Comment eviter les erreurs et regler les contraintes en scanner pediatrique en dehors d’un service...

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J Radiol 2008;89: 1334-1395© Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008

édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservésDimanche 26 octobre

Séances thématiques

Durée: 15 minutes

Le radiologue non spécialiste faceau scanner pédiatrique

16 h 30

LES INDICATIONS DU SCANNER THORACIQUEET LES PROTOCOLESC Sembély-Taveau, ECarpentier, D SirinelliTours - FranceCorrespondance: c.sembely-taveau@chu-tours.fr

Séance organisée par la SFIPP

Modérateurs: Marc Zins, Brigitte Bourlière-Najean

COMMENT EVITER LES ERREURS ET REGLERLES CONTRAINTES EN SCANNER PEDIATRIQUEEN DEHORS D'UN SERVICE SPECIALISEH Brisse (1), BBourlière-Najean (2)(1) Paris - France, (2) Marseille - FranceCorrespondance: herve.brisse@curie.net, bbourliere@ap-hm.fr

Durée: 15 minutes16 h 45

LES INDICATIONS DU SCANNER ABDOMINALET LES PROTOCOLESSFranchi-Abella, D ParienteLe Kremlin-Bicêtre - FranceCorrespondance: stephanie.franchi@bct.aphp.fr

Objectifs: Connaître les principaux protocoles de scanner thoraciqueen pédiatrie.Connaître les modalités de prise en charge spécifiques à la pédiatrie.Savoir choisir le protocole d'examen en fonction de la pathologie àétudier ou de l'indication.Points clés: Les scanners thoraciques chez l'enfant se font en bassetension tant pour l'exploration vasculaire que médiastinale ou paren­chymateuse.La grande majorité des examens sont réalisés en respiration libre etaprès injection intraveineuse de produit de contraste.Cette technique simple permet l'exploration de la plupart des patho­logies.Le recours aux scanners en haute résolution reste rare en pratiquecourante.Résumé: Les protocoles de scanners thoraciques sont standardisés,répondant à des critères de bonne pratique publiés dans la littérature.Pour diminuer l'irradiation, il convient de peser les indications, et detravailler en basse tension (80 Kv). La plupart des pathologies pédia­triques, infectieuses, tumorales ou malformatives s'explorent en res­piration libre, après injection de produit de contraste. Certainespathologies nécessitent d'autres techniques: angioscanner (acquisi­tion au moment du pic vasculaire) pour les malformations vasculairesou cardiaques, scanner en haute résolution pour des pathologies bron­chiques congénitales ou acquises, mais d'indication rare en pratiquecourante, scanner sans injection dans la réévaluation des nodules etmétastases pulmonaires.

Mots clés: Thorax

Objectifs: Connaître les indications du scanner abdomino-pelvien enpédiatrie.Préciser les protocoles.Points clés: Examen de seconde intention après l'échographie trèsperformante chez l'enfant.Sélectionner rigoureusement les indications et éviter les acquisitionsinutiles.Constantes: 80 à 120 kV, mAs adaptées au morphotype de l'enfant.Phase veineuse unique souvent suffisante.Adapter les délais d'acquisition après injection à l'âge.Résumé: Indications du scanner abdomino-pelvien en pédiatrie: bilanet suivi de tumeurs, traumatismes avec suspicion clinique et/ou écho­graphique de lésion intra-abdominale, pathologies vasculaires acquisesou malforrnatives, tableaux infectieux si l'échographie est insuffisante.Acquisitions sans injection réservées aux: calculs rénaux ou biliaires,calcifications, caractérisation lésionnelle (tumeurs hépatiques, héman­giomes infantiles), recherche d'hématomes récents. Injection: 2 ml/kgd'un produit de contraste à environ 300 mgl/ml. Acquisitions à la phase

Durée: 30 minutes16 h 00

Responsable: Philippe Petit

Objectifs pédagogiquesDémystifier le scanner pédiatrique.Expliquer les régies de bonnes pratiques et leur justification.Faire le point sur les indications validées du scanner en pédiatriehors neurologie.

Objectifs: Savoir refuser de faire un scanner inutile et proposer unetechnique alternative.Savoir où trouver les recommandations techniques pour rédiger sesprotocoles.Connaître les techniques de préparation, contention et antalgie.Connaître les spécificités pédiatriques de l'injection de PDC iodés.Connaître les spécificités pédiatriques de radioprotection en TDM.Points clés: La TDM est la technique la plus irradiante et ses indi­cations doivent encore mieux justifiées chez l'enfant.La rapidité d'acquisition en multicoupe a considérablement réduit lebesoin de sédation.Des recommandations techniques et dosimétriques spécifiques exis­tent pour l'enfant.Une acquisition unique et bien centrée est suffisante dans la majoritédes indications.La qualité de l'examen repose en grande partie sur sa bonne prépa­ration.Résumé: La TDM reste une excellente technique diagnostique enpédiatrie et l'acquisition multicoupe a fait quasiment disparaître leproblème des artéfacts de mobilité.Pour autant, ses indications doivent être bien ciblées, car c'est la tech­nique la plus irradiante. La justification des actes doit être d'autantmieux contrôlée que l'enfant est jeune et que l'examen porte sur letronc. L'indication étant posée, l'examen doit être réalisé par deséquipes disposant de procédures adaptées à l'enfant pour la prépara­tion aux examens, l'antalgie, la contention, l'injection et éventuelle­ment la sédation. Les protocoles d'acquisition doivent être optimiséssur la base du Guide des Procédures SFR et des recommandationsdosimétriques de la SFIPP.

Mots clés: Irradiation, technique d'exploration

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