Bactéries d’origine animale ou transmises par les arthropodes

Preview:

DESCRIPTION

Bactéries d’origine animale ou transmises par les arthropodes. Pr. A. PHILIPPON Service de Bactériologie, Hôpital Cochin Paris - France. Saint-Roch le pestiféré et son bubon suite à une piqure de puce. Maladies en relation avec un réservoir animal. maladie des dompteurs - PowerPoint PPT Presentation

Citation preview

Bactéries d’origine animale ou transmises Bactéries d’origine animale ou transmises par les arthropodespar les arthropodes

Pr. A. PHILIPPONPr. A. PHILIPPONService de Bactériologie, Hôpital CochinService de Bactériologie, Hôpital Cochin

Paris - FranceParis - France

Saint-Roch le pestiféréSaint-Roch le pestiféréet son bubonet son bubonsuite à une piqure de pucesuite à une piqure de puce

Maladies en relation avec un réservoir animalMaladies en relation avec un réservoir animal

maladie des dompteursmaladie des dompteursmaladie des porchersmaladie des porchersmaladie des griffes du chatmaladie des griffes du chatmaladie des animaliersmaladie des animaliersmaladie des lainiersmaladie des lainiersmaladie des tanneursmaladie des tanneursmaladie des dockersmaladie des dockersmaladie des femmes de chasseurs ........... maladie des femmes de chasseurs ........... 

AnthropozoonoseAnthropozoonose

Hôte accidentelHôte accidentel

HABITAT CONTAMINATIONHABITAT CONTAMINATION

animal domestiqueanimal domestique léchage, soins léchage, soins griffade, morsuregriffade, morsure

animal sauvageanimal sauvage morsure, choc........morsure, choc........simple contact (mort)simple contact (mort)

CONTACT DIRECTCONTACT DIRECT

CONTACT INDIRECTCONTACT INDIRECTAliment contaminé, eau Aliment contaminé, eau ingestion, baignade......ingestion, baignade......

Objets, surfaces contaminés Objets, surfaces contaminés travauxAirAir

Vecteurs Vecteurs tiques, puces.............

Très nombreuses situations épidémiologiques différentes Très nombreuses situations épidémiologiques différentes Interrogatoire approfondi du malade dont la Interrogatoire approfondi du malade dont la

profession......profession......

* * RéservoirsRéservoirs très variés, donc transfert spécifique très variés, donc transfert spécifique * * PathogènesPathogènes stricts (laborantins) stricts (laborantins)* Maladies avec * Maladies avec tableaux tableaux ++ caractéristiques caractéristiques

DIAGNOSTIC ESSENTIELDIAGNOSTIC ESSENTIEL1/Traitement spécifique:1/Traitement spécifique: Pénicilline, aminoglycosides, tétracyclines, FQ.......2/ Maladie à déclaration obligatoire2/ Maladie à déclaration obligatoire (MDO) (MDO)

3/ Précocité du diagnostic : 3/ Précocité du diagnostic : passage éventuel à la chronicité .... passage éventuel à la chronicité ....  4/ Aspect épidémique : 4/ Aspect épidémique : le pire, une forme pulmonairele pire, une forme pulmonaire 5/ Agents éventuels du bioterrorisme:5/ Agents éventuels du bioterrorisme: menace importante (CNR) menace importante (CNR)

AGENT BIOLOGIQUE CLASSE 3

Bacillus anthracis, Brucella, Chlamydia, Bacillus anthracis, Brucella, Chlamydia, Francisella, Yersinia pestisFrancisella, Yersinia pestis

MALADIES D’INOCULATIONMALADIES D’INOCULATION

PasteurellosesPasteurelloses

Bartonellose (maladie des griffes du chat)Bartonellose (maladie des griffes du chat)

HaverhilloseHaverhillose

PASTEURELLA PasteurellosesPASTEURELLA Pasteurelloses• Pourquoi ?Pourquoi ?• Réservoir:Réservoir: CarnivoresCarnivores avec avec portage rhino-pharyngéportage rhino-pharyngé, donc salive ++++, donc salive ++++• Clinique :Clinique : morsure ou griffade très inflammatoiremorsure ou griffade très inflammatoire

* France * France >> 9 millions chiens, 8 millions chats. 9 millions chiens, 8 millions chats. * Contexte clinique : consultation de chirurgie, * Contexte clinique : consultation de chirurgie, centres antirabiques centres antirabiques * Plaie très inflammatoire de type phlegmon ou * Plaie très inflammatoire de type phlegmon ou panaris avec notion d'une violente douleur panaris avec notion d'une violente douleur apparue qq heures après morsure.apparue qq heures après morsure.

500.000 plaintes annuelles pour morsure500.000 plaintes annuelles pour morsure

Le chien est un produit de consommation

vendu sans mode d’emploi (Pr. Bourdin)

Diverses espèces de PasteurellaDiverses espèces de Pasteurelladont dont P. multocidaP. multocida

P. aerogenesP. aerogenes

Histoire du promeneur en forêt renversé en juillet...........

• Diagnostic clinique/ épidémiologique +++++Diagnostic clinique/ épidémiologique +++++

• Diagnostic bactériologique : Diagnostic bactériologique : Fait en routine 24 - 48 hFait en routine 24 - 48 h , plaie avec sérosité, plaie avec sérosité

* * Aspect morphologiqueAspect morphologique

coccobacille G -coccobacille G - * * D. biochimique D. biochimique

Antibiogramme:Antibiogramme: Très sensible, peu de résistance acquise: Très sensible, peu de résistance acquise: ß- lactamines, FQ, Tétracyclinesß- lactamines, FQ, Tétracyclines

BARTONELLA Maladie des griffes du chat......BARTONELLA Maladie des griffes du chat...... BartonellosesBartonelloses

• Réservoir:Réservoir: variablevariable • Clinique :Clinique : variable dont adénopathievariable dont adénopathie +++++ +++++

EpidémiologieEpidémiologie

D. clinique/ épidémiologique +++++D. clinique/ épidémiologique +++++adénopathie, sida, SDF.......adénopathie, sida, SDF.......

D. anatomopathologique :D. anatomopathologique : intérêt historiqueintérêt historique

D. bactériologique :D. bactériologique : long, peu utile en pratiquelong, peu utile en pratique

D. moléculaire:D. moléculaire: PCRPCR

Diagnostic sérologique:Diagnostic sérologique: ++++++++

Antibiogramme:Antibiogramme: ???? ???? A pénétration intracellulaireA pénétration intracellulaire

MALADIES D’ORIGINE ANIMALEMALADIES D’ORIGINE ANIMALETRANSMISES PAR CONTACTTRANSMISES PAR CONTACT

BrucelloseBrucellose

TularémieTularémie

RougetRouget

CharbonCharbon

BRUCELLA BRUCELLOSES...BRUCELLA BRUCELLOSES...POURQUOI ?POURQUOI ? David Bruce à l’Ile de MalteDavid Bruce à l’Ile de Malte RESERVOIRRESERVOIR :: animaux domestiques +++ ou sauvagesanimaux domestiques +++ ou sauvagesB.abortus B.abortus Bovins Bovins B.melitensis B.melitensis Caprins,OvinsCaprins,OvinsB.suis B.suis PorcinsPorcinsB.canisB.canis ChiensChiensB.»marines» Dauphin.....B.»marines» Dauphin.....

Maladie de la reproductionMaladie de la reproduction : Avortement : Avortement

CONTAMINATION:CONTAMINATION: Directe Directe (mains, conjonctive) ou(mains, conjonctive) ou indirecte indirecte (lait......) et(lait......) etDiffusion (voie lymphatique)Diffusion (voie lymphatique)

CLINIQUE:CLINIQUE: fièvre ondulante, fièvre méditerranéenne......... fièvre ondulante, fièvre méditerranéenne.........

Diminution du nombre de casen France grâce à la prophylaxie < 100 cas

D. clinique/ épidémiologique +++++D. clinique/ épidémiologique +++++maladie professionnelle (MDO)maladie professionnelle (MDO)Commémoratifs: ++++++Commémoratifs: ++++++

D. bactériologique :D. bactériologique : sang, LCR, pus.....sang, LCR, pus.....5 jours à 37°C CO2 + (biovars)5 jours à 37°C CO2 + (biovars)souvent 3 -5 jours CNRsouvent 3 -5 jours CNRB. melitensisB. melitensis, , B. abortusB. abortus, , B. suisB. suis....................Intérêt épidémiqueIntérêt épidémique

D. moléculaire:D. moléculaire: PCR PCR ++

Diagnostic sérologique:Diagnostic sérologique: ++++++Nombreuses techniques: Nombreuses techniques: Wright, Rose Bengale, FC, IFI..............Wright, Rose Bengale, FC, IFI..............

Antibiogramme:Antibiogramme: R.acquise très rareR.acquise très rare mais à pénétration intracellulairemais à pénétration intracellulaireTET, SM, RIF, SXT...........................TET, SM, RIF, SXT...........................

DIAGNOSTIC (Agent classe 3)DIAGNOSTIC (Agent classe 3)

FRANCISELLA TULARENSIS TULAREMIEFRANCISELLA TULARENSIS TULAREMIE

POURQUOI ? POURQUOI ? Comté deComté de TulareTulare (1911)(1911) Francis: homme et lapins (1919)Francis: homme et lapins (1919)

RESERVOIRRESERVOIR :: animaux domestiques, sauvages animaux domestiques, sauvages (rongeurs....) (rongeurs....)

CONTAMINATION:CONTAMINATION: Directe Directe (mains, conjonctive) ou(mains, conjonctive) ou indirecte indirecte (tiques) et(tiques) etdiffusion (voie lymphatique)diffusion (voie lymphatique)CLINIQUE:CLINIQUE: Maladie des femmes de chasseurMaladie des femmes de chasseur, 6 formes ......... , 6 formes .........

Lièvres infectésLièvres infectés France - 2004France - 2004

lagomorpheslagomorphes

D. clinique/ épidémiologique +++++D. clinique/ épidémiologique +++++contexte (MDO), adénopathie, chasseur...contexte (MDO), adénopathie, chasseur...Commémoratifs:Commémoratifs: ++++++

Laboratoire ++ Laboratoire ++ (hasard+++)(hasard+++)D. bactériologique :D. bactériologique : sang, ganglion, sang, ganglion, pus..... pus..... Gélose chocolat en 3-4 jours à 37°C Gélose chocolat en 3-4 jours à 37°C

fin coccobacille à Gram -

aérobie et exigeant en cystéine/cystine.

Diagnostic sérologique:Diagnostic sérologique: ++++++Agglutination, Wright.................Agglutination, Wright.................

Antibiogramme:Antibiogramme: SM, G, TET, DOX, FQ...................SM, G, TET, DOX, FQ...................

DIAGNOSTIC (Agent classe 3)DIAGNOSTIC (Agent classe 3)

CNR : Intérêt épidémiologiqueCNR : Intérêt épidémiologique

F. tularensis subsp. tularensis (USA)F. tularensis subsp.holarctica (Europe)F. tularensis subsp.mediasiatica (Asie)

-

LE ROUGET DU PORC :LE ROUGET DU PORC : Maladie animale rare (vaccin) 

Germe tellurique, parasite des mammifères, des oiseaux, Germe tellurique, parasite des mammifères, des oiseaux, des poissons et d’autres animaux aquatiques.des poissons et d’autres animaux aquatiques.

amygdales ou dans les nœuds lymphatiques amygdales ou dans les nœuds lymphatiques ou au niveau de la valvule iléo-caecaleou au niveau de la valvule iléo-caecale

Maladie humaineMaladie humaine devenue maintenant très rare en France devenue maintenant très rare en Francetransmission directe (porc) ou non (piqure d'arête de poissons, transmission directe (porc) ou non (piqure d'arête de poissons, crustacés)crustacés)Incubation 12-48h: lésion locale (main) d'érysipèle (Rosenbach-Incubation 12-48h: lésion locale (main) d'érysipèle (Rosenbach-Baker)Baker)

     Complications:Complications: arthrites, endocardites arthrites, endocardites

Maladie professionnelleMaladie professionnelle

Diagnostic cliniqueDiagnostic clinique (bouchers, éleveurs, pécheurs), (bouchers, éleveurs, pécheurs),

Diagnostic bactériologiqueDiagnostic bactériologique : : ErysipeloErysipelothrixthrix insidiosa insidiosafin bacille à Gram + cultivant facilement sur la gélose au sang fin bacille à Gram + cultivant facilement sur la gélose au sang (24 h)(24 h)   

Prélèvements:Prélèvements: cutané, liquide d’arthrite, hémoculture cutané, liquide d’arthrite, hémoculture

Bacille Gram + fin pouvant présenter des filaments (thrix), Bacille Gram + fin pouvant présenter des filaments (thrix), non sporulé, immobile, aéro-anaérobie, catalase -, oxydase - . non sporulé, immobile, aéro-anaérobie, catalase -, oxydase - .

Cultive entre 5 et 44°C à pH neutre en atmosphère enrichie en CO2. Cultive entre 5 et 44°C à pH neutre en atmosphère enrichie en CO2. Ses exigences métaboliques sont limitées. Aéro-anaérobie facultatif. Ses exigences métaboliques sont limitées. Aéro-anaérobie facultatif. Pousse sur divers milieux alpha-hémolytiquePousse sur divers milieux alpha-hémolytique

Bactérie rare à distinguer de Listeria et streptocoques Bactérie rare à distinguer de Listeria et streptocoques

Mueller-HintonMueller-Hinton Gélose au sang cuitGélose au sang cuit

http://www.bacterio.cict.fr/bacdico/ee/terysiplethrixbis.htm

API 32 StreptoAPI 32 Strepto

Caractères négatifs :Caractères négatifs : catalase, oxydase, nitrate réductase, production d'indole, hydrolyse de l'esculine, acidification de l'arabinose, du dulcitol, du glycérol, de

l'inuline, du mannitol, du raffinose, du rhamnose, du sorbitol, du tréhalose et du xylose.

Caractères positifs :Caractères positifs : production d'hydrogène sulfuré (TSI ou Kligler), acidification du galactose, du glucose, du lactose et du lévulose.

SH2 + SH2 +

Traitement :Traitement : Très sensible aux antibiotiques Très sensible aux antibiotiques dont la pénicilline G (10-20 MU) ou amoxicillinedont la pénicilline G (10-20 MU) ou amoxicillineFQ (si allergie) - Traitement de 7 JFQ (si allergie) - Traitement de 7 J

Antibiogramme sur MH au sang fraisAntibiogramme sur MH au sang frais

Borreliose de LymeBorreliose de Lyme

LeptospirosesLeptospiroses

HaverhilloseHaverhillose

MALADIES A BACTERIES SPIRALÉESMALADIES A BACTERIES SPIRALÉES

Les SpirochètesSpirochètes définissent une famille de bactéries comprenant trois genres différents (BorreliaBorrelia, LeptospiraLeptospira, TreponemaTreponema) comprenant diverses espèces en leur sein dont certaines sont commensales, d'autres pathogènes.Morphologie caractéristiqueMorphologie caractéristique de forme hélicoïdale/spiralée

Mise en évidence au plan diagnostique différente*Examen à fonds noir (Treponema pallidumTreponema pallidum)(A)*Coloration par imprégnation argentique (LeptospiraLeptospira)(B)*Coloration cytologique (May-Grunewald-Giemsa)(B.recurrentisB.recurrentis)(C)

DéfinitionDéfinition

Leur habitat est très variable en raison de la multiplicité des réservoirs etdes vecteurs possibles, l'homme pouvant être un hôte accidentel

Habitat - Pouvoir pathogèneHabitat - Pouvoir pathogène

B. recurrentis Homme Poux Fièvres récurrentesB. burgdorferi Mammifères Maladie B. garinii sauvages Tiques deB. afzelii domestiques Lyme

Leptospira Mammifères sauvages Leptospiroses domestiques

Treponema Homme Syphilis, bejel, pian...

Espèce Réservoir Vecteur MaladiesEspèce Réservoir Vecteur Maladies

W. Burgdorfer (1980) découvrit des spirochètes dans tube digestif de tiques = maladie de Old Lyme

B. BURGDORFERI MALADIE DE LYMEB. BURGDORFERI MALADIE DE LYME

HABITAT - EPIDEMIOLOGIEHABITAT - EPIDEMIOLOGIE

Morsure de tiques: Ixodes ricinus,Petit acarien de taille variableRépartition limitée < 1000 m.Foyers endémiquesFoyers endémiques: Alsace, Sarthe

Jardiniers, campeurs, marcheurs....Rôle de la forêt broussailleuseforêt broussailleuse MammifèresMammifères : rongeurs, cervidés, canidés, homme.

Diagnostic clinique +++ Diagnostic clinique +++ Evoqué chez un patient mordu par une tique en région d'endémie en été ou en automme avec érythème chronique migrant, signes neurologiques, troubles de la conduction cardiaque.

Diagnostic bactériologiqueDiagnostic bactériologique: Très rare Diagnostic sérologiqueDiagnostic sérologique: Très spécialisé . Immunofluorescence indirecte (IFI) . ELISA. MAIS spécificité médiocre (phase initiale).

DIAGNOSTICDIAGNOSTIC

Western-blotWestern-blot ++++++++réponse anticorps (OspC, flagelline....) réponse anticorps (OspC, flagelline....) de taille différente: 18 à 93 kDa (IgM, IgG). de taille différente: 18 à 93 kDa (IgM, IgG). Technique plus sensible et spécifiqueTechnique plus sensible et spécifiquedonc indiquée lors d'un faux-négatif, donc indiquée lors d'un faux-négatif, ou pour confirmer un positif.ou pour confirmer un positif.

Pas d’antibiogrammePas d’antibiogramme

*Diversité extrême*Diversité extrême des réservoirs : - domestiquesdomestiques: bovins, porcins, chiens - sauvages:sauvages: cervidés, rongeurs (+++)Plus de 230 sérovars, 23 sérogroupes (homme)

*Hôtes préférentielsHôtes préférentiels pour certains sérovars = faciès épidémiologiquefaciès épidémiologique - rats : icterohaemorrhagiae - campagnol : grippotyphosa - chien : canicola - porcs, suidés sauvages et bovins : pomonapomona.

LEPTOSPIRA LEPTOSPIROSESLEPTOSPIRA LEPTOSPIROSES

Professions particulièrement exposéesProfessions particulièrement exposées (maladie professionnellemaladie professionnelle)Maladie des égoutiersMaladie des porchers.......

Survie dans l’environnementSurvie dans l’environnement jusqu’à 6 mois dans l'eau, les sols boueuxModes de transmission à l’hommeModes de transmission à l’hommePénétration par les muqueuses intactesPénétration par les muqueuses intactes (conjonctives, muqueuse naso-pharyngée, poumons en cas d’inhalation d’eau) et par des plaies cutanées.

Contact directContact directAvec le germe (personnel de laboratoire), ou avec des animaux infectés ou leurs organes (éleveurs, vétérinaires, employés d'abattoir, bouchers, employés de tanneries...) Morsure de ratMorsure de rat

EPIDEMIOLOGIEEPIDEMIOLOGIE

* Contact indirectContact indirect (le plus fréquent)-Travail en environnement contaminé par l'urineTravail en environnement contaminé par l'urine d’animaux infectés (égoutiers, agents de voirie, éboueurs, dératiseurs, agents de stations d'épuration, d'entreprises de travaux publics, agriculteurs travaillant en terrain humide ou en rizières, forestiers, ...)

-Pratique de loisirs aquatiquesPratique de loisirs aquatiques (baignades, planche à voile, canoë-kayak), de la chasse et de la pêche en eau douce.

PLUSIEURS CAS GROUPESPLUSIEURS CAS GROUPES

Leptospirose en France métropolitaine Leptospirose en France métropolitaine Été 2003Été 2003Enquête sur augmentation des leptospiroses en France (InVS, Ddass, CNR) du 1.6 au 31.8.Enquête sur augmentation des leptospiroses en France (InVS, Ddass, CNR) du 1.6 au 31.8.39 cas39 cas investigués. investigués.Premiers signesPremiers signes (maladie) : début juin - fin août , (maladie) : début juin - fin août , 50 % entre 11 - 24 août. 50 % entre 11 - 24 août. 37 hospitalisés37 hospitalisés et 2 décès et 2 décès5 sérogroupes5 sérogroupes identifiés, majoritairement identifiés, majoritairement Icterrohaemorrhagiae (62%)Icterrohaemorrhagiae (62%)..Cas groupésCas groupés (Aube, Ardennes, Dordogne) (Aube, Ardennes, Dordogne)Lieux de baignades communsLieux de baignades communs ++++ ++++ Mesures de contrôleMesures de contrôle (interdiction de baignade) prises. (interdiction de baignade) prises.

Pas de recrudescence de Pas de recrudescence de la leptospirose au cours la leptospirose au cours de l’été 2003.de l’été 2003.

DifficileDifficile au début, car polymorphisme clinique. au début, car polymorphisme clinique.En zone tempérée, contexte épidémiologique et bilan biologique non En zone tempérée, contexte épidémiologique et bilan biologique non spécifique pour exclure une hypothèse virale.spécifique pour exclure une hypothèse virale.

Recherche spécialiséeRecherche spécialisée, demande selon la chronologie suivante: culture, PCR, sérologieculture, PCR, sérologie (> J8) *Hémoculture (J1-J10)*LCR (J7-J14)*Urocultures > J14ED :ED : bactérie spiraléeCultureCulture: milieux particuliers à 30°C à l'obscurité durant 2 mois. Identification préciseIdentification précise: espèce, sérogroupe et sérovar intérêt épidémiologique.PCR +++PCR +++

DIAGNOSTICDIAGNOSTIC

Diagnostic sérologiqueDiagnostic sérologique ++++++++ Réservé J8-10 à 3-6 mois, cinétique indispensable (2 fois à 2 S)Pas d’antibiogrammePas d’antibiogramme : doxycycline, pénicilline G

Morsures de rat: Sodoku, Haverhillose, Morsures de rat: Sodoku, Haverhillose, Streptobacillose, Fièvre spirillaireStreptobacillose, Fièvre spirillaire

Contexte clinique simple:Contexte clinique simple: morsure de rat  qui se complique dans les 10 jours mais sécrétions nasales ou urinesfièvre +++ , frissons, céphalées, myalgies, arthralgies (syndrome grippal) + rash  

 Diagnostic clinique +++++++Diagnostic clinique +++++++ (animaliers, égoutiers......)

Diagnostic bactérioscopiqueDiagnostic bactérioscopique: sang, mais bactéries de culture difficile (Spirillum minus, Streptobacillus moniliformis)  

Traitement simple:Traitement simple: plaie et pénicilline G  

Maladies du passé..........................Maladies du passé..........................

ou d’avenir................... bioterrorismeou d’avenir................... bioterrorisme

Saint-Roch, le pestiféré avec son bubonSaint-Roch, le pestiféré avec son bubon

La pesteLa pesteLe charbonLe charbon

Yersinia pestisYersinia pestis Famille des Entérobactéries Famille des Entérobactéries Y.enterocoliticaY.enterocolitica (Inf. digestives) (Inf. digestives)

YersinYersin Alexandre 20 juin 1894 à Hong-Kong, isola le bacille de la peste des rongeurs

A quelques A quelques heures heures d'avion d'avion de Paris......de Paris......

Bateau - ratBateau - rat

DIAGNOSTICDIAGNOSTICD. cliniqueD. clinique : bubon : bubon

Commémoratifs +++Commémoratifs +++D. bactériologiqueD. bactériologique: : = entérobactérie 24-72 h= entérobactérie 24-72 h

DO Classe biologique 3DO Classe biologique 3

Antibiogramme: Antibiogramme: S, G, T S, G, T

Cliché CDCCliché CDC

MesuresMesures

Cliché CDCCliché CDC

UNE BACTERIE MEDIATIQUEUNE BACTERIE MEDIATIQUE

BACILLUS ANTHRACIS CHARBON (« ANTHRAX »)BACILLUS ANTHRACIS CHARBON (« ANTHRAX »)

Bacille à Gram + Bacille à Gram +

sporulésporulé

cf Clostridiumcf Clostridium

Maladie animale rare en Maladie animale rare en France, car vaccin ++France, car vaccin ++

sol (champs maudits)sol (champs maudits)peaux peaux lainelaineeaueauguerre bactériologiqueguerre bactériologiquebovin, bovin,

ovin........ovin........

Situation en FranceSituation en France

200 cas humains en 20 ans200 cas humains en 20 ansMaladie professionnelleMaladie professionnelleMDOMDO

HistoriquementHistoriquement

maladie des lainiersmaladie des lainiers

maladie des tanneursmaladie des tanneurs

maladie des dockers....maladie des dockers....

Diagnostic clinique ++ Diagnostic clinique ++ ((Forme cutanéeForme cutanée))Forme pulmonaire: hémoculture, ecbc......

Diagnostic bactériologiqueDiagnostic bactériologique: ++++++ 48-72 h

DIAGNOSTICDIAGNOSTIC

Antibiogramme:Antibiogramme: résistance acquise +(bioterrorisme) Péni G, FQ

Diagnostic sérologiqueDiagnostic sérologique: sans intérêt

Diagnostic moléculaireDiagnostic moléculaire: PCRPCR

BG + avec aspect en tige de bambou BG + avec aspect en tige de bambou colonies R identification biochimiquecolonies R identification biochimique

Chlamydia, Rickettia, CoxiellaChlamydia, Rickettia, Coxiella

Bactéries intracellulaires Bactéries intracellulaires

Culture:Culture: cf virologie cf virologie

Diagnostic bactériologiqueDiagnostic bactériologique ??

Diagnostic moléculaire

Diagnostic sérologiqueDiagnostic sérologique +++ +++

ChlamydophilaPsittacose-ornithose

Cours sur la pesteCours sur la peste

Recommended