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Une étude, réalisée par le CRCI de Bretagne met en évidence, à l'échelle de la région, des nuances parfois importantes dans l'approche que les femmes ont de l'entrepreneuriat. La CRCI Bretagne vient de publier une étude sur l'entrepreneuriat des femmes en Bretagne dont le principal objectif vise à comprendre les mécanismes de la création d'entreprise au féminin et ainsi agir sur ses leviers : - Qui sont les porteuses de projet de création/reprise en Bretagne ? - Peut-on définir une spécificité des projets portés par les femmes ? - Quelles sont les attentes distinctives des femmes créatrices en matière d'accompagnement de leur projet ? - Comment les femmes se positionnent-elles en tant que chef d'entreprise ? Autant d'éléments à prendre en compte pour mieux accompagner et développer la capacité d'initiative économique des femmes.
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Mars 2009
L’entrepreneuriat
au féminin en Bretagne
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 3
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 5
Sommaire � � �
Introduction p. 07 � Analyse et commentaires p. 13 � Synthèse et préconisations p. 19
Eléments statistiques p. 27 � Les porteuses de projets p. 29 � L’accompagnement des créatrices p. 47 � Les réseaux d’entreprise p. 57
Repères bibliographiques p. 65
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 7
1 Analyse et commentaires p. 13
2 Synthèse et préconisations p. 19
Introduction
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 9
Les représentations du grand public sur la création d’entreprise et les femmes ou hommes chefs d’entreprise1, montrent que :
� 88 % des personnes interrogées considèrent que le fait d’être un homme ou une femme n’a rien à voir avec la
création d’entreprise
� et que partant de là, pour 85 % d’entre eux, il n’y a pas de raison d’aider les un plus que les autres.
Pour autant :
� 32 % de ces mêmes personnes préfèrent être managées par un homme contre 24 % par une femme et 44 %
préfèrent ne pas se prononcer
On l’aura compris, les visions sont différentes selon qu’on se sente concerné ou non. Aussi pour parler de l’entrepreneuriat au
féminin, il paraît nécessaire de resituer la place de la femme dans le monde du travail.
La place des femmes dans le monde salarié en France et en Bretagne2
� Les femmes représentent 47% de la population active en Bretagne(2) (idem au niveau national). Pour autant, on note :
� Une surreprésentation des femmes dans la catégorie des « employés » où leur part est de 74,9 % en Bretagne, et 76 % au niveau national ;
� Une sous représentation importante dans la catégorie cadres où la part des femmes est de 31 % (même si la proportion progresse de 4
points entre 1995 et 2004).
� Enfin en Bretagne, les femmes représentent 70 % des postes salariés à temps partiel alors que seulement 36 % des femmes travaillent à
temps partiel (plus 3 points par rapport au niveau national).
1 Sondage réalisé par LH2 pour Advancia sur un échantillon de 1009 personnes
2 Source : Les dossiers Octant – n° 50 – Mars 2007
10 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
La place des femmes dans la direction d’entreprise
� Le « décrochage » est encore plus marqué en ce qui concerne l’exercice de fonctions de dirigeante :
� Tous secteurs confondus, elles ne sont que 17 % à exercer la fonction de dirigeante d’entreprise et seulement 8 % dans les entreprises de
200 salariés et plus.
� Les femmes ne représentent plus que 5,5 % des équipes dirigeantes des 80 premières entreprises françaises par le Chiffre d’Affaires.
� Selon une étude du réseau européen féminin « European Professional Women’s Network » parue en juin 2006 sur la part des femmes dans
les conseils d’administration des 300 plus grandes entreprises européennes, la France n’arrive qu’en huitième position avec 7,6 % de
femmes dans ces conseils.
� Place des femmes dans la création d’entreprise :
Depuis 2002 une légère progression…
� En France, 30 % des créateurs d’entreprise sont des créatrices d’entreprises (36 % pour les entreprises individuelles).
Elles étaient 27 % en 2002(3).
Pour encourageant que ces taux puissent paraître, il convient de les rapprocher d’un certain nombre de constats :
� Une évolution depuis dix ans très lente, de ce taux dans l’entrepreneuriat ;
� La taille des entreprises « féminines » nettement plus petites ;
� Une concentration dans certains secteurs d’activité (commerce et service aux particuliers).
3 Source Insee enquête SINE 2006
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 11
����
On le voit, le fameux « plafond de verre », expression pour caractériser les difficultés et obstacles invisibles que les
femmes rencontrent, résultant de la complexité des organisations à prédominance masculine qui font que celles-ci
accèdent peu ou pas à des fonctions supérieures est toujours une réalité.
Aussi avons-nous cherché à imaginer des pistes de solutions, pour mieux prendre en compte les besoins spécifiques des femmes
dans leur démarche de création et ainsi mieux les accompagner.
Pour cela nous avons regardé via :
� Une étude conduite par le réseau CCI Entreprendre en France : qui sont les femmes porteuses de projet en Bretagne, comment
et pourquoi elles font ce choix, quels freins et obstacles ont-elles rencontrés, quels leviers possibles ?
� Les réseaux d’accompagnement à la création en Bretagne : quel est le poids des dossiers portés par les femmes ?
� Les réseaux d’entreprise : quelle est la part des femmes adhérentes ?
1
4
Le profil des femmes porteuses d’un projet de création ou de reprise
Les représentations sur la création et le métier de chef d’entreprise
Le projet de création/reprise
L’accompagnement des créatrices
4 Source : Enquête IFOP réalisée pour le réseau CCI Entreprendre en France (Données novembre 2008)
Analyse et commentaires(4)4)
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 15
����
Le profil des femmes porteuses d’un projet de création ou de reprise
� Les femmes porteuses d’un projet sont majoritairement dans la tranche des 35-49 ans contre 45 % pour les hommes ;
� Elles sont moins souvent célibataires (65 % des femmes vivent en couple) que les porteurs de projet (58,5 %), avec une taille de
foyer de 3 personnes et plus pour 65 % d’entre elles (54 % pour les hommes) ;
� Majoritairement demandeuses d’emploi (51 %), lorsqu’elles travaillent, elles ne sont que 7 % à occuper un poste de cadre contre
18 % pour leurs homologues masculins ;
� Ces dernières données sont en lien avec le niveau de formation des entrepreneures, globalement inférieur à ceux des
entrepreneurs bretons. Près de la moitié d’entre elles affichent un niveau Baccalauréat et moins, dont 29 % un niveau V et VI
(23 % chez les hommes).
Ces chiffres sont différents des chiffres nationaux de 2006 sur la création d’entreprise qui présentent les créatrices comme
étant moins souvent en couple (70 % contre 74 % pour les hommes) et plus diplômées que leurs compatriotes (53,6 %
titulaires d’un Bac et diplôme supérieur, contre 43,5 % pour les hommes).
Les représentations sur la création et le métier de chef d’entreprise
� Globalement, les femmes s’imaginent facilement dans la peau d’un chef d’entreprise mais affichent moins d’assurance que les
hommes ;
� Elles sont également plus sensibles au regard des autres puisque 49 % des femmes (45 % des hommes) pensent qu’il changera si
elles créent ou reprennent une entreprise ;
� 75 % des femmes considèrent que créer leur propre entreprise serait une forme d’ascension sociale pour elles (69 % des hommes) ;
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16 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
� Au final, 96 % des femmes seront fières d’elles si elles parviennent à concrétiser leur projet (92 % des hommes) ;
� Elles cherchent à gagner leur vie en se faisant plaisir et ne sont pas nécessairement sensibles à l’appât du gain ;
� Les femmes se sentent plus indépendantes que manager ou patron : seulement un tiers d’entre elles osent se définir comme une
entrepreneure, une développeuse ;
� Les porteuses de projets sont plus optimistes que les hommes, 70 % d’entre elles pensent que l’image des chefs d’entreprise dans
le grand public est plutôt bonne ;
� Un consensus homme/femme sur les atouts indispensables, avec un duo : capacité de travail, relationnel/commercial. Même si
les hommes sont plus nombreux à penser que le premier atout est la capacité de travail, et que les femmes sont elles plus
nombreuses que leurs homologues masculins à poser en 2ème position le commercial, c’est sur l’expérience/ compétence, le
courage/persévérance et la créativité que les représentations sont les plus divergentes ;
� Si un quart des porteurs de projet (hommes ou femmes) pensent que l’entrepreneuriat est un héritage social et culturel, les 2/3 au
contraire considèrent qu’entreprendre s’acquiert au fil du temps ;
� Des avis partagés sur la facilité de créer en France, mais avec une majorité des porteurs, qu’ils soient hommes ou femmes, à
considérer qu’il est plutôt aisé de créer.
Le projet de création/reprise
� Contexte du projet
� Pour la quasi majorité (91 %), il s’agit d’un premier passage à l’acte pour les créatrices contre 87 % chez les créateurs. Pour les 9 %
qui ont déjà créé, dans 61 % des cas (contre 49 % chez les hommes) leurs entreprises n’existent plus.
� Par ailleurs les créatrices font état d’un entourage familial entrepreneurial plus important que chez les créateurs (63 % contre 58 %).
� En lien avec leur situation professionnelle (51 % demandeuses d’emploi), l’objectif de ce projet de création c’est avant tout la
création de leur propre emploi (81 %), alors que 38 % des créateurs s’inscrivent dans un projet de développement économique.
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 17
� Caractéristiques du projet
� Des projets de créations d’une entreprise nouvelle (79 %) plutôt qu’une reprise (18 %), seule (64 %) plutôt qu’en association, et
quand elles font le choix d’être aidées, c’est dans l’entourage familial que s’oriente cette recherche (21 %) avant celle d’un
associé (15 %).
� Le secteur envisagé reste pour près des deux tiers dans le tertiaire marchand dont 42 % dans le commerce (29 % seulement pour
les créateurs), avec une clientèle composée à 77 % de particuliers, alors que cette cible ne représente que 59 % chez les
créateurs.
� Des créatrices plus novatrices que les hommes, un tiers considèrent que le produit ou le service qu’elles commercialiseront sera
nouveau et/ou innovant contre 19 % pour les créateurs.
� Mais les créatrices comme les créateurs sont encore peu nombreuses à intégrer le développement durable dans la conception
de leur projet.
� Maturité du projet
� Moins dans l’impulsion, les projets des femmes sont globalement moins avancés que ceux des hommes : il est prioritaire pour elles
de bien s’informer et de se faire accompagner en amont sur les procédures et aides à la création.
� L’investissement financier personnel dans le projet
� Le financement de leur projet préoccupe les porteuses de projet : 43 % d’entre elles indiquent que l’obtention d’un prêt est un
facteur d’accélération de mise en œuvre du projet (contre 34 % des hommes) ;
� En moyenne, l’investissement financier personnel chez les femmes représente 62 % de ce que les hommes sont prêts à investir
dans un projet de création/reprise (49 % des femmes disent ne pas pouvoir investir plus de 5000 € dans leur projet, 37 % chez les
hommes) ;
� Si 81 % des femmes ont besoin d’un apport complémentaire pour concrétiser leur projet (75 % des hommes), le montant moyen
de cet apport est de 60 K€ (82,5 K€ chez les hommes), en lien avec les activités dominantes (tertiaire marchand) des projets
féminins.
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L’accompagnement des créatrices
� C’est en priorité dans son entourage proche que le créateur entend parler de l’aide que peut lui apporter la CCI ;
� Les femmes sont moins présentes que les hommes dans les actions d’information générale ;
� A contrario, l’accompagnement personnalisé dans la mise en œuvre de leur projet semble répondre davantage à leurs attentes.
Elles sont aussi plus nombreuses que les hommes à participer à la formation « 5 jours pour entreprendre » ;
� Les femmes marquent la différence en affichant leur besoin d’être plus accompagnées par des professionnels dans la mise en
œuvre de leur projet de création ;
� 98 % des femmes interrogées dans l’enquête IFOP – Réseau Entreprendre en France pensent que les CCI jouent un rôle assez ou
très important (50 %) dans la création d’entreprise.
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Le profil des femmes porteuses d’un projet de création ou de reprise
Les différences femmes-hommes en matière d’entrepreneuriat
Préconisations
Synthèse et préconisations
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 21
����
Globalement, à la lecture des différentes statistiques exposées dans les résultats de l’étude conduite pour le réseau CCI - Entreprendre en France
avec l’IFOP sur un échantillon de 379 porteurs de projet pour la région Bretagne, on note une similitude sur les profils de porteurs, qu’il s’agisse d’une
femme ou d’un homme.
Cependant, quelques différences existent, dont l’analyse, complétée par d’autres études portant sur l’entrepreneuriat au féminin, peut constituer
des pistes de réflexions sur les actions à conduire pour encourager les femmes à devenir entrepreneures et mieux les accompagner dans la
maturation de leurs projets de création.
Ainsi, un autre baromètre, édité en 2007(5)5, arrivait aux mêmes conclusions [les hommes et les femmes se retrouvent sur les grands
moteurs qui donnent envie de développer un projet, mais il reste des différences de fond], notamment avec un premier écart
constaté [sur le fait que les hommes pensent majoritairement que les femmes s’y prendraient (prennent) de la même façon
qu’eux pour « monter et développer leur entreprise », alors que les femmes, elles, pensent bien au contraire, qu’elles agiraient
(agissent) différemment]. Ce constat est encore plus fort lorsqu’il s’agit d’une entrepreneure qui parle.
Dans notre étude, les différences portent davantage…
� … sur la nature de leurs projets
� Un héritage social, plus marqué chez les femmes, 72 % d’entre elles sont portées par un entourage familial entrepreneurial, et une
capacité légèrement plus élevée à s’associer à des membres de leur famille (21 % pour les femmes contre 16 % pour les hommes) ;
� Des projets féminins davantage positionnés sur une clientèle de particuliers (77 % des femmes contre 54 % des hommes), plutôt sur le
commerce (42 % des femmes contre 29 % des hommes) et revendiquant une innovation plus forte (29 % des femmes contre 19 % des
hommes).
5 Source : « Femmes et hommes face à l’entrepreneuriat » conduit par le cabinet Florescens et Coach au féminin de janvier à juin 2007.
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� … sur la dynamique de création
� Des femmes plus dans la création de leur emploi (81 % des femmes contre 62 % des hommes) qui souhaitent se faire plaisir et se réaliser
(69% des femmes contre 56 % des hommes), en retrouvant une certaine liberté (58 % des femmes contre 54 % des hommes), sans pour
autant être à la recherche du gain financier à tout prix (19 % contre 25 %) ;
� Ce qui explique sans doute qu’elles recherchent beaucoup moins que les hommes (41 % contre 53 %), une position de manager ou de
leader (à rapprocher également à leur capacité à s’associer).
Ceci rejoint les résultats du baromètre cité plus haut sur « les moteurs pour créer » et les écarts hommes/femmes :
� [Les hommes ont d’avantage envie de développer leur leadership, là où les femmes cherchent d’avantage à échapper à
une pression hiérarchique] ;
� Enfin le plus gros écart de point de vue de ce baromètre se situe au niveau des perspectives financières, [là où les hommes
cherchent une amélioration de leur situation financière, les femmes positionnent la souplesse des horaires].
� … sur l’exigence des femmes
� Les femmes se mettent plus la pression : elles parlent plus de courage (28 % contre 23 % pour les hommes), d’expérience et de
compétences (35 % contre 28 % pour les hommes). Elles sont également plus conscientes du besoin commercial (47 % contre 39 % pour
les hommes) pour développer leur projet.
� Le résultat de cette pression, c’est qu’elles sont plus nombreuses à suivre la formation « 5 jours pour entreprendre » proposée dans le
réseau Entreprendre en Bretagne des CCI (31 % des femmes contre 22 % des hommes).
� Elles sont également plus demandeuses d’apport et d’accompagnement notamment : analyse critique de leur projet par des experts,
accès gratuit au conseil, validation de la pertinence et de la rentabilité de leur projet.
� Une exigence qui porte ses fruits au regard des dossiers traités par BDI et le FGIF ainsi que par les PFIL, avec des taux de réussite aux
expertises pour l’obtention d’un financement supérieur à leurs homologues masculins.
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���� Ces écarts de points de vue et ces différences sur les représentations de la création d’entreprise sont-ils à l’origine :
� d’une sous-représentation notoire des femmes dans les réseaux traditionnels de chefs d’entreprises (CJD, APM) qui
accompagnent les dirigeants de la création au développement de leur entreprise et où la participation des femmes varie
entre 12 % et 25 % ?
� d’une explosion des différents réseaux d’entrepreneuriat au féminin rivalisant d’originalité pour « coller » au plus près des attentes des femmes
sur la manière d’être accompagnées ? Une écoute différente, des méthodologies basées sur le transfert d’expérience de femme à femme…
à des moments (horaires, jours) qui prennent en compte leur charge familiale (pour mémoire, 65 % des porteuses de projets sur l’échantillon
IFOP sont en charge d’un foyer de 3 personnes et plus).
Préconisations : pistes d’actions possibles
� Développer l’esprit d’entreprise dans le monde féminin et à tous les niveaux du système éducatif
� Le développement de l’esprit entrepreneurial dès le plus jeune âge dans les milieux scolaires est aujourd’hui acté comme une nécessité
pour l’acquisition de compétences transversales telles que l’initiative, la créativité, l’autonomie… et bon nombre de dispositifs (collège à
enseignement supérieur) sont proposés dans les écoles (Entreprendre pour apprendre, une entreprise dans votre lycée, les
entrepreneuriales, Passeports Bretagne pour entreprendre…)
Pour autant, rien de spécifique n’est fait pour permettre une évolution des représentations sur le fait qu’une femme puisse être chef
d’entreprise en dehors de secteurs d’activité traditionnels tels que commerce prêt-à-porter, coiffure, etc…
� A l’instar de ce qui a pu être mis en place dans l’opération « 100 femmes 100 métiers » sur la sensibilisation à l’entrepreneuriat au féminin, le
fait de faire témoigner des femmes sur leur parcours d’entrepreneure participe à l’évolution des représentations sur le métier
d’entrepreneure.
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� Avoir une meilleure connaissance des obstacles rencontrés par les femmes entrepreneures
� Aujourd’hui, en Bretagne, il existe un certain nombre d’outils (l’Observatoire IFOP-CCI, le FGIF-BDI, Bretagne Initiative, les réseaux
d’entrepreneuriat au féminin, le Cercle des créatrices…) qui constituent autant de lieux d’écoute et d’observation des porteuses de projet
et des créatrices d’entreprises.
Ces outils disposent, chacun à leur niveau, d’informations qui ne font pas l’objet d’une consolidation régionale et s’arrêtent trop souvent à
un niveau quantitatif de base (âge, niveau de formation, activité envisagée…).
� Il conviendrait d’enrichir ces données quantitatives par des données qualitatives (obstacles, difficultés rencontrées, leviers possibles)
exprimées directement par les porteuses de projets et créatrices d’entreprises via des enquêtes, groupes de discussion, tables-rondes…
conduits par les structures d’accompagnement à la création d’entreprise et les réseaux d’entrepreneuriat au féminin.
� Agir sur les méthodes d’accompagnement (développer des méthodes d’accompagnement de l’entrepreneuriat féminin)
Cette meilleure connaissance des représentations des femmes sur la création d’entreprise et la manière la plus appropriée de les accompagner
dans leur projet devrait permettre aux réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise de prendre en compte leurs attentes (par
exemple : comment aider les femmes à dépasser certaines attitudes limitantes qu’elles peuvent avoir dans leur projet ?) et d’innover dans leurs
méthodes.
� Conduire une réflexion avec les réseaux d’entreprises (CJD, APM, Clubs créateurs…) : comment donner envie aux entrepreneures
d’appartenir à ces réseaux et comment mieux les intégrer dans ces réseaux ?
Un grand nombre de réseaux d’entreprises sont présents sur le territoire breton. Pour autant, la part des femmes entrepreneures dans ces réseaux
reste faible. Après discussion avec certains représentants de ces réseaux, il apparaît que la volonté affichée est de pouvoir y accueillir
davantage de femmes dirigeantes :
� Les femmes présentes dans ces réseaux pourraient constituer des leviers à actionner pour donner envie aux autres femmes entrepreneures
d’y participer ;
� Le mode de fonctionnement de ces réseaux est peut être inadapté aux attentes des entrepreneures. Une réflexion/sensibilisation avec ces
réseaux sur le « comment mieux développer la mixité au sein du Club ? » pourrait permettre d’attirer davantage de femmes. Cette
réflexion serait à rapprocher des raisons qui font que bon nombre de femmes entrepreneures donnent aujourd’hui la préférence à des
réseaux de femmes plutôt qu’à des réseaux mixtes.
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 25
� Encourager le monitoring/mentoring ou marrainage : les femmes donnent envie aux femmes.
« La valeur de l’exemple ainsi que les conseils des femmes entrepreneures ayant une pratique suffisante de l’entrepreneuriat peuvent être
particulièrement efficaces pour aider les créatrices dans la phase de préparation et de mise en place de leur projet, comme pour le suivi dans
les premières années de fonctionnement » - Observatoire Fiducial de l’entrepreneuriat féminin – 2006.
Cette citation sortie du groupe de propositions de l’institut cité précédemment suite à son étude sur l’entrepreneuriat au féminin est une
proposition tout à fait déclinable en Bretagne où bon nombre d’initiatives sur le parrainage existent déjà mais non spécifiquement dans le
cadre de l’entrepreneuriat au féminin.
Cette proposition de marrainage ou d’accompagnement par des femmes chefs d’entreprises est complémentaire à la proposition précédente
pour une intégration dans les réseaux d’entreprises.
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1 Les porteuses de projets p. 29
2 L’accompagnement des créatrices p. 47
3 Les réseaux d’entreprises p. 57
Eléments statistiques
1
1. Profil des porteuses de projets
2. Le projet
3. Le contexte
4. L’état d’esprit et représentation
5. L’état d’avancement du projet 6
Nota : Tous les éléments analysés dans cette partie sont issus de l’enquête réalisée par l’IFOP pour le réseau CCI Entreprendre en France auprès de 19139 porteurs de projets de création/reprise d’entreprise. Données novembre 2008 – Base de l’échantillon exploité pour la Bretagne : 1221 porteurs de projets.
Les porteuses de projets en Bretagne
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 31
1. Profil des porteurs de projets
� Le genre
� L’âge
Hommes 58%
Hommes 52%
Femmes 42%
Femmes 48%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
France
Bretagne
43%
40%
41%
45%
49%
45%
12%
11%
14%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Total Bretagne
Femmes
Hommes
Moins de 35 ans
35 à 49 ans
50 ans et plus
� Les Bretonnes porteuses d’un projet,
sont plus représentées dans
l’échantillon (48 %) qu’au niveau
national (42%).
� Au-delà de 50 ans, les Bretonnes sont
moins nombreuses à envisager une
création et c’est dans la tranche des
35/49 ans quelles sont en plus grand
nombre à souhaiter créer.
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� La formation
� Situation familiale
� A contrario des statistiques
nationales, ici les femmes
affichent des niveaux de
formation globalement inférieurs à
ceux des hommes avec près de
la moitié d’entre elles à un niveau
Bac et moins, dont un tiers à
niveau BEPC/CAP.
� Les porteuses de projets : des
femmes en couples pour les 2/3
d’entre elles.
26%
29%
23%
18%
19%
17%
23%
23%
24%
24%
22%
26%
4%
5%
5%
6%
5%
2%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Total Bretagne
Femmes
Hommes
Niveaux VI et V
Niveau IV
Niveau III
Niveaux II-I
Sans qualification
Autres cas
39%
41%
37,5%
3%
3%
2,0%
19%
21%
19,0%
29%
22%
34,0%
10%
13%
7,5%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Total Bretagne
Femmes
Hommes
Marié(e)
Pacsé(e)
Vivant maritalement
Célibataire
Séparé(e), divorcé(e)
LES
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� Taille du foyer
� Situation professionnelle
� Des porteuses de projets en charge
d’un foyer de 3 personnes et plus
pour 65 % d’entre elles (54 % pour
les hommes).
� En ce qui concerne les femmes
célibataires / séparées / divorcées,
60 % d’entre elles ont la charge
d’au moins un enfant (famille
monoparentale).
� Majoritairement demandeuses
d’emploi, lorsqu’elles travaillent,
elles ne sont que 7 % à occuper un
poste de cadre (contre 18 % pour
les hommes)… en lien avec leur
niveau de formation.
20%
14%
25%
21%
21%
21%
21%
23%
19%
24%
27%
21%
14%
15%
14%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Total Bretagne
Femmes
Hommes
1 personne
2 personnes
3 personnes
4 personnes
5 personnes etplus
3%
3%
3%
12%
18%
30%
33%
26%
49%
51%
47%
6%
6%
6%
7%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Total Bretagne
Femmes
Hommes
Travailleurs indépendants,professions libérales
Cadres
Techniciens, employés,ouvriers
Demandeurs d'emploi
Autres situations
LES
PO
RTE
USE
S D
E PR
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34 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
2. Le projet
2.1. Une création ou une reprise d’entreprise
� La nature du projet
� Seul ou en association…
63%
21%
12%
4%
64%
15%
15%
6%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Seul
Avec un ou plusieurs
associés
Avec votre conjoint
Avec un ou plusieurs
autres membres de
votre famille
Femmes
Hommes
� Les femmes se positionnent
majoritairement sur des projets de
création d’une entreprise nouvelle, et
seules, pour 64% d’entre elles.
� Si elles doivent faire appel à un
soutien, ce sera plus volontiers dans
l’entourage familial proche.
� A noter que 59 % des femmes
indiquent qu’elles exerceront, dans
leur projet de création ou reprise
d’entreprise, un métier qu’elles ont
déjà pratiqué (57 % chez les
hommes).
Elles sont 26 % à envisager le cumul
de leur activité salariée actuelle avec
la mise en œuvre de leur projet (24 %
chez les hommes).
LES
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TS
73%
21%
6%
79%
18%
3%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
D'une création
d'entreprise
nouvelle
D'une reprise
d'entreprise
existante
D'une franchise (en
création ou reprise)Femmes
Hommes
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 35
2.2. Le secteur d’activité envisagé pour la création d’une entreprise
� Les secteurs d’activité
� La clientèle visée
16%
29%
14%
11%
12%
7%
2%
3%
4%
2%
14%
42%
14%
13%
8%
2%
3%
2%
0%
2%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45%
Autres
Commerce et réparation
Cafés hôtels restaurants
Services aux particuliers
Services aux entreprises
BTP/Construction
Santé/Action sociale
Transports
Industrie
Immobilier
Femmes
Hommes
� 69 % des femmes envisagent
de créer prioritairement dans
le tertiaire marchand (54 %
des hommes).
� 77 % des femmes indiquent
vouloir développer une
activité auprès d’une
clientèle constituée
principalement de particuliers
(59 % des hommes).
LES
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59%
21%
20%
77%
10%
13%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
Particuliers
Entreprise ou
administrations
Les deux à égalité
Femmes
Hommes
36 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
2.3. Les principales caractéristiques du projet…
� Le niveau d’innovation du projet
� Les problématiques liées au développement durable et à la protection de l’environnement dans la définition du projet ont été prises en compte :
19%
62%
19%
11%
60%
29%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
L'activité envisagée
n'est pas vraiment
nouvelle ou
innovante en soi
La façon dont vous
allez gérer ou
commercialiser cette
activité est nouvelle
et innovante
Le produit ou le
service envisagé est
nouveau et innovant
Femmes
Hommes
5%
33%
13%
49%
4%
32%
13%
51%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Beaucoup
Assez
Peu
Pas du tout
Femmes
Hommes
� Les femmes se positionnent sur
des projets plus innovants que
ceux portés par les hommes.
� Un regret ?... Comme les
hommes, les deux tiers des
porteuses de projets intègrent
peu (ou pas du tout) les notions
de développement durable ou
de protection de l’environnement.
LES
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 37
2.4. L’ancienneté de la réflexion sur le projet actuel de création ou reprise d’entreprise
� L’ancienneté de la réflexion sur le projet
� Le délai de réalisation du projet…
34%
32%
23%
9%
2%
27%
31%
28%
12%
2%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%
Moins de 3 mois
Entre 3 et 6 mois
Entre 6 mois et 1 an
Entre 1 et 2 ans
Plus de 2 ans Femmes
Hommes
21%
19%
27%
26%
7%
26%
19%
22%
23%
10%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Moins de 6 mois
De 7 à 11 mois
De 1 an à moins de
2 ans
De 2 ans à moins de
5 ans
5 ans et plusFemmes
Hommes
� Au moment de l’enquête, les
femmes porteuses d’un projet
étaient moins avancées que les
hommes dans leur réflexion.
� 40 % d’entre elles verront leur
projet aboutir dans un délai de 6
mois à 2 ans contre 31 % chez les
hommes.
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38 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
3. Le contexte
3.1. L’expérience de la création d’entreprise
� Avez-vous déjà créé ou repris une entreprise par le passé ? Hommes Femmes
Oui 13 % 9 % Nota : pour les femmes qui ont déjà créé, dans 61 % des
cas, l’entreprise n’existe plus (49 % chez les hommes) Non, ce serait la première fois
87 % 91 %
3.2. Les entrepreneurs dans l’entourage
� Les entrepreneurs dans l’entourage…
70%
33%
25%
66%
40%
32%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Des amis proches
Vos parents (père
ou mère)
Des frères/sœurs ou
cousins
Femmes
Hommes
� La majorité des femmes créent
pour la première fois ; lorsqu’elles
ont déjà créé, elles ont eu plus
de difficultés que les hommes
pour transmettre leur entreprise.
� Pour autant, les porteuses de
projets bénéficient d’un
entourage entrepreneurial plus
important que pour les hommes.
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 39
3.3. La finalité du projet
� L’objectif final du projet, c’est avant tout… Hommes Femmes
Créer votre propre emploi 62 % 81 %
Développer une entreprise en termes d’emplois et d’investissements
38 %
19 %
� Les femmes sont moins dans une
dynamique de développement
économique que les hommes :
81 % d’entre elles cherchent avant
tout à créer leur propre emploi.
LES
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40 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
4. L’état d’esprit et les représentations sur la création d’entreprise
4.1. Représentations sur la création d’entreprise et le métier de chef d’entreprise
� Créer ou reprendre une entreprise, c’est avant tout…
56%
54%
48%
40%
25%
13%
5%
69%
58%
54%
38%
19%
13%
3%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Un plaisir, un moyen
de se réaliser
Le goût, le besoin
d'être indépendant
Un moyen de gagner
sa vie, de travailler
Un défi, un challenge
La possibilité de
gagner plus d'argent
Sortir du chômage
Une tradition, une
habitude familiale
Femmes
Hommes
� Si l’ordre des items cités dans la
représentation du passage à l’acte est
identique chez les femmes et les
hommes, leur importance montre des
différences sensibles.
� Dans l’acte de création/reprise
d’entreprise, les femmes mettent en
avant le travail-passion et leur goût de
l’indépendance auxquels elles
attachent beaucoup d’importance ; la
concrétisation de leur projet serait une
réelle fierté pour 96 % d’entre elles.
� Elles cherchent à gagner leur vie en se
faisant plaisir et ne sont pas
nécessairement sensibles à l’appât du
gain même si le changement de statut
joue un rôle d’ascenseur social pour 75%
d’entre elles (69 % chez les hommes).
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 41
� D’une manière générale, vous vous définiriez comme…
45%
36%
17%
14%
13%
48%
30%
11%
13%
14%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Un indépendant / un
autodidacte
Un entrepreneur / un
développeur
Un manager / un
leader
Un patron / un chef
d'entreprise
Un gestionnaire
Femmes
Hommes
� Globalement, les femmes s’imaginent
facilement dans la peau d’un chef
d’entreprise mais affichent moins
d’assurance que les hommes : plus
indépendantes que manager ou patron,
seulement un tiers d’entre elles osent se
définir comme une entrepreneure, une
développeuse.
� Elles sont également plus sensibles au
regard des autres puisque 49 % des
femmes (45 % des hommes) pensent qu’il
changera si elles créent ou reprennent
une entreprise.
� Au final, 96 % des femmes seront fières
d’elles si elles parviennent à concrétiser
leur projet (92 % des hommes).
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42 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
� L’image des chefs d’entreprise auprès de l’opinion publique
� Les deux atouts les plus indispensables pour diriger une entreprise
Hit-parade de 2 visions différentes des atouts indispensables
� � Sérieux / Capacité de travail
Relationnel / Commercial
Créativité Expérience /
Compétences
Expérience / Compétences
Courage / Persévérance
Prise de décisions
Courage / Persévérance
Créativité
Manager / Fédérer Moyens financiers
Goût du risque / Energie
Moyens financiers Manager / Fédérer
Leadership / Charisme
5%
65%
29%
1%
5%
70%
23%
2%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Très bonne
Plutôt bonne
Plutôt mauvaise
Très mauvaise
Femmes
Hommes
� Les porteuses de projets sont plus
optimistes que les hommes puisque
70% d’entre elles pensent que
l’image des chefs d’entreprise auprès
du grand public est plutôt bonne.
� Un consensus homme/femme sur les
atouts indispensables, avec un duo
sérieux/capacité de travail –
relationnel/commercial, même si les
hommes sont plus nombreux à penser
que le premier atout est la capacité
de travail et que les femmes sont elles
plus nombreuses que leurs
homologues masculins à poser en
2ème position le commercial.
� C’est sur l’expérience/compétence,
le courage/persévérance et la
créativité que les représentations sont
les plus divergentes.
67%
39%
28%
23%
24%
30%
12%
13%
17%
5%
63%
47%
35%
28%
24%
21%
16%
15%
7%
12%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Le sérieux / la capacité de travail
Le relationnel / le commercial
L'expérience / les compétences
Le courage / la persévérence
La capacité à prendre des décisions
La créativité
L'argent / les moyens financiers
Le goût du risque, l'énergie
La capacité à manager / fédérer
Le leadership / le charisme
Femmes
Hommes
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 43
4.2. Entreprendre…
� Le jugement sur le goût d’entreprendre
� La facilité de créer une entreprise en France
� Si un quart des porteurs de projet
(hommes ou femmes) pensent que
l’entrepreneuriat est un héritage
social, culturel, les 2/3 au contraire
considèrent qu’entreprendre
s’acquiert au fil du temps.
� Des avis partagés sur la facilité de
créer en France, mais avec une
majorité des porteurs, qu’ils soient
hommes ou femmes, à considérer
qu’il est plutôt aisé de créer.
10%
46%
31%
13%
8%
47%
35%
11%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50%
Tout à fait
Plutôt
Plutôt pas
Pas du toutFemmes
Hommes
74%
26%
75%
25%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Peut s'apprendre, serévéler au fil du temps
C'est quelque chosed'inné, d'héréditaire, on
l'a ou on l'a pas
Femmes
Hommes
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44 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
5. L’avancement du projet et son financement
� La maturité du projet
� Les étapes déjà franchies
22%
37%
23%
18%
18%
33%
28%
21%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%
Très avancé
Assez avancé
Assez peu avancé
Peu avancéFemmes
Hommes
74%
57%
46%
43%
38%
30%
29%
27%
77%
54%
50%
41%
33%
29%
25%
24%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
Pris des informations sur les
formalités de création reprise
Rédigé votre projet par écrit
Cherché les aides possibles
Débuté ou réalisé une étude
de marché
Choisi un statut juridique
Contacté un banquier
Etabli un plan financier de
recettes et de dépenses
Contacté un expert-comptable
Femmes
Hommes
� Les projets des femmes sont
globalement moins avancés au
moment de l’enquête que ceux des
hommes : en effet, il est prioritaire
pour elles de s’informer sur les
procédures et aides à la création, la
formalisation de leur projet vient dans
un second temps.
� Pour elles, l’investissement financier
personnel représente 62% de ce que
les hommes sont prêts à investir dans
un projet de création/ reprise (49 % des
femmes disent ne pas pouvoir investir plus
de 5000 € dans leur projet, 37 % chez les
hommes) et 81 % des femmes ont
besoin d’un apport complémentaire
pour concrétiser leur projet (75 % des
hommes).
LES
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© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 45
� Le financement du projet : montant de l’investissement personnel
Hommes Femmes
Moins de 5000 € 37 % 49 %
Entre 5000 € et 9999 € 19 % 17 %
Entre 10000 € et 19000 € 16 % 14 %
2000 € et plus 28 % 20 %
� Les facteurs d’accélération
LES
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41%
34%
34%
32%
18%
17%
15%
13%
7%
5%
5%
44%
43%
42%
27%
17%
19%
14%
13%
7%
4%
2%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50%
Disposer gracieusement des conseils
d'un expert de la création
Obtenir un premier prêt, un financement
Mieux valider la pertinence et la
rentabilité de votre projet
Simplifier les démarches administratives
Pouvoir bénéficier d'une formation au
métier de dirigeant d'entreprise
Bénéficier d'un tutorat bénévole d'un
chef d'entreprise expérimenté
Pouvoir y consacrer plus de temps
Connaître d'autres porteurs de projets
Obtenir un congé spécifique ou travailler
à mi-temps pour préparer votre projet
Avoir l'accord et l'appui de votre
employeur actuel
Trouver un associé
Femmes
Hommes
� Le montant de l’investissement financier
personnel des femmes dans un projet de
création/ reprise est inférieur à celui des
hommes : 49 % des femmes disent ne pas
pouvoir investir plus de 5000 € dans leur
projet (37 % chez les hommes) et 81 % des
femmes ont besoin d’un apport
complémentaire pour concrétiser leur
projet (75 % des hommes).
� Le financement de leur projet préoccupe
les porteuses de projet : 43 % d’entre elles
indiquent que l’obtention d’un prêt est un
facteur d’accélération de mise en œuvre
du projet (contre 34 % des hommes).
� Les femmes marquent la différence en
affichant leur besoin d’être
accompagnées en amont par des
professionnels dans la mise en œuvre de
leur projet de création, qu’il s’agisse de
conseils d’experts ou de tutorat d’un chef
d’entreprise.
2
1. Le recours aux conseils dans les Chambres de Commerce et d’Industrie
2. Le recours aux financements : BDI (Bretagne
Développement Initiatives), le FGIF (Fonds de garantie à
l’initiative des femmes) et Bretagne Initiative
L’accompagnement des créatrices en Bretagne
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 49
1. Le recours aux conseils(7)7
1.1. Le sentiment d’être accompagnées
7 Source : Enquête IFOP réalisée pour le réseau CCI Entreprendre en France (Données novembre 2008)
58%
24%
18%
61%
22%
17%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
Plutôt aidé et
soutenu par votre
entourage
Plutôt aidé et
soutenu par des
conseils extérieurs
en création
d'entreprise
Plutôt seulFemmes
Hommes
� C’est avant tout par leur
entourage proche que les
créateurs hommes ou femmes se
sentent soutenus.
� Cet entourage va naturellement
constituer la première source de
conseil du créateur
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
50 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
1.2. L’accompagnement des créatrices par les CCI
� Le mode de connaissance de l’aide proposée par les CCI
� Les actions d’accompagnement dont ont bénéficié les femmes interrogées
51%
41%
10%
10%
6%
5%
4%
3%
51%
37%
12%
9%
4%
4%
3%
4%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Entourage
Site des Chambres
de commerce
Annonces, articles
lus dans les journaux
Autre site Internet
Conseil d'un
entrepreneur
Banquier
Expert-comptable
Mairie
Femmes
Hommes
84%
77%
38%
45%
42%
22%
2%
78%
69%
53%
31%
31%
31%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
Participation à une réunion
d'information
Réception de documentation
sur la création / reprise
d'entreprise
Entretien individuel avec un
conseiller
Participation à une formation
spécialisée
Validation du dossier de
financement
Participation à la formation "5
jours pour entreprendre"
Diffusion d'une annonce sur
une bourse d'opportunités
d'affaires
Femmes
Hommes
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
� Pour les uns comme pour les autres,
l’entourage est le premier prescripteur
du réseau des CCI comme
accompagnateur dans la démarche
de création. A noter que 98 % des
femmes interrogées pensent que les
CCI jouent un rôle assez ou très
important dans la création d’entreprise.
� Les femmes sont moins présentes que
les hommes sur les actions d’information
générale.
� A contrario, l’accompagnement
personnalisé (53 %) dans la mise en
œuvre de leur projet semble répondre
davantage à leurs attentes. Elles sont
aussi plus nombreuses que les hommes
à participer à la formation « 5 jours pour
entreprendre ».
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 51
2. Le recours aux financements
2.1. BDI et le FGIF
� Objectif des fonds de garantie : faciliter l’accès au crédit bancaire pour les porteurs de projets
BDI Fonds de garantie bancaire pour la
création et la reprise d’entreprise
� Limite, voire supprime, le recours à des cautions personnelles, familiales ou
amicales.
� La garantie BDI-France Active couvre des prêts bancaires à moyen terme
finançant des besoins en fonds de roulement et/ou des investissements
FGIF
Fonds de garantie à l’initiative des femmes
� La garantie FGIF couvre les prêts bancaires à moyen terme, finançant des
besoins en fonds de roulement et/ou des investissements
� Volume d’activité de FGIF / BDI en nombre de dossiers
� Ensemble des dossiers � Dossiers portés par les femmes
2005 2006 Evolution 2005 2006 Evolution
Expertise 264 331 +25 % 143 213 +49 %
Conseil d’expertise 200 276 +38 % 108 176 +63 %
Accords 135 173 +28 % 70 109 +56 %
En 2006 : � 1109 contacts ont été établis avec des porteurs de projets potentiels ;
� 64 % des dossiers expertisés et 63 % des projets validés étaient portés par des femmes ;
� globalement, entre 2005 et 2006, l’activité du FGIF a progressé de 140 % en nombre de dossiers expertisés et de 156 %
au niveau des dossiers validés. A noter que le FGIF expertise 88 % des projets portés par des femmes
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
52 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
� Nombre de dossiers portés par les femmes expertisés et acceptés par le BDI et le FGIF
� Profil des porteuses de projets accompagnées
143
70
213
109
0
50
100
150
200
250
2005 2006
Nbre de dossiers expertisés
Nbre de dossiers acceptés
Taux de sélection :
49 % Taux de sélection :
51 %
95
22
26
137
24
52
2005 2006
Salariée
Minima social
D.E.
Taux de
sélection :
50 %
45 %
49 %
Taux de
sélection :
63 %
42 %
48 %
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
� Des projets portés par les femmes
mieux préparés qui donnent lieu à
une augmentation du taux de
réussite.
� La part des salariées porteuses de
projet est en nette augmentation sur
l’année 2006 (+6 points)… des
salariées qui tirent bien « leur
épingle » du jeu puisqu’elles
réussissent beaucoup mieux à faire
valider leur projet (+13 points par
rapport à 2005 et +15 points par
rapport aux demandeuses
d’emploi).
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 53
� Age des porteuses de projets
2005 2006
Tranche d’âge Poids dossiers expertisés
Taux de sélection
(acceptés)
Poids dossiers expertisés
Taux de sélection
(acceptés)
< 30 ans 5 % 65 % 16,5 % 83 %
30 à 50 ans 77 % 44 % 75,5 % 47 %
> 50 ans 18 % 57 % 8 % 29 %
25
111
7
17
49
4
35
161
17
29
75
5
0
50
100
150
200
250
Expertisés Acceptés Expertisés Acceptés
2005 2006
>50 ans
30 à 50 ans
<30 ans
Taux de
sélection :
44 %
Taux de
sélection :
47 %
� Une sélection qui ne favorise pas
les porteuses de projets de plus
de 50 ans : en 2006, malgré une
hausse du nombre de dossiers
expertisés dans cette tranche
d’âge, seuls 29 % des projets
passent le cap du comité de
sélection (57 % en 2005)
� En 2006, ce sont les femmes de
moins de 30 ans qui s’en sortent le
mieux avec une forte
augmentation du nombre de
projets expertisés (+ 11,5 points) et
des dossiers sans doute mieux
préparés puisque 83 % d’entre
eux sont retenus (65 % en 2006).
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
54 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
2.2. Bretagne Initiative
� Le réseau France Initiative
Bretagne Initiative fait partie du réseau France Initiative et coordonne les 20 Plateformes France Initiative de Bretagne actuellement au service
des créateurs et des repreneurs sur leur territoire pour leur permettre de faire vivre leur entreprise dans les meilleures conditions possibles.
France Initiative regroupe 245 plateformes sur l'ensemble du territoire (métropole et outre-mer). Associations loi de 1901, ces plateformes
fédèrent autour d'elles des acteurs publics (collectivités locales et Caisse des dépôts en tête) et privés (entreprises et banques), les assemblées
consulaires et des réseaux d'experts. Elles s'appuient sur des équipes permanentes et sur des bénévoles qui apportent à la fois leur compétence
et leur engagement.
� Les apports des PFI
Prêt d’honneur sans intérêt � Les plateformes France Initiative peuvent aider le créateur/repreneur à
renforcer les fonds propres de son entreprise et à obtenir ainsi un
financement bancaire complémentaire.
� Le prêt d’honneur sans intérêt et sans garantie personnelle exigée reste le
service phare de France Initiative.
Accompagnement et parrainage � Les plateformes accompagnent le porteur de projet et suivent ses premiers
pas d’entrepreneurs jusqu’au remboursement de son prêt. Cet
accompagnement l’empêche de se retrouver seul.
� Le créateur peut également être parrainé par un chef d’entreprise ou
cadre expérimenté.
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 55
� Répartition des dossiers étudiés par les plates-formes
� Taux de sélection après chaque étape d’étude des projets
� En 2007, les PFI ont accueilli et
orienté 1058 porteurs de projets, dont
27 % de femmes
� Au fur et à mesure que l’on avance
dans la préparation du projet, le
poids des femmes augmente : ainsi
27 % des projets montés avec le
soutien des PFI et 31 % des projets
financés sont portés par des femmes
� La déperdition en ligne est moins
importante pour les femmes que
pour les hommes : 89 % des projets
montés obtiennent un financement
(78 % chez les hommes).
772
662
602
519
286
257
257
228
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900
Nombre de projets
accueillis et orientés
Nombre de projets
montés
Nombre de projets
instruits et présentés
en comité
Nombre de projets
financés Femmes
Hommes
86%
91%
78%
90%
100%
89%
0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%
Taux de
concrétisation des
projets
Taux d'instruction des
projets
Taux de financement
des projets montés
Femmes
Hommes
L’A
CC
OM
PA
GN
EMEN
T
3
1. Eléments introductifs
2. Les sections CJD (Centre de Jeunes Dirigeants)
3. Le réseau APM (Association Progrès Management)
4. Les autres clubs d’entreprises (thématiques, sectoriels, géographiques)
Les femmes dans les réseaux d’entreprises en Bretagne
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 59
1. Eléments introductifs
1.1. Les chefs d’entreprises en Bretagne
Sur les 10548 établissements de 10 salariés et plus, ressortissants des CCI de Bretagne, 781 sont dirigés par des femmes, soit 7,5 % d’entre eux
� Typologie des chefs d’entreprises en Bretagne (Source : INSEE - Données 2008 – Traitement CRCI Bretagne)
.
� Répartition des chefs d’entreprises selon le secteur d’activité
LES
RES
EAU
X D
’EN
TREP
RIS
ES
63%
26%
7%
4%
50%
32%
10%
8%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 à 99 salariés
100 salariés et plus
Ta
ille
de
s é
tab
lisse
me
nts
ensemble
femmes
2%
6%
11%
9%
7%
26%
12%
6%
8%
14%
2%
6%
16%
16%
10%
16%
5%
7%
10%
11%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Agriculture-sylviculture-pêche
IAA
Autres industries
Construction
Commerce de gros
Commerce détail
Hôtels-cafés-restaurants
Transports
Services aux entreprises
Autres services
ensemble
femmes
60 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
1.2. Les réseaux d’entreprise en Bretagne
Les principaux réseaux et clubs d’entreprises en Bretagne ont reçu un questionnaire dont l’objectif était de nous permettre :
� De quantifier la place des femmes chefs d’entreprises dans ces « instances » ;
� D’établir le profil des femmes présentes dans les clubs et réseaux d’entreprises ;
� D’identifier les initiatives mises en œuvre sur la thématique « égalité » au sein des clubs et réseaux.
Notre démarche ne visait pas l’exhaustivité : ainsi, tous les clubs d’entreprises en Bretagne n’ont pas été interrogés et tous ceux qui l’ont été
n’ont pas nécessairement répondu à notre enquête, ou l’on fait de manière partielle.
Les informations collectées nous permettent d’ouvrir une fenêtre sur la place des femmes dans les réseaux sans pour autant obtenir une
réponse à l’ensemble des postulats de départ.
� Répartition des adhérents (Source : Enquête CRCI Bretagne auprès des principaux réseaux et clubs d’entreprise – Janvier 2009 (base concernée : 1370 chefs d’entreprise et cadres dirigeants bretons).
Part des femmes parmi les adhérents des Clubs d'entreprises
Femmes
16%
Hommes
84%
LES
RES
EAU
X D
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TREP
RIS
ES
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2. Les sections CJD
� Données générales
Le CJD est un mouvement de jeunes dirigeants, représentatifs du tissu économique et qui
défendent l'idée d'un libéralisme responsable. C'est aussi un lieu où les jeunes dirigeants
viennent rompre l'isolement, se former et progresser.
La limite d'âge est de 45 ans pour prendre des fonctions électives au sein du mouvement (l’âge
moyen est de 39 ans). Un Jeune dirigeant est un chef d'entreprise ou un cadre dirigeant qui
dispose d'une autonomie en matière de management et de gestion et d'une marge de
manœuvre suffisante pour pouvoir conduire le changement, innover et faire progresser son
entreprise.
Les associations locales et régionales du CJD jouissent d'une très grande indépendance en
termes de stratégie, de décisions et de fonctionnement. Néanmoins, l'échange et le partage
sont au cœur du fonctionnement du Mouvement.
� Répartition départementale des sections CJD en Bretagne (Source : enquête CRCI – Janvier 2009 - information exhaustive)
Total adhérents Répartition hommes/femmes
Côtes d'Armor
18%
Finistère
21%
Ille-et-Vilaine
36%
Morbihan
25%
49
57
98
74
10
12
21
10
0 20 40 60 80 100 120 140
Côtes d'Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Nombre d'adhérent(e)s
Hommes
Femmes
�12 %
�18 %
�17 %
�17 %
� En Bretagne, 331 chefs
d’entreprises ou cadres dirigeants
sont adhérents au CJD
� 16% sont des femmes
� 7 sections CJD sont réparties sur
les 4 départements bretons : Brest,
Côtes d’Armor, Côte
d’Emeraude, Lorient, Quimper,
Rennes et Vannes
LES
RES
EAU
X D
’EN
TREP
RIS
ES
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3. Les clubs APM
� Données générales
Structurée au niveau national, l’APM (Association Progrès Management) regroupe 227
clubs locaux pour 4300 chefs d’entreprises adhérents. La Bretagne compte une
quinzaine de clubs APM avec 318 adhérents. Chaque club APM rassemble une
vingtaine de chefs d'entreprise. Ces dirigeants se réunissent une fois par mois pour
réfléchir et échanger autour d'un sujet qu'ils ont préalablement défini.
Les chefs d'entreprise membres du club viennent enrichir le débat et partager leurs
regards et leurs expériences sur la thématique, alimentant ainsi la réflexion de chacun.
Ces dirigeants actifs sont cooptés dans des secteurs d'activités non concurrentiels.
Chaque club s’appuie sur un animateur APM chargé d’organiser les rencontres et de
les animer ; il peut faire appel à un expert APM sélectionné pour son expertise sur une
thématique précise.
� Répartition des adhérents bretons par genre (Source : enquête CRCI – Janvier 2009 - information exhaustive recueillie auprès de l’APM nationale)
� Les femmes sont moins présentes
dans ce réseau que dans les
autres clubs d’entreprises. Peut-
être est-ce lié au niveau
d’exigence de l’APM en terme de
temps à dégager chaque mois ?
� Sur les 15 Clubs APM bretons
(Côtes d’Armor - 3 clubs, Finistère -
2 clubs, Ille-et-Vilaine - 8 clubs
dont 6 sur Rennes et environs et
Morbihan - 2 clubs), 6 nous ont
apporté une réponse détaillée à
notre enquête : ils indiquent que
la recherche de la parité est un
élément pris en compte par les
présidents et animateurs qui
doivent veiller, par ailleurs, à
l’équilibre sectoriel et de taille des
entreprises de leurs adhérents…
pour leur permettre une plus
grande liberté de parole.
Femmes
12%
Hommes
88%
LES
RES
EAU
X D
’EN
TREP
RIS
ES
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4. Les autres clubs de chefs d’entreprises
� Données générales
L’inventaire de ces Clubs d’entreprise n’est pas exhaustif. Nous avons regroupé ici les données en
provenance de différents clubs d’entreprises, par catégorie :
� Les clubs de créateurs qui accompagnent les créateurs durant les premières années d’existence
de leur entreprise ;
� Les clubs « Pays » : comme leur nom l’indique, ces clubs s’adressent à des entreprises situées sur un
même territoire géographique ;
� Les clubs sectoriels / thématiques : la principale caractéristique de ces clubs est de regrouper des
entreprises d’un même secteur d’activité (automobile, informatique…) ou ayant des centres
d’intérêt très proches (développement durable…)
� Les informations recueillies nous permettent d’avoir une vision de la place des femmes dans ces réseaux (Source : enquête CRCI – Janvier 2009 - information non exhaustive).
� La part des femmes dans ces
clubs d’entreprise est supérieure à
la moyenne bretonne tous clubs
confondus (19 %) : ces clubs
abordent des thématiques en lien
direct avec l’activité de
l’entreprise (secteur, zone
géographique…) et sont moins
positionnés sur le métier de chef
d’entreprise et la fonction de
management.
� A noter que c’est dans les Clubs
de créateurs que les femmes sont
les plus présentes avec 24 %
d’adhérentes, soit 10 points de
plus que la moyenne régionale.
LES
RES
EAU
X D
’EN
TREP
RIS
ES
Femmes
19%
Hommes
81%
190
229
182
60
32
48
0 50 100 150 200 250 300
Clubs de créateurs
Clubs d'entreprises
"Pays"
Clubs sectoriels /
thématiques
Nombre d'adhérents
Hommes Femmes
� 24 %
� 12 %
� 21 %
1 Les documents p. 67
2 Les sites Internet p. 69
Repères bibliographiques
© CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 67
1. Etudes et rapports
� Etudes et rapports
� L’égalité entre les femmes et les hommes : chiffres clés 2008 – Secrétariat d’Etat chargé de la solidarité – 2009
� Programme « Entreprendre au Féminin » - ESSEC Ventures – 2008
� La place des femmes dans les lieux de décision : promouvoir la mixité – Conseil Economique et Social – 2007
� Création d’entreprise, égalité hommes et femmes : accompagner autrement – Elixir / DRDFE PACA – 2006
� L’observatoire Fiducial de l’entrepreneuriat au féminin – Fiducial – 2006
� L’accès des femmes à la sphère de direction des entreprises : la construction du plafond de verre – DARES – Octobre 2003
� Les femmes et la création d’entreprise – APCE Collection Focus – 2001
� Données statistiques - Baromètres
� Zoom sur les femmes lauréates du Réseau Entreprendre (Etude réalisée par l’Institut CSA) – Novembre 2008
� Une photographie de l’entrepreneuriat au féminin au-delà des clichés – PME/TPE en bref n° 30 (Ministère de l’économie, des finances
et de l’emploi) – Février 2008
� La parité homme/femme dans les entreprises, note de synthèse – Pouey International – Septembre 2008
� Les femmes en Bretagne – Les dossiers d’Octant ,° 50 – Mars 2007
� Les femmes et la création d’entreprise – Veille statistique Ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité – 2007
� Créer son entreprise : assurer d’abord son propre emploi – Insee Première n° 1167 – Décembre 2007
� Baromètre « Femmes et Hommes face à l’Entrepreneuriat » - Florescens / Coach au féminin – Juin 2007
� L’entrepreneuriat féminin – APCE (source : enquête tns sofres) – Novembre 2007
� Baromètre « Femmes et Entrepreneuriat » - Florescens / Coach au féminin – Février 2007
68 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
� 7ème baromètre « Les Français et la création d’entreprise » - IFOP / CCI-Entreprendre en France – Janvier 2007
� Le parcours professionnel des diplômé(e)s de grandes écoles : Regards croisés hommes/femmes – Ipsos GEF – Février 2007
� Les créateurs selon leur diplôme et leur situation antérieure – Insee SINE 2006
� Les femmes et la création d’entreprise – Institut LH2 – 2006
� Créations pures et reprises d’entreprises, les hommes et les femmes – Fiche technique APCE – Juillet 2005
� Créations d’entreprises par secteur d’activité selon le sexe – Insee SINE 2006 et 2002
� Articles de presse
� Quand les femmes dirigent – Journal d’information des CCI de la Manche – Janvier 2009
� La création d’entreprise pour briser le plafond de verre – Les Echos – 19/06/2008
� Un fonds solidaire pour les créatrices – Ouest France – 2/07/2008
� Cercle des créatrices 35 – Journal des entreprises 35 – 2/05/2008
� Ces femmes chefs d’entreprise que l’on ignore – Les Echos – 18/01/2008
� Entrepreneure et dirigeante : la femme est-elle l’avenir de l’homme – Dirigeant n° 77 (publication CJD) – Janvier 2008
� Une épargne solidaire réservée aux femmes – Ouest France – 11/10/2007
� Pas assez de femmes chefs d’entreprise – Ouest France – 7/03/2007
� Elles vont couver les futures patronnes – Ouest France – 12/10/2007
� « Gwenneg » : le premier Clefe (Club local d’épargne pour les femmes qui entreprennent) breton est né – Le Télégramme – 7/11/2007
� Le chef d’entreprise en 2020 ? Une femme de 35/40 ans – Armor Magazine – Octobre 2006
© CRCI Bretagne –Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE 69
2. Sites Internet consultés
� Sites d’information générale sur l’entrepreneuriat féminin
� http://www.insee.fr/fr/default.asp � http://www.apce.com/ � http://www.conseil-economique-et-social.fr/ � http://www.entrepreneur-france.fr/ � http://www.travail-solidarite.gouv.fr/espaces/femmes-egalite/grands-dossiers/entreprendre-au-feminin/presentation-du-dossier-sommaire-interactif.html � http://www.egaliteprofessionnelle.org/maj/_files/upload/documents/type-3/fiche_11_dirigeants.pdf � http://www.egaliteprofessionnelle.org/ � http://www.orse.org/ � http://www.avecegalite.com/ � http://www.enviedentreprendre.com/entreprendre_au_fminin/ � http://www.racines-clefe.com/
� Sites de réseaux d’entreprises
� http://www.creactives.org/association.htm � http://www.europeanpwn.net/index.php?article_id=330 � http://www.femmes3000.fr/
70 © CRCI Bretagne – Mars 2009 L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ EN BRETAGNE
� http://www.cyber-elles.com/ � http://www.entreprendre-au-feminin.org/ � http://www.entreprendre-ensemble.com/ � http://www.forcefemmes.com/ � http://www.parispionnieres.org/# � http://www.univers9.com/ � http://www.cjd.net/ � http://www.apm.fr/jsp/internet/index.jsp
Cette étude a bénéficié du soutien financier de la DRDFE Bretagne et de l’Europe
1 rue Général Guillaudot – CS 14422 – 35044 RENNES CEDEX – Tél. 02 99 25 41 41 – Fax 02 99 63 35 28
http://www.bretagne.cci.fr – courriel : crci@bretagne.cci.fr
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