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Généralités sur le RTC
2 -–I -
Historique marocain
• 1883 : le téléphone se développe à Tanger
• 1908 : Tanger communique télégraphiquement avec l’Europe à l’aide de trois câbles :France, Espagne, et Angleterre
• 1927 : Premier central automatique à Rabat
• 1932 : Premier central R6 à Casablanca
• 1994 : le GSM est au Maroc
• 1995 : le RNIS est au Maroc
• 1996 : Le Maroc est connecté à Internet
• 2003 : ADSL est installée au Maroc (ATM)
• 2005 : la technologie MPLS est adopté au Maroc
3 -–I -
Architecture primaire du Réseau Téléphonique
• Lors de l'invention du téléphone, les liaisons téléphoniques s'installaient par paires.
• Lorsqu'un individu A voulait communiquer avec un individu B, il fallait installer un câble entre les domiciles de A et de B.
• Ce câble ne servait qu'à la liaison entre A et B.
• Si C voulait téléphoner à A et à B, il devait à son tour installer deux lignes : une vers A et une vers B.
• Si un individu voulait parler avec n autres, il devait installer n fils.
• Les villes se couvrirent donc de fils de cuivre, qui passaient dans les arbres, au dessus des maisons et des rues dans un embrouillamini invraisemblable, d'autant plus que le nombre de fils téléphoniques augmentait sans cesse.
4 -–I -
Architecture primaire du Réseau Téléphonique
5 -–I -
L’arrivée du central téléphonique
• Graham Bell, inventeur du téléphone, conscient du problème, créa Bell Telephone Company pour répondre au nombre croissant de demandes d'abonnements au service téléphonique.
• C'est ainsi que le premier central téléphonique vit le jour, en 1878 , à New Haven.
• La société Bell se chargeait d'amener un fil électrique chez l'abonné, relié au central.
• Pour téléphoner, l'abonné devait actionner une manivelle, ce qui actionnait une sonnette au central.
• Un employé répondait, à qui on donnait le nom du correspondant à qui on désirait parler.
• L'employé se chargeait ensuite de faire la connexion (la commutation) manuellement (via des câbles) depuis le central.
6 -–I -
Architecture primaire du Réseau Téléphonique
• Ce type de centraux desservait 21 abonnés : topologie étoile
7 -–I -
Desserte inter-villes
• De plus en plus de villes sont équipées de central téléphonique
• Le besoin des clients d’appeler d’autres correspondants situés sur d’autres villes
– Interconnecter tous les centraux entre eux !!!
– L’interconnexion totale de tous les centraux est devenue ingérable !!!
• Apparition d’un second niveau de commutateurs :
– afin de disposer d'une structure centrale évitant l'interconnexion totale
– Connecter les centraux entre eux
8 -–I -
Réseau d’opératrices ….
9 -–I -
Commutation par opératrice
• Chaque ligne d’abonné est dotée de voyants – Libre
– Désire parler à quelqu’un
– En communication
• Trop coûteuse
• Automatisation du réseau : Ordinateurs gérant les appels des clients
10 -–I -
La commutation automatique
• La commutation automatique des appels, qui a mis au chômage les standardistes, fut inventée par ... un entrepreneur de pompes funèbres : Mr Strowger.
• Contourner la concurrence
– Strowger fut mis devant le choix, pour survivre, soit de
• changer de ville,
• inventer la commutation automatique.
11 -–I -
Le RTC est enfin mature
• La structure de base du réseau téléphonique était donc en place dès 1890 :
– Les centraux téléphoniques
– Les câbles entre les abonnés et les centraux (paires de fils torsadés et isolés)
– Les câbles de longue distance reliant les centraux.
• Cette structure, mis à part le fait que les commutateurs sont devenus automatiques et les fils plus performants, n'a pas été remise en cause, et modifiée, depuis.
12 -–I -
Composantes RTC
• Architecture des réseaux – Réseaux d’accès
• Boucle locale – Réseaux de commutation
– Réseaux de transmission (transport)
– Le réseau de signalisation
– La gestion de réseau
– Le réseau intélligent
13 -–I -
Les composantes RTC
BL
BL
Commutation Com
Transmission
Signalisation C1
C2
C3
C4
Gestion Réseau Intélligent SCP
14 -–I -
Plans techniques fondamentaux
• L’ensemble des règles d’ingénierie nécessaires pour le fonctionnement correct du RTC – Plan de numérotage
– Plan de transmission
– Plan de taxation
– Plan de synchronisation
– Plan d’acheminement
15 -–I -
Plan de numérotage
• But : établir une relation réciproque entre un abonné et un numéro de téléphone – Identification des abonnés
• Il est nécessaire de se référer à un plan de numérotage national en vu de pouvoir réaliser l’interconnexion automatique entre tous les abonnés du territoire couvert par l’opérateur – Faciliter les taches des autocommutateurs dans leurs fonctions
d’acheminement et de taxation
16 -–I -
Plan de numérotage
• Les normes en vigueur (CCITT) : – Un plan mondial, définit par le CCITT (UIT-T), divise le monde en 9 zones ( 1 =Amérique
du nord, 2 = Afrique, 3 = Europe du sud, 4 = Europe du nord ...). – Un abonné sera identifié par 3 chiffres définissant sa zone internationale + 8 chiffres.
• Maroc : 212 + 9 chiffres, • France : 33x + 9 chiffres, (330..339 prévus) • Malte : 356 + 8 chiffres.
• À l’échelle d’un opérateur, possibilité d’utiliser : – Un plan ouvert
• Le numéro d’abonné a une longueur variable – Plan fermé
• Le numéro d’abonné a une longueur fixe • Au Maroc l’ANRT est responsable de la gestion du plan de numérotage national
17 -–I -
Plan de transmission
• But : fixer la répartition des équivalents entre les divers éléments d’une liaison téléphonique de sorte : – Assurer un minimum de qualité pour les conversations
• Fixer les règles de raccordements
• Fixer les règles d’acheminement
• fixer les valeurs d’affaiblissement maximales pour une relation téléphonique : compromis technico-commercial
• Le confort d’écoute dépend de : – l’affaiblissement
– La distorsion d’affaiblissement : différence entre valeur max et min entre 300 et 3400 Hz
18 -–I -
Plan de transmission
• Les éléments intervenant : – Les postes téléphoniques
– La boucle locale
– Les circuits locaux et internationaux
– Les commutateurs
• Le plan de transmission doit viser – Réduire au minimum les interruptions techniques
– Contenir toutes les indications sur la répartition des dégradations entre les points nodaux en précisant clairement les cas les plus défavorables
– Permettre la modernisation et l’extension du réseau en intégrant de nouveaux systèmes de transmission
19 -–I -
Organisation du RTC
• Il est conçu pour connecter pendant le temps nécessaire les installations téléphoniques d’abonnés entre elles
• Il est composé d’un ensemble – de postes téléphoniques, – de lignes téléphoniques – des équipements de commutation et de transmission
• Le réseau de téléphone permet de distinguer deux sous-ensembles du réseau :
– Le réseau local, ou réseau de distribution :
• il dessert les abonnés grâce à une structure étoilée autour d'un centre de commutation local.
– Le réseau backbone, ou réseau de coeur :
• Il possède une architecture à deux niveaux, l'une étoilée, l'autre maillée.
20 -–I -
Le poste téléphonique
• Assure un nombre surprenant de fonctions :
– Il est hors de fonction quand le combiné est raccroché, néanmoins, une sonnerie est branchée en permanence sur la ligne permettant d'avertir l'abonné chaque fois qu'un appel lui est adressé.
– Une fois le combiné décroché, il indique que le poste est prêt à être utilisé en recevant une tonalité continue.
– Au cas où le combiné à été décroché pour répondre à un appel, il n'y aurait pas de tonalité mais le poste est directement relié à l'abonné demandeur.
21 -–I -
Le poste téléphonique
• Il reçoit et génère la signalisation d'abonné comme la sonnerie, les différentes tonalités, les signaux de numérotation, le décrochage et le raccrochage.
• Il permet de transformer le signal acoustique (parole) en signal électrique qui sera transmis sur la ligne.
• Il transforme aussi le signal électrique reçu en signal acoustique.
• Il indique au centre de rattachement la fin de la communication quand l'abonné raccroche, lequel centre de rattachement avertira l'autre abonné en lui envoyant la tonalité de fin de communication.
22 -–I -
Catégories de postes
• Postes à cadran (les plus anciens)
• Postes à clavier (les plus récents)
24 -–I -
Boucle locale
• le poste téléphonique de l'abonné est relié à un commutateur d'entrée dans le réseau appelé commutateur de rattachement ou commutateur d'abonné.
– Il se situe dans un bâtiment appelé central ou centre téléphonique (le terme centre sera souvent confondu avec le terme commutateur).
• La longueur totale de fils qui sont impliqués dans les boucles locales est gigantesque.
• Le de diamètre des fils de cuivre utilisés est 0.4 à 0.6 mm de diamètre (pour des utilisations très particulières le 0,8 mm).
25 -–I -
Liaison d'abonné
• On appelle liaison d'abonné l’ensemble des moyens nécessaires pour assurer une transmission dans les deux sens entre, d’une part, un commutateur d’abonné et une installation téléphonique d’abonné.
– Paires métalliques : téléphonie ordinaire
– Radio-éléctriques : GSM, Wi-Max
– Fibres optiques : FTTX
• Les équipements :
– Les câbles de branchement
– Les points de concentration PC
– Les câbles de distributions
– Les sous répartiteurs SR
– Les câbles de transport
– Le répartiteur général
26 -–I -
Câble constructeur
Câble de transport
Câble de branchement
Équipements de raccordement d’abonnés
• Répartiteurs : – Répartition : géographique et numérique
– Protection
– Coupure
Commutateur local
De rattachement
Câble de distribution
28 -–I -
Les sous répartiteurs SR
• Les sous répartiteurs SR sont des "casiers" placés sur les trottoirs.
• Ils permettent de la même façon qu'un PC de regrouper les câbles de distribution vers les câbles de transport qui sont plus volumineux.
• Un SR peut connecter jusqu'à 1500 paires.
29 -–I -
Les points de concentration PC
• Ce sont des petites boîtes placées sur des poteaux ou dans des endroits réservés au sein des immeubles desservis.
• Les paires téléphoniques arrivent au PC sur des réglettes, des connexions amovibles les relient à d'autres réglettes sur lesquelles sont branchés les câbles de distribution.
• Le PC n'est rien d'autre qu'un mini répartiteur de petite capacité d'une à quelques dizaines de paires.
30 -–I -
Les câbles
• Les câbles de transport : – sont similaires aux câbles de distribution avec des capacités plus élevée, 112 à
2688 paires. – Ces câbles sont posés dans des conduites souterraines.
• Les câbles de distributions : – Relient les points de concentration au sous Répartiteurs. – Chaque câble contient un certain nombre de paires et leurs calibres sont
généralement normalisés. – On trouve des câbles de 14, 28, 56, 112, 244, 448 paires de calibres 0.4 ou 0.6
mm. – Ces câbles peuvent être soit aériens, soit posé en plein terre (moins onéreux mais
vulnérables) soit en canalisations souterraines équipées de regards de visite pour l'entretient.
• Les câbles de branchement : – Ce sont des lignes bifilaires individuelles
31 -–I -
• Caractéristiques physiques:
– Diamètres, pas de la torsade et d’assemblages, fils d’écran, protection etc.
• Caractéristiques électriques :
– Résistance de boucle, rigidité électrique, capacité mutuelle à 800Hz etc.
• Performance de transmission :
– Zc, Atténuation, désadaptation, diaphonie etc.
Boucle Locale Cuivre : BLC
Câbles Multipaires
32 -–I -
Boucle Locale Cuivre : BLC
Transport
Distribution
1
3 2
branchement
branchement
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Fréquences (Hz)
Atténuation (dB) Dû aux branchements
Boucle Locale Cuivre
Phénomènes de réflexion dû :
À la mauvaise adaptation des émetteurs récepteurs sur la ligne
Aux changements des sections de câbles.
Aux Connexions
À la modification de la qualité du câble lors de la pose
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35 -–I -
Le câble coaxial
Les différents câbles sont désignés par les diamètres utilisés en mm. • Les deux câbles les plus courants sont les 2.6/9.5 et 1.2/4.4. • Plusieurs catégories de câble :
50 W du type Ethernet 75 W du type CATV (câble de télévision) 93 W utilisé dans le monde IBM pour la
connexion des terminaux • lourds et peu maniable (grosse architecture). • pratiques (petits réseaux) • débits élevés
36 -–I -
Les paires torsadées
Avantages
Plus de bande passante
Possibilité de travailler en Full Duplex
Gestion plus aisée
Permet d'avoir un câblage multi-usage (universel)
Téléphone
Fax
Données...
Inconvénients
Plus de câbles qu'avec le coaxial
Câblage plus cher et prend plus de place dans les gaines techniques
37 -–I -
Les types de blindages
Les paires torsadées sont souvent blindées afin de limiter les
interférences. Comme le blindage est fait de métal, celui-ci
constitue également un référentiel de masse. Le blindage
peut être appliqué individuellement aux paires ou à l'ensemble
formé par celles-ci. Lorsque le blindage est appliqué à
l'ensemble des paires, on parle d'écrantage.
Il existe cinq types de paires torsadées :
38 -–I -
Les types de blindages
39 -–I -
Les types de blindages
40 -–I -
Les catégories
Les normes EIA/TIA (Electronic Industries Association / Telephony Industries Association) définissent des catégories de câbles en fonction de leur
Atténuation Affaiblissement paradiaphonie
Existence de 6 catégories qui normalisent le connecteur, la bande passante du câble et le nombre max. de paires pouvant être utilisées
1 : téléphone traditionnel (voix) 2 : transmission des données 4Mbit/s (RNIS) [4 paires torsadées] 3 : 10 Mbit/s max. [4 paires torsadées et de 3 torsions par pied] 4 : 16 Mbit/s max. [4 paires torsadées en cuivre] 5 : 100 Mbit/s max. [4 paires torsadées en cuivre] 5e : 1 Gbit/s max sur 100m, utilisation des 4 paires torsadées des câbles en classe D 6 : 2.5 Gbit/s sur 100m, 10 Gbit/s sur 25m pouvant aller jusque 100m en changeant le type de codage du protocole utilisé
41 -–I -
Les catégories
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Les catégories
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Les catégories
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Les classes
La norme européenne EN 50173 prévoit 4 classes qui ont pour but de normaliser la totalité d'une chaîne de liaison comportant des éléments d'une catégorie donnée : câbles, connecteurs et cordons de brassage.
Classe A : voix et donnée à faible débit jusqu'à kHz, long. max. de 3000 m Classe B : données jusqu'à 1 Mhz, long. max. de 700 m Classe C : données jusqu'à 16 Mhz, long. max. de 160 m Classe D : données jusqu'à 100 Mhz, long. max. de 100 m
Exemples d'utilisation Classe C pour l'Ethernet 10bT à 10Mbit/s, Token ring à 4Mbps et 16Mps Classe D pour l'Ethernet à 100Mbit/s Et pour des débits > 100 Mbit/s Existence de 2 autres classes : Classe E : bande passante de 250 Mhz Classe F : bande passante de 600 Mhz Ces normes définissent aussi, en fonction des fréquences utilisées, la valeur maximale autorisée pour l'atténuation, la paradiaphonie et le rapport signal/bruit Classe D à 100Mhz: paradia. 24 dB, atténua. 23.2 dB/100m, signal/bruit 4 dB
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Classification « commerciale » des câbles
Câbles multibrins ou monobrins Monobrin
Câble rigide Chaque fil est constitué d'un seul conducteur en cuivre Utilisation dans les murs, faux-plafonds...
Multibrin
Câble souple Chaque fil est constitué de plusieurs brins en cuivre Plus adapter pour les cordons de brassage
46 -–I -
Les câbles optiques
Utilisation Liaison entre répartiteur (backbone), centraux téléphoniques urbains et interurbains Couplage de segments dans une ville, entre deux villes, entre les continents
Avantages Légèreté Immunité au bruit Isolation galvanique parfaite Faible atténuation Tolère des débits de l'ordre de 100Gbps Largeur de bande de quelques dizaines de mégahertz à plusieurs
gigahertz Sécurité (difficile à mettre sur écoute)
Inconvénients Peu pratique dans des réseaux locaux (installation difficile) Coût relativement élevé Relative fragilité
47 -–I -
Définition
Une fibre optique est composée de 3 éléments principaux
Le cœur dans lequel se propage les ondes optiques La gaine optique d'indice de réfraction inférieur à celui du coeur, qui
confie les ondes optiques dans le coeur Le revêtement de protection qui assure la protection mécanique de
la fibre Les fibres (appelées brins au sein d'un câble) sont regroupées dans
des câbles par multiples de 2, de 8 ou de 12
48 -–I -
La qualité d'une fibre ?
Caractérisée par 2 valeurs
Bande passante exprimée en MHz.km Affaiblissement linéique exprimé en dB/km
Transmission des données s'effectue par modulation numérique de la puissance optique de l'onde émise à une longueur donnée
49 -–I -
Les différents types de fibres
Généralement utilisé pour de courte distance (réseaux LAN et MAN), il y a deux principaux type de fibre multimode: à saut d'indice (débit <50Mb/s) et à gradient d'indice(débit <1Gb/s) . Les fibres multimodes ont un diamètre de coeur important (de 50 à 85 microns). Un rayon lumineux pénétrant dans le coeur de la fibre, à l'une de ses extrémités, se propage longitudinalement jusqu'à l'autre extrémité grâce aux réflexions totales qu'il subit à l'interface entre le verre de coeur et le verre de gaine
La fibre multimode
La fibre monomode
Généralement utilisée pour les grandes distances, les fibres monomodes ont un diamètre de coeur (10 microns), faible par rapport au diamètre de la gaine (125 microns) et proche de l'ordre de grandeur de la longueur d'onde de la lumière injectée. L'onde se propage alors sans réflexion et il n'y a pas de dispersion nodale. Le petit diamètre du coeur des fibres monomodes nécessite une grande puissance d'émission qui est délivrée par des diodes-laser.
50 -–I -
Les différents types de fibres
51 -–I -
Quelques valeurs
Les fibres multimodes utilisées en informatique sont souvent à gradient d'indice
Coeur de 62.5 microns Gaine optique de 125 microns de diamètre
Désignation : 62.5/125 Caractéristiques moyennes A une longueur d'onde de 850 nm Affaiblissement maximal : 3,8 dB/km Bande passante minimale : 200 MHz.km A une longueur d'onde de 1300 nm Affaiblissement maximal : 1,5 dB/km Bande passante minimale : 500 MHz.km
52 -–I -
Le couplage
Le couplage des FOs est toujours délicat Méthodes communes Par couplage mécanique de deux connecteurs mis bout à bout au moyen d'une pièce
mécanique de précision; le dessin ci-dessous montre l'union de deux connecteurs ST, mais il existe des coupleurs ST/SC ou ST/MIC
Par collage mécanique (splicing) qui est utilisé lors de réparation ou pour la connexion de câbles pré confectionnés « Pig tail »
La fusion au moyen d'un appareil à arc électrique
53 -–I -
Le cheminements des câbles
Pour les locaux techniques
2 types de locaux Le local technique d'étage (LTE)
Concentre tous les câbles à destination d'une prise dans un bureau Permet de desservir un ou plusieurs étages en fonction des distances maximales Possibilité de mettre plusieurs LTE par étage lors qu'il sont très étendus
Le local Nodal (LN)
Relié à tout ou partie des LTE Pas obligatoire dans la plupart des cas Indispensable dans les grandes installations
54 -–I -
Limite du LTE
Nombre maximal de câbles concentrés dans un LTE entre 200 et 300 Au dessus de 300 il y a problème d'encombrement des câbles et des cordons de
brassage Installation complexe à exploiter
55 -–I -
Liaison entre LTE et LN
Les câbles reliant deux LTE ou LN sont appelés câbles de rocade
Généralement en fibre optique Débits plus important que les câbles de distributions
vers les bureaux
56 -–I -
Le cheminement des câbles
Proximité des prises électriques est source de parasites La goulotte : solution économique
Les prises sont soit dans la goulotte, soit dans des boitiers à part Attention à la position des prises : pas trop bas ni trop haut
Le faux-plafond : solution esthétique et souple Possibilité de faire descendre les câbles à n'importe quel endroit, via des
perches Le faux-plancher : solution la plus souple et reconfigurable
Possibilité d'intégration des prises dans le mobilier
57 -–I -
Le brassage
Se fait dans des armoires de brassage (ou baie 19 pouces) Chaque câble relié à une prise d'un bureau et relié à une jarretière Chaque prise de la jarretière doit être identifié avec le même identifiant que la prise qui se trouve à l'autre extrémité du câble Permet de relier une prise d'un bureau sur un port d'un matériel d'interconnexion Facilite l'exploitation Permet de transformer le rôle d'une prise facilement Un jour une prise réseau et un autre jour, une prise téléphonique
58 -–I -
Le réseau backbone
• Composé de deux sous ensembles : – Couche de commutation
– Couche de transmission
Centres de commutation
liens de transmission
59 -–I -
Le réseau backbone
• Couche de commutation
– C’est l’ensemble des organes permettant d’établir à la demande une liaison temporaire entre une voie entrante et une voie sortante
• aiguiller les communications (commutation de circuits)
• concentrer le trafic
• taxer l’abonné
• surveiller la communication
• Couche Transmissions
– C’est l’ensemble des organes permettant de :
• relier entre eux les différents commutateurs
• fournir les ressources (systèmes et support) pour transporter le trafic entre les commutateurs
60 -–I -
Catégories de commutateurs
• Deux catégories de commutateurs
1. Commutateurs d’abonnés
1. Commutateur principal : commutateur administrant toutes les lignes d’abonnés 1. Commutateur local : CL
2. Commutateur à autonomie d’acheminement : CAA
2. Commutateur auxiliaire : concentrateur
2. Commutateurs de transit
61 -–I -
Catégories de commutateurs
62 -–I -
Hiérarchie RTC
• Dans la commutation de circuits, les commutateurs sont reliés entre eux par des circuits et aux abonnés par des lignes d’abonnés.
• Les commutateurs sont organisés en structure hiérarchique.
• Le réseau RTC est ainsi divisé en plusieurs sous-ensembles
suivant un découpage en différentes zones, pour faciliter • L’exploitation
• La construction
• L’expansion
• La gestion
63 -–I -
Hiérarchie RTC
Zone Locale (ZL)
• Dans la zone locale, les abonnés sont raccordés à un même commutateur local (CL).
• Les CL établissent les connexions entre les lignes d'abonnés et leur CAA (commutateur à autonomie d’acheminement ) de rattachement.
• Quand un abonné appelle un autre relié au même CL : – la mise en relation est réalisée directement par le CL
– la mise en relation restera en l’état tant que l’un des deux usagers n’aura pas raccroché son téléphone
• Les CL sont aussi dits commutateurs de classe 5
64 -–I -
Commutateur local
1. Commutateur local
– Le commutateur local comprend les unités de raccordement des abonnés (URA) qui :
• Fournissent l’énergie pour les postes (-48v)
• Détectent l’accrochage et le décrochage
• Génèrent la sonnerie et les tests des lignes
• Offrent une fonction de concentration
– Commutateur qui ne peut pas ou on lui interdit la faculté :
• D’analyser les numéros qu’il reçoit
• Ou qu’il est uniquement capable de distinguer les appels qui sont destinés aux abonnées qu’il dessert
• Si le CL n’a aucune intelligence et son rôle se limite à la concentration, on l’appelle aussi centre auxiliaire
• Un commutateur local gère de 100 à 5000 abonnés situés à moins de 10 km.
65 -–I -
Hiérarchie RTC
Zone à Autonomie d’Acheminement (ZAA)
• Une ZAA est une zone géographique formée par un ensemble de ZL appartenant à une même zone.
• Les commutateurs de ZAA sont dits CAA.
– Il gèrent la commutation de circuits et l’acheminement du trafic entre différentes ZL et entre différents CAA d’une même ZAA.
• La ZAA marque la zone géographique dans laquelle les abonnés peuvent être interconnectés au niveau des commutateurs d’abonnés sans utiliser le réseau national
– la mise en relation est réalisée directement par le CL
– la mise en relation restera en l’état tant que l’un des deux usagers n’aura pas raccroché son téléphone
• La ZAA est un réseau étoilé.
66 -–I -
Hiérarchie RTC
Commutateur à autonomie d’acheminement – Commutateur d’abonnés capable
• Analyser les numéros qu’il reçoit (ou les 1er)
• Choisir entre plusieurs faisceaux de circuits sortant
• Acheminer le signal d’appel vers sa destination
• Un commutateur à autonomie d’acheminement (CAA) autorise jusqu’à 50 000 connexions.
• Dans les grandes agglomérations, les CAA peuvent être directement reliés entre eux.
• La tendance est au regroupement des ZAA pour en réduire leur nombre. – L'objectif pour cette structure est, qu'à l'avenir, chaque ZAA possède 2
CAA.
• Les CAA sont aussi dits commutateurs de classe 4
67 -–I -
Hiérarchie RTC
Zones de Transit (ZT) • Les centres de transit permettent de connecter les
commutateur qui n'ont pas de liaison entre eux. – permet d'avoir un réseau étoilé plus facile à gérer et moins onéreux
• Il y a plusieurs zones de transit selon que l’on se trouve à un niveau régional, national ou international. – Zones de Transit Secondaire (ZTS)
– Zone de Transit Principale (ZTP)
– Zone de Transit Internationale (ZTI)
68 -–I -
Hiérarchie RTC Zones de Transit (ZT)
• Zones de Transit Secondaire (ZTS) – Une ZTS est délimitée par un (ou plusieurs) CTS (Commutateur de Transit Secondaire) qui gèrent un
ensemble de CAA situés dans la zone considérée. – Les CTS n’intègrent aucune intelligence et assurent uniquement le brassage des circuits lorsqu'un
CAA ne peut directement atteindre le CAA du destinataire.
• Zone de Transit Principale (ZTP) – Une ZTP regroupe plusieurs ZTS et inclut un CTP (Commutateur de Transit Principal) qui gèrent les
CTS de la zone.
– Cette zone assure la commutation des liaisons longue distance.
• Zone de Transit Internationale (ZTI) – L’un des CTP d’une ZTP est relié à un Commutateur de Transit International (CTI) permettant de
traiter le trafic provenant ou à destination de l’international.
• Chaque CAA posséde des liaisons permanentes appelés faisceaux, lignes interurbaines ou
artères principales vers un CT • Les CT sont aussi dits commutateurs de classe 3 (aussi nommés « trunk switches » ou «
tandem switches ») • Remarque : un centre peut assurer simultanément la fonction de rattachement d'abonnés et
de transit.
69 -–I -
Recap : Architecture RTC
• Il y a donc 4 niveaux de commutation : CTP, CTS, CAA et CL : – Les liaisons entre CTS et CTP sont des artères à haut débit.
– De nombreux médias de transmission sont utilisés dans le réseau téléphonique :
• de la paire torsadée qui effectue les liaisons locales,
• jusqu'aux câbles coaxiaux
• et aux fibres optiques pour les liaisons nationales.
70 -–I -
Architecture RTC
(CAA) Class 4 switch
(CTP) Class 3 Switch
(ZTS) Class 3 switch
(ZL) Class 5 Switch
(CTI) Class 3 Switch
71 -–I -
Réseaux à commutation de circuits
• C’est la plus ancienne des techniques
• Préalablement au transfert, mise en place d’un circuit : physique et matérialisé entre les deux communicants
• Ce circuit est dédié aux deux correspondants
• Le circuit est actif jusqu’à ce que un des correspondants raccroche
• Le circuit reste inutilisé dans le cas où il y a pas de données échangées entre les deux correspondants
72 -–I -
Commutation de circuit
Circuit
73 -–I -
Commutation de circuits
La commutation de circuit est un type de commutation dans lequel un circuit joignant deux interlocuteurs est établi à leur demande par la mise bout à bout de circuits partiels.
Le circuit est désassemblé à la fin de la transmission.
Il faut nécessairement une signalisation.
La signalisation correspond à un passage de commandes, comme celles nécessaires à la mise en place d’un circuit à la demande d’un utilisateur.
La signalisation spécifie les éléments à mettre en œuvre dans un réseau de façon à assurer l’ouverture, la fermeture et le maintien des circuits.
Le circuit est en général assez mal utilisé.
74 -–I -
Types de signalisation
• Signalisation in-band – Les informations de média et de signalisation utilisent la même
infrastructure
• Signalisation out-band – Les informations de média et de signalisation utilisent des infrastructures
distinctes
75 -–I -
La commutation de circuits
Commutateur intermédiaire
Bureau régional
Bureau régional
Bureau central
Bureau central
Tronçon T1
Tronçon T1
76 -–I -
Un chemin fixe établi au moment de l'appel, permet de sélectionner un circuit.
On établit donc une connexion physique.
Ça prend du temps (environ 1 à 3 sec)
Couplage physique
lors de l'appel
Il n'y a pas de congestion car sur chaque circuit il y a un utilisateur à la fois.
Le délai de propagation est de l'ordre de 6 msec/1000 Km.
La commutation de circuits
77 -–I -
Commutation de messages
• Un message est une suite d’informations formant logiquement un tout pour l’expéditeur et le destinataire. – Un fichier complet
– Une ligne tapée sur un terminal
– Un secteur de disque
• Un réseau à commutation de message fait appel à des nœuds de commutation.
78 -–I -
Commutation de messages
• Dans ce type de commutation, aucun lien "physique" n'est établi.
• Lorsqu'un message est reçu à un nœud, il est stocké, vérifié pour les erreurs et puis retransmis, un nœud à la fois : Réseau de type Store-and-forward.
• Le message ne peut être relayé vers le prochain commutateur tant qu’il n’est pas complètement et correctement reçu par le nœud précédent.
79 -–I -
Limitations de la Commutation de messages
• Un long message (par exemple un long fichier) peut monopoliser une ligne lors de sa transmission.
• Puisque les messages peuvent être très longs, il y aura nécessité de stockage.
• Il faut prévoir un espace disque assez grand pour accommoder tous les messages qu'on doit stocker à un nœud.
• Comme la capacité des mémoires intermédiaires est limitée : il faut introduire un contrôle sur le flux pour éviter le débordement.
• Problématique de transfert sans erreurs de très longs messages
80 -–I -
Commutation de paquets
• Semblable à la commutation de messages excepté que les messages sont découpés en paquets de taille limitée.
• Les paquets sont envoyés indépendamment les uns des autres
• Les liaisons intermédiaires les prennent en compte pour les émettre au fur et à mesure de leur arrivée dans le nœud
• Les paquets de plusieurs messages peuvent donc être multiplexés temporellement sur une même liaison
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Commutation de paquets
Paquets en
attente de
transmission
Centre de
commutation
Ordinateur
Ordinateur
Nœud de
Commutation
Message P
Message Q
Message R
Q3 R2 P3 Q2 R1 P2 Q1 P1
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Commutation de paquets
• Le rôle des nœuds de commutation est l’aiguillage des paquets vers la bonne porte de sortie
• Les liaisons inter-nœuds ne sont pas affectées explicitement à une paire source-destination comme pour la CC
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