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BULLETIN DE SAINT-GEORGES
BULLETIN N° 291 JANVIER 2017
Eglise Saint-Georges www.eglisesaintgeorges.com
Quai Fulchiron 69005 Lyon secretariatsaintgeorges@gmail.com
Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB) 12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90
Abbé Hugues de MONTJOYE, recteur 06 65 23 07 92 abbedemontjoye@gmail.com
Abbé Laurent SPRIET, chapelain 06 14 18 07 61 abbespriet@gmail.com
Abbé Marc-Antoine DOR, vicaire à la Primatiale 06 77 35 33 65 abbedor@gmail.com
Offrande des messes : Messe : 17 € ; Neuvaine : 170 €
Eloge du silence
oël n'est-elle pas une fête
toute baignée de poésie et
de douceur ? Même si le premier
Noël a été endeuillé par le massacre
des Saints Innocents, le calme de
cette nuit n'a été troublé que par le
chant des anges qui annonçaient aux
bergers la joie et la paix. Où est-elle
cette joie paisible aujourd'hui ?
Qu'est-elle devenue ? Où s'est-elle
retirée ? Le bruit des armes et le cri
des hommes semblent faire mentir
les envoyés célestes. Peut-on encore
vivre dans une douce et impatiente
attente cette nuit bénie qui nous
donna le Sauveur, peut-on encore
savourer la compagnie simple et
grandiose des pastoureaux et des
mages d'Orient devant l'Enfant
Nouveau-né ? Les enfants de 2016
peuvent-ils connaître ces joies
mystérieuses de la rencontre avec
l'Emmanuel, « Dieu-avec-nous » ?
Dans son livre « Jésus de Nazareth »,
le pape Benoît XVI/Ratzinger à qui
on posait la question : « Qu'est-ce
que la venue de Jésus a-t-elle apporté
au monde ? » répondait d'un seul
mot : « DIEU ».
C’est cette réalité mystérieuse et
grandiose que nous sommes invités à
redécouvrir sous les traits de l’Enfant
couché dans la crèche. C’est la
réalité essentielle que nous rappelle
avec conviction le cardinal Sarah à
travers ses deux livres, Dieu ou rien
(Fayard 2015) et La Force du
Silence (Fayard 2016), ce dernier
ayant été l’objet de sa conférence à
Fourvière le 3 janvier, dans une
basilique pleine à craquer (il y avait
du monde assis par terre, au fond et
sur les côtés). Signe que ce sujet
pourtant austère suscite de l’intérêt.
Que nous dit le cardinal Préfet de
la Congrégation pour le Culte
Divin ? Il nous dit que le silence est
essentiel à notre vie spirituelle, que
Dieu se révèle surtout dans le silence
du cœur, comme dans la brise légère
du prophète Elie, et non dans
l’ouragan ou la tempête ; que c’est
dans le silence de la nuit de Noël que
le Père nous a donné sa Parole
Eternelle ; que ce Verbe fait chair est
resté silencieux pendant 30 ans avant
de se lancer dans sa mission de
prédicateur itinérant, et qu’Il s’est
ensuite encore souvent retiré dans la
solitude ou dans la nuit pour prier
son Père. Le silence nous conduit
doucement et fortement à la
rencontre, l’émerveillement et
l’agenouillement devant Dieu.
Le démon fait tout pour nous
empêcher de nous plonger dans ce
silence. Il aime le bruit, l’agitation,
l’activisme. Et nous le suivons sans
nous en rendre compte ! Le silence
est essentiel pour notre vie
spirituelle. L’exemple de Notre-
Seigneur devrait suffire à nous en
convaincre.
Sans silence, notre prière elle-
même ne peut que s’essouffler. Elle
ne sera plus repos en Dieu mais
accomplissement d’un devoir pesant,
d’une corvée. Comme notre prière
serait plus belle, plus pure, plus
vraie, si nous commencions par un
petit mais réel moment de silence !
Comme notre union à Dieu serait
plus forte si nous prenions le temps
N
de L’écouter chaque jour un peu !
Dans notre prière personnelle comme
dans notre prière familiale ou
liturgique, nous devons doser la
prière vocale et la prière silencieuse.
Reconnaissons que nous courons
tous le risque de bâcler nos prières,
de les expédier, de les raccourcir. Si
les tentations ne sont pas toujours
volontaires (et donc non coupables),
à nous de créer les conditions d’une
prière meilleure : nous poser
quelques instants en silence avant de
commencer, fixer nos regards sur le
crucifix ou sur une image sainte ou
une statue, nous tenir dans une
position qui évite et le relâchement et
la tension. Tout doit être fait pour
que notre âme puisse monter vers
Dieu. Bâcler ses prières conduit
inévitablement à la tiédeur et à
l’étouffement de la vie spirituelle.
Un désastre !
Si au contraire nous prenons la
résolution de bien soigner nos
prières, de chercher véritablement
Dieu quand nous prions, de Lui
parler mais aussi de L’écouter dans
une oraison silencieuse, et si nous
persévérons dans ce rude combat, ne
doutons pas que nous tirerons de
grands fruits de la prière. Non que
nous goûterons nécessairement des
consolations spirituelles que Dieu
donne à qui Il veut et quand Il le juge
opportun, mais notre âme ressortira
fortifiée, consolée, dilatée. Et cela est
vrai pour vous comme pour moi,
pour les petits comme pour les
grands.
Consacrer ne serait-ce que cinq
minutes (mais cinq vraies minutes)
chaque jour à un petit colloque
silencieux avec le Seigneur peut déjà
renouveler notre prière. Il serait plus
profitable encore d’y consacrer dix,
quinze ou trente minutes, mais déjà
cinq minutes, ce n’est pas trop pour
un tel enjeu. Faisons le compte du
temps que nous perdons chaque jour,
et nous serons obligés de reconnaître
que ces cinq, dix ou quinze minutes
ne seront pas perdues mais gagnées.
A l’heure de notre mort, comme nous
serons heureux d’avoir pris notre vie
spirituelle au sérieux, d’avoir pris en
fait le Seigneur au sérieux, Lui, le
seul vrai bien, infini et éternel !
C’est un beau cadeau que nous a
fait le cardinal Sarah avec son livre.
Qu’il aide les chrétiens et les
hommes de bonne volonté à abattre
la dictature du bruit qui oppresse
notre monde suréquipé, surinformé,
pour mieux le maintenir dans le
matérialisme, l’hédonisme, la
superficialité.
Abbé Hugues de MONTJOYE +
Recteur
« Laissons-nous interpeller par
les enfants qu’on ne laisse pas naître,
par ceux qui pleurent parce que
personne ne rassasie leur faim, par
ceux qui ne tiennent pas dans leurs
mains des jouets, mais des armes.
(...) Aujourd’hui aussi il peut y avoir
la même indifférence, quand Noël
devient une fête où les protagonistes
sont nous, au lieu de Lui ; quand les
lumières du commerce jettent dans
l’ombre la lumière de Dieu ; quand
nous nous donnons du mal pour les
cadeaux et restons insensibles à celui
qui est exclus. Cette mondanité nous
a pris Noël en otage, il faut s’en
libérer !
Extraits de
l’homélie du
pape François
à Noël
Un conte de Marie Noël (1883-1967) : LE NOËL DU RICHE HONTEUX
Marie Noël naît dans une famille très cultivée et peu religieuse. Elle reste célibataire et s’éloigne très peu de
sa ville natale. Sa vie n'en fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu, la mort de son jeune frère
un lendemain de Noël, les crises de sa foi… tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson
traditionnelle. Femme passionnée et tourmentée, elle n'est souvent connue que pour ses œuvres de “chanson
traditionnelle”, au détriment de ses écrits plus sombres, dont la valeur littéraire et la portée émotive sont
pourtant bien plus fortes. Citons à titre d'exemple le poème pour l'enfant mort, véritable “hurlement” (titre
d'un autre de ses poèmes) d'une mère écartelée entre sa souffrance quasi animale et sa foi en Dieu, appelant
à l'acceptation. Marie Noël était profondément catholique voire mystique. Elle obtient en 1962 le grand prix
de poésie de l’Académie française.
a veille de Noël, cette année-là,
la vieille Mère Rachel se prépara
comme tous les ans à conduire ses
fils à la Crèche.
Elle appela Simon qui travaillait
la terre, Lazare l’ouvrier forgeron et
André qui allait encore à l’école.
C’étaient ses trois plus jeunes fils,
ceux qu’elle préférait parce qu’elle
les avait eus dans son vieil âge.
Elle avait encore un autre fils,
Joseph, qui lui était né d’un premier
lit et qui était âgé lui-même, il
marchait mal et ne voyait plus bien
clair. C'était un homme qui avait
beaucoup travaillé, beaucoup
épargné, et il était riche. Il avait
reconstruit et entretenu de ses deniers
la maison de famille et aidé Mère
Rachel à élever ses frères.
Aussi ses frères ne l’aimaient pas
car ils trouvaient injuste qu’il eût de
quoi leur faire du bien en abondance
et eux pas de quoi se passer de lui.
Ils le tenaient à l’écart et, quand
ils le croisaient en chemin, aussitôt
l’un raillait et disait à l’autre : «
Voici notre Bourgeois qui vient... »
Et lui vivait modestement,
silencieusement, dans son logis, sans
oser faire grande dépense, comme un
homme un peu honteux qui ne sait
comment se faire pardonner
l’inimitié de ses proches.
Mais en cette veille de Noël,
Mère Rachel frappa à sa porte : «
L
Joseph, dit-elle, je pars tout à l’heure
adorer Jésus avec mes fils. Mais la
route est longue jusqu’à Bethléem et
je n’ai pas assez de vivres. Toi, tu as
des provisions. Fais en sorte qu’elles
nous servent.
- « Va, Mère Rachel, répondit
Joseph. Tout ce qui est à moi est à
toi. Voici mes clefs, celle du grenier,
celle du cellier, celle de la cave.
Prends tout ce qu’il te faut et même
plus. Mes frères ne doivent manquer
de rien en ce voyage de grande fête ».
Mère Rachel prit les provisions et
s’en fut. Mais aussitôt elle revint : «
Le manteau de ton frère Simon est
tout troué et il aura froid en route.
Toi, tu en as plusieurs. Donne-moi
un vêtement pour lui.
- « Va, Mère Rachel, répondit
Joseph, prends mon manteau du
dimanche. Ce sera une grande joie
pour mon manteau d'aller à Bethléem
sur les épaules de mon frère. »
Mère Rachel prit le manteau et,
peu après, revint encore : « Les
souliers de ton frère Lazare ont de
mauvaises semelles. Ils ne pourront
pas faire tout le chemin. Toi, tu en as
de rechange et tu ferais aussi bien de
m’en donner une paire pour lui. II est
jeune, plus fort que toi et s’en
emparerait sans peine pour peu qu’il
en ait l’idée.
- « Va, Mère Rachel, dit Joseph,
prends mes souliers du dimanche. Ce
sera une grande joie pour mes
souliers d’aller à Bethléem avec les
pieds de mon frère. »
Mère Rachel s’en fut avec les
souliers, et le bruit du départ s’éleva
dans la cour.
Alors Joseph parut timidement
sur le seuil. « Mère Rachel, dit-il, ne
m’emmèneras-tu pas avec vous pour
adorer Jésus ? »
Mais aussitôt les frères
s’indignèrent : « Jésus n’a pas besoin
de riche... Jésus n’est pas venu pour
les riches... Jésus a maudit les
riches... »
- « D’ailleurs, dit Mère Rachel, tu
es trop vieux pour nous suivre. Tu
marches mal, tu n’avances pas. Tu
nous retarderais. »
Alors Joseph retira de son doigt
son anneau d’or : « Tiens, frère
André, dit-il, toi qui es jeune, prends
mon anneau. Tu le remettras en
cadeau de fête à notre Petit Seigneur.
- « Non, répondit André. Pauvre
je suis et ne porterai à Jésus que des
cadeaux de pauvre, les seuls qu’il
aime. Ton or ne vaut rien devant
Lui ».
- « C’est vrai, dit humblement
Joseph. Garde l’anneau pour toi. Et à
Jésus porte mon cœur pour qu’il me
fasse miséricorde ».
- « Son cœur !... Il a un cœur !...
Bourgeois a un cœur !... un cœur de
riche !... le cœur de Bourgeois !...
Fameux! »
Les frères riaient. Et l’homme
riche baissa la tête parce qu’il était
rejeté de la grâce de Noël.
« Allons ! » dit Mère Rachel. Et
elle partit avec ses fils, tous ses fils
sauf celui-là.
Quand ils arrivèrent à Bethléem,
ce fut une grande fête dans l'étable.
Mère Marie et Mère Rachel étaient si
contentes de se revoir ! C’est
qu’elles se connaissaient de longue
date. Et tous les ans Mère Rachel
refaisait le même chemin pour
admirer de même avec de grandes
louanges le Fils de Mère Marie, et
Mère Marie s’informait avec amitié
de tous les fils de Mère Rachel.
« Les voici, dit la vieille Mère.
Celui qui a la faucille, c’est Simon ;
celui qui a le marteau, c’est Lazare ;
celui qui n’a qu’un livre, c’est
André. N’est-ce pas qu’ils sont
jeunes et forts, pleins de beau
courage ? Ah ! certes, nous ferons
quelque chose de bon avec ces trois
garçons-Ià » !
- « Il manque quelqu’un », dit
Mère Marie.
- « Personne » dit André.
- « Bourgeois » dit Lazare.
- « C’est Joseph » expliqua
Simon.
- « Je ne sais pas qui est
Bourgeois dit Mère Marie, mais je
connais Joseph. D’ici haut où je
demeure je ne connais les hommes
que par leur nom d’homme. Mais
pourquoi Joseph n’est-il pas venu ?
N’est-il pas une âme de bonne
volonté ? »
- « C’est un riche » dit Simon.
- « Un patron » dit Lazare.
- « Ton Fils a dit : « Malheur aux
riches ! » lança André. — Il
commence à avoir les jambes raides,
dit Mère Rachel, il n’aurait pas pu
marcher à notre pas. Et je ne voulais
pas arriver en retard. » Mère Marie
se détourna pour aller prendre son
Enfant dans la Crèche. « Ah ! petite
bouche, murmura-t-elle, jusqu’à
présent tu n’as guère parlé qu’à des
sourds et tu parleras, j’en ai peur, à
bien des sourds encore. » Puis elle
l’assit sur ses genoux pour qu’il reçût
selon l’usage les adorations et les
offrandes. « Venez, adorez-Le », dit
Mère Rachel. Et les trois fils se
prosternèrent. « Je t’adore, Jésus, dit
Simon, Salut, ô Dieu des pauvres ! je
suis le pauvre que tu aimes et je
t’offre avec ma faucille ma peine des
quatre saisons. » L’Enfant regardait,
mais ne sourit pas. « Il n’a pas envie
de ta faucille, dit Mère Marie, donne-
Lui plutôt ton manteau. — Je
t’adore, Jésus, dit Lazare. Salut,
Christ ouvrier I Je suis ouvrier
comme toi et je t’offre avec mon
marteau ma fatigue de toute la
semaine. » L’Enfant écoutait sans
sourire. « Il ne veut pas de ton
manteau, dit Mère Marie, donne-Lui
plutôt tes souliers. — Je t’adore,
Jésus, dit André. Salut, Roi des
temps nouveaux ! Je suis celui qui
détruira en ton nom la cité injuste
pour établir dans le monde ton
royaume qui n’y est pas et je t’offre
avec mon livre ma colère fervente de
toutes les nuits. » Mais l’Enfant
détourna la tête, « Il a peur de ton
livre, dit Mère Marie, donne-Lui
plutôt ton anneau. » Les trois fils se
relevèrent. Aux pieds de l’Enfant,
dans l’étable, le manteau, les
souliers, l’anneau luisaient d’une
grande lueur et le Petit Seigneur riait,
tendant les mains à leur lumière,
comme un enfant qu’amuse la belle
flamme du feu. Et Mère Marie dit
doucement : « Je te remercie, Mère
Rachel, et je remercie tes fils d’avoir
apporté au mien des présents de tel
amour. Car en vérité il y a plus
d’amour dans un seul de ces
vêtements du dimanche que dans la
sueur de toute une vie quand le fiel
du cœur y est mêlé. « Adieu, Simon,
Lazare, André. Souvenez-vous. Que
sert au pauvre d’être pauvre s'il vient
à perdre l’amour ? A l’an prochain,
Mère Rachel. Retournez à la maison.
Allez dire à Joseph : « Celui qui a été
béni à la Crèche, c’est celui qui n’est
pas venu. ».
Marche pour la VIE : tous à Paris le 22 janvier !
Un bus est organisé depuis Lyon : 06 27 02 83 13
Une nouvelle bannière à Saint-Georges
Vous l'avez sans doute remarqué :
l'icône du Christ miséricordieux (dite
"de sainte Faustine") a laissé sa place
à une bannière représentant la Vierge
Marie. L'année jubilaire "de la
miséricorde" est clôturée. Mais avez-
vous vu un détail important sur cette
bannière ? La Vierge Marie pose sa
main droite sur son ventre car elle est
représentée enceinte. Elle protège la
vie naissante qui grandit en elle. Elle
veille sur ce Verbe sans
commencement qui a voulu prendre
notre humanité afin de nous arracher
à la damnation éternelle.
Marie porte "Celui qui porte tout"
(hymne acathiste). Elle a donné son
"fiat" à l'archange afin que la volonté
rédemptrice de Dieu puisse
s'accomplir, et ce faisant, elle a
écrasé la tête du serpent (cf. Gn 3).
Cette bannière nous apparaît
hautement symbolique aujourd'hui
puisque ceux qui nous gouvernent
s'acharnent à faciliter l'accès à
l'avortement. Pour eux l'avortement
est un bien et un droit fondamental.
Au mépris du bon sens (nous étions
dans le ventre de notre maman à tout
instant de notre développement ; du
début à la fin c'était vous, c'était moi)
et de la science (présence d'un ADN
humain dès la fécondation), certains
veulent empêcher des femmes d'aider
d'autres femmes à garder leur bébé.
Il faudrait, selon eux, étendre le délit
d'entrave à l'avortement qui existe
déjà depuis 1993. En toute logique,
un gouvernement censé devrait
proposer une loi instituant un « délit
d’incitation numérique à l’ivg »
visant à condamner les sites qui ne
parlent pas, voire qui nient,
l’existence de conséquences
dramatiques tant physiques que
psychologiques de l’avortement.
Mais ce délit, qui existait dans le
droit français, a été supprimé le 4
juillet 2001 ! C'est hallucinant mais
c'est ainsi. Cette inversion des
valeurs est proprement satanique.
Alors plus que jamais, nous
devons nous mobiliser "pour la vie" :
en allant manifester à Paris le 22
janvier prochain mais aussi
quotidiennement, chacun à notre
place et selon notre charisme
(associations Alliance Vita, Droit de
naître, Mère de Miséricorde; maison
Marthe et Marie, etc...). Dans un
contexte de "culture de mort" (saint
Jean-Paul II) il n'est permis à
personne de ne rien faire !
Abbé Laurent Spriet +
NB : L’image ci-contre correspond
au croquis préparatoire et non à la
bannière définitive. Nous devons
cette bannière à Camille
Malgouyres, sœur de Basilisse
Espieux.
Université de la Vie 2017 d’Alliance VITA Fonder la Biopolitique. Comment fonder une politique au service de la Vie ?
Les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017. A la maison des familles (50-52 cours Charlemagne, 69002 LYON)
Ou à L'espace de L'Ouest Lyonnais (6 rue Nicolas Sicard, 69005 LYON) : PARKING !!!
Inscription sur le site : universitedelavie.org
Garde d’Honneur du Sacré-Cœur
Pour vivre l’heure de garde (ou heure de présence au Cœur de Jésus) :
Pour rejoindre la Garde d’Honneur du Sacré Cœur,
contacter Marie-Odile Bonfils, zélatrice : mobonfils@orange.fr ou 06 38 66 45 27
"Sans Moi vous ne pouvez rien faire"
(Jean 15,5)
De toutes les paroles de Jésus,
aucune n’est d’une portée plus grave,
plus instructive et plus consolante
que celle-ci : « Sans moi, vous ne
pouvez rien faire. »
Notre existence se compose
d’une succession d’instants rapides
comme l’éclair pour chacun
desquels, si Dieu n’intervenait pas en
nous maintenant continuellement en
vie, nous retomberions aussitôt dans
le néant. Donc pour penser, vouloir
et agir, il nous faut l’assistance
permanente de notre Créateur d’où la
juste parole de Jésus « sans moi vous
ne pouvez rien faire. »
Si nous pesions cette
considération, nous pourrions nous
pénétrer de cette vérité et en faire
notre règle de conduite. Peut-être est-
ce faute de ne pas y avoir
sérieusement réfléchi que notre âme
est si languissante, notre vie si
inféconde : nous avons voulu agir,
prier, combattre… seuls, et les
insuccès, la lassitude, le
découragement nous ont accablés : «
Je ne sais pas prier… je n’arrive pas
à pardonner… je me laisse tenter pas
tel plaisir, par le matériel…. Je suis
jaloux d’untel… je n’ai pas le
courage de lutter contre mes
défauts… etc. » Quelle pitié que ces
cœurs lâches qui succombent avant
même d’avoir sérieusement combattu
parce qu’ils se sont appuyés sur leurs
propres forces oubliant de s’appuyer
sur Jésus seul !
Ces âmes, comme des arbres
fertiles plantés par la main de Dieu
dans le jardin de la sainte Eglise, ne
porteront du fruit que s’ils sont
fécondés par la sève divine que Seul
Jésus peut leur communiquer ! Si la
grâce ne circule pas avec abondance
en notre âme, aucune de nos œuvres
ne sera un fruit digne de récompense
éternelle. Aux jours de sa vie
terrestre, Jésus disait : «Moi, je suis
la vigne, et vous, les sarments. Celui
qui demeure en moi et en qui je
demeure, celui-là donne beaucoup de
fruit, car, en dehors de moi, vous ne
pouvez rien faire. Si quelqu’un ne
demeure pas en moi, il est comme un
sarment qu’on a jeté dehors, et qui se
dessèche. Les sarments secs, on les
ramasse, on les jette au feu, et ils
brûlent. Si vous demeurez en moi, et
que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voudrez,
et vous l’obtiendrez. » (Jean 15,5-7)
Appliquons-nous dans la
pratique quotidienne de cette
consolante doctrine, elle nous aidera
merveilleusement à nous
surnaturaliser… qu’il s’agisse d’aller
au travail, faire face à des difficultés,
de subir des épreuves de toutes
sortes, affermissons notre courage
après avoir redit : « je ne puis tout,
mais je puis tout en Celui qui me
conforte. ».
Sr Marie du Sacré-Cœur Bernaud
.
Cœur Sacré de Jésus, que votre règne arrive !
La Confession fréquente : un trésor méconnu
uel trésor que la confession
fréquente et sincère de nos
fautes ! Elle est un élément
merveilleux pour avancer dans la vie
spirituelle, pour grandir dans l’union à
Dieu, pour repousser les attaques du
démon et son emprise sur nous.
Comment cela ?
La confession fréquente favorise
une accusation précise des fautes. On
n’en reste pas à de vagues regrets
généraux (« j’ai été orgueilleux, j’ai
été égoïste, j’ai été paresseux, etc. »)
qui laissent peu de place à une
contrition réelle et à la componction.
Les efforts se perdent alors dans le
vague, au lieu d’être dirigés vers des
points particuliers qu’une accusation
précise met au contraire en lumière et
où nous attend la grâce du sacrement.
Il n’est pas forcément souhaitable
d’être exhaustif à chaque confession
(sinon pour les fautes graves), mais il
s’agit plutôt de faire porter notre
examen de conscience quotidien et
nos confessions fréquentes sur notre
défaut dominant (ou nos défauts
dominants) et ses racines, ainsi que
sur les fautes où notre volonté est plus
engagée. La fréquence de nos
examens de conscience et de nos
confessions nous aidera à repérer ce
qui dans notre vie, nous détourne de
Dieu, de son amour, de sa volonté, de
notre vocation à la sainteté. Notre
conscience en deviendra plus délicate
(ne pas confondre la délicatesse
d’âme avec le scrupule). La
confession doit bien sûr
s’accompagner d’un vrai désir de
conversion, d’une vraie résolution
« de ne plus pêcher et de faire
pénitence ».
Alors n’attendons pas pour nous
confesser que l’envie nous prenne.
L’envie, dans la vie spirituelle, ne
correspond pas souvent à notre
besoin. Moins une personne prie,
moins elle a envie de prier. Et
pourtant c’est un besoin toujours plus
grand. Moins on se confesse, moins
on a envie de se confesser. Et pourtant
notre âme en aurait tant besoin.
Prenons l’habitude de nous confesser
tous les mois, en lien par exemple
avec la dévotion des cinq premiers
samedis du mois demandée par Notre-
Dame de Fatima. Confessons-nous
souvent pour que la grâce
s’épanouisse en nous, pour que nous
sachions mieux profiter ensuite des
grâces de la communion
eucharistique. Même s’il n’est pas
nécessaire de se confesser avant
chaque communion (tendance
jansénisante), communier souvent et
se confesser rarement n’est pas très
propice à une vraie conversion et à
l’épanouissement de la grâce
sanctifiante en nos âmes. Confessons-
nous pour être plus transparents à la
grâce du Christ, pour que notre
témoignage soit plus lumineux et que
nous puissions annoncer à nos frères
l’évangile du salut.
« Purifiez mon cœur et mes lèvres,
Dieu tout-puissant, Qui avez purifié
les lèvres du prophète Isaïe avec un
charbon ardent, afin que, par Votre
miséricordieuse bonté, je puisse
proclamer dignement Votre Saint
Evangile. Par le Christ notre
Seigneur. Amen » (prière du prêtre
avant l’évangile).
Abbé de Montjoye +
Quelques citations :
Il y a certaines vertus
recommandées aux jeunes gens et qui
sont autant d'échelons de salut. Ceux
qui s'y exercent peuvent sans aucun
doute atteindre sûrement par elles à
la perfection et au comble de la
gloire. Ces vertus sont la sainte
modestie en toute chose et dans tous
nos actes, l'amour du silence,
l'empressement à obéir, l'assiduité à
prier, la fuite de l'oisiveté et de la
dissipation, la confession fréquente et
sincère, une volonté prompte à servir
les autres et l'éloignement de toute
société inutile. Ce sont autant de
perles brillantes qui rendent agréable
à Dieu et aux anges celui qui les
possède.
Saint Bonaventure
La confession fréquente augmente
la vraie connaissance de soi, favorise
l'humilité chrétienne, tend à déraciner
les mauvaises habitudes, combat la
négligence spirituelle et la tiédeur,
purifie la conscience, fortifie la
volonté, se prête à la direction
spirituelle, et, par l'effet propre du
sacrement, augmente la grâce.
Pie XII
Il convient qu'entre la pratique du
sacrement de la Confession et une vie
visant à suivre sincèrement le Christ
s'instaure une sorte de "cercle
vertueux" que l'on ne peut arrêter,
dans lequel la grâce du sacrement
soutienne et alimente l'engagement à
être de fidèles disciples du Seigneur.
Le temps du carême, dans lequel nous
nous trouvons, nous rappelle que
notre vie chrétienne doit tendre
toujours à la conversion et lorsque
l'on a souvent recours au sacrement
de la Réconciliation, l'aspiration à la
perfection évangélique reste vivante
chez le croyant. Si cette aspiration
incessante disparaît, la célébration du
sacrement risque hélas de devenir
quelque chose de formel qui n'a pas
d'incidence sur le tissu de la vie
quotidienne. D'autre part, si, tout en
étant animés par le désir de suivre
Jésus, on ne se confesse pas
régulièrement, on risque peu à peu de
ralentir le rythme spirituel jusqu'à
l'affaiblir toujours davantage et peut-
être même l'éteindre.
Benoît XVI, 7 mars 2008.
Q
PETITES ANNONCES
Une personne âgée affaiblie et veuve (et de très bon caractère) propose une chambre gratuite chez elle (à côté du palais de
justice dans le vieux Lyon) en contrepartie d'une présence régulière. Elle propose aussi de partager les provisions de
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vos tableaux dans le cadre de ma formation à "l'Atelier de la Renaissance". La restauration des oeuvres confiées se
déroule dans un souci déontologique de respect de l’oeuvre et encadrée par une restauratrice professionnelle. Pour toute
information: Julie Fichot 06.73.06.55.18 fichot.j@gmail.com
FORMATION
Catéchisme (CP à CM2) : le mercredi matin de 9h30 à 10h45 à la MSB
Formation pour catéchumènes : deux mercredis par mois de 20h30 à 21h30 à la MSB avec l’abbé Spriet
Collégiens et Lycéens (2 groupes séparés mais cours en même temps : les collégiens avec l'abbé de Montjoye, les
lycéens avec l'abbé Spriet) : de 19h à 20h à la MSB (un cours tous les quinze jours)
Etudiants et jeunes pros :
Groupe Benoît XVI : un lundi par mois à 19h30 à C’est tout bon (3 rue Sala)
Groupe Cardinal Journet (formation approfondie) : messe et étude suivie de grands textes du magistère ou
des Pères de l’Eglise. Un jeudi soir toutes les trois semaines à la MSB. Engagement à la régularité + engagement
spirituel. Contact : Hilaire de Malleray : 06 95 89 15 23
Rosaire Vivant des jeunes : deux mardi par mois de 19h à 21h à la MSB. Contact : Côme : 06 59 69 32 53
« Lundi joyeux » : pour les étudiants et jeunes pros qui veulent se retrouver dans une ambiance conviviale
autour d’un buffet (porter boissons et nourritures substantielles) : chaque lundi soir (sauf quand il y a groupe
Benoît XVI) entre 19h30 et 22h à la MSB.
Catéchisme pour jeunes pros et adultes (une réunion par mois) de 20h à 22h au collège Bx F. & J. de
Fatima avec l’abbé Spriet
A la découverte de la Bible (cette année : l’Apocalypse) : un jeudi par mois de 20h15 à 21h30 à la MSB
avec l’abbé de Montjoye.
Initiation pratique sur la liturgie de la messe (en une séance, redonnée tous les deux mois) avec l’abbé
de Montjoye. Pour vous aider à mieux suivre la messe, à mieux vous repérer dans votre missel…
Approfondissement de la liturgie de la messe (en quatre cours suivis sur l’année) avec l’abbé de
Montjoye.
Soirée jeunes couples : un soir par mois. Contact Margot et Jean Gournay : 07 81 68 48 07
margot.gournay@gmail.com.
Foyers Domus Christiani : Bernard et Chantal PERREAU : bernardperreau @ gmail.com - 09 81 15 62 60
Formation Billings : madame Paquet : lmaj.paquet@orange.fr
Pèlerinage mensuel à Ars : Pèlerin d’un jour : un vendredi par mois (9h-15h) : Isabelle Tixier 06 15 40 40 68
Les conférences du mardi à Fourvière
Salle Sainte-Cécile (au fond du hall d’entrée de la chapelle de la Vierge) de 15h45 à 16h45
- tous les 3èmes
mardis du mois : Lecture de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia (Mgr Le Gal ou abbé Spriet)
17 janvier : L’amour dans le mariage, un commentaire de 1 Co 13, 4-7, ( chap 4)
- tous les 4èmes
mardis du mois : Comment se situer en chrétien, comment garder l’espérance face au mal à la souffrance des
innocents ? (Mgr Le Gal)
24 janvier : La Croix, le Christ et la souffrance des hommes
- tous les 5èmes
mardis du mois : Art Sacré et Catéchèse : La violence ; la Croix et la souffrance des Hommes ; le jugement dernier (Mgr Le Gal)
31 janvier : La croix et la souffrance des hommes: Pietà et crucifixions (le Maître de Chaource et alii).
http://www.fourviere.org/basilique-spirituelle/foi-spiritualite/les-mardis-de-fourviere/
Forum « Jésus le Messie » à LYON
du samedi 4 février (9h) au dimanche 5 février 2017 (14h)
Se former pour annoncer la Bonne Nouvelle aux musulmans
10ème édition - ND de Bellecombe - 59 rue d'Inkermann - 69006 Lyon
Conférences, tables rondes, ateliers, témoignages, nombreux stands d'associations, groupes de prière...
Intervenants :
Père Laurent BASANESE (université grégorienne, Rome), Père Pierre-Marie SOUBEYRAND (Cté des Béatitudes), Guy STREMSDOERFER (Cté de l'Epiphanie et de la Croix), Annie LAURENT (journaliste), Mohamed-Christophe BILEK (ND de l'Accueil), Jean-François CHEMAIN (enseignant et écrivain), Norbert NEUHAUS (Allemagne), Salah MOKRANI (église franco-maghrébine de Lyon), Pasteur Gottfried MARTENS (en duplex de Berlin), André GERIN, (ancien député et maire de Vénissieux) et bien d'autres...
Entrée gratuite - Inscription obligatoire :
http://www.jesus-messie.org/
Pèlerinage des étudiants au Puy
Le 1er et 2 avril, venez prier, chanter, louer avec 1000 autres jeunes. Au programme : marche, ateliers, prière, veillée…
Un week-end au grand air, qui nourrit les âmes assoiffées ! J'ai nommé : le Pélé du Puy qui réunit des étudiants et jeunes
professionnels de toute la Province de Lyon.RDV sur http://peledupuy.fr pour plus d'info.
Vous cherchez un collège catholique pour votre enfant :
Une pédagogie salésienne adaptée, un cadre d'étude favorable au développement de l'adolescent
(non mixité, petits effectifs, saine camaraderie), une identité spirituelle claire
(enseignement religieux , messe hebdomadaire sous la forme extraordinaire)
Le collège Bienheureux François et Jacinthe de Fatima vous ouvre ses portes
Samedi 28 janvier 2017 de 9h à 12h30.
3, rue des 2 amants, 69002 / tel : 04 78 37 21 74 / www.coursfatima.com
Carnet de famille :
Nos joies :
Naissance : le 19 décembre de Calixte DALL’ORSO, fils de Pierre et de Quiterie (née Sallé). Le 24 décembre de
Thibault MEURIN, fils de Pierre et Elisabeth.
Entrée en Catéchuménat : le 4 décembre de Leslie VYNCKE, le 15 janvier de Jean-Pierre.
Baptêmes : le 11 décembre de Joseph MAGON de la VILLEHUCHET, fils de François et Marie-Lorraine ; le 17 décembre
de Edith DEJOUY, fille de Bertrand et Solenne, de Rodrigo MUZIO, fils de Santiago et Véronique
Mariage : le 22 décembre de Rémy BELIGNE et Colombe ESPIEUX
Nos peines :
Rappel à Dieu de Gérard MANTEL-FERREOL (membre de la Schola Vesperis) le 9 décembre ; le 27 décembre de Pierre
CHAPELLE, fidèle de Saint-Georges depuis les premières heures à l’époque de l’abbé Laffargue. Obsèques de madame
PRIOLET lundi 9 janvier à 10h30 à Saint-Georges. Nous assurons les familles de notre sympathie et de nos prières. R.I.P.
LA DÉVOTION DES CINQ PREMIERS SAMEDIS DU MOIS
u cours de l'apparition du
13 juillet 1917, la Très
Sainte Vierge avait
dit : « Pour empêcher la guerre je
viendrai demander la consécration de
la Russie à mon Coeur Immaculé et la
Communion réparatrice des Premiers
Samedis ».
Cette dernière dévotion, la Très
Sainte Vierge est en effet venue la
demander à Soeur Lucie en lui
apparaissant le 10 décembre 1925 à
Pontevedra (Espagne). Elle lui dit
alors : « Regarde, ma fille, mon coeur
entouré d'épines que les hommes
ingrats, à tout moment, lui enfoncent
par des blasphèmes et des
ingratitudes. Toi, du moins, cherche à
me consoler et dis que je promets
d'assister à l'heure de la mort, avec
toutes les grâces nécessaires au salut,
tous ceux qui, le Premier Samedi cinq
mois de suite, se confesseront,
recevront la Sainte communion,
réciteront le chapelet et me tiendront
compagnie pendant quinze minutes en
méditant les 15 mystères du Rosaire
avec l'intention de me faire
réparation ».
La présence de Notre Seigneur au
côté de sa sainte Mère signifie bien
que Jacinthe avait raison lorsqu'elle
disait, sept ans auparavant, à
Lucie : « Tu diras bien que Jésus veut
que le Coeur de sa Mère soit honoré
en même temps que le Sien » et nous
rappelle, en outre, l'enseignement de
l'Ange de la Paix lorsqu'il nous appris
que le Coeur de Marie conduit
infailliblement au Coeur de Jésus.
Notre-Dame a donc montré son
Coeur entouré d'épines qui
représentent nos péchés. Pour retirer
ces épines, elle a demandé que nous
fassions des actes d'amende honorable
par la dévotion réparatrice des Cinq
Premiers Samedis du mois. Comme
récompense elle nous promet « toutes
les grâces nécessaires à notre salut ».
Jésus, les deux années suivantes —
le 15 février 1926 et le 17 décembre
1927 — a insisté sur la propagation
de cette dévotion. Lucie a écrit : « De
la pratique de la dévotion des
Premiers Samedis unie à la
consécration au Coeur Immaculé de
Marie dépend la guerre ou la paix du
monde ».
CINQ : POURQUOI ?
IL s'agit en effet de Cinq Samedis
parce que, selon une révélation de
Jésus, il y a cinq espèces d'offenses et
de blasphèmes contre le Coeur
Immaculé de Marie :
1) les blasphèmes contre l'Immaculée
Conception ;
2) contre la Virginité de Marie ;
3) contre sa Maternité divine et contre
le refus de la reconnaître également
comme Mère des hommes ;
4) Il y a des gens qui cherchent à
mettre dans le coeur des enfants
l'indifférence, le mépris, et même la
haine, contre cette Mère immaculée ;
5) Il y a ceux qui l'outragent
directement dans ses saintes images.
CONDITIONS
IL y a quatre conditions pour
gagner le privilège des Cinq Premiers
Samedis du mois.
1. La confession
- Pour chaque Premier Samedi une
confession est requise avec une
intention réparatrice ; elle peut être
faite n'importe quel jour avant ou
après le Premier Samedi à condition
de communier en état de grâce ce
jour-là.
- La voyante a demandé à Notre
Seigneur : « O mon Jésus ! Et les
personnes qui oublieront de former
cette intention (réparatrice) ? » ;
Jésus répondit : « Elles peuvent la
former dans la confession suivante en
profitant de la première occasion
pour se confesser ».
Les trois autres conditions doivent
être réalisées le jour du Premier
Samedi à moins qu'un prêtre, pour de
justes motifs, ne permette de les
réaliser le dimanche suivant ; ce sont :
2. La communion réparatrice ;
3. Le chapelet
Ce fut là le message souvent
renouvelé de la Mère de Dieu aux
petits bergers. En plus de la récitation
du chapelet, les cinq premiers
samedis, récitez-le chaque jour de
votre vie. Plus que cela, imitez,
l'exemple de la petite Jacinthe et
efforcez-vous de le faire réciter
chaque jour le soir en famille. Notre-
Dame tenait toujours un chapelet
entre ses mains lors des apparitions.
Elle demanda aussi aux trois enfants
de réciter une prière spéciale après
chaque dizaine : « Vous réciterez
aussi après chaque "Gloire soit au
Père" de chaque dizaine la prière
suivante : « O mon Jésus, pardonnez-
nous nos péchés, préservez-nous du
feu de l'enfer et conduisez toutes les
âmes au Ciel, surtout celles qui ont le
plus besoin de Votre
Miséricorde. » (1)
. Après chaque
dizaine de notre chapelet récitons
donc cette belle prière, qui est en si
parfaite harmonie avec l'esprit des
apparitions de Fatima. Il est de la plus
grande importance de se rappeler que
la méditation sur les Mystères en
récitant les prières du chapelet est une
condition essentielle pour le bien
réciter ; autrement il pourrait si
facilement devenir une pure répétition
mécanique de paroles.
4. La méditation pendant 15 minutes
d'un seul mystère, de plusieurs
mystères du Rosaire, ou de tous. Il
suffit aussi d'une méditation ou d'une
explication de trois minutes avant
chacune des cinq dizaines du
chapelet.
Dans ces quatre actes on doit avoir
l'intention de faire amende honorable
au Coeur Immaculé de Marie.
A
NB :
Professions de Foi : dimanche 11 Juin
Premières Communions : dimanche 18 Juin ( Fête-Dieu)
Confirmations : samedi 24 Juin, par Mgr Le Gal
SERVICES
Accueil à l’église en semaine : 1h ou 2h par mois, tous les quinze jours ou même par semaine, pour assurer
une permanence à l’église. Contact : Samuel Veys : 06 34 12 23 85. samveys@yahoo.com
Conférence Saint-Vincent de Paul : pour visiter à domicile les personnes isolées. Contact : Basilisse Espieux : 06 82 52 73 60 bfespieux@gmail.com Accompagnement par Monsieur l’abbé Dor.
Prochaine réunion : mercredi 7 décembre à 19h45 à la MSB
Service de messe : Responsable: Antoine Wyss : 06 99 19 75 17 ou : antoinewyss@hotmail.fr
Chorales Nous cherchons des voix (surtout sopranes, alti, et basses) : Chœur grégorien : répétitions le mardi de 19h15 à 20h
Chorales polyphoniques : pour la messe de 10h30 : répétitions mardi à 20h et dimanche à 10h.
Chef de chœur : Felipe Lesage : 06 95 91 87 46. http://choralesaintgeorges.blogspot.fr/
chœur d’enfants : répétition un samedi sur deux. Chef de chœur : Felipe Lesage
Schola Vesperis (pour la messe de 19h). Chef de chœur : Sarah Lyonnet : 06 65 01 42 82 http://scholavesperis.github.io/
Fleurs : pour fleurir l'autel un samedi par mois. Contact : madame Brigitte Horiot : 06 84 23 51 75. bhoriot@gmail.com
Equipe « Marmitons » (panier des abbés) : rejoignez l’équipe des cuisinier(e)s pour porter un repas par mois
(pour trois personnes) ou des courses à la MSB. Contact : Marie-Odile Bonfils : 06 38 66 45 27 mobonfils@orange.fr
Equipe Ménage
A l’église : Contact : Carole Biardeau : cbiardeau@aol.com ou 06 58 60 79 30
A la Maison Sainte-Blandine, nous recherchons également des bonnes volontés.
Garderie : Pour que la messe demeure recueillie, merci de ne pas laisser les enfants crier dans l’église. L’éducation
commence dès le plus jeune âge. Si les gazouillis ne sont pas une vraie gêne, les cris le sont pour vos voisins, pour le
célébrant, parfois même pour le prêtre qui essaye de confesser à côté, et pour vous-mêmes. La garderie se tient à la
crypte. Désormais entrée par la petite porte extérieure en bas de l’escalier de la crypte (pour ne pas gêner la
chorale qui occupe la chapelle Saint-Joseph)
Equipe sécurité pour les messes du dimanche à Saint-Georges
Si vous souhaitez rejoindre ce groupe, merci de nous contacter. Et n’hésitez pas à signaler tout comportement suspect.
Onction des malades, communion à domicile…
Proposez la venue d’un prêtre à vos parents ou amis gravement malades ou affaiblis par l’âge, pour que nous leur proposions la confession, la communion et le sacrement des malades. Ce sacrement est destiné d’abord à fortifier la personne, corps et âme, et non à la faire mourir ! Ce n’est pas réservé à la dernière extrémité.
Service catholique des funérailles 7 rue du Plat 69002 Lyon - Tél. 04 72 16 29 08
Courriel : accueil.69@s-c-f.org Site web www.s-c-f.org
ROSAIRE POUR LA VIE
samedi 21 janvier 2017 à 10h30 à Fourvière, devant la statue de Saint Jean Paul II
HORAIRES FIXES
(pendant les vacances scolaires vérifier les horaires de semaine sur le calendrier du mois)
Messes
Dimanche 9h (messe lue avec orgue - rite lyonnais), 10h30 (grand-messe), 19h (messe chantée avec orgue)
o Lundi : 7h et 18h30
o Mardi : 8h15 et 18h30
o Mercredi : 7h et 18h30
o Jeudi : 8h45 et 18h30
o Vendredi : 6h30 et 18h30
o Samedi : 9h (rite lyonnais) et 11h
Adoration Eucharistique
Adoration du lundi au vendredi de 17h30 à 18h15
Adoration chaque premier vendredi du mois de 19h30 à minuit
Chapelet
du lundi au vendredi à 18h (le vendredi pour la conversion des musulmans)
le samedi après la messe de 9h
Confessions
du lundi au vendredi de 17h30 à 18h15
le samedi de 9h30 à 11h
le dimanche pendant les messes (sauf empêchement) et de 17h à 18h puis de 18h30 à 19h
sur rendez-vous
l’abbé Spriet confesse également à Fourvière le mercredi de 16h à 18h et le jeudi de 14h à 16h
QUETE PRELEVEE
Un gain pour vous, un gain pour nous !
Merci d’y penser !
Dons:
Tous ceux qui désirent un reçu fiscal pour leur don à Saint-Georges doivent impérativement libeller le chèque à « A.D.L
Saint-Georges ». Seule l'association diocésaine est habilitée à délivrer des reçus fiscaux.
Les dons sont ensuite reversés à Saint-Georges
Vous pouvez également faire un virement permanent sur le compte de Saint-Georges
(ou sur le compte ADL-Saint-Georges si vous désirez un reçu fiscal)
Janvier 2017 à Saint-Georges
Date Fête Messe NB
Vendredi 6 1er du mois
Epiphanie de Notre Seigneur
6h30 18h30
chantée
adoration et confessions de 17h30 à 18h15 , chapelet à 18h
Heure Sainte de la Garde d’Honneur de 19h30 à 20h30
ADORATION jusqu’à minuit
Samedi 7 1er du mois
De la Sainte Vierge (Vultum tuum)
9h 11h
Confessions de 9h30 à 11h
Dimanche 8 Solennité de l’Epiphanie
Fête de la Sainte Famille
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 9 de la férie 7h
18h30
adoration et
confessions de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
« Lundi joyeux » à 19h30 Cours pour adultes et Jeunes Pros à 20h au collège
Mardi 10 Bienheureux Grégoire X, pape (LYON) 8h15
18h30 Rosaire Vivant Jeunes à 19h à la MSB
Mercredi 11 de la férie 7h
18h30 Conseil Paroissial à 20h30
Jeudi 12 de la férie 8h45
18h30 Groupe Cardinal Journet à 19h30
Cours sur la Bible à 20h15
Vendredi 13 Baptême de Notre Seigneur 6h30
18h30
Samedi 14 St Hilaire, évêque, confesseur et docteur 9h
11h Confessions de 9h30 à 11h
Dimanche 15 Deuxième Dimanche
après l'épiphanie
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 16 St Marcel 1er, pape et martyr 7h
18h30 adoration
et confessions
de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
Groupe Benoît XVI (étudiants et jeunes pros) à 19h30 à C’est Tout bon (3 rue Sala)
Mardi 17 St Antoine, abbé 8h15
18h30
Mercredi 18 de la férie
(messe votive pour l’unité de l’Eglise) 7h
18h30
Début de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens Cours pour collégiens et lycéens de 19h à 20h
Formation des catéchumènes de 20h30 à 21h30
Jeudi 19 de la férie
(messe votive pour l’unité de l’Eglise) 8h45
18h30 Initiation Liturgie à 20h
Vendredi 20 St Fabien, pape, et St Sébastien, martyrs 6h30
18h30
Samedi 21 Ste Agnès, vierge et martyre 9h
11h Confessions de 9h30 à 11h
Dimanche 22 Troisième Dimanche
après l’Epiphanie
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 23 St Raymond de Pennafort, confesseur 18h30
adoration et confessions
de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
Pas de messe à 7h « Lundi joyeux » à 19h30
Mardi 24 St Timothée, évêque et martyr 8h15
18h30 Rosaire Vivant Jeunes à 19h
Mercredi 25 Conversion de St Paul, apôtre 18h30 Fin de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens
Pas de messe à 7h
Jeudi 26 St Polycarpe, évêque et martyr 8h45
18h30
Vendredi 27 St Jean Chrysostome, évêque, confesseur et docteur
6h30 18h30
Samedi 28 St Pierre Nolasque, confesseur 9h
11h
Confessions de 9h30 à 11h
Portes Ouvertes collège BFF
Dimanche 29 Quatrième Dimanche
après l'Epiphanie
9h 10h30
19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
Lundi 30 Ste Martine, vierge et martyre 7h
18h30
adoration et confessions
de 17h30 à 18h15 chapelet
à 18h
« Lundi joyeux » à 19h30
Mardi 31 St Jean Bosco, confesseur 18h30 Pas de messe à 8h15
Dîner-crêpes à la MSB pour les « marmitons »
Mercredi 1er février
St Ignace d'Antioche, évêque et martyr 7h
18h30 Cours pour collégiens et lycéens de 19h à 20h
Jeudi 2 Présentation de Jésus et
Purification de la Sainte Vierge
8h45 18h30
Groupe Cardinal Journet à 19h30 Approfondissement Liturgie à 20h30
Vendredi 3 1er du mois
Messe votive du Sacré Cœur de Jésus 6h30
18h30
Heure Sainte de la Garde d’Honneur de 19h30 à 20h30
ADORATION jusqu’à minuit
Samedi 4 1er du mois
Messe votive du Cœur Immaculée de Marie 9h
11h Confessions de 9h30 à 11h
Dimanche 5 Solennité de la Présentation de Jésus
et Purification de la Sainte Vierge
9h 10h30
19h
Procession de la chandeleur à 10h30 Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h
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