Faculté de Médecine d'Oran - TRAITEMENT DE L'ASTHME BRONCHIQUE · 2020. 4. 12. ·...

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FACULTE DE MEDECINE D’ORAN

DEPARTEMENT DE MEDECINE

TRAITEMENT DE L'ASTHME BRONCHIQUE

Pr. M.A. BENNANI

SOMMAIRE

Introduction 1. Etude analytique

1.1. Anti inflammatoires 1.2. Bronchodilatateurs 1.3. Traitements anti allergiques 1.4. Autres traitements: 2. Traitement 2.1. Objectifs (GINA) 2.2. Critères des niveaux de contrôle de l’asthme (GINA 2014) 2. 3.Prise en charge basée sur le niveau de contrôle au long cours selon

GINA 2014/2015

2.4. Le traitement de la crise d’asthme

Introduction

L'asthme est un syndrome multifactoriel dont les principales caractéristiques sont la chronicité, la

variabilité et la réversibilité, Il faut donc raisonner en terme de stratégie, c'est à dire que le

médecin et son malade doivent s'adapter aux différentes manifestations cliniques. La mise en

place du traitement doit être fondée sur une bonne analyse physiopathologique et une bonne

évaluation des différents facteurs étiologiques

1. Etude analytique

1.1. Anti inflammatoires :

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Les Corticoïdes sont un des traitements majeurs de l'asthme. Ils doivent être utilisés largement

car ils sont très efficaces. Mais il faut respecter trois règles importantes:

le choix du corticoïde doit tenir compte d'un compromis entre l'effet anti inflammatoire et les

effets secondaires; il faut apprécier leur efficacité le plus précisément possible, car certains

asthmes (moins de 5% cependant) sont corticorésistants , les corticoïdes inhalés sont préférables

aux autres pour les traitements au long cours.

La corticothérapie inhalée à posologie élevée (1000 à 1500 voire 2000 mcg/jour) est un progrès

majeur dans le traitement de l'asthme; après un test aux corticoïdes elle permet le maintient du

bon résultat acquis; elle permet le sevrage d'une corticothérapie par voie générale dans un grand

nombre de cas; en traitement d'attaque, elle entraîne une amélioration significative des

symptômes en 15 jours - 3 semaines. L'utilisation systématique d'une chambre d'inhalation

permet d'améliorer son efficacité et surtout de diminuer les quelques effets secondaires (mycose

buccopharyngée, raucité de la voix); il convient cependant de signaler que chez l'enfant

l'éventualité d'un effet secondaire parait non nulle: ralentissement de la courbe de croissance,

modification du cycle du cortisol. les effets secondaires dès corticoïdes sont fonction du type, de

la posologie et de la durée du traitement

1.2. Bronchodilatateurs :

Les béta2mimétiques sont des bronchodilatateurs très puissants; ils stimulent préférentiellement

les récepteurs ß2 du muscle lisse bronchique (contrairement aux médicaments de première

génération qui avaient des effets alpha et béta). Des béta2mimétiques longue action seront

disponibles en spray, autorisant 2 prises par jour, ainsi que per os (une prise par jour). Cette classe

de médicaments n'a pas (ou très peu) d'effets anti inflammatoire, mais augmentent la clairance

mucociliaire. Ils n'entraînent que très peu de tachyphylaxie.

Les effets secondaires sont mineurs: tremblements, qui en fait s'estompent au cours du traitement

palpitations - tachycardie en général sans gravité. La survenue d'une hypokalièmie doit être

surveillée régulièrement, surtout si de hautes posologies sont utilisées. Les contre indications

absolues sont rarissimes, le plus souvent d'origine cardiovasculaire: trouble du rythme non

contrôlée, insuffisance cardiaque décompensée.

La théophylline est le plus ancien médicament de l'asthme; il a été introduit dans la pharmacopée

française en 1937. Il était déjà utilisé dans la Chine ancienne; Laënnec conseillait le café à ses

asthmatiques. Les formes à libération prolongée sont un progrès considérable récent; elles

permettent de diminuer le nombre de prise à 2 (1 pour certaines formulations) par jour,

améliorent la stabilité des taux sériques, et probablement l'observance thérapeutique. La

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théophylline est un bronchodilatateur, presque aussi puissant que les bêtamimétiques. Elle a aussi

de nombreuses autres actions, notamment anti-inflammatoires. Ces effets sont dépendants de la

concentration sérique, qui doit être maintenue dans une fourchette assez étroite entre 10 et 15

mg/l, puisque des concentrations plus élevées entraînent assez souvent des effets secondaires. La

marge thérapeutique est donc limitée; mais les mesures de la théophyllinémie sont relativement

faciles à réaliser et permettent d'ajuster la posologie qui doit être d'environ 10 mg/kg/jour chez

l'adulte.

Les effets secondaires sont également dépendants de la dose; certains sont mineurs (nausée,

vomissement, tremblements, tachycardie) et leur survenue est compatible avec une qualité de vie

suffisamment satisfaisante pour ne pas imposer en général l'arrêt du traitement si celui-ci est

efficace. Les autres (convulsions, troubles du rythme cardiaque) doivent être prévenus par une

bonne éducation du patient et une surveillance régulière de la théophyllinémie. La théophylline

est diurétique; la kalièmie doit être surveillée.

Les atropinigues de synthèse (Ipratropium bromide) sont des antagonistes des récepteurs

muscariniques. Ce sont des bronchodilatateurs, mais moins puissants et plus lents que les

béta2rnimétiques. Ils ont - théoriquement - un effet d'inhibition sur la clairance muco ciliaire;

mais ceci n'a pas été retrouvé de manière formelle lors de l'administration par inhalation. Cette

classe de médicaments est surtout efficace chez le bronchitique chronique.

1.3. Traitements anti allergiques :

L'allergie est un des grands facteurs étiologique de l'asthme, le plus important chez l'enfant d'âge

scolaire. Les traitements anti allergiques sont nombreux, mais ne relèvent pas tous du même

"mécanisme" .L'éviction des allergènes est la première mesure à envisager; elle est évidente pour

les animaux domestiques, mais pas toujours bien acceptée par les patients ou leur entourage. Elle

est possible pour les acariens de la poussière de maison; nettoyage de la literie, utilisation de

housse sur les matelas, , aération et contrôle de l'humidité de la maison,

La désensibilisation ou immunothérapie spécifique est efficace chez l'asthmatique allergique. Les

règles suivantes doivent être respectées: l'allergène responsable des symptômes doit être identifié

et unique; une polysensibilisation est un facteur d'échec; l'éviction de l'allergène s'impose, dans

toute la mesure du possible; l'allergène doit exister sous forme purifiée, standardisée et

lyophilisée; le malade doit avoir dès symptômes pendant suffisamment de temps pour justifier un

traitement long, fastidieux et potentiellement, mais rarement, dangereux (s'il est mal fait); la

désensibilisation n'a pas de vertu bronchodilatatrice. Prévention de l'allergie: L'expression clinique

d'un conflit allergique suppose trois étapes: L'existence d'un terrain atopique. da nature génétique;

un enfant né de deux parents allergiques a de grandes chances d'être allergique. Les mesures de

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prévention ne pourraient se faire qu'au niveau d'un éventuel conseil génétique.

- une modulation de l'environnement; dès les premiers jours de la vie, des mesures de prévention'

"prévention primaire" peuvent être proposées: programmer la naissance en dehors de la saison

pollinique, alimentation au sein, éviction des allergènes domestiques, supprimer le tabagisme

passif.

- des facteurs déclenchants: la prévention secondaire repose sur l'éviction de l'allergène, les

médicaments anti allergiques, mais aussi dans les cas les plus sévères sur les anti asthmatiques.

1.4. Autres traitements:

Les anti histaminiques sont nombreux La somnolence est un des effets secondaires parmi les plus

fréquents et les plus redoutables, qui ont limité leur utilisation Les anti histaminiques modernes

n'ont plus ce désagrément et peuvent être prescrits plus largement. Ils sont actifs surtout sur la

rhinite. Mais les nouveaux anti histaminiques ont aussi des effets anti allergiques (diminution de

la libération des médiateurs chimiques). Le contrôle de l'environnement est une étape souvent

négligée, L'éviction des allergènes a été envisagée; le tabagisme passif (notamment des enfants)

doit être combattu; un asthme professionnel peut imposer un changement de poste de travail. Il

est plus difficile de faire adopter des mesures anti pollution; elles concernent plus les pouvoirs

publics.

Le kétotifène (Zaditen) est une molécule, active pèr os, à la posologie de deux prises par jour,

pendant au moins trois semaines. Il est bien supporté hormis un certain degré de somnolence ou

d'augmentation de l'appétit. Il serait plus actif chez l'enfant que chez l'adulte.

La rééducation respiratoire est indiquée dans les cas les plus sévères, mais ne peut se résumer à

quelques "vagues" séances de gymnastique.

La psychothérapie: Il est rare qu'un asthme soit exclusivement déclenché ou entretenu par un

conflit de nature psychologique; à l'inverse il n'est pas rare que l'asthme retentisse sur l'équilibre

du malade. Plus encore que dans les autres pathologies, une prise en charge globale du malade est

de sa maladie s'impose.

L'éducation des malades est fondamentale; des mesures très concrètes doivent être mises en

place, notamment le contrôle journalier des symptômes et du traitement dans les cas les plus

graves.

2. Traitement

Sévérité et contrôle de l’asthme

GINA 2004: prise en charge basée sur la sévérité à un temps donné

GINA 2006: prise en charge basée sur le niveau de contrôle au long cours– Sévérité (s’évalue

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sur plusieurs mois)

–> Réponse au traitement

–> Processus évolutif: ajustement sur le long cours

→ adaptation régulière (« step up, step down »)

→ paliers de contrôle de 3 mois recommandés

→ traitement minimal efficace (coût, tolérance)

→ après vérification facteurs étiologiques, technique, compliance…

= éducation thérapeutique

2.1. Objectifs (GINA)

L'objectif est de contrôler les symptômes,

de maintenir une activité normale y compris pour le sport et la qualité de vie,

de maintenir une fonction pulmonaire aussi proche que possible de la normale,

de prévenir les crises et de prévenir le trouble ventilatoire obstructif irréversible

ainsi que d'éviter les effets secondaires des médicaments.

La Prescription est fondée sur l'éviction des facteurs déclenchants (allergènes, polluants), les

traitements pharmacologiques et non pharmacologiques. il faut insister sur l'importance du

traitement anti inflammatoire, prescrit même chez des asthmatiques peu sévères et l'importance

du traitement par voie bronchique inhalée. L'éducation des malades fait partie du traitement

et la prise en charge est fonction de la sévérité:

2.2. Critères des niveaux de contrôle de l’asthme selon GINA 2014

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(a) Toute exacerbation devrait inciter à revoir le traitement d’entretien afin de s’assurer que celui-ci est adapté.

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2.3. Prise en charge basée sur le niveau de contrôle au long cours GINA 2006

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PRISE EN CHARGE SELON GINA 2014

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Quelques remarques

Le traitement de l ’asthme s’effectue par étapes (Stade 1 à 4) , en fonction

des paramètres de la fonction pulmonaire et de la gravité des symptômes

(voir plus haut concernant la classification de l ’asthme). Le choix du

trai tement doit se faire de façon à soulager le plus rapidement possible les

symptômes, et à normaliser la fonction pulmonaire.

Lorsque les symptômes l ’exigent, i l convient d’administrer en plus du

trai tement d’entret ien quotidien, un bronchodilatateur à courte durée

d’action (de préférence un β 2-mimétique à courte durée d’act ion à inhaler,

éventuellement un anticholinergique à inhaler ou un β 2-mimétique à

courte durée d’action par voie ora le), mais pas plus souvent que 3 à 4 fois

par jour.

Le tra itement doit être régulièrement revu. En cas d’aggravation de

l ’asthme, i l convient de passer à l ’étape suivante. Si l ’asthme est sous

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contrôle , une diminution progressive des médicaments peut être tentée.

Lorsque l ’asthme est sous contrôle depuis 3 mois, une réduction

progressive du trai tement d’entretien peut être envisagée. On tâchera

d’abord de diminuer progressivement le corticostéroïde à inhaler, jusqu’à

une dose de 500 μg de béclométhasone ou son équivalent; on essa ie

ensuite de diminuer progressivement le trai tement adjuvant "add -on".

Cette réduction doit se faire progressivement (pour le cort icostéroïde à

inhaler p. ex. diminution de la posologie de 25 % tous les 3 mois) .

Avant de modifier le traitement, i l est important de s’assurer de

l ’observance thérapeutique du patient, et que la technique d’ inhalation est

correcte. En cas d’asthme résistant au trai tement, i l est ut i le de

rechercher la présence éventuelle d’autres maladies (p. ex. rhinosinusite,

infection chronique, BPCO).

Les recommandations pour le trai tement de l ’asthme ch ez la femme

enceinte sont les mêmes que pour les autres patients asthmatiques. Il

existe évidemment toujours un risque de tératogénicité , mais i l est

actuellement admis qu’i l est plus sûr pour la femme enceinte et pour

l ’enfant de prendre des médicaments contre l ’asthme que de présenter des

symptômes ou des crises asthmatiques. Avec les corticostéroïdes par voie

orale, i l existe des suspic ions d’un risque de fente palatine, mais pour une

indication bien établie (p. ex. une exacerbation grave), ce risque éve ntuel

ne contrebalance pas les bénéfices.

Systèmes d’inhalation

Plusieurs formes pharmaceutiques sont disponibles pour les médicaments à

inhaler: aérosol doseur (avec ou sans chambre d’expansion), poudre à inhaler et

nébuliseur.

Un aéroso l doseur avec une chambre d ’expansion (chez l ’enfant de moins de 4

ans avec un masque) est recommandé chez les jeunes enfants et chez les

personnes âgées, quel que soit le médicament administré. Pour

l ’administrat ion de corticostéroïdes à inhaler, l ’uti l isation d’un aér osol

doseur avec une chambre d’expansion est également recommandée chez

les enfants plus âgés et les adultes. Lors de symptômes aigus, on ne

dispose pas toujours d’une chambre d’expansion: i l est a lors préférable

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d’uti l iser un aérosol doseur ne nécessi tant pas de coordination entre

l ’aspiration et l ’ inhalation

La poudre à inhal er peut, à partir de l ’âge de 5 ans, être une a l ternative à

l ’aérosol doseur avec une chambre d’expansion pour l ’administration de

corticostéroïdes à inhaler. L’uti l isation de la p oudre à inhaler suppose que

le pat ient ait un débit respiratoire sat isfaisant, ce qui peut poser un

problème en cas de crise aiguë; i l existe des poudres à inhaler qui agissent

en cas de faible débit respiratoire

Un nébuli seur n’est recommandé que chez les très jeunes enfants ou en cas

de crise grave.

Le traitement de la crise d'asthme

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97

Oxygène

L'administra tion d'oxygène a pour but de ramener la saturation

oxyhémoglobinée 92 %. Cela just ifie rarement un débit nasal

supérieur à 3 L/min débuter entre 2-4L/min

pour la femme enceinte et le malade cardiaque : 95 %

On survei l le en continu la saturation ox yhémoglobinée (SpO2) aussi

longtemps que persistent les signes de gravité.

L'oxygène peut être uti l isé comme vecteur des aérosols ; on uti l ise

alors un débit de 6 -8 L/min.

Aucun argument ne permet d'affirmer la supériorité de l 'adrénaline

sur les ß2-agonistes.

Elle peut être uti l isée dans les formes graves résistant aux trai tement

init iaux bien menés.

Bases xanthiques (Théophyl l ine)

Ce ne sont pas des traitements de première l igne. Ils ne sont ut i l isés

qu'en échec des traitements précédents.

Toujours vérifier la théophyll inémie chez les patients sous

théophyll ine en trai tement de fond.

98

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une prise

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optimale,

la

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se

détériore,

la

venti lation

mécanique

doit être

envisagée.

On peut

uti l iser :

la venti lation non invasive : pour le court terme ; mais souvent

mal tolérée par les patients

la venti lation invasive avec intubation (obnubi latio n,

hypercapnie en aggravation ; risque de col lapsus) en sachant

que ce simple geste peut entraîner un laryngospasme brutal ,

voire des troubles du rythme cardiaque.

99

La

sédation

est

nécessaire

à

l ' intubatio

n et

souvent

pendant la

venti lation

; le

blocage

neuro-

musculaire

par des

curares

permet de

réduire

l 'effet de

l 'hyperinfl

ation mais

i l y a un

risque

d'élévat ion

des CPK

puis de

myopathie

, aggravé

par les

corticoïde

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115

Voir GINA 2019.org

Depuis 2007, GINA cherche act ivement des interventions pour le traitement de

l 'asthme léger

GINA a souligné la faible observance en tant que facteur de r isque modif iable

d'exacerbations

Lorsque le re leveur est SABA, une mauvaise observance avec le contrôleur de

maintenance expose le pat ient à des r isques de traitement par SABA

uniquement . . . .

Réferénces:

1. ANAES. Recommandations pour le suivi médical des patients asthmatiques adultes et

adolescents. septembre 2004

2. Global strategy for asthma management and prevent ion. Workshop Report

(update oktober 2004). Global Init iat ive for Asthma (GINA).

3. GINA 2006 .http://www.ginasthma.com/

4. Brit ish guidel ine on the management of asthma. A national cl inical guidel ine.

Brit ish Thoracic Society, Scott ish Intercollegiate Guidel ines Network. Via

www.sign.ac.uk/guidel ines/ful ltext/63/index.html (apri l 2004).

5. Rodrigo GG, Rodrigo C. Continuous versus intermittent b -agonists in the

treatment of acute adul t asthma: a systematic review with meta -analys is . Chest

2002;122:160-5

6. Manser R, Reid D, Abramson M. Corticosteroids for acute severe asthma in

hospital ised pat ients Cochrane Database Syst Rev 2001;1:CD001740

7. Rodrigo GG, Rodrigo C. Corticosteroids in the emergency department therapy

of acute adult asthma: an evidence-based evaluat ion. Chest 1999;116:285 -95.

8. Rowe BH, Spooner C, Ducharme FM et a l . Early emergency department

treatment of acute asthma with systemic cort icost eroids (Cochrane review) .

The Cochrane l ibrary, Issue 4. Oxford: Update software, 2001

9. Rodrigo GJ, Verde MR, Peregal l i V, Rodrigo C. Effects of short -term 28% and

100% oxygen on PaCO2 and peak expiratory f low rate in acute asthma – A

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10. Soroksky A, Stav D, Shpirer I . A pi lot prospective , randomized, placebo -

control led tr ia l of b i level posit ive a irway pressure in acute asthmatic attack.

Chest 2003;123:1018-25

11. GINA 2017/2019

116

Voir tableau prise en charge par palier 1 à 5 ASTHMA 2019

Voir Asthma GINA 2019.org

* Sans étiquette; données uniquement avec le budésonide-

formotérol (forme de bourgeon)

† Sans étiquette; inhalateurs séparés ou combinés ICS et

SABA

CONTRÔLEUR

PRÉFÉRÉ

pour prévenir les

exacerbations et

contrôler les

symptômes Autres options du contrôleur

Autre option

de relève

RELIEVER PREFERE

ÉTAPE 2

Corticostéroïde inhalé à faible dose quotidienne

(SCI) ou, à la demande, ICS-formotérol * à

faible dose

ÉTAPE 3

ICS-LABA

à faible

dose

ÉTAPE 4

Dose

moyenne

ICS-LABA

Antagoniste du récepteur des leucotriènes

(LTRA), ou CSI à faible dose, pris à chaque

fois que le SABA est pris †

ICS-formotérol à faible dose, au besoin *

Β2 -agoniste à action brève au besoin (SABA)

ICS à dose

moyenne ou

ICS + LTRA à

faible dose #

CSI à haute dose,

tiotropiumajouté

ou LTRA # ajouté

Ajouter OCS à

faible dose, mais

envisager

Effets

secondaires

ICS-formotérol ‡ à faible dose, au besoin

Adultes et adolescents de 12 ans et plus

Gestion personnalisée de l'asthme:

Évaluer, ajuster, examiner la réponse

Options de médication pour

l'asthme: ajustez le traitement en

fonction des besoins de chaque

patient

ÉTAPE 5

ICS-LABA à

haute dose

Référer pour

évaluation

phénotypique

traitement

d'appoint, par

exemple,

tiotropium,

anti-IgE,

anti-IL5 / 5R,

anti-IL4R

Symptômes

Exacerbations

Effets

secondaires

Fonction

pulmonaire

Satisfaction du

patient

Confirmation du diagnostic si

nécessaire Contrôle des symptômes &

modifiable

facteurs de risque (y compris la

fonction pulmonaire)

Comorbidités

Technique d'inhalation et adhérence

Objectifs du patient

Traitement des facteurs de risque modifiables et des comorbiditésStratégies non pharmacologiques Éducation et développement des compétences Médicaments contre l'asthme

1

© Global Initiative for Asthma, www.ginasthma.org

ÉTAPE 1

Au besoin faible

dose

ICS-formotérol *

ICS à faible

dose à chaque

prise de SABA †

‡ La forme ICS à faible dose est le soulagement pour les patients

prescrits sous forme de bourgeon ou de traitement d'entretien et

sous forme de BDP

# Envisager d’ajouter HDM SLIT chez les patients sensibilisés

présentant une rhinite allergique et un VEM supérieur à 70%

prédit

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