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formation linux
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GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 1 -
1. Introduction
1.1. Linux - Présentation de Linux
GNU/Linux est un système d'exploitation (Operating System) à l'instar de MS
Windows ou d'Apple Mac OS. Mais contrairement à eux, GNU/Linux est gratuit et libre : ses
sources, permettant de le modifier, sont libres, sans propriétaire.
GNU/Linux est un projet d'ambition sociale. Il est le fruit d'une collaboration mondiale qui
cherche à fournir aux utilisateurs de PC un système gratuit et libre.
Le noyau Linux dérive du système minix, clône du célèbre et solide système UNIX. Linux a été
conçu en 1991 par le finlandais Linus Torvalds. Aujourd'hui, grâce au travail d'une
communauté dynamique, Linux évolue sans cesse. Linus participe encore à l'heure actuelle à
l'évolution du noyau.
1.2. GNU/Linux
Linux n'est qu'un système d'exploitation au sens stricte : il gère matériels et
applications. Ce n'est donc que le noyau d'un projet plus global : le projet GNU (=GNU is Not
Unix). Son initiateur, Richard Stallman, a posé le concept de Logiciels Libres (free softwares, à
ne pas confondre avec les freewares, gratuiciels non libres) en développant des outils libres
indispensables au système (compilateur, pilotes, librairies, applications...). Le but est de
favoriser la libre circulation des connaissances et d'éviter que l'utilisateur soit prisonnier
d'un système ou d'un format.
Linux fut donc utilisé comme système d'exploitation au coeur du projet GNU. Notez que les
applications GNU ne sont pas réservées à Linux mais peuvent être utilisées aussi sous
d'autres environnements dérivés d'UNIX (comme FreeBSD par exemple). Voila pourquoi on
parle de GNU/Linux.
1.3. Logiciels libres et logiciels ouverts
Les Logiciels Libres sont gérés par des licences spécifiques pour encadrer leur
utilisation. La plus connue est la licence GNU-GPL (General Public License) qui introduit le
concept de copyleft au lieu de copyright. Avec elle, vous pouvez modifier, ajouter,
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Anis Dhahri - 2 -
redistribuer librement. Eventuellement de manière payante mais en fournissant toujours les
sources, qui pourront alors être à nouveau modifiées par n'importe qui.
1.4. Quelle audience et quel avenir pour Linux ?
GNU/Linux devient de plus en populaire à mesure que les utilisateurs d'ordinateurs
(administrations, O.N.G., Entreprises, particuliers...) se lassent des prix, du format fermé et
du monopole de la société Microsoft.
Finalement, à qui s'adresse Linux ? Aux informaticiens, aux passionnés d'informatique et aux
esprits tatillons sur la liberté ? Bien sûr, mais plus seulement ! Pour les besoins standards
(Internet, e-mail, bureautique et multimédia notamment), Linux est devenu une solution de
qualité pour les particuliers voire pour les professionnels. Utiliser Linux n'est pas plus dur
que d'utiliser Windows. L'administration (la configuration) de ces systèmes n'est pas innée
mais s'acquière à peu près aussi vite. Linux n’est pas difficile il est juste très différent. Tout
dépend aussi de difficulté de la distribution que vous choisirez. Windows possède encore des
atouts non négligeables mais ses formats qui vous emprisonnent, son instabilité, sa
sensibilité aux virus et son prix devrait vous faire considérer Linux comme une alternative.
L'alternative proposée par GNU/Linux n'est pas un choix par défaut. Il possède des
avantages surprenants sur ses concurrents et peu d'inconvénients. Il est devenu facile,
parfois même plus que Windows. Aujourd'hui déjà, Linux équipe environ 70% des serveurs
Internet au monde. La croissance de Linux est d'ailleurs impressionnante (20-30 % par an).
Pourquoi attendre encore ? C'est à la portée de quasi tout le monde.
Voyons maintenant plus en détails les avantages et inconvénients concrets de Linux par
rapport à ses concurrents.
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2. Pourquoi linux ?
2.1. Comparaison Linux, Windows et Mac
Liberté
Prix
Stabilité
Rapidité Kif kif
Facilité
Standardisation
Fréquence mise à
jour
Résistance aux
virus
Détection native du
matériel
Drivers disponibles
Choix en logiciels
Jeux
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Anis Dhahri - 4 -
2.2. Que peut-on faire sous Linux ?
Vous pouvez facilement faire de nombreuses choses :
Surfer en sécurité sur Internet, construire un site Web.
Utiliser votre messagerie email ou instantanée (avec des non-linuxiens).
Faire de la bureautique (traitement de texte, tableur, base de données, présentation...),
les documents sont compatibles avec MS-Office (exceptées les macros).
Ecouter votre musique, regarder vos films, admirer ou retoucher vos photos/images,
monter vos vidéos.
Télécharger : via le navigateur, réseaux Torrent, P2P etc.
Jouer (mais ce n'est pas le point fort de Linux).
Installer des logiciels et mettre à jour le système facilement.
Administrer un réseau. Créer un serveur (le point fort de Linux).
Faire de la programmation (C++, Basic, Python...).
Imprimer
etc
2.3. Qualités de Linux
Voyons plus en détails les qualités ou avantages de Linux puis ses inconvénients
avant de voir comment migrer.
Interface agréable
Son aspect n'a rien à envier aux autres. Les possibilités sont quasi-infinies en matière de
Desktop. Windows XP comparé a l'air d'un vieux truc poussiéreux.
La liberté
Cet argument n'attire souvent qu'en dernier lieu alors que c'est le coeur même du débat
GNU/Linux vs Windows. Une Entreprise ne vous dira pas quoi faire, quoi penser, quoi
utiliser. Le code source de Linux et des applications GNU est ouvert à tous. La liberté
n'empêche pas la qualité, bien au contraire. Conséquence : bénéficier des idées des gens du
monde entier et pouvoir comprendre et configurer Linux à 100%, chose impossible sous
Windows.
La gratuité
C'est l'autre conséquence de la liberté. La plupart des distributions GNU-Linux sont gratuites.
Du coup, si vous trouvez un PC vendu avec Linux, il sera 100 à 200 € moins cher qu'avec
Windows.
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La stabilité
Linux n'est pas exempt de bugs mais propose une stabilité incomparable. Laissez votre
système tourner des mois sans redémarrer. Finis les rédemarrages incessants et les Blue
Screens. Attention, les différentes briques composant un système GNU/Linux sont
indépendantes. Ainsi, si une application ou un environnement graphique plante, n'accusez
pas tout de suite Linux.
La diversité
La monoculture Microsoft fait qu'une seule faille de sécurité expose des centaines de
millions de personnes. Prenons exemple sur la nature qui se sert de la diversité pour lutter
contre l'adversité. Les monopoles sont rarement à l'avantage du consommateur. En plus, le
bulldozer commercial Microsoft a réussi à faire oublier à tout le monde que leur système est
mal pensé.
Résistances aux virus & Co
Linux présente une résistance phénoménale à toutes les saletés qui traînent sur Internet
(virus, vers, spywares, troyens, malwares, spam). Des dizaines de milliers de virus connus
sous Windows contre moins d'une centaine sous Linux. Aucun virus Linux n'a provoqué de
paniques comme celles provoqués par les virus Windows. Il existe des anti-virus sous Linux
mais ils ne sont quasiment pas utilisés.
La puissance
Linux est un vrai système multi-tâches. Finie la peur du plantage quand vous ouvrez
beaucoup d'applications. Surfez, gravez, écoutez, écrivez, regardez. Le processeur est
d'ailleurs moins sollicité sous Linux que sous Windows, à performances égales. ET comme les
antivirus sont inutiles, vous gagnez en performances.
Adaptation rapide
Une faille ou un bug peuvent être corrigés dans les 24 heures suivant leur découverte. Les
mises à jour normales sont également plus fréquentes que pour n'importe quel autre OS.
Idem pour les releases de nouvelles versions : 6 à 12 mois en moyenne. Windows XP, malgré
ses rustines, date de 2001.
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Re-installation simple et rapide
Si vous compartimentez intelligemment votre système, le jour où vous re-installez Linux
(système corrompu, nouvelle version ou autre distribution), vous récupérez vos données
(musique, photos...) et votre configuration (apparence et config de l'interface graphique et
des programmes) automatiquement. Au premier re-démarrage suivant l'installation, vous
retrouvez l'aspect de votre système et ses données.
Mais encore ?
La coexistence paisible avec Windows ou MacOS sur le même PC ou disque dur.
Un choix étendu de logiciels et une compatibilité pour la plupart des formats de
documents célèbres.
Environ ~30 minutes d'installation (noyau, pilotes, centaines d'applications) contre une
heure pour un Windows tout nu (sans certains pilotes, peu d'applications...).
2.4. Les inconvénients de Linux
Changer ses habitudes
C'est souvent le noeud du problème. "J'y arrive comme ça, pourquoi je changerai ?". La
réponse est alors : "Essayer ne coûte rien".
Un sentiment d'inachevé
Les applications Linux sont faites par des particuliers et sont sans arrêt en développement.
Vous aurez parfois des interfaces moins soignées ou disposant de moins de fonctionnalités
évoluées que les logiciels commerciaux. Il y a de nombreuses exceptions cela dit.
Matériels pas toujours bien supportés
Le matériel très récent bloque parfois car leurs pilotes sont souvent fournis pour Windows
seul. Pas de support donc, rien à voir avec Linux. Mais il y a souvent des solutions pour pallier
au manque de drivers propriétaires.
Anarchie apparente
Linux est un noyau, il est unique mais il existe de nombreuses manières de "l'agrémenter"
(applications annexes, assistants de configuration, environnement graphiques...). On parle
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de distributions GNU/Linux, certaines sont faciles, d'autres compliquées. Ces distributions
peuvent être développées par des particuliers ou des Entreprises. Etre vendues ou bien
gracieusement mises à disposition.
Avec le temps, un manque de standardisation est apparu. Linux se développe à grande
vitesse dans tout les sens ! Heureusement, quelques standards se dégagent. Les documents
produits par ces "Linux" sont compatibles entre eux bien entendu.
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3. Présentation des distributions
3.1. Les distributions Linux
Une distribution GNU/Linux réunit :
Le système d'exploitation Linux chargé des relations entre matériels et applications.
Le kernel (ou noyau) en est le coeur.
Eventuellement des outils d'installation ou d'administration, en console ou à la
souris.
Des applications provenant du projet GNU (OpenSource et libres):
o Un environnement de bureau (KDE, Gnome...). Sans cela : commandes au
clavier sur écran noir ! Comme ils sont indépendants de Linux, à l'inverse de
Windows, vous pouvez choisir. Et ce à chaque session.
o De très nombreuses applications performantes dans quasi tous les secteurs
(Internet, Multimédia, Développement etc.).
Eventuellement des applications propriétaires.
Comme ces "briques" sont libres pour la plupart, n'importe qui peut les associer à sa guise.
Les différentes distributions GNU/Linux présentent des différences entre elles mais rien
d'insurmontable. La philosophie générale et les applications restent grosso modo les mêmes.
La différence notable consiste souvent en la manière d'installer des applications (mais même
philosophie) ainsi que la présence ou non d'assistants à la souris. Les différences entre
environnements graphiques sont plus flagrantes. La plupart des distributions populaires sont
intrinsèquement multilingues, donc pas besoin de chercher la version francophone. Idem
pour la plupart des environnements graphiques.
3.2. Choix d'une distribution GNU/Linux
3.2.1 SuSE
SuSE est un projet dérivé allemand de la fameuse distribution Slackware. Suse a été racheté
par Novell et est très bien francisée. C'est clairement une distribution à vocation
commerciale. Leur but n'est pas de suivre les commandements GNU à la lettre mais bien de
fournir un système opérationnel à l'utilisateur ou à l'entreprise. Suse est redoutablement
simple et efficace. On comprend son succès en Entreprise et auprès des particuliers
débutants sous Linux.
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Les composants de la distribution
Contenu (non exhaustif) de Suse 10.1 :
kernel 2.6.16 (le noyau Linux)
YaST 2
KDE 3.5.1 et Gnome 2.12
Open Office 2.0
Firefox 1.5.0.3,
Gimp 2.x
Sax2
Noval AppArmor (un parefeu et anti-virus).
plus de bien nombreuses autres applications, des jeux etc.
Points forts
SuSE est l'une des plus simples et des plus jolies. Un débutant n'aura aucune
difficulté.
SuSE configure un nombre incroyable de choses automatiquement. Le vrai plus de
SuSE est son assistant intégré "YaST", qui est une vraie merveille.
Stable et facile.
Composants assez récents selon les versions de SuSE. Une importante aide est
fournie.
Sax2 : un outil bien pratique pour configurer le fichier xorg.conf (qui paramètre la
souris, le clavier, la carte graphique et l'écran notamment).
Points faibles
Pas tout à fait dans l'esprit de liberté de Linux.
La lecture de DVD cryptés (la plupart de ceux vendus dans le commerce) est
impossible pour des raisons de licences. D'ailleurs, les codecs win32 n'étaient pas
non plus installés...
Conclusion
A recommander chaudement au vrai débutant qui n'y connait pas grand chose en Linux voire
en informatique. Par de nombreux aspects, SuSE est même plus simple que Windows. Elle
est idéale en Entreprise, surtout sa version PME.
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3.2.2. Debian
Debian est l'une des premières distributions GNU/linux : la première version date de
1993. Elle a influencé de nombreux autres projets (Mepis, Ubuntu, Xandros, Knoppix).
Elle reste aujourd'hui une distribution très populaire même si ses descendants la dépassent
sur certains plans. En effet, Debian n'est pas vraiment une distribution simple et ses
composants ne sont pas très récents. Les objectifs de Debian sont plutôt la stabilité et la
liberté.
Les composants de la distribution
Debian Sarge (3.x) propose plus de 15 000 paquets de logiciels (record absolu). Parmi eux :
Kernel 2.4
KDE 3.3
Gnome 2.8
X : Xfree86 4.3
Points forts
Debian est stable, universelle, complètement libre.
Points faibles
Il n'y a aucun assistant de configuration à la souris
Pas de nouveauté au niveau de ses composants
Relativement peu facile.
Conclusion
Pour résumer : Debian est stable, universelle, complètement libre mais relativement
peu facile. Pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sous Linux peuvent tenter
Debian.
3.2.3 Ubuntu, Kubuntu, Edubuntu
Ubuntu est une excellente distribution GNU/Linux basée sur Debian. Elle est simple,
sobre et remporte l'adhésion d'une majorité de Linuxiens. Née en 2004, Ubuntu fut initiée et
reste sponsorisée par le milliardaire sud-africain Mark Shuttleworth. Son objectif :
convivialité, ergonomie, simplicité et liberté. Kubuntu est née en 2005 et Xubuntu en 2006.
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Ubuntu se décline en plusieurs versions (selon les environnements graphiques installés par
défaut) :
Ubuntu utilise Gnome
Kubuntu utilise KDE
Xubuntu utilise Xfce
Edubuntu se distingue en proposant une suite de logiciels éducatifs destinées aux
enfants et aux milieux scolaires.
A part ça, elles sont identiques.
Les composants de la distribution Ubuntu
Voici le contenu (non exhaustif) de Ubuntu 6.10 :
kernel 2.6.17 (le noyau Linux).
X.org modulaire 7.1 (serveur d'affichage).
Adept ou Synaptic (gestionnaires de paquetages).
KDE 3.5.5 (Kubuntu) et Gnome 2.16 (Ubuntu).
Open Office 2.
Firefox 2.04
et bien d'autres.
Les composants de la distribution EdUbuntu
Outre le côté esthétique, une suite de logiciels éducatifs est présente. Voici les principaux:
La suite éducation de KDE
La collection pour enfants GCompris
La suite Tux4Kids comprenant TuxPaint, TuxMaths et TuxTyping
Un calendrier scolaire via mozilla firefox
La suite complète Open Office
Quelques jeux éducatifs sont également disponibles pour le plaisir de votre enfant.
Point forts
Ubuntu, Kubuntu et Xubuntu sont agréables, sobres et simples. Leurs constituants
sont vraiment récents et des réels efforts ont été faits pour vous simplifier la vie.
La communauté derrière est très réactive. Les nouvelles versions apportent toujours
de vraies améliorations.
Elle est entièrement libre
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Points faibles
La gestion du mot de passe root est particulière mais certains apprécient.
Peu d'applications installées par défaut Ce problème est vite résolu avec une
connexion Internet.
Conclusion
Ubuntu est vraiment une belle distribution. Puissante, stable et simple. Ubuntu a un bel
avenir. Le site Distrowatch la classe 1ère depuis longtemps. Cette distribution est
recommandée aux débutants. Coté simplicité, elle arrive presque à la hauteur des Mandriva
et SuSE. La cerise sur le gâteau est sa totale liberté.
3.2.4. Knoppix et Kaella
Knoppix est une distribution GNU-Linux d'origine allemande assez populaire. Elle est
basée sur Debian, ce qui en fait un gage de stabilité et de puissance. Kaella est son clone
francophone. Les conseils pour l'une valent pour l'autre. Ces deux distributions sont dites
CD-Live parce qu'elles ne nécessitent pas forcément une installation sur le disque dur pour
être utilisées. Vous pouvez simplement démarrer sur le disque d'installation : 2 min plus
tard, vous avez la main.
Les composants de la distribution
Voici le contenu de Knoppix 4.0.
Kernel 2.6.11
KDE 3.4.1
Open Office 2.beta
Gimp 2.2.7
Le DVD vous installera des centaines d'applications.
De même pour Kaella 2.1 qui est basée sur Knoppix 4.0.2.
Points forts
Quantité de logiciels récents impressionnante.
Stabilité made in Debian.
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C'est rapide, agréable et efficace.
Points Faibles
L'absence de centre de configuration propre à la distribution
Pas d'installation des drivers propriétaires.
Conclusion
Pour le moment, il n’y a pas trop de différences entre Knoppix/Kaella, Mepis et
Ubuntu. Elles se ressemblent beaucoup. Si votre matériel est supporté et configuré
directement, c'est un très bon choix, y compris pour le débutant. Si vous échouez, essayez
une distribution plus conviviale (Mandriva, Suse, Xandros...).
3.2.5. Mandriva
C'est certainement l'une des distributions GNU-Linux les plus conviviales et les plus
faciles qui soit. Depuis 1998, MandrakeLinux a pour objectif de fournir un système GNU-
Linux complet et simple à utiliser.Un changement de nom est survenu en avril 2005 :
Mandrake devient Mandriva.
Mandriva fournit un système tout à fait complet : noyau, interfaces graphiques (KDE et
Gnome entre autres) et applications. Elle installe (au choix) énormément de logiciels. Très
pratique pour que le débutant se lance dans le monde de Linux.
Les composants de la distribution
Contenu (non exhaustif) de la Mandriva 2006 :
Kernel 2.6.12 (le noyau Linux)
KDE 3.4.2, Gnome 2.10, Enligthemnt et d'autres.
Open Office 1.1.5.
Gimp 2.2.8, Skype, Firefox, RoseGarden
L'antivirus Klamav. Mias rassurez-vous, c'est toujours aussi inutile.
et des centaines d'autres applications et d'outils
Points forts
Vous retrouverez toutes les applications célèbres sous Linux : bureautique, graphisme,
audio, vidéo, Internet, jeux... Et s'il en manque, installer est simple. Parmi les nouveautés de
la Mandriva 2006, citons :
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 14 -
une installation relookée mais toujours aussi simple et agréable. Particulièrement
rapide d'ailleurs.
Kat, un outil de recherche de fichier intégré au bureau (un genre de Google Desktop
Search). Les amateurs de console (commande locate) rigoleront et les autres y
trouveront leur compte. L'indexation des fichiers est en tâche de fond. Je vous
conseille de le désinstaller, il est génant...
un parefeu plus intéractif. Je développerai ce point ultérieurement. Voici pour le
moment sa description en anglais.
Une meilleure prise en charge des réseaux.
un système de paquetages supplémentaire : 'smart'. Voir plus bas.
Plus de matériels supportés. La gestion du Wifi s'est améliorée.
La version PowerPack auto-configure les pilotes Nvidia ou ATI. Avec la version
publique, il faut installer manuellement les pilotes pour obtenir l'accélération
graphique.
L'installation de logiciel est simple grâce à l'application RPMDrake. La configuration
du système par DrakConf est très facile (seul le YaST de SuSE paraît encore plus
évolué).
Bref, une fois installée, vous ne devriez pas rester pas des semaines à configurer
votre système en console.
Points Faibles
Stabilité et rapidité inférieures aux Debian-like (comme Mepis).
Les composants standards de Mandriva ne sont pas tous très récents.
Un petit côté commercial parfois gênant pour qui aime l'esprit Linux.
Conclusion
Elle est une bonne distribution, surtout pour les débutants. Si vous désirez vous
initier à Linux sans (trop) vous cassez la tête et camper dans les forums, alors Mandriva est
un bon choix. Ses outils d'installation et de configuration sont permis les plus évolués. Offre
aussi un grand nombre de logiciels installés.
GUIDE DE FORMATION
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3.2.6. Présentation de la distribution Windows
Nous avons voulu vous faire un test de cette distribution qu'on dit extraordinaire et voila
qu’est ce que ça donne:
Figure 3.1. Présentation de la distribution Windows
Pour la liste exhaustive des distributions, vous pouvez consulter l’annexe.
GUIDE DE FORMATION
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4. Les environnements graphiques
4.1. Les environnements graphiques sous Linux
Tout d'abord, qu'est-ce qu'un environnement graphique ? Et bien, c'est simple : sans
lui, vous vous retrouveriez sous Linux en mode console à taper des commandes au clavier
devant un écran noir pour vous faire comprendre. Heureusement, les distributions
GNU/Linux modernes installent au moins une interface graphique. Une fois le noyau Linux
chargé, votre distribution vous demande classiquement de vous 'loguer' : entrée de
l'identifiant et de son mot de passe. C'est aussi à ce moment que vous pouvez choisir quel
EG utiliser. Notez que certaines distributions n'installent qu'un seul EG. Vous pouvez aussi
décider de vous connecter automatiquement à un EG. Enfin, une fois que votre distribution
est installée, vous pouvez bien sûr installer d'autres EG.
Sous Linux, la plupart des EG sont composés de trois couches :
un serveur graphique de bas niveau (généralement X Window System : Xorg ou
Xfree86).
un gestionnaire de fenêtres (Window Maker, ICEWM...).
une bibliothèque de widgets (WInDow GadgET : boutons, applets...) comme Qt (KDE)
ou GTK+ (Gnome).
KDE et Gnome sont les environnements graphiques les plus populaires sous Linux. La plupart
des distributions installent l'un d'eux, voire les deux. KDE est né en 1996 en faisant le choix
de la librairie Qt, qui à l'époque n'était pas libre. Gnome est né en 1997 de la décision de
n'utiliser que des librairies libres (et utilise donc GTK+). Qt est cependant devenu libre par la
suite, faisant ainsi de KDE un EG libre, au sens GNU du terme. Aujourd'hui KDE et Gnome ont
bien divergés.
4.2. L’environnement graphique Gnome
Gnome (GNU Network Object Model Environment) est un Environnement Graphique
(EG) sous Linux. Il fonctionne sous la plupart des distributions GNU-Linux (et des autres
dérivés d'UNIX d'ailleurs). Il est entièrement libre et gratuit. Il est né en 1997 et ne cesse de
se développer grâce à des bénévoles passionés. Le débutant a tendance à lui préférer KDE
mais Gnome possède de sérieux atouts.
Gnome propose une gamme entière d'applications intégrées :
un explorateur de fichier (Nautilus ou Gnome-Commander)
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un navigateur Web dérivé de Mozilla (Epiphany)
un client de messagerie E-mail (Evolution)
un outil de vidéo-conférence (Gnomeeting)
un lecteur multimédia (totem)
un extracteur audio (Sound Juicer)
un centre de contrôle de la configuration
....
Les applications Gnome sont inter opérables sous KDE et inversement (du moment que les
bonnes librairies, Qt et GTK, sont présentes). Ainsi, vous pouvez ouvrir Gnomeeting dans KDE
ou Kopete dans Gnome.
4.2.1. Le tableau de bord Gnome
Le tableau de bord (TdB), parfois appellé 'Barre des tâches', peut comprendre :
le menu Gnome. Equivalent au menu Démarrer de Windows.
des icônes de raccourci pour lancer des applications.
des applets, petits logiciels pratiques s'intégrant dans le TdB.
la barre des tâches au sens propre (les fenêtres réduites ou non).
la boîte à miniature, petites icônes d'applications en cours.
4.3. L’environnement graphique KDE
KDE est un puissant environnement graphique de bureau Open Source destiné aux
stations de travail Unix. Il réuni la simplicité d'utilisation, fonctionnalités usuelles, une
remarquable interface graphique et la supériorité technologique du système d'exploitation
Unix. Il est l'environnement graphique le plus facile et le plus abouti. Son fonctionnement ne
déroutera pas le débutant windozien. Il demande plus de ressources PC que ses concurrents,
mais le résultat est là. KDE est livré avec de nombreuses et agréables applications graphiques
:
Konqueror Navigateur internet et explorateur de fichier.
KControl Paramétrage complet et facile de KDE
Kmail Client de messagerie (email). Associé à Kontact.
KOffice Suite bureautique (traitement de texte, tableur...)
KOrganizer Pour organiser votre temps.
Kwrite, Kate Editeurs de texte, Kate est plus évolué.
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DigiKam Organiseur d'albums photos.
AmaroK Excellent lecteur audio (le meilleur à mon avis sous Linux)
Kopete Messagerie instantanée (chat) multi-protocoles.
Kget Téléchargeur (permet les pauses), intégrable à Konqueror.
KaudioCreator Copie de CD audio
Kover Gestionnaire de jacquettes.
Kdenlive Regarder la TV.
KSnapshot Captures d'écran intelligentes.
Konsole Terminal virtuel (la console quoi).
KSysGuard Gestionnaire de tâches mais en mieux.
K3B Logiciel de gravure. Probablement le meilleur sous Linux.
KDevelop Environnement complet de développement de logiciels.
Quanta Développpement de pages Web.
Kbear Transfert de données par FTP
KDE est développé par une communauté mondiale. Il est donc disponible dans à peu près
toutes les langues au monde.
4.3.1. Le Tableau de Bord de KDE
Le Tableau de Bord (TdB, ou si vous préférez la barre des tâches) de KDE est très
personnalisable. Il peut inclure :
le menu KDE. Equivalent au menu Démarrer de Windows. Pour modifier les
programmes inclus dedans, il faut faire un clic droit dessus puis choisir "Editeur de
Menu". Si cela n'est pas possible, il faudra installer l'application KMenuEdit.
des icônes de raccourci pour lancer des applications.
des applets, petits logiciels pratiques s'intégrant dans le TdB (holorge, météo, info
CPU etc).
la barre des tâches au sens propre (liste des fenêtres ouvertes).
la boîte à miniature (la zone de notification sous Win), petites icônes d'applications
en fond de tâche.
4.4. Les autres environnements graphiques
Enligthmnent
Il est plus pointu et assez instable pour le moment mais son aspect visuel est assez
spectaculaire.
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Fluxbox
Assez populaire, c'est un EG sobre et efficace.
Metisse
C'est un EG en 3D
Xfce
C'est un EG très léger, idéal pour les petites configurations.
4.5. Comment choisir ?
Alors lequel choisir ? Et bien, cela dépend de trois choses :
vos besoins : désirez-vous quelque chose de simple, complet ou plutôt quelque chose
à la pointe de la technologie et compliqué ?
la puissance de votre ordinateur. En effet, si Gnome et à fortiori KDE proposent une
interface soignée et paramétrable à souhait, cela nécessite un ordinateur
relativement récent.
Vos connaissances sur Linux. Inutile de se lancer sur un EG compliqué pour la
première approche de Linux.
Il faut donc faire des choix entre convivialité, beauté et performance. KDE et Gnome sont
livrés avec beaucoup technologies et applications différentes alors que les autres sont
souvent dépourvus d'applications annexes. KDE est ainsi extrêmement complet point de vue
logiciel. KDE est l'idéal pour les débutants sous Linux (disposant d'un ordinateur pas trop
préhistorique : > 500 Mhz et 128 Mo de RAM).
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5. Gestion de disque dur et des fichiers
5.1. DiskDrake : manipulez les partitions de vos disques durs
Les partitions sont initialement définies durant l'installation. DiskDrake vous permet,
dans une certaine mesure, de changer la taille de vos partitions, de les déplacer, etc.
DiskDrake peut aussi prendre en charge les périphériques RAID et supporte la technique
LVM, mais ceci dépasse le cadre de ce document.
DiskDrake est un outil très puissant et nécessite d'être utilisé avec vigilance. Une
mauvaise utilisation peut conduire à des pertes de données sur votre disque dur. Par
conséquent, il est recommandé de prendre quelques précautions avant de l'utiliser :
1. Sauvegardez vos données : transférez-les sur un autre ordinateur, disquette ZIP, etc.
2. Sauvegardez votre table de partitions actuelle (la table décrivant les partitions sur
votre disque) sur une disquette.
Figure 5.1. La fenêtre principale de DiskDrake
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Anis Dhahri - 21 -
DiskDrake vous permet de configurer chaque disque dur qu'abrite votre machine. Si vous
n'avez qu'un disque IDE, vous verrez un seul onglet hda sous les types de systèmes de
fichiers. Cet onglet est répété pour chacun des disques durs, intitulés du nom Linux de ce
disque. L'outil disponible ici permet de contrôler le partitionnement de chaque disque.
L'onglet (Figure 5.1, « La fenêtre principale de DiskDrake ») se compose de quatre zones :
En haut : la structure de votre disque dur. Lorsque vous lancez DiskDrake, la structure
courante est affichée, puis modifiée au fur et à mesure que vous modifiez vos
partitions ;
Sur la gauche : un menu pour agir sur la partition actuellement sélectionnée dans le
diagramme au-dessus ;
Sur la droite : de nombreuses informations utiles sur cette partition ;
En bas : des boutons d'actions générales. Voir la section qui suit.
Nous allons maintenant recenser les actions disponibles grâces aux boutons du bas de la
fenêtre, puis passer à un cas pratique.
5.1.1. Boutons d'actions de DiskDrake
Supprimer toutes les partitions
En cliquant sur ce bouton vous effacerez toutes les partitions existantes sur le disque
sélectionné.
Davantage
Affiche une petite fenêtre proposant trois boutons pour :
Sauvegarder la table des partitions...
Permet de faire une copie de sauvegarde de la table des partitions actuelle dans un
fichier sur un disque (disquette en général). Cela peut être utile en cas de problème
(notamment une erreur lors du repartitionnement).
Charger une table des partitions...
Permet de récupérer une table de partitions sauvegardée à l'aide de l'option
précédente. La récupération de la table des partitions peut vous permettre de
récupérer vos données perdues dans la mesure où vous n'avez pas reformaté les
partitions, car le processus de formatage détruit les données.
Deviner automatiquement la table des partitions
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 22 -
Si vous avez perdu votre table des partitions et n'avez pas de sauvegarde, cette
fonction essaye de parcourir votre disque pour reconstruire une table de partitions.
Aide
Affiche cette documentation dans une fenêtre de navigateur.
État précédent
Annule la dernière action. La plupart des modifications faites sur vos partitions ne
sont rendues effectives que lorsque DiskDrake vous en avertit. Ce bouton vous
permet donc de défaire vos modifications sur les partitions jusqu'à la dernière
écriture de la table.
Passer en mode expert
Ce bouton permet d'avoir accès aux fonctions du mode expert. Elles peuvent s'avérer
dangereuses pour l'utilisateur novice.
Terminer
Enregistre les changements et met fin à l'utilisation de DiskDrake.
5.1.2. Redimensionner une ancienne partition et en créer une nouvelle
Dans cette section, nous ferons un petit exercice qui utilisera les fonctions les plus
utiles de DiskDrake. Imaginons que nous voulions utiliser notre machine comme serveur FTP.
Nous choisissons alors de créer une partition séparée /var/ftp pour contenir les fichiers FTP.
Notez bien que vous allez effectivement modifier la structure de votre disque dur si vous
suivez ce tutoriel.
Voici à quoi ressemble l'actuelle partition /home (Figure 5.2, « La partition /home/ avant
redimensionnement ») avant toute modification. Nous choisissons de réduire cette partition
dans le but de créer la nouvelle dans l'espace libéré.
Afin de pouvoir effectuer cet exemple, tous les utilisateurs du système doivent être
déconnectés, à l'exception de root.
Commencez par démonter (la rendre inaccessible par le système) la partition /home/ en la
sélectionnant, et en cliquant sur le bouton Démonter.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 23 -
Figure 5.2. La partition /home/ avant redimensionnement
Comme vous l'avez peut-être deviné, cliquez ensuite sur le bouton Redimensionner. Une
boîte de dialogue apparaîtra (Figure 5.3, « Choisir une nouvelle taille ») et vous pourrez
redéfinir la taille de cette partition.
Figure 5.3. Choisir une nouvelle taille
Lorsque ce sera fait, vous remarquerez que la représentation graphique de votre disque dur
a changé, la partition /home/ étant devenue plus petite, et un espace libre est apparu sur la
droite. Cliquez sur cet espace libre puis sur le bouton Créer qui apparaîtra. Une boîte de
dialogue (Figure 5.4, « Définir une nouvelle partition ») dans laquelle vous pourrez choisir les
paramètres pour la nouvelle partition sera affichée. Définissez la taille voulue, choisissez le
système de fichiers que vous voulez (en général SF Journalisé: ext3), puis entrez le point de
montage de cette partition, dans notre cas /var/ftp.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 24 -
Figure 5.4. Définir une nouvelle partition
Voici à quoi ressemble notre future table de partitions (Figure 5.5, « La nouvelle table des
partitions »).
Figure 5.5. La nouvelle table des partitions
Vous devez enfin formater (préparer à héberger des fichiers) la partition nouvellement
créée : cliquez sur sa représentation dans le dessin des partitions, puis sur le bouton
Formater. Confirmez l'écriture de la table des partitions, puis le formatage de la nouvelle
partition. Il est possible que l'on vous demande de redémarrer votre ordinateur entre-temps
pour prendre en compte les changements.
Figure 5.6. Confirmer l'écriture de la table de partitions
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Anis Dhahri - 25 -
5.2. Gestion des périphériques amovibles
Cet outil permet à l'administrateur système de contrôler la plupart des options qui
affectent le comportement des périphériques amovibles, comme les disquettes, les disques
CD et DVD. Notez que chaque périphérique amovible est automatiquement accessible, ainsi
les utilisateurs n'ont pas à monter ces périphériques manuellement.
Figure 5.7. Changer un critère
Trois propriétés peuvent être modifiées pour chacun des périphériques :
Point de montage. Le répertoire sous lequel le contenu du périphérique sera disponible.
Vous pouvez faire votre choix dans la liste ou taper votre propre chemin. Si ce répertoire
n'existe pas, il sera créé.
Options. Contrôle plusieurs options du périphérique, notamment le montage
automatique (supermount) ou non. Notez que si l'option supermount est sélectionnée,
les deux autres (user et noauto) doivent être décochées.
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Anis Dhahri - 26 -
Type. Propose une liste de types de systèmes de fichiers. Si vous possédez un support
particulier utilisant un système de fichiers inhabituel, voilà où vous pourrez indiquer à
Linux comment y accéder.
Sélectionnez la propriété que vous souhaitez changer puis cliquez sur OK. Le dialogue
correspondant vous sera présenté, où vous pourrez faire vos modifications, puis cliquez sur
OK à nouveau. Le système vous demandera alors si vous souhaitez sauvegarder les
modifications dans le fichier /etc/fstab. En choisissant Oui, vous n'aurez pas à démonter
5.3. Gestion des fichiers
Les gestionnaires de fichiers sont devenus des applications multitâches, qui ne
s'occupent plus simplement de copier ou déplacer des fichiers. En effet, avec Konqueror,
vous pourrez naviguer dans votre réseau local, lire des pistes audio telles que les MP3,
naviguer sur le Web, etc.
Dans cette partie, nous prenons pour acquis que vous avez déjà utilisé une telle application,
et qu'il n'est pas nécessaire de décrire des fonctions élémentaires. Nous avons décidé de
parler de Konqueror, qui est le gestionnaire de fichiers par défaut de KDE.
5.3.1. Konqueror
Vous accéderez à votre gestionnaire de fichiers en cliquant sur l'icône Dossier personnel
située en haut à gauche de votre bureau.
Figure 5.7. Konqueror
Vous venez de lancer un gestionnaire de fichiers nommé Konqueror. La fenêtre qui apparaît
montre le contenu de votre Dossier personnel. C'est le dossier où tous vos documents
personnels et fichiers sont stockés : vous êtes le seul utilisateur pouvant y accéder.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 27 -
Une fenêtre se compose de différentes parties. Tout en haut figure la barre de titre : ce
composant vous indique le nom du programme que vous utilisez et éventuellement le
document sur lequel vous travaillez. Cette barre peut se trouver dans deux états différents :
Actif. actif, qui signifie que c'est la fenêtre que vous utilisez actuellement.
Inactif. inactif, qui signifie que le programme fonctionne toujours, mais que vous
n'êtes pas en train d'interagir avec lui. La barre de titre inactive est alors grisée.
Juste sous la barre de titre se trouve la barre de menu. Dans notre exemple, vous y trouvez
les menus Édition, Affichage, et ainsi de suite. Une liste d'options apparaîtra, chacune vous
donnant accès à une fonction du programme.
Sous la barre de menu se trouve la barre d'outils. C'est simplement une ou plusieurs lignes
d'icônes, chacune équivalant à une option dans les menus déroulants : vous pouvez les voir
comme un accès rapide aux fonctions fréquemment utilisées du programme, que vous
trouveriez également quelque part dans la barre de menu.
Dans le bas de la fenêtre réside souvent une barre d'état. À cet endroit, le programme
affiche différentes informations concernant son état, ou ce qu'il fait. Tous les programmes
ne le proposent pas, mais si vous avez une barre d'état, pensez à la consulter de temps en
temps.
Panneau de navigation
Un panneau de navigation peut apparaître sur le flanc gauche de la vue principale. La
première fois que vous lancerez Konqueror, vous ne le verrez pas. Pour l'afficher, choisissez
Fenêtre->Afficher : Panneau de navigation. Vous pouvez aussi l'afficher ou le cacher à l'aide
de la touche F9.
Voici quelques définitions sommaires des icônes du panneau de navigation de Konqueror :
Icône Signification
Afficher : Panneau de navigation. Permet de changer le mode d'affichage du
panneau de navigation, d'ajouter de nouvelles icônes, etc.
Signets. Où vous pouvez stocker vos sites Web et FTP préférés.
Périphériques. Donne accès au CD-ROM, à la Disquette, aux périphériques
amovibles (comme une clé USB sous la dénomination Disque dur), et aux dossiers
partagés (Volume distant), comme les partages NFS ou SMB(voir la section
intitulée « Partage de partition : autoriser les utilisateurs à partager des
données »).
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Anis Dhahri - 28 -
Icône Signification
Historique. Montre la liste des répertoires et des sites réseau (Web, FTP, etc.) que
vous avez visités durant la session courante.
Dossier personnel. Affiche votre dossier personnel dans lequel vous pouvez
organiser vos fichiers audio et de données.
Réseau. Donne accès aux archives de sites FTP ainsi qu'à des sites Web consacrés
à Mandrakelinux et KDE (bien entendu, vous pouvez également y ajouter ou
supprimer des entrées).
Dossier racine. Donne accès à l'intégralité de votre arborescence. De manière
générale, vous n'avez pas le droit de manipuler des fichiers externes à votre
dossier personnel. Seul l'administrateur système (root) possède ces droits.
Services. Donne accès au Navigateur de CD audio, aux Périphériques, aux Polices,
au Navigateur de réseau local et au Navigateur dans le système d'impression.
Tableau 5.1. Icônes de la barre latérale de Konqueror
5.3.2. Copier, déplacer, supprimer et créer un lien vers un fichier
Copier des fichiers.
Imaginons que vous vouliez copier le fichier test.png dans le répertoire Documents.
Avec Konqueror, vous devez premièrement accéder au menu Fenêtre->Diviser l'affichage
gauche/droite (ou cliquez sur les touches Ctrl-Maj-L) ou le menu Fenêtre->Diviser
l'affichage haut/bas (ou appuyez sur les touches Ctrl-Maj-T). Votre fenêtre sera dédoublée
et il vous sera facile de déplacer l'image test.png dans le répertoire Documents au moyen de
la technique du glisser-déposer (drag'n'drop). Une fois que vous avez déposé le fichier dans
un nouveau dossier, un menu apparaîtra, demandant l'action à effectuer : déplacer, copier
ou lier le fichier.
Il existe plusieurs façons de manipuler des fichiers dans un gestionnaire de fichiers.
Glisser-déposer, raccourcis clavier, ouverture de deux gestionnaires de fichiers, etc. :
choisissez celle que vous préférez (vous pouvez aussi consulter le menu Édition).
Déplacer des fichiers.
Le même principe s'applique pour déplacer des fichiers. Il suffit de choisir l'option Déplacer
ici dans le menu qui apparaît lorsque vous avez lâché le fichier.
Créer un lien vers un fichier.
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Anis Dhahri - 29 -
Créer un lien vers un fichier permet d'accéder à un fichier sans avoir à le copier à divers
endroits dans votre dossier personnel. Imaginons qu'un de vos fichiers soit « enterré » dans
le répertoire /home/reine/Musique/Artistes/ArtistePréféré/ et que vous vouliez y accéder
rapidement. Voici comment procéder : Avec Konqueror, il suffit de déplacer l'objet que vous
voulez lier sur le dossier cible et choisir Lier ici.
Supprimer des fichiers.
Pour effacer un fichier, il existe une façon « sûre » et une autre, « dangereuse ». La
première serait de déplacer le fichier voulu dans la Corbeille, tandis que la deuxième
consisterait à supprimer immédiatement le fichier et vous rendrait incapable de le
récupérer. Pour supprimer un fichier, sélectionnez-le et pressez la touche Suppr. Pour le
récupérer, double-cliquez sur l'icône de la Corbeille sur votre bureau et déplacez le fichier
dans votre gestionnaire de fichiers. Pour supprimer tous les fichiers contenus dans la
corbeille, cliquez avec le bouton droit sur l'icône et choisissez Vider la corbeille. Pour
supprimer définitivement un fichier, cliquez dessus avec le bouton droit et choisissez
Supprimer.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 30 -
6. Bureautique
La bureautique c'est essentiel pour nombre d'utilisateurs d'ordinateurs. Voyons
comment cela se présente sous Linux.
Quand on parle d'outils de bureautique, on ne peut s'empêcher de parler de la suite
Microsoft Office. Mais d’autres outils alternatifs se sont développés, et parmis eux : la suite
OpenOffice.Org ou tout simplement Ooo. OpenOffice est basée sur StarOffice, dont le code
source a été offert à la communauté par Sun Microsystems en 2000. Ooo fonctionne donc
sous licence GPL aujourd'hui. Liberté et gratuité à la clé. Une communauté mondiale tente
de rendre cette suite aussi puissante que la suite de Microsoft. Ooo est le projet GNU le plus
imposant : plusieurs millions de lignes de code (plus que KDE ou le noyau Linux !). En parlant
de KDE, ils développent aussi une suite bureautique : KOffice. Elle n'est pas encore au niveau
mais comble les besoins de base et présente l'avantage d'être bien intégré à
l'environnement KDE. OpenOffice utilise la librairie d'affichage GTK et a donc meilleure mine
sous Gnome.
6.1. Les applications de bureautique
Voici un repère pour les noms des applications (bien qu'ooo s'installe en mono-bloc).
Application MS-Office Open
Office
KOffice
Traitement de texte Word Writer KWord
Tableur Excell Calc KSpread
Présentation Power
Point Impress
KPresenter
Editeur d'équation
mathématique Intégré Math
?
Dessin vectoriel Visio Draw KVivio
Base de données Access Base Kexi
Toutes ces applications sont bien sûr disponibles en français (et dans des dizaines d'autres
langues). L'intégration de ces applications entre elles est assez réussie. Evidemment la suite
MS-Office est plus complète, mais Ooo et Koffice remplissent la plupart des tâches
courantes.
6.1.1. Les formats
Les formats Microsoft (DOC, XLS, PPS etc.) sont pleinement compatibles avec Ooo en
lecture comme en écriture (KOffice semble un poil moins perfomant à percer les secrets de
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 31 -
MS). Vous pouvez donc ouvrir un document MS-Word dans Ooo-Writer, le modifer et
l'enregistrer pour qu'il soit lisible dans MS-Word. Notez que les macros commandes ne sont
pas compatibles entre ces suites bureautiques. Tout comme MS-Office, Ooo propose un
language macro basé sur le Basic mais apparemment il n'est pas compatible avec VBA (qui
est la propriété de Microsoft bien entendu). OpenOffice possède bien sûr ses propres
formats, qui sont eux libres. Ils sont mieux adaptés à Ooo mais ne sont pas lisibles dans la
suite MS-Office.
6.2. OpenOffice.org
L'interface de Ooo est largement semblable à celle de MS-Office. Si vous connaissez
l'un, vous connaissez l'autre. Il faut vraiment vouloir faire des choses qui sortent de
l'ordinaire pour trouver quelque chose à y redire. KOffice n'est pas très différent. Pour des
besoins de base, il vous comblera.
6.2.1. Installation de OpenOffice.org
La plupart des distributions GNU-Linux proposent l'installation d'OpenOffice 2.x et de KOffice
1.5 (mieux vaut être sous KDE). Si lors de l'installation vous les avez snobé, votre installateur
de paquetages réparera cet oubli. Ainsi dans Mandriva, un rapide tour dans RPMDrake vous
installe OOo en quelques minutes seulement
Le démarrage d'OpenOffice peut sembler long. En effet, tout est démarré sur
demande dans Linux (à l'inverse de Windows qui pré-charge beaucoup de choses). Pour
accélerer le lancement sous Linux, installez oooqs (pour OpenOffice Quick Start) depuis
votre installateur de paquetage. Lancez oooqs (par la console ou en explorant votre menu
KDE/Gnome). Une icône apparait dans la boîte à miniature, elle vous permet de lancer
rapidement une application OOo.
6.2.2. OpenOffice.org Writer
OpenOffice.org Writer constitue la partie traitement de texte de la suite OpenOffice.org.
OpenOffice.org Writer prend en charge les formats bureautiques courants, ce qui facilite la
transition et assure la compatibilité avec les autres suites bureautiques.
Démarrer OpenOffice.org Writer
Pour démarrer OpenOffice.org Writer, choisissez Bureautique->Traitements de texte-
>OpenOffice.org Writer depuis le menu principal.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 32 -
Vous pouvez également l'ouvrir depuis n'importe quelle application de la famille OOo, en
sélectionnant Fichier->Nouveau->Texte, ce qui ouvrira une fenêtre OpenOffice.org Writer
contenant un document vide.
La première fois que vous lancerez OpenOffice.org Writer, un dialogue apparaîtra
demandant si vous préférez utiliser les formats Microsoft® ou OpenOffice.org pour
enregistrer vos fichiers.
Cette décision dépend de la fréquence avec laquelle vous pensez échanger des fichiers avec
des personnes n'utilisant que les outils Microsoft®. Si cela arrive la plupart du temps, cliquez
Utiliser le format Microsoft® Word, mais soyez conscient que ce format n'est pas
parfaitement géré. D'autre part, il ne s'agit ici que du choix du format par défaut, lequel peut
être facilement changé en spécifiant le Type de fichier dans le dialogue Enregistrer sous.
L'interface
Figure 6.1. La fenêtre principale de OpenOffice.org Writer
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 33 -
OpenOffice.org Writer est capable d'exporter vos documents au format PDF
(Fichier->Exporter au format PDF). Cela permet de communiquer vos documents dans le
célèbre format Adobe® Reader®.
Conclusion
L'interaction avec un traitement de texte peut être considérée comme une des tâches
les plus effectuées avec un ordinateur personnel. Comme vous avez pu le lire,
OpenOffice.org Writer ne vous fournit pas seulement les outils pour créer des documents
simples ou complexes : il est également compatible avec les autres formats de fichiers
bureautique.
6.2.3. OpenOffice.org Calc
Cette section constitue une rapide introduction aux fonctionnalités du tableur
OpenOffice.org Calc.
Nous supposons que vous savez pourquoi vous voulez utiliser un tableur, et ne rentrerons
pas dans le détail des multiples applications possibles (comptabilité, finances, simulations,
statistiques, etc.).
Qu'est-ce qu'un tableur ?
Les tableurs ou feuilles de calcul (spreadsheet) sont le pendant électronique du grand
livre d'un comptable. Ces logiciels utilisent colonnes et lignes pour permettre l'application de
calculs mathématiques sur des données déjà insérées. De nos jours, il est possible de faire
une panoplie d'opérations impressionnantes avec un tableur, comme une base de données
très simple ou un générateur de diagrammes et graphiques, même si ce n'est pas là leur
domaine de prédilection.
Figure 6.2. Lignes, colonnes et cellules
Les lignes sont nommées numériquement 1, 2, etc. Les colonnes sont quant à elles nommées
alphabétiquement A, ..., Z, AA, AB, etc. L'intersection d'une ligne et d'une colonne s'appelle
une cellule, et elle est désignée par son nom de colonne et de ligne, par exemple : C3 (dans
l'illustration Figure 7.2, « Lignes, colonnes et cellules »). OpenOffice.org Calc met en
surbrillance les noms des lignes et colonnes actives.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 34 -
Utiliser la feuille de style
Pour démarrer OpenOffice.org Calc, accédez au menu Bureautique+Tableurs-
>OpenOffice.org Calc depuis le menu principal.
Lorsque vous lancerez OpenOffice.org Calc pour la première fois, un dialogue s'affichera
demandant si vous préférez utiliser le format Microsoft® ou OpenOffice.org pour enregistrer
vos fichiers.
Votre choix dépend de la destination finale de vos fichiers. Si vous pensez échanger
beaucoup de documents avec des personnes qui n'utilisent que des outils Microsoft®, cliquez
sur Utiliser le format Microsoft® Excel, mais soyez cependant conscient que ce format n'est
pas parfaitement maîtrisé. Notez enfin qu'il ne s'agit ici que du choix du format par défaut,
qui peut être facilement contourné en changeant le Type de fichier du dialogue Enregistrer
sous.
OpenOffice.org Calc est une application prête pour les milieux professionnels les plus
exigeants.
Les sections qui suivent vont aborder les fonctions de base pour insérer des données et des
formules, puis créer des diagrammes pour représenter ces données. Un exemple imaginaire
d'un livre de comptes mensuel succinct d'une société sera utilisé.
Entrer les données
Pour entrer des données dans une cellule (texte ou chiffre), utilisez les touches
fléchées pour vous déplacer sur la cellule voulue ou cliquez sur cette cellule. Tapez ensuite
vos données au clavier, et pressez la touche Entrée lorsque vous avez terminé. Vous pouvez
aussi utiliser les touches de Tabulation ou Maj-Tab pour vous déplacer respectivement sur
la cellule de droite ou du bas.
La fonctionnalité d'auto-complètement (auto-completion) facilite l'entrée de données. Le
programme va essayer de « deviner » les données à insérer dans la cellule suivante en
fonction de la cellule courante. Cela fonctionne non seulement pour les données
numériques mais aussi pour les jours de la semaine, les mois de l'année, etc. De manière
générale, tout type de données pouvant se ramener à une série d'entiers consécutifs pourra
être reconnu.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 35 -
Figure 6.3. Simplifier l'entrée de données en utilisant l'auto-complètement
Pour utiliser l'auto-complètement, sélectionnez la cellule de base, puis cliquez sur la
« poignée » de la cellule (située sur le coin inférieur droit du bord). Faites alors glisser votre
souris en maintenant le bouton enfoncé. La valeur des nouvelles cellules sera affichée dans
une bulle (voir Figure 6.3, « Simplifier l'entrée de données en utilisant l'auto-
complètement »). Une fois que vous avez atteint la dernière cellule à remplir, relâchez le
bouton de la souris et les cellules seront remplies.
Les cellules peuvent aussi être triées en fonction de divers critères (en colonnes ou lignes
selon l'organisation de vos données). Pour ce faire, commencez par sélectionner la zone de
cellules que vous souhaitez trier, puis ouvrez la boîte de dialogue de tri en choisissant le
menu Données->Trier.
Assurez-vous de sélectionner aussi les cellules qui servent d'en-tête aux données
(dans notre exemple la colonne B qui contient le nom des mois) de façon à ce que celles-ci
suivent aussi le tri des données.
Dans l'onglet Critères de tri sélectionnez les lignes ou colonnes devant servir de critère de tri,
puis l'ordre de tri Croissant ou Décroissant. L'onglet Options propose des paramètres de tri
personnalisés, de faire un tri selon la casse (majuscule/minuscule) ou non et la direction du
tri (de haut en bas pour les données disposées en colonnes et de droite à gauche pour les
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 36 -
données disposées en lignes), etc. Cliquez sur le bouton OK lorsque vos critères de tri sont
choisis, et le tri sera effectué.
Ajouter des formules
Les formules sont utilisées pour « automatiser » la feuille de style, vous permettant
par exemple de lancer des simulations. Dans les cellules, les formules sont définies en
rentrant le signe =. Tout le reste est traité comme des données « statiques ».
Les opérations sont décrites en utilisant la notation algébrique conventionnelle. Par exemple
=3*A25+4*(A20+C34/B34) divise la valeur de la cellule C34 par celle de la cellule B34, ajoute
la valeur de la cellule A20 au résultat, multiplie ce dernier par 4 puis ajoute 3 fois la valeur de
la cellule A25. Ainsi, des expressions assez complexes peuvent être simplifiées en utilisant
des expressions plus simples à la base.
OpenOffice.org Calc propose un grand nombre de fonctions prédéfinies utilisables dans les
formules. Il existe des fonctions en rapport avec la date et l'heure, les mathématiques, les
statistiques, la finance, la logique, etc. Explorez toutes ces fonctions avec l'AutoPilote de
fonctions depuis le menu Insertion->Fonction.
Sous KDE, la combinaison de touches Ctrl-F2 vous permet d'aller au bureau virtuel
numéro 2. Vous voudrez peut-être redéfinir ce raccourci clavier afin de pouvoir utiliser
l'AutoPilote de OpenOffice.org Calc.
La Figure 6.4, « Utilisation d'une formule » montre la fonction SOMME appliquée à la zone
de cellules sélectionnée pour calculer leur somme. Notez l'utilisation du signe : pour
désigner une plage contiguë de cellules dans la fonction.
Figure 6.4. Utilisation d'une formule
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 37 -
Diagrammes : présentation graphique des données
Lorsqu'une feuille de calcul contient beaucoup d'informations, il devient difficile de
cerner les relations entre les différents types de données : trop de chiffres et pas assez de
sens. La meilleure façon de représenter ces données est d'utiliser des graphiques.
Comme pour toutes les fonctions d'analyse de données, il faut préalablement sélectionner
les données que vous souhaitez afficher dans le diagramme. Sélectionnez donc une zone de
cellules puis choisissez le menu Insertion->Diagramme pour afficher l'assistant de création
de diagrammes.
Figure 6.5. Choix du type de diagramme
Après avoir confirmé la sélection dans la première page de l'assistant en cliquant sur le
bouton Suivant, vous verrez la page de sélection du type de diagramme (dans Figure 7.5,
« Choix du type de diagramme », un diagramme en barre 3D est choisi). Faites votre choix et
passez à l'étape suivante en cliquant sur Suivant pour afficher des variantes du choix initial.
Faites vos choix et cliquez sur Suivant pour choisir les options finales du diagramme comme
son titre, le titre des axes, etc. Cliquez sur Créer lorsque vous avez fini pour insérer le
diagramme sur la feuille (voir Figure 6.6, « Un diagramme 3D dans une feuille de calcul »).
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 38 -
Figure 6.6. Un diagramme 3D dans une feuille de calcul
Les diagrammes sont actifs dans la feuille de style, et s'adaptent automatiquement
lorsque vous modifiez les valeurs des cellules affichées dans le diagramme.
Un clic, puis un clic droit sur un diagramme fait apparaître un menu avec des
options permettant de changer les paramètres de ce diagramme. Certains objets comme le
titre du diagramme peuvent être modifiés simplement en faisant un double-clic dessus.
Conclusion
Les feuilles de calcul simplifient immensément la tâche du comptable ou toute autre
tâche faisant intervenir des chiffres. Elles sont utilisées partout dans le monde, du marchand
du coin de la rue qui gère ses horaires, aux plus grandes firmes de comptabilité qui les
utilisent pour produire des rapports sûrs et complets.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 39 -
OpenOffice.org Calc offre des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs expérimentés.
Vous pouvez l'utiliser comme simple base de données ou y programmer une interface
complète d'application numérique. Vous pouvez aussi convertir les formats, définir des
modèles, etc. OpenOffice.org Calc est une application puissante et souple et restera
incontournable pendant encore de longues années.
6.2.4. OpenOffice.org Impress
Figure 6.7. OpenOffice.org Impress
6.3. Création des sites WEB
Un site Web peut être une simple page fixe (avec du texte, des photos, des liens...) ou
dynamique (base de données, forum...). Les sites dynamiques sont bien sûr plus complexes à
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 40 -
créer.
Les pages Internet sont basées sur différents languages : le HTML (page simples non
dynamiques), le PHP (pages complexes et dynamiques), le Java et le Flash par exemple.
Il existe deux grandes méthodes pour créer un site Web :
Faire tout de A à Z en utilisant des éditeurs. Evidemment, la connaissance de ces
languages est utile... Heureusement, certains éditeurs HTML, dit wysiwyg (What You
See Is What You Get) proposent un environnement de création simple : vous créez,
l'éditeur traduit. A ma connaissance, aucun éditeur PHP n'est wysiwyg. Ces éditeurs
simplifiés ne permettent donc pas seuls la création de site Web dynamique.
Utiliser une solution dite CMS (Content Management System). La maçonnerie est
déjà faite, vous n'avez plus qu'à vous préoccuper du contenu. Vous administrez
facilement un site en ligne ou en local : création d'articles, gestion des skins, gestion
des membres, forum... Il existe de nombreuses applications CMS. J'utilise pour ce site
l'une d'entre elles : Guppy. C'est tout simplement génial. Le reproche est que les sites
ont tendance à se ressembler... Mais la personalisation et l'utilisation est assez
avancée et très simple. Utile pour les parresseux qui refusent de mettre les mains
dans le cambouis ! Cela dit, vu le code HTML déplorable créé par Guppy, j'ai du m'y
plonger. En apparence, tout va presque bien, mais si vous regardez le code source...
aie aie aie...
Notez que certains hébergeurs de sites Internet (souvent payant) proposent des solutions
"one-click" : vous installez par exemple en un clic Guppy (ou un autre CMS), un blog, un
album de photos... Ils peuvent aussi proposer un logiciel FTP online pour envoyer des
données vers Internet. Bref, faire un site Internet ou un blog est à la portée de vraiment tout
le monde.
6.3.1. Editeur HTML : NVU
NVU (prononcez nview) est l'éditeur HTML de la fondation Mozilla (qui développe aussi
Firefox et Thunderbird). Il est wysiwyg. C'est donc un très bon choix pour créer des pages
HTML simplement. Son interface est très simple et ne nécessite pas la connaissance du
HTML.
Installation
Commencez par vérifiez si l'installateur de paquetages de votre distribution (rpmdrake,
YaST, Synaptic...) le propose. Il sera alors disponible dans le menu KDE, Gnome...
Sinon, rendez-vous sur le site de Mozilla et téléchargez l'archive Nvu pour Linux au format
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 41 -
bz2. Décompressez ensuite cette archive. C'est prêt ! Cliquez sur l'exécutable NVU pour
lancer l'application. Bien évidemment, vous pouvez créer des icônes de raccourci (barre des
tâches ou sur le bureau) ou éditer votre menu KDE/Gnome.
Utilisation
Voici un aperçu :
Figure 6.8. L’éditeur HTML NVU
Son utilisation s'apparente à celle d'une application classique de bureautique. Vous insérez
des cadres, du texte, des images, des liens etc. C'est tellement simple.
Tutoriel de référence : http://www.framasoft.net/article2656.html
Notez qu'il existe bien d'autres editeurs HTML autrement plus complet que NVU. Ainsi,
Quanta, fourni avec KDE, est l'idéal pour les connaisseurs du HTML (il n'est pas wysiwyg).
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 42 -
6.3.2. CMS
Les solutions CMS vous permettent de constuire un site Internet sans aucune connaissance
de language de programmation. Il faut juste une souris et un clavier.
Guppy
Guppy est sûrement la solution francophone CMS la plus simple de toutes car l'une des
rares à ne pas nécessiter la connaissance de MySQL. Sans pour autant être simpliste.
Attention, votre hébérgeur doit accepter le PHP.
6.4. Compression Décompression des fichiers
Il existe de nombreux formats de compression sous Linux : bz2, bz, tar. Vous pouvez
aussi utiliser des formats célèbres sous Windows : zip, rar, ace par exemple. Le bz2 est
sûrement le meilleur d'entre eux...
6.4.1. L'application Ark
Ark est un logiciel fourni avec KDE. Faites un clic droit sur un archive : Et choisissez
"Archiveur". Vous pouvez alternativement ouvrir le logiciel Ark (explorez le menu KDE ou
lancez le par la commande console $ ark) puis ouvrez l'archive désirée. Demandez alors
l'extraction de l'archive :
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 43 -
Figure 6.9. Décompression des fichiers avec Ark
Une fenêtre s'ouvrira pour vous demander où enregistrer le dossier comprenant l'archive
décompressée.
6.4.2. Par Konqueror (KDE)
Via le menu Actions
C'est le moyen le plus simple sous KDE. La plupart des distributions l'intégrent. En faisant un
clic droit sur une archive > Actions, vous devriez voir la possibilité "d'extraire ici". La
décompression est donc automatique.
Par copier/coller
Ouvrez Konqueror et rendez-vous dans le dossier où repose l'archive que vous avez
téléchargé :
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 44 -
Figure 6.10. Décompression des fichiers avec Konqueror
(Double)-cliquez sur l'archive. Vous voyez alors un dossier :
Figure 6.11. Décompression des fichiers avec Konqueror
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Anis Dhahri - 45 -
Il s'agit de faire un drag & drop (glisser-déposer) de ce dossier vers son lieu de destination
(par exemple le bureau lui-même) :
Figure 6.12. Décompression des fichiers avec Konqueror
Quand vous relâchez le drag & drop, la décompression se lance toute seule.
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7. Multimédia
7.1. Les lecteurs audio sous Mandriva
Vous voulez écouter de la musique sous Linux ? Il vous faut un lecteur audio. Il en existe
beaucoup. Notamment :
Amarok, projet KDE.
Noatun.
JuK.
XMMS, clone de Winamp (même les skins sont compatibles).
7.1.1. Amarok
Amarok, livré avec KDE, est parmi les meilleurs lecteurs audio sous Linux, il est presque
complet en terme des fonctionnalités :
Lecture de fichiers audio (MP3, WAV, OGG...).
Lecture de flux radios en streaming.
Récupération des données du titre (année, genre...), des paroles et de la photo ! Et ce
pour, pour un fichier local ou en streaming.
Fabrication de playlists (liste de lecture).
Gestionnaire de jaquettes (importation depuis Internet ou spécifiées localement.
Outil de recherche et d'historique simple et performant.
Intégration du service AudioScrobbler.
Récupération de la fiche Wikipédia.
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Il vous sera demandé à la première utilisation où se trouve le dossier 'racine' de votre
musique. Ceci constitue votre collection. Naviguez parmi celle-ci et construisez une playlist.
Suprême raffinement, regardez les onglets Paroles et Wiki :
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Vous pouvez aussi choisir ce genre d'apparence minimale :
7.2. Ecouter la radio en streaming sous Linux
Vous désirez écouter la radio sur votre distribution GNU/Linux ? Allons-y.
7.2.1 Streamtuner
C'est une très belle application spécialisée gérant des centaines de stations de radios.
Vous pouvez même enregistrer le flux.
Les stations sont triées au centre selon leurs propriétés (nom, morceau en cours, débit...) et
à gauche selon leur genre. Et ceci juste pour un seul serveur.
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Copie de CD's audio
Vous devez vous demander si vous voulez copier les morceaux musicaux dans un format
destructif (MP3, Ogg Vorbis etc) ou non (WAV). Le terme destructif veut dire que la copie est
en fait une compression du signal au détriment de la qualité. Le WAV est une copie à
l’identique de la piste audi du CD original.
C'est à vous de choisir le taux de compression. Vous pouvez ainsi choisir de comprimer
beaucoup (exp. 64 Kilobit/sec) ou peu (320 Kb/s). Cela dépend de votre installation audio, de
vos exigences de mélomane et de la place dont vous disposez. La compression à 128 kb/s est
largement utilisée mais c’est à vous de voir.
Si vous choississez un format compressé destructif, je vous conseille alors le format ogg.
Pourquoi ? Premièrement parce que c'est un format libre (à la différence du MP3 qui
appartient à Thomson). Et ensuite parce que ce format est optimisé pour les taux de
compression faibles (bonne qualité), contrairement au MP3 qui se défend mieux à
compression plus élévée. Voir un comparatif sur ce site. Même le MP3 Pro semble moins
bien que le Ogg.
Je vais vous présenter trois manières de procéder : le logiciel Grip, Kaudiocreator et
Konqueror. Il existe bien d'autres manières (les commandes en console par exemple). Vous
devriez savoir installer des logiciels.
Grip
Installez Grip après avoir configuré votre installateur de logiciels (RPMDRake, YaST, Synaptic,
Xandros Networks...) de votre distribution...). Exemple sous Mandriva :
# urpmi grip
Allez faire un tour dans les options, et choisissez le bon format d'encodage (oggenc ou lame
pour le MP3). Oggenc est une application à part entière que vous pouvez piloter par la
console ($ man oggenc pour plus d'information). Grip est donc une GUI (interface graphique)
permettant d'utiliser notamment oggenc "à la souris".
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Anis Dhahri - 50 -
Je vous laisse explorer les options de grip. Selectionnez ensuite les pistes à copier dans cet
écran :
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Rendez vous alors dans l'onglet 'Extraction' et lancez l'encodage+extraction. Les fichiers
compressés arrivent dans le dossier /home/votre_login/mp3 ou /home/votre_login/ogg
selon le format que vous avez choisi.
KaudioCreator
Livré avec KDE, ce logiciel est également très perfomant. Allez tout d'abord jeter un coup
d'oeil dans les options :
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Comme la plupart des applications KDE, c'est relativement simple, je ne m'étendrais donc
pas. Retournez à l'écran d'accueil :
Sélectionnez les pistes, et cliquez sur la petite roue dentée en bleu, et c'est parti !
Konqueror
Konqueror, c'est l'explorateur de fichiers sous KDE. Si vous êtes sous KDE, c'est
probablement la méthode la plus simple.
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Insérez le CD audio puis ouvrez Konqueror et tapez dans sa barre d'adresse audiocd:/
Konqueror affiche alors 'tout prêts' des dossiers comprenant les pistes à encoder pour
différents formats. Rentrez dans un répertoire, Ogg Vorbis par exemple :
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Anis Dhahri - 54 -
Un glisser-déposer du dossier ou d'un titre suffit pour les copier sur votre disque...
Konqueror s'occupe de tout ! Génial non ? A noter que pour paramétrer la compression
qu'utilise Konqueror, il faut ouvrir le Centre de Configuration de KDE > Son > CD Audio.
7.3 Manipulation et création d'images et photos (2D, 3D)
7.3.1. Manipulation et création d'images.
Formats de fichiers
Vous demandez peut-être si les formats classiques sous Windows ou MacOS sont
utilisables ici. Et bien oui... Vous pouvez lire les .BMP .JPG, .GIF, .PSD et j'en passe des
centaines.
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Un petit mot sur le PNG (Portable Network Graphics). C'est un format d'image (site officiel et
définition wikipedia) de plus en plus réputé. A la différence des formats propriétaires GIF ou
JPG, le PNG lui est entièrement libre et ouvert. Et comme souvent, cela lui confère une
supériorité technologique. L'utiliser n'est donc pas uniquement une histoire de philosophie.
Son gros avantage sur le JPG est qu'il permet la translucidité. C'est très populaire sur les sites
web puisque le fond de l'image n'est pas blanc mais translucide (variable de 0 à 100 %).
Donc, cette image peut se retrouver sur un arrière-plan de n'importe qu'elle couleur. Le GIF
fait cela aussi mais il est limité à 256 couleurs contre 16 millions pour PNG... Légère
différence me direz vous ... Notez que l'Internet Explorer de Windows ne supporte le PNG
que depuis la version 7 (il était temps...).
Son vrai défaut : il n'est pas animable comme le GIF. Pour cela, il existe le format MNG (site
officiel et définition Wikipedia).
Manipulation d'images
Pour l'instant, je développerai le cas de 'The Gimp' mais il existe d'autres logiciels moins
'usines à gaz' (un genre de ACDSee sous Windows, s'il existe encore) :
Digikam, même si c'est plutôt un organiseur de photos.
Image Magick.
GQview (Gnome) ou le Qwenview (KDE).
Krita (Open Office)
KOffice (KDE).
Utilisez l'installeur de paquetage de votre distribution.
Si vous cherchez comment faire fonctionner un appareil photo numérique sous Linux ou
organiser vos photos numériques en album, c'est plutôt ici que ça se passe.
Enfin, si vous souhaitez manipuler efficacement vos images en console (automatisation de
tâches etc), lisez cet article sur ImageMagick. C'est très pratique parfois.
Gimp
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The Gimp (The GNU Image Manipulation Program, Site français ) est sûrement l'un des
projets GNU les plus célèbres. C'est +/- un clône d'Adobe Photoshop. Il a eu 10 ans
récemment.
Photoshop c'est excellent bien sûr mais Gimp présente deux avantages décisifs : il est
libre et gratuit. Les images créées sont libres de droit, à la différence de Photoshop (vous
devez posséder une license pour l'usage publique). En plus, vous êtes ainsi dans la légalité,
vu que peu de particuliers achètent ce logiciel...
Gimp est franchement abouti. Les professionnels ne s'y trompent pas et l'utilisent de plus en
plus. Il existe par ailleurs une version Windows pour les fans.
Les accros à Photoshop ne seront pas perdus, même si évidemment changer ses habitudes
est toujours délicat. Gimp ne révolutionne pas le principe de manipulation d'image, c'est
juste une très bonne alternative. Quelques fonctionnalités très poussées manquent
cependant. Mais pour combien de temps encore ? Et puis, des plugins et script existent
pour pallier.
Allez, un petit aperçu en action :
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(La photo modélisée provient de www.turbosquid.com)
Vous retrouverez la plupart des outils classiques. La différence qui "gêne" au début est que
les fenêtres sont éclatées. Vous affichez celles que vous voulez mais sur votre bureau, pas
dans une fenêtre unifiée comme dans Photoshop. Pas bien grave hein... Baladez-vous dans
les menus bien équipés, vous verrez qu'il ne faut pas être un génie pour retoucher des
images.
Synthèse 3D
La synthèse 3D permet de faire des créations graphiques en trois dimensions et d'en faire un
rendu en deux dimensions (d'ici à ce que l'on invente des écrans ou du papier 3D...). Du
coup, vous pouvez faire des rendus sous plusieurs angles d'une même scène. Ou animer le
tout. Les jeux sont ainsi créés de cette manière.
C'est assez compliqué mais c'est comme tout, une fois plongé(e) dedans...
Blender
Logiciel très réputé qui ravit de plus en plus de professionels. Regardez cette galerie de
création pour vous rendre compte. Le soft lui-même ressemble à ça :
Le logiciel fait moins de 10 Mega (rappellez vous que les softs sont légers sous Linux, grâce
aux dépendances). Il s'installe très facilement. Essayez d'abord votre installateur de
paquetages. Ou alors téléchargez l'archive tar.gz sur cette page. Sous KDE, un simple clic-
droit > Extraire suffira à décompresser l'archive. C'est prêt. Rentrez dans le dossier créé et
lancez le soft en cliquant sur 'Blender'.
Povray
Autre logiciel réputé. Son principe est moins classique parait-il. C'est d'ailleurs une
commande console. Son interface graphique sous KDE s'appelle KpovModeler. Voici un
exemple de ce qu'on peut faire avec. Le soft ressemble à ça :
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7.4. Gérer votre appareil photo numérique sous Linux
Deux possibilités s'offrent à vous :
Les pilotes de votre APN sont présents dans votre distribution GNU-Linux. L'APN sera alors
détecté automatiquement. Rien d'autre à faire. Les applications sont souvent d'ailleurs
présentes.
Votre matériel n'est pas supporté. C'est ennuyeux... Un tour sur Google ou sur un forum
vous aidera sûrement.
La liste des APN supportés nativement est assez longue. La plupart des gens sont d'ailleurs
assez surpris de ne pas avoir à mettre de drivers pour leur APN...
Plus la distribution GNU-Linux est récente plus elle a de chance d'avoir des drivers pour des
APN récents...
DigiKam
Livrée avec KDE, c'est un organiseur d'images qui permet aussi de récupérer des photos
stockées sur un APN.
Explorez votre menu KDE (ou Gnome si KDE est installé) ou bien lancez la via la console ( $
digikam ) Si elle n'est pas présente, installez la facilement grâce à votre installateur de
paquetages.
Commencez par ajouter votre APN : Menu Appareil Photo > Ajouter. Une longue liste s'offre
à vous. Je vous souhaite d'y trouver votre bonheur .
Vous pouvez aussi configurer le dossier principal contenant vos photos/images afin de faire
votre album photo. Allez dans Menu Configuration > Configurer DigiKam > Album Photo.
Indiquez le chemin d'accès. Explorer les options d'ailleurs ne peut pas vous faire de mal... Un
aperçu ? Ok :
GUIDE DE FORMATION
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Si votre APN a été ajouté, vous pouvez voir son contenu : Menu Appareil Photo > Votre_APN
:
Bref, une application plutôt jolie et pratique. Ce n'est pas encore du niveau d'un ACDSee
(sous Windows) mais franchement qui utilise toutes ses fonctionnalités ?
Konqueror
C'est l'explorateur de fichier de KDE. Il peut également vous montrer des photos stockées
sur un APN et les copier ailleurs.
Voici ce qui se passe quand vous branchez votre APN (y compris la première fois) :
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Anis Dhahri - 60 -
Choisissez 'Importer les photos' :
Vous pouvez alors déplacer ou copier les images vers un autre dossier.
Manipulation d'images
Les photos sont stockées sur votre disque. Vous désirez les modifier ? Si vous voulez utiliser
un équivalent de PhotoShop, je vous renvoie sur l'article sur The Gimp. Maintenant, si
quelques petites retouches vous suffisent, je vous recommende un logiciel comme ShowImg
:
Autres screenshots
Cet outil assez pratique vous permet d'organiser vos photos mais aussi de procéder à de
petites retouches (rotation, yeux rouges, effets de base notamment). C'est beaucoup moins
riche qu'un Gimp mais pour les débutants c'est idéal.
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Anis Dhahri - 61 -
Lecture de vidéos
Je rassemble dans cette page des liens vers articles maison ou externes concernant la lecture
de vidéos sous Linux.
Comme pour Windows, il faut installer les codecs pour lire certains formats de vidéos,
notamment le DVD
Installer les codecs multimédia pour lire des vidéos sous Linux
Introduction
Pour lire certains formats audio ou vidéo (notamment les formats propriétaires), votre
système a besoin des informations de COmpression et de DECcompression, les fameux
CODEC. Linux parvient à lire à peu près tout les formats existants du moment que vous lui
fournissez le codec adhoc. Leur installation n'est pas très difficile.
Les différents lecteurs multimédia du monde Linux (Mplayer, Kaffeine (Xine), Totem...)
doivent trouver les codecs à un endroit bien précis. Il est préférable d'installer ces codecs
puis d'installer (voire compiler) votre lecteur audio/vidéo préféré. La compilation vous
permet d'optimiser en fonction de votre configuration et la procédure est indépendante de
votre distribution GNU/Linux.
Certaines distributions (celles payantes souvent) installent par défaut certains Codec. C'est
une histoire de license, ne blamez pas Linux...
Vous n'êtes, bien sûr, pas obligé de tous les installer, généralement, on peut se contenter
des codecs dits essentiels mais il y en a bien d'autres, tout dépend de vos besoins.
Ces codecs sont pour la plupart disponibles via l'outil d'installation de logiciels de
votre distribution. Les débutants préferont sûrement cette méthode simple à la compilation.
Ils seront ainsi mis à jour avec votre système. Bien évidemment, la perfomance est meilleure
s'ils sont compilés... Surtout avec une optimisation pour votre processeur. Mais ça, c'est une
autre histoire.
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Anis Dhahri - 62 -
Xine
Xine est un lecteur multimédia vous permettant de lire les dvd, vcd, cd, avi, wmv, mp3 et de
nombreux autres formats.
Il est disponible sur plusieurs systèmes et son moteur (xine-engine) est exploité par plusieurs
autres projets multimédia comme le Kaffeine de KDE.
MPlayer
MPlayer est le véritable couteau suisse du multimédia sous linux. Sa puissance est
formidable et ses options diverses vous étonneront. C'est un outil console très complet et
son interface graphique, bien qu'efficace est plus limitée et n'évolue pas aussi vite que
Mplayer. Cela ne doit pas vous arrêter ! Ce que les autres refuseront de lire, il y arrivera
surement.
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Anis Dhahri - 63 -
8. Gestion des connexions réseau et Internet
8.1. DrakConnect
Votre système Mandrakelinux contient un outil facilitant la configuration de l'accès à un
réseau (local ou Internet). Pour lancer drakconnect, ouvrez le Centre de contrôle
Mandrakelinux et cliquez sur Réseau & Internet. À partir de là, quelques utilitaires vous
permettent de configurer et de superviser les connexions réseau. L'interface principale est
reproduite dans les Figure 8.1, « Outils DrakConnect ».
Figure 8.1. Outils DrakConnect
8.2. Configuration d’une connexion
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Anis Dhahri - 64 -
Cet outil permet de configurer de nouvelles connexions réseau. Drakconnect peut
gérer plusieurs sortes de connexions réseau et Internet. La première étape consiste à choisir
le type de connexion que vous souhaitez utiliser (voir Figure 8.2, « Choix des connexions
Internet à configurer »). Nous prendrons maintenant l'exemple d'une connexion par modem
"traditionnel" (RTC). Assurez-vous dans tous les cas que vous avez sous la main toutes les
informations fournies par votre fournisseur d'accès à Internet ou par votre administrateur
réseau.
Figure 8.2. Choix des connexions Internet à configurer
Choisissez Connexion par modem. Une liste de modems détectés est alors affichée. Si
celui que vous désirez configurer n'a pas été détecté automatiquement, cochez la case Choix
manuel. Ensuite, choisissez le port auquel le modem est connecté.
Une liste de pays/FAIs; vous sera alors présentée. Si votre fournisseur d'accès y est affiché,
sélectionnez-le et passez à l'étape suivante : certains paramètres (Nom de la connexion,
Numéro de téléphone et l'authentification) seront automatiquement configurés, verifiez-les
et remplissez les champs manquants. Si votre fournisseur d'accès n'est pas présent dans la
liste, choisissez l'option Non listé - éditer manuellement, cliquez sur Suivant et remplissez les
champs avec les informations que votre fournisseur d'accès vous a communiqué (voir
Figure 8.3, « Configuration de la connexion réseau »).
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 65 -
Figure 8.3. Configuration de la connexion réseau
La plupart des paramètres sont évidents, à l'exception de l'authentification. La liste
déroulante Authentification donne accès au protocole supporté par votre fournisseur :
Basée sur un script (une ancienne méthode basée sur une communication entre votre
système et le FAI); Manuelle par terminal (une fenêtre de terminal s'affiche de façon à
pouvoir se connecter de manière interactive) ; PAP, CHAP, ou PAP/CHAP (protocoles
d'échange d'information d'authentification, CHAP est préférable car plus sûr, PAP/CHAP
choisira automatiquement le protocole approprié).
Viennent alors les paramètres IP, DNS et passerelle. La plupart des fournisseurs d'accès
permettent de configurer cela automatiquement, il suffit donc de cocher l'option
Automatique. Il vous sera notamment demandé si vous souhaitez activer la connexion au
démarrage du système : il est probablement plus sûr et moins cher de répondre Non ici.
Vous pouvez maintenant contrôler l'état de votre connexion Internet en utilisant le
composeur de connexion Internet par accès à distance de kppp par le menu principal :
Internet+Remote Access->KPPP.
8.3. Configurer une connexion réseau local
Sélectionnez l'option Connexion à travers un réseau local (LAN) durant la première
étape de l'assistant. Votre carte réseau sera détectée automatiquement si vous en possédez
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 66 -
plus d'une, il faudra sélectionner celle que vous souhaitez configurer. Il est aussi possible de
charger manuellement un pilote de périphérique (driver).
Vous devrez ensuite spécifier si les paramètres réseau pourront être attribués
automatiquement (Attribution automatique de l'adresse IP (BOOTP/DHCP)) ou non
(Configuration manuelle): posez la question à votre administrateur réseau et remplissez les
champs des étapes suivantes avec les paramètres fournis.
La plupart des utilisateurs de modem-cable devront choisir la configuration
automatique ici et laisser tous les paramètres des étapes suivantes à leurs valeurs
par défaut.
Pour finir, l'assistant va proposer de redémarrer le réseau pour activer les changements.
Une fois la configuration terminée, vous pouvez activer ou désactiver la connexion. Gardez à
l'esprit que les connexions de type réseau local sont censées être constamment activées, et
donc démarrées dès le démarrage de l'ordinateur.
8.4. Accès à Internet
Figure 8.4. Configurer l'accès à Internet
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 67 -
Cette interface permet de spécifier les paramètres d'accès à Internet dans le cas où ils
devraient être ajustés après la configuration initiale. Ces paramètres sont appliqués au
système dans son entier et sont donc partagés par toutes les interfaces. Si nécessaire,
l'adresse de la passerelle devra être modifiée.
8.5. Gérer les connexions
Figure 8.5. Gérer les connexions réseau
Cet outil permet de modifier les paramètres propres à chaque interface. Utilisez la
liste déroulante pour choisir l'interface à reconfigurer. Les onglets permettent alors de
changer les paramètres et options propres à chaque interface.
Surveillance des connexions
Cet écran affiche l'activité des interfaces réseau. Il peut aussi être utilisé pour
modifier l'état d'une connexion réseau, en l'activant ou la désactivant.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 68 -
Supprimer une connexion
Cet outil propose simplement de supprimer les paramètres de configuration d'une
interface. Il suffit de sélectionner l'interface à supprimer dans la liste déroulante.
Il ne sera pas demandé de confirmation pour la suppression d'une interface.
Une fois l'interface sélectionnée, une seule pression sur le bouton Suivant suffit à la
supprimer.
8.6. Passerelle (Proxy)
Cet outil permet de spécifier le nom d'hôte ou l'adresse IP des passerelles pour les
protocoles FTP et HTTP que votre ordinateur doit utiliser. Remplissez les champs puis cliquez
sur Ok.
Un serveur mandataire, ou passerelle (en anglais proxy, connu également sous le nom de
« serveur de proximité ») va chercher des informations sur l'Internet à votre place. La
plupart des serveurs mandataires conservent une copie locale des pages Web le plus
souvent demandées. On appelle de tels serveurs mandataires des « serveurs caches » et ils
permettent de meilleures performances. Dans certaines entreprises et administrations, vous
ne pouvez pas accéder directement à l'Internet, mais vous devez passer par un serveur
mandataire. Le pare-feu de l'entreprise ou de l'administration ne permet d'accéder
directement à l'Internet qu'au serveur mandataire, en général pour des raisons de sécurité.
Avant de vous connecter à Internet, il est conseillé de configurer un pare-
feu sur votre machine, pour éviter de mauvaises surprises comme des intrusions sur
votre système. Vous pouvez mettre en place un pare-feu simple et efficace en
utilisant DrakFirewall (Cet outil permet la configuration d'un pare-feu élémentaire)
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 69 -
9. Utilisation des réseaux Internet et Lan
9.1. Choix d'un navigateur Internet
Il existe plusieurs navigateurs Internet sous GNU/Linux : Firefox, Konqueror, Opera,
Epiphany. Vous verrez qu'ils n'ont rien à envier à Internet Explorer. Bien au contraire.
Certains pourraient croire que pour surfer sur Internet, il faut forcément Internet Explorer
de chez Microsoft. Hé bien non, pas même sous Windows. Les navigateurs alternatifs ont
pendant un temps été le domaine exclusif des rebelles et des passionnés d'informatiques.
Leur popularité augmente et leur parts de marché ne cessent d'augmenter. Pourquoi ?
Simplicité d'utilisation. Pas d'usine à gaz (encore que cela évolue).
Respect des normes HTML. Ca n'a l'air de rien mais...
Plus rapides à charger une page.
Skinables : vous pouvez appliquer des thèmes pour changer l'apparence. Il en existe
des centaines...
Résistance aux virus largement supérieure car le moteur n'est pas intégré au noyau.
Gestion des onglets pour une navigation plus simple.
Une barre personnelle pour mettre des marques-pages à portée d'un clic.
Blocage efficace des fenêtres non désirées (pops-up).
Plein d'extensions pour rajouter des fonctionalités.
Importation facile des favoris (ceux d'IE si vous firefox est sous Windows...).
9.1.1. Mozilla Firefox
Vous pouvez lancer le navigateur Mozilla en sélectionnant Internet+Navigateurs Web-
Mozilla (navigateur) depuis le menu principal.
Si l'interface de Mozilla s'affiche dans une autre langue que celle que vous
attendiez, il est facile de modifier cela : allez dans le menu Édition->Préférences, et
sélectionnez les options pour Apparance->Langues/Contenus. Vous pourrez alors
sélectionner la langue désirée : confirmez puis relancez Mozilla.
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Anis Dhahri - 70 -
Figure 9.1. L'interface du navigateur Mozilla Firefox
La Figure 9.1, « L'interface du navigateur Mozilla Firefox», montre l'interface de Mozilla.
Voici une liste des éléments qui la composent.
La zone d'affichage de la page. C'est ici qu'est affiché le contenu des pages Web que
vous visitez.
La barre de marque-pages (ou signets). Elle abrite les boutons qui vous donnent
accès à vos sites favoris.
Les boutons et la barre de navigation. C'est dans la barre de navigation que vous
entrez l'URL d'un site Internet (ou l'emplacement d'un fichier local, en utilisant file://
comme partie du protocole de l'URL).
Gestionnaire de Téléchargements
Lorsque Firefox télécharge quelque chose à votre demande, il le place dans un dossier
spécifié dans le menu Edition > Préférences > Téléchargements. A vous de le modifier à votre
convenance.
Configuration
Allez dans le menu Edition > Préférences et explorez les possibilités de configuration. Vous
pouvez notamment créer des règles générales ou particulières sur les cookies, les
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Anis Dhahri - 71 -
permissions d'installer un logiciel via firefox, les mots de passe, les pop-ups. Les paranos
pourront très facilement effacer toutes traces de surf sur l'ordinateur.
Extensions
Rendez-vous dans le menu Outils>Extensions pour voir les plugins installés pour accéder aux
plugins disponibles. Voici les extensions qui peuvent être utiles:
adblock permet de bloquer des images (publicitaires ou autres). Tout est expliqué sur
le site
Tab X : rajoute un petit bouton pour fermer chaque onglet.
TabBrowserPreferences : améliore la gestion des onglets (vérifiez dans les options).
UserSwitchAgent : permet de faire croire à un site web que vous êtes sous un autre
navigateur (netscape, Internet Explorer etc). Pratique parfois.
Vous pouvez installer des plugins à partir de ce lien :
https://addons.mozilla.org/extensions/?os=Linux&application=firefox)
Thèmes
Firefox possède de nombreux thèmes (différentes "peaux" possibles) : vous modifiez
modifier son apparence selon vos goûts (qui comme vous le savez ne se discutent pas). Vous
pouvez obtenir de nombreux skins sur le site de mozilla. Pour les installer, il faut aller dans le
menu de Firefox Outils > Thème.
9.1.2. Opera
Il a été rendu gratuit (sans pour autant être libre comme Firefox) depuis sa version 8.
C'est une très bonne alternative à Firefox. Certains ne jurent que par lui pour sa rapidité et
sa gestion des extensions.
9.1.3. Konqueror
Livré avec KDE. Outre la navigation Internet, il explore aussi les fichiers locaux. J'avoue ne
pas m'en servir comme navigateur. Cela dit, il est très bien (surtout depuis KDE 3.5).
Notamment :
Gestion des onglets.
Blocage des pop-up.
Il réussit haut la main le test de compliance (respect des normes HTML).
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 72 -
Sous KDE, ce n'est pas une mauvaise idée de l'utiliser.
9.1.4. Epiphany
Epiphany est un navigateur web libre livré dans l'environnement de bureau GNOME utilisant
Gecko, le moteur de rendu de Mozilla. Les caractéristiques de ce navigateur sont :
Navigation par onglets
Marque-pages par tags : possibilité d'étiqueter les marque-pages, et menu des
marque-pages groupé par étiquettes
Extensions
Blocage des pop-ups
Blocage des publicités
Gestion des cookies
9.1.5. Le test de compliance
Pour savoir si votre navigateur respecte les normes du Web en vigueur, faites ce test en
allant sur cette adresse : http://www.webstandards.org/files/acid2/test.html#top.
Il faut obtenir ceci :
Figure 9.2 Résultat de test de compliance
Vous allez vite vous rendre compte que peu de navigateurs réussissent ce test. Il s'agit plutôt
de voir lequel est le plus nul à ce petit jeu. Et évidemment, la palme revient à Internet
Explorer de Bill. Du coté Linux, il semble pour le moment que seul le Konqueror de KDE 3.5
passe le test.
9.2. Messagerie électronique
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Anis Dhahri - 73 -
Sous Linux, il existe quantité de logiciels pour gérer une messagerie electronique
dont les excellents Mozilla-Thunderbird, Kmail (livré par KDE) et Evolution (livré par Gnome).
9.2.1. Mozilla ThunderBird
Création d'un compte
Faites Fichier > Nouveau > Compte. Remplissez alors les informations données par
votre fournisseur d'accès Internet. Le compte pop sert à récupérer les courriels qu'on vous
envoit et le smtp sert à en envoyer. Ce n'est pas vraiment différent d'un Outlook, vous
devriez vous en sortir sans trop de problèmes.
Figure 9.3. Création des comptes sous Mozilla ThunderBird
Les options de configuration générales se trouvent dans le menu Edition > Préférences. Pour
celles propres à votre compte de courriel, cela se trouve dans Edition >Paramètres des
comptes. C'est dans ce dernier menu que se trouve par l'exemple l'emplacement pour
insérer une signature automatique.
Thunderbird comporte des outils anti-spam très puissants, un vérificateur orthographique, la
possiblité de chiffrer (crypter) les mails, un carnet d'adresse bien entendu.
Tout comme Firefox, Thunderbird possède de nombreux thèmes (différentes 'peaux'
possibles) et des extensions (ou plug-in) pratiques.
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Anis Dhahri - 74 -
9.2.2. Kmail
C'est le logiciel de messagerie fourni avec KDE. Il est très performant et s'intègre mieux dans
KDE que Thunderbird (qui finalement préfère Gnome).
Installez-le via votre gestionnaire de paquetages. Le reste n'est pas très différent de
Thunderbird. Jetez un coup d'oeil dans ses options. Il est très complet. Un petit truc
pratique, si vous installez 'Spamassassin' par vos paquetages, vous pouvez alors activer la
gestion de traque des spams donc en vous rendant dans le menu Outil. Pour chaque email
reçu, vous définissez (barre d'outil) si l'email est acceptable ou bien non-sollicité. Peu à peu,
SpamAssassin vous protegera des spam.
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Anis Dhahri - 75 -
Création des comptes POP3
Le compte pop est le compte qui pemet de recevoir les emails depuis le serveur de votre
fournisseur de messagerie.
Pour ajouter un compte : aller dans Configuration > Configurer Kmail > Comptes
Dans l'onglet Reception des messages / ajouter et remplir les champs suivants:
Compte pop: Donner un nom à ce compte
Utilisateur: Votre adresse de messagerie (ou votre identifiant de messagerie, voir faq
de votre fournisseur de messagerie)
Mot de passe: Renseigner le mot de passe de votre messagerie
Serveur: Renseigner l'adresse du serveur pop
Port: Port système à utiliser
Conserver le mot de passe pop: Cochée, cette option vous évitera de renseigner
votre mot de passe systématiquement. A ne pas cocher sur un ordinateur utilisé par
d'autres utilisateurs.
Laisser les messages récupérés sur le serveur: Si cette option est cochée, les
messages seront récupérés mais ne seront pas effacés du serveur.
Figure 9.4. Création des comptes POP3 sous Kmail
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 76 -
Création des comptes SMTP
Le compte SMTP vous permet d'envoyer des messages relayés par votre fournisseur
de messagerie.
Dans l'onglet Envoi des messages faire "ajouter" et remplir comme ceci :
Nom: Donner un nom à ce compte smtp
Serveur: Renseigner l'adresse du serveur SMTP
Port: Port système à utiliser
Utilisateur: Votre adresse de messagerie (ou votre identifiant de messagerie, voir faq
de votre fournisseur de messagerie)
Mot de passe: Renseigner le mot de passe de votre messagerie
Conserver le mot de passe pop: Cochée, cette option vous évitera de renseigner
votre mot de passe systématiquement. A ne pas cocher sur un ordinateur utilisé par
d'autres utilisateurs.
Figure 10.5. Création des comptes SMTP sous Kmail
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 77 -
9.3. Messagerie instantanée
Chatter sous Linux n'est pas un problème. Les logiciels disponibles sont assez
nombreux et leurs réseaux sont interopérables avec ceux sous Windows. En clair, vous
pouvez chatter sous Linux avec des contacts sous Windows (notamment pour les réseaux
MSN, ICQ, IRC, Jabber, Yahoo).
Le défaut actuel des logiciels sous Linux est qu'ils n'implémentent pas encore la webcam et
l'audio. C'est prévu pour les prochaines versions (notamment KDE 3.5 et 4.0). Cela dit pour
l'audio, rien ne vaut Skype, vrai logiciel de téléphonie par IP compatible Linux / Windows /
Apple.
Notez que les softs sous Linux permettent de mieux voir comment se comporte un contact
avec vous : ferme-t-il la fenêtre de dialogue, êtes vous bloqué(e), un contact démarre-t-il
une discussion etc.
9.3.1. Kopete
Livré avec KDE, c'est un bon petit soft. Il est simple d'utilisation et s'intègre très bien
dans KDE. Voici à quoi il peut ressembler :
Figure 9.6. Configuration des comptes sous Kopete
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 78 -
Vous remarquerez qu'à la différence de MSN, vous voyez quand un contact engage ou quitte
une conversation. Amusant parfois.
Si Kopete n'est pas installé par défaut (sous KDE, ce serait étonnant), utilisez l'installateur de
paquetage de votre distribution.Si vous lancez Kopete, un assistant vous prend en main.
Selectionnez le réseau qui vous occupe et remplissez le formulaire habituel. Ainsi, pour les
gens sous MSN, indiquez votre adresse@hotmail.com et votre mot de passe.
Figure 9.7. Communiquer avec Kopete
Pour envoyer des fichiers vers votre contact, il suffit de glisser/déposer le fichier sur la zone
de saisie de la fenêtre Kopete.
9.4. La téléphonie IP sous Linux.
Vous avez une bonne connexion Internet et vous téléphonez souvent ? Il existe des solutions
simples et gratuites de téléphonie par Internet. Et Linux n'est pas en reste de ce coté là. Il
existe différentes technologies et applications pour se téléphoner à partir d'Internet.
Si vous avez un problème de configuration de la carte son, executez la commande # alsaconf
(en mode root). Si elle n'existe pas, installez le paquetage alsa-utils.
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Anis Dhahri - 79 -
9.4.1. Skype
C'est la révolution actuelle. Skype utilise la technologie Téléphonie P2P, c'est à dire poste à
poste. Aujourd'hui, des millions d'utilisateurs s'en servent pour se téléphoner gratuitement
et facilement. Voici quels sont les avantages de Skype :
Multi-platforms: Windows, Linux, MacOS, Pocket PC...
installation ultra facile sous Linux.
conférence téléphonique à plusieurs.
appels vers des postes fixes classiques ou GSM (ça c'est payant tout de même).
qualité audio très correcte.
cryptage et décryptage des entrée/sorties.
possibilité d'envoi de gros fichiers et messagerie instantanée (chat).
Téléchargez-le sur la page http://www.skype.com/intl/fr/download/skype/linux/. Il vous est
proposé des RPM pour Mandriva, SuSE, Fedora Core ainsi qu'une version sous forme
d'archive tar.bz2 qu'il faut juste décompresser. Une fois installé, lancez Skype en explorant
votre menu KDE/Gnome (ou bien tapez $ skype en console). Commencez par mettre Skype
en français : menu Tools > Select language. Il faut ensuite créer un compte. Dans la fenêtre
de Skype, cliquez sur "Click here to log in". Une fenêtre s'ouvre :
Figure 9.10. Création d’un compte sous Skype
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Anis Dhahri - 80 -
Remplissez les informations. Vous êtes à présent connecté(e) :
Figure 9.11. Communiquer avec Skype
Le principe est simple. Vos contacts vous communiquent leur pseudonyme (le login), vous
les ajoutez à votre liste (icône "+" en blanc/vert) puis eux doivent vous accepter comme
contact. De même, vos recevrez peut-être une demande de mise en contact : à vous de
savoir s'il faut autoriser ou non. Cela marche comme une messagerie instantanée (msn,
Jabber...) en fait.
Quand un de vos contacts est online (connecté), vous le voyez et vous pouvez lui téléphoner
: cliquez dessus puis sur l'icône répresentant un téléphone vert. Voila, c'est assez simple.
Explorez un peu les options pour en savoir plus.
9.4.2. GnomeMeeting
Fourni avec Gnome, ce logiciel permet de faire de la téléphonie IP. Bien évidemment, si vous
utilisez KDE mais que les librairies Gnome sont présentes, vous pouvez utilisez
GnomeMeeting sous KDE. Lancez en explorant votre menu KDE/Gnome.
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Anis Dhahri - 81 -
Figure 9.12. Communiquer avec GnomeMeeting
Il s'agit uniquement de rentrer l'adresse IP de votre correspondant puis de cliquer sur la
petite icône représentant une prise. Si votre contact a ouvert de son coté GnomeMeeting
(ou NetMeeting sous Windows), il sera prévenu que l'on cherche à l'appeller. C'est pas mal
comme application : sobre et assez efficace. Néanmoins, la qualité sonore ou la convivialité
n'est pas à la hauteur de Skype
9.5. Télécharger ou envoyer des données sur Internet
Télécharger, c'est soit copier sur votre ordinateur un fichier trouvé sur Internet (download)
ou soit copier un fichier de votre ordinateur vers internet (upload).
9.5.1. Télécharger via le navigateur Internet
C'est le plus simple pour commencer. Ouvrez votre navigateur Internet (exemple Firefox).
Ainsi, dans Firefox, rendez-vous dans le menu Edition > Préférences :
Vous voyez alors comment réagit Firefox à une tentative de téléchargement. Vous pouvez
spécifier un dossier dans lesquel seront déposés les fichiers une fois téléchargés (exemple :
/home/george/téléchargé).
Sous Konqueror, il vous est demandé à chaque fois où enregistrer le fichier.
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Anis Dhahri - 82 -
9.5.2. Télécharger via Kget
Le problème du téléchargement via un navigateur comme Firefox est qu'il n'accepte
pas la pause/reprise. Pas pratique pour les longs téléchargements. Des solutions analogues
aux Download Managers sous Windows existent heureusement. L'une d'elle est Kget, fourni
avec KDE.
C'est très simple. Copiez l'adresse du lien qui vous interresse. Ouvrez Kget (par la console : $
kget ou bien en explorant le menu KDE). Une petite flèche bleue s'ouvre dans la zone à
miniature du tableau de bord de KDE. Double-cliquez dessus. Cette fenêtre d'affiche :
Figure 9.13. Téléchargement avec Kget
Ouvrez le menu Fichier > Ouvrir. Collez alors l'adresse du lien à télécharger. Une fenêtre
vous demande où enregistrer le fichier. Une fois indiqué, le download est parti. Comme vous
voyez, un bouton pause est disponible. Vous pouvez éteindre votre ordinateur, revenir le
lendemain et relancez le téléchargement. Notez que Kget s'intègre dans Konqueror si vous le
souhaitez. C'est utile si vous utilisez Konqueror pour surfer.
9.5.3. Télécharger via FTP
Vous désirez télécharger le contenu d'un site FTP (voire HTTP)... Et évidemment, cliquer sur
chacun des fichiers vous prendrait des heures. Il existe des logiciels utiles dans ce genre de
cas :
gFTP (optimisé Gnome). C'est un programme sympa et sobre.
KFTPGrabber ou Kbear par sous KDE.
Konqueror, l'explorateur de fichiers de KDE peut aussi servir de client FTP, en
download comme en upload. En plus, il est installé par défaut. Néanmoins, il n'est
pas vraiment pensé pour.
Il y a de bonnes chances pour qu'au moins un de ces logiciels soit disponible via votre
installateur de logiciesl (urpmi, synaptic, YaST... selon votre distribution). Je vais vous
présenter gFTP, mais les autres fonctionnent sur le même principe.
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Anis Dhahri - 83 -
gFTP
Lancez gFTP par la commande $ gftp ou explorez votre menu KDE/Gnome... Vous arrivez sur
cet écran :
Figure 10.14. Téléchargement avec gFTP
La zone de liste à gauche est la zone locale (l'arborescence de fichiers sur votre ordinateur),
celle à droite est la zone distante (Internet). Prenons un exemple, vous voulez récupérer tout
les RPM de ce site ftp://fr.rpmfind.net/linux/Mandrake/2007.0/SRPMS/main. Copiez cette
adresse dans le champ "Host" et cliquez sur l'icône avec des deux écrans verts.
L'arborescence distante s'affiche alors. Dans la zone locale, placez-vous dans le dossier où
vous voulez déposer les RPM. Cliquez alors sur la petite flèche entre les deux zones
(direction gauche) pour lancer le download. Vous pouvez bien sûr faire des multi-sélections
avec la touche Shift ou Ctrl du clavier. Attention : parfois, un identifiant (login) et son mot de
passe associé seront nécessaires. Pour faire un upload (envoi sur Internet), c'est l'inverse,
cliquez sur la flèche pointant vers la zone distante. Là encore, un login et un mot de passe
seront très certainement nécessaires. Cette fonctionnalité est donc essentielle pour les
webmasters.
Pour info, le n° de port FTP est le 21. Vérifiez que votre parefeu est configuré pour accepter
ces connexions par FTP.
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Anis Dhahri - 84 -
9.6. Les réseaux Peer to Peer (Edonkey, Torrent)
Le Peer to peer (P2P, pair à pair) c'est une technologie permettant l'échange de
fichiers entre particuliers. Il a été longtemps absent sous Linux mais c'est aujourd'hui de
l'histoire ancienne. Les applications Linux utilisent les mêmes réseaux que leurs équivalents
Windows, la stabilité en plus, les virus en moins. Voyons le protocole Edonkey et Bit Torrent
9.6.1. Protocole Edonkey : amule
Amule est un projet dérivé de xmule, lui même clône d'emule (sous Windows). Ces trois
logiciels utilisent le même réseau (Edonkey2000) et offrent un choix très large.
Configuration
Lancez amule via le menu KDE/Gnome ou bien directement en console ($ amule).
1°) Copiez l'adresse http://www.svr1000.com/azz/server.met dans l'écran d'accueil, à la
ligne Serveurs : vous obtiendrez une liste de serveurs Edonkey.
2°) Configurez vos dossiers de réception : indiquez à amule où vous désirez déposer les
fichiers une fois téléchargés.
3°) Si vous limitez l'upload (envoi vers un tiers) à moins de 10 kilo-octet / s, amule vous
limitera d'autorité votre vitesse de download (réception depuis un tiers). Autant donc,
mettre cette valeur à >10 ko/s pour ne pas être freiné(e).
Amule indique également quels ports doivent être laissés ouverts par votre parefeu. Je vous
conseille d'ouvrir les deux. Si vous ne le faites pas, vous allez vous retrouver en "LowID". Or,
certains serveurs excluent d'office les LowID, et il n'est jamais possible pour deux LowID de
communiquer. Voici la configuration du parefeu sous Mandriva :
Ouvrez le centre de contrôle Mandriva Linux > Sécurité > PareFeu. Puis cliquez sur "avancé":
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Anis Dhahri - 85 -
Figure 9.15. Configuration du firewall pour une connexion P2P
Vous devez ajouter à la main les deux ports comme je le l'ai indiqué. Validez par Ok puis
indiquez quelle est votre connexion internet. Regardez dans la liste déroulante et choisissez
selon votre cas : ethernet (eth-), ADSL (ppp-), Wifi (wlan-). Notez que si vous êtes derrière un
routeur ADSL, ouvrir les ports via votre parefeu ne suffira peut-être pas à faire tomber le
LowId. En effet, les routeurs contiennent souvent des parefeus internes. Configurez-les en
tapant votre IP (exemple 82.158.102.142) dans la barre d'adresse de votre navigateur
Internet (sous Linux, comme sous Windows d'ailleurs). Enfin, sachez que certains
fournisseurs d'accès Internet bloquent certains ports de connexions. Par exemple, si le 4672
reste bloqué quelque soit vos efforts, et bien c'est surement du à votre FAI. Changez donc le
port dans Amule
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Anis Dhahri - 86 -
9.6.2. Protocole Bittorent : Ktorrent
Ktorrent est un jeune logiciel d'échange de fichiers utilisant le protocole bittorrent. Il est
développé en C++/QT (pour KDE donc) et offre une bonne alternative à Azureus. Les
propriétaires de plus petite configuration apprécieront son côté plus léger et rapide.1
Vérifiez les réglages de votre parefeu pour permettre à ktorrent de bien fonctionner ainsi
qu'aux différentes options disponibles et lancez-vous!
9.7. Partage de dossiers entre ordinateur via le réseau local
9.7.1. Partage de partition : autoriser les utilisateurs à partager des données
Le partage de fichier est activé dans le Centre de contrôle Mandrakelinux. Cette
fonctionnalité permet aux utilisateurs de partager certains de leurs fichiers avec des
utilisateurs du même réseau. Par exemple, c'est très utile aux collègues de bureau
souhaitant partager des fichiers dans un environnement de systèmes hétérogène GNU/Linux
et Windows®.
La configuration de partage de fichiers peut être réalisée en deux étapes simples : d'abord, il
faudra déterminer qui exportera les dossiers concernés par le partage, puis quel protocole
sera utilisé. Une 3ème étape pourra être nécessaire si vous choisissez l'option Personnalisé.
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Anis Dhahri - 87 -
Figure 9.16. Contrôler les partages
Tout d'abord, vous devez choisir qui sera capable d'exporter des dossiers. Trois options
différentes s'offrent à vous :
Pas de partage. Empêche les utilisateurs de partager des données.
Autoriser tous les utilisateurs. Tous les utilisateurs locaux sans distinction pourront
partager des données.
Personnalisé. En choisissant cette option, seuls les utilisateurs du groupe fileshare
sont autorisés à partager des données. Si vous choisissez cette option, le groupe
fileshare sera créé et en 3ème étape, on vous demandera d'exécuter UserDrake pour
ajouter immédiatement les utilisateurs autorisés à ce groupe.
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Anis Dhahri - 88 -
Figure 9.17. Choix des protocoles d'exportation
Ensuite, vous pourrez choisir les protocoles que vous souhaitez utiliser. Cochez l'une ou les
deux options proposées :
SMB. Si vous souhaitez que vos utilisateurs puissent partager des fichiers avec
d'autres utilisateurs travaillant sous un système Windows®.
NFS. Si vous souhaitez que vos utilisateurs puissent partager des fichiers avec
d'autres utilisateurs travaillant sous un système UNIX® (comme GNU/Linux) ;
Lorsque vous avez coché la ou les cases désirées, cliquez sur OK. Les paquetages nécessaires
seront alors installés, si nécessaire. Si vous décochez une case qui l'était, le service
correspondant sera alors arrêté.
Une fois qu'un utilisateur est autorisé à partager des données, il peut sélectionner les
répertoires qu'il souhaite partager grâce à son gestionnaire de fichier préféré.
Partager de fichiers
Cliquez avec le bouton droit sur les répertoires de votre fenêtre Konqueror et choisissez
l'onglet Partager. Cela vous permettra de partager un ou plusieurs répertoires à travers NFS
ou
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Anis Dhahri - 89 -
Samba.
9.7.2. Importer des répertoires SMB distants
Cet outil permet à l'administrateur système d'importer des répertoires distants
partagés sur la machine locale. Il concerne les répertoires partagés basés sur le protocole
SMB, utilisé principalement par Windows®.
Bien que les utilisateurs puissent accéder individuellement à des partages distants grâce à
leur gestionnaire de fichier, il peut parfois être intéressant de rendre un partage distant
accessible de manière permanente sur le système local. Nous allons illustrer ceci par un
exemple montrant comment importer un répertoire de modèles d'une machine Windows®.
Figure 9.18. Balayage du réseau
Cliquez sur le bouton Rechercher les serveurs (Figure 9.18, « Balayage du réseau ») et le
réseau local sera parcouru. Toutes les machines susceptibles de partager des répertoires (y
compris la machine locale) seront affichées. Dans notre exemple, un seul serveur est
disponible : gwladys. C'est la machine qui contient les modèles que nous voulons rendre
accessible pour tous les utilisateurs locaux.
En cliquant sur le nom d'une machine, une tentative de connexion sera faite pour lister les
partages disponibles. Si ces partages sont protégés par mot de passe, un dialogue vous
demandera de vous authentifier sur cette machine.
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 90 -
Entrez les Nom d'utilisateur, Mot de passe et Domaine appropriés. Les partages disponibles
sur cette machine seront alors disponibles. Cliquez sur la petite flèche à gauche de l'icône du
serveur pour afficher ces partages.
Si la machine sur laquelle vous vous connectez possède des partages publics et des
partages protégés par mot de passe, et que vous annulez le dialogue vous demandant
d'entrer un mot de passe, vous n'aurez alors accès qu'aux partages publics.
Figure 9.19. Choix du répertoire partagé à importer
Une fois qu'un partage est sélectionné, un bouton Point de montage apparaît. En cliquant
dessus, vous pourrez spécifier le répertoire local par lequel seront accessibles les fichiers
distants.
Une fois cela fait, deux boutons supplémentaires apparaîtront :
Monter. Rend disponibles les fichiers distants localement. Une fois le montage
effectué, les utilisateurs n'ont qu'à pointer leur gestionnaire de fichiers vers le
répertoire choisi en tant que point de montage. Ils pourront accéder aux fichiers
hébergés par le serveur.
Options. Vous permet de définir un identifiant utilisateur et un mot de passe pour
accéder à ce point de montage SMB. D'autres configurations avancées et permissions
peuvent être spécifiées.
Enfin, la petite icône en face du répertoire partagé devient
Lorsque vous avez fini de configurer les points d'accès pour les dossiers distants, cliquez sur
Terminer. Une boîte de dialogue apparaîtra et vous demandera si vous souhaitez
sauvegarder la configuration dans le fichier /etc/fstab (où les renseignements au sujet des
points de montage sont normalement stockés). Cliquez sur Oui pour rendre les partages
accessibles à chaque session. Cliquez sur Non pour quitter sans enregistrer vos
changements.
9.7.3. Partage de connexion Internet
Cet outil configure votre système de façon à se comporter comme une passerelle (gateway)
vers Internet pour les autres machines connectées à votre réseau local. Pour ce faire, vous
GUIDE DE FORMATION
Anis Dhahri - 91 -
aurez besoin d'une connexion vers Internet déjà configurée, ainsi que d'une interface vers le
réseau local. Cela implique donc un minimum de deux interfaces, par exemple, un modem et
une carte Ethernet.
Cet assistant va configurer un pare-feu pour bloquer la plupart des connexions
venant de Internet. Il est conseillé de vérifier la configuration du pare-feu après avoir quitté
cet assistant.
Après avoir utilisé correctement cet assistant, tous les ordinateurs connectés au réseau
pourront accéder aussi à Internet. Leur configuration réseau pourra être automatisée grâce
au serveur DHCP installé sur la passerelle, et l'accès au Web sera optimisé grâce à
l'utilisation transparente du tampon mandataire squid.
1. Choix de l'interface Internet
Vous devez d'abord spécifier le nom de celle qui sera connectée à Internet. Assurez-
vous de sélectionner la bonne : utilisez les exemples donnés.
2. Choix de l'interface réseau local
Si vous avez plus d'une interface réseau, l'assistant vous demandera quelle est
l'interface réseau connectée à votre LAN. Assurez-vous de choisir la bonne. Notez
que tout le trafic de ce réseau passant par la passerelle sera « maquillé »
(masqueraded) : le trafic semblera provenir de la passerelle et non du LAN.
3. Configuration de l'interface réseau local
À cette étape, si l'interface réseau n'avait jamais été configurée, l'assistant installe et
configure automatiquement tous les logiciels requis pour que la passerelle
fonctionne correctement.
Si ce n'est pas le cas, si l'interface avait déjà été configurée, l'assistant vous
proposera de reconfigurer l'interface du réseau local de façon à ce qu'elle soit
compatible avec les services de passerelle. Il est recommandé de simplement valider
les options proposées en cliquant sur le bouton Suivant.
Configuration des clients
En résumé, un serveur DHCP est installé sur la machine. En configurant les clients sur le
réseau local pour utiliser le protocole DHCP, ils utiliseront automatiquement votre machine
Mandrakelinux comme passerelle vers Internet. Cela fonctionne pour les systèmes
Windows®, GNU/Linux et tout autre système qui propose le DHCP.
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Anis Dhahri - 92 -
Pour un système Mandrakelinux, il suffit de sélectionner DHCP dans le menu Protocole
lorsque vous configurez le réseau d'un client (Figure 9.20, « Configuration d'un client
DHCP »).
Figure 9.20. Configuration d'un client DHCP
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