M€ en AE et 2,3 M€ en CP (électricité, carburants, gaz, chauffage, eau) ;
- les fournitures et prestations diverses correspondant au maintien en conditions opérationnelles des véhicules, matériels informatiques, téléphonie, mobilier pour 2,3 M€ en AE et 2,1 M€ en CP. Il est à noter que chaque DSAC-IR (inter-région) a utilisé en moyenne, 0,1 M€ pour couvrir les achats relatifs au renouvellement de matériels (bureaux, fourniture, etc.), sauf la DSAC Centre Est qui a emménagé dans son nouveau siège, et a dû payer son déménagement et renouveler son mobilier (0,2 M€) ;
- la téléphonie pour l’ensemble de la DSAC à hauteur de 1 M€ en AE et CP,
- la communication pour 0,6 M€ en AE et 0,5 M€ CP ainsi que les frais postaux pour 0,3M€ en AE et CP ;
- les contrats d’intérimaires pour 0,3 M€ en AE et en CP, mis en place dans le cadre de la mise en service du SIF et du service facturier de l’Agence comptable (SFACT) pour pallier le manque d’effectifs ;
- des prestations diverses (dont le reversement des fonds de concours EGNOS aux sous-traitants) et la contractualisation du nettoyage des bâtiments pour 1,7 M€ en AE et 1,4 M€ en CP.
1-2 Frais de déplacement
Les agents sont amenés à réaliser de nombreux déplacements dans le cadre d’audits ou d’organismes à surveiller. Le budget initialement prévu était de 3,1 M€ en AE et 2,8 M€ en CP dont 1,1 M€ en AE et 1 M€ en CP pour l’échelon central. La réalisation laisse apparaître une conformité d’exécution au niveau de l’échelon central (1,1 M€ en AE et CP) grâce à une diminution du nombre de déplacements et l’utilisation du système de visioconférences. En revanche les échelons interrégionaux ont dû absorber une augmentation des prix sans diminution du nombre des missions, ainsi que le paiement de frais de déménagement désormais pris sur les frais de déplacement (0,2 M€). Leur consommation s’est donc élevée à 2,4 M€ en AE et CP.
1-3 Formation
2,1 M€ en AE et CP avaient été prévus en LFI 2011 dont 0,4 M€ en AE et CP pour l’échelon central et 1,7 M€ en AE et CP pour les DSAC IR. En gestion, la priorité a été donnée au maintien des niveaux d’expertise et des qualifications techniques. La consommation finale s’est élevée à 1,2 M€ en AE et CP, répartis en 0,4 M€ pour l’échelon central et 0,8 M€ pour les DSAC IR.
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Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Cette consommation se répartit comme suit :
- les formations métier représentent une dépense de 0,6 M€ en AE et CP ;
- la dotation relative à l’entraînement aérien des corps techniques effectué en application de la convention entre l’ENAC et la DSAC, était initialement évaluée à 0,3 M€. La réalisation définitive pour 2011, compte tenu des délais, n’a été que 0,2 M€ ;
- l’enveloppe de 0,1 M€ dédiée aux moyens aériens mis à disposition des pilotes inspecteurs a été ventilée auprès des DSAC IR et intégralement consommée ;
- enfin, la gestion centralisée de l’entraînement aérien a été mise en place par convention auprès de la DSAC Sud Ouest en début d’année 2011 pour une enveloppe prévisionnelle de 0,3 M€. Un report de charges de l’année 2010 sur 2011 a dû être intégré à cette dépense ; la consommation a été de 0,3 M€.
1-4 Systèmes d’information
L’objectif est de maintenir un haut niveau de sécurité des systèmes informatiques en place. Pour ce faire, des audits sont programmés et réalisés. Seules les maintenances des applications déjà existantes (Sicomed, Sigebel, Pericles, Oceane) ont été menées en exécution 2011 pour 0,4 M€ en AE et 0,7 M€ en CP. En revanche, les conclusions de l’étude relative à la mise en place d’un système informatique métier n’ont pas pu être suivies d’effet et l’acquisition du progiciel a également dû être repoussée.
Au sein de ces dépenses, pour les applications Signal (gestion des indicateurs « Pilotage de la performance par objectif » relative au suivi de l’exécution de la surveillance), 0,05 M€ en AE et CP ont été dépensés. S’agissant de l’application Recif relative à l’exécution et au suivi du contrôle technique d’exploitation, 0,04 M€ ont été dépensés en maintenance, évolution et achat de matériel. Ces crédits ont été délégués à deux DSAC IR, en charge de la maîtrise d’œuvre de ces deux projets.
1-5 Organisme de contrôle en vol (OCV)
3,2 M€ en AE et 3,1 M€ en CP avaient été prévus en LFI 2011 pour couvrir les dépenses relatives aux mises à disposition auprès de la DGAC des commandants de bord employés par les compagnies aériennes. Ce poste participe au niveau d’expertise nécessaire à la DSAC pour la réalisation de ses missions de surveillance. Son exécution, encadrée par des conventions passées avec les compagnies, est supérieure à la prévision de 5 % en raison de l’évolution des salaires, soit 3,2 M€ en AE et 3,1 M€ en CP.
Ces postes de dépenses contribuent au maintien de compétences et d’expertise nécessaires à la réalisation des missions de surveillance et de certification propres à la DSAC.
1-6 Études
Les dépenses relatives aux études se sont élevées à 0,2 M€ en AE et 0,4 M€ en CP. Toutefois, les études « facteurs humains » initialement prévues en LFI n’ont pas été réalisées en raison des choix de priorisation effectués par la direction et d’un problème de formalisme de l’achat.
1-7 Sous-traitance
Les dépenses relatives à la sous-traitance se sont établies à 10,2 M€ en AE et 8,1 M€ en CP et correspondent principalement aux reversements des attributions de produit effectuées aux différents sous-traitants des contrats AESA, EGNOS pour 9,5 M€ en AE et 7 M€ en CP.
En outre, dans le cadre de ses tâches de surveillance, la DGAC est appelée à faire appel à l’expertise de l’entité habilitée OSAC, dédiée à la surveillance et à la délivrance des agréments dans le domaine de la production et de l’entretien des aéronefs, qui a succédé au GIE GSAC (groupement pour la sécurité de l’aviation civile). La DSAC fait appel à l’expertise des agents de cette entité soit pour l’élaboration de la réglementation technique soit pour des groupes de travail internationaux.
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Transports aériens, surveillance et certificationJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 614
La prévision initiale de cette prestation avait été évaluée à 1,9 M€ en AE et CP. La DSAC a finalement financé :
- le GSAC pour son activité allant de septembre 2010 au 12 octobre 2010, date à laquelle la DGAC s’est retirée du GIE, pour 0,2 M€ en AE et CP ;
- l’OSAC pour l’activité réalisée depuis sa mise en place fin 2010 pour un total de 1,5 M€ en AE et 1,8 M€ en CP.
1-8 Autres dépenses
L’exécution finale de la catégorie « autres dépenses » s’est élevée à 3,4 M€ en AE et 3,3 M€ en CP, répartis comme suit :
- le poste « entretien » est important en raison de la réalisation d’opérations de sauvegarde suite à des intempéries, par nature non prévisibles, ainsi que de la réparation de véhicules. A ce titre, 2,2 M€ en AE et 2,4 M€ en CP ont été dépensés dont 0,4 M€ en AE et 0,5 M€ en CP pour le Service technique de l’aviation civile (STAC) qui a prévu de mener des études de sécurité pour l’entretien des outils relatifs à la certification des matériels de lutte contre l’incendie et des matériels pour le centre de tests de sûreté de Biscarrosse. En outre, il y a eu l'acquisition de matériels techniques comme les outils de mesures visuelles, d’enregistreurs, d’oscilloscopes, de multimètres, de capteurs de pression, d'étalonnage de matériels de mesure, ainsi que des travaux de réfection d'étanchéité de la toiture du bâtiment de Biscarrosse ;
- s’y sont ajoutées la contractualisation de l’entretien des terrains pour 0,1 M€ en AE et CP, les dépenses de documentation (colloques, abonnements, journaux) pour 0,2 M€ en AE ainsi que les locations (avions, matériels informatiques et bâtiments), à hauteur de 0,9 M€ en AE et 0,8 M€ en CP.
2 – Moyens des services en DSAC-IR
A titre de complément, la fraction des dépenses précitées correspondant aux activités de logistique, propres aux DSAC IR sont présentées ci-dessous. Ces dépenses correspondent au total à 7,4 M€ en AE et 7 M€ en CP et se décomposent en :
- dépenses de fluides : 1,7 M€ en AE et 1,8 M€ en CP ;- carburant : 0,4 M€ en AE et CP ;- entretien des bâtiments : 1 M€ en AE et 0,9 M€ en CP ;- maintenance des matériels : 0,9 M€ en AE et CP ;- télécom et affranchissement : 1,2 M€ en AE et 1,1 M€ en CP ;- prestations de service : 1 M€ en AE et 0,8 M€ en CP ;- achats divers : 1,2 M€ en AE et 1,1 M€ en CP.
Le poste de fluides constitue, pour les DSAC IR, une dépense prioritaire difficilement maitrisable en raison de la libéralisation du marché de l’électricité ou de l’augmentation du coût du gaz. De même, les télécommunications et les frais d’affranchissement, le nettoyage des locaux (appel à la sous-traitance) constituent des dépenses obligatoires.
Les redéploiements en gestion ont permis d’absorber les frais de déménagement, les opérations d’investissement, le paiement d’intérêts moratoires pour certaines DSAC IR qui ont rencontré des difficultés suite à la mise en place du SIF et du service facturier.
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS
Les crédits dédiés aux impôts, taxes et versements assimilés correspondent au paiement des taxes foncières par les DSAC IR et se sont élevés à 0,2 M€ en AE et CP en exécution 2011.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
0,3 M€ en AE et en CP ont été consommés sur ce poste au titre de créances irrécouvrables.
CHARGES EXCEPTIONNELLES
0,1 M€ en AE et en CP ont été consommés sur ce poste.
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Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d'investissement du STAC ont essentiellement concerné des prestations AFNOR, COFRAC, étalonnages, audits intérimaires qualité, ainsi que des acquisitions de matériels techniques et scientifiques. La prévision initiale inscrite en LFI 2011 était de 0,5 M€ en AE et CP. L’exécution s’est finalement élevée à 0,6 M€ en AE et 0,4 M€ en CP.
La construction du siège de la DSAC-Centre-Est a été achevée au cours de l’exercice 2011 et la livraison du bâtiment a eu lieu en septembre mais n’a pas inclus l’aménagement des espaces verts. Au total 5,1 M€ en CP ont été dépensés en 2011 pour la finalisation de cette opération contre une prévision initiale de 5,6 M€.
Sur certains sites, des travaux de réparation de bâtiments non prévus ont dû être conduits (avaries, situation conjoncturelle ou défaut de moyens mis en œuvre pour l’entretien des bâtiments). Ils relèvent d’un objectif conservatoire et donc prioritaire : DSAC-Sud Ouest pour la réfection d’une toiture, DSAC-Nord pour la mise en sécurité des locaux informatiques et le remplacement d’une chaudière, et le bâtiment du Service des bases aériennes (SBA) de Mayotte, pour un montant de 0,2 M€ en AE et 0,4 M€ en CP.
Les autres dépenses d’investissement des DSAC IR d’un montant de 0,5 M€ en AE et 0,2 M€ en CP ont notamment concerné l’acquisition de véhicules, indispensables au déplacement des agents de la DSAC dans le cadre de la réalisation de leurs missions d’audits, de surveillance, tout en respectant les critères du plan administration exemplaire (PAE).
ACTION n° 04 : Enquêtes de sécurité aérienne
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 2 879 000 2 879 000 8 506 156 8 506 156
Crédits de paiement 3 569 000 3 569 000 8 728 292 8 728 292
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
ACHATS ET SERVICES EXTÉRIEURS
CONTEXTE GENERAL
Le BEA est l’autorité nationale responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile au sens du règlement (UE) n° 996/2010 du Parlement européen et du Conseil du 20 octobre 2010. Il relève du ministre chargé des transports.
Sa mission est de déterminer les causes et les circonstances des accidents et des incidents d’aviation civile et d’établir à l’adresse des autorités et des opérateurs du milieu aéronautique les recommandations nécessaires à la prévention des accidents et incidents d’aviation civile.
Le BEA est un service opérationnel à forte réactivité, qui intervient en France et dans le monde dans des temps courts par l’envoi d’enquêteurs de sécurité et l’engagement de moyens techniques appropriés. Ses missions sont souvent réalisées dans l’urgence et la prévision de son budget souvent affectée par les aléas des évènements.
Les crédits ouverts initialement en LFI s’élevaient à 2,9 M€ en AE et 3,6 M€ en CP.
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Transports aériens, surveillance et certificationJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 614
Par ailleurs, cette action a été dotée de 5,8 M€ en AE et 5,6 M€ en CP en gestion 2011. En effet, le BEA a dû organiser et conduire en 2011 les opérations -dites « de phase V »- d’observation et de relevage de l’épave de l’avion du vol Rio-Paris immergé en grande profondeur dans l’Atlantique sud, puis de transport en métropole de ses éléments, des enregistreurs de bord et des corps recueillis de certains passagers. Le coût direct de ces opérations exceptionnelles de phase V réalisées avec le concours de divers prestataires s’est élevé à 6,3 M€, financé comme suit :
- 3 M€ par une ouverture de crédits complémentaires en loi de finances rectificative du 29 juillet ;
- 2 M€ par virement de crédits du programme 612 « Navigation aérienne » (ponction sur la réserve de précaution), également réalisé en loi de finances rectificative du 29 juillet 2011 ;
- 0,8 M€ en AE et 0,6 M€ en CP par réaffectation de crédits des BOP 1 et 2 du programme 614 ;
- 0,5 M€ en AE et 0,7 M€ en CP de contribution du BEA à partir de son budget opérationnel de programme.
Au terme de l’exécution 2011, le BEA a finalement consommé 8,5 M€ en AE (soit 97,8 % crédits disponibles) et 8,7 M€ en CP (soit 95 % des crédits disponibles).
Le résultat de sa gestion réclame toutefois les précisions suivantes.
ACHATS ET SERVICES EXTERIEURS
Les dépenses relatives aux achats et services extérieurs se sont réparties comme suit :
Tableau de synthèse des achats des services extérieurs
Prévision Exécution
AE CP AE CP
Soutien aux enquêtes (équipement des enquêteurs) 9 500 9 500 1 356 1 356
Marchés formalisés 657 519 473 757 6 155 274 6 259 570
Marchés à procédure adaptée 493 736 442 014 938 916 644 639
Déplacements professionnels 325 000 750 000 363 360 900 384
Formation professionnelle 250 000 250 000 204 599 193 392
Autres dépenses sur bons de commande 483 245 960 729 578 936 538 157
Total général 2 219 000 2 886 000 8 242 441 8 537 498
S’agissant des AE, compte tenu des nécessités opérationnelles mentionnées ci-dessus, le BEA a été conduit à réaliser une ventilation de ses crédits sensiblement différente de la répartition initialement prévue, entre les prestations courantes liées à la maintenance de ses infrastructures et à son fonctionnement et les prestations exceptionnelles liées à l’enquête sur le vol Rio-Paris.
S’agissant des CP, le BEA a également dû procéder à une nouvelle ventilation de ses crédits de fonctionnement, d’une part, pour faire face dans les meilleures conditions aux charges de l’enquête majeure précitée, et d’autre part, pour entériner un report de dépenses de 2011 sur 2012 à hauteur de 200 k€ environ, en raison d’un retard d’exécution de certains programmes dû à la mobilisation exceptionnelle des ressources pour la réalisation de l’enquête précitée.Les dépenses exceptionnelles induites par ladite enquête sont principalement des charges d’études, d’assistance opérationnelle ainsi que celles liées à l’exploitation de navires. Ces charges exceptionnelles ont excédé de près de 6 M€ la prévision initiale, ce qui explique les besoins de crédits supplémentaires à hauteur de 5,8 M€ en AE et 5,6 M€ en CP en cours d’année.
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
Ces dépenses représentent un montant de 36,8 k€ (contre 60 k€ en AE et 83 k€ en CP dans la prévision initiale) et concernent l’acquisition de logiciels non immobilisables.
138 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Les dépenses de charges exceptionnelles en 2011 à hauteur de 15 k€, absentes de la prévision initiale, concernent le paiement d’intérêts moratoires.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d’investissement se sont réparties comme suit :
Dépenses d'investissement
Prévision Exécution
AE CP AE CP
Études
600 000 600 000
6 363 0
Travaux 69 779 3 220
Équipements de laboratoires 104 404 104 405
Logiciels immobilisables 31 254 31 254
Total général 600 000 600 000 211 800 138 879
Le besoin d’autofinancement à hauteur de 0,5 M€ en AE et de 0,7 M€ en CP pour les besoins de l’enquête sur l’accident de l’avion du vol Rio-Paris a conduit le BEA à affecter à titre provisionnel, dès le début de l’opération, une partie des crédits ouverts pour des dépenses d’investissement aux dépenses de fonctionnement à hauteur environ de 0,04 M€, ce qui explique en grande partie la non exécution de programmes d’investissement à hauteur de 0,5 M€.
Certaines opérations prévues dans le PAP 2011 ont été ainsi reportées ou annulées, comme :- l’opération d’agrandissement des locaux de l’antenne de Toulouse (annulée) ;- l’acquisition d’un système de visioconférence au siège du BEA (reportée).
En revanche, les opérations d’acquisitions d’appareil, de calculateurs et de logiciels immobilisables pour les besoins des laboratoires du BEA ont pu être réalisées. De même, une opération lourde de réparation d’un instrument d’examens radiographiques a été réalisée. Le montant global de ces dépenses est de l’ordre de 0,1 M€ en CP.
PLR 2011
139
Transports aériens, surveillance et certificationANALYSE DES COÛTS Programme n° 614
ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
AvertissementSont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.
L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.
Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).
SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Contrôles opérationnels
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
Enquêtes de sécurité aérienne
Soutien opérationnel
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Surveillance et certification
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
ÉCOLOGIE, ENERGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET MER
Enquêtes de sécurité aérienne
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Contrôles opérationnels
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
Enquêtes de sécurité aérienne
Soutien opérationnel
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Surveillance et certification
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
ÉCOLOGIE, ENERGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET MER
Enquêtes de sécurité aérienne
ECOLOGIE, DEVELOPPEMENT DURABLE,TRANSPORT ET LOGEMENT
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Contrôles opérationnels
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
Enquêtes de sécurité aérienne
Soutien opérationnel
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Surveillance et certification
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
ÉCOLOGIE, ENERGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET MER
Enquêtes de sécurité aérienne
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Contrôles opérationnels
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
Enquêtes de sécurité aérienne
Soutien opérationnel
MISSION CONTRÔLE ET EXPLOITATION AERIENS
TRANSPORTS AERIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION
Développement durable et régulation
Surveillance et certification
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
ÉCOLOGIE, ENERGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET MER
Enquêtes de sécurité aérienne
ECOLOGIE, DEVELOPPEMENT DURABLE,TRANSPORT ET LOGEMENT
VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS
Intitulé de l’action LFI 2011Crédits directs
y.c. FDC et ADP
LFI 2011après
ventilation interne
LFI 2011après
ventilation externe
Développement durable et régulation 25 001 000 25 001 000 119 837 870
Surveillance et certification (libellé modifié) 32 676 000 32 676 000 152 320 783
Enquêtes de sécurité aérienne 3 569 000 3 569 000 16 239 250
Total 61 246 000 61 246 000 288 397 903
140 PLR 2011
Transports aériens, surveillance et certificationProgramme n° 614 ANALYSE DES COÛTS
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »
AvertissementLes dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011CP
Ventilation interne Exécution 2011après
ventilation interne
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010Dépenses directes (au sein du programme)
Développement durable et régulation 24 034 581 0 24 034 581 -966 419 -338 193
Surveillance et certification (libellé modifié) 35 096 321 0 35 096 321 +2 420 321 +771 289
Enquêtes de sécurité aérienne 8 728 292 0 8 728 292 +5 159 292 -6 124 678
Total 67 859 194 0 67 859 194 +6 613 194 -5 691 582
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011après
ventilation interne
Ventilation externe Exécution 2011après
ventilation externe
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010(entre programmes) Dépenses complètes
Développement durable et régulation 24 034 581 +96 567 676 120 602 257 +764 387 +6 241 463
Surveillance et certification (libellé modifié) 35 096 321 +124 207 436 159 303 757 +6 982 974 +9 370 651
Enquêtes de sécurité aérienne 8 728 292 +15 159 314 23 887 606 +7 648 356 -10 007 101
Total 67 859 194 +235 934 426 303 793 620 +15 395 717 +5 605 013
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes-235 934 426
Soutien aux prestations de l’aviation civile (Mission « Contrôle et exploitation aériens »)
-235 934 426
PLR 2011
141
Transports aériens, surveillance et certificationANALYSE DES COÛTS Programme n° 614
COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE
AvertissementLa construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.
L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.
Intitulé de l’action Exécution
2011Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
Exécution2011
Écartà l’exécution 2010
Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets
Développement durable et régulation 18 619 436 0 +95 371 293 113 990 729 +3 135 801
Surveillance et certification (libellé modifié) 29 873 820 0 +122 280 781 152 154 601 +3 744 266
Enquêtes de sécurité aérienne 8 853 693 0 +14 614 254 23 467 947 -10 467 975
Total 57 346 949 0 +232 266 328 289 613 277 -3 587 908
Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes-232 266 328
Soutien aux prestations de l’aviation civile (Mission « Contrôle et exploitation aériens ») -232 266 328
PROGRAMME 611
PLR 2011
143
Formation aéronautiqueProgramme n° 611
PROGRAMME 611
FORMATION AÉRONAUTIQUE
MINISTRE CONCERNÉ : FRANÇOIS FILLON, PREMIER MINISTRE Bilan stratégique du rapport annuel de performances 144 Présentation des crédits et des dépenses fiscales 147 Rappel de la présentation du programme 153 Objectifs et indicateurs de performance 155 Justification au premier euro 158 Opérateurs 165 Analyse des coûts du programme et des actions 172
144 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Patrick GANDIL
Directeur général de l’aviation civile
Responsable du programme n° 611 : Formation aéronautique
Le programme « Formation aéronautique » retrace les activités de formation aux métiers de l’aéronautique dont la direction générale de l’aviation civile (DGAC) a la charge et qui sont mises en œuvre par un opérateur spécialisé, l’école nationale de l’aviation civile (ENAC), établissement public administratif. Suite à la fusion intervenue le 1 er janvier 2011 entre l’ENAC et le SEFA, les activités de formation théorique et pratique de ces deux entités sont désormais rassemblées sous le seul sigle de l’ENAC pour constituer une grande école aéronautique, nationale et européenne et de rang international, axée sur le transport aérien.
Avec ce rapprochement, l’école est désormais en mesure de proposer au sein d’une même structure une gamme complète de formations aux métiers du transport aérien, de l’agent d’exploitation au pilote de ligne en passant par le technicien et l’ingénieur. Cette fusion, dictée par des objectifs pédagogiques a permis d’améliorer la lisibilité de la formation aéronautique civile notamment celle de la formation au pilotage des élèves pilotes de ligne et celle des contrôleurs aériens. Au-delà de l’optimisation pédagogique et des moyens, le regroupement des compétences au sein d’une seule école a permis de répondre plus efficacement aux demandes de formation qui se diversifient et s’orientent de plus en plus vers des produits sur mesure.
Bilan stratégique de l’ENAC
En 2011 la fusion a permis à l’ENAC de renforcer sa position en tant qu’école de référence du transport aérien. Le nouvel établissement a poursuivi ses efforts afin de renforcer ses activités de recherche. Il a conforté sa notoriété internationale, développé ses partenariats et poursuivi la modernisation de ses structures.
Une école de référence pour le transport aérien
L’ENAC constitue l’exemple unique en Europe d’un organisme qui forme à la quasi-totalité des métiers touchant à la sécurité et à la sûreté du transport aérien. C’est la raison pour laquelle elle est souvent considérée comme la grande école, voire « l’université » des métiers du transport aérien en Europe mais également dans le monde.
L’originalité de sa pédagogie consiste à introduire dans chacune de ses formations de référence (pilote, contrôleur, ingénieurs) des éléments des autres formations. Cette acculturation croisée contribue à renforcer la sécurité du transport aérien français.
Le nouvel ENAC réunit chaque année sur ses campus 2000 élèves (dont 400 en Chine) répartis dans les 25 formations différentes et 7 500 stagiaires prenant part aux 600 stages de formation continue annuellement organisés.
En 2011 l’ENAC a poursuivi sa politique d’ouverture de ses formations. Ainsi en matière de pilotage elle a continué à former des agents d’autres ministères et notamment du ministère de la défense avec la direction générale de l’armement, l’armée de l’air et la marine.
Ses moyens pédagogiques accrus (simulateurs de contrôle du trafic aérien, simulateur de vol, flotte de 130 avions…) lui ont permis de renforcer ses capacités à accompagner le développement des entreprises de transport aérien et des industriels comme Air France, Airbus et ATR, pour lesquels l’ENAC a dispensé des formations de cadets et offert des formations de pilotes sur mesure. Sa politique d’ouverture ne s’est pas limitée à la filière du pilotage. En effet, au cours de cette première année de fusion la formation de technicien, jusqu’alors réservée aux personnels de la DGAC a été ouverte aux personnels externes, notamment les personnels des aéroports.
Sur le plan européen l’ENAC a remporté deux marchés importants : l’un dans le cadre d’un programme européen, avec les universités chinoises pour la mise en place de deux formations de pilotes, de contrôleurs aériens et ingénieurs en Chine, l’autre avec le centre européen Eurocontrol pour la formation pratique au contrôle en route de contrôleurs européens.
PLR 2011
145
Formation aéronautiqueRAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 611
Une activité de recherche renforcée
Suite à la fusion, l’ENAC s’est dotée d’un nouvel organe, le Conseil de la recherche, qui a pour mission de définir et d’orienter la politique de recherche de l’établissement.
Ce dernier a adopté une nouvelle structuration et une nouvelle organisation de la recherche qui se distingue par six programmes transverses (drones, ATC/ATM, aéroports, avions/ opérations aériennes, intégration homme/ machine, sol/ bord, développement durable) et quatre grands laboratoires thématiques (MAIAA mathématiques appliquées, optimisation, contrôle optimal, recherche opérationnelle automatique ; TELECOM traitement du signal, GNSS, électromagnétique, réseaux ; LII architecture, modélisation, ingénierie des systèmes interactifs ; LEEA économie, économétrie de l’aérien)
Une position internationale confortée
Dans le cadre d’un consortium avec EGISAVIA en 2011, l’ENAC a remporté un appel d’offres européen destiné à soutenir le développement durable de l’aviation civile dans les pays du Caucase, d’Europe Orientale et d’Asie Centrale.
L’ENAC a contribué à la création d’un executive MBA in Aviation Management en Chine, avec l’ENPC et l’université de Tsinghua (Pékin), au Maroc avec l’ENPC et l’Académie Internationale Mohamed VI de l’Aviation Civile
Concernant la formation au pilotage en 2011, l’ENAC a dispensé plusieurs formations au profit de pilotes de compagnies étrangères, notamment pour des pilotes en provenance d’Afrique du Sud, d’Autriche, de Suisse, d’Italie, d’Espagne et de l’armée de l’air Belge. Dans la même veine, des contrats sont en cours de négociation avec la compagnie China Eastern et la Guinée Équatoriale. Pour favoriser ce développement et cette reconnaissance à l’international, l’ENAC amplifiera avec le soutien de la DGAC sa politique de partenariat avec d’autres écoles ou universités du secteur.
Par ailleurs, en février 2011 l’ENAC, les Arts et Métiers ParisTech et l’École nationale supérieure d’électronique, télécommunication ont créé le réseau FRANCE AEROTECH qui regroupe aussi bien les grandes écoles que les universités formant les jeunes diplômés pour le secteur aéronautique et spatial et qui désirent développer leurs activités à l’international. Ce réseau a depuis été élargi à deux autres membres : l’École centrale de Lyon et l’École centrale de Nantes.
L’école a conclu des accords de coopération avec plusieurs universités chinoises :– l’université de Tsinghua (Pekin) : l’accord porte sur le développement en commun de deux mastères spécialisés
en management aéroportuaires et en air traffic management ;– la Civil Aviation University of China (CAUC) : il s’agit de répondre en commun à des appels d’offres lancés par la
Commission européenne portant sur la création en Chine (à Tianjin) de deux mastères spécialisés (air traffic management et air navigation system) ainsi que sur la formation de contrôleurs aériens (ATCO), de personnels chargés des systèmes de la sécurité aérienne (ATSEP) et de pilotes de ligne.
Parallèlement, ses activités avec la CAAC chinoise se poursuivent avec le développement de mastères spécialisés délocalisés et du collège franco-chinois d’ingénierie aéronautique.
Des partenariats développés
L’école dispose désormais de multiples implantations dans les régions françaises ce qui renforce son assise territoriale et sa capacité à nouer des partenariats avec les collectivités territoriales et les acteurs économiques régionaux. Ainsi, certaines régions dans lesquelles sont implantés des centres du nouvel ENAC ont fait savoir qu’elles souhaitaient étudier dans quelle mesure l’école pourrait développer dans ses centres (en dehors de l’implantation toulousaine) une activité d’enseignement supérieur. Ces demandes ont notamment émané de la région Languedoc-Roussillon qui souhaite des développements ENAC sur le site de Montpellier (formation ingénieur en aéronautique et développement de laboratoires de recherche). Il en est de même pour la région Aquitaine (partenariat pour une formation en apprentissage de mécaniciens avions avec un CFA situé dans la banlieue bordelaise).
146 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Des structures modernisées
En 2011, l’ENAC a poursuivi le plan de modernisation initié par le SEFA. Celui-ci avait pour objectif de réduire le coût global des formations en réduisant les effectifs, en modernisant les moyens pédagogiques (renouvellement de la flotte d’avion) et en rationnalisant les dépenses énergétiques globales. 4,55 M€ ont ainsi été investis en 2011 dans le matériel pédagogique dont 1,64 M€ dans le support informatique et 0,89 M€ dans le rétrofit (modernisation des équipements avioniques) des avions TB20. Concernant la performance énergétique immobilière, 2,52 M€ ont été investis dans l’entretien, les grosses réparations et les activités support dont 1,82 M€ pour le site ENAC de Toulouse.
L’ENAC a également poursuivi le schéma pluriannuel de réhabilitation de ses infrastructures : 4,45 M€ ont ainsi été investis en 2011 dans le programme de grands travaux dont 1,88 M€ pour financer la rénovation des amphithéâtres du campus toulousain.
RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1 Assurer la formation des ingénieurs, des techniciens de la sécurité aérienne et des élèves pilotes de ligne aux meilleures conditions économiques
INDICATEUR 1.1 Coût de la formation des élèves
OBJECTIF 2 Répondre aux besoins du secteur aéronautique français en actions de formation INDICATEUR 2.1 Taux d’insertion professionnelle des élèves
PLR 2011
147
Formation aéronautiqueCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 611
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS OUVERTS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
45 502 000 45 502 000
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
35 303 626 35 303 626
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
19 396 000 19 396 000
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
100 201 626 100 201 626
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 100 201 626 100 201 626
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
Total y.c. FDC et ADP ouverts 100 201 626 100 201 626
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total PrévisionsFDC et ADP
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
45 502 000 45 502 000
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
35 303 626 35 303 626
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
19 396 000 19 396 000
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
100 201 626 100 201 626
Dépenses
de personnelHors dépensesde personnel
Total
Total (hors FDC et ADP) 100 201 626 100 201 626
Ouvertures et annulations (y.c. FDC et ADP)
Total y.c. FDC et ADP ouverts 100 201 626 100 201 626
148 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 CRÉDITS DU PROGRAMME
2011 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2011 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
60 171 099 60 171 099
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
23 383 660 23 383 660
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
13 715 042 13 715 042
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
97 269 801 97 269 801
2011 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
60 171 099 60 171 099
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
23 383 660 23 383 660
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
13 715 042 13 715 042
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
97 269 801 97 269 801
PLR 2011
149
Formation aéronautiqueCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 611
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES
AvertissementSont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2012 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné.Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert).
Numéro et intitulé de l’action Total
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau) 60 171 099
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau) 23 383 660
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau) 13 715 042
Total 97 269 801
150 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 CRÉDITS DU PROGRAMME
2010 / PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Formation aux métiers de l’aviation civile 20 620 861 20 620 861
02 Formation pratique au pilotage 13 086 369 418 366 13 504 735
03 Formation aux métiers de la navigation aérienne
41 054 139 41 054 139
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
0 0
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
0 0
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
0 0
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
74 761 369 418 366 75 179 735
2010 / CRÉDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action Opérations courantes
Opérationsen capital
Total
01 Formation aux métiers de l’aviation civile 20 620 861 20 620 861
02 Formation pratique au pilotage 15 413 319 469 357 15 882 676
03 Formation aux métiers de la navigation aérienne
41 054 139 41 054 139
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
0 0
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
0 0
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
0 0
Total hors résultat d’exploitation et variation du fonds de roulement
77 088 319 469 357 77 557 676
PLR 2011
151
Formation aéronautiqueCRÉDITS DU PROGRAMME Programme n° 611
PRÉSENTATION DES CRÉDITS SELON LA NOMENCLATURE COMPTABLE
SECTION DES OPÉRATIONS COURANTES
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Achats 5 391 583 8 087 357
Services extérieurs 3 682 699 3 535 686
Autres services extérieurs 3 940 007 3 670 921
Impôts, taxes et versements assimilés hors impôts, taxes et versements sur rémunération
36 193 35 159
Autres charges de gestion courante 61 706 052 100 201 626 97 269 801 61 706 052 100 201 626 97 269 801
Charges exceptionnelles 4 835 53 144
Total hors résultat d’exploitation 74 761 369 100 201 626 97 269 801 77 088 319 100 201 626 97 269 801
Total hors résultat d’exploitation y.c. FDC et ADP prévus
74 761 369 100 201 626 97 269 801 77 088 319 100 201 626 97 269 801
SECTION DES OPÉRATIONS EN CAPITAL
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Consomméesen 2010
Ouvertes en LFI pour 2011
Consomméespour 2011
Consommésen 2010
Ouverts en LFI pour 2011
Consomméspour 2011
Acquisition d’immobilisations 418 366 469 357
Total hors variation du fonds de roulement 418 366 469 357
Total hors variation du fonds de roulement y.c. FDC et ADP
418 366 469 357
152 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 CRÉDITS DU PROGRAMME
FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS
Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Nature de dépenses Ouvertesen 2010
Prévues en LFIpour 2011
Ouvertesen 2011
Ouvertsen 2010
Prévus en LFIpour 2011
Ouvertsen 2011
Dépenses de personnel
Autres natures de dépenses 628 348 628 348
Total 628 348 628 348
PLR 2011 153Formation aéronautique
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME Programme n° 611
RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
PRÉSENTATION PAR ACTION DES CRÉDITS CONSOMMÉS
Numéro et intitulé de l’action Autorisationsd’engagement
Créditsde paiement
Coûtsdirects
Coûtscomplets
Dépenses directes Dépenses complètes
11 Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
60 171 099 60 171 099 90 190 760 60 171 099 86 461 252
12 Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
23 383 660 23 383 660 35 049 884 23 383 660 33 600 525
13 Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
13 715 042 13 715 042 20 557 544 13 715 042 19 707 463
Total 97 269 801 97 269 801 145 798 188 97 269 801 139 769 240
Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2011
Action n°11 (61,86 %)Action n°12 (24,04 %)
Action n°13 (14,10 %)
154 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 RAPPEL DE LA PRÉSENTATION DU PROGRAMME
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
RÉCAPITULATION DES ACTIONS
ACTION n° 11 : Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC)
ACTION n° 12 : Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
ACTION n° 13 : Recherche, expertise et actions de soutien
PLR 2011 155Formation aéronautique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 611
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 1 : Assurer la formation des ingénieurs, des techniciens de la sécurité aérienne et des élèves pilotes de ligne aux meilleures conditions économiques
INDICATEUR 1.1 : Coût de la formation des élèves(du point de vue du contribuable)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Coût unitaire de la formation d’un élève ingénieur ENAC
€/élève 75 880 75 586 74 370 71 000 ND 73 630
Coût unitaire d’une formation pratique de pilote de ligne
€/élève 108 600 109 000 110 750 105 500 ND 108 540
Commentaires techniques Source des données : Comptabilités analytiques ENAC Mode de calcul : Coût complet pour le coût unitaire ENAC, coût direct pour le coût unitaire d’une formation pilote de ligne
- 1er sous indicateur « Coût unitaire de la formation d’un élève ingénieur ENAC » :Cet indicateur est basé sur le coût complet de la formation (enseignement, support pédagogique, frais généraux). Ce coût est calculé en reconstituant sur une année donnée le coût de la formation, à partir des coûts des 3 promotions présentes simultanément sur l’année considérée.Le dénominateur est le nombre moyen d’élèves présents sur la période.Un nombre important de cours étant dispensés de façon magistrale, cet indicateur est sensible aux évolutions d’effectifs.
- 2nd sous-indicateur « Coût unitaire d’une formation pratique de pilote de ligne » : Cet indicateur est évalué en coût direct (enseignement et support pédagogique direct). Il est évalué en reconstituant le coût de la formation en multipliant le nombre d’heures de vols et d’instruction sols par les taux horaires correspondants évalués sur la base de la comptabilité analytique de l’année considérée.
Dans le cadre de la fusion des deux établissements ENAC et SEFA au 1 er janvier 2011, il a été procédé à une harmonisation des méthodes d’évaluation des coûts de formation.
* Les valeurs seront connues au cours du premier semestre 2012.Les valeurs de réalisation définitive pour l’année 2010 diffèrent de celles présentées en RAP 2010 car il s’agissait de données provisoires.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les résultats pour l’année 2010 traduisent un coût de la formation des élèves ingénieurs et de pilote de ligne relativement stable par rapport à l’exercice 2009.
Coût unitaire de la formation d’un élève ingénieur ENAC
Après une baisse constatée en 2009, consécutive à la diminution des coûts de fonctionnement de l’école de près de 3 % (les frais de déplacements, les dépenses en fournitures et imprimantes réseau, frais de transport et de téléphone,…), le coût de la formation d’un élève ingénieur s’est stabilisé en 2010.Les efforts réalisés en matière de frais de fonctionnement sont masqués par une absorption plus importante de la masse salariale d’enseignement et des frais généraux de l’école par la formation IENAC. En effet, la baisse importante de volume de formation au profit de la DGAC (ICNA, TSEEAC, IESSA, IEEAC) a pour conséquence de faire peser plus lourdement ces coûts sur la formation IENAC. La mise en place d’un outil de suivi d’activité et de nouvelles clés de répartition devraient permettre d’obtenir des résultats plus pertinents à compter de 2012.
156 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Coût unitaire d’une formation pratique de pilote de ligne
Le coût de la formation au pilotage est évalué sur la base des taux horaires instruction sol et instruction vol. Pour la partie instruction vol en particulier, la partie maintenance est importante dans le calcul du coût horaire. Pour faire baisser ce taux, un des leviers est la progression du nombre d’heures de vol des appareils. En 2010, en raison d’un nombre insuffisant de personnels navigants, l’augmentation du nombre de rotations des appareils a été limitée. Ceci a limité la croissance du nombre d’heures de vol et donc la baisse du taux horaire. Le coût de la formation pratique de pilote de ligne est donc resté stable en 2010. Des efforts de rationalisation ont permis de compenser, d’une part, une activité limitée, et d’autre part, l’augmentation du coût du carburant et des pièces détachées. Le plan de modernisation du SEFA s’intègre dans le plan stratégique du nouvel établissement fusionné au 1 er janvier 2011 et poursuivra donc ses effets sur l’évolution du coût de la formation pratique au pilotage.
OBJECTIF n° 2 : Répondre aux besoins du secteur aéronautique français en actions de formation
INDICATEUR 2.1 : Taux d’insertion professionnelle des élèves(du point de vue du citoyen)
Unité 2009Réalisation
2010Réalisation
2011PrévisionPAP 2011
2011Prévisionmi 2011
2011Réalisation
2013Cible
PAP 2011
Taux d’insertion professionnelle des élèves civils ingénieurs (IENAC) six mois après la délivrance de leur diplôme
% 95 95 96 96 90 >=97
Taux d’insertion professionnelle des élèves pilotes de ligne, un an après la délivrance de leur diplôme
% 83 86,5 92 87 66 >= 92
Commentaires techniques Source des données : CGE (Conférence des Grandes Écoles) pour l’insertion des IENAC, SEFA pour le taux d’insertion des pilotesMode de calcul : ratio entre le nombre d’élèves diplômés et le nombre d’élève ayant trouvé un emploi.
- 1er sous-indicateur « Taux d’insertion professionnelle des élèves civils ingénieurs (IENAC) »La validité de ce résultat est conditionnée par le nombre de réponses à l’enquête menée par la CGE. Ces retours sont variables d’une année sur l’autre.Cette enquête menée en externe garantit l’objectivité de la mesure. Le ratio de l’année n est calculé sur la base du nombre d’élèves diplômés en n-1 ayant trouvé un emploi 6 mois après leur diplôme et ayant répondu à l’enquête CGE, ramené aux nombre d’élèves ayant répondu à l’enquête et diplômés en n-1.L’indicateur actuel reflète bien la qualité de la formation dispensée et permet des comparaisons avec d’autres écoles. Cependant, ce taux d’insertion évolue peu et de ce fait limite la mesure des progrès de la performance du programme. En conséquence, il est proposé de l’associer à un indicateur plus dynamique : le taux d’élèves étrangers en formation initiale (hors élèves fonctionnaires formés pour la DGAC). Ce taux s’élève à 46 % en 2010 contre 41 % en 2009 et 29 % en 2008 pour l’ENAC et le SEFA. Les prévisions 2011 sont également à la hausse : 48 % d’élèves étrangers en formation initiale. Cette évolution concerne essentiellement les formations de pilotes et de contrôleurs aériens.
- 2nd sous-indicateur « Taux d’insertion professionnelle des élèves pilotes de ligne »L’enquête est menée en contactant directement les élèves pour connaître leur statut par rapport à l’emploi. Le résultat est représentatif compte tenu de la quantité et de la précision des retours. L’indicateur de l’année n est calculé sur la base du nombre d’élèves ayant trouvé un emploi entre le 01/01/n et le 31/12/n ramené au nombre d’élèves diplômés entre le 01/01/n-1 et le 31/12/n-1.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Taux d’insertion professionnelle des élèves civils ingénieurs (IENAC)
On constate que, malgré la crise, le taux d’insertion des élèves ingénieurs de l’ENAC reste très élevé et conforme à la cible fixée dans le PAP 2011. En comparaison, le taux d’insertion moyen des élèves diplômés des écoles de la CGE (conférence des grandes écoles) se situe à 84 %. Avec un taux d’insertion de 95 %, la formation IENAC présente donc toujours un intérêt majeur pour les recruteurs notamment dans le secteur aéronautique.
PLR 2011 157Formation aéronautique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 611
Taux d’insertion professionnelle des élèves pilotes de ligne
Le taux d’insertion des élèves pilotes de ligne est largement inférieur à la prévision actualisée. En effet, ceci s’explique par une année 2011 difficile pour le transport aérien européen malgré une augmentation au niveau mondial de 8,2 % du secteur passager en 2011 selon l’ International Air Transport Association (IATA). Les compagnies européennes doivent faire face aux effets de la crise économique et à un certain ralentissement de la croissance du trafic. Le principal recruteur historique d’élèves pilote de ligne, Air France, a gelé ses embauches en 2011 et pourrait poursuivre cette politique en 2012.
Afin de remédier à cette situation, l’ENAC tend à diversifier le recrutement des élèves pilotes de ligne (EPL) vers d’autres compagnies aériennes mais aussi vers des activités d’instruction dans des aéroclubs ou des écoles de pilotage. En 2011, 44 élèves pilotes de ligne (EPL) ont été diplômés et ont répondu à l’enquête (sur 50 diplômés), après un an, 29 ont un emploi dont 4 en compagnie aérienne (Lufthansa et Ryan Air), 14 en tant qu’instructeurs en aéroclub ou en école de pilotage et 10 en missions diverses dans le secteur aéronautique et 1 dans l’industrie automobile. La plupart de ces emplois sont temporaires en attente d’une reprise des embauches par les compagnies aériennes et notamment par Air France.
158 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
PASSAGE DU PLF À LA LFI
Aucune modification n’a été apportée entre le PLF et la LFI.
Conformément à la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, les crédits ouverts sur le programme 611 s’élèvent donc à 100,2 M€ en AE et CP.
PLR 2011
159
Formation aéronautiqueJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 611
SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)
AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT
CRÉDITSDE PAIEMENT
AE ouvertes en 2011 (*) CP ouverts en 2011 (*) (E1) (P1)
100 201 626 100 201 626
AE engagées en 2011 Total des CP consommésen 2011
(E2) (P2)
97 269 801 97 269 801AE affectées non engagées
au 31/12/2011dont CP consommés en 2011 sur engagements antérieurs
à 2011(E3) (P3) = (P2) - (P4)
0AE non affectées
non engagées au 31/12/2011dont CP consommés en 2011
sur engagements 2011(E4) = (E1) - (E2) - (E3) (P4)
2 931 825 97 269 801
RESTES À PAYER
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2010 brut(R1)
Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2010
(R2)
0Engagements ≤ 2010 non
couverts par des paiements au 31/12/2010 net
CP consommés en 2011sur engagements antérieurs
à 2011
Engagements ≤ 2010 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R3) = (R1) + (R2) - (P3) = (P2) - (P4) = (R4) = (R3) - (P3)
0 0 0
AE engagées en 2011 CP consommés en 2011sur engagements 2011
Engagements 2011 non couverts par des paiements
au 31/12/2011(E2) - (P4) = (R5) = (E2) - (P4)
97 269 801 97 269 801 0
Engagements non couverts par des paiements
au 31/12/2011(R6) = (R4) + (R5)
0Estimation des CP 2012 sur engagements non
couverts au 31/12/2011(P5)
0
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
(*) LFI 2011 + reports 2010 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR
Estimation du montant maximal des CP
nécessaires après 2012 pour couvrir les
engagements non couverts au 31/12/2011
(P6) = (R6) - (P5)
0
160 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION n° 11 : Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC)
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 45 502 000 45 502 000 60 171 099 60 171 099
Crédits de paiement 45 502 000 45 502 000 60 171 099 60 171 099
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
L’action 11 recouvre les moyens dédiés aux prestations de formations initiales et continues dispensées par l’école au profit des personnels, essentiellement techniques, de la DGAC. Elle concerne donc la formation des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts, des ingénieurs d’études et d’exploitation de l’aviation civile, des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne, des techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile et des ingénieurs électroniciens des systèmes de la sécurité aérienne.
Les crédits de l’action 11 sont intégralement versés à l’ENAC. Cette dotation versée à l’ENAC correspond à une subvention pour charges de service public inscrite intégralement en dépenses de fonctionnement.
Il faut noter que 2011 est le premier exercice de l’ENAC fusionnée avec le SEFA. A ce titre, les ventilations de coûts réels entre les différentes actions du programme 611 sont sensiblement différentes de celles prévues en LFI, qui s’appuyaient sur des hypothèses théoriques avant la fusion des deux établissements.
Le tableau de synthèse ci-dessous précise pour chacun des trois principaux postes de dépenses, les crédits consommés sur l’action 11.
Identifiants de la dépense
Prévisions dépenses
totales LFI 2011
Dépenses totales
exécutées 2011
Part de l’action 11
Prévisions initiales Exécution 2011
En M€ En % En M€ En %
Personnel 78,9 73,4 36,1 46 % 34,9 48 %
Fonctionnement 10,3 12,8 4,1 40 % 5,6 44 %
Investissements 11,1 11,1 5,3 48 % 5.6 50 %
Total 100,2 97,3 45,5 45 % 46,1 47 %
PLR 2011
161
Formation aéronautiqueJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 611
1 – Les crédits affectés au financement des personnels
Les dépenses relatives au financement des personnels imputées sur l’action 11 se sont élevées à 34,9 M€ en AE et en CP en 2011, contre une prévision initiale en LFI 2011 de 36,1 M€. Au niveau global pour l’école, certaines consommations se sont finalement avérées être inférieures à la prévision initiale : correction de l’affectation des crédits de la cotisation additionnelle FSPOEIE payés par la DGAC, mais affectés par erreur au budget de l’ENAC jusqu’en 2010, pour 2,3 M€, et surévaluation initiale de la masse salariale (moins d’ETP que prévu) pour 3,2 M€. Par conséquent, le montant de la masse salariale consommée au bénéfice de l’action 11 est légèrement inférieur à celui prévu en LFI, malgré le fait que la part des dépenses de personnel au profit de l’action 11 soit légèrement supérieure à celle envisagée en LFI (48 % contre 46 % en LFI).
La répartition du programme 611 sur ces trois actions a été préparée pendant la fusion des deux écoles, sans base d’activité réelle, ce qui explique des écarts quant à la part de chacune des actions dans la consommation des crédits.
2 – Les dépenses de fonctionnement
La consommation de crédits relatifs aux frais de fonctionnement s’est élevée à 5,6 M€ en AE et en CP sur l’action 11 pour un montant de 4,1 M€ prévu en LFI.
Les dépenses de fonctionnement sur l’action 11 ont été sous-évaluées lors de l’élaboration du budget :- en premier lieu, la part de l’action 11 (cœur de l’activité de l’école) au sein du programme 611 s’est avérée plus importante que prévu ;- en second lieu, le programme 611 a subi, dans son ensemble, la hausse de coût du carburant avion (+10 %), la hausse du coût de la sous-traitance d’enseignement et le report sur l’ENAC des dettes 2010 du SEFA. Toutefois, si l’on neutralise ces effets et les dépenses nouvelles imposées par la fusion (assurance des avions, redevance DSAC, action sociale), une baisse est constatée par rapport à 2010.
A noter, qu’au moment où ce RAP est rédigé, la comptabilité analytique 2011 de l’ENAC ne permet pas de connaître, en exécution, le détail de la ventilation, par nature, des dépenses de fonctionnement. L’ensemble des frais de fonctionnement pour le programme 611, à hauteur de 12,8 M€, sont supérieurs à ceux évalués en LFI (10,3 M€). Les principales dépenses de fonctionnement de l’ENAC en 2011 ont été le carburant avion (prix en hausse de 10 %), la sous-traitance d’enseignement, les pièces détachées d’avions et les frais de mission.
3 – Les crédits relatifs aux dépenses d’investissement
Les dépenses d’investissement de l’action 11 se sont élevées à 5,6 M€ en AE et en CP sur l’année 2011 contre une prévision initiale de 5,3 M€.
Sur l’ensemble du programme 611, l’exécution 2011 est conforme à la prévision initiale en LFI de 11,1 M€. Dans le montant global des investissements de l’ENAC, les principaux projets réalisés en 2011 concernent la rénovation du bâtiment B et des amphithéâtres Costes et Bellonte pour 2 M€, des travaux d’entretien des bâtiments pour 1,8 M€, du support informatique pour 1,6 M€, des moyens aériens ou de simulation pour 1,7 M€ et des travaux de voiries pour 1,3 M€. Toutefois, au moment où ce RAP est rédigé, la comptabilité analytique 2011 de l’ENAC ne permet pas de connaître, en exécution, le détail de la ventilation, par nature, des dépenses d’investissement.
La répartition des dépenses d’investissement se fait en fonction de l’activité de chaque action. La quote-part de dépenses d’investissement affectée à l’action 11 est donc supérieure à celle prévue en LFI. Cependant, ces dépenses concernent des moyens communs de l’école (bâtiments, moyens pédagogiques, …) et ces derniers ne sont pas dédiés à l’une ou l’autre des activités du programme 611.
162 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ACTION n° 12 : Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 35 303 626 35 303 626 23 383 660 23 383 660
Crédits de paiement 35 303 626 35 303 626 23 383 660 23 383 660
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
L’action 12 représente la quote-part de la subvention servant à financer les moyens affectés à la formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale et plus précisément aux formations des ingénieurs ENAC et aux élèves pilotes de ligne.
Le tableau de synthèse ci-dessous précise pour chacun des trois principaux postes de dépenses, les crédits consommés sur l’action 12. Ces crédits sont intégralement versés à l’ENAC.
Identifiants de la dépense
Prévisions dépenses
totales LFI 2011
Dépenses totales
exécutées 2011
Part de l’action 12
Prévisions initiales Exécution 2011
En M€ En % En M€ En %
Personnel 78,9 73,4 27,6 35 % 27,7 38 %
Fonctionnement 10,3 12,8 4,0 39 % 4,9 38 %
Investissements 11,1 11,1 3,7 34 % 3,4 31 %
Total 100,2 97,3 35,3 35 % 36 37 %
1 – Les crédits affectés au financement des personnels
Les dépenses relatives au financement des personnels se sont élevées à 27,7 M€ en AE et en CP en 2011 sur l’action 12. L’exécution a donc été conforme à la prévision de 27,6 M€ inscrite en LFI. Malgré une moindre consommation de crédits au niveau global pour l’ENAC, résultant notamment : la correction de l’affectation des crédits de la cotisation additionnelle FSPOEIE payés par la DGAC, mais affectés par erreur au budget de l’ENAC jusqu’en 2010, pour 2,3 M€ et de la surévaluation initiale de la masse salariale (moins d’ETP que prévu) pour 3,2 M€, la consommation des crédits au bénéfice de l’action 12 a été maintenue.
De manière plus générale, les activités de l’action 12 se sont établies à un niveau un peu plus élevé que celui évalué en LFI, ce qui explique cette situation.
La répartition du programme 611 sur ces trois actions a été réalisé pendant la fusion des deux écoles, sans base d’activité réelle, ce qui explique des écarts quant à la part de chacune des actions dans la consommation des crédits.
2 – Les dépenses de fonctionnement
La consommation de crédits relatifs aux frais de fonctionnement s’est élevée à 4,9 M€ en AE et en CP sur l’action 12 pour une prévision de 4 M€.
PLR 2011
163
Formation aéronautiqueJUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 611
Cette hausse constatée en exécution s’explique notamment par les dépenses nouvelles imposées par la fusion (assurance des avions, redevance DSAC, action sociale), ainsi que par la hausse du carburant pour les activités de pilotage, qui se répercute directement sur l’action 12
Cependant, au moment où ce RAP est rédigé, la comptabilité analytique 2011 de l’ENAC ne permet pas de connaître, en exécution, le détail de la ventilation, par nature, des dépenses de fonctionnement.
3 – Les crédits relatifs aux dépenses d’investissement
Les dépenses d’investissement de l’action 12 se sont élevées à 3,4 M€ en AE et en CP sur l’année 2011 contre une prévision initiale de 3,7 M€. La quote-part des crédits affectée sur l’action 12 pour l’investissement est donc légèrement inférieure à celle prévue en LFI.
ACTION n° 13 : Recherche, expertise et actions de soutien
Prévision LFI Réalisation
(y.c. FDC et ADP)
Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total Dépensesde personnel
Autresdépenses
Total
Autorisations d’engagement 19 396 000 19 396 000 13 715 042 13 715 042
Crédits de paiement 19 396 000 19 396 000 13 715 042 13 715 042
ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
La part de la subvention versée à l’ENAC affectée sur l’action 13 correspond à la contribution de la DGAC à la conduite par l’ENAC de la politique de recherche de la DGAC au développement du rayonnement scientifique de l’école, en vue de diffuser le savoir-faire français en matière d’ingénierie, d’expertise et de recherche aéronautique.
Le tableau de synthèse ci-dessous précise pour chacun des trois principaux postes de dépenses, les crédits consommés et intégralement versés sur l’action 13.
1 – Les crédits affectés au financement des personnels
Les dépenses relatives au financement des personnels se sont élevées à 10,8 M€ en AE et en CP en 2011 sur l’action 13. L’exécution a donc été inférieure au montant prévisionnel de 15,2 M€ inscrit en LFI. Cette moindre consommation de crédits résulte notamment de la correction au niveau global de l’affectation des crédits de la
Identifiants de la dépense
Prévisions dépenses
totales LFI 2011
Dépenses totales
exécutées 2011
Part de l’action 13
Prévisions initiales Exécution 2011
En M€ En % En M€ En %
Personnel 78,9 73,4 15,2 19 % 10,8 15 %
Fonctionnement 10,3 12,8 2,1 21 % 2,3 18 %
Investissements 11,1 11,1 2,1 19 % 2,0 18 %
Total 100,2 97,3 19,4 19 % 15,1 16 %
164 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
cotisation additionnelle FSPOEIE payés par la DGAC, mais affectés par erreur au budget de l’ENAC jusqu’en 2010, pour 2,3 M€ et de la surévaluation de la masse salariale (moins d’ETP que prévu) pour 3,2 M€.
De plus, la part d’activité de recherche, expertise et soutien au profit de la DGAC a été moins importante que celle estimée lors de la LFI. La répartition du programme 611 sur les trois actions a été préparée pendant la fusion des deux écoles, sans base d’activité réelle, ce qui explique des écarts quant à la part de chacune des actions dans la consommation des crédits.
2 – Les dépenses de fonctionnement
La consommation de crédits relatifs aux frais de fonctionnement s’est élevée à 2,3 M€ en AE et en CP sur l’action 13. La réalisation est donc légèrement supérieure au montant de 2,1 M€ prévu en LFI 2011 en raison de la hausse de coût du carburant avion (+10 %), de la hausse du coût de la sous-traitance et des frais de mission, ainsi que du report sur l’ENAC des dettes 2010 du SEFA.
En valeur, cette hausse est nettement moins importante que sur les actions 11 et 12, car l’action 13 consacrée à la recherche, à l’expertise et aux actions de soutien, consomme essentiellement des ressources humaines pour sa réalisation. De surcroît, en termes de poids dans le budget du programme 611, l’action 13 représente une part moins importante que celle prévue même si cela reste un axe important pour l’école.
3 – Les crédits relatifs aux dépenses d’investissement
La quote-part des dépenses d’investissement affectée à l’action 13 s’élève à 2,0 M€ en AE et en CP sur l’année 2011 contre une prévision initiale de 2,1 M€. Dans la mesure où l’activité de l’action 13 a été moins importante que celle prévue en LFI, la quote-part des dépenses d’investissement pour l’action 13 en réalisation est légèrement inférieure aux prévisions.
Cependant, comme évoqué précédemment, le budget initial a bien été respecté au sein du programme 611 en matière de dépenses d’investissement.
PLR 2011
165
Formation aéronautiqueOPÉRATEURS Programme n° 611
OPÉRATEURS
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT
Réalisation 2010 LFI 2011 Réalisation 2011
Nature de la dépense Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Subventions pour charges de service public
63 380 000 63 380 000 102 077 000 102 077 000 99 156 801 99 156 801
Dotations en fonds propres
Transferts
Totaux 63 380 000 63 380 000 102 077 000 102 077 000 99 156 801 99 156 801
CONSOLIDATION DES EMPLOIS
emplois des opérateurs Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE
Réalisation 2010 (1) Prévision 2011 (3) Réalisation 2011
Intitulé de l’opérateur ETPT rémunérés
par ce programme
(2)
ETP rémunéréspar les opérateurs
ETPT rémunérés
par ce programme
(2)
ETP rémunéréspar les opérateurs
ETPT rémunérés
par ce programme
(2)
ETP rémunéréspar les opérateurs
sous plafond
hors plafond
contrats aidés
sous plafond
LFI
hors plafond
LFI
contrats aidés
sous plafond
hors plafond
contrats aidés
ENAC - Ecole nationale de l’aviation civile
506 26 897 30 866 36
Total 506 26 897 30 866 36
(1) La réalisation 2010 reprend la présentation du RAP 2010.(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.(3) La prévision 2011 fait référence aux plafonds votés en Loi de finances initiale 2011 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificative 2011.
La totalité des emplois hors plafond sont limités dans le temps et intégralement financés à partir de contrats que l’opérateur remporte en Europe et dans le monde.
La prévision et la réalisation 2011 comprennent les ETP fusionnés des structures ENAC et SEPA (service de l’exploitation et de la formation aéronautique) intervenue au 1er janvier 2011.
166 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 OPÉRATEURS
ANALYSE DES RÉSULTATS
L’année 2011 a été principalement marquée par la fusion au 1 er janvier de l’ENAC et du SEFA, qui a permis de rassembler sous le seul sigle de l’ENAC les activités de formation théorique et pratique de ces deux entités pour constituer une grande école aéronautique.
En ce qui concerne la gouvernance de l’opérateur, l’année 2011 a vu la mise en place et la tenue des premières réunions selon le format des nouveaux conseil d’administration, conseil des études et conseil de la recherche.
Un contrat d’objectifs et de performance entre le MEDDTL et l’ENAC pour les années 2012 à 2015 a été rédigé courant 2011 après une large concertation au sein de la DGAC. Il comprend 7 axes stratégiques majeurs, 28 objectifs et 51 indicateurs de suivi. Il a été approuvé par le conseil d’administration de l’ENAC lors de sa séance du 18 novembre 2011 et signé par la ministre le 21 février 2012.
Enfin, le SPSI (schéma pluriannuel de stratégie immobilière) sur le périmètre de l’ENAC fusionnée a été élaboré en 2011 et adressé pour examen à France Domaine qui l’a approuvé début 2012.
PLR 2011
167
Formation aéronautiqueOPÉRATEURS Programme n° 611
PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)
ENAC - ECOLE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
(en milliers d’euros)
Réalisation 2010 (RAP 2010) LFI 2011 Réalisation 2011
Action ou autre programme intéresséou nature de la dépense
Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Autorisations d’engagement
Créditsde paiement
Action n° 11 : Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC)
20 621 20 621 45 502 45 502 60 171 60 171
Subventions pour charges de service public 20 621 20 621 45 502 45 502 60 171 60 171
Action n° 12 : Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
35 304 35 304 23 384 23 384
Subventions pour charges de service public 35 304 35 304 23 384 23 384
Action n° 13 : Recherche, expertise et actions de soutien 41 054 41 054 19 396 19 396 13 715 13 715
Subventions pour charges de service public 41 054 41 054 19 396 19 396 13 715 13 715
Total pour ce programme 61 675 61 675 100 202 100 202 97 270 97 270
Programme 612 : Navigation aérienne 1 190 1 190 1 400 1 400 1 400 1 400
Subventions pour charges de service public 1 190 1 190 1 400 1 400 1 400 1 400
Programme 614 : Transports aériens, surveillance et certification
515 515 475 475 487 487
Subventions pour charges de service public 515 515 475 475 487 487
Total 63 380 63 380 102 077 102 077 99 157 99 157
Le montant global de la subvention versée à l’ENAC s’élève à 99,2 M€ en 2011 contre 102,1 M€ prévus en LFI. Cet écart s’explique par les raisons suivantes :
- sur le programme 611 : - une diminution de 2,3 M€ suite au non-assujettissement de l’ENAC à la subvention d’équilibre du FSPOEIE ;- une augmentation de 2,1 M€ pour des charges supplémentaires dues notamment à la hausse du carburant ;- une diminution de 3,2 M€ en raison d’une sous-consommation des crédits de personnel ;- une augmentation de 0,5 M€ pour abonder le fond de roulement de l’opérateur ;
- sur le programme 614 :- une augmentation de 0,012 M€ afin de tenir compte de nouveaux besoins en formation sûreté.
Un écart de 11,1M€ est constaté entre le montant de 102,1 M€ prévu en LFI 2011 et présenté dans le tableau de financement État ci-dessus et la subvention de 91 M€ indiquée dans le budget prévisionnel 2011 de l’établissement. L’écart correspond à la partie investissements (11,1 M€) de la subvention DGAC qui figure en « Ressources de l’Etat » dans le tableau de financement abrégé du budget de l’opérateur. Cette même explication justifie l’écart de 11,5 M€ constaté entre la subvention de 87,6 M€ versée par l’État et indiquée dans le compte financier 2011 de l’établissement (tableau ci-dessous) et l’exécution 2011 de 99,2 M€ recensée dans le tableau de financement État présenté précédemment. A noter qu’à compter de 2012, la totalité de la subvention sera comptabilisée en subvention d’exploitation dans le compte de résultat.
168 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 OPÉRATEURS
COMPTE FINANCIER 2011 DE L’OPÉRATEUR
Compte de résultat (en milliers d’euros)
Charges Budget prévisionnel
Compte financier
(1)
Produits Budget prévisionnel
Compte financier
(1)
Personnel 82 761 76 407 Ressources de l’État 91 025 88 243
Fonctionnement 41 981 44 710 - subventions de l’État 91 025 87 611
Intervention 0 - ressources fiscales 0 632
Autres subventions 0 1 549
Ressources propres et autres 33 717 33 857
Total des charges 124 742 121 117 Total des produits 124 742 123 649
Résultat : bénéfice 2 532 Résultat : perte
Total : équilibre du CR 124 742 123 649 Total : équilibre du CR 124 742 123 649
(1) voté
Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)
Emplois Budget prévisionnel
Compte financier
(1)
Ressources Budget prévisionnel
Compte financier
(1)
Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 0 2 509
Investissements 11 141 8 764 Ressources de l'État 11 052 11 052
Autres subv. d'investissement et dotations 69 500
Autres ressources 20 0
Total des emplois 11 141 8 764 Total des ressources 11 141 14 061
Apport au fonds de roulement 5 297 Prélèvement sur le fonds de roulement
(1) voté
Ce compte de résultat 2011 est le premier dans le nouveau périmètre de l’ENAC suite à la fusion avec le SEFA. Il devient donc l’exercice de référence pour les prochains exercices. A noter que l’estimation du budget prévisionnel 2011 a été particulièrement complexe à établir en raison du nouveau périmètre de l’établissement (le détail des produits a notamment fait l’objet d’ajustements en cours d’exercice) ce qui peut expliquer une partie des écarts constatés entre le budget prévisionnel et le réalisé.
S’agissant des dépenses, l’impact financier provoqué par l’intégration de l’ex SEFA est un quasi doublement des masses financières en gestion par rapport à 2010. S’y ajoute la comptabilisation de dépenses nouvelles comme les pièces détachées et le carburant pour les 127 avions de la flotte ainsi que des assurances spéciales du monde de l’aérien.
Les ressources propres de l’ENAC se sont élevées à 25,3 M€ en 2011 (hors quote-part aux amortissements). Le détail des ressources propres est indiqué dans le tableau ci-dessous.Du fait de la fusion ENAC – SEFA, cette décomposition est différente de celle de 2010 et correspond au plan comptable de l’ENAC fusionnée. Pour information, selon cette nouvelle description, les prévisions de ressources propres marquées « locations de moyens » (PAP 2012) sont reventilées en exécution sur les lignes « formation continue » et « produits des activités annexes ».
PLR 2011
169
Formation aéronautiqueOPÉRATEURS Programme n° 611
Ressources propres prévisionnel 2011 Montants prévisionnels
2011
Exécution 2011
Formation initiale 5 516 230 5 648 436
Formation continue 7 674 760 8 191 572
Recherche 1 202 080 619 268
Expertise 2 840 020 2 266 065
Autres prestations de services 54 600 202 647
Ventes de marchandises 0 0
Produits des activités annexes 360 000 782 638
Hébergement 1 949 200 2 136 725
Inscriptions concours 555 000 303 401
Productions stockées 0 0
Taxe d’apprentissage 565 000 632 442
Ressources affectées 811 300 1 549 033
Redevances, brevets, licences… 655 000 502 827
Autres produits de gestion courante 472 920 274 679
Produits financiers et exceptionnels 10 000 72 610
Produits exceptionnels opérations gestion 801 320 1 377 809
Autres produits exceptionnels 0 754 174
TOTAL 23 467 430 25 314 326
Au final, les recettes supplémentaires par rapport à la prévision ont permis d’enregistrer un résultat net excédentaire de 2,532 M€ pour un budget prévisionnel présenté initialement à l’équilibre.
La capacité d’autofinancement ainsi dégagée (2,509 M€) a permis de couvrir une partie des opérations d’investissement.Après deux années exceptionnelles pour l’achèvement des résidences, l’année 2011 connaît un niveau d’investissement classique proche des 9 M€. Les travaux portent principalement sur les amphithéâtres et le bâtiment A pour 2,3 M€. Un montant de 2,7 M€ a été engagé sur 2011 et est reporté sur l’année suivante à travers le fonds de roulement.
Enfin, au terme de l’exécution 2011, le fonds de roulement a été abondé de 5,3 M€ et s’élève à 22,7 M€ (dont 12,2 M€ pour le stock), ce qui représente 75 jours d’exploitation.
DÉPENSES 2011 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION
Avertissement : Les dépenses 2011 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Divers (hébergement et concours) 4 629 3 059 1 322 9 0101 007 1 432 122 2 561
Expertises 13 112 4 440 1 462 19 01410 413 5 447 1 570 17 430
Formation continue 28 258 12 062 3 490 43 81025 244 11 391 2 687 39 322
Formation initiale 30 563 10 175 3 548 44 28635 111 13 843 4 343 53 297
Mastères spécialisés 1 534 730 198 2 462760 569 0 1 329
Recherche 4 665 1 315 1 121 7 1013 872 1 327 42 5 241
170 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 OPÉRATEURS
(en milliers d’euros)
Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement TotalPrévision
Consommation
Total des crédits prévus 82 761 31 781 11 141 125 683 Total des crédits consommés 76 407 34 009 8 764 119 180
La ventilation des crédits sur les différentes destinations est provisoire et sera affinée avec les résultats de la comptabilité analytique de 2011.
Pour les dépenses de personnel, plus de 98 % des crédits ont été consommés. Les crédits non-consommés se rapportent principalement à des conventions de ressources affectées ouvertes fin 2011 pour des périodes pluriannuelles.
100 % des crédits de fonctionnement ont été consommés.
Concernant les dépenses d’investissement, 100 % des AE et 76 % des CP ont été consommés. Des opérations importantes ont été engagées à l’automne ce qui n’a pas permis de consommer tous les CP.
CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR
Réalisation 2010(1)
Prévision 2011 (2)
Réalisation 2011
Emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur 532 927 902 - sous plafond 506 897 866 - hors plafond 26 30 36
(1) La réalisation 2010 reprend la présentation du RAP 2010. (2) La prévision 2011 fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en Loi de finances initiale 2011 ou, le cas échéant, en Loi de finances rectificatives 2011.
Le niveau des emplois rémunérés par l’ENAC qui a été fixé à 927 ETP en LFI 2011, a été ramené à 902 en exécution. Il est constitué par :
- d’une part, des ETP sous plafond correspondant à des emplois permanents financés essentiellement par la subvention de la DGAC. Leur nombre avait été fixé en LFI 2011 à 897 ETP. Ce plafond avait toutefois été surévalué lors de la fusion ENAC/SEFA de 14 ETP. L’exécution définitive 2011 s’élève à 866 ETP et s’explique par la réalisation des 25 suppressions d’emplois prévues par le schéma d’emploi 2011 à partir d’un point de départ déjà inférieur au plafond (888 ETP réalisé à la fin 2010 contre 897 ETP prévus en plafond LFI 2011).
Les 866 ETP de la nouvelle ENAC se ventilent, en 2011, entre 495 ETP sur le périmètre de l’ancienne ENAC et 371 ETP sur le périmètre de l’ex-SEFA.
Tableau emplois (ETP) rémunérés par l'opérateur
Réalisé 2010 RAP 2010
Prévision 2011 Plafond Réalisé 2011
Sous plafond ex ENAC 506 519 495
Sous plafond ex SEFA 382 378 371
Total nouvel ENAC 888 897 866
Hors plafond 26 30 36
Total emplois 914 927 902
PLR 2011
171
Formation aéronautiqueOPÉRATEURS Programme n° 611
- d’autre part, des ETP hors plafond correspondant à des emplois de courte durée (CDD) financés par les ressources propres de l'établissement. Leur nombre avait été fixé à 30 ETP pour 2011. L'ENAC finance la grande majorité des ETP hors plafond à partir des contrats de formation ou de recherche qu'elle a obtenus à la condition que les recettes générées par ces contrats couvrent les dépenses de personnels, de fonctionnement et d'investissement qu’ils induisent. Le nombre exact d'ETP autorisés annuellement peut varier (soit 36 en exécution au lieu de 30 prévus initialement) et fait l'objet d'une délibération du conseil d'administration qui s'assure que les recettes générées par les contrats couvrent l'ensemble des charges qui en découlent. L'utilisation d’emplois hors plafond vise en particulier à faire face à la croissance de l'activité internationale et de recherche de l'ENAC.
172 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 ANALYSE DES COÛTS
ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
AvertissementSont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coûts complets (comptabilité générale de l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragmatique adoptée s’est appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.
L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétaires et comptables non définitivement arrêtées (situation arrêtée le 5 mars 2012). L’objet de l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant faire l’objet de réajustements ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.
Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionnelles complètes pour 2011, telles qu’elles résultent du retraitement des crédits ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).
SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
ECOLOGIE, DEVELOPPEMENT DURABLE, TRANSPORT ET LOGEMENT
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de l’aviation civile
Formation pratique au pilotage
Formation aux métiers de la navigation aérienne
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
Recherche, expertise et actions de soutien
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de l’aviation civile
Formation pratique au pilotage
Formation aux métiers de la navigation aérienne
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
Recherche, expertise et actions de soutien
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
ECOLOGIE, DEVELOPPEMENT DURABLE, TRANSPORT ET LOGEMENT
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de l’aviation civile
Formation pratique au pilotage
Formation aux métiers de la navigation aérienne
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
Recherche, expertise et actions de soutien
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
MISSION CONTROLE ET EXPLOITATION AERIENS
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de l’aviation civile
Formation pratique au pilotage
Formation aux métiers de la navigation aérienne
FORMATION AERONAUTIQUE
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale
Recherche, expertise et actions de soutien
VENTILATION PRÉVISIONNELLE PAR ACTION DES CRÉDITS
Intitulé de l’action LFI 2011Crédits directs
y.c. FDC et ADP
LFI 2011après
ventilation interne
LFI 2011après
ventilation externe
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
45 502 000 45 502 000 68 737 848
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
35 303 626 35 303 626 53 331 618
Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau) 19 396 000 19 396 000 29 300 675
Total 100 201 626 100 201 626 151 370 141
PLR 2011
173
Formation aéronautiqueANALYSE DES COÛTS Programme n° 611
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION OU « DÉPENSES COMPLÈTES »
AvertissementLes dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par action de politique publique résultant de sa gestion.Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION INTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011CP
Ventilation interne Exécution 2011après
ventilation interne
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010Dépenses directes (au sein du programme)
Formation aux métiers de l’aviation civile (ancien)
-20 620 861
Formation pratique au pilotage (ancien) -15 882 676
Formation aux métiers de la navigation aérienne (ancien)
-41 054 139
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
60 171 099 0 60 171 099 +14 669 099 +60 171 099
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
23 383 660 0 23 383 660 -11 919 966 +23 383 660
Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
13 715 042 0 13 715 042 -5 680 958 +13 715 042
Total 97 269 801 0 97 269 801 -2 931 825 +19 712 125
DÉPENSES EXÉCUTÉES APRÈS VENTILATION EXTERNE
Intitulé de l’action Exécution 2011après
ventilation interne
Ventilation externe Exécution 2011après
ventilation externe
Écartà la prévision
2011
Écartà l’exécution
2010(entre programmes) Dépenses complètes
Formation aux métiers de l’aviation civile (ancien)
-29 766 156
Formation pratique au pilotage (ancien) -73 518 459
Formation aux métiers de la navigation aérienne (ancien)
-59 261 538
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
60 171 099 +30 019 661 90 190 760 +21 452 912 +90 190 760
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
23 383 660 +11 666 224 35 049 884 -18 281 734 +35 049 884
Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
13 715 042 +6 842 502 20 557 544 -8 743 131 +20 557 544
Total 97 269 801 +48 528 387 145 798 188 -5 571 953 -16 747 965
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes-48 528 387
Soutien aux prestations de l’aviation civile (Mission « Contrôle et exploitation aériens »)
-48 528 387
174 PLR 2011
Formation aéronautiqueProgramme n° 611 ANALYSE DES COÛTS
COÛTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE
AvertissementLa construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabilité générale (charges) a pour but de compléter l’information du Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l’exercice, permettant l’atteinte des objectifs des politiques publiques.
L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identification des charges par programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleur des données comptables à prendre en compte (charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activités, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir, à ce stade, qu’un caractère indicatif, au mieux illustratif.
Intitulé de l’action Exécution
2011Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
Exécution2011
Écartà l’exécution 2010
Coûts directs au sein du programme entre programmes Coûts complets Coûts complets
Formation aux métiers de l’aviation civile (ancien)
-30 276 424
Formation pratique au pilotage (ancien) -73 399 396
Formation aux métiers de la navigation aérienne (ancien)
-60 277 431
Formation aux métiers de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) (nouveau)
60 171 099 0 +26 290 153 86 461 252 +86 461 252
Formation des acteurs du transport aérien et de l’aviation générale (nouveau)
23 383 660 0 +10 216 865 33 600 525 +33 600 525
Recherche, expertise et actions de soutien (nouveau)
13 715 042 0 +5 992 421 19 707 463 +19 707 463
Total 97 269 801 0 +42 499 439 139 769 240 -24 184 011
Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes-42 499 439
Soutien aux prestations de l’aviation civile (Mission « Contrôle et exploitation aériens ») -42 499 439
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