AVEC MARIJO VAUTUBIERE ET JOUQUES La journée commençait par une randonnée à la montagne de...

Preview:

Citation preview

AVEC MARIJO

VAUTUBIEREET

JOUQUES

La journée commençait par une randonnée à la montagne de Vautubière, au départ de Bèdes, à 2 km de Jouques. Ma distraction m’a fait arriver vingt minutes en retard! Pourtant, je ne voulais pas m’être déplacée pour rien et, renseignements pris, il m’est apparu qu’il y n’y avait qu’un choix possible pour la direction à prendre : cette barre rocheuse qui s’élevait à 300 m au-dessus du lieu, dénivelé annoncé dans l’avis. Alors, j’ai décidé de me mettre en route, pensant bien rattraper le groupe au moins en arrivant sur la crête!

Jouques est situé dans les Bouches du Rhône mais tout près du

Var, des Alpes de

Haute Provence et du Vaucluse.

Au départ, cette charmante basse-cour! Impossible de demander si l’on a vu le groupe!

Et puis, une petite chapelle arborant, pour

toute indication, la mention : AUXILIUM

CHRISTIA NOBUM…

De grands champs d’oliviers.

Une petite hésitation puis je me décide à

quitter le chemin pour m’engager sur ce joli

sentier qui va me conduire en une montée

assez raide mais régulière, jusqu’à la

crête. C’est la voie la plus directe qui m’a été

indiquée par mon interlocuteur.

Une échappée permet la vue en contrebas sur la plaine de Bèdes d’où je suis partie.

La crête qui me domine…

… et se rapproche!

Le belvédère est en vue. J’aperçois des

silhouettes et j’ai bon espoir! Hélas, ce sont des cyclistes qui font du VTT. Interrogés, ils me disent ne pas avoir vu de groupe. Ils m’indiquent une

piste plus facile pour la descente…

Monument de la vigie de Vautubière évoquant Conseil général, Forestiers, Sapeurs.

Vue sur la Durance et, au loin, les chaînes enneigées.

Je suis un peu déçue de ne pas trouver les autres et, après un tour d’horizon avec vue à 360 degrés, je me résigne à prendre la piste que l’on m’a indiquée.

Je descends un moment et soudain, stupéfaite, je découvre mes compagnons qui se dirigent vers le haut. Les organisateurs, craignant la fatigue de la montée directe pour certains, ont choisi de prendre la piste plus longue mais moins difficile! Je n’ai plus qu’à remonter avec eux en m’apercevant que j’avais déjà fait pas mal de chemin sur la descente!!!

La piste

Mon parcours

Nouveau coup d’œil sur la plaine avant le pique-nique. Le vent souffle et nous ne rallongerons pas trop la halte avant d’amorcer la descente par le sentier suivi pour ma

montée!

Les orchis commencent leur

floraison.

La randonnée se termine assez tôt et je dois passer par Jouques au retour. Il y a longtemps que j’ai repéré cette localité avec l’intention de m’y arrêter mais je suis toujours pressée… Alors, c’est le jour, il faut en profiter. Une fois de plus je vais découvrir un village provençal ravissant qui s’étage à flanc de colline, dominant un boulevard ombragé par de beaux platanes, en bordure de la rivière, le Real. Les maisons offrent des façades de couleurs chaudes et les rues très pentues, reliées entre elles par des traverses en escaliers, me conduiront à la vieille chapelle de Notre-Dame-de-la-Roque qui domine le village.

Au départ, une jolie fontaine datant de 1865, doublée d’un lavoir, à l’arrière.

La découverte de deux instruments enfouis dans le tuf montre que les lieux furent habités bien avant l’installation des Romains. Le premier bourg qu’ils créèrent fut une agglomération militaire. Entre les VIe et VIIIe siècles, la population s’installa sur la hauteur pour plus de sécurité et c’est au XVe siècle qu’elle descendit de son rocher pour bâtir le vieux village actuel.Vers 1800, la localité s’étant étendue vers l’est, comptait autour de 1800 habitants. Deux fabriques de papier y étaient installées ainsi qu’une autre produisant des poteries et des pipes, à Bèdes.Le blason se décrit ainsi : « De gueules, à un coq d'or à dextre et une poule d'argent à senestre, affrontés sur une terrasse de sinople, et un chef d'or, chargé du mot JOUQUES en caractères de sable. »

Peu après, ces éléments me font

comprendre que j’ai bien fait de m’arrêter,

que ce village présente un grand

intérêt…

Une plaque m’indique que je

suis sur la Rue Grande!

Je grimpe progressivement, sans m’en apercevoir,

tellement intéressée par une foule de détails!

Cet agréable village moyenâgeux offre de très belles demeures

des XVIe et XVIIe siècles. Ce beffroi

domine.

L’atelier du sculpteur Antoine Sartorio qui était établi dans l’ancien évêché ne se visite pas. Il est habité par sa petite-fille.

Cette résidence date en partie de la fin du XVIe siècle, en partie du XVIIe mais les archevêques d’Aix demeurèrent sur ce site de 1219 à 1789.

On aurait envie de voir plus loin. Hélas,

impossible!Et même difficile de

voir à travers la grille à cause du

contrejour…

Côté vieux village, la maison jouxtant la tour et, à droite,

une façade Renaissance avant d’arriver à l’angle du chemin

menant à la chapelle.

Sans doute vestige de l’ancien château d’If, aujourd’hui en

ruines…

Avant d’arriver à la chapelle Notre-

Dame de la Roque, cette croix…

L’église romane puis gothique dont l’origine remonte au XIe siècle, fut église paroissiale

jusqu’au XVIe ou XVIIe siècle. Il semble évident qu’elle fut

beaucoup plus grande dans le passé.

De la chapelle, vue plongeante sur le vieux

village.

Ici, le linteau de la porte est surmonté d’une

élégante sculpture, avec visage féminin au

centre.

Quelques arches au hasard de la promenade…

Mentionnée dès 1069, l’église

Saint-Pierre fut transformée et

agrandie à plusieurs reprises. Elle devint église

paroissiale vers 1440.

On aperçoit l’une des terrasses du château des

d’Arbaud-Jouques. Au XVIIIe siècle le

parlementaire Jean-Joseph-Augustin d’Arbaud

décida de faire reconstruire la demeure

seigneuriale au centre du village.

Cet ensemble fait partie du château

d’Arbaud-Jouques qui ne

fut jamais terminé à cause de la Révolution.

Le château, restauré 250 ans

après son abandon,

nécessita 18 mois de travaux. Il

accueille désormais

chambres d’hôtes, atelier, galerie et

bureaux.

Un peu partout dans Jouques, on

trouve de très belles portes anciennes.

Par la fenêtre, découverte d’une belle maison

actuellement à vendre.

Maison Renaissance datant de 1571.

Typiquement de style Renaissance, cette

charmante ouverture…

Encore des passages en escaliers…

A gauche une vue arrière de l’hôtel de ville et, ci-dessous,

la façade. Cette ancienne demeure seigneuriale, construite en 1725, fut achetée en 1776 par la

famille d’Arbaud et vendue à la municipalité en 1912.

La chapelle Notre-Dame de la Roque domine le village.

Une ambiance bien provençale sur le Boulevard de la

République avec ses imposants platanes.

Musique : Vivaldi Concerto pour flûte et cordes No 2 en sol mineur Allegro (La nuit)

Documentation trouvée sur le site de l’Office du tourisme

Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Mars 2011

marijo855@gmail.com

AU REVOIR

Recommended