Dans quelle mesure le médecin généraliste peut-il renouveler en toute sécurité un traitement...

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Résumés/Abstracts 51

lité de la fréquence cardiaque ou la morphologie des complexesQRS et permettent de détecter les SAS à partir d’un simple Holter-ECG. Nous avons comparé différentes techniques de détection chez149 patients hospitalisés pour un AVC dans l’unité neurovasculairedu CHU de Saint-Etienne. Les méthodes utilisées étaient le VLFIbasé sur la variabilité de la fréquence cardiaque, l’ODI détectantles désaturations grâce à un oxymètre, la méthode de l’impédancepermettant d’obtenir un index d’apnées-hypopnées (AHI) et enfinl’ECG-Derived Respiration (EDR) qui reconstitue le rythme res-piratoire à partir de des variations de surface des complexesQRS.Résultats.— Deux méthodes se démarquent de notre étude :l’impédance et l’EDR dont les résultats sont relativement bien cor-rélés. Cependant, pour des désaturations importantes avec un ODIélevé, il semble que l’EDR permette une détection plus fine quel’impédance.Conclusion.— Cet outil serait particulièrement à même d’être utiliséen suivi et en diagnostic, en raison de sa sensibilité élevée et de safacilité d’utilisation.Déclaration d’intérêts.— aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.126

PO 81Place de la chirurgie d’avancée desmâchoires dans la prise en charge desSAOS. Cette chirurgie est-elle efficacemais dangereuse ?N. Lari ∗, C. GarciaCentre de chirurgie du visage, Marseille, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : drlarinicolas@gmail.com (N. Lari)

Objectif.— L’objectif de cette présentation est d’étudierl’efficacité et les complications liées à la chirurgie d’avancée desmâchoires dans la prise en charge des SAOS.Méthodes.— Entre 1990 et 2013, nous avons pratiqué plus de2000 chirurgies de déplacement des mâchoires dans le cadre deprotocoles orthodontico-chirurgicaux. Au sein de cet échantillon,nous avons étudié chez 23 patients dont le diagnostic de SAOSétait confirmé en pré-opératoire, les modifications de la chirur-gie d’avancée des mâchoires sur l’index apnée/hypopnée, sur ladistance antéro-postérieure de l’espace aérien postérieur entrela base de la langue et le mur antérieure du pharynx sur descéphalométries de profil, sur le ronflement. Les complicationspost opératoires à type d’hémorragie, d’hypoesthésie des nerfsinfra-orbitaires et alvéolo-inférieurs. L’acceptation psychologiqueet esthétique a été étudiée par comparaison photographiques deface et de profil pré- et post-opératoire.Résultats.— L’index apnée/hypopnée a diminué de 46 événementpar heure en pré-opératoire à 17 événements par heure en moyenne(p < 0,001). La distance antéro-postérieure de l’espace aérien pos-térieur sur les céphalométries de profil est augmentée de 4 mm(p < 0,001) en moyenne avec des variations extrêmes de 2 mm à11 mm. Le questionnaire post opératoire montre une disparitioncomplète du ronflement dans 60 % des cas et une diminution dans80 % des cas d’après les conjoints et conjointes. Les complicationssont de deux hypoesthésies unilatérales persistantes du nerfalvéolo-inférieur. Aucune hémorragie post-opératoire n’a été rele-vée. 98 % des patients déclarent préférer leur visage lors decomparaisons photographiques pré- et post-opératoires.Conclusion.— La chirurgie d’avancée des mâchoires est unethérapeutique très efficace dans la réduction de l’indiced’apnée/hypopnée dont les résultats à long terme sont stables.Cette chirurgie améliore le ronflement. Les complications sontextrêmement rares et bien tolérées. La très grande majorité despatients préfèrent la forme de leur visage sur les photographies deface et profil.

Déclaration d’intérêts.— aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.127

PO 82Dans quelle mesure le médecingénéraliste peut-il renouveler entoute sécurité un traitement par PPC ?E. Mullens a,∗, C. Bouvier b

a Fondation Bon-Sauveur d’Alby, Albi, Franceb Toulouse, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : eric.mullens@orange.fr (E. Mullens)

Objectif.— Analyser une consultation annuelle systématique derenouvellement de PPC (CPPC) des patients d’un médecin d’uncentre de sommeil (MCS). Savoir dans quelle mesure le médecingénéraliste (MG) peut assurer cette consultation.Méthodes.— Patients ayant consulté le MCS entre le 01/11/12 et le30/04/13, au laboratoire du sommeil à Albi et au cabinet libéral deCastres. Les données analysées font l’objet d’un sujet de thèse demédecine générale (en préparation).Résultats.— Quatre cent soixante-neuf patients, H : 79 %, F : 21 %,suivi depuis 1991 (moyenne 6,52 années). IMC : 31,6. Symptômes aumoment du diagnostic ( %) : ronflement 100, vigilance réduite 63,l’HTA 42, nycturie 40, céphalées 26, trouble libido 4. Polysomno-graphie de niveau I 36 %, de niveau II 18 %, polygraphie de niveau III46 %. IAH moyen 47/h. CPPC : nombre de prestataires 9. Masque(%) nasal 72, facial 17, narinaire 8, plusieurs 2. Humidificateur40 %. Observance moyenne par nuit 6h35, 95 % des nuits. Pressionmoyenne 9,4 mbar. IAH 4,1/h (> 10 : 6 %). Epworth 4,21 (> 10 : 4,7 %).Echelle de sévérité de l’insomnie (ESI) 5,43 (> 14 : 4 %). Tolérancebonne 88 %. Absence d’effets indésirables 85 %. Conduite à tenir enfin de consultation (%) : identique 85, modifier réglages masque 6,demande humidificatrice, consultation ORL ou neurologue. Désap-pareillage 1 %, nouvel enregistrement 5 %.Conclusion.— Lorsque le diagnostic initial est posé avec les cri-tères en vigueur, 85 % des patients ne posent aucun problème etpourraient être renouvelés par le MG au décours d’une consulta-tion permettant de recueillir : observance sur 1 an, relevé machine,satisfaction du patient, Epworth, ESI. Cela permettrait de soulagerle travail du MCS et d’impliquer positivement le MG, mais une for-mation préalable est souhaitable car une thèse en 2011 montrait que90 % des MG ne veulent pas et ne peuvent pas prendre en charge englobalité (avec la machine de PPC) les patients SAHOS. La thèse enpréparation va proposer à un groupe de MG de tester cette méthode.Déclaration d’intérêts.— aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.128

PO 83Effet de la rééducation lingualeassociée au TRP sur les voiesaériennes supérieuresC. Mauclaire a,∗, F. Vanpoulle b, Y. Saint-Georges-Chaumet a

a Cabinet orthodontie, 14, rue du Ravelin, Troyes, Franceb CETOF, Tours, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : claude.mauclaire@orange.fr (C. Mauclaire)

Objectif.— Nombreuses études ont mis en évidence l’importance dela tonification des muscles linguaux dans le cadre du traitementde l’année obstructive du sommeil (SAOS). L’efficacité de cetterééducation est conditionnée à une observance rigoureuse par lespatients. Alternativement, cette approche rééducative assistée parun dispositif oral de tonification musculaire semble une réponse pro-metteuse à la difficile tolérance aux traitements actuels du SAOS.Le Tongue Right Positioner (TRP) agit en permanence sur la posture

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