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Aides Bati‐Cube®
Objectifs principaux des aides
Les deux objectifs principaux des aides sont les suivants :
Aide à la saisie : L’aide vient en secours pour aider l’utilisateur à saisir correctement toutes les données du logiciel.
Pédagogie :
Les matériaux, systèmes sont décrits très clairement afin d’être pédagogue vis‐à‐vis de l’utilisateur.
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SOMMAIRE I) ECRAN PROJET ....................................................................................................................................................... 3
II) ECRAN SITE ............................................................................................................................................................ 4
III) ECRAN FORME ..................................................................................................................................................... 11
IV) ECRAN CONFORT ................................................................................................................................................. 18
V) ECRAN ISOLATION ............................................................................................................................................... 20
VI) ECRAN VENTILATION ........................................................................................................................................... 25
VII) ECRAN APPORTS SOLAIRES .................................................................................................................................. 29
VIII) ECRAN ANALYSE ISOLATION / BESOINS ............................................................................................................... 32
IX) ECRAN CHAUFFAGE ............................................................................................................................................. 37
X) ECRAN EAU CHAUDE SANITAIRE .......................................................................................................................... 55
XI) ECRAN PHOTOVOLTAIQUE .................................................................................................................................. 67
XII) CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ..................................................................................................................... 73
XIII) FACTURE .............................................................................................................................................................. 75
XIV) OUVERTURE BDD COUTS ENERGIES..................................................................................................................... 76
XV) OUVERTURE BDD MATERIAUX ............................................................................................................................. 78
XVI) OUVERTURE BDD SYSTEMES................................................................................................................................ 85
XVII) OUVERTURE BDD PHOTOVOLTAIQUES ......................................................................................................... 91
XVIII) ECRAN DESCRIPTIF ETAT RENOVE ........................................................................................................................ 94
XIX) ECRAN EXTENSION .............................................................................................................................................. 95
XX) ECRAN ANALYSE SYSTEMES / CONSEILS .............................................................................................................. 98
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I) ECRAN PROJET Nom et lieu du projet : Indiquez les coordonnées du projet. En indiquant le code postal de la ville du projet, le département associé sera automatiquement proposé dans l’écran « Site ». Informations sur le client : Indiquez nom, prénom, numéro de téléphone et adresse mail du client. Cela sera très utile lorsque vous rechargerez vos projets. De plus ces informations apparaissent dans le rapport final.
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II) ECRAN SITE Département : Sélectionnez le département dans lequel est situé le logement étudié. Situation géographique : Précisez l´altitude du lieu par rapport à la mer, ou sa distance par rapport à la mer. La liste propose uniquement les situations compatibles avec le département sélectionné. Détails des données géographiques et thermiques : Cliquez sur le lien pour obtenir les informations géographiques et thermiques du lieu. Température extérieure de base : Température de référence retenue comme extrême (atteinte au moins 5 fois dans l´année) pour le dimensionnement d´une installation de chauffage. La norme NF EN 12831 qui s´appuie sur les normes européennes pour le calcul des déperditions définit des températures extérieures de base par département avec différentes corrections (situation insulaire, proximité à la mer, altitude). Pour définir cette température, utilisez la carte ci‐dessous pour trouver la zone correspondante et se reporter sur le tableau pour déterminer la température de base fonction de l’altitude du lieu.
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Nombre de degrés‐heure base 18°C : Le nombre de degrés heure est la somme sur une année des écarts entre une température de référence (18°C) et la température extérieure moyenne mesurée heure par heure pendant la période de chauffe.
Nombre de degrés heure = ))(_18(8760
1imoyenText
i
seulement si Text_moyen<18°C
Avec Text_moyen(i) la température extérieure de l’heure « i » de l’année. Rayonnement solaire annuel sur une surface horizontale : Représente l’énergie annuelle générée par le soleil pour un m² de surface horizontale.
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Température moyenne annuelle d’eau froide sanitaire : Température moyenne (sur un an) de l’eau froide sanitaire distribuée dans le département sélectionné. Latitude :
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Elle désigne l’angle formé par le plan équatorial et le vecteur « centre de la terre ‐> point local ». 1 : Nord 2 : Sud 3 : Latitude 4 : Longitude 5 : Point local 6 : Equateur 7 : Méridien de Greenwich Longitude : Elle désigne l’angle formé par le plan méridien de référence (méridien de Greenwich) et le méridien point local. L’angle est négatif vers l’Ouest et positif vers l’Est. 1 : Nord 2 : Sud 3 : Latitude 4 : Longitude 5 : Point local 6 : Equateur 7 : Méridien de Greenwich Zone RT2005 : La RT2005 définie huit zones climatiques ; elles sont regroupées en trois zones hiver : H1, H2, H3 ; et en quatre zones d’été : a, b, c, d.
6259
8002
7778
45 89
10
51
0860
76
27
2861
1450
5335
2229
56
44 49
72
4137
36
18
867985
1716 87
23
03
5821
52
70
8868
90
25
3971
01 74
55
54
57
67
7338
694263
191524
33
40
6465
31
09
66
11
34
30
1383
060484
05260743
4812
8182
32
4746
2B
2A
91
H3
H1aH1b
H2b
H2a
H1c
H2cH2d
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Détails graphiques température et rayonnement solaire : Cliquez sur le lien pour voir l’évolution de la température extérieure moyenne ainsi que le rayonnement solaire au cours d’une année. Température extérieure moyenne : Température extérieure moyenne pour chaque mois pour le site sélectionné. Rayonnement solaire global sur une surface horizontale : Le soleil a une puissance de 63 MW/m², après avoir parcouru les 150 millions de kilomètres nous séparant de lui, l’irradiation solaire arrive à l’extérieure de l’atmosphère avec une puissance de 1.3 kW/m². Le rayonnement solaire arrivant à la surface de la Terre résulte du rayonnement direct et indirect (diffusion par les nuages) et la puissance varie selon les conditions climatiques et la saison. Le rayonnement solaire global (direct et diffus) est une moyenne de l’énergie reçue sur une surface horizontale d’un mètre carré pendant un an dans le lieu sélectionné.
Energies : Le détail des tarifs des énergies est disponible ci‐dessous. Ces données seront régulièrement mises à jour. Electricité Il faut choisir l’abonnement selon le type de nombre de pièces principales et le type d’appareil nécessitant de l’électricité.
2250
2000
1750
22502500
2750
2000
2750
20002250
25002750
2000
2250
2000
1750
1750 17
50
1750
inférieure à 1750 h/an
de 1750 à 2000 h/an
de 2000 à 2250 h/an
de 2250 à 2500 h/an
de 2500 à 2750 h/an
supérieure à 2750 h/an
51°
49°
47°
45°
43°
0°
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3 kVA : faible puissance, pour un studio 6 kVA : pour un studio ou T2 avec un chauffage électrique 9 kVA : pour un T3 12 kVA : pour un T4 Ces informations sont données à titre indicatif pour des logements classiques. Propane Différents tarifs sont disponibles selon l’usage : Abonnement / citerne : Service sans compteur avec un abonnement annuel. Compteur / citerne : Service avec compteur avec un abonnement annuel. Consignation / citerne : Consignation annuelle. Mixte / citerne : Formule mixte avec consignation et abonnement. Pour plus de renseignements contactez directement votre fournisseur de propane / butane. (Pouvoir calorifique inférieur propane : 12,78 kWh/kg) Gaz naturel Différents tarifs sont disponibles selon l’usage : Tarif Base : Jusqu’à 1 000 kWh/an (Exemple d’usage : Une cuisine) Tarif B0 : de 1 000 à 6 000 kWh/an (Exemple d’usage : Cuisine et eau chaude) Tarif B1 : de 6 000 à 150 000 kWh/an (Exemple d’usage : Chauffage et eau chaude et/ou cuisine) Tarif B2I : de 150 000 à 350 000 kWh/an (Exemple d’usage : Chauffage et/ou eau chaude dans les chaufferies moyennes) Tarif B2S : de 350 000 kWh/an à 5 GWh/an (Exemple d’usage : pour une chaufferie collective dans le résidentiel) (Pouvoir calorifique inférieur gaz naturel : 10,5 kWh/m3) Charbon (Pouvoir calorifique inférieur : 7,6 kWh/kg) Fioul Le fioul domestique qui est issu du raffinage du pétrole est principalement utilisé pour alimenter les chaudières. Les chaudières fioul ont un rendement de 75 à 95% pour les modèles les plus récents. (Pouvoir calorifique inférieur : 9,95 kWh/m3) Granulés de bois Les granulés sont formés à partir de sciure ou copeaux de bois. La norme allemande DIN+ atteste que les granulés ont une combustion optimale, il est donc conseillé de les utiliser. (Pouvoir calorifique inférieur : 5,1 kWh/kg) Bûches de bois Les bûches de bois s’achètent par stère, une stère correspond à un mètre cube apparent (rondins de bois empilés dans un emplacement d’un mètre cube) (Pouvoir calorifique inférieur : 1750 kWh/stère) Réseau de chaleur Le prix de l’abonnement du réseau de chaleur dépend de la puissance à fournir. Le prix de l’abonnement est indiqué par kW de puissance.
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Gaz bouteille Le gaz naturel provient de couches géologiques du sous‐sol où on le trouve directement à l’état gazeux. (Pouvoir calorifique inférieur gaz naturel : 10.5 kWh/m3) Le propane (ou GPL) est extrait au cours des opérations de raffinage du pétrole. (Pouvoir calorifique inférieur propane : 12.78 kWh/kg)
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III) ECRAN FORME Type de construction : Sélectionnez le type de construction de votre logement. Seulement le chauffage individuel est étudié. Le chauffage collectif n’entre pas dans le domaine d’utilisation de cet outil. Surface habitable chauffée : Précisez la surface qui est chauffée dans la maison. Ne pas tenir compte des pièces non chauffées (sous‐sol non chauffé, combles perdus, cellier, buanderie, etc.). Par définition une surface habitable est une pièce d’une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m. Les valeurs autorisées sont comprises entre 10 et 500 m² habitables. Nombre de niveaux chauffés : Indiquez le nombre de niveaux chauffés. Les combles aménagés sont considérés comme un niveau alors que les combles perdus ne doivent pas être comptabilisés. Nombre de pièces principales : Les pièces principales d’un logement sont : Le séjour Les chambres Le salon Le bureau Les salles de bains, cuisines et pièces annexes ne sont pas considérées comme pièces principales. Saisie de l’enveloppe de l’habitation : Deux types de saisies sont possibles pour la forme de l’habitation. Via votre compte utilisateur, vous pouvez choisir de personnaliser le type de saisie par défaut pour toute nouvelle étude. Saisie simplifiée : Ce type de saisie permet de réaliser rapidement une évaluation thermique du bâtiment. A partir de la forme de l’habitation, la géométrie du bâtiment est calculée. Cette saisie permet d’obtenir des résultats de consommations énergétiques cohérents (écart entre 15‐20%) à condition que le bâtiment étudié ne soit pas trop complexe dans sa géométrie. Avec la saisie de la forme, vous n’aurez pas accès à la saisie détaillée de l’isolation du bâtiment. Une saisie simplifiée de la forme induit une saisie simplifiée de l’isolation. Saisie détaillée : La saisie détaillée de la forme permet de saisir très précisément les métrés du bâtiment. Cette saisie plus longue que la précédente, donnera des consommations énergétiques très proches de la réalité. De plus, elle permet d’évaluer avec une très bonne précision les déperditions thermiques du bâtiment (quand couplée à une saisie détaillée de l’isolation). La saisie détaillée de la forme est très conseillée dans le cas d’un bâtiment plus complexe. Par exemple une maison avec un plancher sur vide sanitaire et sous‐sol avec une partie en combles perdus et aménagés. En effectuant cette saisie, vous aurez le choix dans l’écran Isolation entre une saisie simplifiée ou détaillée.
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Forme de l’habitation : Les métrés du bâtiment sont évalués grâce à la forme de l’habitation. Trois formes sont possibles : Carré ou rectangulaire : Le logement se présente sous la forme d’un rectangle En L : Le logement forme un L Forme plus découpée : Le logement présente une forme différente, plus découpée Habitat accolé : Indiquez la position de l’habitation. Pour le cas d’une maison individuelle : Non accolé : La maison n’est pas accolée à un bâtiment chauffé. Accolé sur 1 petit côté : La maison est accolée au niveau d’un pignon à un autre bâtiment chauffé (maison jumelée, etc.). Accolé sur 1 grand côté : La maison est accolée au niveau d’une façade à un autre bâtiment chauffé (maison jumelée, etc.). Accolé sur 2 petits côtés : La maison est accolée sur deux pignons à un autre bâtiment chauffé (maison en bande, etc.). Accolé sur 1 grand et 1 petit côté : La maison est accolée au niveau d’un pignon et d’une façade à un autre bâtiment chauffé. Accolé sur 2 grands côtés : La maison est accolée sur deux façades à un autre bâtiment chauffé (maison en bande, etc.). Pour le cas d’un appartement à chauffage individuel : Non accolé : L’appartement n’est pas accolé à un bâtiment chauffé. Accolé sur 1 côté : L’appartement est en contact avec un autre logement chauffé sur un seul côté. Accolé sur 2 côtés : L’appartement est en contact avec un ou d’autres logements sur deux côtés. Accolé sur 3 côtés : L’appartement est en contact avec un ou d’autres logements sur trois côtés. Il donne sur une seule façade de l’immeuble. Hauteur sous plafond : Indiquez la hauteur sous plafond moyenne des niveaux. Type de plancher bas principal : Précisez la nature du plancher principal de la maison Pour le cas d’une maison individuelle : Terre‐plein : La maison est construite sur un terre‐plein. En tenant compte d’un type de sol « standard », les transferts thermiques sont calculées afin d’évaluer les déperditions thermiques par le plancher. Vide sanitaire : La maison est construite sur un vide sanitaire, c'est‐à‐dire un vide aménagé entre le sol et la dalle du rez‐de‐chaussée. Sous‐sol / Local non chauffé : Le plancher bas donne sur un sous‐sol ou local non chauffé ayant au moins une hauteur sous plafond de 1,80m (exemple cave). Pour le cas d’un appartement à chauffage individuel : Terre-plein : La maison est construite sur un terre-plein. En tenant compte d’un type de sol « standard », les transferts thermiques sont calculés afin d’évaluer les déperditions thermiques par le plancher. Vide sanitaire : La maison est construite sur un vide sanitaire, c'est‐à‐dire un vide aménagé entre le sol et la dalle du rez‐de‐chaussée. Sous‐sol / Local non chauffé : Le plancher bas donne sur un sous‐sol ou local non chauffé ayant au moins une hauteur sous plafond de 1,80 m (exemple cave).
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Extérieur : Le plancher bas donne sur l’extérieur. Immeuble construit sur pilotis ou appartement au dessus d’un porche d’entrée. Intérieur : L’appartement est situé au dessus d’un autre logement chauffé. Type de toiture principale : Précisez la nature de la toiture de la maison. Pour le cas d’une maison individuelle : Combles perdus : Les combles (volume non chauffé compris sous les rampants) ne sont pas aménagés ou ne sont pas chauffés. Combles aménagés : Les combles (volume chauffé compris sous les rampants) sont utilisés. Les pièces du dernier niveau comportent des rampants ou sont mansardées. Toiture terrasse : La toiture traditionnelle est remplacée par un toit plat. Pour le cas d’un appartement à chauffage individuel : Combles perdus : Les combles (volume non chauffé compris sous les rampants) ne sont pas aménagés ou ne sont pas chauffés. Combles aménagés : Les combles (volume chauffé compris sous les rampants) sont utilisés. Les pièces du dernier niveau comportent des rampants ou sont mansardées. Toiture terrasse : La toiture traditionnelle est remplacée par un toit plat. Intérieur : L’appartement est situé en dessous d’un autre logement chauffé. Surface des baies vitrées : Indiquez la surface des baies vitrées de l’habitation par orientation. Grâce au facteur solaire des baies et à l’orientation, les apports solaires sont calculés. Surface des portes extérieures : Indiquez la surface des portes donnant sur l’extérieur (exemple : porte d’entrée de la maison). Plancher bas sur terre-plein : La maison est construite sur un terre‐plein. En tenant compte d’un type de sol « standard », les transferts thermiques sont calculés afin d’évaluer les déperditions thermiques par le plancher. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers bas sur terre‐plein que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher bas à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher bas sur vide sanitaire : La maison est construite sur un vide sanitaire, c'est‐à‐dire un vide aménagé entre le sol et la dalle du rez‐de‐chaussée. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers bas sur vide sanitaire que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher bas à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées.
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Plancher bas sur Sous‐sol / Local non chauffé : Le plancher bas donne sur un sous‐sol ou local non chauffé ayant au moins une hauteur sous plafond de 1,80 m (exemple cave). Vous avez la possibilité de créer autant de planchers bas sur sous‐sol ou local non chauffé que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher bas à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher bas sur extérieur : Le plancher bas donne sur l’extérieur. Immeuble construit sur pilotis ou appartement au dessus d’un porche d’entrée. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers bas sur extérieur que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher bas à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher bas intérieur : L’appartement est situé au dessus d’un autre logement chauffé. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers bas intérieurs que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher bas à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Mur sur extérieur : Vous avez la possibilité de créer autant de murs sur extérieur que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un mur à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/hauteur soit en surface). Un mur extérieur est défini pour une orientation avec ses baies vitrées et portes associées. La surface brute des murs doit être renseignée. Les surfaces des baies et portes seront déduites par la suite. Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Dans le cas où vous voulez effectuer par la suite une saisie détaillée de l’isolation et que pour un même mur (sous entendu même orientation) vous avez des compositions de baies vitrées ou portes extérieures différentes (exemple une baie PVC et l’autre bois) alors vous devez créer deux murs différents pour la même orientation. Cela est aussi vrai pour des compositions de murs différents pour une même orientation.
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Mur sur véranda : Vous n’avez la possibilité de créer qu’un seul mur sur véranda. Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/hauteur soit en surface). Un mur sur véranda est défini pour une orientation avec ses baies vitrées et portes associées. La surface brute doit être renseignée. Les surfaces des baies et portes seront déduites par la suite. Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. La création d’un mur sur véranda donne accès à la description de la véranda dans l’écran « Apports solaires ». Les types de baies vitrées et portes seront donc à décrire dans cet écran. Si vous passez par une saisie détaillée de l’isolation, vous décrirez uniquement le mur donnant sur la véranda. Le saviez‐vous ? : La véranda est un espace tampon tempéré solarisé qui présente différents intérêts d’un point de vue bioclimatique en hiver : Capter la lumière et la chaleur du rayonnement solaire grâce à une bonne orientation. Stocker la chaleur avec des matériaux adaptés. Transférer efficacement la chaleur dans le logement par ventilation. Mur sur local non chauffé : Vous avez la possibilité de créer autant de mur sur local non chauffé que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un mur à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/hauteur soit en surface). La surface brute des murs doit être renseignée. Les surfaces des baies et portes seront déduites par la suite. Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Un mur sur local non chauffé correspond à un mur donnant sur un garage par exemple. Le local non chauffé est considéré à une température plus élevée que la température extérieure mais est tout de même très déperditif dans le cas d’un mur non isolé. Dans le cas d’une saisie détaillée de l’isolation et de composition de murs différents, vous devez créer plusieurs murs sur locaux non chauffés. Plancher intermédiaire extérieur : Non disponible si un seul niveau dans l’habitation. Le plancher intermédiaire donne sur l’extérieur. Exemple : Décroché (avancée) d’un mur extérieur par rapport à la façade dans un appartement. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers intermédiaires sur extérieur que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher intermédiaire à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface).
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Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher intermédiaire sur local non chauffé : Non disponible si un seul niveau dans l’habitation. Le plancher intermédiaire donne sur un local non chauffé. Exemple : Garage au rez‐de‐chaussée d’une maison à 1 étage. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers intermédiaires sur local non chauffé que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher intermédiaire à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher intermédiaire intérieur : Non disponible si un seul niveau dans l’habitation. Le plancher intermédiaire donne sur l’intérieur (local chauffé). Cette donnée permet de calculer la longueur du pont thermique de plancher intermédiaire. Bien entendu, aucune déperdition surfacique n’est prise en compte dans ce cas. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers intermédiaires intérieurs que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher intermédiaire à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher haut sous combles perdus : Les combles (volume non chauffé compris sous les rampants) ne sont pas aménagés ou ne sont pas chauffés. Vous avez la possibilité de créer autant de plancher haut sous combles perdus que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher haut à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme un tableur type Excel®). Comme un tableau, les calculs doivent précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher haut sous combles aménagés : Les combles (volume chauffé compris sous les rampants) sont utilisés. Les pièces du dernier niveau comportent des rampants ou sont mansardées. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers hauts sous combles aménagés que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher haut à l’aide du bouton «x».
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Les rampants des combles aménagés sont définis pour une orientation avec ses baies vitrées associées (Velux®). La surface brute des rampants doit être renseignée. Les surfaces des baies seront déduites par la suite. Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Dans le cas où vous voudriez effectuer par la suite une saisie détaillée de l’isolation et que pour un même rampant (sous entendu même orientation) vous avez des compositions de baies vitrées différentes (exemple une baie PVC et l’autre bois) alors vous devez créer deux rampants différents pour la même orientation. Cela est aussi vrai pour des compositions de rampants différents pour une même orientation. Plancher haut toiture terrasse : La toiture traditionnelle est remplacée par un toit plat. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers hauts toiture terrasse que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher haut à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées. Plancher haut intérieur : L’appartement est situé en dessous d’un autre logement chauffé. Vous avez la possibilité de créer autant de planchers hauts intérieurs que vous souhaitez à l’aide du bouton «+». Vous pouvez supprimer un plancher haut à l’aide du bouton «x». Dans votre compte, vous pouvez personnaliser le type de saisie (soit avec le couple longueur/largeur soit en surface). Des équations peuvent être écrites dans les cases (comme dans un tableur type Excel®). Comme dans un tableau, les calculs doivent être précédés du signe égal (=) et pour valider l’équation vous devez appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Les additions, soustractions, multiplications et divisions sont autorisées.
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IV) ECRAN CONFORT Température habituelle de chauffage : Température pour laquelle le métabolisme de l’homme est inactif (confort physiologique). Elle est définie comme la moyenne entre la température de l’air et la température des parois environnantes et dépend du type d’activité physique des individus. Le Code de la construction fixe à 19°C la température de référence pour un confort sans gaspillage. Ce chiffre n’est bien sûr qu’indicatif, car toutes les pièces n’ont pas les mêmes besoins ! Ainsi, pour bien dormir, la température de la chambre pourra être un peu plus fraîche 17 ou 18°C. La salle de bains, en revanche, a besoin d’un chauffage moins prolongé mais plus intense : elle pourra bénéficier d’une installation particulière, indépendante des autres pièces. Programmation du chauffage : La programmation permet de faire varier la température de consigne selon les heures de présence et d’occupation des différentes pièces. Le logiciel propose 4 choix de programmation. Température constante et permanente : la température est maintenue constante à la température de réglage 24h/24 Température réduite de 2°C durant 8h la nuit Température réduite de 2°C durant 8h la nuit et 6h le jour Température réduite de 2°C durant 12h du lundi au vendredi Tension d’alimentation : Il s’agit de la tension d’alimentation électrique du réseau d’habitation. Type d’éclairage : Eclairage standard : Lampe à incandescence, ampoule classique. Eclairage basse consommation : Consommation moins importante que les lampes ordinaires : L.E.D., lampe à fluorescence ou néon, ampoule à économie d’énergie Eclairage intensif : Lampe halogène L’éclairage représente en moyenne 14% de la consommation d’électricité d’un logement. Type d’équipements électroménagers : Sélectionnez le type d’équipements électroménagers de l’habitation : Electroménager standard, utilisation standard Electroménager standard, utilisation modérée Electroménager performant, utilisation standard Electroménager gros consommateur, utilisation intensive Energie cuisson principale : Vous pouvez sélectionner deux types de cuisson différents. La cuisson représente environ 5% de la facture énergétique d’un logement. Energie cuisson secondaire : Vous pouvez sélectionner deux types de cuisson différents. La cuisson représente environ 5% de la facture énergétique d’un logement. Occupation hebdomadaire :
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La consommation d’énergie est fonction de l’occupation et du nombre de personnes habitant le logement. Bien connaître l’occupation du logement permet une utilisation rationnelle du chauffage qui se traduit par la programmation de celui‐ci. Occupation mensuelle : La saisie détaillée permet à l’utilisateur d’affiner ses besoins en cochant les cases correspondantes aux mois d’occupation du logement. Nombre de personnes du logement : Indiquez le nombre de personnes occupant le logement. Vous devez renseigner un chiffre entier. Besoins d’eau chaude sanitaire : Vous avez la possibilité de choisir entre une saisie simplifiée ou détaillée de l’usage de l’eau chaude sanitaire dans l’habitat. Usage Eau Chaude Sanitaire : La saisie simplifiée permet à l’utilisateur de choisir le type d’usage, c'est‐à‐dire sa consommation en eau chaude sanitaire : économe, normale, intensive, balnéo. Econome (douches) : Vous ne prenez que des douches. Normal (bains et douches) : Vous prenez des bains et des douches. Intensif (bains) : Vous ne prenez que des bains. Balnéo : Vous ne prenez que des douches dans un appareil multijet. Nombre équipements sanitaires : Indiquez le nombre de lavabos/vasques, baignoires, douches ou balnéo avec les types de robinetteries associés. Grâce au comptage des équipements sanitaires, l’évaluation des besoins d’eau chaude sanitaire peut se réaliser très précisément. Usage : Trois types d’usages sont possibles : Econome Normal Intensif Présence lave‐vaisselle: Indiquez si un lave‐vaisselle est présent dans l’habitation. Non : On considère que la vaisselle est réalisée à la main. On a donc une consommation d’eau chaude sanitaire plus importante qu’avec un lave‐vaisselle. Oui : Un lave‐vaisselle est présent dans l’habitation.
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V) ECRAN ISOLATION Type d’isolation : Isolation intérieure
Aide : L’isolant est placé du côté intérieur des parois déperditives. Cette technique est la plus répandue en France concernant l’habitat existant. • Les avantages : L’absence de modification de l’aspect extérieur de l’habitation Un coût relativement peu élevé par rapport aux autres types d’isolation • Les inconvénients : Cette technique ne permet pas de traiter efficacement tous les types de ponts thermiques (liaison plancher intermédiaire, nez de dalle en plancher haut…). La surface habitable est réduite. Une mise en œuvre qui peut être contraignante dans le cas de prises, canalisations ou autres équipements à démonter. Le saviez‐vous ? : Deux techniques existent : • En contre‐cloison : L’isolant est placé derrière une contre‐cloison maçonnée ou sur ossature. L’isolant est le plus souvent collé ou fixé mécaniquement au support. Ce système permet d’insérer les câbles et prises électriques sans détériorer l’isolation. • Complexes de doublage : Le complexe se compose d’un isolant (synthétique ou laine minérale) revêtu d’un parement en plâtre. Les panneaux sont collés ou vissés à la paroi. Ce système offre l’avantage d’avoir une pose à l’aide d’un seul produit. Isolation extérieure
Aide : L’isolant est placé du côté extérieur des parois déperditives. Cette technique devient de plus en plus répandue sur les habitations récentes. Celle‐ci est très utilisée par nos confrères d’outre Rhin. • Les avantages : La plupart des ponts thermiques sont traités efficacement. La surface habitable n’est pas modifiée. Les parois déperditives sont mieux protégées des variations climatiques. Une plus grande inertie thermique. La diffusion thermique de la chaleur emmagasinée dans les murs est excellente. • Les inconvénients :
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Le coût de cette technique est plus élevé que celui de l’isolation par l’intérieure. De plus, le fait de modifier l’aspect extérieur du bâti nécessite une déclaration de travaux ou un permis de construire. Des distances entre ouvrants doivent être respectées afin d’éviter la propagation du feu en cas d’incendie d’un niveau à un autre. Le saviez‐vous ? : Une palette de possibilités : • L’enduit mince sur isolant : L’isolant est collé à la paroi et muni d’un enduit spécifique armé d’un tissu de fibre de verre et de l’enduit de finition. Si le support ne permet pas le collage, un système de fixation mécanique s’impose. • L’enduit hydraulique sur isolant : La technique est identique à la précédente mais l’enduit est remplacé par un enduit hydraulique (mortier) généralement projeté. L’entretien est plus aisé en zones urbaines. • Les parements sur isolant : L’isolant est fixé au support puis accueille des pierres minces, des carreaux, des panneaux de bardage ou des contre‐murs en brique. • Les vêtures : Une vêture est constituée d’éléments préfabriqués en usine comprenant un isolant et une plaque de parement. L’isolant le plus utilisé est le polystyrène expansé moulé. La mise en œuvre par fixation mécanique est simple. • Les enduits isolants : Ils sont constitués d’un mortier auxquels sont incorporées des particules de matériaux isolants. Souvent appliqués en trois couches, ils ne permettent pas d’obtenir de très bonnes performances thermiques. Ils sont réservés aux parois déjà isolées auxquelles on souhaite apporter un complément d’isolation. Isolation répartie
Aide : L’isolation est réalisée directement par la structure du bâtiment. Cette solution permet donc de construire et d’isoler en un seul produit. Cette technique est très employée dans les habitations neuves. • Les avantages : La plupart des ponts thermiques sont bien traités par rajout de thermo‐planelle. Le confort thermique est optimal grâce à l’inertie thermique très importante de ce système. La mise en œuvre est simple grâce à la technique de pose à joint mince qui permet de gagner en productivité. • Les inconvénients : Les épaisseurs des parois sont importantes (de l’ordre de 40cm tout compris). Le coût de pose est plus élevé. Le saviez‐vous ? : Deux techniques existent : • Monomur en terre‐cuite : Par sa conception alvéolaire et par les qualités naturelles de la terre‐cuite, le Monomur associe deux phénomènes physiques pour en faire à la fois un isolant et un régulateur thermique. La conception des alvéoles verticales multiples, de petites dimensions permet de bénéficier au maximum du pouvoir isolant de l’air. • Béton cellulaire : Combinaison de matières premières naturelles (eau, sable, chaux) et de millions de bulles d’air, le béton cellulaire est à la fois solide, isolant thermique et ininflammable. Les blocs se présentent généralement sous forme de parallélépipède rectangle de couleur blanche. Mur ossature bois
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Aide : En construction bois l’ossature est la technique la plus répandue. Elle séduit par son esthétisme, son côté écologique et par sa légèreté. Afin d’isoler et renforcer thermiquement les parois déperditives, on place entre les montants d’ossature un isolant. Cette technique est relativement neuve sur le marché français. • Les avantages : La plupart des ponts thermiques sont bien traités. La nature respirante du matériau régule l’hygrométrie ambiante. L’isolant dans l’épaisseur des montants offre plus de surface habitable pour un confort thermique optimum. • Les inconvénients : La faible inertie thermique du bois ne permet pas de stocker et diffuser efficacement la chaleur. L’obligation de traiter les bois. A cause de la présence de termites dans certaines régions, il n’est pas possible de réaliser des constructions bois sans traitement. Le saviez‐vous ? : Le squelette en ossature bois se présente sous deux formes : • En structure poteaux‐poutres avec remplissage : Un squelette de la maison constitué de poteaux de forte section espacés de 2,5 à 5 mètres, reliés par des poutres, est monté en quelques jours en atelier. Il peut ensuite recevoir une grande variété de remplissages. • En murs panneaux à ossature : Une trame de montants de bois, espacés de 40 à 60cm, est habillée de panneaux de particules, de contreplaqué ou d’OSB ; l’isolant thermique s’insère entre les panneaux. Les isolants peuvent être en fibres naturelles (laine de bois), en chanvre ou en laine minérale. Aucune isolation
Aide : Sur les anciennes constructions (avant toute réglementation thermique), les économies d’énergies n’étaient pas au centre des débats. C’est pour cette raison qu’on retrouve des habitations sans isolant qui sont de véritables gouffres énergétiques. Date de construction : N.B : Dans le cas d’un plancher bas intérieur (exemple un appartement au dessus d’un autre appartement), la composition de la paroi permet uniquement de connaître la valeur du pont thermique. Murs • Mur extérieur / Mur sur véranda / Mur sur local non chauffé :
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Nom : Le nom définit sur l’écran Forme est ici rappelé. Orientation : L’orientation définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Surface : La surface brute du mur définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Teinte (uniquement pour les murs extérieurs) : La teinte de la paroi permet de quantifier les apports solaires par les parois opaques. Plus la teinte est sombre plus la paroi absorbera les rayons du soleil. Un teinte est définie par un coefficient d’absorption. Surface baies vitrées (sauf véranda) : La surface des baies vitrées associées au mur définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Type de menuiserie (sauf véranda) : Composition du cadre de la baie vitrée Type de vitrage (sauf véranda) : Composition du vitrage de la baie vitrée Coefficient Uw (sauf véranda) : Coefficient de performance thermique de la baie vitrée. Plus ce coefficient est faible, meilleure est la performance thermique. Surface portes extérieures (sauf véranda) : La surface des portes extérieures associée au mur définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Type de menuiserie (sauf véranda) : Composition du cadre de la porte Type de porte (sauf véranda) : Composition de la porte Coefficient Up (sauf véranda) : Coefficient de performance thermique de la porte extérieure. Plus ce coefficient est faible, meilleure est la performance thermique. • Mur sur véranda : Pour les murs sur véranda, la composition des baies vitrées ou portes n’est ici pas demandée. En effet, cela est demandé dans l’écran apports solaires. Plancher intermédiaire • Extérieur / Intérieur sur local non chauffé / Intérieur :
Nom : Le nom définit sur l’écran Forme est ici rappelé. Surface : La surface du plancher définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Présence d’une chape : Cela concerne uniquement les chapes thermiques, c’est‐à‐dire un isolant thermique sous une chape béton. La présence d’une chape permet de réduire la valeur du pont thermique créé par la liaison dalle / façade. N.B : Dans le cas d’un plancher intermédiaire intérieur (exemple une maison à deux niveaux), la composition de la paroi permet uniquement de connaître la valeur du pont thermique. Plancher haut • Combles perdus / Combles aménagés / Toiture terrasse / Intérieur :
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Nom : Le nom définit sur l’écran Forme est ici rappelé. Orientation (uniquement pour les combles aménagés) : L’orientation définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Surface : La surface brute du plancher haut définit sur l’écran Forme est ici rappelée. Teinte (uniquement pour les combles aménagés) : La teinte de la paroi permet de quantifier les apports solaires par les parois opaques. Plus la teinte est sombre plus la paroi absorbera les rayons du soleil. Un teinte est définie par un coefficient d’absorption. Surface baies vitrées (uniquement pour les combles aménagés) : La surface des baies vitrées associées au rampant de toiture définiet sur l’écran Forme est ici rappelée. Type de menuiserie (uniquement pour les combles aménagés) : Composition du cadre de la baie vitrée Type de vitrage (uniquement pour les combles aménagés) : Composition du vitrage de la baie vitrée Coefficient Uw (uniquement pour les combles aménagés) : Coefficient de performance thermique de la baie vitrée. Plus ce coefficient est faible, meilleure est la performance thermique. N.B : Dans le cas d’un plancher haut intérieur (exemple un appartement en dessous d’un autre appartement), la composition de la paroi permet uniquement de connaître la valeur du pont thermique.
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VI) ECRAN VENTILATION Type de ventilation : Naturelle + cheminée sans trappe d’obturation : Ventilation naturelle par ouverture des fenêtres + présence d’une cheminée sans trappe d’obturation du conduit de fumée. Naturelle + par défauts d’étanchéité (menuiseries….) : Ventilation naturelle par ouverture des fenêtres + circulation d’air non maîtrisée qui se fait au travers des défauts d’étanchéité de l’enveloppe. Naturelle par entrée d’air / extraction (grilles…) : Système de ventilation dont les seuls moteurs sont le tirage thermique (lié à la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du logement) et le vent. Ventilation naturelle dit par balayage : entrées d’air par grilles en traversées de parois verticales extérieures, extraction par des bouches situées dans les pièces humides montées en partie haute de la pièce ou raccordées à un conduit (conduit shunt ou individuel). Hybride : Système de ventilation naturelle par entrée d’air / extraction grilles, assistée par des ventilateurs stato‐mécaniques : dispositif d’extraction mécanisé présentant à l’arrêt une caractéristique d’extracteur statique venant chapoter les conduits d’extractions (shunt ou individuel). Le dispositif d’assistance mécanique à la ventilation naturelle se déclenche quant les conditions du tirage naturel ne sont plus réunies (température extérieure trop élevée) ou en fonction des besoins. Simple flux non modulée < 1983 : Ventilation réalisée avec un groupe moto‐ventilateur en caisson équipé de piquages et permettant de desservir les pièces techniques d’un logement par des conduits raccordés à des bouches d’extraction non modulées (à débit fixe) entrées d’air par les pièces de vie (chambres et séjour). Simple flux modulée autoréglable > 1983 : Dans un système de ventilation autoréglable, les bouches et entrées d’air garantissent un débit d’air constant quelles que soient les conditions atmosphériques ou l’occupation des pièces. Les bouches d’entrée d’air neuf sont caractérisées par un débit fixe (30 – 22 m3/h) dont le choix est fonction des besoins et en conformité avec les débits réglementaires définis par l’arrêté du 24 mars 1982. Les bouches d’extraction sont également à débit fixe sauf en cuisine où un débit de pointe est possible (lors de la préparation des repas). Simple flux autoréglable gaz : Système de ventilation autoréglable permettant d’assurer conjointement l’évacuation des produits de combustion des appareils à gaz raccordés dans chaque logement et de l’air vicié (VMC GAZ). La bouche cuisine est une bouche d’extraction gaz thermoréglable raccordée sur la chaudière individuelle. Elle assure un débit permanent d’extraction autorégulé, un débit asservi au fonctionnement de la chaudière et un débit complémentaire commandé manuellement par l’usager (débit de pointe). Nota : les débits introduits dans le logement sont majorés afin de prendre en compte l’air comburant nécessaire au fonctionnement de l’appareil à gaz. Simple flux hygroréglable gaz : Reprend le principe du système Simple flux autoréglable gaz pour l’extraction. Par contre dans ce système les bouches d’entrées d’air des pièces de vie sont hygroréglables.
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Simple flux hygroréglable A : Les bouches d’extractions sont équipées d’un module de commande d’ouverture. Elles sont constituées par une partie active (tresse en nylon) dont l’allongement est fonction de l’humidité relative dans la pièce et d’une partie passive (volet modulant la surface d’aspiration). Ceci permet d’évacuer l’air vicié en fonction de l’humidité ambiante. Simple flux hygroréglable B : Les bouches d’extraction et d’entrée d’air sont équipées d’un module de commande d’ouverture. Elles sont constituées par une partie active (tresse en nylon) dont l’allongement est fonction de l’humidité relative dans la pièce et d’une partie passive (volet modulant la surface d’aspiration). Ce système permet de moduler les débits transitant dans le logement en fonction de son occupation et des sources d’humidité (bain, repas, sommeil, etc…). Double flux avec échangeur : Au système d’extraction d’air dans les pièces de service est associé un système d’insufflation d’air neuf dans les pièces principales ; à ce système sont généralement associés :
- un échangeur de chaleur entre l’air neuf et l’air extrait du logement
Schéma d’un échangeur en fonctionnement hiver
[1‐Air extérieur froid entrant; 2‐Air rejeté après avoir préchauffé l’air neuf ; 3‐Air insufflé préchauffé ; 4‐Air vicié à température ambiante]
- un système de filtration de l’air neuf (amélioration de confort intérieur mais aussi protection de
l’échangeur contre l’encrassage) Puits Canadien : Dans le puits Canadien l’air neuf insufflé dans la maison circule dans une gaine enterrée à quelques mètres sous terre avant d’entrer dans la maison. Sous terre la température est relativement stable (5 à 15 °C selon la profondeur) ce qui permet de préchauffer l’air neuf en hiver et le refroidir en été.
Schéma d’un puits canadien en fonctionnement hiver
[1‐Air neuf Froid ; 2‐Air neuf préchauffé après le passage dans le sol]
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Puits canadien et double flux : Contrairement au puis Canadien seul (système simple flux), un échangeur de chaleur est associé en plus en aval. L’air déjà préchauffé par le puits Canadien est encore réchauffé par le système double flux. Cela permet d’augmenter la température de l’air insufflé dans l’habitation. Typologie logement : Indiquer le nombre de salle de bains avec et/ou sans WC, le nombre de WC et le nombre de salles d’eau. Valeurs autorisées : Pour le nombre de cuisine 1 Pour le nombre de salles de bains avec WC entre 0 et 3 Pour le nombre de salles de bains sans WC entre 0 et 3 Pour le nombre de WC entre 0 et 3 Pour le nombre de salles d’eau entre 0 et 3 Une valeur doit être saisie obligatoirement (0 si non existant). Rendement de l’échangeur : Le rendement d’une ventilation double flux peut varier en fonction de différents facteurs. Le rendement indiqué dans les documentations constructeurs est un rendement théorique (correspondant à un protocole de tests). Ces protocoles sont définis dans la NF EN 13141‐7.
Profondeur de la gaine dans le sol : Indiquez la profondeur en mètre, de la gaine du puits Canadien, dans le sol. Généralement la gaine se situe environ à 2 mètres de profondeur. A cette profondeur, la température est pratiquement constante tout au long de l’année, elle varie entre 10 et 18°C selon les saisons alors que l’air peut varier de ‐5°C à +35 °C. La gaine enterrée va donc récupérer des calories du sol. L’objectif étant que l’air à la sortir soit à la température du sol. Tous les sols ne se valent pas (densité, humidité). Le dimensionnement du puits Canadien à la fois fonction des conditions de ventilation souhaitées et de la capacité thermique du sol. Nombre de conduits : Indiquez le nombre de conduits. Pour réduire la longueur de la tranchée vous pouvez réaliser plusieurs conduits en parallèle. Comme le débit d’air sera réparti sur chaque conduit, le diamètre de celui‐ci pourra être réduit et le transfert de chaleur sera amélioré. Cependant, il faut éviter les coudes car cela induit des pertes de charge. Longueur de la gaine : La longueur de la conduite enterrée est déterminée en fonction du renouvellement d’air souhaité. C’est une donnée très importante. Plus la longueur est importante, plus la température de l’air sera proche de celle de la terre. Par exemple, pour un diamètre de conduite de 20cm, la longueur devra être d’environ 50 mètres pour obtenir un résultat intéressant. Diamètre extérieur de la gaine :
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Indiquez le diamètre en centimètre du conduit. Attention, il faut veiller à garder une vitesse d’écoulement d’air entre 2 et 3 m/s. Plus la vitesse est faible, meilleur est l’échange thermique et plus les pertes de charges sont faibles. Type de ventilateur d’extraction : L’extracteur est le système qui permet de créer la dépression nécessaire à l’extraction de l’air vicié. Selon le type d’extracteur la consommation du ventilateur sera différente. Les hypothèses sur les consommations sont :
- Extracteur ancien : 0,50 W/ m3 - Extracteur récent : 0,25 W/ m3 - Extracteur basse consommation : 0,10 W/ m3
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VII) ECRAN APPORTS SOLAIRES Véranda : La véranda est un espace tampon tempéré solarisé qui présente différents intérêts d’un point de vue bioclimatique en hiver : Capter la lumière et la chaleur du rayonnement solaire grâce à une bonne orientation. Stocker la chaleur avec des matériaux adaptés. Transférer efficacement la chaleur dans le logement par ventilation. L’onglet « Rappels » indique les caractéristiques du mur donnant sur la véranda. Ces caractéristiques ont été définies dans l’onglet « Forme ». Le saviez‐vous ? : Le terme véranda vient du mot indien baramdah qui désigne une partie extérieure ayant une toiture pour se protéger des éléments naturels avant de rentrer ou de sortir, dans des maisons en Inde. Partie intérieure : Vitrage intérieur : 1 Choisir le type de menuiserie du vitrage donnant sur la véranda 2 Choisir le type de vitrage donnant sur la véranda Le type de vitrage définit le coefficient de transmission thermique Uw de la paroi vitrée (menuiserie+vitrage) en W/m².K. Il est possible de créer, en fonction du type de menuiserie, son propre vitrage avec son propre Uw en se rendant dans l’onglet « Base de données » puis en sélectionnant l’icône « Baies vitrées ». 3 Choisir le type de menuiserie de la porte donnant sur la véranda 4 Choisir le type de porte donnant sur la véranda (opaque ou vitrée) Le type de vitrage définit le coefficient de transmission thermique Up de l’ensemble de la porte (menuiserie+porte) en W/m².K. Il est possible de créer, en fonction du type de menuiserie, sa propre porte avec son propre coefficient Up en se rendant dans l’onglet « Base de données » puis en sélectionnant l’icône « Portes ». Partie extérieure : 5 Saisir la surface de baies vitrées à l’extérieur en m². 6 Choisir le type de menuiserie du vitrage donnant sur l’extérieur 7 Choisir le type de vitrage donnant sur l’extérieur Le type de vitrage définit le coefficient de transmission thermique Uw de la paroi vitrée (menuiserie+vitrage) en W/m².K. Il est possible de créer, en fonction du type de menuiserie, son propre vitrage avec son propre Uw en se rendant dans l’onglet « Base de données » puis en sélectionnant l’icône « Baies vitrées ». Occultations : La répartition des surfaces de vitrages par orientation indique les endroits où il peut être judicieux de placer une occultation. Les protections extérieures sont thermiquement plus efficaces que les protections intérieures, car elles évitent l’échauffement de la baie vitrée. Les différents types de protections proposées sont : Jalousies, persiennes, volets roulants, volets battants, vénitiens.
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Masques Proches Oui/Non Les masques proches sont en général réalisés au niveau de la construction. Parmi eux sont recensés les pare‐soleils, les brise‐soleils, les balcons, les avancées de toiture et les décrochements de façade. Il est possible de cumuler différents masques. Choix des masques Pour bien saisir un masque il faut connaître la distance entre la fenêtre et le masque mais aussi la longueur du masque. (La dimension des vitrages a été précédemment saisie). Si masque horizontal Indiquer : ‐ la distance a entre le haut du châssis vitré et le masque horizontal en m. ‐ la distance b qui représente la longueur du masque horizontal en m. Il est possible de rajouter autant de masques horizontaux que nécessaire (un masque par orientation). Le saviez‐vous ? : Les masques horizontaux fixes sont aussi appelés « casquettes ». Si masque vertical à gauche Indiquer : ‐ la distance a entre le bord gauche du châssis vitré et le masque vertical en m. ‐ la distance b qui représente la longueur du masque vertical en m. Si masque vertical à droite Indiquer : ‐ la distance a entre le bord droit du châssis vitré et le masque vertical en m. ‐ la distance b qui représente la longueur du masque vertical en m. Masques Lointains Oui/Non Les masques lointains concernent en général l’environnement proche ou lointain du projet. Parmi eux sont recensés les constructions voisines du projet (immeubles d’habitation, de bureaux,…), les contraintes géographiques et végétales (montagne, colline, arbre…). Le saviez‐vous ? : Les arbres à feuilles caduques présentent un double intérêt : En été, ils sont feuillus ce qui peut servir de masque végétal pour des vitrages. En hiver, ils n’ont plus de feuille, ce qui favorise les apports solaires à travers les vitrages. Hauteur du masque L’aperçu 3D permet de visualiser l’impact d’un masque lointain sur les vitrages du projet. Indiquer :
- la hauteur du masque hpE est la distance entre la baie la plus basse du projet et le point le plus haut du masque lointain en m.
Choix des configurations des masques lointains Plusieurs configurations de masques lointains existent : La configuration 1 est applicable dans le cas où un masque lointain est uniquement situé sur la gauche de la baie quelque soit son orientation.
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La configuration 2 est applicable dans le cas où un masque lointain est situé devant la baie quelque soit son orientation. La configuration 3 est applicable dans le cas où un masque lointain est uniquement situé sur la droite de la baie quelque soit son orientation. Un seul masque lointain peut être saisi. Il faut privilégier le masque qui a le plus d’impact sur les apports solaires ; cela peut être, dans la plupart des cas, le masque situé entre l’Est et l’Ouest en passant par le Sud. Saisie des différentes distances vis‐à‐vis du masque lointain : Indiquer : ‐ la distance a est la distance entre le centre de la baie et le projeté orthogonal de l’avant du masque lointain en m. ‐ la distance b est la distance entre le centre de la baie et le projeté orthogonal de l’arrière du masque lointain en m. ‐ la distance c est la distance entre le centre de la baie et le côté gauche du masque lointain en m. ‐ la distance d est la distance entre le centre de la baie et le côté droit du masque lointain en m.
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VIII) ECRAN ANALYSE ISOLATION / BESOINS Déperditions par l’enveloppe du bâtiment : Henv Les déperditions thermiques par l’enveloppe du bâtiment correspondent au flux thermique cédé par transmission entre l’espace chauffé et l’extérieur ou un volume non chauffé, pour une différence de température d’un Kelvin entre les deux ambiances. Il est important de noter que les températures intérieures et extérieures sont supposées uniformes. Ces déperditions concernent les parois opaques (plancher, mur et plafond), les baies vitrées ainsi que les différents ponts thermiques du projet liés aux liaisons structurelles. Par conséquent, le Henv est donné par la formule suivante :
)()( kkkiiienv bLbAUH
Avec :
- Ui, coefficient de transmission thermique surfacique de la paroi déperditive i [W/m².K], - Ai, surface intérieure de la paroi déperditive i [m²], - ψk, coefficient de transmission thermique linéique du pont thermique de la liaison k [W/m.K], - Lk, linéaire du pont thermique de la liaison k [m], - b, coefficient de réduction des déperditions, respectivement à travers les composants i et k.
Précisions : Le coefficient de transmission surfacique U d’une paroi est calculé à partir de(s) (la) résistance(s) thermique(s) du (des) matériaux du complexe, grâce à la conductivité thermique λ, exprimée en W/m.K. De plus, ce coefficient tient compte des effets de convection interne et externe sur la paroi. Il est obtenu à partir de la relation suivante :
ise
i
isi
p
Re
RU
1
Avec : - Rsi, résistance superficielle intérieure [W/m².K], - Rse, résistance superficielle extérieure [W/m².K], - ei, épaisseur du matériau i [m], - λi, conductivité thermique du matériau i [W/m.K].
A titre informatif, le tableau ci‐dessous renseigne sur les valeurs de résistances superficielles prises en compte selon la typologie de paroi.
Typologie paroi* Rsi
m².K/W
Rse** m².K/W
Rsi + Rse
m².K/W
Paroi verticale(Inclinaison ≥ 60°) 0,13 0,04 0,17
Flux ascendant Paroi Horizontale (Inclinaison < 60°) Flux descendant
0,10 0,04 0,14
0,17 0,04 0,21
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* Paroi donnant sur : l’extérieur, un passage ouvert ou un local ouvert. Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale de ses ouvertures permanentes sur l’extérieur, à son volume, est égal ou supérieure à 0,005 m²/m3. Ce qui peut être le cas d’une circulation à l’air libre pour des raisons de sécurité contre l’incendie. ** Si la paroi donne sur un local non chauffé, un comble, un vide sanitaire, Rsi s’applique des 2 côtés. Déperditions par renouvellement d’air : Hrev La fonction de base de la ventilation est d’assurer des conditions d’hygiène et de confort satisfaisantes. La ventilation, représentant la seconde source de déperditions thermiques à la suite des parois opaques, doit être traitée avec rigueur afin de limiter efficacement les pertes de chaleur. Les déperditions par renouvellement d’air Hrev, exprimées en W/K, sont calculées à partir de la relation suivante :
vrev qH 34,0
Avec : - qv, débit d’air spécifique de ventilation [m3/h]. Il s’agit du débit d’air dû au fonctionnement des dispositifs de
ventilation : entrées d’air et extractions mécaniques, conduits à tirage naturel. - 0,34, chaleur volumique de l’air [Wh/m3.K].
Aux déperditions dues au système de ventilation, s’ajoutent les déperditions par les défauts de perméabilité à l’air du bâtiment. Les calculs sont plus complexes car ceux‐ci prennent en compte la vitesse du vent sur chaque façade du bâtiment. Déperditions totales du bâtiment : Htot Les déperditions totales du bâtiment Htot, exprimées en W/K, correspondent à la somme des déperditions par l’enveloppe et des déperditions par renouvellement d’air du bâtiment. Déperditions à température extérieure de base (majorée de 20%) : DepTextb Les déperditions thermiques se calculent par rapport aux températures extrêmes dites températures de bases constatées minimum 5 jours dans l’année sur une période de 30 ans (cette température est indiquée dans l’écran « Site » dans la partie « Détails des données géographiques et thermiques). Ces températures négatives sont généralement atteintes la nuit, donc pendant la période d’abaissement de la régulation ce qui réduit le DeltaT. Les résultats trouvés pour chaque pièce sont les émissions thermiques que doit produire le chauffage pour couvrir les déperditions quand la température extérieure atteint la température de base. Pour définir cette température, utilisez la carte ci‐dessous pour trouver la zone correspondante et se reporter sur le tableau pour déterminer la température de base fonction de l’altitude du lieu.
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Au final, les déperditions à température extérieure de base pour un espace chauffé i, DepTextb, se calcule comme suit :
SpTextbTHtotDepTextb ii int Avec :
- Htoti, déperditions de base totales de l’espace chauffé i [W], - Tint, température intérieure de consigne du local chauffé [°C], - Sp, surpuissance de relance de l’espace chauffé i [W]. Cette surpuissance de relance est nécessaire pour
compenser les effets de l’intermittence du chauffage dans l’espace chauffé i [W]. Celle‐ci est de 20%, et se calcule comme suit :
iDepTextbSp %20 Exemple de calcul : Une maison neuve très bien isolée, située à Saint‐Pierre du Perray en Essonne (91), est composée d’un séjour dont les déperditions totales sont de 80 W/K. Après analyse de la carte de France, la température de base est de ‐7°C (altitude inférieure à 200 m). Connaissant notre température de consigne du local (19°C), il est possible de déterminer les déperditions à température extérieure de base qui sont de :
WDepTextbséjour 24962,171980
Déperditions par mètre carré habitable : Dephab
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Les déperditions par mètre carré habitable, exprimée en W/m²hab, correspondent aux déperditions à température extérieure de base DepTextb ramenée à la surface habitable du logement considéré. Celles‐ci se calculent à l’aide de la relation suivante :
i
ii SHAB
DepTextbDephab
Détails performance isolation La performance de l’isolation est visible grâce à un système de notation qui concerne chaque typologie de paroi. Les notes, allant de 0 jusqu’à 20, reflète directement le niveau d’isolation des parois concernées. Plus la note est proche de 0, plus la performance de l’isolation est médiocre, et inversement. Il est important de noter que ces performances ne concernent que l’aspect thermique des isolants, et non écologique/environnemental. Les notes sont définies à partir du coefficient U équivalent des parois opaques ou vitrées. La système de notation a été défini comme suit (exemple d’isolant) : Plancher bas : 0/20 U ≥ 2,00 W/m².K (non isolé)
5/20 U = 0,90 W/m².K (isolé par 2,5cm de polystyrène Th 35) 10/20 U = 0,55 W/m².K (isolé par 5cm de polystyrène Th 35) 15/20 U = 0,30 W/m².K (isolé par 10cm de polystyrène Th 35) 20/20 U ≤ 0,20 W/m².K (isolé par 14cm de polystyrène Th 32)
Murs : 0/20 U ≥ 3,50 W/m².K (non isolé)
5/20 U = 2,00 W/m².K (isolé par 1cm de laine de verre) 10/20 U = 0,60 W/m².K (isolé par 5cm de laine de verre) 15/20 U = 0,30 W/m².K (isolé par 10cm de laine de verre) 20/20 U ≤ 0,20 W/m².K (isolé par 15cm de laine de verre)
Baies vitrées : 0/20 U ≥ 4,50 W/m².K (menuiserie alu simple vitrage)
5/20 U = 2,80 W/m².K (menuiserie PVC DV 4/6/4 air) 10/20 U = 1,90 W/m².K (menuiserie bois DV 4/12/4 air) 15/20 U = 1,45 W/m².K (menuiserie PVC DV 4/16/4 argon) 20/20 U ≤ 1,10 W/m².K (menuiserie PVC TP argon)
Portes : 0/20 U ≥ 4,50 W/m².K (Porte métal simple vitrage)
5/20 U = 3,85 W/m².K (Porte bois simple vitrage 10/20 U = 3,00 W/m².K (Porte PVC double vitrage) 15/20 U = 2,40 W/m².K (Porte opaque isolée) 20/20 U ≤ 2,00 W/m².K (Porte opaque très isolée)
Plancher haut : 0/20 U ≥ 2,50 W/m².K (non isolé)
5/20 U = 0,65 W/m².K (isolé par 5cm de laine de verre) 10/20 U = 0,37 W/m².K (isolé par 10cm de laine de verre) 15/20 U = 0,19 W/m².K (isolé par 20cm de laine de verre) 20/20 U ≤ 0,15 W/m².K (isolé par 26cm de laine de verre)
Répartition des déperditions de chaleur dans le bâtiment Placez le curseur de la souris sur les différentes parties du camembert afin de connaître les déperditions exactes de chaque poste.
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Placez le curseur de la souris sur les différentes barres composant l’histogramme afin de connaître le pourcentage des déperditions de chaque paroi. Détails besoins chauffage et apports Mois par mois vous pouvez visualiser :
- Besoins de chauffage : Besoin nécessaire pour atteindre la température de consigne de l’habitat. Ces besoins prennent en compte les déperditions thermiques du bâtiment avec déduction des apports gratuits récupérés.
- Apports Gratuits Récupérés : Les apports gratuits prennent en compte les apports internes (éclairage, personnes…) et les apports solaires. En tenant compte du potentiel de récupération de ces apports (potentiel fonction de l’inertie thermique), on en déduit les apports réellement récupérés.
- Apports Gratuits Perdus : La différence entre les apports totaux (solaire + interne) et les apports gratuits récupérés correspond aux apports gratuits perdus.
A noter que sans apports, le besoin de chauffage serait égal à la partie rouge + la partie orange. Ce graphique met ici en valeur l’importance d’une conception bioclimatique (récupération d’apports solaires pour diminuer les besoins de chauffage) et de l’inertie thermique (potentiel de récupération de ces apports). Détails besoins d’Eau Chaude Sanitaire En fonction du nombre de personnes, du comportement et des équipements d’eau chaude sanitaire (nombre de lavabo, douche…) et du type de bâtiment, les besoins d’Eau Chaude Sanitaire sont évalués. Mois par mois vous pouvez visualiser l’évolution de ces besoins. En moyenne, un foyer de quatre personnes utilise 120 litres d’eau chaude sanitaire par jour ; soit environ 40m3 par an. Ce ratio peut paraître faible ou important, mais il faut savoir qu’aujourd’hui la consommation moyenne d’eau chaude sanitaire est en progression de 3 à 4% par an et que l’usage dépend beaucoup de l’équipement sanitaire disponible et du comportement des usagers (économe ou gourmand).
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IX) ECRAN CHAUFFAGE Type d’énergie principale chauffage : Renseigner l’énergie utilisée majoritairement dans le bâtiment pour le chauffage. 3 cas sont possibles :
- une seule énergie est utilisée dans le bâtiment, dans ce cas sélectionner simplement l’énergie utilisée. - système base + appoint, (cas des pompes à chaleur, des systèmes solaires). Dans ce cas sélectionnez le
système de base, le système d’appoint sera demandé ultérieurement. - Logement avec 2 zones différentes alimentées par 2 énergies différentes, (exemple une maison chauffée
grâce à un poêle à bois dans le salon et par des émetteurs électriques dans les autres pièces) dans ce cas renseigner ici l’énergie couvrant la surface la plus importante : énergie principale.
Important : L’énergie d’appoint ne doit pas être renseignée en tant qu’énergie secondaire. Electricité (effet Joule)
Aide : La sélection d’un système effet Joule correspond aux émetteurs de chaleur électrique directe (convecteurs, panneaux rayonnants…). Le saviez‐vous ? : L’effet Joule est la manifestation thermique de la résistance électrique. Il se produit lors du passage d’un courant électrique dans tous matériaux conducteurs. L’énergie est dissipée sous forme de chaleur. Electricité (PAC)
Aide : En sélectionnant un système électrique par pompe à chaleur, vous aurez accès aux émetteurs de chaleur à eau chaude (radiateurs, ventilo‐convecteurs..) ainsi qu’aux émetteurs à air soufflé (cas d’une PAC air/air). La sélection d’une pompe à chaleur induit la sélection d’un appoint (électrique ou chaudière). Le saviez‐vous ? :
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La pompe à chaleur est un système thermodynamique permettant de produire de la chaleur à partir d’une source froide (air, eau) grâce à un fluide frigorigène ayant des caractéristiques thermiques particulières. La pompe à chaleur s’apparente de près au réfrigérateur. Elle comprend comme lui quatre pièces maitresses :
- Le compresseur : permet de faire circuler le fluide frigorigène et de faire passer de basse pression à haute pression ce fluide.
- Le condenseur : échangeur entre le fluide frigorigène et la source chaude. Le fluide frigo se condense et cède sa chaleur à un autre fluide (air ou eau). Dans le cycle thermodynamique le fluide passe de l’état gazeux à l’état liquide.
- Le détendeur : permet de détendre le fluide frigorigène (passe d’un liquide haute pression à un liquide basse pression).
- L’évaporateur : échangeur entre le fluide frigorigène et la source froide. Le fluide frigo s’évapore et capte la chaleur de la source froide (air ou eau). Dans le cycle thermodynamique le fluide passe de l’état liquide à l’état gazeux.
Electricité (chaudière), Fioul, Charbon, Gaz naturel, Propane, Bois pellets, Bois bûches
Aide : La sélection des énergies fossiles (fioul, charbon, gaz naturel, propane), des énergies biomasses (bois pellets, bois bûches) et de l’énergie électrique (chaudière) correspond aux chaudières avec des émetteurs à eau chaude. Pour la biomasse, vous pourrez sélectionner par la suite un poêle à bois ou une cheminée.
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Le saviez‐vous ? : Chaque combustible à ses propres propriétés thermodynamiques. Parmi celles‐ci ont peut identifier le pouvoir calorifique inférieur (PCI). Cette notion est très importante car elle permet de connaître la capacité d’un combustible à fournir de la chaleur. Par exemple pour 1kg de propane, le pouvoir calorifique est de 12,8 kWh/kg alors que pour un kg de bois pellets, le pouvoir calorifique est de 5,1. Ci‐dessous les PCI de chaque combustible :
- Electricité : 1 kWh/kWh - Fioul : 9,95 kWh/litre - Charbon : 7,6 kWh/kg - Gaz naturel : 10,5 kWh/m3 - Propane : 12,8 kWh/kg - Bois pellets : 5,1 kWh/kg - Bois bûches : 1750 kWh/stère
Il s’agit ici de valeurs moyennes observées sur le marché. Bien sûr ces valeurs dépendent de la qualité du combustible utilisé. Réseau de chaleur
Aide : En sélectionnant un raccordement du logement au réseau de chaleur urbain vous aurez accès aux émetteurs de chaleur à eau chaude (radiateurs, ventilo‐convecteurs..). Le saviez‐vous ? : Les réseaux de chaleur présents généralement dans les grandes agglomérations (ex : CPCU de Paris) sont de deux types (à eau chaude ou à vapeur). La production en amont peut provenir de différents types d’usines. Parmi ceux‐ci ont peut retrouver :
- Des usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) - Récupération de chaleur industrielle - Des usines de cogénération
En France, 380 grands réseaux urbains, sans compter les réseaux de sites publics ou privés, chauffent 2 500 000 habitants dans leur vie quotidienne, au travail ou dans leurs loisirs, et ceci dans plus de 250 villes. Solaire
Aide :
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En sélectionnant un système solaire pour le chauffage, vous aurez accès aux émetteurs de chaleur à eau chaude ainsi qu’au plancher solaire direct. Le saviez‐vous ? : Il existe deux solutions de chauffage solaire :
- Le plancher solaire direct : L’eau des capteurs solaires circule directement dans un plancher chauffant. Ce plancher restitue tout au long de la journée et de la nuit la chaleur accumulée la journée. Il combine en un seul système le stockage de la chaleur et sa restitution.
- Système Solaire Combiné (SSC) : Ce système utilise le principe de l’hydro‐accumulation. Un grand volume d’eau est chauffé dans un ballon. L’eau sert aussi bien à l’eau de chauffage qu’à l’eau chaude sanitaire. Le SSC ne fonctionne qu’avec radiateurs basse température ou plancher chauffant basse température.
Pourcentage génération principale: Renseigner le pourcentage de surface du bâtiment couvert par l’énergie de chauffage principal. 3 cas sont possibles :
- une seule énergie est utilisée dans le bâtiment, dans ce cas mettre 100% - système base + appoint, dans ce cas mettre 100%, car la totalité du bâtiment est alimentée par la cascade
de générateur base + appoint - bâtiments avec 2 zones différentes alimentées par 2 énergies différentes, (exemple une maison chauffée
grâce à un poêle à bois dans le salon et par des émetteurs électriques dans les autres pièces) dans ce cas renseigner le pourcentage de la surface totale chauffée par l’énergie principale
Pourcentage surface zone émission:
1
2
3
46
56
7
7 8
8 9
1 : Zone 1 2 : Zone 2 3 : Local 4 : Pourcentage de la zone 1
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5 : Pourcentage de la zone 2 6 : Emetteur de chaleur 7 : Type de distribution 8 : Départ chauffage 9 : Générateur Il est possible de définir 2 types d’émetteurs différents pour l’énergie principale. Renseigner ici le pourcentage en surface au sol du bâtiment couvert par chaque type d’émetteur. Seule la première valeur est à compléter, la deuxième case est complétée automatiquement par le logiciel en fonction de la valeur renseignée dans la première case. Exemple : dans le cas d’une maison individuelle de 100 m² sur 2 niveaux avec un plancher chauffant au rez‐de‐chaussée (60 m²) et des radiateurs à l’étage (40 m²), renseigner 60% pour le premier type d’émetteur, automatiquement le logiciel prend en compte 40% pour le deuxième type d’émetteur. Si le bâtiment est équipé d’un seul type d’émetteur, indiquez 100% dans la première case. Type d’émetteur de chauffage Renseigner le type d’émetteur de chauffage pour chacune des zones du bâtiment (1 ou 2 zones possibles suivant les choix de l’utilisateur). La liste de choix évolue en fonction du choix d’énergie réalisé précédemment. Energie électrique effet Joule :
- Convecteurs électriques : Résistance électrique intégrée à l’émetteur. Soufflage d’air chaud par convection naturelle.
- Accumulateurs électriques : Résistance électrique intégrée à l’émetteur. Les accumulateurs électriques emmagasinent la chaleur pendant les heures creuses, au moment où l’énergie est la moins chère, pour la restituer selon les besoins tout au long de la journée.
- Panneaux rayonnants : Résistance électrique intégrée à l’émetteur. Diffusion de la chaleur par rayonnement.
- Plancher chauffant rayonnant : Chauffage au sol par résistance électrique intégrée. Diffusion de chaleur par conduction et rayonnement.
- Radiateur électrique à inertie : Résistance électrique intégrée à l’émetteur. La chaleur se répartit dans les corps de chauffe en aluminium. Ceux‐ci renvoient ensuite cette chaleur par rayonnement à la façade qui elle‐même rayonne vers l’extérieur. En parallèle, de l’air rentre par le bas de l’appareil, est réchauffé par les plaques et sort par la grille supérieure.
- Ventilo‐convecteurs électriques : Résistance électrique intégrée à l’émetteur. Soufflage d’air chaud par convection forcée.
Autres énergies :
- Radiateurs haute température (90/70) : Ces radiateurs généralement dans les logements anciens acceptent une température de départ de 90°C pour une température de retour de 70°C. Ceux‐ci sont aussi nommés radiateurs ΔT60.
- Radiateurs haute température (80/60) : Ces radiateurs généralement dans les logements anciens acceptent une température de départ de 80°C pour une température de retour de 60°C. Ceux‐ci sont aussi nommés radiateurs ΔT50.
- Radiateurs chaleur douce (70/55) : Ces radiateurs basse température, de plus grande taille, acceptent une température de départ de 70°C pour une température de retour de 55°C. Ceux‐ci sont aussi nommés radiateurs ΔT40.
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- Radiateurs chaleur douce (55/45) : Ces radiateurs basse température, de plus grande taille, acceptent une température de départ de 55°C pour une température de retour de 45°C. Ceux‐ci sont aussi nommés radiateurs ΔT30.
- Plancher chauffant basse température : Dispositif de chauffage intégré à une dalle de béton. Cet émetteur est dimensionné pour que sa température de surface reste modérée (environ 23°C).
- Ventilo‐convecteurs à eau‐chaude : Chauffage par circulation d’eau chaude et diffusion par air soufflé (ventilateur intégré).
Plus la température de départ est faible plus les consommations énergétiques baissent. Les radiateurs basse température et plancher chauffant sont aussi plus adaptés pour des systèmes type pompe à chaleur. Energie électrique (Pompe à chaleur) :
- Cassette/Split (cas d’une pompe à chaleur) : Circulation du fluide frigorigène de la PAC vers le ou les émetteurs de chaleur (détente directe). La diffusion d’air est réalisée par soufflage d’air chaud.
- Bouche de soufflage (cas d’une PAC air/air) : En sélectionnant ce type d’émetteur, le type de PAC sera forcé à air/air. L’air chaud est soufflé dans l’habitation.
Energie solaire :
- Plancher solaire : L’eau des capteurs solaires circule directement dans un plancher chauffant. Ce plancher restitue tout au long de la journée et de la nuit la chaleur accumulée la journée. Il combine en un seul système le stockage de la chaleur et sa restitution.
Energie biomasse :
- Sans émetteur : Dans le cas d’un chauffage par poêle à bois ou cheminée, il faut sélectionner « Sans émetteur ».
Type régulation chauffage Renseigner le type de régulation de chauffage pour chacune des zones du bâtiment définies par l’utilisateur La liste de choix évolue en fonction du choix d’émetteur réalisé précédemment Energie électrique effet Joule : Thermostat intégré : La régulation est intégré à chaque émetteur. Il s’agit soit d’une molette de réglage de la température soit un boitier de commande numérique. Le thermostat intégré à l'appareil avec un fil pilote permet 6 modes de fonctionnement dont les modes "hors gel", "éco" et "confort".
Programmation centralisée : Elle commande les appareils d’une zone regroupant une ou plusieurs pièces. Ainsi on peut programmer, visualiser et choisir de modifier son mode de chauffage. On peut ainsi commander son chauffage à partir d’un seul point dans le logement. La programmation s’automatise, le chauffage se personnalise selon les habitudes et le rythme de vie de chacun. En fonction de la température extérieure : La température de départ chauffage est régulée en fonction de la température extérieure grâce à une sonde placée à l'extérieur du logement. Cette sonde agit sur la régulation des émetteurs électriques. Autres énergies : Manuelle : Le système de chauffage ne possède aucun équipement de gestion automatique du chauffage. Les émetteurs sont uniquement équipés de robinets manuels.
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Robinet thermostatique : Les radiateurs sont équipés de robinets qui régulent la température dans la pièce. L'élément thermostatique du robinet ouvre ou ferme la vanne pilote du radiateur et gère ainsi l'eau circulant dans le radiateur.
Thermostat d'ambiance + robinets thermostatiques : Placé dans une pièce dont la température est représentative de celle du logement (séjour, couloir, etc.), le thermostat permet de réguler la température du local dans lequel il est placé. Il compare la température mesurée à la température de consigne et agit sur un contacteur commandant l'émetteur de chauffage du local. Les radiateurs sont également équipés de robinets qui régulent la température dans la pièce. L'élément thermostatique du robinet ouvre ou ferme la vanne pilote du radiateur et gère ainsi l'eau circulant dans le radiateur. En fonction de la température extérieure + robinets thermostatiques : La température de départ chauffage est régulée en fonction de la température extérieure grâce à une sonde placée à l'extérieur du logement. Cette sonde agit sur la régulation de la chaudière. Les radiateurs sont également équipés de robinets qui régulent la température dans la pièce. L'élément thermostatique du robinet ouvre ou ferme la vanne pilote du radiateur et gère ainsi l'eau circulant dans le radiateur. Thermostat d’ambiance : Placé dans une pièce dont la température est représentative de celle du logement (séjour, couloir, etc.), le thermostat permet de réguler le chauffage dans le local dans lequle il est placé. Il compare la température mesurée à la température de consigne et agit sur un contacteur commandant l'émetteur de chauffage du local.
En fonction de la température extérieure : La température de départ chauffage est régulée en fonction de la température extérieure grâce à une sonde placée à l'extérieur du logement. Cette sonde agit sur la régulation de la chaudière. L'installation de chauffage ne disposant pas d’autres équipements de régulation. Type distribution chauffage Renseigner le type de distribution de chauffage pour chacune des zones du bâtiment définies par l’utilisateur. Distribution monotube : Un même tube amène l'eau chaude aux radiateurs et assure le retour de l'eau refroidie vers la chaudière. La réduction de la longueur des tubes minimise le coût d'installation du réseau de distribution. Ce type d'installation doit être particulièrement bien calculé par un professionnel. Distribution monotube dérivé : Le principe est identique au monotube (qu’on appelle aussi monotube série pour le différencier avec le monotube dérivé). La chute de température est diminuée en dérivant avec chaque émetteur une partie du débit. La répartition peut être gérée par un diaphragme ou un robinet de réglage placé sur la dérivation. Les inconvénients de cette solution sont les coûts élevés des robinets (ce qui remet souvent en cause ce type d’installation).
Distribution bitube : Système de distribution de chauffage simple et traditionnel. Il y a deux circuits de tuyauterie : l'un transporte le fluide chaud du générateur vers les émetteurs, l'autre ramène le fluide refroidi des émetteurs vers le générateur. Il permet d'assurer l'alimentation régulière des émetteurs en eau chaude. L'ensemble est parfaitement équilibré.
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Distribution pieuvre ou hydrocâblée : Système de distribution du chauffage permettant d'alimenter chaque émetteur de chaleur par un tuyau aller et un tuyau retour. Les canalisations sont encastrées dans les planchers ou dans les murs. Cette technique assure une alimentation individualisée de chaque émetteur de chaleur. Les performances du chauffage sont améliorées et la mise en place d'une régulation fine est possible. Position distribution principale chauffage Trois configurations de disposition de la distribution de chauffage dans le bâtiment entre la génération et les volumes chauffés peuvent être distinguées :
- Distribution en volume chauffé (ce cas est pris lorsque la majorité du réseau de distribution se trouve en volume chauffé)
- En volume non chauffé avec les réseaux de distribution entre la génération et les volumes chauffés isolés (ce cas est pris lorsque la majorité des réseaux de distribution est isolée et en volume non chauffé)
- En volume non chauffé avec les réseaux de distribution entre la génération et les volumes chauffés non isolés (ce cas est pris lorsque la majorité des réseaux de distribution n’est pas isolée en volume non chauffé)
« Rappel : un volume est considéré comme chauffé si sa température en occupation normale est au dessus de 12 °C » Position génération principale chauffage Le générateur principal de chauffage peut se trouver en volume chauffé ou en volume non chauffé. « Rappel : un volume est considéré comme chauffé si sa température en occupation normale est au dessus de 12 °C » Type générateur principal chauffage (cas chaudière électrique, fioul, charbon, gaz naturel, propane) Sélectionner le type de chaudière pour la génération principale. Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%. Type générateur principal chauffage (cas bois pellets) Sélectionner le type de chaudière pour la génération principale. Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%. Poêle à granulés : Les poêles à granulés de bois sont la version moderne et efficace du poêle à bois traditionnel. La puissance est modulable sans les inconvénients d’encrassage et de mauvais rendement. Type générateur principal chauffage (cas bois bûches) Sélectionner le type de chaudière pour la génération principale.
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Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%. Poêle à bois : Les poêles à bois fonctionnent comme une cheminée et fournissent les rendements d’un foyer fermé. Cheminée à insert : La cheminée est le plus ancien mode de chauffage de l’habitat. De nos jours, elle permet en habitat individuel de pouvoir utiliser le mode de chauffage au bois qui est une énergie renouvelable abondante. Ce type de cheminée à foyer fermé comporte un insert. Cheminée à foyer ouvert : Cheminée traditionnelle, la chaleur récupérée est faible car la performance de ce type de cheminée est faible. Pour une conception optimum des installations énergétiques, l´outil ne permet volontairement pas la saisie combinée d’une cheminée à foyer ouvert et d´une ventilation de type double flux. Type générateur principal chauffage (cas pompe à chaleur électrique) Sélectionner le type de pompe à chaleur pour la génération principale. Pompe à chaleur air/air : Pompe à chaleur avec une source froide sur l’air extérieur et une source chaude par air soufflé. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 3 et 4 dans les conditions nominales (+7°C à l’évaporateur /+20°C au condenseur). Pompe à chaleur air/.eau : Pompe à chaleur avec une source froide sur l’air extérieur et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (+7°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur eau/.eau : Pompe à chaleur avec une source froide sur nappe phréatique et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (+10°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur eau glycolée/eau : Pompe à chaleur avec une source froide eau glycolée dans le sol (géothermie sonde verticale ou horizontale) et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (0°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur sol/.eau : Pompe à chaleur avec une source froide où le fluide frigorigène circule directement dans le sol (géothermie sonde verticale ou horizontale) et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (‐5°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Type générateur principal chauffage (cas réseau de chaleur) Sélectionner le type de réseau de chaleur pour la génération principale. Eau chaude basse température : Température du réseau primaire de 105°C Eau chaude haute température : Température du réseau primaire de 150°C Vapeur basse pression : Température du réseau primaire de 110°C Vapeur haute pression : Température du réseau primaire de 180°C Type générateur principal chauffage (cas solaire) Sélectionner le type de capteur solaire pour la génération principale. Capteur solaire plan : C’est le type de capteur le plus utilisé en France. Le capteur solaire utilise l’effet de serre qui consiste à emprisonner l’énergie apportée par le rayonnement solaire avec le minimum de perte. Pour cela, on place au dessus d’un absorbeur traité en noir mat dans lequel circule le fluide caloporteur (eau glycolée), une couverture transparente au rayonnement solaire et opaque au rayonnement infrarouge.
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Capteur solaire à tubes sous vide : L’absorbeur est ici muni d’un système de tubes qui transmettent la chaleur. Le vide présent dans le tube et la structure du collecteur empêche toute distribution de chaleur non souhaitée aux alentours. A l’intérieur le tube est recouvert d’une substance qui absorbe les rayons du soleil (nitrure d’aluminium). Le réflecteur et la forme tubulaire du capteur optimisent la capture d’énergie quand l’incidence des rayons du soleil est faible. Pour une pose en horizontal, il est donc préférable d’opter pour cette solution.
Entrée du fluideSortie du fluide
DCBA
FE
A Tube en verre spécial
BC
DE
Lame d'airPlaque absorbante
Entrée du fluidePlan du capteur
F Sortie du fluide
Age de la chaudière Trois âges de chaudière sont sélectionnables :
- Récente (entre 0 et 10 ans) - Ancienne (entre 10 et 25 ans) - Vétuste (plus de 25 ans)
La sélection de l’âge de la chaudière modifie ses performances (voir détails du générateur pour plus de précisions). Puissance nominale du générateur principal chauffage Indiquer la puissance du générateur principal chauffage. Puissance nominale de l’échangeur du réseau de chaleur Indiquer la puissance de l’échangeur raccordée au réseau de chaleur urbain.
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Modèle de la pompe à chaleur Différents modèles de pompes à chaleur sont proposés. Parmi ces modèles on retrouve deux familles :
- Les pompes à chaleur classiques - Les pompes à chaleur haute température qui permettent de produire de l’eau chaude jusqu’à 65°C. Celles‐
ci sont aussi utilisées pour la production d’eau chaude sanitaire. Vous pouvez connaître les caractéristiques thermiques de ces PAC dans la partie base de données. Fonctionnement de la pompe à chaleur Inverter : Le fonctionnement de la pompe à chaleur varie en fonction des besoins du bâtiment. Le débit du fluide frigorigène est donc variable et la consommation du compresseur est ainsi diminuée. Non Inverter : Le fonctionnement de la pompe à chaleur est en tout ou rien. Le compresseur se met en marche quand les besoins du bâtiment ne sont pas comblés. Dans le cas contraire il s’arrête. Température de la nappe phréatique Dans le cas d’une PAC eau/eau, vous avez la possibilité d’indiquer la température de la nappe phréatique. Cette température saisie sera considérée comme constante tout au long de l’année. La valeur estimée est basée sur la température extérieure du mois avec une limite basse. Nombre de capteurs solaires Indiquez le nombre de capteurs solaires. Orientation capteurs solaires Précisez l’orientation principale des capteurs solaires. Pour une conception optimale de l’installation, le couple orientation et inclinaison des capteurs doit respecter le graphique suivant :
Inclinaison capteurs solaires Précisez l’inclinaison principale des capteurs solaires. Pour une conception optimale de l’installation, le couple orientation et inclinaison des capteurs doit respecter le graphique suivant :
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Type de ballon de stockage Sélectionnez un des 3 types de stockage solaire :
- Le plancher solaire direct : L’eau des capteurs solaires circule directement dans un plancher chauffant. Ce plancher restitue tout au long de la journée et de la nuit la chaleur accumulée la journée. Il combine en un seul système le stockage de la chaleur et sa restitution.
- Ballon eau chaude sanitaire et chauffage : Le système de production comprend deux ballons de stockage. Un ballon pour le chauffage + un ballon pour l’ECS.
- Ballon mixte : Le système de production comprend un ballon pour le stockage chauffage et ECS. Ce ballon sera saisi dans la partie eau chaude sanitaire.
Capacité stockage ballon solaire Indiquez en litres la capacité de stockage du ballon solaire pour le chauffage. Détails générateur chauffage principal Cliquez sur le lien pour observer les caractéristiques techniques du générateur principal chauffage. Les détails reprennent les valeurs des bases de données. Si vous avez créé votre propre système, les valeurs de ce dernier seront indiquées. Rendement à 100% de charge sur PCI Le rendement sur PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur est le rendement de combustion d'une chaudière ramené à la chaleur totale. A pleine charge, le rendement sur PCI est de l’ordre de 98%. Le rendement d'une chaudière à condensation intègre la récupération de calories des fumées avant qu'elles ne s'échappent vers l'extérieur. Rendement à charge partielle 30% sur PCI Le rendement sur PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur est le rendement de combustion d'une chaudière ramené à la chaleur totale. A charge partielle de la chaudière, le rendement sur PCI est supérieur à 100% pour atteindre jusqu'à 109%, soit une augmentation due à la chaleur latente produite les gaz de combustion. Le rendement d'une chaudière à condensation intègre la récupération de calories des fumées avant qu'elles ne s'échappent vers l'extérieur.
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Perte à charge nulle pour un écart de température de 30°C Lorsque le brûleur est à l’arrêt, la chaudière conserve une certaine température. Dès lors elle échangera la chaleur :
- Par convection et rayonnement avec l’ambiance du local où se situe la chaudière. - Par convection interne vers la cheminée. On parle de pertes par balayage.
Les pertes sont reprises dans les documentations techniques des chaudières pour un écart de température de 30°C entre la température de fonctionnement et la température d’ambiance. Puissance électrique des auxiliaires du générateur Les auxiliaires ici considérés sont propres à la chaudière (ex : ventilateurs des brûleurs atmosphériques). Température de départ minimale chaudière Température de départ minimale de l’eau chaude d’une chaudière. Une chaudière à condensation sera capable de travailler pour des températures de départ faible pour alimenter des radiateurs basse température alors qu’une chaudière haute température aura des départs très chaud. Température de retour à charge partielle Température de retour de l’eau chaude dans la chaudière. Pour les chaudières à condensation, plus les produits de combustion peuvent être refroidis, meilleur est le rendement. Ce rendement dépend donc de la température de retour du système de chauffage. Les produits de combustion ne pouvant être refroidis en‐deçà de la température de l’échangeur de chaleur dans la plage de condensation de la chaudière. Rendement moyen Rendement de la cheminée ou du poêle à bois sélectionné. Puissance des auxiliaires (ventilateur) Puissance des auxiliaires d’un poêle ou insert (ventilateurs). COP nominal de la PAC Coefficient de performance (COP) dans les conditions nominales de la pompe à chaleur. Le COP est définit par le rapport entre l’énergie fournie par le système et l’énergie consommée. La pompe à chaleur permet de fournir 3 à 5 fois plus de puissance que l’énergie réelle consommée. C’est pour cette raison qu’on parle d’énergie renouvelable pour une pompe à chaleur. Les conditions nominales pour chaque PAC sont les suivantes : Pompe à chaleur air/air : +7°C à l’évaporateur et +20°C au condenseur Pompe à chaleur air/.eau : +7°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Pompe à chaleur eau/.eau : +10°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Pompe à chaleur eau glycolée/eau : 0°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Pompe à chaleur sol/.eau : ‐5°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Température minimum source froide Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Température maximum source froide Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Température minimum source chaude
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Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source chaude à laquelle la PAC peut fonctionner. Température maximum source chaude Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source chaude à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Surface d’entrée capteur solaire Surface d’un capteur solaire en m². Coefficient de perte du capteur solaire Lorsque le fluide caloporteur qui circule dans le capteur s’échauffe, une partie de la chaleur reçue est perdue par convection et par rayonnement vers l’extérieur. Ces pertes sont caractérisées par un coefficient K (ou a1) en W/m².K. Il s’agit d’un coefficient de perte thermique d’un mètre carré de capteur pour un écart de température de 1°C entre le fluide caloporteur et l’air extérieur.
- Les capteurs plans bien isolés ont un coefficient de l’ordre de 3 W/m².K - Les capteurs sous vide ont un coefficient entre 0,8 et 2 W/m².K.
Rendement optique du capteur solaire Il s’agit du rendement du capteur. Plus le rendement s’approche de 1, plus l’énergie solaire récupérée sera grande. Le rendement optique du capteur représente le pourcentage de la puissance radiative du soleil qui sera réellement absorbée par le capteur. Appoint générateur principal chauffage Sélectionnez l’énergie d’appoint du générateur principal chauffage. Type d’appoint générateur principal chauffage Sélectionnez le type de chaudière en appoint du générateur principal chauffage. Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%. Age de l’appoint générateur principal chauffage Trois âges de chaudière sont sélectionnables :
- Récente (entre 0 et 10 ans) - Ancienne (entre 10 et 25 ans) - Vétuste (plus de 25 ans)
La sélection de l’âge de la chaudière modifie ses performances (voir détails du générateur d’appoint pour plus de précisions). Puissance nominale de l’appoint générateur principal chauffage Indiquer la puissance du générateur principal chauffage.
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Position de l’appoint solaire Dans le cas d’un système solaire vous devez renseigner la position de l’appoint du système solaire. Deux cas sont possibles :
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2
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Ballon appoint intégré Ballon appoint séparé 1 : Partie solaire ‐> vers capteurs solaires 2 : Appoint intégré ou séparé 3 : Arrivée eau froide sanitaire 4 : Départ eau chaude sanitaire Mois de chauffage Cochez les mois durant lesquels le chauffage est en fonctionnement. Type d’énergie secondaire chauffage : Renseigner l’énergie secondaire utilisée dans le bâtiment pour le chauffage. Exemple d’un cas avec énergie secondaire : Une maison chauffée grâce à un poêle à bois dans le salon et par des émetteurs électriques dans les autres pièces) dans ce cas renseigner ici l’énergie couvrant la surface la moins importante : énergie secondaire. Electricité (effet Joule)
Aide : La sélection d’un système effet Joule correspond aux émetteurs de chaleur électrique directe (convecteurs, panneaux rayonnants…). Le saviez‐vous ? : L’effet Joule est la manifestation thermique de la résistance électrique. Il se produit lors du passage d’un courant électrique dans tous matériaux conducteurs. L’énergie est dissipée sous forme de chaleur. Electricité (PAC)
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Aide : En sélectionnant un système électrique par pompe à chaleur, vous aurez accès aux émetteurs de chaleur à eau chaude (radiateurs, ventilo‐convecteurs..) ainsi qu’aux émetteurs à air soufflé (cas d’une PAC air/air). La sélection d’une pompe à chaleur induit la sélection d’un appoint (électrique ou chaudière). Le saviez‐vous ? : La pompe à chaleur est un système thermodynamique permettant de produire de la chaleur à partir d’une source froide (air, eau) grâce à un fluide frigorigène ayant des caractéristiques thermiques particulières. La pompe à chaleur s’apparente de près au réfrigérateur. Elle comprend comme lui quatre pièces maitresses :
- Le compresseur : permet de faire circuler le fluide frigorigène et de faire passer de basse pression à haute pression ce fluide.
- Le condenseur : échangeur entre le fluide frigorigène et la source chaude. Le fluide frigo se condense et cède sa chaleur à un autre fluide (air ou eau). Dans le cycle thermodynamique le fluide passe de l’état gazeux à l’état liquide.
- Le détendeur : permet de détendre le fluide frigorigène (passe d’un liquide haute pression à un liquide basse pression).
- L’évaporateur : échangeur entre le fluide frigorigène et la source froide. Le fluide frigo s’évapore et capte la chaleur de la source froide (air ou eau). Dans le cycle thermodynamique le fluide passe de l’état liquide à l’état gazeux.
Electricité (chaudière), Fioul, Charbon, Gaz naturel, Propane, Bois pellets, Bois bûches
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Aide : La sélection des énergies fossiles (fioul, charbon, gaz naturel, propane), des énergies biomasses (bois pellets, bois bûches) et de l’énergie électrique (chaudière) correspond aux chaudières avec des émetteurs à eau chaude. Pour la biomasse, vous pourrez sélectionner par la suite un poêle à bois ou une cheminée. Le saviez‐vous ? : Chaque combustible à ses propres propriétés thermodynamiques. Parmi celles‐ci ont peut identifier le pouvoir calorifique inférieur (PCI). Cette notion est très importante car elle permet de connaître la capacité d’un combustible à fournir de la chaleur. Par exemple pour 1kg de propane, le pouvoir calorifique est de 12,8 kWh/kg alors que pour un kg de bois pellets, le pouvoir calorifique est de 5,1. Ci‐dessous les PCI de chaque combustible :
- Electricité : 1 kWh/kWh - Fioul : 9,95 kWh/litre - Charbon : 7,6 kWh/kg - Gaz naturel : 10,5 kWh/m3 - Propane : 12,8 kWh/kg - Bois pellets : 5,1 kWh/kg - Bois bûches : 1750 kWh/stère
Il s’agit ici de valeurs moyennes observées sur le marché. Bien sûr ces valeurs dépendent de la qualité du combustible utilisé. Réseau de chaleur
Aide : En sélectionnant un raccordement du logement au réseau de chaleur urbain vous aurez accès aux émetteurs de chaleur à eau chaude (radiateurs, ventilo‐convecteurs..). Le saviez‐vous ? :
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Les réseaux de chaleur présents généralement dans les grandes agglomérations (ex : CPCU de Paris) sont de deux types (à eau chaude ou à vapeur). La production en amont peut provenir de différents types d’usines. Parmi ceux‐ci ont peut retrouver :
- Des usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) - Récupération de chaleur industrielle - Des usines de cogénération
En France, 380 grands réseaux urbains, sans compter les réseaux de sites publics ou privés, chauffent 2 500 000 habitants dans leur vie quotidienne, au travail ou dans leurs loisirs, et ceci dans plus de 250 villes. Solaire
Aide : En sélectionnant un système solaire pour le chauffage, vous aurez accès aux émetteurs de chaleur à eau chaude ainsi qu’au plancher solaire direct. Le saviez‐vous ? : Il existe deux solutions de chauffage solaire :
- Le plancher solaire direct : L’eau des capteurs solaires circule directement dans un plancher chauffant. Ce plancher restitue tout au long de la journée et de la nuit la chaleur accumulée la journée. Il combine en un seul système le stockage de la chaleur et sa restitution.
- Système Solaire Combiné (SSC) : Ce système utilise le principe de l’hydro‐accumulation. Un grand volume d’eau est chauffé dans un ballon. L’eau sert aussi bien à l’eau de chauffage qu’à l’eau chaude sanitaire. Le SSC ne fonctionne qu’avec radiateurs basse température ou plancher chauffant basse température.
Pourcentage génération secondaire : Le pourcentage de l’énergie secondaire est trouvé automatiquement grâce au pourcentage de l’énergie principale (déduction de 100% ‐ %énergie principale).
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X) ECRAN EAU CHAUDE SANITAIRE Energie Eau Chaude Sanitaire : Renseigner l’énergie utilisée dans le bâtiment pour la production d’eau chaude sanitaire. 2 cas sont possibles :
- une seule énergie est utilisée dans le bâtiment, dans ce cas sélectionner simplement l’énergie utilisée. - système base + appoint, (cas des pompes à chaleur, des systèmes solaires). Dans ce cas sélectionnez le
système de base, le système d’appoint sera demandé ultérieurement.
Production assurée par le générateur principal de chauffage Le système de chauffage, sélectionné en tant que générateur principal, assure aussi la production de l’eau chaude sanitaire. Exemple : Une chaudière murale gaz qui permet de chauffer et de fournir de l’eau chaude pour la maison. Production assurée par le générateur secondaire de chauffage Le système de chauffage, sélectionné en tant que générateur secondaire, assure aussi la production de l’eau chaude sanitaire. Exemple : Une chaudière murale gaz qui permet de chauffer et de fournir de l’eau chaude pour la maison. Production assurée par l’appoint générateur principal de chauffage Le système de chauffage, sélectionné en tant qu’appoint du générateur principal, assure aussi la production de l’eau chaude sanitaire. Exemple : Une pompe à chaleur avec un appoint chaudière gaz permet de chauffer la maison. Cet appoint permet aussi de produire l’eau chaude sanitaire. Production assurée par l’appoint générateur secondaire de chauffage Le système de chauffage, sélectionné en tant qu’appoint du générateur secondaire, assure aussi la production de l’eau chaude sanitaire. Exemple : Une pompe à chaleur avec un appoint chaudière gaz permet de chauffer la maison. Cet appoint permet aussi de produire l’eau chaude sanitaire. Indépendante électrique (effet Joule)
Aide : La sélection d’un système effet Joule correspond à un ballon électrique individuel (chauffe‐eau électrique). Le saviez‐vous ? :
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L’effet Joule est la manifestation thermique de la résistance électrique. Il se produit lors du passage d’un courant électrique dans tous matériaux conducteurs. L’énergie est dissipée sous forme de chaleur. Indépendante Electricité (PAC)
Aide : Une pompe à chaleur produisant uniquement de l’eau chaude sanitaire est une PAC haute température. Celle‐ci permet d’atteindre des températures allant jusqu’à 65°C. La sélection d’une pompe à chaleur induit la sélection d’un appoint (électrique ou chaudière). Le saviez‐vous ? : La pompe à chaleur est un système thermodynamique permettant de produire de la chaleur à partir d’une source froide (air, eau) grâce à un fluide frigorigène ayant des caractéristiques thermiques particulières. La pompe à chaleur s’apparente de près au réfrigérateur. Elle comprend comme lui quatre pièces maitresses :
- Le compresseur : permet de faire circuler le fluide frigorigène et de faire passer de basse pression à haute pression ce fluide.
- Le condenseur : échangeur entre le fluide frigorigène et la source chaude. Le fluide frigo se condense et cède sa chaleur à un autre fluide (air ou eau). Dans le cycle thermodynamique le fluide passe de l’état gazeux à l’état liquide.
- Le détendeur : permet de détendre le fluide frigorigène (passe d’un liquide haute pression à un liquide basse pression).
- L’évaporateur : échangeur entre le fluide frigorigène et la source froide. Le fluide frigo s’évapore et capte la chaleur de la source froide (air ou eau). Dans le cycle thermodynamique le fluide passe de l’état liquide à l’état gazeux.
Production indépendante ballon ECS thermodynamique
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Aide : Le chauffe‐eau thermodynamique est une pompe à chaleur dédiée à la production d’eau chaude sanitaire. La pompe à chaleur utilise les propriétés thermodynamiques d’un fluide frigorigène pour capter la chaleur dans un endroit et la restituer dans un autre. La PAC capte la chaleur de l’air pour la transmettre à l’eau sanitaire. Par rapport à un chauffe‐eau électrique classique, on peut économiser entre 50 et 75% d’énergie électrique. Le saviez‐vous ? : Le chauffe‐eau thermodynamique doit capter, avec ou sans gaines, de la chaleur « gratuite » : soit celle de l’air extérieur s’il est suffisamment chaud, soit l’air ambiant. Il doit être raccordé dans les règles de l’art, notamment selon les recommandations de la norme NF électricité performance et du décret du 24 mars 1982. Le local dans lequel l’air est capté ne doit pas contenir un appareil nécessitant de l’air pour son fonctionnement (chaudière non étanche par exemple). L’air capté doit être compris entre ‐5°C et 35°C. L’air rejeté est de 5 à 15°C inférieur à l’air aspiré. Production indépendante Electrique (chaudière), Fioul, Charbon, Gaz naturel, Propane, Bois pellets, Bois bûches
Aide : La sélection des énergies fossiles (fioul, charbon, gaz naturel, propane), des énergies biomasses (bois pellets, bois bûches) et de l’énergie électrique (chaudière) correspond aux chaudières (on parle aussi de chauffe‐eau ou chauffe‐bain). Le saviez‐vous ? : Chaque combustible à ses propres propriétés thermodynamiques. Parmi celles‐ci ont peut identifier le pouvoir calorifique inférieur (PCI). Cette notion est très importante car elle permet de connaître la capacité d’un combustible à fournir de la chaleur. Par exemple pour 1kg de propane, le pouvoir calorifique est de 12,8 kWh/kg alors que pour un kg de bois pellets, le pouvoir calorifique est de 5,1. Ci‐dessous les PCI de chaque combustible :
- Electricité : 1 kWh/kWh - Fioul : 9,95 kWh/litre - Charbon : 7,6 kWh/kg - Gaz naturel : 10,5 kWh/m3 - Propane : 12,8 kWh/kg - Bois pellets : 5,1 kWh/kg - Bois bûches : 1750 kWh/stère
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Il s’agit ici de valeurs moyennes observées sur le marché. Bien sûr ces valeurs dépendent de la qualité du combustible utilisé. Production indépendante réseau de chaleur
Aide : Le raccordement du logement au réseau de chaleur sert uniquement à la production d’eau chaude sanitaire. Le saviez‐vous ? : Les réseaux de chaleur présents généralement dans les grandes agglomérations (ex : CPCU de Paris) sont de deux types (à eau chaude ou à vapeur). La production en amont peut provenir de différents types d’usines. Parmi ceux‐ci ont peut retrouver :
- Des usines d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) - Récupération de chaleur industrielle - Des usines de cogénération
En France, 380 grands réseaux urbains, sans compter les réseaux de sites publics ou privés, chauffent 2 500 000 habitants dans leur vie quotidienne, au travail ou dans leurs loisirs, et ceci dans plus de 250 villes. Production indépendante solaire thermique
Aide : Le système solaire assure uniquement la production d’eau chaude sanitaire. Il s’agit du cas le plus répandu dans l’utilisation d’un système solaire thermique. Son fonctionnement est simple et bien maitrisé. Il repose sur l’utilisation de panneaux solaires thermiques et d’un ballon qui stocke de l’eau chauffée par le soleil. Le saviez‐vous ? : Il existe trois solutions de production solaire pour l’eau chaude sanitaire :
- A pompe électrique : Les capteurs et le ballon sont distincts et distants. Les capteurs sont sur le toit, et le ballon n’importe où dans la maison. Le liquide est envoyé dans le circuit primaire grâce à une pompe électrique. C’est le système le plus coûteux mais de loin le plus efficace.
- A thermosiphon : Les capteurs et le ballon sont distincts et distants. Le ballon est obligatoirement placé plus haut que les capteurs afin que l’eau chaude s’élève naturellement (processus de thermosiphon). Ce dispositif n’est possible que si vous avez un grenier qui permettra de placer le ballon plus haut que les capteurs.
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- Le monobloc : Les capteurs et le ballon sont solidaires, tous deux situés sur le même châssis à l’extérieur. Ce système est le plus simple et le moins coûteux. C’est toutefois le système le moins performant. Le ballon étant placé à l’extérieur, même bien isolé, l’eau se refroidit vite. Il est généralement utilisé dans les régions très ensoleillés.
Position production principale eau chaude sanitaire Le générateur d’eau chaude sanitaire peut se trouver en volume chauffé ou en volume non chauffé. « Rappel : un volume est considéré comme chauffé si sa température en occupation normale est au dessus de 12 °C » Type générateur principal eau chaude sanitaire (cas production indépendante électrique) Sélectionner le type de chauffe‐eau. Trois types sont possibles
- Récent (entre 0 et 5 ans) - Ancien (entre 5 et 15 ans) - Vétuste (plus de 15 ans)
En fonction de l’âge des valeurs de constantes de refroidissement sont proposées par défaut. Le réchauffage de l´eau chaude est assuré la nuit pour profiter du tarif nocturne préférentiel : l´inconvénient est que lorsque l´eau chaude est épuisée en jour Type générateur principal eau chaude sanitaire (cas chaudière électrique, fioul, charbon, gaz naturel, propane, bois/pellets, bois/bûches) Sélectionner le type de chaudière pour la génération principale. Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%. Type générateur principal eau chaude sanitaire (cas pompe à chaleur électrique) Sélectionner le type de pompe à chaleur pour la génération principale. Pompe à chaleur air/.eau haute température : Pompe à chaleur avec une source froide sur l’air extérieur et une source chaude par eau chaude allant jusqu’à des températures de 65°C. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (+7°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur eau/.eau haute température : Pompe à chaleur avec une source froide sur nappe phréatique et une source chaude par eau chaude allant jusqu’à des températures de 65°C. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (+10°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur eau glycolée/eau haute température : Pompe à chaleur avec une source froide eau glycolée dans le sol (géothermie sonde verticale ou horizontale) et une source chaude par eau chaude allant jusqu’à des températures de 65°C. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (0°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Type générateur principal eau chaude sanitaire (cas réseau de chaleur) Sélectionner le type de réseau de chaleur pour la génération principale.
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Eau chaude basse température : Température du réseau primaire de 105°C Eau chaude haute température : Température du réseau primaire de 150°C Vapeur basse pression : Température du réseau primaire de 110°C Vapeur haute pression : Température du réseau primaire de 180°C Type générateur principal eau chaude sanitaire (cas solaire) Sélectionner le type de capteur solaire pour la génération principale. Capteur solaire plan : C’est le type de capteur le plus utilisé en France. Le capteur solaire utilise l’effet de serre qui consiste à emprisonner l’énergie apportée par le rayonnement solaire avec le minimum de perte. Pour cela, on place au dessus d’un absorbeur traité en noir mat dans lequel circule le fluide caloporteur (eau glycolée), une couverture transparente au rayonnement solaire et opaque au rayonnement infrarouge.
Capteur solaire à tubes sous vide : L’absorbeur est ici muni d’un système de tubes qui transmettent la chaleur. Le vide présent dans le tube et la structure du collecteur empêche toute distribution de chaleur non souhaitée aux alentours. A l’intérieur le tube est recouvert d’une substance qui absorbe les rayons du soleil (nitrure d’aluminium). Le réflecteur et la forme tubulaire du capteur optimisent la capture d’énergie quand l’incidence des rayons du soleil est faible. Pour une pose en horizontal, il est donc préférable d’opter pour cette solution.
Entrée du fluideSortie du fluide
DCBA
FE
A Tube en verre spécial
BC
DE
Lame d'airPlaque absorbante
Entrée du fluidePlan du capteur
F Sortie du fluide
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Age de la chaudière Trois âges de chaudière sont sélectionnables :
- Récente (entre 0 et 10 ans) - Ancienne (entre 10 et 25 ans) - Vétuste (plus de 25 ans)
La sélection de l’âge de la chaudière modifie ses performances (voir détails du générateur pour plus de précisions). Puissance nominale du générateur principal eau chaude sanitaire Indiquer la puissance du générateur principal d’eau chaude sanitaire. Puissance nominale de l’échangeur du réseau de chaleur Indiquer la puissance de l’échangeur raccordée au réseau de chaleur urbain. Modèle de la pompe à chaleur Différents modèles de pompes à chaleur sont proposés. Les pompes à chaleur haute température permettent de produire de l’eau chaude jusqu’à 65°C. Vous pouvez connaître les caractéristiques thermiques de ces PAC dans la partie base de données. Modèle du ballon d’ECS thermo Différents modèles de chauffe‐eau thermodynamique sont proposés. Vous pouvez connaître les caractéristiques thermiques de ces ballons dans la partie base de données. L’appoint est forcé à une résistance électrique intégré. C’est pour cette raison que l’appoint n’est pas à décrire dans les parties suivantes. Fonctionnement de la pompe à chaleur Inverter : Le fonctionnement de la pompe à chaleur varie en fonction des besoins du bâtiment. Le débit du fluide frigorigène est donc variable et la consommation du compresseur est ainsi diminuée. Non Inverter : Le fonctionnement de la pompe à chaleur est en tout ou rien. Le compresseur se met en marche quand les besoins du bâtiment ne sont pas comblés. Dans le cas contraire il s’arrête. Température de la nappe phréatique Dans le cas d’une PAC eau/eau, vous avez la possibilité d’indiquer la température de la nappe phréatique. Cette température saisie sera considérée comme constante tout au long de l’année. La valeur estimée est basée sur la température extérieure du mois avec une limite basse. Fonctionnement du ballon thermodynamique Sur air ambiant : L’air est capté directement dans un local interne au bâtiment. Le ballon peut rejeter directement l’air dans le local ou peut être gainé pour un rejet à l’extérieur. Dans le cas du rejet à l’intérieur, la température de la pièce peut baisser sensiblement jusqu’à atteindre un équilibre de température. Sur air extérieur : Cette configuration est idéale dans les zones climatiques où l’air extérieur est rarement en dessous de ‐5°C, c'est‐à‐dire partout sauf dans la zone H1b ou à plus de 800m d’altitude. L’appareil est installé dans un local chauffé de manière à éviter les déperditions thermiques. Il capte et rejette l’air à l’extérieur. Nombre de capteurs solaires Indiquez le nombre de capteurs solaires. Orientation capteurs solaires
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Précisez l’orientation principale des capteurs solaires. Pour une conception optimale de l’installation, le couple orientation et inclinaison des capteurs doit respecter le graphique suivant :
Inclinaison capteurs solaires Précisez l’inclinaison principale des capteurs solaires. Pour une conception optimale de l’installation, le couple orientation et inclinaison des capteurs doit respecter le graphique suivant :
Détails générateur principal eau chaude sanitaire Cliquez sur le lien pour observer les caractéristiques techniques du générateur principal d’ECS. Les détails reprennent les valeurs des bases de données. Si vous avez créé votre propre système, les valeurs de ce dernier seront indiquées.
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Rendement à 100% de charge sur PCI Le rendement sur PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur est le rendement de combustion d'une chaudière ramené à la chaleur totale. A pleine charge, le rendement sur PCI est de l’ordre de 98%. Le rendement d'une chaudière à condensation intègre la récupération de calories des fumées avant qu'elles ne s'échappent vers l'extérieur. Rendement à charge partielle 30% sur PCI Le rendement sur PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur est le rendement de combustion d'une chaudière ramené à la chaleur totale. A charge partielle de la chaudière, le rendement sur PCI est supérieur à 100% pour atteindre jusqu'à 109%, soit une augmentation due à la chaleur latente produite les gaz de combustion. Le rendement d'une chaudière à condensation intègre la récupération de calories des fumées avant qu'elles ne s'échappent vers l'extérieur. Perte à charge nulle pour un écart de température de 30°C Lorsque le brûleur est à l’arrêt, la chaudière conserve une certaine température. Dès lors elle échangera la chaleur :
- Par convection et rayonnement avec l’ambiance du local où se situe la chaudière. - Par convection interne vers la cheminée. On parle de pertes par balayage.
Les pertes sont reprises dans les documentations techniques des chaudières pour un écart de température de 30°C entre la température de fonctionnement et la température d’ambiance. Puissance électrique des auxiliaires du générateur Les auxiliaires ici considérés sont propres à la chaudière (ex : ventilateurs des brûleurs atmosphériques). Température de départ minimale chaudière Température de départ minimale de l’eau chaude d’une chaudière. Une chaudière à condensation sera capable de travailler pour des températures de départ faible pour alimenter des radiateurs basse température alors qu’une chaudière haute température aura des départs très chaud. Température de retour à charge partielle Température de retour de l’eau chaude dans la chaudière. Pour les chaudières à condensation, plus les produits de combustion peuvent être refroidis, meilleur est le rendement. Ce rendement dépend donc de la température de retour du système de chauffage. Les produits de combustion ne pouvant être refroidis en‐deçà de la température de l’échangeur de chaleur dans la plage de condensation de la chaudière. COP nominal de la PAC Coefficient de performance (COP) dans les conditions nominales de la pompe à chaleur. Le COP est définit par le rapport entre l’énergie fournie par le système et l’énergie consommée. La pompe à chaleur permet de fournir 3 à 5 fois plus de puissance que l’énergie réelle consommée. C’est pour cette raison qu’on parle d’énergie renouvelable pour une pompe à chaleur. Les conditions nominales pour chaque PAC sont les suivantes : Pompe à chaleur air/.eau : +7°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Pompe à chaleur eau/.eau : +10°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Pompe à chaleur eau glycolée/eau : 0°C à l’évaporateur et +35°C au condenseur Température minimum source froide Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Température maximum source froide
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Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Température minimum source chaude Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source chaude à laquelle la PAC peut fonctionner. Température maximum source chaude Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source chaude à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Surface d’entrée capteur solaire Surface d’un capteur solaire en m². Coefficient de perte du capteur solaire Lorsque le fluide caloporteur qui circule dans le capteur s’échauffe, une partie de la chaleur reçue est perdue par convection et par rayonnement vers l’extérieur. Ces pertes sont caractérisées par un coefficient K (ou a1) en W/m².K. Il s’agit d’un coefficient de perte thermique d’un mètre carré de capteur pour un écart de température de 1°C entre le fluide caloporteur et l’air extérieur.
- Les capteurs plans bien isolés ont un coefficient de l’ordre de 3 W/m².K - Les capteurs sous vide ont un coefficient entre 0,8 et 2 W/m².K.
Rendement optique du capteur solaire Il s’agit du rendement du capteur. Plus le rendement s’approche de 1, plus l’énergie solaire récupérée sera grande. Le rendement optique du capteur représente le pourcentage de la puissance radiative du soleil qui sera réellement absorbée par le capteur. COP nominal du ballon ECS thermodynamique Coefficient de performance (COP) dans les conditions nominales de la pompe à chaleur. Le COP est définit par le rapport entre l’énergie fournie par le système et l’énergie consommée. La pompe à chaleur permet de fournir 3 à 5 fois plus de puissance que l’énergie réelle consommée. C’est pour cette raison qu’on parle d’énergie renouvelable pour une pompe à chaleur. Les conditions nominales pour le chauffe‐eau thermodynamique sont pour +7°C de température de source froide et +55°C de température de source chaude. Température minimum de fonctionnement Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. COP à température minimale Coefficient de performance (COP) dans les conditions à température minimale de la pompe à chaleur. Le COP est définit par le rapport entre l’énergie fournie par le système et l’énergie consommée. La pompe à chaleur permet de fournir 3 à 5 fois plus de puissance que l’énergie réelle consommée. C’est pour cette raison qu’on parle d’énergie renouvelable pour une pompe à chaleur.
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Par exemple, un ballon ayant une température minimale de ‐5°C à un COP à cette température de 1,94. Type de production ECS La différence entre ces types de production provient du rapport entre la puissance de production et le volume de stockage choisi pour assurer le confort d’utilisation. Instantanée : Le système est instantané lorsqu’il ne dispose d’aucune réserve d’eau chaude sanitaire. Sa puissance est suffisante pour absorber les débits de pointes, toute l’eau froide est réchauffée au moment où elle est soutirée. Cela conduit à prévoir une puissance de production importante. Semi‐accumulée : Le système est semi‐accumulé lorsque la capacité tampon est suffisante pour absorber les variations de température de soutirage. Généralement le stockage est compris entre 10 et 20 litres. Accumulée : Le système à accumulation représente la totalité de la consommation journalière. La puissance du générateur est beaucoup plus faible. Cela induit en plus des pertes de stockage du ballon. Position stockage eau chaude sanitaire Le stockage d’eau chaude sanitaire peut se trouver en volume chauffé ou en volume non chauffé. « Rappel : un volume est considéré comme chauffé si sa température en occupation normale est au dessus de 12 °C » Capacité de stockage eau chaude sanitaire Volume en litre du ballon de stockage pour l’eau chaude sanitaire. Constante de refroidissement du ballon La constante de refroidissement du ballon de stockage eau chaude sanitaire est exprimée en Wh/l.K .jour. Elle traduit l’énergie perdue par litre de stockage et par différence de température entre l’eau chaude stockée et l’air ambiant par jour. Avec un ballon de stockage bien isolé cette constante de refroidissement sera plus faible. Une valeur par défaut est proposée pour les ballons électriques. Connaissez‐vous le temps de chauffe du ballon d’ECS ? Afin d’affiner le calcul des consommations d’eau chaude sanitaire, vous avez la possibilité d’indiquer le temps de chauffe en heure du ballon. Si vous ne le connaissez pas, un temps de chauffe de 5 heures est pris par défaut. Appoint générateur principal eau chaude sanitaire Sélectionnez l’énergie d’appoint du générateur principal d’eau chaude sanitaire. Type d’appoint générateur principal eau chaude sanitaire Sélectionnez le type de chaudière en appoint du générateur principal d’eau chaude sanitaire. Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%. Age de l’appoint générateur principal eau chaude sanitaire Trois âges de chaudière sont sélectionnables :
- Récente (entre 0 et 10 ans) - Ancienne (entre 10 et 25 ans)
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- Vétuste (plus de 25 ans) La sélection de l’âge de la chaudière modifie ses performances (voir détails du générateur d’appoint pour plus de précisions). Puissance nominale de l’appoint générateur principal d’eau chaude sanitaire Indiquer la puissance du générateur principal chauffage. Position de l’appoint solaire Dans le cas d’un système solaire vous devez renseigner la position de l’appoint du système solaire. Deux cas sont possibles :
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1
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Ballon appoint intégré Ballon appoint séparé 1 : Partie solaire ‐> vers capteurs solaires 2 : Appoint intégré ou séparé 3 : Arrivée eau froide sanitaire 4 : Départ eau chaude sanitaire
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XI) ECRAN PHOTOVOLTAIQUE Présence de panneaux Oui/Non : Les panneaux photovoltaïques permettent de créer de l’électricité. Cette production d’énergie viendra se soustraire à vos consommations du bâtiment. Actuellement, le stockage de l’électricité étant mal géré, l’électricité produite est réinjectée dans le réseau et rachetée à un tarif préférentiel par un fournisseur d’énergie. Type de panneaux : Monocristallin
Aide : On peut les poser ou les intégrer en toiture. Les cellules monocristallines présentent maintenant le taux de rendement le plus élevé de tous les panneaux photovoltaïques (jusqu'à 17,5 %) et une durée de vie pouvant atteindre 30 ans. Comme son nom l'indique, la cellule est composée d'un monocristal : l'orientation exactement identique de la structure des cristaux dans une direction permet d'atteindre ce taux de rendement élevé mais cela implique de fortes contraintes d'usinage, ce qui explique pourquoi ces cellules sont les plus chères. Le saviez‐vous ? : Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifie en ne formant qu'un seul cristal de grande dimension. On découpe ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules sont en général d'un bleu uniforme.
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Multicristallin
Aide : Les panneaux solaires polycristallins (ou multicristallins) permettent d’obtenir un rapport qualité/prix intéressant. On peut les poser ou les intégrer en toiture. La plupart des installations actuelles sont réalisées avec ce type de panneaux moins chers que les panneaux monocristallins. Néanmoins, ils ont un rendement un peu plus faible : de l’ordre de 13 à 14%. Le saviez‐vous ? : Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifie en plusieurs cristaux. La cellule photovoltaïque en polycristallin a un aspect bleuté, mais pas uniforme : on distingue clairement des motifs créés par les différents cristaux. Le panneau photovoltaïque CDTE
Aide : Il s'agit d’un nouveau type de panneau composé de cellules à couches minces au Tellurure de Cadmium. Ce nouveau matériau semi‐conducteur a pour vocation de remplacer le silicium utilisé habituellement pour les panneaux photovoltaïques. Il peut être intégré sur un support souple (couche mince) ou sur un support rigide. Il est plus
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sensible à la lumière et moins sensible à la chaleur que le silicium mais les cellules CDTE sont un peu moins efficaces puisqu’elles ont un rendement de 11%. Néanmoins leur prix est intéressant. Le saviez‐vous ? : En raison de leurs performances supérieures, les modules au tellure de cadmium en couches minces nécessitent seulement 1 à 2 % du matériau semi‐conducteur requis par les modules cristallins traditionnels pour produire une quantité d’énergie équivalente. Le panneau photovoltaïque CIGS
Aide : Il s'agit d’un nouveau type de panneau composé d’un alliage de cuivre, indium, gallium et sélénium. Ce nouveau matériau semi‐conducteur a pour vocation de remplacer le silicium en particulier pour les utilisations en couche mince polycristalline. Le CIGS a l’avantage de ne pas se dégrader pas lorsqu'il est exposé au soleil. Son rendement est de 12%, donc quasiment équivalent au silicium polycristallin mais les fabricants visent prochainement des rendements supérieurs à ceux du silicium. L'inconvénient majeur est le manque de recul par rapport à cette technologie nouvelle et l'aspect polluant des matériaux dont est composé le panneau. Il existe plusieurs types de panneaux CIGS : les panneaux à couches minces, les panneaux rigides classiques et les panneaux rigides à tubes. Les panneaux rigides à tubes présentent l’avantage de pouvoir être positionnés à plat ou sur des terrasses à faible pente car ils exploitent aussi bien le rayonnement diffus que réfléchis. De plus, ils ne nécessitent pas de sous‐structure, de percement ou de lestage.
Le photovoltaïque à couche mince CIGS a pour avantage d’être flexible, fin, et il permet de créer des panneaux solaires transparents a un coût de production et d’installation peu élevé par rapport aux cellules solaires au silicium. De plus, ils fonctionnent même dans des conditions de faible ensoleillement ou de luminosité diffuse. Ces caractéristiques permettent de placer ces panneaux sur des zones mal orientées.
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Le saviez‐vous ? : La finesse naturelle des modules photovoltaïques à couche mince CIGS et leurs propriétés particulières (notamment la transparence), font de ce système un élément de choix pour la création de vitrages photovoltaïques. Leur utilisation permettra de créer des fenêtres photovoltaïques transparentes et performantes même en position verticale. Le panneau photovoltaïque en silicium amorphe
Aide : Ce type de silicium n'a pas de structure cristalline. Il est déposé en couche mince (spray) sur une plaque de verre ou un autre support qui peut être souple. Quand il se présente sous forme de panneau que l’on vient poser ou intégrer en toiture, il est plutôt dédié à de grandes surfaces (toitures d’entreprises, hangars, bâtiments agricoles,…). Le rendement de silicium amorphe (environ 6%) est inférieur à celui d’un panneau cristallin mais son coût est moindre et sa sensibilité à la lumière est meilleure. Il se justifie donc lorsque la surface disponible est importante. Sa durée de vie est souvent inférieure à 10 ans et les performances du panneau diminuent sensiblement avec le temps. Le saviez‐vous ? : Le silicium amorphe est le système utilisé pour la création des cellules des calculatrices et des montres dites "solaires". Autre panneaux photovoltaïques Autres types de panneaux
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Surface des panneaux : Indiquer la surface hors tout du panneau (dimensions globales) en m². Orientation et inclinaison des panneaux : Indiquer l’orientation et l’inclinaison des panneaux sachant qu’il est préférable d’orienter les panneaux au Sud et de respecter les dispositions du graphique ci‐dessous :
Ventilation des panneaux : La mise en place d’une ventilation sous les panneaux permet d’éviter les surchauffes. En général, les modules perdent 0,4 % de rendement par degré supérieur à sa température standard qui est de 25°C. Il est donc préférable d’avoir une bonne ventilation des modules. Intégration à la toiture : Les panneaux peuvent être soit : • Non intégrés : ils ne font alors pas partie de l’enveloppe du bâtiment. Il s’agit de modules fixés sur une toiture inclinée (ou bien posés sur des châssis sur une toiture‐terrasse). Cette solution est particulièrement adaptée à la rénovation. • Intégrés au bâti : ils font partie intégrante de l’enveloppe de la maison et deviennent des éléments de toiture ou de verrière, murs ou panneaux extérieurs d’un vitrage isolant, bardage,…. Ils assurent alors une fonction de clos et de couvert. Ils peuvent aussi se substituer à d’autres éléments de construction : brises‐soleil ou gardes‐corps de balcon. La solution l’intégration architecturale des panneaux photovoltaïques est plus esthétique et permet de maitriser plus facilement l’étanchéité de la toiture puisque les panneaux ne se surimposent pas à une construction existante. Enfin le tarif de rachat de l’électricité est plus avantageux pour une solution avec intégration. • Intégration simplifiée au bâti : Conformément à l’arrêté du 31 août 2010, une intégration simplifiée au bâti doit remplir les conditions suivantes : ‐Le système photovoltaïque est installé sur la toiture d’un bâtiment assurant la protection des personnes, des animaux, des biens ou des activités. Il est parallèle au plan de la dite toiture.
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‐Le système photovoltaïque remplace des éléments du bâtiment qui assurent le clos et couvert, et assure la fonction d’étanchéité. ‐La puissance crête totale de l’installation telle que définie à l’article 2 du présent arrêté est supérieure à 3 kilowatts crête. L’arrêté sur les tarifs de rachat est disponible sur le site de l’association ENERPLAN (ASSOCIATION PROFESIONNELLE DE L’ENERGIE SOLAIRE). Détails du système photovoltaïque : Puissance crête : La puissance d'un module ou d'un système photovoltaïque est mesurée en Watts crête (Wc) ou kiloWatts crête (kWc). La "puissance crête" caractérise la puissance d'un panneau ou d'un système photovoltaïque dans les conditions d'ensoleillement optimales : température de 25°C sous un rayonnement solaire de 1kW/m² (ensoleillement reçu à midi sur une surface perpendiculaire au soleil). 1 Watt crête délivre une puissance électrique de 1 Watt sous un ensoleillement de 1kW/m². La puissance crête d’un panneau photovoltaïque est de l’ordre de 40 à 200 watts par mètre carré. Rendement électrique du module : Le rendement d’un module s’exprime en pourcentage. Il indique le taux de transformation de la puissance solaire en puissance électrique. En moyenne, le rendement d’un module photovoltaïque est compris entre 7% et 16%. Il varie en particulier selon le type de matériau et de technique utilisé pour la fabrication du panneau. Coefficient de température de la puissance crête : Il informe des pertes de production subies par le panneau pour chaque degré passé au dessus de 25°C. Aujourd’hui, les meilleurs produits cristallins du marché ont ces deux coefficients compris entre ‐0.4 et ‐0.2 %/°C. Température d'équilibre thermique du module NOCT : La température d'équilibre thermique du module correspond à la température normale d'une cellule photovoltaïque. Comme les cellules photovoltaïques d’un panneau solaire soumis à l’ensoleillement fonctionnent à une température plus élevée que la température ambiante, il a été aussi décidé par convention, de choisir comme conditions normales (NOCT) un ensoleillement de 800W/m2, une température ambiante de 20°C et une vitesse de vent de 1m/s. Généralement, cette température d’équilibre se situe autour de 46 – 48 °C.
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XII) CONSOMMATIONS ENERGETIQUES Indication des consommations réelles : A venir Consommations énergétiques : Les consommations de l’habitation sont indiquées en kWh / an (Kilowattheure d’énergie finale par an) pour chaque poste. Chauffage : Consommations par rapport au(x) système(s) de chauffage sélectionné(s). Eau Chaude Sanitaire : Consommations par rapport au(x) système(s) d’ECS sélectionné(s). Autres usages : Consommations des auxiliaires, de la cuisson, de l’éclairage et de l’électroménager. Consommations totales : Somme des consommations précédentes. Dans le cas d´une énergie fossile ou biomasse, cette consommation est indiquée en kWh PCI. PCI est l´abréviation de Pouvoir Calorifique Inférieur. Ce pouvoir calorifique signifie la quantité de chaleur dégagée durant la combustion d´1m³ de combustible à pression atmosphérique. Le PCI est égal au PCS (inférieur) moins la chaleur latente d´évaporation des gaz de combustion. Cette consommation est exprimée en énergie finale (celle du compteur). Répartitions des consommations poste par poste en kWh : Répartition sous forme de graphique des valeurs affichées ci‐dessus. Consommations globales en énergie : Le tableau ci‐dessous indique les énergies présentes dans l’habitation avec les consommations associées par poste. Ces consommations sont indiquées dans l’unité usuelle de l’énergie (exemple litres pour Fioul). De plus, dans le cas d’une installation de panneaux photovoltaïques, la production annuelle d’électricité est indiquée. Energie et consommation principale de l’installation : L’énergie principale de l’installation est ici indiquée avec sa consommation associée. Etiquettes énergie / climat : L´étiquette énergie indiquée est un équivalent des étiquettes DPE (Diagnostique de Performance Energétique). Elle n´est pas réglementaire. La consommation est exprimée en kWh d´énergie primaire par mètre carré et par an pour les consommations de chauffage et d´ECS (Eau Chaude Sanitaire). Un coefficient d´énergie primaire / énergie finale est appliqué pour le calcul des étiquettes. Pour l´électricité ce facteur est de 2,58, pour les autres énergies il est de 1 (0,6 pour le bois dans le cas d’une construction Bâtiment Basse Consommation (BBC)). L´étiquette CO2 indiquée est un équivalent des étiquettes DPE (Diagnostique de Performance Energétique). Elle n´est pas réglementaire. La consommation est exprimée en kgCO2 par mètre carré et par an pour les consommations de chauffage et d´ECS (Eau Chaude Sanitaire). A partir de la consommation calculée, des coefficients de conversion CO2 / kWh consommé, sont appliqués pour chaque énergie. Détails des consommations : Les consommations des énergies utilisées dans l’habitation sont représentées graphiquement mois par mois.
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Vous pourrez ainsi observer l’évolution des consommations au cours de l’année. A noter que cela est lié au mois de chauffage et d’occupation. Il est donc normal d’observer parfois des valeurs nulles en dehors de ces intervalles.
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XIII) FACTURE Etiquette coût : A partir du coût total d’exploitation chauffage + ECS (coûts consommations + abonnements), une étiquette coût est réalisée. Le coût est exprimé en euros par mètre carré et par an pour les consommations de chauffage et d´ECS (Eau Chaude Sanitaire). Bilan financier annuel : Sur le graphique et le tableau ci‐dessous les coûts d´abonnement et d´exploitation poste par poste sont calculés. Attention ces valeurs ont été trouvées à partir d´un calcul théorique et les coûts calculés ne seront pas forcément révélateurs du coût réel de l´habitation existante. L´important lors d´une rénovation est de considérer le delta coût (différence de coûts) entre l´état avant et l´état après rénovation. Dépenses par type d’énergie : Les tableaux ci‐dessous indiquent les dépenses poste par poste pour les énergies présentes dans l’habitation. On rappelle l’abonnement pris en compte ainsi que la source du tarif (Bati‐Cube ou Utilisateur). Créer mon premier état rénové : En cliquant sur ce bouton, vous activerez un état de rénovation (celui‐ci ne sera plus grisé). Pour chaque état de rénovation, vous pouvez sélectionner l’état de départ. Par exemple pour l’état rénové 2, vous pouvez partir de l’état rénové 1 ou de l’état existant. Si vous effectuez des changements sur un état précédent (état existant par exemple) et que vous voulez revenir à un état rénové (état rénové 1 par exemple), alors vous devez obligatoirement repasser par l’écran « Consommations énergétiques » pour relancer les calculs. Dans le cas où vous oubliez de relancer les calculs, un message apparaitra et vous serez redirigé vers l’écran de résultats. Il en est de même pour l’édition du rapport de l’étude. Les calculs doivent être relancés au préalable. Si vous effectuez des modifications dans l’état existant et que vous avez déjà créé un état rénové à partir de l’état existant alors les modifications de l’état existant ne seront pas reportés dans l’état de rénovation.
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XIV) OUVERTURE BDD COUTS ENERGIES Base de données des coûts des énergies : En cliquant sur la partie coûts des énergies vous aurez accès aux différents contrats et tarifs. Vous pouvez créer vos propres coûts et ainsi les retrouver pour chaque nouvelle étude. Un tutoriel vidéo est disponible sur la création d’un nouveau contrat et tarif. Base de données des coûts des énergies : Les tableaux suivants indiquent les contrats et tarifs pour chaque type d’énergie. Ces valeurs seront régulièrement mises à jour. Pour chaque énergie à la fin du tableau, vous pouvez créer votre propre contrat et tarif. Surtout ne pas oublier de cliquer sur la disquette pour enregistrer vos données saisies. A chaque fois que vous vous connecterez sur le logiciel vous retrouvez ces données. Ces données font parties de votre compte personnel. Electricité Il faut choisir l’abonnement selon le type de nombre de pièces principales et le type d’appareil nécessitant de l’électricité. 3 kVA : faible puissance, pour un studio 6 kVA : pour un studio ou T2 avec un chauffage électrique 9 kVA : pour un T3 12 kVA : pour un T4 Ces informations sont données à titre indicatif pour des logements classiques. Gaz naturel Différents tarifs sont disponibles selon l’usage : Tarif Base : Jusqu’à 1 000 kWh/an (Exemple d’usage : Une cuisine) Tarif B0 : de 1 000 à 6 000 kWh/an (Exemple d’usage : Cuisine et eau chaude) Tarif B1 : de 6 000 à 150 000 kWh/an (Exemple d’usage : Chauffage et eau chaude et/ou cuisine) Tarif B2I : de 150 000 à 350 000 kWh/an (Exemple d’usage : Chauffage et/ou eau chaude dans les chaufferies moyennes) Tarif B2S : de 350 000 kWh/an à 5 GWh/an (Exemple d’usage : pour une chaufferie collective dans le résidentiel) (Pouvoir calorifique inférieur gaz naturel : 10,5 kWh/m3) (Pouvoir calorifique inférieur propane : 12,78 kWh/kg) Propane Différents tarifs sont disponibles selon l’usage : Abonnement / citerne : Service sans compteur avec un abonnement annuel. Compteur / citerne : Service avec compteur avec un abonnement annuel. Consignation / citerne : Consignation annuelle. Mixte / citerne : Formule mixte avec consignation et abonnement. Pour plus de renseignements contactez directement votre fournisseur de propane / butane. (Pouvoir calorifique inférieur propane : 12,78 kWh/kg)
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Charbon (Pouvoir calorifique inférieur : 7,6 kWh/kg) Fioul Le fioul domestique qui est issu du raffinage du pétrole est principalement utilisé pour alimenter les chaudières. Les chaudières fioul ont un rendement de 75 à 95% pour les modèles les plus récents. (Pouvoir calorifique inférieur : 9,95 kWh/m3) Granulés de bois Les granulés sont formés à partir de sciure ou copeaux de bois. La norme allemande DIN+ atteste que les granulés ont une combustion optimale, il est donc conseillé de les utiliser. (Pouvoir calorifique inférieur : 5,1 kWh/kg) Bûches de bois Les bûches de bois s’achètent par stère, une stère correspond à un mètre cube apparent (rondins de bois empilés dans un emplacement d’un mètre cube) (Pouvoir calorifique inférieur : 1750 kWh/stère) Réseau de chaleur Le prix de l’abonnement du réseau de chaleur dépend de la puissance à fournir. Le prix de l’abonnement est indiqué par kW de puissance. Gaz bouteille Le gaz naturel provient de couches géologiques du sous‐sol où on le trouve directement à l’état gazeux. (Pouvoir calorifique inférieur gaz naturel : 10.5 kWh/m3) Le propane (ou GPL) est extrait au cours des opérations de raffinage du pétrole. (Pouvoir calorifique inférieur propane : 12.78 kWh/kg)
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XV) OUVERTURE BDD MATERIAUX Base de données des matériaux : En cliquant sur une des bases ci‐dessous (isolant, gros œuvre, finition, lame d’air, baies vitrées, portes), vous aurez accès aux différents matériaux définis par défaut dans le logiciel. Vous pourrez créer vos propres matériaux et ainsi les retrouver pour chaque nouvelle étude. Un tutoriel vidéo est disponible sur la création d’un nouveau matériau. Base de données isolants : Les isolants sont classifiés par famille. On retrouve : Isolant synthétique : Les produits d’isolation synthétiques sont d’origine organique. Ils regroupent plusieurs familles de produits d’isolants :
- Polystyrène expansé PSE - Polystyrène extrudé XPS - Polyuréthane réticulé PIR - Polyisocyanurate PIR - Phénoliques - …
Ces isolants permettent d’obtenir de très bonnes performances thermiques. Ce sont d’ailleurs les meilleurs du marché. Du point de vue acoustique ces isolants sont moins performants que les laines minérales. Ces matériaux appartiennent à la classe des produits qui peuvent être considérés comme toxique du aux émanations de gaz styrène et de pentane sous l’effet de la chaleur. Isolant minéral : Les isolants en laines minérales sont des produits manufacturés constitués à base de matières premières naturelles et abondantes. Ils regroupent plusieurs familles de produits d’isolants :
- Laine de verre - Laine de roche - Verre cellulaire - …
Ils existent en vrac, sous forme de rouleaux, panneaux ou complexes. Ces isolants permettent d’obtenir des bonnes performances thermiques. Deux avantages en plus : acoustiquement très performants et d’une très haute résistance au feu. Ces matériaux, victimes de l’humidité dans le temps, voient leurs capacités thermiques altérées. Isolant végétal : Des matières synthétiques sont rajoutées aux matières premières d’origine végétale pour fabriquer ces isolants :
- Laine de chanvre - Laine de bois - Textile recyclé - Laine de coton - Ouate de cellulose - …
Ces isolants présentent l’avantage d’avoir une grande résistance dans le temps. Ils contribuent également à réduire l’effet de serre car ils absorbent plus de CO2 que sa fabrication n’en rejette. Les performances thermiques sont souvent moindres comparées aux autres isolants. Isolant animal : Les laines d’origine animale peuvent être des produits isolants. Pour autant, ils doivent impérativement justifier de leurs caractéristiques techniques et de leurs performances. Sachez également que pour
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fabriquer ces isolants, il faut ajouter des additifs et traitements complémentaires. Ils regroupent plusieurs familles de produits d’isolants :
- Plume de canard - Laine de mouton - …
Ces isolants ne craignent pas l’humidité car ils sont capables de la réguler. Ils contribuent également à réduire l’effet de serre car ils absorbent plus de CO2 que sa fabrication n’en rejette. Les performances thermiques sont les plus basses. Leur prix est aussi très élevé par rapport à ses concurrents. Isolant mince : Le principe est basé sur la réflexion de la chaleur. Cette réflexion est réalisée par les 2 feuilles d’aluminium en surface. Ces isolants présentent la particularité d’être très minces, c’est donc un avantage pour perdre le minimum de surface habitable. Les résistances thermiques annoncées par les fabricants ne font pas l’objet de certificat de la part du CSTB. Il faut donc être très méfiant sur l’utilisation de ces isolants. Il est plutôt conseillé de les utiliser en complément d’isolation. Base de données isolants (valable pour synthétique, minéral, végétal et animal) : Pour créer son isolant, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Lors de l’enregistrement, on vous demandera si vous voulez appliquer cet isolant sur les plancher, les murs, les combles/rampants ou les toitures. Vous pouvez cocher plusieurs applications. Vous retrouverez l’isolant créé et enregistré à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de l’isolant. Modèle : Indiquez le modèle de l’isolant. Désignation : Indiquez le nom de l’isolant que vous voulez créer. Conductivité thermique (W/m.K) : Conductivité thermique prise en compte dans les calculs. La conductivité thermique est la qualité isolante d’un isolant. Plus cette conductivité est faible plus l’isolant sera performant. Elle traduit une perte de chaleur pour un isolant d’une unité de surface pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. La conduction est le mode de transfert de chaleur correspondant. Capacité thermique (J/kg.K) : La capacité thermique est une grandeur permettant de quantifier la capacité d’un matériau à absorber ou restituer de l’énergie pour un isolant d’un kilogramme pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus la capacité thermique est élevée, plus le matériau pourra stocker de l’énergie. Cette valeur est généralement très élevée pour les isolants. A noter que la capacité thermique est liée au calcul de l’inertie thermique d’un bâtiment. Masse volumique (kg/m3) : La masse volumique d’un matériau est une grandeur qui caractérise la masse d’un isolant par unité de volume. Cela joue sur le calcul de l’inertie thermique du bâtiment. Energie grise (kWh/m3) : Cette notion qui viendra lors d’une mise à jour du logiciel correspond à l’énergie qu’il a fallu pour produire le matériau. En indiquant cette valeur, vous pourrez par la suite évaluer l’impact carbone de votre habitation. Base de données isolants (valable pour isolant mince seulement) : Pour créer son isolant, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Lors de l’enregistrement, on vous demandera si vous voulez appliquer cet isolant sur les plancher, les murs, les combles/rampants ou les toitures. Vous pouvez cocher plusieurs applications. Vous retrouverez l’isolant créé et enregistré à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle.
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Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de l’isolant. Modèle : Indiquez le modèle de l’isolant. Désignation : Indiquez le nom de l’isolant que vous voulez créer. Epaisseur (cm) : Indiquez l’épaisseur en centimètre de l’isolant que vous voulez créer. Résistance thermique (m².K/W) : La résistance thermique qualifie l’aptitude d’une paroi ou d’une couche de matériau à réduire le transfert de chaleur par conduction, notée R en m².K/W. Pour un matériau homogène : La résistance thermique se déduit de l'épaisseur du matériau (noté e, en mètres) et de sa conductivité thermique (noté λ (lambda) en W/m.K). Pour un matériau non‐homogène : La résistance thermique ne peut pas se déduire de l'épaisseur du matériau et de sa conductivité thermique. Elle est indiquée par le fabriquant ou des tableaux de valeurs par défaut (ex : règles Th‐Bât du CSTB). Capacité thermique (J/kg.K) : La capacité thermique est une grandeur permettant de quantifier la capacité d’un matériau à absorber ou restituer de l’énergie pour un isolant d’un kilogramme pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus la capacité thermique est élevée, plus le matériau pourra stocker de l’énergie. Cette valeur est généralement très élevée pour les isolants. A noter que la capacité thermique est liée au calcul de l’inertie thermique d’un bâtiment. Masse volumique (kg/m3) : La masse volumique d’un matériau est une grandeur qui caractérise la masse d’un isolant par unité de volume. Cela joue sur le calcul de l’inertie thermique du bâtiment. Energie grise (kWh/m3) : Cette notion qui viendra lors d’une mise à jour du logiciel correspond à l’énergie qu’il a fallu pour produire le matériau. En indiquant cette valeur, vous pourrez par la suite évaluer l’impact carbone de votre habitation. Base de données gros œuvre : Les gros œuvres sont classifiés par famille. On retrouve :
- Béton - Pierre - Terre‐cuite - Parpaing - Bois
Base de données gros œuvre (valable pour béton, pierre, terre‐cuite, parpaing et bois) : Pour créer sa structure, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Vous devez remplir le couple épaisseur/résistance thermique ou conductivité thermique seule Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Lors de l’enregistrement, on vous demandera si vous voulez appliquer cette structure sur les plancher, les murs, les combles/rampants ou les toitures. Vous pouvez cocher plusieurs applications. Vous retrouverez la structure créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la structure. Modèle : Indiquez le modèle de la structure. Désignation : Indiquez le nom de la structure que vous voulez créer. Epaisseur (cm) : Indiquez l’épaisseur en centimètres de la structure que vous voulez créer. Résistance thermique (m².K/W) : La résistance thermique qualifie l’aptitude d’une paroi ou d’une couche de matériau à réduire le transfert de chaleur par conduction, notée R en m².K/W.
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Pour un matériau homogène : La résistance thermique se déduit de l'épaisseur du matériau (noté e, en mètres) et de sa conductivité thermique (noté λ (lambda) en W/m.K). Pour un matériau non‐homogène : La résistance thermique ne peut pas se déduire de l'épaisseur du matériau et de sa conductivité thermique. Elle est indiquée par le fabriquant ou des tableaux de valeurs par défaut (ex : règles Th‐Bât du CSTB). Conductivité thermique (W/m.K) : Conductivité thermique prise en compte dans les calculs. La conductivité thermique est la qualité isolante d’un gros œuvre. Plus cette conductivité est faible plus la structure sera performante. Elle traduit une perte de chaleur pour une structure d’une unité de surface pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. La conduction est le mode de transfert de chaleur correspond. Capacité thermique (J/kg.K) : La capacité thermique est une grandeur permettant de quantifier la capacité d’un matériau à absorber ou restituer de l’énergie pour une structure d’un kilogramme pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus la capacité thermique est élevée, plus le matériau pourra stocker de l’énergie. A noter que la capacité thermique est liée au calcul de l’inertie thermique d’un bâtiment. Masse volumique (kg/m3) : La masse volumique d’un matériau est une grandeur qui caractérise la masse d’une structure par unité de volume. Cela joue sur le calcul de l’inertie thermique du bâtiment. Energie grise (kWh/m3) : Cette notion qui viendra lors d’une mise à jour du logiciel correspond à l’énergie qu’il a fallu pour produire le matériau. En indiquant cette valeur, vous pourrez par la suite évaluer l’impact carbone de votre habitation. Base de données finition : Pour créer sa finition, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Vous devez remplir le couple épaisseur/résistance thermique ou conductivité thermique seule Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Lors de l’enregistrement, on vous demandera si vous voulez appliquer cette sur les plancher, les murs, les combles/rampants ou les toitures. Vous pouvez cocher plusieurs applications. Vous retrouverez la finition créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la finition. Modèle : Indiquez le modèle de la finition. Désignation : Indiquez le nom de la finition que vous voulez créer. Epaisseur (cm) : Indiquez l’épaisseur en centimètre de la finition que vous voulez créer. Résistance thermique (m².K/W) : La résistance thermique qualifie l’aptitude d’une paroi ou d’une couche de matériau à réduire le transfert de chaleur par conduction, notée R en m².K/W. Pour un matériau homogène : La résistance thermique se déduit de l'épaisseur du matériau (noté e, en mètres) et de sa conductivité thermique (noté λ (lambda) en W/m.K). Pour un matériau non‐homogène : La résistance thermique ne peut pas se déduire de l'épaisseur du matériau et de sa conductivité thermique. Elle est indiquée par le fabriquant ou des tableaux de valeurs par défaut (ex : règles Th‐Bât du CSTB). Conductivité thermique (W/m.K) : Conductivité thermique prise en compte dans les calculs. La conductivité thermique est la qualité isolante d’une finition. Plus cette conductivité est faible plus la finition sera performante. Elle traduit une perte de chaleur pour une finition d’une unité de surface pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. La conduction est le mode de transfert de chaleur correspond.
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Capacité thermique (J/kg.K) : La capacité thermique est une grandeur permettant de quantifier la capacitéd’un matériau à absorber ou restituer de l’énergie pour une finition d’un kilogramme pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus la capacité thermique est élevée, plus le matériau pourra stocker de l’énergie. A noter que la capacité thermique est liée au calcul de l’inertie thermique d’un bâtiment. Masse volumique (kg/m3) : La masse volumique d’un matériau est une grandeur qui caractérise la masse d’une structure par unité de volume. Cela joue sur le calcul de l’inertie thermique du bâtiment. Energie grise (kWh/m3) : Cette notion qui viendra lors d’une mise à jour du logiciel correspond à l’énergie qu’il a fallu pour produire le matériau. En indiquant cette valeur, vous pourrez par la suite évaluer l’impact carbone de votre habitation. Base de données lame d’air : Pour créer sa lame d’air, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous retrouverez la lame d’air créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Désignation : Indiquez le nom de la lame d’air que vous voulez créer. Epaisseur (cm) : Indiquez l’épaisseur en centimètres de la lame d’air que vous voulez créer. Résistance thermique (m².K/W) : La résistance thermique qualifie l’aptitude d’une paroi ou d’une couche de matériau à réduire le transfert de chaleur par conduction, notée R en m².K/W. Pour un matériau homogène : La résistance thermique se déduit de l'épaisseur du matériau (noté e, en mètres) et de sa conductivité thermique (noté λ (lambda) en W/m.K). Pour un matériau non‐homogène : La résistance thermique ne peut pas se déduire de l'épaisseur du matériau et de sa conductivité thermique. Elle est indiquée par le fabriquant ou des tableaux de valeurs par défaut (ex : règles Th‐Bât du CSTB). Capacité thermique (J/kg.K) : La capacité thermique d’une lame d’air est de 1000 J/kg.K (cela varie légèrement avec la température de celle‐ci). Masse volumique (kg/m3) : La masse volumique d’un matériau est une grandeur qui caractérise la masse d’une structure par unité de volume. Cela joue sur le calcul de l’inertie thermique du bâtiment. Energie grise (kWh/m3) : Cette notion qui viendra lors d’une mise à jour du logiciel correspond à l’énergie qu’il a fallu pour produire le matériau. En indiquant cette valeur, vous pourrez par la suite évaluer l’impact carbone de votre habitation. Base de données baies vitrées : Les baies vitrées sont classifiées par type de menuiserie. On retrouve :
- Menuiserie aluminium - Menuiserie aluminium à rupture de pont thermique - Menuiserie bois - Menuiserie bois/aluminium - Menuiserie PVC
Base de données baies vitrées (valable pour tous les types de baies vitrées) : Pour créer sa baie vitrée, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite.
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Vous retrouverez la baie vitrée créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la baie vitrée. Modèle : Indiquez le modèle de la baie vitrée. Désignation : Indiquez le nom de la baie vitrée que vous voulez créer. Coefficient Ug (W/m².K) : Le coefficient Ug est le coefficient de transmission thermique de la partie verre de la baie vitrée. Celui‐ci correspond à une perte de chaleur pour un mètre carré de vitrage pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus ce coefficient est faible plus le vitrage est performant. Coefficient Uw (W/m².K) : Le coefficient Uw est le coefficient de transmission thermique de l’ensemble vitrage + cadre de la baie vitrée. Celui‐ci correspond à une perte de chaleur pour un mètre carré de baie vitrée pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus ce coefficient est faible plus la baie vitrée est performante. Facteur solaire : Le facteur solaire noté Sw correspond au rapport entre le rayonnement solaire transmis par la baie vitrée et le rayonnement solaire total incident.
Base de données portes : Les portes sont classifiées par type de menuiserie. On retrouve :
- Menuiserie bois - Menuiserie métal - Menuiserie PVC
Base de données portes : Pour créer sa porte, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous retrouverez la porte créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la porte. Modèle : Indiquez le modèle de la porte. Désignation : Indiquez le nom de la porte que vous voulez créer.
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Coefficient Up (W/m².K) : Le coefficient Up est le coefficient de transmission thermique de l’ensemble de la porte. Celui‐ci correspond à une perte de chaleur pour un mètre carré de porte pour un écart de température de 1 Kelvin entre l’intérieur et l’extérieur. Plus ce coefficient est faible plus la porte est performante.
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XVI) OUVERTURE BDD SYSTEMES Base de données des systèmes : En cliquant sur une des bases ci‐dessous (chaudières, pompes à chaleur électriques, pompes à chaleur gaz à absorption, poêles à bois / cheminées, capteurs solaires, ballons ECS thermodynamiques), vous aurez accès aux différents systèmes définis par défaut dans le logiciel. Vous pourrez créer vos propres systèmes et ainsi les retrouver pour chaque nouvelle étude. Des tutoriels vidéo sont disponibles sur la création de nouveaux systèmes. Pour le moment les bases de données ne sont pas ouvertes pour les pompes à chaleur et les ballons d’ECS thermodynamique. L’ouverture de ces bases va intervenir très prochainement. Base de données chaudières : Les chaudières sont classées par combustible. On retrouve :
- Chaudière gaz naturel - Chaudière propane - Chaudière fioul - Chaudière charbon - Chaudière bois/pellets - Chaudière bois/bûches - Chaudière électrique - Chaudière micro‐cogénération (pas disponible pour le moment)
En cliquant sur une de ces familles, vous aurez accès aux caractéristiques techniques. Celles‐ci sont fournies par le fabricant dans son catalogue. Vous pourrez donc créer votre propre chaudière. Grâce à une méthode de calcul qui permet de simuler le fonctionnement de votre chaudière, nous serons en mesure d’analyser les performances de celle‐ci. Base de données chaudières (valable pour toutes les chaudières) : Pour créer sa chaudière, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous avez la possibilité de charger l’image de votre chaudière. Cette image sera automatiquement retaillée et reportée dans le logiciel aux endroits concernés. Vous retrouverez la chaudière créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la chaudière. Modèle : Indiquez le modèle de la chaudière. Désignation : Indiquez le type de chaudière. Trois types sont possibles : Chaudière haute température : Chaudière ne pouvant pas descendre à basse température donc plus adaptée pour des émetteurs diffusant à haute température. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 80%. Chaudière basse température : Chaudière acceptant des retours froids pouvant descendre jusqu’à 35°C donc bien adaptée aux émetteurs diffusant une chaleur douce pour un meilleur confort. Rendement à 100% de charge sur PCI de l’ordre de 92%. Chaudière à condensation : Grâce à la chaleur récupérée des fumées de combustion, le rendement à 100% de charge sur PCI dépasse 100% et est de l’ordre de 108%.
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Rendement à 100% de charge sur PCI : Le rendement sur PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur est le rendement de combustion d'une chaudière ramené à la chaleur totale. A pleine charge, le rendement sur PCI est de l’ordre de 98%. Le rendement d'une chaudière à condensation intègre la récupération de calories des fumées avant qu'elles ne s'échappent vers l'extérieur. Rendement à charge partielle 30% sur PCI : Le rendement sur PCI ou Pouvoir Calorifique Inférieur est le rendement de combustion d'une chaudière ramené à la chaleur totale. A charge partielle de la chaudière, le rendement sur PCI est supérieur à 100% pour atteindre jusqu'à 109%, soit une augmentation due à la chaleur latente produite les gaz de combustion. Le rendement d'une chaudière à condensation intègre la récupération de calories des fumées avant qu'elles ne s'échappent vers l'extérieur. Perte à charge nulle pour un écart de température de 30°C : Lorsque le brûleur est à l’arrêt, la chaudière conserve une certaine température. Dès lors elle échangera la chaleur :
- Par convection et rayonnement avec l’ambiance du local où se situe la chaudière. - Par convection interne vers la cheminée. On parle de pertes par balayage.
Les pertes sont reprises dans les documentations techniques des chaudières pour un écart de température de 30°C entre la température de fonctionnement et la température d’ambiance. Puissance électrique des auxiliaires du générateur : Les auxiliaires ici considérés sont propres à la chaudière (ex : ventilateurs des brûleurs atmosphériques). Température de départ minimale chaudière : Température de départ minimale de l’eau chaude d’une chaudière. Une chaudière à condensation sera capable de travailler pour des températures de départ faible pour alimenter des radiateurs basse température alors qu’une chaudière haute température aura des départs très chaud. Température de retour au point réduit : Température de retour de l’eau chaude dans la chaudière. Pour les chaudières à condensation, plus les produits de combustion peuvent être refroidis, meilleur est le rendement. Ce rendement dépend donc de la température de retour du système de chauffage. Les produits de combustion ne pouvant être refroidis en‐deçà de la température de l’échangeur de chaleur dans la plage de condensation de la chaudière. Base de données pompes à chaleur électrique : Les pompes à chaleur électrique sont classées par famille. On retrouve : Pompe à chaleur air/air : Pompe à chaleur avec une source froide sur l’air extérieur et une source chaude par air soufflé. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 3 et 4 dans les conditions nominales (+7°C à l’évaporateur /+20°C au condenseur). Pompe à chaleur air/.eau : Pompe à chaleur avec une source froide sur l’air extérieur et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (+7°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur eau/.eau : Pompe à chaleur géothermique avec une source froide sur nappe phréatique et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (+10°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur eau glycolée/eau : Pompe à chaleur avec une source froide eau glycolée dans le sol (géothermie sonde verticale ou horizontale) et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (0°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Pompe à chaleur sol/.eau : Pompe à chaleur avec une source froide où le fluide frigorigène circule directement dans le sol (géothermie sonde verticale ou horizontale) et une source chaude par eau chaude. Ces types de pompes à
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chaleur permettent d’obtenir un COP entre 4 et 5 dans les conditions nominales (‐5°C à l’évaporateur /+35°C au condenseur). Base de données pompes à chaleur électrique (valable pour toutes les PAC sauf PAC air/air) : Pour créer sa pompe à chaleur, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous avez la possibilité de charger l’image de votre pompe à chaleur. Cette image sera automatiquement retaillée et reportée dans le logiciel aux endroits concernés. Vous retrouverez la pompe à chaleur créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la pompe à chaleur. Modèle : Indiquez le modèle de la pompe à chaleur. Pompe à chaleur haute température : Pompe à chaleur pouvant produire de l’eau chaude sanitaire (jusqu’à 65°C). Désignation : Indiquez la désignation de la pompe à chaleur. Puissance absorbée nominale : Puissance absorbée en kW par la pompe à chaleur dans les conditions nominales. Les conditions nominales sont indiquées en haut du tableau. COP nominal : Coefficient de performance (COP) dans les conditions nominales de la pompe à chaleur. Le COP est définit par le rapport entre l’énergie fournie par le système et l’énergie consommée. La pompe à chaleur permet de fournir 3 à 5 fois plus de puissance que l’énergie réelle consommée. C’est pour cette raison qu’on parle d’énergie renouvelable pour une pompe à chaleur. Les limites de fonctionnement d’une pompe à chaleur sont caractérisées par une enveloppe de la température de la source froide en fonction de la température de la source chaude. Les températures ci‐dessous définissent les bornes de l’enveloppe de fonctionnement de la PAC. Température minimale source froide : Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Température maximale source froide Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Température minimale source chaude Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source chaude à laquelle la PAC peut fonctionner. Température maximale source chaude Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source chaude à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Base de données pompes à chaleur électrique air/air : Pour créer sa pompe à chaleur, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous avez la possibilité de charger l’image de votre pompe à chaleur. Cette image sera automatiquement retaillée et reportée dans le logiciel aux endroits concernés.
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Vous retrouverez la pompe à chaleur créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque de la pompe à chaleur air/air. Modèle : Indiquez le modèle de la pompe à chaleur air/air. Désignation : Indiquez la désignation de la pompe à chaleur air/air. Puissance absorbée nominale : Puissance absorbée en kW par la pompe à chaleur dans les conditions nominales. Les conditions nominales sont indiquées en haut du tableau. COP nominal : Coefficient de performance (COP) dans les conditions nominales de la pompe à chaleur. Le COP est définit par le rapport entre l’énergie fournie par le système et l’énergie consommée. La pompe à chaleur permet de fournir 3 à 5 fois plus de puissance que l’énergie réelle consommée. C’est pour cette raison qu’on parle d’énergie renouvelable pour une pompe à chaleur. Température minimale source froide : Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température minimum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Au‐delà, l’appoint prendra le relais. Température maximale source froide Les pompes à chaleur ne fonctionnent pas pour toutes les plages de température. Le fonctionnement d’une PAC est défini par une enveloppe (température de la source froide en fonction de la température de la source chaude). La température ici indiquée est la température maximum de la source froide à laquelle la PAC peut fonctionner. Base de données poêle/cheminée : Pour créer son poêle ou sa cheminée, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous avez la possibilité de charger l’image de votre poêle ou cheminée. Cette image sera automatiquement retaillée et reportée dans le logiciel aux endroits concernés. Vous retrouverez le poêle ou la cheminée créée et enregistrée à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque du poêle ou de la cheminée. Modèle : Indiquez le modèle du poêle ou de la cheminée. Désignation : Indiquez le type du poêle ou de la cheminée. Quatre types sont possibles : Poêle à bois : Les poêles à bois fonctionnent comme une cheminée et fournissent les rendements d’un foyer fermé. Cheminée à insert : La cheminée est le plus ancien mode de chauffage de l’habitat. De nos jours, elle permet en habitat individuel de pouvoir utiliser le mode de chauffage au bois qui est une énergie renouvelable abondante. Ce type de cheminée à foyer fermé comporte un insert. Cheminée à foyer ouvert : Cheminée traditionnelle, la chaleur récupérée est faible car la performance de ce type de cheminée est faible. Pour une conception optimum des installations énergétiques, l´outil ne permet volontairement pas la saisie combinée d’une cheminée à foyer ouvert et d´une ventilation de type double flux. Poêle à pellets : Les poêles à granulés de bois sont la version moderne et efficace du poêle à bois traditionnel. La puissance est modulable sans les inconvénients d’encrassage et de mauvais rendement. Rendement moyen : Rendement de la cheminée ou du poêle à bois sélectionné. Puissance des auxiliaires (ventilateur) : Puissance des auxiliaires d’un poêle ou insert (ventilateurs).
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Base de données capteurs solaires : Les capteurs solaires sont classés par famille. On retrouve : Capteur solaire plan : C’est le type de capteur le plus utilisé en France. Le capteur solaire utilise l’effet de serre qui consiste à emprisonner l’énergie apportée par le rayonnement solaire avec le minimum de perte. Pour cela, on place au dessus d’un absorbeur traité en noir mat dans lequel circule le fluide caloporteur (eau glycolée), une couverture transparente au rayonnement solaire et opaque au rayonnement infrarouge.
Capteur solaire à tubes sous vide : L’absorbeur est ici muni d’un système de tubes qui transmettent la chaleur. Le vide présent dans le tube et la structure du collecteur empêche toute distribution de chaleur non souhaitée aux alentours. A l’intérieur le tube est recouvert d’une substance qui absorbe les rayons du soleil (nitrure d’aluminium). Le réflecteur et la forme tubulaire du capteur optimisent la capture d’énergie quand l’incidence des rayons du soleil est faible. Pour une pose en horizontal, il est donc préférable d’opter pour cette solution.
Entrée du fluideSortie du fluide
DCBA
FE
A Tube en verre spécial
BC
DE
Lame d'airPlaque absorbante
Entrée du fluidePlan du capteur
F Sortie du fluide
Base de données capteurs solaires (valable pour tous les capteurs solaires) : Pour créer son capteur solaire, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite.
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Vous avez la possibilité de charger l’image de votre capteur solaire. Cette image sera automatiquement retaillée et reportée dans le logiciel aux endroits concernés. Vous retrouverez le capteur solaire créé et enregistré à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque du capteur solaire. Modèle : Indiquez le modèle du capteur solaire. Surface d’entrée capteur solaire : Surface d’un capteur solaire en m². Coefficient de perte du capteur solaire : Lorsque le fluide caloporteur qui circule dans le capteur s’échauffe, une partie de la chaleur reçue est perdue par convection et par rayonnement vers l’extérieur. Ces pertes sont caractérisées par un coefficient K (ou a1) en W/m².K. Il s’agit d’un coefficient de perte thermique d’un mètre carré de capteur pour un écart de température de 1°C entre le fluide caloporteur et l’air extérieur.
- Les capteurs plans bien isolés ont un coefficient de l’ordre de 3 W/m².K - Les capteurs sous vide ont un coefficient entre 0,8 et 2 W/m².K.
Rendement optique du capteur solaire : Il s’agit du rendement du capteur. Plus le rendement s’approche de 1, plus l’énergie solaire récupérée sera grande. Le rendement optique du capteur représente le pourcentage de la puissance radiative du soleil qui sera réellement absorbée par le capteur. Base de données ballons ECS thermodynamiques : La création d’un chauffe‐eau thermodynamique n’est pour l’instant pas disponible (disponible très prochainement).
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XVII) OUVERTURE BDD PHOTOVOLTAIQUES Base de données panneaux photovoltaïques : En cliquant sur cette base, vous aurez accès aux différents panneaux photovoltaïques définis par défaut dans le logiciel. Vous pourrez créer vos propres panneaux photovoltaïques et ainsi les retrouver pour chaque nouvelle étude. Des tutoriels vidéo sont disponibles sur la création de nouveaux panneaux photovoltaïques. Base de données panneaux photovoltaïques : Pour créer son panneau photovoltaïque, il suffit de remplir la dernière ligne du tableau. Une fois remplie n’oubliez pas de sauvegarder la ligne avec la disquette présente sur la droite. Vous avez la possibilité de charger l’image de votre panneau photovoltaïque. Cette image sera automatiquement retaillée et reportée dans le logiciel aux endroits concernés. Vous retrouverez le panneau photovoltaïque créé et enregistré à chaque nouvelle connexion sur votre compte. Vous pouvez donc créer une base de données personnelle. Descriptif du tableau : Marque : Indiquez la marque du panneau photovoltaïque. Modèle : Indiquez le modèle du panneau photovoltaïque. Désignation : Indiquez le type de panneau photovoltaïque. Six types sont possibles : Mono cristallin : Les cellules monocristallines présentent maintenant le taux de rendement le plus élevé de tous les panneaux photovoltaïques (jusqu'à 17,5 %) et une durée de vie pouvant atteindre 30 ans. Comme son nom l'indique, la cellule est composée d'un monocristal : l'orientation exactement identique de la structure des cristaux dans une direction permet d'atteindre ce taux de rendement élevé mais cela implique de fortes contraintes d'usinage, ce qui explique pourquoi ces cellules sont les plus chères. Multi cristallin : Les panneaux solaires polycristallins (ou multicristallins) permettent d’obtenir un rapport qualité/prix intéressant. On peut les poser ou les intégrer en toiture. La plupart des installations actuelles sont réalisées avec ce type de panneaux moins chers que les panneaux monocristallins. Néanmoins, ils ont un rendement un peu plus faible : de l’ordre de 13 à 14%. CDTE : Il s'agit d’un nouveau type de panneau composé de cellules à couches minces au Tellurure de Cadmium. Ce nouveau matériau semi‐conducteur a pour vocation de remplacer le silicium utilisé habituellement pour les panneaux photovoltaïques. Il peut être intégré sur un support souple (couche mince) ou sur un support rigide. Il est plus sensible à la lumière et moins sensible à la chaleur que le silicium mais les cellules CDTE sont un peu moins efficaces puisqu’elles ont un rendement de 11%. Néanmoins leur prix est intéressant. CIGS : Il s'agit d’un nouveau type de panneau composé d’un alliage de cuivre, indium, gallium et sélénium. Ce nouveau matériau semi‐conducteur a pour vocation de remplacer le silicium en particulier pour les utilisations en couche mince polycristalline. Le CIGS a l’avantage de ne pas se dégrader pas lorsqu'il est exposé au soleil. Son rendement est de 12%, donc quasiment équivalent au silicium polycristallin mais les fabricants visent prochainement des rendements supérieurs à ceux du silicium. L'inconvénient majeur est le manque de recul par rapport à cette technologie nouvelle et l'aspect polluant des matériaux dont est composé le panneau.
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Il existe plusieurs types de panneaux CIGS : les panneaux à couches minces, les panneaux rigides classiques et les panneaux rigides à tubes. Les panneaux rigides à tubes présentent l’avantage de pouvoir être positionnés à plat ou sur des terrasses à faible pente car ils exploitent aussi bien le rayonnement diffus que réfléchis. De plus, ils ne nécessitent pas de sous‐structure, de percement ou de lestage.
Le photovoltaïque à couche mince CIGS a pour avantage d’être flexible, fin, et il permet de créer des panneaux solaires transparents a un coût de production et d’installation peu élevé par rapport aux cellules solaires au silicium. De plus, ils fonctionnent même dans des conditions de faible ensoleillement ou de luminosité diffuse. Ces caractéristiques permettent de placer ces panneaux sur des zones mal orientées.
Silicium amorphe : Ce type de silicium n'a pas de structure cristalline. Il est déposé en couche mince (spray) sur une plaque de verre ou un autre support qui peut être souple. Quand il se présente sous forme de panneau que l’on vient poser ou intégrer en toiture, il est plutôt dédié à de grandes surfaces (toitures d’entreprises, hangars, bâtiments agricoles,…). Le rendement de silicium amorphe (environ 6%) est inférieur à celui d’un panneau cristallin mais son coût est moindre et sa sensibilité à la lumière est meilleure. Il se justifie donc lorsque la surface disponible est importante. Sa durée de vie est souvent inférieure à 10 ans et les performances du panneau diminuent sensiblement avec le temps. Autres panneaux : Autres types de panneaux Puissance crête : La puissance d'un module ou d'un système photovoltaïque est mesurée en Watts crête (Wc) ou kiloWatts crête (kWc). La "puissance crête" caractérise la puissance d'un panneau ou d'un système photovoltaïque dans les conditions d'ensoleillement optimales : température de 25°C sous un rayonnement solaire de 1kW/m² (ensoleillement reçu à midi sur une surface perpendiculaire au soleil). 1 Watt crête délivre une puissance électrique de 1 Watt sous un ensoleillement de 1kW/m². La puissance crête d’un panneau photovoltaïque est de l’ordre de 40 à 200 watts par mètre carré. Rendement électrique du module : Le rendement d’un module s’exprime en pourcentage. Il indique le taux de transformation de la puissance solaire en puissance électrique. En moyenne, le rendement d’un module photovoltaïque est compris entre 7% et 16%. Il varie en particulier selon le type de matériau et de technique utilisé pour la fabrication du panneau.
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Coefficient de température de la puissance crête : Il informe des pertes de production subies par le panneau pour chaque degré passé au dessus de 25°C. Aujourd’hui, les meilleurs produits cristallins du marché ont ces deux coefficients compris entre -0.4 et -0.2 %/°C. Température d'équilibre thermique du module NOCT : La température d'équilibre thermique du module correspond à la température normale d'une cellule photovoltaïque. Comme les cellules photovoltaïques d’un panneau solaire soumis à l’ensoleillement fonctionnent à une température plus élevée que la température ambiante, il a été aussi décidé par convention, de choisir comme conditions normales (NOCT) un ensoleillement de 800W/m2, une température ambiante de 20°C et une vitesse de vent de 1m/s. Généralement, cette température d’équilibre se situe autour de 46 – 48 °C.
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XVIII) ECRAN DESCRIPTIF ETAT RENOVE Projet de départ : Pour l’état de rénovation vous avez la possibilité de sélectionner la base de départ pour cette nouvelle étude. Exemple : Pour l’état rénové 1 vous devez partir de l’état existant c'est‐à‐dire que toutes les données de l’état existant seront reportées dans l’état rénové 1. Pour l’état rénové 2, vous pouvez partir de l’état existant ou de l’état rénové 1. Informations sur l’état rénové : Précisez le nom de l’état de rénovation (celui‐ci sera reporté dans le rapport final). Vous pouvez également indiquer un descriptif de l’état rénové.
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XIX) ECRAN EXTENSION Projetez‐vous d’effectuer un agrandissement de l’habitation : En rénovation, si votre projet fait l’objet d’une extension alors vous devez cliquer sur « Oui ». Vous pourrez ainsi décrire la forme de l’extension ainsi que l’isolation associée. Quel est le type d’agrandissement effectué : Dans le cas d’une extension, plusieurs types d’agrandissements sont possibles :
- Aménagement des combles : Les combles sont aménagés. - Aménagement d’un sous‐sol : Par exemple une cave qui est aménagée en une pièce de vie chauffée. - Aménagement d’un local non chauffé : Par exemple le garage ou une buanderie est aménagée en une
pièce de vie chauffée. - Construction accolée : Construction d’une extension à la maison. - Création d’un niveau : Construction d’un niveau supplémentaire à l’habitation. - Création d’une véranda : Mise en place d’une véranda sur une des façades de l’habitation existante.
Surface en commun avec la partie existante : Indiquez la surface de l’extension qui est commune avec la partie existante. Par exemple dans le cas de combles aménagés, il faut indiquer la surface de plancher des combles perdus (sous entendu la surface du plancher bas des combles aménagés). Cette surface sera donc déduite des déperditions thermiques du bâtiment car elle est en contact entre deux volumes chauffés). Surface habitable chauffée : Renseignez la nouvelle surface habitable chauffée de l’habitation. Ne pas tenir compte des pièces non chauffées (sous‐sol non chauffé, combles perdus, cellier, buanderie, etc.). Par définition une surface habitable est une pièce d’une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m. Les valeurs autorisées sont comprises entre 10 et 500 m² habitables. Nombre de niveaux de l’extension : Indiquez le nombre de niveaux que comporte l’extension réalisée. Nombre de pièce principale : En tenant compte de l’extension, indiquez le nouveau nombre de pièces principales de l’habitation. Type de saisie de la forme de l’extension : Le type de saisie est forcée en fonction du type de saisie réalisée dans l’état existant sauf pour le cas d’une véranda où vous allez devoir passer par une saisie détaillée de la forme. Forme de l’extension : Les métrés de l’extension sont évalués grâce à la forme de celle‐ci. Trois formes sont possibles :
- Carré ou rectangulaire : l’extension se présente sous la forme d’un rectangle - En L : l’extension forme un L - Forme plus découpée : L’extension présente une forme différente, plus découpée
Hauteur sous plafond de l’extension : Indiquez la hauteur sous plafond moyenne des niveaux de l’extension.
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Type de plancher bas principal de l’extension : Précisez la nature du plancher principal de l’extension. Pour le cas d’une maison individuelle : Terre‐plein : L’extension est construite sur un terre‐plein. En tenant compte d’un type de sol « standard », les transferts thermiques sont calculés afin d’évaluer les déperditions thermiques par le plancher. Vide sanitaire : L’extension est construite sur un vide sanitaire, c'est‐à‐dire un vide aménagé entre le sol et la dalle du rez‐de‐chaussée. Sous‐sol / Local non chauffé : L’extension donne sur un sous‐sol ou local non chauffé ayant au moins une hauteur sous plafond de 1,80m (exemple cave). Pour le cas d’un appartement à chauffage individuel : Terre‐plein : L’extension est construite sur un terre‐plein. En tenant compte d’un type de sol « standard », les transferts thermiques sont calculés afin d’évaluer les déperditions thermiques par le plancher. Vide sanitaire : L’extension est construite sur un vide sanitaire, c'est‐à‐dire un vide aménagé entre le sol et la dalle du rez‐de‐chaussée. Sous‐sol / Local non chauffé : L’extension donne sur un sous‐sol ou local non chauffé ayant au moins une hauteur sous plafond de 1,80 m (exemple cave). Extérieur : L’extension donne sur l’extérieur. Immeuble construit sur pilotis ou appartement au dessus d’un porche d’entrée. Intérieur : L’extension est située au dessus d’un autre logement chauffé. Type de toiture principale de l’extension : Précisez la nature de la toiture de l’extension. Pour le cas d’une maison individuelle : Combles perdus : Les combles (volume non chauffé compris sous les rampants) ne sont pas aménagés ou ne sont pas chauffés. Combles aménagés : Les combles (volume chauffé compris sous les rampants) sont utilisés. Les pièces du dernier niveau comportent des rampants ou sont mansardées. Toiture terrasse : La toiture traditionnelle est remplacée par un toit plat. Pour le cas d’un appartement à chauffage individuel : Combles perdus : Les combles (volume non chauffé compris sous les rampants) ne sont pas aménagés ou ne sont pas chauffés. Combles aménagés : Les combles (volume chauffé compris sous les rampants) sont utilisés. Les pièces du dernier niveau comportent des rampants ou sont mansardées. Toiture terrasse : La toiture traditionnelle est remplacée par un toit plat. Intérieur : L’extension est située en dessous d’un autre logement chauffé. Surface des baies vitrées de l’extension : Indiquez la surface des baies vitrées de l’extension par orientation. Grâce au facteur solaire des baies et à l’orientation, les apports solaires sont calculés. Surface des portes extérieures de l’extension : Indiquez la surface des portes de l’extension donnant sur l’extérieur. Sur quelle paroi s'applique la surface commune entre l'extension et la maison existante ? : Indiquez le nom de la paroi en contact avec l’extension (ces noms de parois avaient été définis dans l’état existant). La surface en commun avec cette paroi sera donc déduite dans les calculs des déperditions thermiques du bâtiment.
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Ci‐dessous, vous allez décrire de manière détaillée les métrés de votre extension. Cette saisie est similaire à celle de l’état existant, il faut décrire pour chaque orientation les métrés des parois.
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XX) ECRAN ANALYSE SYSTEMES / CONSEILS Investissements : Indiquez le montant du matériel mis en place dans la partie rénovation. Vous devez également renseigner le coût des autres matériels, de la main d’œuvre et des études éventuelles. En cliquant sur la partie « Aide et Financement », vous aurez accès à un module complémentaire qui permet d’estimer les crédits d’impôts, Eco‐PTZ, aides de l’Anah ou aides régionales. Le total des investissements (avec déduction des aides) est ensuite calculé. Coûts d’entretien : Les coûts d’entretien de chauffage et d’Eau Chaude Sanitaire sont pris en compte dans le calcul du retour sur investissement. L’entretien courant correspond à la maintenance des installations, notamment l’entretien des chaudières, ramonage… Remplacement matériel état existant : Dans le cas où l’état rénové ne concerne pas le système énergétique existant (travaux sur l’isolation uniquement par exemple), vous avez la possibilité d’indiquer au bout de combien d’années le système existant sera remplacée. Indiquez ensuite le coût d’acquisition du nouveau système énergétique qui sera prévu pour le remplacement. Cette saisie permet de valoriser votre état rénové sur le graphique de retour sur investissement. Le décroché au niveau de la courbe de retour sur investissement correspond au renouvellement du matériel. Solutions comparées : Dans ce tableau, vous pouvez cocher les solutions de rénovation que vous souhaitez comparer pour le calcul du retour sur investissement. Les cases sont grisées pour les solutions non activées. Vous pouvez ainsi comparer différentes solutions entre elles avec ou sans l’état existant. Taux d’inflation du prix de l’énergie : Le taux d’inflation du prix de l’énergie est ici fixé à 2%. Il est possible de le modifier pour observer l’évolution des consommations sur 20 ans (graphiques en dessous). Bouton de re‐calcul des graphiques : Pour pouvoir recalculer les graphiques de consommations et de retour sur investissement, vous devez relancer les calculs. En effet, par exemple la modification du taux d’inflation de l’énergie impacte sur l’évolution des coûts d’exploitations. Histogrammes des consommations sur 20 ans et sur 1 an : Sur le premier graphique en partie gauche, les solutions sont comparées sur les coûts d’acquisition et les coûts d’exploitations + abonnements sur 20 ans. La partie basse de l’histogramme correspond aux coûts d’acquisitions. Sur le second graphique en partie droite, les solutions sont comparées sur les coûts d’exploitations + abonnements sur 1 an. Graphique du retour sur investissement sur 20 ans :
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En fonction du coût de l’investissement initial, de l’entretien courant et des charges énergétiques le retour sur investissement de ou des solutions choisies est évalué sur une période de 20 ans. L’inflation du coût de l’énergie est prise en compte dans le calcul. Les calculs sont basés sur la méthode en coût global. Le coût global énergétique est défini comme l’ensemble des coûts d’investissements et des coûts d’exploitations prévisibles pour :
‐ Les éléments de l’enveloppe du bâtiment ‐ La ventilation
‐ Le chauffage ‐ L’eau chaude sanitaire ‐ La climatisation éventuelle La méthode de coût global fait intervenir deux indicateurs de coût: Le coût actualisé Le coût annualisé Diffusé par CARDONNEL Ingénierie 5 rue de la Mare à Tissier 91280 SAINT PIERRE DU PERRAY Tél : 01 64 98 25 00 ‐ Fax : 01 64 98 25 09 contact@cardonnel.fr ww.cardonnel.fr
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