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Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin
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L’écho des Syndicats mixtes
Economie
Environnement
LEADER
EconomieEconomieRésotec : le soutien fi nancier du SMC - p 2
St Vaast au rythme du cheval normand - p 4
Programme d’Action Agricole et Rural - p 6
EnvironnementEnvironnementVisite du Point Fort - p 8
Mutualiser et renforcerla cohérence territoriale
Programme d’Action Agricole et Rural - p 6Programme d’Action Agricole et Rural - p 6Pays
L’écho des Syndicats mixtesL’écho des Syndicats mixtesL’écho des Syndicats mixtesL’écho des Syndicats mixtes
Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin
En partenariat avec la communauté de communes du Bocage Valognais et la ville de Valognes, le
Syndicat mixte du Cotentin poursuit les études préalables aux opérations d’aménagement du parc d’activités économiques structurant d’Armanville, situé en continuité de la zone d’activité existante portant ainsi la surface totale dédiée aux entreprises à 90 ha.
Comme le soulignaient récemment les élus valognais associés à l’opération, Armanville va s’inscrire comme «le plus grand parc d’activités du départe-ment ».
Lancement des étudespré-opérationnelles
Suite à la signature de la convention entre le Syndicat mixte du Cotentin, la ville de Valognes et la communauté de communes du Bocage Valognais le 13 mars 2009, le Syndicat mixte du Cotentin a lancé le marché des études préparatoires à l’aménagement du nouveau parc d’activités économiques structurant d’Armanville à Valognes, de plus de 20 ha en continuité de la zone existante.
Après consultation, le Syndicat mixte du Cotentin a retenu mi-juin 2009 l’offre de la SHEMA comme mandataire chargé de la mise en œuvre des études opérationnelles auprès du groupement de prestataires.
La phase de diagnostic s’est achevée fi n décembre 2009. Les études suivantes : topographique, d’urbanisme, techniques VRD, foncière, Loi sur Eau, d’impact et réglementaires sont actuellement menées.
Une proposition de schéma d’aménagement interviendra au début du 3ème trimestre 2010.
Approche environnementale
En parallèle, une approche environnementale d’urbanisme vient d’être lancée en vue de doter le PAES d’Armanville d’un aménagement
respectueux de l ’ e n v i r o n n e m e n t notamment dans les domaines de la gestion des déchets, de l’énergie, de l’eau, du bruit, des transports, de la biodiversité et des espaces verts.
Accès concerté
La desserte du parc, également, fera l’objet d’un aménagement
concerté avec les services de l’Etat et du Conseil Général, dans le cadre de la mise aux normes autoroutières de la RN13. En effet, le parc est situé à proximité immédiate de l’axe de desserte principal (RN13) et bénéfi cie de l’accès direct du réseau ferré Paris-Cherbourg.
A venir….
L’acquisition foncière sera menée auprès de la ville de Valognes à la fi n du 1er semestre 2010.
Au terme de cette acquisition, le Syndicat mixte du Cotentin lancera les opérations d’aménagement.
Christine Semilly-Lagalle
Lancementdes études
VALOGNES : UN NOUVEAU PARC d’ACTIVITES ECONOMIQUES
STRUCTURANT
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n partenariat avec la communauté de communes du Bocage Valognais et la ville de Valognes, le
Syndicat mixte du Cotentin poursuit les études préalables aux opérations d’aménagement du parc d’activités économiques structurant d’Armanville, situé en continuité de la zone d’activité
Résotec : Soutien du SMC
Christine Semilly-LagalleAssitante PAES
Tél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 21
paes@cotentin.orgwww.cotentin.org
Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Résotec » a sollicité auprès du syndicat mixte du Cotentin, une
demande de fi nancement à hauteur de 30 000€ afi n de développer ses activi-tés. Le président Canoville explique pourquoi le syndicat mixte soutient Ré-sotec.
L’Echo des S.M. : En quelques mots, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Résotec ?
Michel Canoville : Résotec est une plate-forme technologique organisée sous les statuts d’un GIP « innovation et transfert de technologie ». Il inter-vient auprès des PME-PMI pour leur ap-porter les compétences technologiques des établissements du site universitaire et des lycées. Le président du GIP est Jean Barbin, proviseur du lycée Sauxmarais à Tourlaville et le directeur Dominique Kervadec également directeur de l’ESIX, anciennement Ecole d’Ingénieurs de Cherbourg. L’animation du réseau est assurée par Annick Fauvel, directrice technique et commerciale de Résotec. L’animation est naturellement au cœur du projet car il est indispensable d’être en permanence « en veille » auprès des entreprises et des enseignants.
ESM : Quels sont les établissements membres du Réseau ?
M.C. : Je commence par l’établissement du Président, le lycée Sauxmarais, puis Alexis de Tocqueville, Edmond Doucet, Pierre et Marie Curie à Saint-Lô. Les établissements d’enseignement supé-rieur sont également très présents : IUT Cherbourg Manche, ESIX…
ESM : Résotec permettrait ainsi de dé-cloisonner et de mutualiser ?
M. C. : La formule résume bien l’action de Résotec. Cela permet de mutualiser
les efforts des uns et des autres et d’al-lier les savoir-faire de tous ces jeunes talents et de leurs enseignants.
ESM : Avez-vous connaissance des projets 2010 de Résotec ?
M.C. : Il existe de nombreux projets en cours : conception d’une remorque « test au choc » pour Groupama, réa-lisation d’un écorché de voiture pour le centre de secours, recherche sur la GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) pour le centre de tri de la CUC, développement d’un dispositif expérimental pour le LUSAC (labora-toire universitaire des sciences appli-quées de Cherbourg)... Je dirai un mot aussi sur quelques projets achevés en 2009 comme la réalisation d’un banc de mesure nucléaire pour l’EAMEA –école
atomique- qui a mobilisé 8 étudiants de l’ESIX sur deux années et 14 élèves de Sauxmarais , le Rover Martien, nouvelle at-traction de Ludiver….. Mais Résotec organise aussi des colloques in-dustriels sur des thèmes «pointus» très appréciés des industriels.
ESM : Le syndicat mixte apporte 30 000 €,est-ce une part impor-
tante du budget de Résotec ?
M.C. : Cela représente une participa-tion de l’ordre de 20% du budget. C’est assez important mais ce qui est essen-tiel depuis quelques années, c’est que les autres fi nancements dépendent assez souvent de l’implication locale. C’est ainsi que fonctionnent les fi nan-cements croisés. Autrement dit, un projet comme Résotec qui est la com-pétence de tout le monde et de per-sonne peut facilement se retrouver en diffi culté fi nancière si les partenaires locaux n’affi chent pas leur soutien ! De ce point de vue, le syndicat mixte est un excellent outil qui permet de soute-nir ensemble les dossiers structurants.
Jean-Jacques Beauruel
Le SMC apporte30 000 €
à Résotec
VALOGNES : UN NOUVEAU PARC d’ACTIVITES ECONOMIQUES
STRUCTURANT
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Résotec : Soutien du SMC
JJ BeauruelDirecteur
Tél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 21contact@cotentin.org
www.cotentin.org
L’association APEC vous fait découvrir le patrimoine naturel et culturel de Saint-Vaast-la-Hougue
à bord de voitures attelées par des chevaux de trait.
L’association APEC organise et propose des visites guidées en calèche, afi n de promouvoir les produits ostréicoles, tout en mettant en valeur les atouts naturels et culturels du Cotentin auprès des vacanciers. Cette association œuvre également pour le développement et la promotion des races équines reconnues pour leurs performances à l’attelage, tels que le Cob normand et le Percheron.
Un circuit d’une heure trente sera proposé aux touristes à partir des vacances de Pâques. Le lieu de départ est fi xé à l’offi ce de tourisme de St-Vaast-la-Hougue. Les calèches vont ainsi parcourir le chemin de la promenade de Bridport pour profi ter de la vue imprenable sur les parcs à huîtres et sur l’île Tatihou, tout en bénéfi ciant d’une description précise sur l’activité ostréicole. La promenade continue jusqu’aux tours Vauban inscrites au patrimoine mondiale de l’UNESCO, et se terminera au GAEC La Tatihou autour d’une dégustation d’huîtres et de cidre bouché.
Durant la promenade, des commentaires sur les activités maritimes seront dispensés par un guide. Les vacanciers pourront ainsi découvrir autrement les activités maritimes tout en respectant l’écosystème marin.
Un projet instruit par le programme LEADER du Pays du Cotentin
Pour rendre ce projet opérationnel, l’association a réalisé une demande de subvention dans le cadre du programme LEADER via le dispositif 313 « Promotion des activités touristiques
liées aux atouts naturels du Cotentin et aux savoir-faire des fi lières locales. »Cette demande a été transmise et étudiée en comité de programmation.
Après analyse du projet, les membres du comité de programmation ont voté l’éligibilité.
Le Pays du Cotentin soutient le projet d’attelage car il répond à la stratégie locale qui est de « structurer les fi lières locales de qualité et à forte valeur ajoutée ». En effet, ce projet, en proposant des circuits de découverte en calèche participe à la valorisation des atouts patrimoniaux, culturels et naturels de la Baie de Saint-Vaast-la–Hougue, destination touristique importante du Cotentin.
De plus, cette démarche favorise la promotion des productions ostréicoles locales, sensibilise les visiteurs sur la fragilité de l’écosystème marin et littoral tout en renforçant l’attractivité touristique.
Pour bénéfi cier de subvention dans le cadre du programme LEADER, l’association a obtenu un soutien fi nancier par
la région Basse-Normandie.
C’est pourquoi l’association a également déposé un dossier de demande de subvention au Conseil Général de la Manche au titre du Contrat d’Objectif Touristique du Val de Saire.
Le SMC a également décidé suite à la délibération n° 2009 12 11 07, de soutenir fi nancièrement ce projet dans le cadre de la convention territoriale en partenariat avec le Conseil Régional de Basse-Normandie.
Sylvia PELLEAU
Subvention LEADER pour
l’APEC : 25 000 €
Découvrez les trésors de St Vaast au rythme du
cheval normand.
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Fiche projetNom du projet APEC – Attelage en Cotentin
TerritoireSt-Vaast-la HougueCDC du Val de Saire
Dispositif LEADER sollicité Dispositif 313
Coût total du projet 111 666,35 €
Investissements réalisés
• Omnibus dont un est accessible aux personnes handicapées
• Harnais pour chevaux• Van• Remorque
Subvention attribuée par le programme LEADER 25 000 €
Autres sources de fi nancement
Autofi nancement26 140,81 €
Conseil Général de la Manche19 779 €
Convention territoriale40 746,54 €
Découvrez les trésors de St Vaast au rythme du
cheval normand.
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Séverine DUPARCGestionnaire LEADERTél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 21leader@cotentin.org
www.cotentin.org
Avec une expérience de plus de 20 ans dans le domaine de la conception et la fabrication de remorques industrielles, ALM Carrossier Constructeur, société Normande installée sur Montebourg, a été choisie par l’association APEC pour la fabrication des trois Omnibus.
Départ de Sylvia Pelleau :
recrutement d’un Chargé de mission
LEADER
Sylvia s’en retourne dans sa Bretagne na-tale après avoir mis en place pendant 16 mois le programme LEADER du Pays du Cotentin au sein du SMC.
Le recrutement du prochain chargé de mission LEADER est donc lancé, les can-didatures sont a ren-voyer pour le 09-06-2010 et à adresser à Linde HENKER.
Fin 2009, acteurs agricoles, élus et autres partenaires ruraux se sont réunis pour fi xer les priorités des
trois prochaines années en matière de développement agricole et rural du Co-tentin. Quelles sont ces priorités et les actions proposées? Quelques explica-tions avant d’y répondre !
Partage
C’est le principe fort de cette dé-marche appelée « PAAR », pour Pro-gramme d’Action Agricole et Rural. Loin d’un projet agricolo-agricole, ce programme appelle les acteurs ruraux à une mobilisation groupée pour le ter-ritoire.
Ainsi, depuis le début de la démarche, constats et décisions sont partagés entre acteurs agricoles, ruraux et élus du Cotentin. C’est dans cet esprit que le PAAR du Cotentin a été validé en novembre dernier par le Conseil d’Administration de Cotentin Réseau Rural et les élus de la« commission Pays » du Syndicat Mixte, dans laquelle on retrouve les représentants des 13 Communautés Communes du Cotentin et de la Communauté Urbaine de Cherbourg.
Choix et priorités
Voilà une autre préoccupation du PAAR. Depuis deux ans, lors des nombreuses occasions de concertation (SCOT, LEADER et démarche de prospective agricole), les problèmes soulevés étaient nombreux et les idées n’ont pas manqué. Mais que faire de toutes ces propositions ? S’agit-il de priorités
pour le territoire ? Est-ce-réalisable ?Existe-il des porteurs de projets et
des fi nancements ?Voilà les points qui ont été abordés fi n novembre pour fi xer les enjeux et actions du PAAR du Cotentin.
Concret
Le PAAR l’est, car 9 ac-tions le composent, ré-pondant à trois enjeux
jugés prioritaires : la gestion équili-brée de l’espace, la valeur ajoutée des productions locales et la valorisation du Bocage Cotentinois.
Linde Henker
9 actionsagricoles et rurales
à venir
Plus d’info ?
Chaque piste de travail est suivie par un tandemélu-technicien. Pour vous mettre en contact :
Syndicat Mixte du CotentinLinde HENKER, lhenker@cotentin.org
02 33 53 92 03Cotentin Réseau Rural
Elineuza DUBOIS, edubois@manche.chambagri.fr02 33 95 46 02
Chambre d’agricultureSophie BARBOT, sbarbot@manche.chambagri.fr
02 33 06 49 91
Des priorités agricoles et rurales pour le Cotentin !
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Le mot des Présidents
Ce programme d’action est l’aboutissement d’un long travail de concertation sur le Cotentin. Il s’agit mainte-nant de concréti-ser ces volontés à travers un por-tage et une mo-bilisation com-mune: Cotentin Réseau Rural pour partie, le Syndicat Mixte du Cotentin à travers le pro-gramme LEADER, mais également les collectivités et les agricul-teurs qui devront se positionner.
Trouver les por-teurs de pro-jets, les fi nan-ceurs, voilà le travail à réaliser ces 3 ans à ve-nir, à travers un partenariat qui, nous l’espérons, se poursuivra et se renforcera dans la réalisa-tion des actions concrètes.
Jean-Yves DESQUESNESPrésident de Cotentin Réseau Rural
Michel CANOVILLEPrésident du Syndicat mixte du Cotentin
• Un diagnostic agricole territorial intercommunal intégrant un volet d’accompagnement à la reprise des exploitations
• Une expérimentation d’échange foncier amiable sur un périmètre communal
• La place de l’agriculture en péri-urbain par l’adhésion à la charte de l’Association «Terres en Ville»
• Le maintien des agricultures dans les espaces sensibles du Cotentin
EnjeuPartager un espace équilibré
favorisant la dynamique d’installation agricole
Accompagner le développement de la fi lière bois énergie.
• Mieux quantifi er la ressource pour donner une lisibilité à la fi lière
• Communiquer et informer pour faciliter l’émergence de projets collectifs de chauffage au bois bocager.
• Assurer une gestion durable de la ressource
EnjeuValoriser et gérer
durablement le bocage Cotentinois
• L’approvisionnement des cantines scolaires en produits locaux
• Une étude sur le potentiel de consommation des Cotentinois pour des produits « circuits courts »
• La mise en place de distributeurs de lait
• La promotion des produits locaux auprès de vacanciers
• Une exposition photo, «Regards croisés entre Terre et Mer»,
EnjeuDévelopper la valeur ajoutée
des productions locales
Enjeux et actions du PAAR
Les actions du PAAR
Exemple réalisé
Réalisation d’un état des lieux sur les comportements
alimentaires des consommateurs du Cotentin
en terme d’achats de produits locaux en circuits courts.
Restitution en septembre 2010.
Contact : Linde Henker
Actuellement !
Action d’information et de sensibilisation le 7 avril 2010 : visite, pour élus et agriculteurs, de la chaufferie bois du collège
de Carentan, suivi d’une démonstration de déchiquetage
de bois de haie chez un agriculteur.
Contact : Morgane JESTIN
Des priorités agricoles et rurales pour le Cotentin !
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Manger Local,c’est possible ?
Nombreuses sont les personnes à se poser la question au vue de la participation à notre soirée débat du 27 avril dernier à Tourlaville.
Plus de 100 per-sonnes élus, p a r t i c u l i e r s , c o m m e r ç a n t s , producteurs et autres consomma-teurs ont échangé autour de témoi-gnages : collec-tifs d’achats, association de pa-niers de légumes, vente directe, ou approv i s i onne-ment des cantines scolaires…
Autant de possibi-lités pour « man-ger local » qui suscitent beau-coup de questions et d’attentes et auxquelles il nous faudra rapide-ment proposer des réponses.
Linde HenkerChargée de
mission PaysTél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 21pays@cotentin.org
www.paysducotentin.fr
A la découverte de l’Usine de Méthanisation de Cavigny : Journée visite pour les élus de
Cotentin Traitement
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Depuis le 1er janvier 2010, une partie des ordures ménagères résiduelles du Syndicat Mixte
Cotentin Traitement est traitée à l’usine de méthanisation du Syndicat Mixte du Point Fort situé à Cavigny. Le 4 mars 2010, une journée visite a été organisée pour les élus de Cotentin Traitement, l’occasion pour eux de découvrir et comprendre le principe de la méthanisation pour traiter leurs ordures ménagères.
Situé sur le site de Cavigny, le Pôle En-vironnement est proche à la fois des grands axes et du centre de stockage de déchets ultimes de Beauchêne où sont enfouis les déchets ménagers non valorisables. Le Point Fort jouit d’une position stratégique de part sa situa-tion géographique et de son pôle en-vironnement innovant en matière de traitement des déchets.
La mise en place d’une fi lièredurable de traitement :
la méthanisation
L’objectif d’une telle installation est de traiter la matière organique conte-nue dans les ordures ménagères ; en effet, le poids des déchets fermentes-cibles (épluchures de légumes, marc de café, coquilles d’œuf…) peut re-présenter jusqu’à un tiers de la pou-belle d’ordures ménagères, les papiers et textiles peuvent être aussi valorisés grâce à la méthanisation.
Quant aux éléments indésirables, tels que les fi lms plastiques, qui actuelle-ment ne peuvent pas être valorisés, ils sont envoyés directement au centre de stockage de déchets ultimes de Beau-chêne.
La méthanisation est un processus na-turel accéléré qui dégrade les déchets au moyen de micro organismes (bac-téries, champignons…) en milieu ana-érobie (absence d’oxygène), certaines conditions sont requises comme le brassage de la matière organique, le chauffage et éventuellement l’apport d’eau qui accélèrent la fermentation.
Afi n d’éviter les risques de nuisances principalement olfactives, l’ensemble du procédé se déroule dans des bâtiments entièrement fermés avec désodorisation de l’ensemble.
Ce procédé de traitement des ordures ménagères produit du biogaz, qui est valorisé simultanément en électricité et en chaleur, et du compost qui est valorisé en amendement organique conforme aux normes européennes.
Cette fi lière de traitement permet de valoriser environ 50% des ordures ménagères entrantes, quant aux 50% restantes, elles sont enfouies dans un centre de stockage de déchets ultimes non dangereux (centre d’enfouissement).
Visite du Point Fort par les élus de Cotentin Traitement
Centre de tri et usine de méthanisation du Point Fort
A la découverte de l’Usine de Méthanisation de Cavigny : Journée visite pour les élus de
Cotentin Traitement
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Mylène HuetAmbassadrice de triTél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 21
contact-smct@cotentin.orgwww.cotentin.org
Le centre de tri
Par la suite, les élus ont visité le centre de tri du Point Fort qui a été rénové et mis en service en juillet 2009. Le tri se fait principalement par des personnes, seuls les emballages en acier sont triés grâce à un aimant. Les recyclables ainsi triés sont mis en balles et acheminés vers les usines de recyclage appropriées. Débute alors un nouveau cycle de vie pour chacun de ces déchets.
La nouvelle ère des centres de tri automatisés
Les élus du SMCT ont terminé leur jour-née par la visite du centre de tri de Donville-les-Bains, l’occasion pour eux de découvrir une installation moderne en matière de tri des déchets recy-clables.
Les avantages de ces nouvelles installations profi tent notamment au personnel dont la pénibilité du travail est amoindrie mais également au centre de tri dont la rentabilité est supérieure.
La modernité de ce centre de tri est due au système de capteurs optiques capables de distinguer les corps creux (bouteilles…) des corps plats (papier). Certes le travail des trieurs est moins pénible mais leur présence reste pri-mordiale au bon fonctionnement du centre de tri.
En effet, tous les déchets qui arrivent au centre de tri ne sont pas forcément recyclables (erreurs de tri comme les
sacs et fi lms plastiques…). Les élé-ments les plus grossiers sont retirés par du personnel ce qui facilite ainsi le tra-vail des capteurs optiques.
A l’avenir, selon les préconisations du Grenelle de l’environnement, les consignes de tri seront étendues à l’en-semble des déchets d’emballage plas-tique.
Bientôt, les centres de tri actuels se-ront obsolètes et ils devront être modi-fi és ou remplacés par de nouvelles ins-tallations plus performantes. Il est donc dans l’intérêt des nouveaux centres de tri d’être aptes à recevoir d’autres dé-chets recyclables et le centre de tri de Donville-les-Bains répond à ces futures exigences.
Bilan de la visite
Les élus de Cotentin Traitement étaient enchantés de leur journée. Ils ont découvert le nouvel exutoire de leurs ordures ménagères et le principe de la méthanisation.
La visite des équipements des collectivités voisines constitue une phase d’observation de la part de Cotentin Traitement.
Reste à savoir maintenant si le syndicat avance seul ou rassemble d’autres collectivités à son «cheval de bataille».
Mylène HUET
Visite du Point Fort par les élus de Cotentin Traitement
Centre de tri et usine de méthanisation du Point Fort
Le Syndicat mixte Cotentin Traitement est né de la volonté forte de 8 communautés de
communes de s’unir pour transporter et traiter leurs ordures ménagères mais également pour mener des projets, élaborer un plan d’action voire même investir dans des installations de traitement. Le syndicat existe depuis 4 ans et il est à un tournant de son histoire: soit il continue d’avancer seul, soit il rassemble d’autres collectivités pour créer un syndicat à l’échelle du territoire. Le syndicat a organisé une réunion et convié les collectivités voisines, compétentes en déchets ménagers, pour discuter ensemble de l’avenir à donner au traitement des déchets du Cotentin.
« A Cotentin Traitement, nous ne sommes propriétaires de rien d’autre que de notre énergie et notre motivation pour faire avancer le sujet, aucun équipement public, aucun terrain, aucun matériel. Mais cette situation est-elle tenable à long terme ? »
C’est ainsi que M. MABIRE termine son allocution lors de la réunion du 29 janvier 2010. Cette réunion s’est déroulée à la Communauté de Communes de Douve et Divette. De nombreuses collectivités voisines et non adhérentes à Cotentin Traitement étaient présentes (Bricquebec, Valognes, Montebourg, Cherbourg, La Saire…).
Se mobiliser et s’unir pour les déchets du Cotentin
Lors de cette réunion, plusieurs thèmes en rapport avec les déchets ont été abordés, notamment, la question des déchets recyclables et du passage en monofl ux (tri des emballages et papier en mélange) qui n’est pour l’instant pas imminent mais en pourparler. Le marché des déchets recyclables se termine en fi n d’année et le choix d’un
prestataire se pose. Actuellement, les recyclables de Cotentin Traitement sont envoyés au centre de tri du Ham. Cependant, il aurait besoin d’être modernisé pour recevoir les recyclables en monofl ux.• Que faire des déchets ultimes ?• Le syndicat aurait-il intérêt à créer
son propre centre de tri ? Il n’y a pas actuellement de tonnage suffi sant.
De l’étude d’optimisation à la méthanisation des ordures
ménagères résiduelles
Ces questions demeurent à ce jour en suspens malgré la motivation de chacune des collectivités à concrétiser des projets à l’échelle du territoire.
Chaque communauté de communes s’est exprimée librement et a émis l’hypothèse d’une possible adhésion, ou de toutes autres formes de partenariat avec Cotentin Traitement. Cependant, aucun calendrier n’a été établi. L’étude du cabinet Biomasse/Girus encourageait le Syndicat à étudier
les opportunités de valorisation des ordures ménagères sur les territoires limitrophes afi n de réduire la part enfouie. Le nouveau marché pour le traitement des ordures ménagères résiduelles, applicable depuis le 1er janvier 2010, est divisé en deux lots :
• Un lot qui comprend les communautés de communes équipées de quais de transfert (installation qui permet de regrouper les déchets d’une zone de collecte éloignée du centre de traitement) à savoir les communautés de communes de la Côte des Isles, de la Hague, du Val de Saire, de Douve et Divette, des Pieux. Ce sont environ 15000 tonnes de déchets qui sont désormais méthanisées à l’usine de Cavigny.
Recrutement imminent
d’un ingénieur
Ordures Ménagères :Quel projet pour quel
territoire ?
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• Un lot qui comprend les ordures ménagères des communautés de communes de la Vallée de l’Ouve, de Saint-Pierre-Eglise et de Sainte Mère l’Eglise, leurs ordures ménagères sont enfouies au centre de Stockage de déchets Ultimes non dangereux du Ham. Ces communautés de communes ne possèdent pas de quais de transfert et se trouvent de ce fait trop éloignées de l’usine de méthanisation située à Cavigny. Ce lot représente environ 6500 tonnes de déchets.
Outre le fait que la méthanisation soit une méthode plus respectueuse de l’en-vironnement, ce nouveau marché a une incidence sur le montant de la TGAP (Taxe Géné-rale sur les Activi-tés Polluantes).
Cependant, même si la méthanisa-tion est un mode de traitement plus respectueux de l’environnement que l’enfouissement, le syndicat at-tend les conclusions du Grenelle 2 qui défi niront le montant de la TGAP par tonne de déchets méthanisée.
L’année 2010,année de projets
pour Cotentin Traitement
Le recrutement d’un ingénieur est imminent, il mènera le plan d’action du syn-dicat en parte-nariat avec les autres services. Le Syndicat a pour projet de réaliser une plate-forme de compostage de déchets verts.
Malgré l’incita-tion des com-munautés de communes à la pratique du com-postage domes-tique, les ton-nages de déchets verts apportés en déchetteries sont conséquents.
La concrétisation de ce projet permettrait au syndicat d’avoir des coûts de transport et de traitement inférieurs à ceux pratiqués actuellement.
Ce sujet avait été abordé lors d’une précédente réunion car la Communauté Urbaine de Cherbourg doit trouver un exutoire pour ses déchets verts. Un éventuel partenariat pourrait être conclu avec d’autres collectivités. Cependant, il faudrait estimer le volume de déchets verts qui sera accueilli et adapter la plate-forme en conséquence.
L’étude d’optimisation a été une base de travail pour le syndicat et des projets ont pu voir le jour, il ne reste maintenant qu’à les concrétiser. L’éventuelle ad-hésion de collec-tivités à Cotentin Traitement per-mettra de faire naître des projets
à plus grande échelle.
Aujourd’hui la question cruciale est : le syndicat doit-il continuer d’avancer seul ?
Mylène HUET
Le 29 janvier 2010, les élus de Cotentin Traitement et d’autres élus concernés par la gestion des déchets dans leur localité, ont discuté des projets sur le territoire :• déchets recyclables et passage en monofl ux (tri
des emballages et papier en mélange)• marché des déchets recyclables 2011• partenariat avec la CUC sur les déchets verts et les
déchets ultimes
Ordures Ménagères :Quel projet pour quel
territoire ?
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Mylène HUETAmbassadrice de triTél. : 02 33 40 27 61Fax : 02 33 53 13 21
contactsmct@cotentin.orgwww.cotentin-traitement.org
Stockage des balles de recyclables
Lancement du Plan climat du Pays du Cotentin
Avec le recrutement d’une chargée de mission « Plan Climat Territorial » en ce début d’année, la démarche Plan climat rentre véritablement dans sa phase de mise en œuvre !
Afi n d’initier cette démarche, le Syndicat mixte du Cotentin a convié la population à une soirée ciné-débat, autour du fi lm documentaire «Sous les Pavés, la Terre» de Thierry Kruger et Pablo Girault, le jeudi 1er avril 2010, au Planétarium Ludiver.
Ce documentaire est volontairement provocateur par ses constats et propositions dans les domaines de l’agriculture, des déplacements et de l’habitat, afi n d’inciter à la réfl exion sur le mode de fonctionnement de chacun d’entre nous. Il n’est en aucun cas le refl et des futures actions du Plan climat
car les exemples présentés ne sont pas reproductibles dans leur globalité sur notre territoire. Ils ont néanmoins le mérite de montrer qu’il est possible d’agir dès à présent, selon ses moyens et ses convictions !
Cette soirée de lancement est le point de départ des futurs échanges qui seront prochainement engagés pour construire ensemble le Plan climat du Pays du Cotentin.
En effet, cette première année est consacrée à l’information et aux échanges avec l’ensemble des acteurs du territoire. Il leur appartient en effet de préciser les axes d’intervention et le niveau d’implication du Cotentin dans la lutte contre le changement climatique…En parallèle, des actions sont d’ores et déjà entreprises : démarche d’économies d’énergie en interne, développement de la fi lière bois-énergie, réfl exion sur la restauration collective et les circuits courts, sur les déplacements, etc.
Morgane JESTINclimat@cotentin.org
Imprimé en 600 exemplaires par
l’imprimerie Lerévérend, Valognes.
ISSN : 2104-0850
Directeurs de la publication :
les présidents des syndicats mixtes
Crédits photo :S. Pelleau, Site Universitaire,
SILEBAN, SMCT, SCOT, © Raphaelle
Wavrant - Fotolia.com, APEC
Numéro 3Mai 2010
Lancement« Plan Climat »
Stage LEADER:
Le SMC va accueillir début mai 2010, Martin PREUSS, étudiant en master 2 pour lancer, en collaboration avec la chargée de mission LEADER, une démarche de coopération sur le territoire du Pays du Cotentin. Le stagiaire aura pour mission de :
• Réaliser un état des lieux des projets de coopération existants en Pays Cotentin.
• Identifi er des territoires européens ayant la même stratégie de développement.
• Réfl échir, en partenariat avec les membres du comité de programmation et du conseil de développement, sur des thèmes d’actions pouvant être mis en place sur le Pays.
• Participer aux échanges d’expériences qui seront mis en place avec le Pays de la Baie du Mont St Michel sur les questions de circuit court.
• Favoriser l’émergence de nouveaux projets.
Stage Pays du Cotentin :
Le secteur du transport représente près de 30% des consommations en
énergie du Pays du Cotentin. Par conséquent, il a semblé important, dans le cadre de l’élaboration du Plan Climat, de confi er la mission « Quelle(s) mobilité(s) durable(s) pour le Pays du Cotentin ? » à notre stagiaire, Deborah WORSDALE. Ce travail, qui aboutira fi n septembre, vise à :
• Réaliser un état des lieux des diverses formes de mobilité existantes et des réfl exions en cours localement.
• Identifi er des actions et des expériences sur d’autres territoires similaires : réussites et diffi cultés (PDE, PDES, mobilité virtuel, co-voiturage, pédibus…).
• Identifi er des pistes d’actions de mobilité adaptées à notre territoire.
Dès à présent, vous pouvez adresser vos témoignages à dworsdale@cotentin.org
La soirée de lancement «Plan climat» a rassemblé près de 80 personnes le jeudi 1er avril dernier...
Nouveaux Stagiaires
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