View
217
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Contexte cliniqueContexte cliniquePatient de 72 ans en bon état général, sportif
Douleur mécanique de hanche gauche d’apparition brutale et spontanée il y a 3 semaines
Rx standard et TDM diagnostique du bassin : RAS
Une coxopathie mécanique
Hypothèses diagnostiques à
privilégier ?
1.ONA fémorale G
2. Métastase fémorale G
3. Ostéophytoseen collerette fémorale G
4.Fracture fémorale G
5. Autres
FA Précoce
FP Précoce
Comparaison scintigraphie osseuse & IRMComparaison scintigraphie osseuse & IRM•Sensibilité identique
(100%)(vs 70 %
radiographies)• os longs = os courts
•Précoce (1 mois)•Gradings SO (Chisin &
Migrom) et IRM (séquences STIR)
corrélés•Corrélation grading
images et score clinique•Retour à la normale
des gradings SO & IRM synchronisé
Fracture de la métaphyse inf. du fémur chez un coureur de compétition, 15 ans:
images comparatives à 1 et 2 mois(Ishibashi, 2002)
Difficultés et pièges de la SODifficultés et pièges de la SO
Insuffisance techniqueInterprétation défectueuse
Variations physiologiques = des vessies pour des lanternesAnomalies multiples ≠ Métastases multiplesL ’incidentalome = Risque de cycle infernalBiais de satisfaction/Filtre de saillanceNégligence des signes négatifsBiais de l ’hypothèse unique/biais de confirmation
L’hyperfixation asymptomatique du squelette jambier chez le jeune sportifL’hyperfixation asymptomatique du
squelette jambier chez le jeune sportif
Athlètes adressés pour douleur lombaire basse subaiguë (n = 100; 65 F/35 H; âge: 10-33 ans/m = 17,5 ans)
Fréquence des foyers scintigraphiques = 34 %Distribution anatomique: pied (30 pts) > tibia (13 pts) > fémurs
(2 pts)Type de foyer: diffus (10 pts)/focal (26 pts)/diffus et focal (6
pts)Recul du suivi (8-14 mois): RASCorrélation IRM: nonHypothèse physio-pathologique: remodelage osseux adaptatif
(Drubach & Treves, 2001)
Diagnostic DifférentielDiagnostic Différentiel
Douleur musculo-squelettique subaiguë inexpliquée du sportif (enfant, adolescent, adulte jeune, senior) à radiographies standard normales.
Diagnostic différentiel:Fracture de fatigue ou fracture pathologique ?
Diagnostic différentiel:Fracture de fatigue ou fracture pathologique ?
AlgorithmeImagerie
multi-modalité
(Fayad, 2005)
Patient âgé de 47 anssans ATCD
Fracture pathologique du radius gauche
(effort minime en jouant à la pétanque)
Aspect radiographique de lyse de la diaphyse
faisant initialement suspecter un ostéosarcome
La scintigraphie osseuse
• Confirme la lésion lytique hypervasculairedu radius gauche• Identifie une 2ème
lésion lytique corticale de la diaphyse du fémur gauche(asymptomatique)
La TDM thoraco-abdomino-pelviennedécouvre un cancer
bronchique
Contexte clinique:Rugbyman, 17 ansTuméfaction genou G apparue il y a 10
mois
Radiographies: Exostose tibia G
Scintigraphie osseuse:Exostose évolutive ++
Du tibia G+
Fracture 1ère côte D
Polymyositeparanéoplasique
(muscles fessiers D)révélatricede cancer bronchique
(suite):
Apparition < 3 moisde métastases
osseuses
Etiologies d’hyperfixation de groupes musculaires striés
Etiologies d’hyperfixation de groupes musculaires striés
• Injections IM répétées de fer• Hématome/nécrose/drépanocytose• Rhabdomyolyse (mécanique, toxique, électrique,…)• Abcès musculaire• Tumeurs primitives (rhabdomyosarcome, autres
sarcomes,…)• Métastases de tumeur solide• Poly(dermato)myosites (nombreuses causes,…)• Insuffisance rénale sévère/hypercalcémie/calcinose
tumorale/myélome multiple• Para-ostéo-arthropathie (myosite ossifiante)
Homme, 40 ansATCD = 0
Suspicion clinique de polymyosite
Radiographies: RAS
Scintigraphie osseuse:Localisations secondaires
de type mixte
Biopsie SO-guidée:LMNH
Progrès de l’imagerie (1):18F-FNa TEP/TDM
Enquête étiologique des dorso-lombalgiesnon traumatiques chroniques
de l’adolescent à exploration conventionnelle négative
(Ovadia & Even-Sapir, 2007)
Progrès de l’imagerie (2):IRM Corps Entier
(Schmidt, 2006)
Pas (encore) d’application en traumatologie du sport publiée
L’IRM et la SO classent
les polyarthrites d’origine
indéterminéechez 95% des
patients(Ostergaard, ARD 2008)
Intérêt de ces 2 modalitéspour la détection
des arthropathies, enthésopathies
et atteintes osseuses
Conclusions (1/2)Conclusions (1/2)
• La SO a progressé vers une modalité d’imagerie hybride: SPECT/TDM
• La SO joue le rôle de nœud d ’aiguillage ou de problem solver caractérisant la configuration (pattern) des anomalies identifiées chez le sportif
• La conclusion du compte-rendu rédigé par le Médecin Nucléaire tend à confirmer, préciser, invalider et/ou réorienter l ’hypothèse diagnostique formulée par le Médecin du Sport
Conclusions (2/2)Conclusions (2/2)
• Incitation selon le cas à réaliser une exploration radiologique (IRM)et/ou biologique particulière guidée par l ’image scintigraphique ++
• Un savoir-faire technique, une base de connaissances actualisée en Traumatologie du Sport sont les conditions nécessaires au Médecin Nucléaire pour répondre aux défis propres posés par cette problématique clinique
Repères bibliographiquesRepères bibliographiquesRupani HD, et al. Three-phase radionuclide bone imaging in sports medicine. Radiology 1985; 156: 187-196.Cost-appropriateness of whole body vs limited bone imagingfor suspected focal sports injuries. Nagle CE. Clin Nucl Med 1986; 11: 469-473.Interpretation and classification of bone scintigraphic findingsin stress fractures. Zwas ST, et al. J Nucl Med 1987; 28: 452-457. FREEMatin P. Basic principles of nuclear medicine techniques. SeminNucl Med 1988; 18: 90-112.Exercise_induced stress fractures and stress reactions of bone: epidemiology, etiology, and classification. Exerc Sport Sci Rev1989; 17: 379-422.Deutsch AL, et al. Imaging of stress injuries to bone. Clin Sports Med. 1997; 16: 275-290.Comparison of scintigraphy and MRI for stress injuries of bone. Ishibashi Y, et al. Clin J Sport Med 2002; 12: 79-84.Minoves M. Bone and joint sports injuries: the role of bonescintigraphy. Nucl Med Commun 2003; 24: 3-10.
Recommended