View
213
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
SOMMAIRE
Energies renouvelables : Masen planche sur une réelle stratégie d’influence.
Phosphates : L’Argus FMB Africa Fer lizer ouvre ses travaux aujourd’hui à Marrakech.
Energie électrique : Diversifica on des sources d’énergie et sécurité énergé que.
L’OCP en plein dans la sécurité alimentaire.
Noor I : Premier bilan.
Le Maroc, une des stars montantes des énergies renouvelables.
L’économie verte pour accélérer l’industrialisa on.
Ali Fassi Fihri élu à la tête de l’associa on africaine de l’eau.
.إجبار المواطنين على شراء األعمدة للحصول على الحق في الكھرباء
حقق دة ت ي ة ج ام حك دعو ل اء ي م ل تحضير االنعقاد القمة لتغيرات المناخ بالمغرب : التحالف المغربي ل
الولوج للماء.
.النجاعة الطاقية بالمساجد
.علي الفاسي الفھري رئيسا للجمعية اإلفريقية للماء
.حوض تانسيفت... بين اإلمكانيات الطبيعية الھائلة وتحديات تغير المناخ
.أمام إدارة المجمع الشريف للفوسفاط، عامل يضرب النار في جسده
Info NET
mapexpress.ma
Marrakech abrite le séminaire de lancement du Pro‐
jet “Changement Clima que: Vers une Mobilisa on
Collec ve”.
telegramme.info Climat : grâce à sa riche expérience, le Maroc est
bien placé pour faire réussir la COP 22.
lemag.ma Rencontre interna onale à Tétouan sur "les enjeux
pour le Maroc après la COP21".
usinenouvelle.com Les prêts verts de l’Europe a rent les PME maro‐
caines.
lavieeco.com Stroc livrera plus de 600 MDH de commandes au
Groupe OCP au cours des 7 prochains mois.
wam.ae الثاني لليوم فعالياته يواصل بالفجيرة الصخور ملتقى.
aljazeera.net .استبعاد دور النفط الصخري في استقرار فوري للسوق
Eco‐Marché
enerzine.com Des déchets organiques pour des ba eries du‐
rables.
agenceecofin.com Afrique du Sud : Tina Joemat‐Pe ersson suggère
que les IPP construisent les centrales nucléaires.
usinenouvelle.com Pétrole : Doha, un accord de dupes.
agenceecofin.com Or/Tanzanie : Acacia Mining a énue le risque du
prix de l’or sur la mine Buzwagi.
environnement‐magazine.fr Énergie solaire : Les nouveaux usages du photovol‐
taïque.
www.mapexpress.ma
Marrakech abrite le séminaire de lancement du Projet “Changement Clima que: Vers
une Mobilisa on Collec ve”.
Marrakech – Marrakech abrite le 04 mars prochain, le séminaire de lancement du Projet
“Changement Clima que: Vers une Mobilisa on Collec ve (2CMC)”, piloté par le Centre
de Développement de la Région de Tensi (CDRT) et financé par le Ministère de la Coopé‐
ra on Allemand (MCA).
telegramme.info
Climat: grâce à sa riche expérience, le Maroc est bien placé pour faire réussir la COP 22.
Le Maroc est bien placé pour faire réussir la 22è Conférence des par es à la Conven on‐
cadre des Na ons unies sur les changements clima ques (COP22), prévue à Marrakech en
novembre prochain, et ce grâce à la riche expérience que le Royaume a accumulée dans le
domaine du climat, a affirmé, mercredi à New York, la ministre déléguée auprès du mi‐
nistre des Affaires étrangères et de la Coopéra on, Mbarka Bouaida.
« A par r de l’expérience que nous avons accumulée depuis plusieurs années, nous
sommes en mesure non seulement de respecter les Objec fs de développement durable
(ODD), mais aussi de faire réussir la COP22 », a souligné Mme Bouaida dans une déclara‐
on à la MAP en marge de la célébra on, au siège de l’ONU, du 50è anniversaire du Pro‐
gramme des Na ons Unies pour le développement (PNUD).
La ministre a précisé, dans ce contexte, que le Royaume est résolument engagé pour la
réalisa on de l’indépendance énergé que et le développement des énergies renouve‐
lables, rappelant l’annonce « historique » par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de la
COP21 à Paris de l’objec f du Royaume de porter à 52 pc la part des énergies renouve‐
lables à l’horizon 2030.
Dans le cadre de cet objec f ambi eux, le Maroc vient d’inaugurer le mégaprojet solaire
« Noor I », la première de trois phases du complexe solaire « Noor‐Ouarzazate » tendant à
créer une capacité de produc on solaire de 580 mégawa s en vue d’obtenir 42 pc d’élec‐
tricité à par r de sources d’énergie renouvelable d’ici 2020.
Ce e capacité rend ce complexe le plus grand à l’échelle mondiale, confortant ainsi la po‐
si on de leader du Royaume en la ma ère.
« Le partenariat Maroc‐PNUD est très riche et très important et, partant, à même de faire
abou r un certain nombre d’objec fs associés à la COP22 et de projets rela fs aux modes
de financement et de capta on des énergies renouvelables », s’est félicitée Mme Bouaida.
Info NET
Le portefeuille de programmes de développement de l’agence onusienne au Maroc s’ar ‐
cule autour de trois grands thèmes prioritaires: des modes de développement durable,
une gouvernance inclusive et efficace, et renforcement de la résilience.
La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopéra on a,
d’autre part, indiqué que l’un des objec fs majeurs de la COP22 serait le transfert d’exper‐
se et le transfert technologique du Nord vers le Sud, dont le Maroc bénéficie déjà et
pourrait bénéficier davantage, mais dont les pays africains pourraient rer profit encore
plus.
www.lemag.ma
Rencontre interna onale à Tétouan sur "les enjeux pour le Maroc après la COP21".
Tétouan ‐La ville de Tétouan abritera, les 26 et 27 février, une rencontre interna onale
sous le thème "quels enjeux pour le Maroc après la COP21", avec la par cipa on d'ac‐
teurs ins tu onnels et d'élus du Maroc et de l'étranger.
Ce e manifesta on s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des Hautes orienta ons
royales en ma ère de renforcement de la conscience collec ve quant aux effets néga fs
du réchauffement clima que, conformément aux recommanda ons et résultats retenus
par la Conférence des par es de la conven on cadre des Na ons unies sur les change‐
ments clima ques (COP21), tenue en décembre dernier à Paris, indique un communiqué
conjoint du Conseil communal de Tétouan et la Fonda on méditerranéenne de coopéra‐
on et de développement.
La conférence vient ainsi conforter l'engagement des acteurs ins tu onnels et de la socié‐
té civile, des académiciens et des élus marocains en faveur de l'environnement, et souli‐
gner la nécessité d'accorder une a en on par culière à la ques on du changement clima‐
que et ses effets sur l'environnement et le processus de développement durable dans
ses dimensions économique, sociale et environnementale, et ce avant la tenue de la
COP22, qui se endra en novembre prochain à Marrakech.
Selon la même source, cet évènement vise à enrichir le débat public autour des enjeux
pour la communauté interna onale dans le domaine environnemental, à me re en
exergue le rôle dis ngué du Maroc dans le processus de mise en oeuvre des accords des
sommets mondiaux autour de l'environnement, et à me re l'accent sur les défis à relever
par le sommet de Marrakech et le rôle que peut jouer le Maroc dans la lu e interna o‐
nale contre le réchauffement clima que.
Ce e rencontre sera ponctuée de l'organisa on de deux panels sur "les ressources en eau
et l'irriga on au Maroc: contraintes et alterna ves" et "les enjeux pour la communauté
interna onale après la COP21: Cas du Maroc".
Au programme de ce e manifesta on figure également l'organisa on d'ateliers théma‐
ques sur "le rôle de la société civile marocaine pour la réussite de la COP22", "la mobili‐
sa on des collec vités territoriales pour la réussite de la COP22" et "le rôle des secteurs
privé et économique marocains dans la COP22".
www.usinenouvelle.com
Les prêts verts de l’Europe a rent les PME marocaines.
Le programme de financement européen MorSEFF de prêts pour l’efficacité énergé que
des entreprises remporte un grand succès auprès des PME marocaines. Les trois quarts
des fonds débloqués ont déjà été alloués. Encours des prêts déjà a ribués : 12 millions
d'euros.
"Actuellement il y a 21 projets d’inves ssement en cours, représentant environ 12 millions
d’euros et 15 autres projets quasiment abou s pour 4,2 millions d’euros", révèle Maly
Mirsolav, principal responsable de l’équipe de la BERD pour l’efficacité énergé que et le
changement clima que.
Depuis quelques annes la Banque européenne pour la reconstruc on et le développe‐
ment (BERD) créée pour venir en aide à l'est de l'Europe s'est, en effet, tournée vers le sud
de la Méditerranée, notamment le Maroc.
"Près des trois‐quarts des fonds prévus ont été alloués à des projets", es me‐t‐il sur les 20
millions d’euros confiés le 17 mars 2015 à la BMCE, via son crédit BMCE Cap Energie, par
le programme européen MorSEFF.
Ce programme développé par la BERD accorde des prêts, des subven ons et une assis‐
tance technique, aux entreprises privées marocaines qui veulent inves r dans les énergies
renouvelables ou dans l’améliora on de l’efficacité énergé que de leur appareil de pro‐
duc on.
Mi‐décembre 2016, un deuxième accord a été signé avec la Banque Centrale Populaire
(BCP) pour 20 autres millions d’euros. La BERD en partenariat avec la Banque allemande
de développement KfW, la Banque européenne d’inves ssement (BEI) et l’Agence fran‐
çaise de développement (AFD), via MorSEFF a mobilisé au total pour le Maroc 80 millions
d’euros.
"Le consor um de bailleurs de fonds serait même prêt à ajouter 20 à 30 millions d’euros",
es me William Fellows, chef de projet.
Le programme SEFF (Sustainable Energy Financing Facility) au Maroc a donc remporté un
vif succès. "Il y a une très forte demande de l’industrie marocaine, même si, pour ce e
phase de test, on a assez peu communiqué, a constaté William Fellows. Je pense que dans
le contexte de ralen ssement de la croissance, un inves ssement dans l’efficacité énergé‐
que est un bon inves ssement défensif, il est directement rentable."
En 2014, le contrat‐programme de l’Office Na onal de l’Electricité a été modifié,
réévaluant des prix de l’électricité notamment pour les professionnels. Du coup,"les pro‐
jets d’efficacité énergé que – qui se concentrent jusqu’ici sur des machines et un éclai‐
rage plus efficient – sont clairement mo vés par l’augmenta on des prix de l’électricité
pour les entreprises marocaines. Les économies réalisés, dans ces deux types de projets,
les rends financièrement viables avec un temps de retour sur inves ssement très raison‐
nable", ajoute Maly Mirsolav.
Un prêt de 920 000 euros a été accordé, par exemple, à la société Sotrameg de Kenitra
(groupe Delta Holding) qui produit de l’éthanol industriel à partri de mélasse de be erave
pour lui perme re de remplacer son compresseur mul ‐étagé par un compresseur d’air à
vitesse variable (VSD) plus économe. Un système d’extrac on du méthane produit par sa
sta on de déchets liquide a été mis en place. Il pourra ainsi être brûlé dans la chaudière et
remplacer ainsi d’autres combus bles fossiles.
"Le CO2 libéré jusqu’ici dans l’atmosphère est aussi capturé et purifié pour une u lisa on
industrielle", précise Maly Miroslav. Les équipes de MorSEFF ont calculé que le taux de
rendement interne de cet inves ssement sera de 29% et que l’entreprise aura récupéré sa
mise en moins de 4 ans. Il perme ra d’éviter l’émission de 3 900 tonnes de CO2 par an.
Dans le secteur agro‐alimentaire toujours, la BMCE a accordé un prêt de 900 000 euros à
une société de produc on d’olives pour l’achat de deux nouvelles lignes de tri. En amélio‐
rant sa produc vité, l’entreprise devrait consommer 21 MWh par an de moins qu’aupara‐
vant et réduire ainsi de 6 tonnes chaque année ses émissions de CO2.
Une entreprise spécialisée dans la fabrica on de sacs en polypropylène ssés des nés à
l’industrie alimentaire et les aliments pour animaux a obtenu à elle seule un prêt de 4,412
millions d’euros pour poser 6 000m2 de panneaux photovoltaïques sur les toits de l’usine.
Elle devrait ainsi économiser 12% de sa consomma on annuelle d’électricité et revenir sur
son inves ssement en l’espace de 8 ans.
"Environ 80% des prêts conclus sont des projets concentrés sur l’efficacité énergé que,
quant aux projets à venir autour de 70% de ceux en cours d’approba on finale, sont des
projets photovoltaïques – principalement des panneaux installés sur les toits pour l’auto‐
produc on", conclut Maly Miroslav.
lavieeco.com
Stroc livrera plus de 600 MDH de commandes au Groupe OCP au cours des 7 prochains
mois.
Le spécialiste de la construc on industrielle va livrer une trémie et une laverie, toutes
deux en phase de test. Une deuxième trémie est en cours de montage. Ce marché per‐
me ra d’améliorer la trésorerie de Stroc.
Ala mine de phosphate de Béni Amir, à quelques kilomètres de Khouribga, le spécialiste de
la construc on industrielle, Stroc, effectue les derniers tests pour livrer à l’OCP une trémie
bien spéciale. Cet équipement consiste en une sorte de tamis qui permet de séparer la
roche du phosphate.
La par cularité de la structure est qu’elle peut être déplacée sur quelques kilomètres, se‐
lon l’avancement de l’exploita on des mines. Une véritable prouesse technique, surtout si
l’on considère l’imposante hauteur de la trémie et son poids, ce dont a pu se rendre
compte la presse à l’occasion d’une récente visite de chan er organisée par Stroc.
Il s’agit surtout d’une nouvelle possibilité qui perme ra de gagner en rentabilité dans l’ex‐
ploita on du phosphate. En effet, du fait de la réduc on de la taille des mines et de l’accé‐
léra on de leur rythme d’exploita on, il devient de plus en plus indispensable d’u liser
des équipements mobiles pour ne pas avoir à réinves r dans de nouvelles structures pour
accompagner le déplacement du front d’exploita on.
Parallèlement, Stroc est à l’œuvre pour monter une deuxième trémie semi‐mobile sur le
même site d’exploita on de Béni Amir. L’entreprise en a encore pour au moins 6 à 7 mois
avant de livrer ce deuxième équipement semblable en termes d’échelle au premier.
Les équipements sont livrés clés en main
Les deux structures sont livrées clés en main (concep on et construc on) à l’OCP pour
plus de 250 MDH. Et ce n’est pas tout, puisque Stroc est aussi en phase de livrer une lave‐
rie (équipement servant à purifier le phosphate extrait) sur le site de Béni Amir.
Sur ce e structure, l’entreprise n’a pris en charge que la construc on et le montage, qui
ont nécessité quelque 9000 tonnes d’acier, tandis que les études et la concep on ont été
confiées à un bureau canadien. Sur un inves ssement global de 2 à 3 milliards de DH que
nécessite la laverie, 360 MDH devraient revenir à Stroc. Le spécialiste peut ainsi espérer se
faire payer pour plus de 600 MDH de commandes de la part de l’OCP sur les 6 à 7 pro‐
chains mois.
Ces livraisons devraient réduire les tensions sur la trésorerie de l’entreprise. Au premier
semestre 2015, dans le sillage de la publica on d’un profit warning, Stroc avait affiché un
chiffre d’affaires de 221 MDH, en baisse de 33%. Aussi, le résultat d’exploita on est tombé
dans le rouge, passant de 21,6 MDH à ‐26 MDH.
Au final, la société a terminé la première moi é 2015 sur une perte de 41 MDH contre un
bénéfice de 8 MDH un an auparavant. Pour toute l’année, les pronos cs des analystes res‐
tent mi gés. BMCE Capital Bourse par exemple table pour 2015 sur des revenus de 558,9
MDH (en baisse de 15%) pour un résultat net déficitaire de 93 MDH contre un bénéfice de
près de 19 MDH en 2014.
www.usinenouvelle.com
Pétrole : Doha, un accord de dupes.
Trois membres de l’Organisa on des pays exportateurs de pétrole (Opep) – l’Arabie saou‐
dite, le Venezuela et le Qatar – et la Russie ont annoncé, le 16 février à Doha, la capitale
qatarie, être tombés d’accord sur un gel de leur produc on de pétrole aux niveaux de jan‐
vier.
La nouvelle a fait bondir le prix du baril avant que la publica on des termes de l’accord ne
le fasse retomber comme un soufflé. Car cet accord ne vaut que si d’autres producteurs
majeurs y adhèrent. Les des nataires principaux de ce message étant l’Irak et l’Iran.
Le premier, bien que membre de l’Opep, a derrière lui un long historique de souveraineté
sur ses niveaux de produc on indépendamment des décisions du cartel et met en avant le
coût de sa guerre contre l’État islamique. Et le second, l’Iran, n’a cessé d’affirmer que rien
ne le ferait réduire ses efforts tant qu’il n’aurait pas renoué avec ses capacités d’avant les
sanc ons ‐interna onales liées à son programme ‐nucléaire.
Retour à l’adversaire
Quant aux producteurs de pétrole de schiste, qui vendent sur le marché américain, ils sont
plus menacés par leur ende ement que par la concurrence de l’Opep. Un relèvement pro‐
viden el des cours du pétrole ne serait qu’un nouvel encouragement pour leurs banques,
déjà trop exposées au secteur, à financer la réouverture de puits.
L’Arabie saoudite, elle, joue gagnant quelle que soit l’issue. Accusée d’avoir précipité la
chute des prix en qui ant son rôle de producteur d’ajustement, elle relance la balle dans
le camp de ses concurrents. Maintenant, le marché a les yeux tournés vers Téhéran et
Bagdad, sommés de se joindre au groupe des signataires. S’ils acceptent (ce qui reste im‐
probable à l’heure où nous écrivons), Riyad sera célébrée comme ayant fait le premier pas
et les États‐Unis redeviendront le principal facteur de baisse. S’ils refusent, ils seront les
nouveaux responsables de la crise.
Il est intéressant de relever que la seule fois où l’Arabie saoudite et la Russie, opposées
dans le conflit syrien comme sur le principe même d’un cartel pétrolier, trouvent un inté‐
rêt commun, c’est pour un accord de dupes…
www.agenceecofin.com
Afrique du Sud : Tina Joemat‐Pe ersson suggère que les IPP construisent les centrales
nucléaires.
En Afrique du Sud, Tina Joemat‐Pe ersson la ministre de l’énergie, a proposé que le pro‐
gramme nucléaire du pays impliquant la mise en place de centrales de 9 600 MW de capa‐
cité sur 10 ans, soit mis en place par des producteurs indépendants d’énergie.
« Si les producteurs indépendants d’énergie ont réalisé de si bons résultats (dans le cadre
de la mise en place des centrales d’énergies renouvelables ndlr), alors nous pensons que
nous sommes sur la bonne voie. Nous avons maintenant des producteurs indépendants
pour les centrales à gaz et à charbon, d’où notre requête de réaliser le programme nu‐
cléaire sur la même base.», a‐t‐elle déclaré.
A propos des alléga ons de manque de transparence du programme, la ministre a déclaré
qu’aucun contrat n’avait encore été signé. « J’ai publié tous les documents qui ont été vali‐
dés. S’il existe un contrat, j’ignore son contenu.», s’est‐elle défendue.
Mme Joemat‐Pe ersson a également annoncé que le ministère de l’énergie évaluerait le
coût du programme et son accessibilité en collabora on avec les producteurs. « L’étude du
coût qui a été faite est préliminaire. Mais le montant trouvé n’a eint pas les 1 000 mil‐
liards de rands (environ 70 milliards $) évoqués. Elle n’a pas été divulguée parce que cela
pourrait créer une grande confusion.», a rassuré la ministre.
www.enerzine.com
Des déchets organiques pour des ba eries durables.
Un matériau ac f à base de carbone provenant de restes de pommes et un autre fabriqué
à par r de couches d'oxyde pourraient peut‐être un jour contribuer à réduire les coûts
des systèmes de stockage d'énergie.
Tous les deux possèdent d'excellentes propriétés électrochimiques et sont candidats à une
u lisa on dite "écologique et durable" des ressources. Ces matériaux ont été présentés
par des chercheurs de l'Ins tut Helmholtz Ulm du Karlsruhe Ins tute of Technology dans
les revues ChemElectroChem et Advanced Energy Materials.
Les ba eries sodium‐ion sont non seulement beaucoup plus puissantes que les accumula‐
teurs nickel‐hydrure métallique ou en acide plomb, mais elles représentent également
une alterna ve à la technologie lithium‐ion, où les ma ères premières nécessaires à sa
concep on restent très abondantes, facilement accessibles et disponibles à un faible coût.
Par conséquent, les ba eries sodium‐ion demeurent une technologie très prome euse
pour les systèmes de stockage d'énergie sta onnaire qui jouent un rôle central dans la
transforma on du système énergé que.
Les chercheurs de la Karlsruhe Ins tute of Technology affirment avoir fait un pas impor‐
tant vers le développement de matériaux ac fs pour les systèmes de stockage d'énergie à
base de sodium. Concernant l'électrode néga ve, il a été développé un matériau à base
de carbone pouvant être produit à par r de restes de pommes et possèdant d'excellentes
propriétés électrochimiques.
Jusqu'à présent, une stabilité cyclique élevée associée à une grande capacité ont pu être
démontrés avec plus de 1.000 cycles de charge et décharge. Pour l'Université allemande,
ce e découverte représente une étape importante vers l'u lisa on et l'exploita on du‐
rable des ressources, comme les déchets organiques.
Le matériau mis au point pour l'électrode posi ve est quant à elle cons tuée de plusieurs
couches d'oxyde de sodium. Ce e ma ère ac ve remplace le cobalt, un élément jugé
"coûteux et dangereux pour l'environnement et qui est fréquemment u lisé dans les ma‐
tériaux ac fs des ba eries lithium‐ion".
En condi on op male de laboratoire, la nouvelle ma ère ac ve, dans laquelle le stockage
électrochimique de l'énergie aura lieu, a eint la même efficacité, stabilité cyclique, capaci‐
té et tension, sans le cobalt.
www.environnement‐magazine.fr
Énergie solaire : Les nouveaux usages du photovoltaïque.
Le photovoltaïque reste cantonné aux centrales au sol ou aux installa ons en toiture. En
cause : le coût des applica ons alterna ves. Pour combien de temps ?
Hors des centrales et des toitures, point de salut ? C’est ce que pensent tous ceux qui ne
jurent que par le prix, souvent à juste tre. Ainsi, pour André Joffre, président du bureau
d’études Tecsol, les nouvelles applica ons du photovoltaïque, comme les routes solaires
de Colas, restent trop coûteuses : environ 6 euros le wa crête, quand les centrales au sol
reviennent à 1,3 euro.
« Il reste un poten el énorme en toiture, qui présente en outre l’avantage d’être à proxi‐
mité des lieux de consomma on. » Quant au photovoltaïque souple, il demeure marginal
du fait de ses faibles rendements. « Son coût réduit, qui était son principal atout lorsque
le prix du silicium a eignait des sommets, n’est plus suffisant pour compenser ses fai‐
blesses. »
L'aval de la filière créera le marché
Pourtant, certains croient encore que d’autres applica ons peuvent voir le jour. C’est le
cas de Philippe Malbranche, directeur de l’Ines. « Malgré leurs rendements moyens et
leur faible durée de vie, les cellules souples peuvent trouver leurs marchés grâce à leurs
propriétés par culières : souplesse, légèreté, couleur… Elles sont adaptables et peuvent
par exemple recouvrir un capot de carrosserie ou la coque d’un téléphone portable. C’est
l’aval de la filière qui créera le marché. » L’idée maîtresse : concevoir des produits inté‐
grant du photovoltaïque, sans changer leur fonc on, et sans avoir recours à un profes‐
sionnel pour l’installer.
35 millions d'euros
La société Armor, située à La Chevrolière au sud de Nantes, y croît tant qu’elle vient
d’inves r 35 millions d’euros dans ses lignes des nées au photovoltaïque organique et
aux collecteurs de courant pour ba eries.
Le module d’un rendement de 4 % est imprimé sur du film polyester, à haute vitesse et
basse température, de manière industrielle. « Nous collaborons avec l’École de design de
Nantes pour définir de nouveaux usages, indique François Barreau, responsable marke ng
business development chez Armor.
Nous avons par exemple présenté une borne solaire urbaine au salon World Efficiency à
Paris en octobre dernier. La légèreté de ces films permet de viser les usages nomades, en
autonomie. » Reste à savoir si les acheteurs sont prêts à payer 10 euros par wa crête
pour un objet d’une durée de vie de 5 ans.
www.agenceecofin.com
Or/Tanzanie : Acacia Mining a énue le risque du prix de l’or sur la mine Buzwagi.
Acacia Mining, entreprise d’exploita on aurifère a conclu un tunnel à prime nulle par rap‐
port à sa produc on d’or de la mine Buzwagi.
L’accord prévoit un prix plancher de 1150 dollars par once (oz) d’or et fournit également
l’exposi on au prix de l’or jusqu’à une moyenne de 1290 dollars par oz. Il couvre 136 000
oz de la produc on de 2016 et 120 000 onces de celle de 2017. Ceci a été fait dans le but
d’a énuer le risque de flux de trésorerie associés à une diminu on poten elle du prix
de l’or.
Commentant l’opéra on, le PDG d’Acacia Mining Brad Gordon a déclaré : « Nous prenons
une mesure prudente en bloquant le prix de l’or au‐delà de notre planifica on à Buzwagi.
La mine génèrera la majorité de ses flux de trésorerie futurs au cours des deux années à
venir et en me ant en place ce tunnel à prime nulle, nous réduisons le risque lié au prix
de l’or tout en maintenant une certaine exposi on à l’avenir ».
La mine Buzwagi en Tanzanie est un dépôt en vrac de faible qualité avec une seule fosse à
ciel ouvert. Elle est détenue à 100% par Acacia Mining.
www.wam.ae
.الثاني لليوم فعالياته يواصل بالفجيرة الصخور ملتقى
ه الذي والتعدين الصناعية للصخور الرابع الدولي الفجيرة ملتقى واصل ـ وام/ فبراير 24 في الفجيرة ف تستضي
ام ثالثة مدار على الطبيعية للموارد الفجيرة مؤسسة ار تحت أي اراال" شع ك ت يق ب حق ت ة ل ي م ن ت ة ال صادي ت االق
رة المعارض أرض بمركز وذلك... اليوم فعالياته" التعدين قطاع في واالستدامة جي ف ال ة ب شارك م ا ب ارب م ق ي
.عمل ورقة 50 يناقشون وأجنبية عربية دولة 24 من متخصص 300
ن" الستغالل المستقبلية والرؤية اإلقتصاد أھمية الملتقى وناقش ي ل يت النيفي ان دول في "سي ة ال ي رب ع ا ال ھ ت دم ق
زجاج مثل الرئيسية األسواق من عليه الطلب زيادة توقع الى نظرا والتعدين الصناعية للتنمية العربية المنظمة ال
الالتينية، وأمريكا الھادئ والمحيط آسيا في الناشئة الصناعات وخاصة والسيراميك الالصقة ومواد والمرشحات
.سيانيت للنيفيلين سوق أكبر تعد التي أوروبا الىباإلضافة
ة والصخور المعادن لقطاع المستدامة التنمية الثانية ورقتھا في المنظمةتناولت و اعي دول في الصن ة ال ي رب ع ال
ل نسبية ميزة فيھا لھا التي الخامات على والمحافظة المعادن على العالمي الطلب تزايد من االستفادة بتوضيح ث م
.وغيرھا الصناعية والصخور والحديد الفوسفات
يظ عبد بن زھير الدكتور معالي وقال ائب الحف يس ن ة رئ ئ ي مساحة ھ ة ال وجي ول جي ة من ال ك ل م م ة ال ي رب ع ال
ر صخور" مثل خامات من تحويه لما الفجيرة إلمارة بالنسبة الملتقى ھذا أھمية تكمن.. السعودية اب ج ة" ال ي ن وب
ة وصخرية تعدينية صناعات قيام في انعكس رائج بنشاط تسمح تحتية م اجحة مھ ل ون ث اعات م محاجر صن ال
ى مشيرا... العمرانية التنمية تدعم الصخري والصوف البناء مواد ومنتجات واالسمنت ذه ان إل ا االنشطة ھ ھ ل
.البيئة والسياسات القوانين مع متوافقة سلمية بطريقة استثمرت ما إذا الوطني االقتصاد في عالي وزن
اون لمجلس العامة االمانة في الطاقة ادارة مدير الحكماني فاطمة تطرقت جانبھا من ع ت ى ال ون إل ان ق وحد ال م ال
ن اإلجراءات توحيد على سيعمل والذي التعاون مجلس لدول التعدين لقطاع ى للمستثمري وى عل ن واحد مست ي ب
.المستثمر خدمة في سيساھم مما التعاون مجلس دول كافة
ة والمؤسسات الھيئات قدمتھا نقاشية وجلسة عمل ورشة 24 عقد الملتقى من والثاني األول اليوم وشھد ي وم الحك
ة والفرص التجارب أفضل على االطالع خاللھا من يتم والتي واألجنبية العربية الدول من والخاصة اري االستثم
.الناجحة التجارب إلى باالستناد العربية بالدول التعدين قطاع في
وارد الفجيرة مؤسسة عام مدير قاسم علي المھندس قال جانبه من ة للم ي ع ي طب الصخور معرض في يشارك ال
ن مجال في ومختصا خبيرا 300 من أكثر والتعدين الصناعية دي روات التع ث ة وال ي دن ع م لف من ال حاء مخت أن
ن خالل المعرض واستقطب. .. المتحدة والمملكة واستراليا العربي والعالم الدولة ي وم ي ن ال ي ق اب د الس دي ع من ال
ة والمواد الصناعية الصخور من عرضه يتم ما على االطالع بھدف والدولة الفجيرة في األعمال أصحاب ي ئ البي
ة األخرى التجارب على بالتعرف رغبتھم عن فضال المختلفة واإلنشاءات البناء في الداخلة المستحدثة شارك م ال
.الخارج من
واد الصناعية للصخور األمثل لالستثمار المتاحة الفرص كل استغالل أھمية وأكد د اإلنشاءات وم ي أك ت ى وال عل
ار أي من وتحميھا البيئة على تحافظ أن شأنھا من التي الطبيعية الموارد في االستدامة سبل ة آث ي ب ل ة س مصاحب
قى في الطبيعية للموارد الفجيرة مؤسسة واستحدثت .والصناعي التعديني اإلنتاج لعملية ع الملت راب لصخور ال ل
ادة واحة " شعار تحت للقراءة عاما 2016 عام اعتبار في الدولة رئيس لمبادرة دعما بالقراءة خاص جناح السع
."للقراءة
في الكتيب الملتقى خالل الطاقة وزارة أطلقت كما ري ع جواز" الت وجي ال ول جي " Geological Passport ال
ة جيولوجية عن بسيطة فكرة يعطي والذي ارات دول ة اإلم ي رب ع حدة ال ت م وزارة وخدمات وال متخصصة ال ال
.كتطبيق أطلقتھا التي الذكية والتطبيقات والجيوفيزيائية الجيولوجية بالدراسات
www.aljazeera.net
استبعاد دور النفط الصخري في استقرار فوري للسوق.
يس مرن" ول ج ال ت فط قال الرئيس التنفيذي لشركة نفط أميركية إن السعودية ھي التي تتمتع بصفات "المن ن ال
ة الصخري ة في والي طاق ل وي ل مر سن في الواليات المتحدة. وأوضح جون ھيس في مقابلة على ھامش مؤت
تكساس األميركية، أن المنتج المرن ھو الذي يستطيع أن يزيد إنتاجه أو يخفضه سريعا استجابة للطلب.
في وقت تواجه الصناعة ويأتي ھذا االعتراف الصريح من رئيس أحد أكبر منتجي النفط في الواليات المتحدة،
اء 2014يلقي الكثيرون باللوم فيھا على قرار أوبك أواخر أدنى مستويات ألسعار الخام في عشر سنوات، ق إب
اج اإلنتاج مستقرا. وقال ھيس "المنتج المرن يعني فعليا أنه بمجرد الضغط على زر فإن بمقدوره أن يزيد اإلنت
فط الصخري ن ى أن ال را إل ي ا"، مش ي بضع مئات اآلالف من البراميل أو أن يخفضه بضع مئات اآلالف يوم
األميركي ال يستطيع فعل ذلك.
كن ووصف ھيس اإلنتاج األميركي بأنه "دورة قصيرة" ليس بمقدرھا أن تخفض أو تزيد اإلنتاج على الفور، ل
ن ي ا ب را 12أشھر و 6على مدى فترة أطول تصل إلى عام تقريبا. كما يحتاج منتجو النفط الصخري م شھ
ادة إلحداث خفض كبير في اإلنتاج، وھي عملية تتضمن تعطيل الحفارات وأطقم العمل. وبالمثل فإن إحداث زي
كبيرة في اإلنتاج يحتاج إلى فترة مماثلة.
ه جح، وإن ن من جھته قال وزير النفط السعودي علي النعيمي في المؤتمر إن خفض اإلنتاج لدعم األسعار لن ي
أدى ذلك إلى خروج البعض من الصناعة. وأضاف أن خفض يجب السماح لقوى السوق بحرية الحركة ولو
ركي. النفط الصخريالمنتجين الكبار لإلنتاج يعني دعم المنتجين أصحاب الكلفة العالية، في إشارة إلى ي األم
ذه ھي وشدد على أن ى أن ھ را إل ي ا، مش خفضھ المنتجين أصحاب الكلفة العالية يجب عليھم إيجاد طريقة ل
الطريقة الوحيدة إلعادة التوازن للسوق. كما أكد أن السعودية "لم تعلن الحرب على منتجي النفط الصخري في
أي دولة أو شركة بعينھا".
Eco‐Marché
Euro 10,793 ‐0,0005 10,858 ‐0,0005
Dollar US 9,811 0,0007 9,87 0,0007
£ Sterling 13,675 ‐0,0111 13,757 ‐0,0111
(Source : http://www .bkam .ma)
Taux de Change Contre D irham
Cours achat Cours vente
OPEC 28,3 $/baril ‐0,0221
Brent (IPE) 34,41 $/baril 0,0343
GAZ Gaz naturel 1,78 $/MBTU 0,000
PETROLE
(Sources : http://www.oil‐price.net . http://www.opec.org )
Energie – Mines
5
15
25
35
45
55
02/02/2016
03/02/2016
04/02/2016
05/02/2016
08/02/2016
09/02/2016
10/02/2016
11/02/2016
12/02/2016
15/02/2016
16/02/2016
17/02/2016
18/02/2016
19/02/2016
22/02/2016
23/02/2016
24/02/2016
25/02/2016
OPEC
Brent
Evolution des cours du pétrole
Jours
$/baril
Cuivre 4 663 $/T ‐0,0066 Plomb 1 718 $/T ‐0,0222
Zinc 1 754 $/T ‐0,017 Or 1 232 $/Once 0,0109
Argent 1 539 Cts/Once 0,0082 Aluminium 1 575 $/T 0,0016
Nickel 8 670 $/T ‐0,002 Etain 16 270 $/T 0,0185
(Source : http://bourse.lesechos.fr/matieres_premieres.phtml)
Métaux
Recommended