Fracture de prothèse totale de hanche à col modulaire

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348 87e réunion annuelle de la

ésultats.— La série portait sur 37 patients pour 45 hanches22 femmes et 15 hommes). Le recul moyen était de 19 mois3—39]. Les scores de PMA et de Harris passaient respective-ent de 10,6 [8—14] à 17,7 points [12—18] et de 49 [24—68] à

7 points [87—100] (p < 0,05). Le score d’Oxford diminuait de 4033—47] à 15 points [12—22] (p < 0,05). L’angle cervico-diaphysaireoyen préopératoire était de 119,2◦ [111—125]. Les amplitudes

rticulaires globales passaient de 150◦ [90—260] en préopéra-oire à 243◦ [190—300] au recul (p < 0,05). Le déport fémoraltait respecté et passait de 54,1 mm [40,9—76] en préopératoire52,2 mm [40—70] au recul (p = 0,1). Aucun signe de descelle-ent ou de migration n’était constaté et aucune hanche n’a été

eprise.iscussion.— Le RTH apparaît comme une solution de choix en case coxa vara à col long. La restauration automatique du déportémoral induit par ce concept permet de s’affranchir des difficul-és de reconstruction biomécanique et/ou d’implantation de tigeédiées. Les paramètres biomécaniques coxo-fémoraux sont par-aitement restaurés sans difficulté d’implantation supplémentaireavec une transformation des forces fémorales de cisaillement enorces de compression secondaire au valgus de la pièce fémorale).

l’inverse, les implants de PTH à col long et/ou latéralisés et/ouarisés peuvent entraîner soit des moments descellant varisantsur la tige soit le recours à des cols modulaires (dont l’innocuitéeste encore débattue) soit imposer l’utilisation d’implants suresure (posant un problème de coût et de disponibilité). Le recule cette série impose cependant une surveillance à plus longerme de cette technique chirurgicale afin de détecter toute failliteécanique.

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56ntérêt des cols modulaires pour reproduire’anatomie extra-médullaire du col fémoral danses prothèses totales de hancheomain Schutz ∗, Tiphaine Delcourt , Yves Stiglitz , Philippe Massin

Service de chirurgie orthopédique, CHU Bichat-Claude-Bernard,6, rue Henri-Huchard, 75877 Paris 18, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’utilisation des cols modulaires dans les prothèsesotales de hanche est justifiée par un meilleur respect de l’anatomiextra médullaire de la hanche.ypothèse.— Les cols modulaires permettent la restitution du brase levier des muscles fessiers et de la longueur des membres infé-ieurs.éthode.— Trois séries de 30 prothèses totales de hanche par leême opérateur avec la même méthode de planning préopéra-

oire ont été comparées. Le premier groupe de patients a recu unerothèse totale cimentée avec des cols non modulaires (prothèseollégia, Wright Medical Ortho), le deuxième groupe une prothèseans ciment à col non modulaire (Corail, Depuy) et le troisièmeroupe une prothèse sans ciment à col modulaire (Optimum, ceram-oncept). Les résultats postopératoires ont été comparés au côtépposé sain non opéré en termes d’offset trochantérien et de lon-ueur fémorale.ur une radiographie de bassin de face avec membres inférieursn rotation médiale, les coordonnées du centre de la hanche ontté mesurées dans un repère pelvien basé sur la ligne des « U ». Laosition de la tige a été mesurée par les coordonnées du centre dea tête dans un repère fémoral (axe anatomique de la diaphyse eta perpendiculaire passant par le sommet du grand trochanter). Laésultante des deux mesures donnait l’offset global et la longueur

u fémur par rapport au côté non opéré, indépendamment de laosition de la hanche. Le grossissement a été ajusté en se basantur le diamètre de la cupule.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ésultats.— L’inégalité de longueur moyenne par rapport au côtéain était de 1 ± 7 mm dans le groupe des prothèses cimentées,e 5 ± 7 mm dans le groupe des prothèses sans ciment monoblocp = 0,08) et de 2 ± 7 mm dans le groupe des prothèses à col modu-aire (p = 0,45). La différence de latéralisation globale par rapportu côté sain était de —5 ± 12 mm dans le groupe des prothèsesimentées, de —3 ± 11 mm dans le groupes des prothèses sansiment (p = 0,41) et de 0 ± 10 mm dans le groupe des prothèses àol modulaire (p = 0,09).iscussion et conclusion.— Après planification manuelle, entre lesains d’un chirurgien qui utilise des gammes d’implants avec pluse 12 tailles avec des formes latéralisées, il n’y a pas d’avantage àtiliser un col modulaire sur l’échantillon étudié. Le réglage de laatéralisation apparaît plus précis bien que la différence avec lesrothèses classiques soit non significative.

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57racture de prothèse totale de hanche à colodulaire

hilippe Wodecki ∗, David Sabbah , Gwénolé Kermarrec ,ssam Semaan159, rue du Président-Francois-Mitterrand, BP 125, 91161ongjumeau, FranceAuteur correspondant.

e concept de la modularité cervicale à la jonction tige-col dans lesrthroplasties totales de hanche est apparu dans les années 1980.es partisans de cette nouvelle technologie y voyaient de nombreuxvantages biomécaniques. Les objectifs étaient de restaurer unerchitecture prothétique la plus physiologique possible pour uneeilleure stabilité et une meilleure fonction de la hanche. Les dif-

érentes combinaisons liées à la modularité dans le plan frontal etans le plan horizontal ont pour but d’optimiser les résultats ene qui concerne la fonction musculaire, la longueur du membre eta longévité des implants. De plus, en cas de reprise unipolaire,a modularité cervicale offre une meilleure exposition. Malheureu-ement, la nouvelle interface liée à cette modularité est sourcee corrosion. Au cours des cinq dernières années, huit articles ontépertorié des fractures d’implants à la jonction modulaire tige-col.ous rapportons deux cas d’échec de la modularité cervicale sur-enus respectivement à 28 mois et à 42 mois de la prothèse initiale.l s’agissait dans les deux cas de sujets masculins, en surchargeondérale et restant très actifs sur le plan fonctionnel. À chaqueois, la prothèse implantée était sans ciment avec un col long, laté-al plus et une tête en alumine. Dans le premier cas, il existaitne fracture de la base du col modulaire avec un trait de refendur la pièce fémorale. Dans le deuxième cas, il existait une frac-ure pluri-fragmentaire de la partie femelle de la tige fémoraleecevant le col modulaire. Dans les deux cas, la reprise chirur-icale fut difficile compte-tenu de l’absence de descellement ete l’impossibilité d’utiliser un ancillaire d’extraction. Une fémo-otomie fut nécessaire ainsi que l’utilisation d’une tige longue. Laodularité cervicale a été utilisée dans le service depuis 2006. À la

uite du deuxième cas d’échec par rupture de matériel en octobre010, ce type de prothèse n’est plus implanté. L’analyse de ceseux cas ainsi qu’une revue de la littérature mettent en évidencees facteurs de risque de rupture du matériel : obésité, surmenageicro-traumatique, forme du col modulaire latéral plus avec une

ête fémorale col long. Dans nos deux cas, tous ces paramètrestaient réunis. Nos deux observations et les données de la litté-ature doivent rendre prudents dans l’utilisation de la modularitéige-col. L’évaluation de la balance des bénéfices biomécaniques et

es inconvénients liés à la corrosion, est nécessaire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.187

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