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Crowdfunding : donnez vie à vos projetsL'euro, 10 ans et toutes ses dents ?
L'atelier du luthier
magazine gratuit oct. - nov. 2012 #45
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ÉDITO 5. Bouge se refait une jeunesse
NEWS6. L'actu en bref
T'ES PAS NET10. Twitter, le petit oiseau bleu de l’info
ACTU12. Euro : stop ou encore ?
FOKUS16. Le journalisme tout nu
18. Dans ma fermeà l'autre bout du monde
PEOPLE20. Luthier, c'est pas du pipeau
22. Donnez vie à vos projets 24. Tout feu tout flamme
POITIERS JEUNES 26. Les ficelles des Expressifs
AMPHI-TAMINE28. L'université pour tous
T'AS PAS L'OEIL30. L'image qu'il ne fallait pas rater !
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ELLE RISQUAIT DE NOUS ENTRAÎNER DANS SA CHUTE.
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La rédaction de Bouge vous livre trois bonnes raisons de na pas rater l'édition 2012 de la journée des associations de Poitiers, le 23 septembre dans les allées du parc de Blossac.
Un rendez-voUs toUs les deUx ansCet évènement incontournable n'a lieu que tous les deux ans. Au cœur du parc de Blossac, venez découvrir, ce 23 septembre, 450 asso-ciations réparties dans 14 villages aux théma-tiques différentes. Cette année, deux nouveau-tés : un village services aux associations et un autre, développement durable et responsable. Si vous ratez cette occasion de découvrir la vie associative poitevine vous devrez attendre deux ans avant la prochaine édition !
troUver Une activité originaleCette journée va vous permettre de découvrir des loisirs tous plus différents les uns que les autres. Vous voulez pratiquer un sport, vous initier à une pratique musicale, vous investir pour la planète, apporter votre aide et votre soutien à des personnes en difficulté... cette journée est faite pour trouver l'activité qui vous correspond et faire des rencontres.
deUx radios co-animent le podiUmRadio Pulsar et Radio Accords se retrouvent pour animer le podium culturel de cette journée des associations. De 13h à 18h, les deux stations poitevines vous présenteront des groupes de musique, des clubs de danse, des troupes de théâtre et beaucoup d'autres activités culturelles. L'occasion de vous plonger dans l'univers de ces asso-ciations et de faire connaissance avec les équipes de Radio Pulsar et Radio Accords.
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28 rue des Grandes écoles - Poitierswww.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com
05 49 41 05 41
Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00Nombreux cocktails
Formule du midiBrunch le week-end
Cuisine traditionnelle & du monde
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20ème journéedes associations
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C'est l'automne, Bouge fait sa mue. Sentez comme ce nouveau papier est agréable au toucher. Et admirez cette couverture où les photos laissent place à une illustration.Si la forme évolue, le fond et la structure restent inchangés. Bouge est et a toujours été, un magazine école écrit par et pour les étudiants et les jeunes. Du choix des sujets à la rédaction des articles, en passant par la prise de vue, une équipe de rédacteurs étudiants et bénévoles fait vivre ce magazine. C'est le moment, la nouvelle saison débute et avec elle le recrutement des rédacteurs de ce bi-mes-triel. Une belle occasion de découvrir les techniques de base du métier de journaliste.Vous l'avez compris, le maître mot de Radio Pulsar est définitivement INITIATION. Initiation par le biais d'ateliers radio ou presse écrite, toujours encadrés par les professionnels de l'association. Installés depuis bientôt deux ans sur le campus, dans les locaux de la Maison des étudiants, les cinq salariés de Pulsar sont toujours heureux de recevoir des jeunes et des moins jeunes, animés par l'envie de proposer une chronique, une émission ou de participer à l'un des ateliers proposés. Passionnés par la radio ou juste curieux, vous êtes les bienvenus. Et pour ceux qui ne connaissent pas cette radio vieille de 29 ans, rendez-vous sur le 95.9 : slam, soul, hip hop, metal, rap, rock indé, électro, dub, jazz, punk, house, reggae... il y en a pour toutes les oreilles. Sans oublier, les chroniques culture, associative, militante, sport ou les émissions santé, politique et scientifique. Avec Pulsar et le magazine Bouge, découvrez les médias autrement.C.Prot
Edito - 5
Radio Pulsar - Maison des étudiants - Bât A6 - 1, rue N. F. Borges - 86000 Poitiers. Tel. : 05 49 88 33 04 - E-mail : info@magazinebouge.fr Directrice de la publication et rédactrice en chef : Danièle Tisserand. Coordinatrice de rédaction : Célia Prot. Graphiste : Anaïs Roussel. Chargés de développement : Alexandre Lefebvre et Pauline Cazenave. Rédacteurs : Simon Moreau, Nicolas Gaillard, Bastien Lion, Sophie Ouvrard, Gwendoline Le Bouil, Mathieu Hazevis. Crédits photos et illustrations : Cobalt123 (Flickr), Sébastien Laval, Joscelin Renaud, Frédéric Serpantié, Victor Billet, Sophie Ouvrard, Laurie Maffre, Nicolas Mahu, Anaïs Roussel (dont couverture) . Publicité : Tel. : 05 49 88 33 04 - pub@magazinebouge.fr. ISSN : 1763-1459 - Dépôt légal : à parution. Imprimé par : Imprimerie Megatop - rue du Cerisier noir - 86530 Naintré - Tel. : 06 09 59 54 90. Magazine tiré à 7000 ex. - Imprimé en France. Les manuscrits et documents non insérés ne seront pas rendus. Radio Pulsar est une association de loi 1901.Radio Pulsar remercie la mairie de Poitiers, Poitiers Jeunes, la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et l’Université de Poitiers pour leur soutien actif dans la réalisation de ce magazine.
Bouge se refait une jeunesse
C'est quoi ?Depuis 16 ans, le festival Hip Hop & Co nous fait découvrir et promeut les cultures urbaines. Concerts, slam, graff, danse, photos, ateliers, conférences, battle, films...les pratiques urbaines s'y déclinent sous toutes leurs formes. L'occasion de découvrir ou redécouvrir les valeurs du Hip Hop : partage et transmission.
C’est quand ?Le festival se déroule du jeudi 25 au mercredi 31 octobre. Dès le 30 octobre et jusqu'au 2 novembre, des ateliers sont pro-posés aux enfants et adolescents : écriture rap, slam, danses hip hop, capoeira, graff...
C’est qui ?Organisée par la Maison des Trois-Quartiers, cette édition 2012 accueille Lhomé, Youssoupha, RES, l'atelier photo du lycée Victor-Hugo, le groupe Orage mécanique, les compagnies A Part Etre, Cortex, Chriki'z et Etre'Ange... D'autres surprises vous attendent.
C’est où ?à Poitiers, à la Maison des Trois-Quartiers, rue du Général Sarrail, au lycée Victor-Hugo, au Confort Moderne, à la Blaiserie, à Zo Prod et à la Maison des projets de Buxerolles.
Hip Hop & Co
En route pour Les rencontres du 9ème type, acte 3. Le 13 octobre de 10h30 à 19h, les Salons de Blossac se transforment en espace entièrement dédié au 9ème art. Dessinateurs, éditeurs et bé-névoles vous proposent une approche singulière de leur univers rempli de bulles. Expositions, atelier sérigraphie, dédicaces, groupe de lecture, création d'une bande dessi-née en spirale, pro-jection-rencontre avec des auteurs... L'association 9ème art en Vienne vous a concocté une programmation aux petits oignons. Plus d'infos : 9aev.org
Tremplin rockLe 15 novembre à 19h, la salle de la Rotative à Buxerolles accueille le tremplin rock "Ca va buxer dans tes oreilles". Pour vous inscrire, rendez-vous avant le 12 octobre sur la page fa-cebook de la Rotative. Le jour J, quatre groupes s'affronteront devant le public et un jury de professionnels. A gagner : une résidence à la Rotative, un enregistrement avec le studio le Caisson et la chance de pouvoir jouer, le 16 mars, en première partie du groupe punk rock français Uncommonmenfrommars.
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6 - News
What's upon the 95.9 ?
Festival des bandes dessinées à Poitiers
News
La rédaction de Bouge vous livre trois des dernières actualités de Radio Pulsar. Nouvelles émissions, futurs évènements, partenariats, ateliers... rien ne vous échappera.
à ta santé : le retourL'émission à ta santé fait son grand retour. Un jeudi sur deux, de 18h à 19h, branchez vous sur le 95.9 pour écouter ce magazine d'infor-mation et d'échange sur la santé des jeunes. Petits et gros bobos, au corps ou à l’âme ? Des professionnels de santé répondent de façon simple et sans tabou à toutes les questions que vous vous posez. Ne ratez pas la prochaine émission le 11 octobre.
Cogito : la Culture sCientifique Pour tousEmbarquez pour une heure en direct de notre studio pour une émission qui met en lumière la culture scientifique. L'occasion de décou-vrir l'actualité des laboratoires de recherche de l'Université de Poitiers. Avec Cogito, vous découvrirez que la science est accessible à tous et qu'elle ne rime pas forcément avec les mots compliqué et barbant. Sciences du sport, du langage, musique, biologie... Cogito c'est la science au sens large.17h à 18h le 1er mercredi de chaque mois.
our website is Coming soon à l'heure où nous bouclons ce numéro de Bouge, nous pouvons vous promettre l'arrivée imminente d'un tout nouveau et tout beau site internet Pulsar. Dans quelques jours, l'épi-sode hackage qui nous a privés de site inter-net durant de longs mois, sera derrière nous. Grille de programmation, podcasts, player, informations... vous retrouverez tous les indis-pensables à l'adresse www.radio-pulsar.org
What's upon the 95.9 ?
Applicaction à télécharger également en photographiant ce Flash Code
MAEVA, la Mission d'Accueil des Étudiants Venus d'Ailleurs fait appel à votre fibre solidaire et à votre envie de faire des rencontres. Les primo-arrivants ont besoin de vous pour guider leurs premiers pas à l'Université de Poitiers. Devenez parrains ou mentors de l'un d'eux. Tous ont des attentes différentes : améliorer leur niveau de français, obtenir des conseils sur la vie pratique, ou encore partager des passions.Pour devenir parrain, envoyez un mail à : maeva.poitiers@gmail.com
Cette année encore, Poitiers Jeunes a besoin d'une centaine de bénévoles tout au long du festival Les Expressifs. Toutes les petites mains sont les bienvenues : technique, gestion des loges, accueil des artistes, du public, cuisine, montage, démontage... si vous avez un peu de temps et que vous souhaitez découvrir l'envers du décor, foncez. Toutes les informations sur le site www.lesexpressifs.com
Six soirées gratuites de formation vous attendent en octobre et novembre pour vous aider dans le développement du projet qui vous tient à cœur. Ces temps d'échange et de réflexion vous permettront de passer d'une idée floue à un vrai projet, construit et réalisable. Vous découvrirez les outils les mieux adaptés pour élaborer votre budget, trouver des financements et vous poser les bonnes questions. Toutes les soirées sont gratuites et ont lieu au CRIJ* de 19h à 22h.
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Nous vous racontions leurs aventures dans le Bouge d'été, Sam, Lulu et leur projet "Perles de Tokyoïtes" sont de retour. Elles vous donnent rendez-vous au CRIJ*, du 4 au 7 octobre, pendant le festival Les Expressifs, pour découvrir leurs projections et leurs photos. Vous plongerez dans l'univers et la culture japonaise à la visite des quartiers de Tokyo et d'autres grandes villes du Japon qu'elles ont arpentés trois mois durant.*CRIJ : Centre Régional Information Jeunesse 64, rue Gambetta - Poitiers
Les Expressifs recherchent bénévoles
8 - News
Passeurs de monde, c'est le rendez-vous littéraire de cet automne. Au programme, du 17 au 26 octobre, dix jours de rencontres avec des écrivains et des éditeurs dans les librairies, bibliothèques et universités de la région. Pour cette édition 2012 : cap au Nord. Le festival vous convie à voyager des Flandres en Scandinavie : Belgique, Pays-Bas, Danemark, Norvège, Suède, Islande, Finlande...Informations : festival.livre-poitoucharentes.org
Livres et pays du Nord à l'honneur
Parrainez un nouvel étudiant
Perles de Tokyoïtesau CRIJ
Des conseils pour vos projets
L'actu de
menomena – MomsMenomena est un groupe d'indie-pop originaire de Portland (USA). Moms est leur 5ème album. Si pour vous pop-rock signifie simplicité et mièvrerie,
passez votre chemin ! Dans Moms, les composi-tions sont hyper travaillées et magnifiquement jouées. Du travail d'orfèvre mais sans préten-tion, très abouti et accessible, Moms est un chef d’œuvre.
brain Damage Dub sessions – What You gonna Do ?Après High Damage, projet en collaboration avec High Tone, Brain Damage revient avec un
EP moins sombre que ses derniers projets. Un disque plus dub que jamais, sans pour autant oublier la touche électronique qui fait toute la saveur des groupes signés chez Jarring Effects. Avec des invités prestigieux comme Sir Jean ou Zeb McQueen, comment passer à côté ?
oP9 & friends – Wicky WackyOP9, c'est un beatmaker complètement fou qui aime bien la musique élec-tronique et les Béruriers
Noirs. Sur Wicky Wacky, il invite ses copains et copines à venir poser sur ses morceaux. Le résultat, un album complètement improbable (dans le bon sens du terme) où se mêlent al-lègrement rap, house, dubstep et recette du gâteau au yaourt. Grincheux s'abstenir.
Trois albums incontournables sélectionnés pour vous par le programmateur de Pulsar. Après des heures d'écoute intensive et de saignements d'oreilles, il vous a déniché le meilleur.Rédaction : M. Hazevis
Retrouvez toutes les infos sur votre mobile en photo-graphiant ce Flash Code
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Twitter, le petit oiseau bleu de l’infoTweets, hashtags, followers… il est de plus en plus difficile d'échapper à ce vocabulaire web 2.0. Offensive médiatique, records d’affluence, lieu de prédilection des journalistes, politiques et people : comment Twitter révolutionne-t-il l’information ?Rédaction : N. Gaillard - Crédit photo : Cobalt123, via Flickr
10 - T'es pas net
T witter, désigné mot incontournable de l’année par le jury du 8e festival du mot, a fait son entrée dans les dictionnaires. Cette année 2012
marque la consécration de ce site dans la sphère médiatique. Créé en 2006, le réseau social aux plus de cinq millions d'adeptes en France, a marqué la campagne présidentielle. Sur Twitter, on peut sympathiser, échanger avec de parfaits inconnus appelés les twittos, voire même avec des personnalités qui envoient parfois des réponses personnelles. Twitter leur permet de s’exprimer spontanément sans passer par une interview ou un média traditionnel. Mais pour les "célébrités", à leurs risques et périls. Certains de leurs tweets
ont fait couler beaucoup d’encre. Dernier scandale en date : l'affaire Trierweiler aussi surnommée "Twitter-gate".
interactivité et rapiditéExit l'aspect people, la force de Twitter est de dépasser les limites des autres médias en pro-duisant de l’information sélective, personnalisée, interactive et plus rapide. « Grâce à un affichage simple, il est facile de trouver ce que l'on veut en un seul coup d’œil et de filtrer les informations », estime Yannis Delmas, directeur du master web éditorial de l’Université de Poitiers. « Ce qui en fait un lieu majeur du journalisme de lien » grâce au fameux tweet, un message court de 140 carac-tères maximum où l’on peut glisser des liens vers des articles. Le mot d'ordre donc, être synthétique et concis. « Ce format permet aussi d'obtenir des citations plus rapidement et plus simplement », remarque Guénaël Pépin, journaliste spécialisé en Technologie pour ZDNet.fr. Tweeter permet égale-ment de tisser un réseau professionnel potentiel : « Contacter des spécialistes ou représentants d'entreprise, souvent peu accessibles, peut être facilité si des discussions moins formelles ont déjà eu lieu. Cela permet souvent d'obtenir plus de "off" ». Guénaël avoue même consulter plus sou-vent son fil Twitter que son flux RSS d’informations. Néanmoins il déplore l’aspect "vitrine" de Twitter qui selon lui est « un nouveau lieu de petites phrases et de scandales faciles pour journalistes en manque d'imagination ». C’est ainsi que le petit oiseau bleu semble s’imposer comme le nouveau rédacteur en chef de l’information instantanée sur le web, pour le meilleur et pour le pire…
Plus d’infos :http://radio-pulsar.orginfo@radio-pulsar.org
05 49 88 33 04
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ELLE RISQUAIT DE NOUS ENTRAÎNER DANS SA CHUTE.
12 - Actu
Euro : stop ou encore ?
ELLE RISQUAIT DE NOUS ENTRAÎNER DANS SA CHUTE. P lus de dix ans après son apparition,
l'euro est aujourd'hui contesté au sein de nombreux pays l'ayant adopté. A la fin de l'année 2011, un
Français sur trois désirait revenir au franc selon un sondage Ifop*. En 2012, la Grèce, enlisée dans la crise de la dette souveraine, est passée tout près d'une sortie de la zone euro avant la mise en place du gouvernement de coalition en juin dernier. Si tout est fait à l'échelle européenne pour éviter de mettre en péril l'union monétaire, un certain nombre d'Européens semblent ne plus comprendre ces différentes mesures. Montée des prix, baisse du pouvoir d'achat, pays endettés à qui les autres pays de la zone doivent venir en aide : les chefs d'accusation ne manquent pas chez les détracteurs de la monnaie unique.
Des pays aux forces inégalesSi l'euro ne s'est encore jamais retrouvé menacé dans un pays autre que la Grèce, la question du retour aux anciennes monnaies n'en demeure pas moins présente. Au point d'en devenir une cause politique dans tous les États européens ? Cela a été le cas lors de la dernière élection présidentielle en France où Marine Le Pen (Front National) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) ont fait de la sortie de l'euro l'un des thèmes centraux de leurs campagnes respectives. Militants au sein de la section Debout la République 86, Alain Verdun et Guillaume Verdier reviennent pour nous sur ce choix et dressent un constat sans appel sur la monnaie unique. « L'euro est actuellement une monnaie qui nous plombe. Il y a eu une dérégu-lation des systèmes avec une absence de prise en compte du niveau de vie social et économique des différents pays ». Pointant du doigt les nom-breuses inégalités entre les différents pays de la zone euro, Debout la République soutient qu'il est impossible de voir s'instaurer des rapports équi-tables entre des États qui partagent une monnaie unique. « En Europe il y a des pays industrialisés, comme l'Allemagne, mais aussi des pays davan-tage tournés vers le tourisme, comme l'Espagne », explique Guillaume Verdier qui affirme qu'en privi-légiant l'industrie aux autres forces économiques, certains pays sont privilégiés pendant que d'autres comme la Grèce et l'Espagne sont pénalisés et se
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Actu - 13
Alors que 2012 marquait le dixième anniversaire de son entrée en vigueur, l'euro n'a jamais semblé autant remis en cause. Au point que certains envisagent déjà de l'abandonner. Mais sortir de l'euro serait-il vraiment bénéfique ?Rédaction : S.Moreau Illustration : A.Roussel
retrouvent plongés dans de grandes difficultés au sein de la zone euro. Si la sortie de cette zone paraît être, à leur yeux, la seule solution adaptée, reste à savoir si elle est envisageable. « Rien n'empêche de remettre en place ce qui préexistait à l'euro », affirme Alain Verdun. « L'ECU** (unité de compte européenne) permettait de limiter la concurrence entre les monnaies européennes et d'avoir une référence qu'on ne pouvait pas dépasser. Il était laissé à chacun le soin d'affiner en fonction de ses besoins et de ses capacités ».
Des difficultés dépasséesSi les critiques sont virulentes chez les uns, elles doivent être relativisées chez les autres. « L'euro n'a pas que des qualités. Cependant, nous avons trop tendance à oublier les problèmes que nous connaissions avant sa mise en place », rappelle Christian Aubin, maître de conférences en Sciences économiques à l'Université de Poitiers. S'il concède également que l'union monétaire est hétérogène, les pays ne jouissant pas des mêmes forces, il réfute catégoriquement l'idée d'une sor-tie, préférant mettre en évidence les avantages constatés depuis sa mise en place. « L'euro nous a mis à l'abri d'un certain nombre de crises mo-nétaires ou financières. Il faut se rappeler que sans l'euro, dès qu'il y avait une perturbation cela avait une implication en Europe ». Pour l'écono-miste, le passage à l'euro a permis de mettre fin aux difficiles périodes de réajustement monétaire connues en Europe avant le passage à la monnaie
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introduction de l'euro1er janvier 1999 : la devise euro est intro-duite pour les onze pays membres de la première zone euro. La transition des onze monnaies nationales vers l'euro s'échelon-nera sur un peu plus de trois ans.Les onze pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Portugal, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas. 1er janvier 2002 : Introduction des nou-veaux billets et pièces en euro. Les billets et les pièces des monnaies nationales cessent d'être utilisés dans leurs pays respectifs.
les nouveaux arrivantsLa zone euro s'est progressivement élargie : Le 1er janvier 2001, à la GrèceLe 1er janvier 2007, à la SlovénieLe 1er janvier 2008, à Chypre et à MalteLe 1er janvier 2009 à la SlovaquieLe 1er janvier 2011 à l'Estonie.
les exceptionsAu sein même de l'Europe des quinze, seuls le Royaume-Uni et le Danemark ont obtenu une clause dite d'opting-out, leur permet-tant de rester en dehors de la monnaie commune.
idée reçueLa Suisse a beau être un pays frontalier de la France, de l'Italie, de l'Allemagne et de l'Autriche, elle ne fait pas pour autant partie de l'Union Européenne.
14 - Actu
Historique
unique. « à l'époque, le franc tentait de se po-sitionner par rapport au Deutschmark, la mon-naie allemande considérée comme la plus forte en Europe. Dès qu'il y avait une perturbation à l'échelle internationale, les capitaux internatio-naux jouaient le Deutschmark contre le franc ». Un alignement aux conséquences contrastées pour les populations devant subir la déprécia-tion, donc l'affaiblissement de leur monnaie. « Cela peut avoir des effets positifs avec une forme de compétitivité mais cela avait des effets inflationnistes conséquents, en particulier lors des chocs pétroliers », précise Christian Aubin.
Alors, d'où proviennent les problèmes de cette monnaie unique demeurant néanmoins impar-faite ? « La construction européenne possède de nombreux défauts parce que les pays ne sont pas prêts à franchir le pas », estime l'éco-nomiste. « Il y a des écarts structurels et écono-miques entre les pays de la zone, ce qui rend difficile la fusion. Il faudrait un contrôle plus fort et un système de redistribution en cas de déséquilibre de certains pays ». Une manière de signifier qu'il faut être prêt à intensifier la colla-boration entre pays membres de l'union moné-taire afin de répondre au mieux aux besoins de tous. Au risque de devoir se creuser la tête pour trouver d'autres explications à la crise, que celle d'une mauvaise monnaie commune. *32% exactement. Sondage en date de novembre 2012.**European Currency Unit : devise internationale créée en 1979. Devait permettre une stabilité mo-nétaire : la faiblesse éventuelle d'une monnaie était compensée par la force des autres.
« l'euro a permis de mettre fin aux [...] périodes de
réajustement monétaire »
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16 - Fokus
Le journaLisme tout nuDu 2 au 4 octobre, le Théâtre et Auditorium de Poitiers accueille pour la deuxième fois consécutive les Assises internationales du journalisme et de l’information. Véritable temps d'échange et de découvertes ouvert à tous. Rédaction : B.Lion Illustration : A.Roussel
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J ournalistes bien sûr, mais aussi étu-diants, blogueurs et autres citoyens intéressés par l’avenir des médias sont attendus lors de cette nouvelle
édition poitevine des Assises du journalisme. Comment est née l'idée de créer ce temps fort ? « Après l’automne 2005, les journalistes se sont aperçu que la relation entre leur profession et le public s'était dégradée. Nous nous sommes rendu compte qu’il n’existait aucun rendez-vous pour rassembler les différents acteurs de la pro-fession », explique Jérôme Bouvier, président de l'association Journalisme et Citoyenneté née en 2006, avant de poursuivre, « nous avons donc décidé de créer un lieu de débat et de référence en matière d’information, ouvert aux journalistes mais aussi au public».
un programme chargéCes sixièmes Assises du journalisme misent sur un thème : l'indépendance. Notion qui servira de fil conducteur entre les ateliers et les conférences proposés. Si les journalistes viennent en nombre assister à ce rendez-vous, il ne s'agit pas pour au-tant d'un événement qui leur est réservé. Tout est mis en œuvre pour faire participer un maximum de personnes . La vitalité de la vie étudiante poitevine a été l'un des critères déterminants dans l'accueil de ce rendez-vous. Les jeunes, en particulier, sont invités à prendre part à des exercices pratiques. Ils pourront préparer une émission de radio grâce à un atelier proposé par France Info ou encore rejoindre celui organisé par Libération pour les ini-tier à la publication d'un journal. D’autres rendez-vous immanquables auront lieu : une exposition célébrant le 40e anniversaire du premier dessin de presse de Plantu, une rencontre avec de jeunes grands reporters ayant couvert le printemps arabe, ou encore la réunion des trois grandes chaînes d’information françaises, BFM, I-Télé et LCI pour un débat sur l’info continue.
évolution et journalismePour Laurent Favreuille, journaliste à La Nouvelle République depuis maintenant treize ans, cet évènement est avant tout, « un projecteur pour les médias locaux auprès des journalistes du reste de la France ». C’est d’ailleurs lors de l’édition 2011
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des Assises que s’est créé le Club de la presse de la Vienne*, permettant entre autre un dialogue entre les journalistes et blogueurs de la région, ce qui était impossible auparavant. « Les journalistes se doivent de promouvoir cet évènement pour améliorer leur relation avec le public. Très long-temps, nous nous sommes enfermés dans une tour d’ivoire, mais l’arrivée des réseaux sociaux nous a poussés à faire des efforts. Plus que ja-mais, la parole doit être donnée au lecteur», tient à rappeler Laurent Favreuille.
le public, acteur majeur du journalismeComme l’affirme Jérôme Bouvier, « le public participe pleinement à la qualité de l’informa-tion, élément important dans notre démocratie. Nous sommes dans une crise de confiance, au-jourd’hui, environ un Français sur deux déclare ne pas du tout croire les journalistes** et ces derniers doivent expliquer comment se fabrique l'information pour retrouver cette confiance. Nos trente ateliers sont tournés vers cela ».
Yoann Garreau, membre de la Ligue de l’ensei-gnement de la Vienne abonde dans ce sens : « il faut démocratiser la connaissance des médias », affirme-t-il, « l’arrivée du web a créé un ping-pong entre les journalistes et le public. Internet favorise le partage de l’information, ainsi, les médias sont plus attentifs à la qualité de leur travail. On peut appeler cela la modération citoyenne ». Les Assises du journalisme deviennent alors un point de ralliement physique et non plus virtuel entre les médias et leur public. « Venir aux Assises, c’est découvrir la vraie profession de journaliste, loin de l’idée que l’on s’en fait, et dépasser ses a priori. Il est essentiel que les citoyens trouvent leur place dans le débat d’idées », poursuit-il. « Nous sommes dans une période charnière, à la fois inquiétante pour la profession, mais aussi passionnante car tout bouge et tout évolue », conclut Laurent Favreuille. Et si les Assises du journalisme étaient l’observatoire de ce perpétuel mouvement ?*club-presse-86.fr **http://mediateur.blogs.rfi.fr
« la parole doit être
donnée au lecteur »
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Dans ma fermeà l'autre bout du monde
v oyager pas cher tout en ayant la chance de participer à la vie quoti-dienne d'une famille et être au plus près de la culture de leur pays », voilà
la définition du woofing selon Charlotte, étudiante de 23 ans. Pour les férus de mots et d’acronymes, quelques précisions : Woofing signifie, World Wide Opportunities on Organic Farms. Ce qui donne en français, opportunités dans des fermes bio du monde entier. Charlotte a vécu l'aventure à deux reprises. Une première fois en Suède pour ap-prendre la langue de ce pays, et la deuxième pour découvrir la vie culturelle de l'Irlande. « Quand j'ai décidé de partir en Suède, je n'avais ni les moyens ni l'envie d'intégrer une école de langue avec une formule classique, du coup quand j'ai découvert le woofing, je n'ai pas hésité, j'aime l'idée de travailler en échange du gîte et du couvert », explique-t-elle.
Des missions variéesMais comment devient-on woofer ? « Chaque pays a son site internet dédié à ce dispositif, il suffit de s'y inscrire et de payer les droits d'inscription », se souvient Charlotte avant de poursuivre, « cette ins-cription permet d'avoir accès aux coordonnées et descriptions de toutes les fermes. » à partir de là, commence une recherche effrénée de la ferme de vos rêves. « Quand vous l'avez trouvée, il vous suffit d'envoyer un mail ou de téléphoner aux hôtes pour savoir s'ils ont de la place. En Suède, j'ai eu un coup de cœur pour la famille. J'ai beaucoup ri en lisant leur description et en voyant leurs photos ».Cueillette, jardinage, cuisine, entretien de la ferme... les missions du woofer peuvent être variées. « En Suède, je m'occupais des chevaux,
encadrais les leçons d'équitation alors que je n'ai aucune formation dans ce domaine et j'ac-compagnais aussi la famille de musiciens lors de concerts et de festivals dans tout le pays. En Irlande, la ferme ressemblait à un manoir, j'ai passé la plupart de mon temps à m'occuper des fleurs et du jardin. Et là encore, pas de stress ni de contrainte horaire.»
travaillez et voyagez autrement. « J'ai noué de très fortes relations avec "ma" fa-mille de Suède. Ils m'ont accueillie comme leur fille. On se donne encore beaucoup de nouvelles », raconte la jeune femme. Si le woofing s’est imposé à Charlotte, il en est de même pour Ninni et Larf, ses hôtes en Suède. « Nous vivons l’aventure woo-fing depuis maintenant dix ans. C’est la solution idéale pour nous. Nous aimons avoir du monde chez nous toute l'année, partager notre vie quoti-dienne, notre culture et travailler tous ensemble mais nous n'avons pas les moyens de payer des saisonniers ».
Si le woofing permet de partager le quotidien d'une famille et de découvrir un pays autrement que lors d'un voyage touristique, il est important de bien penser la durée de votre séjour. « Bien que les woofers soient libres de choisir le temps qu'ils veu-lent passer sur place, je pense qu'il est mieux de rester au minimum deux semaines pour vraiment s'intégrer », conclut Charlotte.
Vous avez soif de dépaysement, de choc culturel et de découverte humaine ? Vous recher-chez un intermédiaire entre vacances, travail et escapade à l'autre bout du monde. La solution : le woofing. Rédaction : C.Prot - Illustration : L.Maffre
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Pour le néophyte, le luthier est un alchimiste : il œuvre au sein d'un atelier qui fleure bon les essences boisées, empli d'outils et d'une multitude d'instruments de musique murmu-rant chacun une histoire unique. Plongez à la découverte de ce métier.Rédaction et photo : S.Ouvrard
R estaurer pour rendre la vie à un instrument tout en gardant l'au-thenticité de son créateur, entre-tenir, expertiser, créer ou encore
réparer », voilà les différentes facettes du métier de luthier comme l'explique Laurent Gayraud, assis dans son atelier à Poitiers.« Je me suis orienté vers ce métier tant par passion de la guitare que par amour du travail du bois », confie Rémi Santoro étudiant luthier à Cognac. Juan Torres, féru de guitare, de flûte traversière et latino-américaine partage cette vision : « Ce qui me passionne dans cette profession c'est l'alliance du travail manuel et de la musique ».
Laurent Gayraud, joueur de violon et de violoncelle ajoute, « la relation avec la clientèle et les musi-ciens est également un point essentiel, parfois, des amitiés naissent », sourit-il. « L'amour de la précision et des objets d'art est également un moteur », ajoute Antoine Lacroix, spécialiste des violons, violoncelles, altos et contrebasses.
essentielles essencesConnaître les différentes variétés de bois est in-dispensable. « L'aubier* est retiré des arbres qui proviennent surtout des Vosges, des Alpes et du Jura. Le sycomore est utilisé pour le dos et la cou-ronne d'éclisse**, et l'ébène, un bois dur, pour les claviers », développe Laurent Gayraud. « L'essence sélectionnée aura une influence fondamentale sur la sonorité de l'instrument. Pour la table d'harmo-nie, les conifères, véritables bois de résonance, sont utilisés car ils sont très rigides tout en étant
légers, ce qui permet une bonne transmission des vibrations, et un temps de réponse instan-tané », détaille Rémi Santoro.
un métier difficile« Aujourd'hui, il est plus difficile de créer son en-treprise qu'il y a trente ans. La crise se ressent dans le milieu de la culture et de l'artisanat d'art. Les subventions des orchestres diminuent et beaucoup plus de clients règlent de préférence en plusieurs fois sans frais », constate inquiet Laurent Gayraud. De son côté, même s'il doit cumuler deux emplois pour vivre sa passion, Juan Torres souhaite nuancer, « malgré la fabrication à la chaîne dans les usines, il faudra toujours des artisans, en particulier pour les réparations. De plus, les musiciens professionnels préfèrent une guitare fabriquée chez un luthier, qui sera de meilleure qualité ». « Prenons l'exemple du violon, renchérit Laurent Gayraud, en atelier, le filet, fine pièce de bois, est incrusté sur tout le contour de l'instrument pour le renforcer. Sur un violon de moindre qualité, il n'y a pas de filet, mais une gravure décorative de son contour ». Antoine Lacroix précise quant à lui, « actuellement, une grande partie de la production vient d'Asie. D'une certaine manière le travail de luthier s'inscrit dans l'Histoire, c'est un métier de conservateur du patrimoine ».
* partie de l'arbre juste sous l'écorce.** plaques de bois minces utilisées pour fabriquer les parois des instruments à vent.Laurent Gayraud, 3 place de la Liberté : 05 49 60 97 96Antoine Lacroix, rue de la Cathédrale : 05 49 88 75 10Juan Torres, 1bis rue de la Chaîne : 06 24 43 09 92
Laurent Gayraud dans son atelier ►
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Luthier, c'est pas du pipeau
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des artisans »
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Donnez vie à vos projets Vous avez un projet* qui vous tient à cœur. Vous y pensez depuis plusieurs mois voire plu-sieurs années mais vous n'arrivez pas à boucler votre budget ? Pensez au crowdfunding, le financement participatif. Victor et Frédéric, eux, se sont lancés.Rédaction : C. Prot - Crédit photo : F. Serpantié, V. Billet
N otre aventure au Burkina Faso vient de s'achever après deux mois de roadtrip à la rencontre de quatre ethnies », lancent
heureux Victor et Frédéric. A 20 et 21 ans, com-ment se retrouve-t-on à sillonner un pays d'Afrique, pour partager le quotidien de ses habitants ? « Frédéric a vécu jeune au Burkina, il voulait redé-couvrir ses origines sous un autre angle, et moi je rêvais d'explorer un pays d'Afrique », explique Victor. Il leur a fallu plus d'un an et demi pour mettre sur pied leur projet et le rendre réalisable. « Cette période nous a permis de trouver le fil conducteur de notre voyage, de choisir les ethnies que l'on allait rencontrer, et d'étudier pour savoir
ce que l'on allait filmer ». Car toute l'originalité de leur projet est bien là. Victor et Frédéric ne se sont pas partis en voyage les doigts de pieds en éven-tail. Dans leurs sacs, ils ont embarqué caméras et appareils photos pour produire un documentaire et une série de photographies.
maturité, crédibilité et transparenceUn tel projet a un coût et non des moindres. Pour réaliser ce rêve, les deux voyageurs ont sollicité des subventions publiques, le soutien d'associa-tions, de collectivités. Mais la solution qui a tout débloqué, c'est le crowdfunding. Ce mot impres-sionnant au premier abord peut être résumé en quelques mots : financement par la foule. Le crowdfunding, véritable système participatif doit permettre au plus grand nombre d'internautes de réaliser leurs projets, indépendamment des réseaux de financement traditionnels. Prenons l'exemple du site KissKissBankBank, lancé en mars 2010. Déjà plus de mille projets ont été publiés en ligne, 600 ont atteint leur objectif et deux millions d'euros ont été collectés. Ça vous fait rêver et vous donne l'envie et le courage de ressortir d'un carton le projet de vos rêves ? Notez la marche à suivre. « Pour valider un projet, nous ne jugeons pas de sa qualité artistique mais de sa maturité, de sa crédibilité et de sa transparence », indique Vincent Ricordeau co-fondateur de la plateforme avant de préciser, « le projet ne doit pas consister en une vague utopie. Sa description doit être détaillée et il est impératif d'être précis sur la future utilisation de l'argent demandé ». C'est ensuite au porteur de projet de fixer le temps de la collecte et le montant à atteindre. « Les collectes vont de 100 à 30 000 euros, le créateur fixe cet objectif sur nos conseils et dispose de 90 jours maximum pour y parvenir. Nous fonctionnons sur le principe du tout ou rien. Il est obligatoire
d'atteindre ou de dépasser les 100% de l'objectif pour toucher les contributions versées à un projet. En cas d'échec, les contributeurs sont intégralement remboursés. »
un vent d'optimismeOubliée l'époque des paris en ligne, quand les in-ternautes espéraient un retour sur investissement. Ulule, autre site de crowdfunding est précis sur ce point, « les créateurs gardent le contrôle de leur idée, de son développement et de son futur. Il n'y a pas de contrepartie en capital, pas de produc-teur qui dit quoi faire et prend des royalties ». Pas de rentrée d'argent donc pour les contributeurs mais des contreparties. « C'est un véritable es-prit communautaire basé sur un système vieux comme le monde : le don contre don. Le troc en fait. L'internaute finance une partie du projet en échange d'un cd, d'un concert à domicile, d'une peinture, d'une invitation à une exposition ou d'un scénario par exemple. Le tout en fonction du mon-tant de son don », détaille Vincent Ricordeau.Plus qu'un moyen de récolter des fonds, le crowd-funfing « est une machine à fonder de la confiance en soi, c'est un vent d'optimisme gigantesque pour donner ou redonner vie à ses projets. C'est un parfait exemple d'élan collectif, d'économie du partage », s'enthousiasme le co-fondateur de KissKissBankBank.
« Nous voulions vraiment que notre projet abou-tisse pour pouvoir témoigner de la richesse humaine et culturelle du Burkina. Nous avions besoin de temps pour être des invités discrets et partager le quotidien de nos hôtes sans qu'ils ne le changent du fait de notre présence », se rappelle Victor avant de poursuivre, « sans les internautes, ce projet n'aurait jamais abouti. La collecte nous a permis de financer une grande partie de notre voyage, et recevoir l'aide de personnes de son entourage ou même d'inconnus, nous a touchés et encore plus motivés ».*Tous vos projets sont les bienvenus, qu'ils soient à vocation culturelle, sociale, environnementale, sportive, ou humanitaire par exemple.
« une machine à fonder de la confiance en soi »
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Quand Adelaïde, 20 ans, étudiante en licence de psychologie évoque son engagement au sein des pompiers volontaires, son enthousiasme est contagieux. Rédaction : G. Lebouil
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Des jambes solides Que fait-on concrètement lorsqu’on est pompier volontaire ? Des inter-ventions sur le terrain principalement. Adelaïde participe régulièrement à des exercices et à des formations, dans le but de se spécialiser ou tout simplement de conserver le niveau physique qu’implique cet engagement.
un cœur voué à une noble cause « C’est plus qu’une passion, seul un pompier peut comprendre ce que l’on ressent lorsque le bip sonne ». Ce qui plait à Adelaïde dans cet engagement c'est de savoir qu’elle est utile à sa manière. « Je prends les bons et les mauvais côtés de ce métier car c'est ce que signifie pour moi s'engager. »
Des rêves plein la tête « Devenir pompier profes-sionnel est un rêve de gosse et j'espère qu'il se réalisera un jour. Je sais que je ne suis pas la seule à y aspirer, la route sera donc difficile. »On croise les doigts.
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un héritage familial « Mon père est pompier volontaire depuis plus de vingt ans. J’ai été élevée dans cet univers. Depuis mon plus jeune âge je passe tout mon temps à la caserne. C’est donc tout naturellement qu’à dix ans je suis devenue jeune pompier volontaire. »
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26 - Poitiers Jeunes
Du 4 au 7 octobre, le festival Les Expressifs revient rythmer vos journées et vos soirées avec ses spectacles engagés. Théâtre, concerts, arts de la rue, performance, cirque... ces premiers jours de l'automne auront une saveur festive. Et si cette année, nous explorions ensemble les dessous de la préparation de cet événement ? Rédaction : C.Prot - Crédits photos : S. Laval
L es Expressifs sont devenus incontour-nables dans le paysage pictavien et vous les attendez avec impatience, mais savez-vous comment ce festival
est mis sur pied chaque année ? Cette 17ème édition vous réserve plus de 150 spectacles aux quatre coins du centre-ville. Qui se charge de dégoter les 300 artistes présents, combien de temps faut-il pour préparer une édition du festival Les Expressifs, combien de personnes se mobilisent pendant l'événement, comment déterminer les lieux où se produiront les artistes ? Non, les spectacles et les chapiteaux ne tombent pas du ciel. « Nous n'avan-çons pas à l'aveuglette. Nous avons toujours deux
Ne soyez pas de simples spectateurs, venez faire vivre un spectacle ou une fanfare. • Après l'édition 2012 du Carnaval, la Cie l'Homme Debout revient avec un spectacle de taille pour inaugurer les expressifs. en actionnant les artifices à des moments clefs, vous créerez le show autour du géant. Deux
Participez à un spectacle :
années en tête. En préparant l'édition 2012, nous prospectons déjà pour l'année 2013 », indique Karine Abel, chargée de la programma-tion du festival à Poitiers Jeunes.
tournée des festivalsPour offrir ces trois jours de fête aux Poitevins, l'association Poitiers Jeunes se démène tout au long de l'année. « Dès janvier, nous com-mençons à partir en repérage, à recevoir en rendez-vous des compagnies régionales pour connaître leurs nouveaux projets. Je dois trouver vingt compagnies professionnelles en lien avec des propos artistiques que nous souhaitons défendre », précise Karine Abel. Avec l'arrivée des beaux jours et du printemps, c'est la tournée des festivals qui débute, « là, tout s'enchaîne : au cours d'une journée j'as-siste à environ dix spectacles. En général, un festival dure trois jours, cela me fait donc une
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Les ficelles des Expressifs
trentaine de spectacles à analyser, décortiquer... » Bien sûr les coups de cœur, c'est important, mais afin d'être retenu pour Les Expressifs, un spectacle doit réunir plusieurs critères qui s'avèrent parfois contraignants et rédhibitoires. « Évidemment le montant du cachet doit être raisonnable, il est important que ce soient des spectacles qui puissent se jouer dans des grands espaces comme les places, les rues ou les chapi-teaux compte tenu du nombre de spectateurs par jour. Nous faisons attention au nombre d’artistes dans les représentations, car au-delà de sept personnes les coûts deviennent trop importants, même s’il peut y avoir des exceptions ». Si la recherche des compagnies professionnelles représente un travail colossal, Poitiers Jeunes tient également à accorder énormément de son temps à la découverte de jeunes groupes ou com-pagnies amateurs. «La recette de ce festival, c'est de proposer chaque année autant de spectacles amateurs que professionnels. Cette année, nous avons reçu 80 propositions après notre appel à spectacles bénévoles. Il a fallu écouter et se concerter pour n'en garder que la moitié ».
savoir freiner nos enviesCôté logistique et aménagement du territoire, là aussi, Poitiers Jeunes doit faire face à des contraintes. « Certaines compagnies n'ont pas for-cément de matériel, nous devons donc pallier ce manque. D'autres ont parfois des demandes très spécifiques : une voiture, un cheval, un monte-charge ou encore l'accès à un balcon. » Quand ar-
Poitiers Jeunes - 27
rivent les mois d'avril et de mai, l'équipe de Poitiers Jeunes doit déjà avoir une vision d'ensemble du territoire, « nous commençons à demander à la Mairie des autorisations pour des déambulations, pour dévier une rue ou encore pour faire des vé-rifications de circuits », ajoute Karine Abel. « Nos envies délirantes sont assez vite freinées, c'est par exemple très compliqué de faire des installations plastiques dans les rues du centre-ville, d’utiliser des façades, ou encore d’organiser un spectacle sur le toit du parking Carnot, pour des raisons de préservation du patrimoine ou de sécurité ».Que seraient Les Expressifs sans les bénévoles ? « Nous avons un petit vivier d'une quinzaine de bé-névoles réguliers, mais ce n'est pas suffisant. Une centaine est nécessaire lors du festival. Tout au long de l'année, la personne en service civique au sein de l'association crée du lien avec ceux qui ne passent qu'une fois pour essayer de les "fidéliser" », raconte Karine Abel.
temps de répétition ouvert à tous, les mardi 2 et mercredi 3 octobre de 18h à 21h.inscription et renseignements, contactez alice au 05 49 50 73 49.
• Si vous êtes plutôt branchés musique, vous pouvez rejoindre la fanfare de la touffe. Véritable fanfare éphémère capable de réunir les Poitevins de 7 à 77 ans, sa particularité est de faire participer des personnes qui n'ont jamais eu d'expérience musicale. lancez-vous. Renseignements auprès de la Maison des trois-quartiers : 05 49 41 40 33
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28 - Amphi-tamine
L'université pour tous Des cours ouverts à tous les Poitevins, dans les salles et les amphis de l'université, au milieu des étudiants. C'est désormais possible grâce à l'Université citoyenne. Quelques clics, une inscription simple et c'est parti, à vous de vous lancer et de découvrir le monde universitaire.Rédaction : C.Prot - Crédit photo : Sébastien Laval
R endre accessibles au grand public les cours et le savoir universitaire, souvent enfermés entre les murs des amphis, voilà comment pourrait
être définie l'Université citoyenne. Imaginez-vous sortir du travail, d'une formation ou d'un entrainement sportif, et vous rendre sur le campus, suivre un cours sur la chevalerie, l'approche critique de la danse contemporaine, le droit rural, la chimie organique ou encore la sociologie de l'éducation. Le tout, au côté des étu-diants, pendant un semestre entier, sans qu'il ne soit question d'évaluation, de note ou de diplôme. Juste apprendre et découvrir pour le plaisir, écou-ter et se plonger dans l'ambiance d'un amphi. Là réside tout le défi de l'Université de Poitiers qui lance son projet d'Université citoyenne, en cette rentrée 2012.« Deux cent cours sont déjà ouverts dans la quasi totalité des quatorze composantes de l'université.
En quelques clics sur notre site, vous pouvez découvrir le catalogue entier et vous inscrire. Tout est simple, sans paperasse ni gros dossier. Quelques soient vos envies ou votre niveau d'étude, que vous ayez le bac ou pas, tous ces enseignements sont accessibles », explique Emmanuelle Auras, vice-présidente déléguée à l'Université citoyenne.
s'ouvrir vers l'extérieurUn fonctionnement novateur ? Loin de là, il s'agit même d'une tradition universitaire « née au cours du 19ème siècle, quand au moment de l'affaire Dreyfus les "intellectuels" se sont intéressés au peuple. Ils se sont rendu compte que ce peuple pouvait prendre des décisions et faire des choix politiques avec un esprit parfois simpliste, ils avaient donc, à l'époque, décidé de les former et de leur apporter le savoir ». Deux siècles plus tard, « les universités popu-
« l'université souffre
encore d'une image élitiste »
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laires sont finalement rarement mises en place sur les campus car elles sont souvent portées par des associations et des mouvements engagés. Là, ce projet citoyen est bel et bien porté par notre université ». Cette ouverture sur l'extérieur devrait permettre de mettre à mal certains stéréotypes. « L'université souffre encore d'une image élitiste. Et c'est compréhensible, car on voit bien que l'accès à l'enseignement supérieur se massifie mais qu'il ne se démocratise pas, ce sont toujours les plus favorisés qui y accèdent », reconnaît Emmanuelle Auras, avant de poursuivre, « les critiques et les attaques sont encore nombreuses envers les enseignants chercheurs. Ouvrir leurs cours permet de montrer leur travail, de faire réagir certains citoyens qui n'imaginaient pas que les cours puissent être si variés. L’Université citoyenne donne vraiment à voir toute la diversité de nos enseignements ».L'occasion aussi de faire se rencontrer des étu-diants, des adultes, des salariés, des personnes sans emploi, des personnes âgées, des cadres en entreprise ou encore des parents. Un mélange qui enrichira les cours dispensés. « Les enseignants volontaires sont friands de cette pluralité de pu-blics. C'est pédagogiquement intéressant ».
révéler la diversité de l'universitéAller chercher un public plus éloigné ne passe pas seulement par l'ouverture des cours au grand public. L'objectif de cette Université citoyenne est également d'aller sur le terrain pour rencontrer les Poitevins et échanger avec eux, afin de cibler leurs besoins et leurs attentes. « La fac peut faire peur, il faut donc aller à l'extérieur pour faire sortir le savoir et décloisonner l'Université. Nous désirons
vraiment aller au plus près des personnes qui ne viendraient pas spontanément », s'enthousiasme la vice-présidente avant de poursuivre, « nous pen-sons notamment à la possibilité de proposer des cycles de conférences en soirée, dans des lieux informels comme les médiathèques, les lycées. Nous avons également le projet de filmer certains cours et d'organiser des temps de projection dans les bibliothèques universitaires ».
L'idée est réellement de croiser les savoirs de terrain et les savoirs scientifiques universitaires. « Il nous semble primordial de se pencher sur les questions d'ordre social que se posent les citoyens, en proposant des interventions pour nourrir les réflexions. Pourquoi pas, par exemple, proposer des temps d'échange dans différents quartiers, sur le décrochage scolaire ou les diffi-cultés d'intégration des enfants en situation de handicap. »Qu'il s'agisse de l'ouverture des cours ou de la diffusion des savoirs à l'extérieur du campus, la mission de cette Université citoyenne est sans nul doute de décloisonner la faculté et « d'inventer quelque chose qui traverse l'université pour non seulement en révéler la diversité mais aussi ou-tiller les décisions et les réflexions citoyennes ».
Pour consulter le catalogue des cours proposés dans les différents pôles de l'université (Poitiers, La Rochelle, Angoulême et Niort) rendez-vous sur le site www.univ-poitiers.fr.Vous trouverez sur la page d'accueil une ru-brique "Université citoyenne". Il ne vous reste plus qu'à relever l'intitulé du ou des cours
que vous souhaitez suivre et d'indiquer vos coordonnées dans le formulaire prévu à cet effet, afin que les informations et les change-ments éventuels puissent vous être transmis. Dernière étape : cochez les cases correspondant aux cours de vos choix. Et voilà, votre inscription est terminée.
Inscrivez-vous en ligne
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Q uoi ? Lors de vos heures de code de la route vous n'avez pas
appris la signification de ce panneau ? Bizarre. Quand le fameux rond rouge du sens interdit tombe entre les mains d'un street artiste, la barre blanche devient bar tout court. Rédaction : C. Prot
Photo : N.Mahu
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20h-21h Johnny fais-moi m
al !Johnny Bionic présente son m
eltingpot
musical
des années
30 à
demain.
Du rock au hip hop en passant par
la new
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ave. N
ouveautés, revivals,
improbables et kitchs, Johnny fait m
al !
21h-23h L'Indépen-danceFrançois et Franck nous entrainent dans
un voyage au cœur de la drôle de m
u-
sique. Des nouveautés, des exclusivités
et des introuvables entre novo pop,
électronique et rock.
Jeudi
18h-19h une sem
aine sur deux à
ta Santé !Le m
agazine d'information et
d'échanges sur la santé des jeunes,
sans langue de bois et sans tabou.
19h-20h Novoram
aL’actualité des dernières sorties m
u-
sicales de l’indie-rock à l’électro-pop.
20h-21h Punx
Tout sur le punk. Sortez vos rangers et
vos ceintures à clous du placard.
21h-23h Metal Fury
L'émission qui fait du bruit. Le m
etal de
Hard à Z.
Vendredi
18h-19h Trick B
ag Les déam
bulations musico-littéraires de
Tao, sur fond de jazz, hip-hop ou électro.
19h-20h Parasites R
adio ShowVaste aperçu de la scène rock indépen-
dante, du sludge au stoner, en passant
par la noise, le hardcore, le doom, le
punk ou la cold wave.
20h-21h Turn It Up Show
Le hip hop qui sort des sentiers battus
et combat les clichés.
21h-21h Takeoff 2.0Progressive
trance &
house, electro,
techno, acid, hardteck, ambient, lounge
and more !Sam
edi
12h30-1
3h ZazouToute l'actualité des porteurs de projet
de Poitiers Jeunes.
13h-1
3h30 le premier sam
edi du m
oisLabologieD
es réponses
simples
à nos
ques-
tions com
pliquées sur
les sciences
naturelles.
18h-19h G
roove is in the houseLe rdv des am
ateurs de Chicago House,
par le collectif de dj’s Advokkat.
19h-21h Rastapuls
Reggae, ragga, dancehall, on se croi-
rait presque sous les palmiers de la
Jamaïque.
21h-23h 16Rim
esLe tour de l’actualité du hip hop under-
ground en 120 minutes.
Dim
anche
14h-15h Polém
ix et La voix Off
L'Histoire de France et le m
onde tels
qu'on ne les racontera jamais à l'école...
19h-20h Tea Time C
inéSéance de décryptage de l’actualité du
cinéma.
20h-21h Pause P
ixelEscale dans l'univers des jeux vidéos.
21h-23h Atm
osphereL'ém
ission des musiques
éclectroniques.
23h-00h Polly
sur la
planète des songesL'ém
ission qui se fait des films sonores
et prend ses rêves pour des réalités.
gril
le d
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2Pour connaître les titres diffusés à l'antenne en dehors
des émissions, retrouvez*
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la Vienne depuis 1983, constituée
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Découper selon les pointillés. Plier les 5 colonnes en accordéon selon les traits gris (partie noire sur le dessus).Puis replier le tout en deux. La grille tient dans votre poche !
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