Coloscanner à l’eau : Comment ? Pourquoi ? Amiens 06.pdf · Angelelli et al. (Radiology 1988) 42...

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Coloscanner à l’eau :Comment ? Pourquoi ?

C Aubé, C Ridereau-Zins, J LebigotB Deschepper, T Yzet

Préambule

Pas dépistage

Pas polypes

DIAGNOSTIC DU CANCER COLIQUE

Diagnostic

Cancer

Pourquoi de l’eau ?

Pour OUVRIR la lumière et DISTENDRE la paroi colique

Pour DIFFERENTIER et ANALYSER la paroi digestive

Contraste Graisse – Parois - Eau

Analyse du rehaussement pariétal

Différence de densité limitée entre lumière (eau) et paroi

Evite les artefacts de durcissement

Analyser dans une même fenêtre

• la lumière• la paroi• l’environnement

Comment fait-on ?

Sonde rectale à ballonnet

Préparation non indispensable

Série en contraste spontané

Spasfon 2x4ml en perf 10min ou Lyoc

Lavement hydrique. 2l. d ’eau tiède (potence 1 m.) ‏. rapide ( 3 min.). sans mobilisation du patient

Pratique

PEG, Lavement évacuateur, rien

Injection IV de PC (350g/L)130ml-3ml/s -délai 70 s (temps portal)‏

Coupes fines, acquisition volumique,toute la cavité abdominale en 1 apnée

Durée totale de l ’examen : 15 min

Vidange colique : en fin d’acquisition

Tolérance excellente

Pratique

Reformatages multiplanaires

Lecture à la console

Cinedisplay

Que voit on ?

Les grosses tumeurs …

La tumeur - Adénocarcinome

Epaississement pariétal

Rehaussé par le pdc iodéBourgeon endoluminal

Les petites…

L’extension péri-tumorale

T2

T3

T4 + ADP

Importance = coelio chirurgie

L’extension à distance

ADP

Métastases

Carcinose

Bilan d’extension carcinologique

D’autres tumeurs

tumeur villeuse • Végétante

• Rehaussement hétérogène, peu marqué

Lymphome • Volumineux

• Rehaussement faible

• Peu d’infiltration

D’autres tumeurs

Lipome Valvule lipomateuse

D’autres tumeurs

Carcinose péritonéale • Sous muqueuse

• Respect de la paroi interne

• Lésions associées

D’autres tumeurs

Polypes• Pédiculé

• Entre les plis

Y a t-il des pièges ?

Oui…, Mais…

Le remplissage incomplet

Les résidus stercoraux

Plis épais

La valvule

Tumeur cæcaleValvule normale

Le sigmoïde… l’ouvrir…

Le sigmoïde

Le sigmoïde… l’ouvrir… et différencier cancer et diverticulite

Le sigmoïde… l’ouvrir… et reconnaître le cancer

Ce qu’on ne verra jamais !

Les cancers plans

Est-ce performant ?

Angelelli et al. (Radiology 1988)

42 pts – K recto-sigmoidiens déjà connus

16 cancers rectum, 22 cancers sigmoide

Coloscanner : 100% des lésions visibles

Caseiro-Alves et al. (Abdom. imaging 1998)

40 cancers opérés (11 t1-2, 29 t3-4 / 24 n- , 13 n+)‏

coloscanner : staging T DA 85%staging N DA 84%

Gossios (Gastrointest. Radiol. 1992) - 13 cancers - 100% détection

Hundt et al. (Eur. Radiol. ‏(1999

37 cancers opérés (18 t1-2, 19 t3-4 / 5 n-, 32 n+) ‏

coloscanner détection tum. 97%

staging T 81%staging N 67%

PHRC multicentrique (Angers, Lyon, Rennes, Besançon, Montpellier)‏En cours d’Analyse

Patients suspects de cancer colique, inclus prospectivement ‏(2003-2005)Référence = Coloscopie et/ou chirurgie

Se = 98.6 %Sp = 95 %VPP = 92.1 %VPN = 99.1 %

Performances coloscannerPour la détection du cancer

191 patients - âge moyen = 68 ans71 patients tumeurs

T1 –T2 : 27 %T3 : 56%T4 : 24%N- : 23% N+ : 77%

Quelle utilisation aujourd’hui ?

1. Coloscopie incomplète

Indications actuelles

dolichocolon

Tumeurs sténosantes

Indications actuelles

1. Coloscopie incomplète

2. Patients âgés présentant une symptomatologie colique

85 ans, bilan d’anémie

Indications actuelles

1. Coloscopie incomplète

2. Patients âgés présentant une symptomatologie colique

3. Bilan / découverte de métastases hépatiques inaugurales

Résumé

SIMPLE (routine) ‏

Bien TOLERE

COLOSCOPIE INCOMPLETE – PATIENT FRAGILE -DECOUVERTE TDM DE METASTASES HEPATIQUES

PERFORMANT pour le diagnostic de cancer du colon

BILAN CARCINOLOGIQUE

PREPARATION PAS INDISPENSABLE

Journée automnale de radiologie Picarde Amiens – 25 Septembre 2007

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