BATI SANITAIRE PLOMBERIE Zepros 50 | Septembre 2017 Vite

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SANITAIRE | PLOMBERIE Zepros 50 | Septembre 201752BATI

INTERNET

Sebico fait peauneuve

Le fabricant français a dévoilé sonnouveau site cet été avec une er-gonomie améliorée permettantaux professionnels et au grandpublic d’accéder aux informationsclés que le groupe souhaite met-tre en avant. L’interface a été pen-sée pour permettre un accès rapi-de et optimisé pour toutes sortesde périphériques (PC, tablettes,téléphones) et de navigateursinternet.

PERSONNALISATION

Profiltek imprimeles douches et lesbaignoires

Le fabricant espagnol proposesa nouvelle technologie Imagik.Elle permet ainsi d’imprimer et dereproduire tout type d’image, decouleurs ou de dessin sur dif-férentes surfaces en verre tellesque des tables, des armoires, descloisons et bien évidemment, desparois de douche et de baignoire.La technologie utilise des encrestranslucides appliquées à l’aide de5 têtes d’impression avec plusde 2 048 injecteurs par tête.

ZOO

Comap facilite lavie des lémuriensLe groupe a équipé les nou-veaux bâtiments des lémurienset des varis de robinets ther-mostatiques auto-équilibrantAutoSar et de têtes thermo-statiques Senso au sein du parcanimalier Pairi Daiza en Bel-gique. Cette solution permetde maintenir une chaleur cons-tante toute l’année, pour le bien-être des animaux.

Vite !RÉUTILISATION DES EAUX USAGÉES

La France est très en retard

Le groupe suisse a présenté sanouvelle gamme de réservoirs

attenants AP128 (double ou sim-ple touche). Entièrement repen-sées pour une installation simpleet rapide, ces nouvelles cuves af-fichent une silhouette plus com-pacte (40x 32,5 x 14 cm) et sontcompatibles avec tous les typesd’alimentation selon les modèleset avec les WC au sol ou suspen-

dus pour réservoir attenant. L’en-treprise spécialisée dans les ins-tallations sanitaires proposeégalement une butée arrière in-cluse réglable permettant decompenser la distance entre laparoi arrière du réservoir et lemur sur lequel il est installé. Destouches ergonomiques sont in-tégrées pour faciliter le net-toyage. � J. B.

WC

Geberit se fait de plusen plus petit

PLANCHER CHAUFFANT

Oventrop dévoile sonnouveau collecteurL e fabricant de robinetterie,

d’organes de réglage et desystèmes pour le Bâtiment conti-nue de décliner son équilibragehydraulique automatique. Il s’at-taque désormais au plancherchauffant avec le nouveau col-lecteur Multidis SFQ. Son équi-librage automatique Q-Tech sebase sur 3 principes : les bons ré-gimes d’eau, les bonnes tempé-ratures de retour et l’homo-généité des températures desurface.

Plage de réglage étenduePour en bénéficier, il suffit de ré-gler le débit requis sur le méca-nisme QM du Multidis SFQ etla régulation est automatique.Le mécanisme QM dis-pose d’une plage de ré-glage étendue avec un dé-bit de 10 à 170 l/h pour unepression différentielle allantjusqu’à 1,5 bar. En plus, un res-

sort de rappel en acier inoxyda-ble taré à 5 kgf (kilogrammesforce) permet d’éviter les grip-pages à la remise en chauffe.Oventrop affirme que cettetechnologie est capable demaintenir le débit à un niveauconstant, même en cas d’im-portantes fluctuations des pres-sions différentielles. � J. B.

L ’été a été chaud en France,très chaud. Pas moins de

75 départements ont été affec-tés par un arrêté préfectoral ré-duisant les usages de l’eau du-rant la période estivale dansl’Hexagone. Dans certaineszones, tous les prélèvements nonprioritaires à la santé publique etla consommation humaine di-recte ont été interdits durant lajournée et limités la nuit. Un étatdes lieux inquiétant, notammentdû à un déficit pluviométriqueétabli depuis septembre 2016.Constat confirmé par Nicolas Hu-lot le 9 août dernier lors du conseildes ministres, où il a présenté unplan sur la gestion de la ressourceen eau pour faire notamment faceaux situations de stress hydriquesqu’a connues la France. La situa-tion du niveau des nappes phréa-tiques au 1er mai 2017 avait déjàinterpellé les agences de surveil-lance, puisque les deux tiers desnappes (67%) affichaient un ni-veau «modérément bas à trèsbas », chiffre qui monte à 74%

au début juillet et qui traduit unfort déficit de recharge hivernalecette année. Via un communiqué,l’Institut de l’économie circulairea proposé plusieurs solutionspour inverser cette tendance ens’intéressant notamment à la ré-utilisation des eaux usées.

Etat des lieux des possibilitésComme le rappelle l’institut, lesflux migratoires saisonniers en-traînent une surproduction

d’eaux grises. Si elle est considé-rée comme un déchet en France,cette eau est réutilisée dans denombreux pays en situation destress hydrique. Ces États ontmis en place des stratégies degestion de ces eaux, basées surla “réutilisation des eaux uséestraitées” (REUT), pour desusages allant de l’irrigation agri-cole à l’arrosage des golfs, enpassant par les synergies inter-industrielles ou encore le net-toyage des voiries. « Le dévelop-

pement de la réutilisation deseaux usées traitées pourrait doncêtre une formidable opportunitépour la France et ses territoires.Au-delà de l’urgence climatique,il s’agit d’une solution circulaire degestion de la ressource en eau quis’adapte à tout type de territoire etde besoin. Toutefois, une adapta-tion, selon les usages, des normeset réglementations associées estnécessaire afin de voir émergerdes projets et de ne plus faire faceaux “situations aberrantes” dé-crites par le ministre de la Transi-tion écologique et solidaire lors deson audition par la Commissiondes affaires économiques du Sé-nat, le 18 juillet dernier », peut-onlire dans le communiqué de l’ins-titut. L’association nationale réalise ac-tuellement une étude sur le su-jet, en collaboration avec Suez,pour faire un état des lieux de ladiversité des pratiques possiblessur le territoire français en iden-tifiant les freins et leviers qui en-tourent ce sujet. � J. B.

© We Demain

En Allemagne, par exemple,la réutilisation des eaux gris-es de la maison est une pra-tique courante.