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CNR 9 engagements pour la planèteAssocier collectivités et citoyens
P. 50
PRENDRE SOIN DE LA TERRE
La permaculture à l’école de la nature
P. 52
FORÊT ARDÉCHOISE
Le câble-mât exérimenté P. 45
HYBRIDE, ÉLECTRIQUE...
L’automobile, acteur majeur du développement durable P. 40 à 44
Créd
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La CNR lance son 1er crowdfunding pour le parc éolien de Saint-Georges-les-Bains (07) qui est en construction. © Garage Productions/CNR
LE POUZINQuand la Méhari passe à l’électrique... une invention ardéchoise
P. 43
40 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE40 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
Acteur majeur du développement durableGrenelles de l’environnement, Conférences sur le climat ou encore Dieselgate, lié aux données erronées de certains constructeurs sur lesrejets polluants, contraignent les automobilistes à changer leurs habitudes de mobilité. Aujourd’hui, les ventes de Diesel s’essoufflent auprofit de moteurs essence plus performants et moins nocifs. D’ailleurs certaines citadines n’existent même plus en version gazole.Ajoutons que les restrictions de circulation dans les agglomérations visent à se généraliser et seuls les véhicules abordant la nouvellevignette Crit’Air adéquate seront autorisés à y pénétrer. Les systèmes dits « Stop & Start », coupant le moteur thermique à l’arrêt, étaient déjà les prémices d’une révolution verte, mais il fautdésormais compter sur d’autres alternatives respectueuses de l’environnement.
L’automobile
Un moteur électrique alimenté par une batterie, souvent placée sous la banquette arrière, vient donner un coup de main au moteur thermique. Il fonctionne entandem avec le moteur essence pour donner un surcroît de puissance, lors d’undépassement par exemple.On parle alors de Mildhybrid. Mais, le système le plusrépandu est le Fullhybrid.Sur le même principe, le moteur électrique peut également travailler de concert
avec le moteur principal, mais il est aussi capable defonctionner seul durantquelques kilomètres. C’est lechoix idéal pour vos déplacements dans les hypercentressaturés où le mix des deuxmodes sera un gain sur laconsommation. Le passaged’une énergie à l’autre, voireles deux si besoin, se fait sansàcoup. La batterie se recharge lors des phases de freinage et de décélération.Pas besoin de brancher lavoiture.
En 1997, Toyota crée la surprise en lançant en série la Prius. Avec sa carrosserie spécifique, la berline est reconnaissable entre mille. La 4e génération, dévoilée l’an dernier, n’échappe pas à la règle. Le groupe profite de son avance technologique pour «hybrider» également sa filiale de luxe, Lexus.
Les véhicules hybridesComment ça marche ?
Les + Economie de carburant. Pas de rejet à l’arrêt.Les - Peu de kilomètres en mode électrique.
Les hybrides rechargeablesComment ça marche ?Aussi appelé Plugin hybrid,le véhicule conserve son moteur thermique, mais embarque un moteur auxiliaireélectrique. Le véhicule dispose d’un câble de raccordement, car il faut recharger labatterie sur le réseau domestique ou sur une borne rapide (une demiheure pour recharger à 80%). Le trajet
principal se fait en tout électrique sur environ 50 à 100km. Lorsque les batteries sont vides, le moteur principal s’actionne. On notera que sur certains modèles, lemoteur thermique peut également recharger les batteries alors que le moteur électrique continue à faire avancer la voiture.
Les + Trajets quotidiens en électrique. Pas de consommation.Les - Prix plus élévé qu’une hybride classique.
De son côté,Kia a lancé
récemment son 1erSUV hybride, le Niro.
Ce crossoverdynamique de 141 ch.
dispose d’une boîteautomatique
7 rapports.
Mitsubishi a choisid’équiper son gros
SUV, l’Outlander,de ce système. Lemoteur de 121 ch.
est secondé pardeux moteurs
électriques, de80 ch. chacun,
disposés surchaque essieu.
Plus de 50 km sontainsi réalisés enélectrique avec
des pointes jusqu’à120 km/h.
Au dernier salon de Genève, Volvo a présenté son nouveau best-seller, le XC60. Il est doté d’un système Plug-in de plus de 400 ch. et il vous faudra seulement 4 heures pour recharger.
Par Thierry André © photos constructeurs.
Jeudi 6 avril 201741LA TRIBUNE
Jeudi 6 avril 201741LA TRIBUNE
Le plus simplement, unebatterie alimente un oudeux moteurs électriquesdisposés sur un ou deux essieux, si vous optez pour une4 roues motrices. D’énormesprogrès ont été faits sur laconception et les performances des batteries. Elles sont
plus petites, plus légères etse rechargent plus rapidement. Le point le plus problématique des premièresvoitures était l’autonomie,mais les plus récentes technologies annoncent désormais plus de 250 km de liberté...
Les véhicules électriquesComment ça marche ?
Les + Silence total. Couple immédiat. Peu d’entretien mécanique.Les - L’autonomie... mais ça progresse.
Également appelés véhicules Fuel Cell. Le fonctionnement est similaire aux véhicules électriques, mais icipoint de batterie. Le courantest fabriqué « en direct » aumoyen d’une pile à combustible, alimentée par la combustion électrochimique de
l’hydrogène. Inflammable, celuici est stocké dans unréservoir sécurisé bien sûr.Point de rejet polluant, seule de l’eau s’écoulera du potd’échappement, résultant dela combustion de l’hydrogène. Le plein se fait en moins de 5 minutes.
Les véhicules à piles combustiblesComment ça marche ?
Les + Silence total. Autonomie.Les - Prix. Réseau de bornes de recharge peu répandu.
Les Asiatiques sonttrès en avance surle développement
de ce système.Hyundai a été le
premier à proposerson SUV ix35 ainsiéquipé et a dévoilé,
sur le salon deGenève, FE FuelCell, un conceptpréfigurant son
futur SUV qui seraprésenté en 2018
avec 800 kmd’autonomie.
Toyota a, quant à lui, commercialisésa Mirai il y a quelques mois
et la Honda Clarity montre le bout de son nez en Europe.
LE SAVIEZ-VOUS ?
n CRIT’AIR : 6 NIVEAUX DE CERTIFICATIONL’apposition d’un certificatqualité de l’air n’est pasobligatoire. Elle repose surune démarche volontairede l’usager, à l’exceptiondes zones à circulationrestreinte qui peuvent êtremises en place par les col-lectivités territoriales, oulors de certains pics de pollution atmosphérique donnant lieu à desrestrictions de circulation basées sur le certificat qualité de l’air. Toustypes de véhicules sont concernés. Il existe 6 niveaux de certificat : del’ultra vert à l’ultra polluant. Vous allez en avoir besoin pour Grenoble,Paris, Lyon et le tunnel du Mont-Blanc… mais aussi dans de nombreu-ses villes européennes.www.certificat-air.gouv.fr Et n’hésitez pas y faire une simulation ! Coût du certificat : 4,18 euros.
CRIT’AIR : 6 NIVEAUX DE CERTIFICATION
Renault s’est engouffré depuis de nombreuses années dans l’électrique. La petite ZOE vient d’ailleurs de bénéficier de nouvelles batteries, comme sa cousine Leaf de chez Nissan, la plus vendue au monde et dont la recharge est gratuite sur les bornes rapides. L’autonomie avoisine désormais les 300 km.
Autonomie que le californien Tesla a largement dépassée avec ses véhicules aux lignes futuristes comme la nouvelle Model 3.
42 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE42 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
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SDED 26 Déploiement du réseau e-born dans la Drôme
Le réseau monte en chargeLa Drôme avec le Sded 26 a
intégré le réseau eborn quiréunit 5 départements (avec
l’Ardèche, l’Isère, les HautesAlpes et la HauteSavoie) pour doter ce territoire de 800 bornes dont le déploiement, la supervision et l’exploitation ont été confiés à Spie SudEst.
Dans la Drôme, d’ici fin 2017,pour un coût de 1.5 M€ financé à 50% par l’Ademe, ce sont 114 bornes de rechargement qui seront installées, chacune avec deux prises, soit 228 points de recharge. Le déploiement est réalisé aujourd’hui à près des deuxtiers et se poursuit à bon rythme.
Il s’agit de bornes à chargement accéléré (environ 1 h à 1 h 30 pour un chargement complet), qu’un usager peut localiser et réserver à distance sur son smartphone. Le système de paiement en Drôme distingue usagers réguliers et de passage : gratuité jusqu’à fin 2017 avec une carte d’accès à 10 €, puis à partir de janvier 2018 plusieurs options : un abonnement mensuel (19.99 € pour un accès illimité, avec abonnement possible sur Drôme et Ardèche), ou
un paiement à la charge (2 € avec carte d’accès, 3 € sans carte). Les derniers chiffres de mars témoigne d’une nette montée en puissance du réseau avec les bornes en fonctionnement.
Cette carte témoigne de l’état d’avancement du déploiement qui sera réalisépour fin 2017. (en vert les stations en place, en marron les stations à réaliser)
606 CHARGES
EN MARSUn des réseaux les plus actifsAvec les stations déjà en fonc-tionnement, le réseau drômoisest déjà actif et se distinguemême par ses résultats parmiles 5 départements du réseaue-born. Ainsi le réseau du Sded26 compte déjà 127 abonnéset a comptabilisé courant mars2017 quelque 606 chargespour une consommation de4882 mwh.Parmi les communes équi-pées en Drôme : Rémuzat,Verclause, Mollans-sur-Ouvè-ze, Crest, Espeluche, Cléond’Andran, Bourdeaux, Dieule-fit, Tulette, Montségur, La Cou-courde, Loriol, Nyons, Donzè-re, Sahune, St-Restitut, LaMotte-Chalancon, St-Vallier,Romans, Bourg-de-Péage,Tain-l’Hermitage, sans oublierl’agglomération valentinoise :Portes-lès-Valence, Chabeuil,Al ixan, Etoi le-sur-Rhône,Beaumont, Montélier et plu-sieurs en Diois (voir la carteci-contre)...
Le SDED 26 s’est notamment fixé comme objectif d’aller où les privés ne vont pas, à l’exemple de la stationinaugurée fin 2016 à La Motte-Cha-lancon par Jean Besson, président duSded 26 et le maire Laurent Combel.
Jeudi 6 avril 201743LA TRIBUNE
Jeudi 6 avril 201743LA TRIBUNE
LE POUZIN La Méhari électrique
La version DD d’une voiture de collectionRodolphe Berdiel est dans laMéhari depuis 27 ans, époque à laquelle il a créé lasociété Méhari Loisirs dont ilest aujourd’hui président.L’entreprise restaure, entretient et vend des pièces détachées pour plusieurs voitures de collection. Sa passion l’a poussé il y a environ5 ans à imaginer la méhariélectrique. Pour lui, «c’estune suite, une évolution logique de cette voiture intemporelle». Il s’est alors entouré de personnes qualifiéespour mener à bien son projet: Eric Roussi (électronicien),Jérôme Arsac (ingénieur),Philippe Charrin (commercialisation, gestion) et enfin,Paul Berdiel son fils, en charge du design, du développement et de l’homologation.Après à peine quelques années de recherches, de testsd’endurance et de capacités,cette équipe pluridisciplinaire a remporté son pari ;elle est prête à livrer ses premières méharis électriquesmade in «Le Pouzin» via lasociété Méhari Loisirs technologie SAS créée il y unpeu plus d’un an. L’objectifde production pour 2017 estde 57 voitures et le carnet decommande est déjà bienrempli : 20 véhicules, appelés EStory, devront être livrés avant l’été.La société est allée vite maisle projet a été ralenti pour
attendre l’homologation L7e C. Jérôme Berdiel nousconfie fièrement que EStoryest la première réplique deCitroën Méhari sur le marché homologuée dans cettecatégorie, conforme auxnouvelles normes européennes 2017 !
Une voiture passion, développement durable
et économeEStory séduit par sa facilitéde conduite, sa grande autonomie (plus de 100 km) etbien entendu, par la simplicité de ses lignes et ses couleurs fidèles à la voiture decollection des années 70.Pour la recharger, rien de
plus simple. Il suffit de labrancher sur une prise classique chez soi. Elle peut également s’adapter aux bornesde charges mises en placedans les communes.Par ailleurs, plusieurs modesde conduites (city, montagne, éco) sont disponibles pour réduire sa consommation, qui reste dans tous lescas largement inférieure à laméhari traditionnelle (1€ p o u r 1 0 0 k m c o n t r e 10 €/100km). Enfin, un accord avec Bosch Car Serviceest en place, permettant auxheureux propriétaires de laméhari électrique de faireassurer la maintenance et laSAV à proximité de chezeux. Environ 500 garages enEurope sont ainsi capablesde prendre le relais aprèsque les méharis ont quittéles ateliers du Pouzin.
J. P.
La première réplique de Citroën Méhari à être homologuée conforme auxnouvelles normes européennes 2017.
5 ans que Rodolphe Berdiel travaille à la version électrique.
î Quel budget prévoir ?Il faut compter entre 23 500 € et25 800 € (en fonction du type debatterie) pour s’offrir cette méhariélectrique, fabriquée au Pouzin etentièrement neuve. Il faut savoirqu’une aide de l’État de 1 000 € estaccordée au titre de bonusécologique, compte tenu del’homologation L7.
n ET L’HYDROGÈNE ALORS ? !Recherches et développementsErgosup (Malataverne) développe un électrolyseur découplant les pro-ductions d’oxygène et d’hydrogène, se distinguant ainsi des électroly-seurs conventionnels par la production directe à haute pression del’hydrogène. Cette solution facilite ainsi le remplissage des réservoirsdes véhicules à hydrogène ouvrant un champ important d’applications.Le 22 février, le PDG Patrick Paillère a reçu des mains de FrançoisHollande le prix de lauréat du Concours mondial de l’innovation phase 3pour son projet déposé en catégorie «Stockage d’énergie». Et il comptebien que cette reconnaissance serve de «mise à feu» du projet. Le butest, bien sûr, de passer de l’étape de développement technologique àl’étape d’industrialisation, avec l’implantation de premiers démonstra-teurs, la mise en place d’une première ligne de fabrication et lerenforcement de son équipe, aujourd’hui constituée de 15 personnes.D’autres projets sont en cours dans la région, tel celui piloté par le pôle decompétitivité Tenerrdis : HyWay, porté par 8 partenaires. Objectif :produire d’ici fin 2018 de l’hydrogène 100 % renouvelable à partird’électricité produite par CNR et d’eau.Sur l’un des giratoires de la gare Valence TGV, une première station derecharge en hydrogène pour véhicules hybrides (conçue et réalisée parles PME drômoises McPhy Energy et Ad-Venta) a été inaugurée le 7déembre 2016.Carte mondiale des stations de remplissage sur www.h2stations.org
n HYDROLÉLECTRICITÉDeux concessions prolongées ?Dans le cadre de l’application de la loi relative à la transition énergétiquepour la croissance verte, Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement,s’apprête à transmettre à la Commission européenne les dossiers dedemande de prolongation des concessions EDF de la Truyère et de laconcession CNR du Rhône. L’article 116 de la loi a introduit unepossibilité de prolonger les concessions en contrepartie de la réalisationde travaux nécessaires à l’atteinte des objectifs de la politique énergéti-que. De fait, la programmation pluriannuelle de l’énergie définit unobjectif ambitieux de développement de la filière hydroélectrique : +500MW de capacités de production et + 2 TWh de production annuellemoyenne d’ici le 31 décembre 2023.A noter que l’hydroélectricité est le premier moyen de productiond’électricité renouvelable en France : elle représente plus de 60 % del’électricité renouvelable, avec 64 TWh produits en 2016, soit 12 % del’électricité française.
44 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE44 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
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î La CNR aussi27 stations, espacées chacune de30 km, constituent le corridorélectrique de la CNR. Du lac Lémanà la Méditerranée, vous pouvezutiliser ces bornes (53 au total) pourrecharger votre voiture électriqueou hybride (si elle accepte la chargerapide).2 sont encore à installer, dont 1 àBollène. 80 % de la recharge estobtenue en moins de 30 minutes, etcette recharge est d’origine 100 %durable puisque produite à partir dufleuve Rhône.Prix forfaitaire de la recharge : 5euros. De quoi inciter à s’intéresserà l’électrique de manière... durable.
ARDÈCHE Bientôt 110 bornes de recharge des véhicules électriques
Le SDE 07 au top sur les bornes électriquesLe déploiement du réseau de bornes électriques se poursuit en Ardèche. Le syndicat départemental d’énergies (SDE 07) a fait de la mobilité électrique unede ses priorités. Son objectif : installer 110 bornes de rechargepour un maillage complet de l’Ardèche d’ici fin 2017. Tout utilisateur de voiture électrique ou hybride rechargeable pourra ainsi trouver une borne de recharge normale (entre 1h et 8h pour une charge totale) tous les 20 km et une borne de charge rapide (80 % en 30 mn) tous les 50 km.Une petite cinquantaine de bornes « normales » sont déjà en service. Vous en trouverez tout le long de la vallée du Rhône, mais aussi un peu partout depuis Annonay, SaintAgrève, Le Cheylard, en passant par Privas jusqu’à Coucouron ou SaintEtiennedeLugdarès. Un bon maillage existe également entre Aubenas et les Vans,et entre Aubenas et Montélimar, sans oublier VallonPontd’Arc.Pour l’instant une seule borne de charge rapide est installée à Lamastre et une dizaine devrait suivre d’ici la fin de l’année, no
tamment à Privas, SaintDidiersousAubenas, VallonPontd’Arc, Les Vans…Côté coût, le SDE propose une offre d’abonnement à 10 euros par an. Et cadeau, jusqu’au 31 décembre 2017, les abonnés ne payent pas la charge aux bornes ! Après, il faudra compter autour de 2 euros par recharge sur les bornes normales et 3 euros sur les rapides. Si on n’est pas abonné, c’est 3 euros lacharge en normale et 4 euros en rapide. Plus de 160 personnes ont déjà souscrit l’abonnement en Ardèche.
Sur le mois de mars, le SDE enregistre 583 recharges sur la totalité des bornes déjà installées. Au top 5 des bornes les plus utilisées : celles d’Andance, VallonPontd’Arc, Largentière, Privas (place du Foiral) et Joyeuse.La démarche du SDE de l’Ardèche s’inscrit dans le réseau eborn avec les SDE de Drôme, Isère, HauteSavoie et HautesAlpes.
S. Sabot
Pour consulter la liste des bornes et s’abonner au service : www.sde07.com.
Il est déjà possible de recharger sa voiture sur les 46 bornes installées.
Jeudi 6 avril 201745LA TRIBUNE
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1ER DÉPARTEMENT RHÔNALPIN La forêt en Ardèche
Le câble-mât expérimentéL’Ardèche est le 5e dépar
tement le plus boisé deFrance et le premier de la
Région RhôneAlpes avec 56% de son territoire, soit 310 000 ha. Cela représente 1 750 emplois directs pour un chiffre d’affaire d’environ 118 millions €. 90% des communes ont au moins ¼ de leur territoire boisé. La forêt ardéchoise est une forêt récente, audébut du 20e siècle elle ne comptait que 100 000 ha, soit 18% du territoire. Elle se compose essentiellement de châtaigniers, chênes, pins, mélèzes, épicéas, sapins. Elle est privée à 91% de sa surface.
Les enjeuxLe développement de la fi
lière bois représente des enjeux économiques et environnementaux majeurs. Des circuits courts permettraient une valorisation des bois, au lieu de transporter les grumes loin des exploitations, voire à l’étranger, et de voir revenir lesproduits transformés sur le marché, avec une perte sur la vente des bois de qualité. Dansce sens une étude va être menée pour la création d’une plateforme de stockage et de transformation conséquente en Ardèche. Le programme Symbiose, l’Ademe, l’Association des Communes Forestières y sont associés.
L’exploitation forestièreLa forêt ardéchoise est une
ressource insuffisamment valorisée, le taux de récolte s’élève à 16% de l’accroissement naturel annuel, hors autoconsommation. Cela s’explique par le manque de culture forestière, le relief ou encore les difficultés d’accès aux massifs. Le morcellement est aussi un frein à la gestion durable des forêts, 282 000 ha sont répartis entre environ 50 000 propriétaires privés, dont 80% possèdent moins de 4 ha.
Les solutionsLe regroupement des pro
priétaires forestiers, éventuellement publics et privés, pour assurer en commun la gestion de leurs propriétés. Il peut êtreponctuel ou informel, ou structuré et durable avec la créationd’une structure dédiée. Des organismes comme l’Association des Communes Forestières de l’Ardèche, le Conseil départemental de l’Ardèche, la Safer RhôneAlpes, le Centre Régional de la Propriété Forestière, le Parc Naturel des Monts d’Ardèche, peuvent apporter un accompagnement.
Les moyens techniques,le débardage par câble
En forêt, le plus couramment, les bois abattus sont tractés, traînés jusque sur les pistes forestières et chargés sur les grumiers. Cette technique n’est pas exploitable sur des pentes dépassant 30%, ce qui limite les parcelles.
Le débardage par câblemât est une solution. Les bois sont sciés par les bûcherons, hissés par un chariot qui se déplace sur le câble, jusqu’à lapiste. Ce procédé offre des avantages certains, les sols ne sont pas tassés, jamais mis à nus l’érosion n’a pas prise, les autres arbres ne sont même pas éraflés, la faune et la flore protégées, les cours d’eau peuvent être franchis aisément et le nombre de pistes diminué.
Une expérimentation est encours sur la commune de Barnas. L’association des Communes Forestières de l’Ardèche, présidée par Alain Féoug i e r , s o u h a i t a i t f a i r e redécouvrir cette technique abandonnée depuis de nombreuses années en Ardèche. La technologie s’est modernisée, avec la venue des câblesmâts mobiles qui permettent en se déplaçant sur les routes
forestières d’exploiter des lignes de chaque côté du câble. Le groupement forestier de Barnas regroupe plus de 250 propriétaires, dont la commune qui possède environ 15% des parts. Les forêts non exploitées depuis 1965, sur des pentes de 30% à 70% couvrent 600 ha. Il est dirigé par une équipe de gérance, dont la mairie, représentée par Joël Laurent, et s’est porté volontaire pour cette expérimentation.
Après deux années de travail en partenariat avec Vincent Garaud, expert forestier indépendant, l’exploitation a commencé en janvier 2017. Savision de l’exploitation, dans lechoix des fûts permettra une régénération de la forêt sans replantation et à nouveau exploitable dans 10 ans. L’entreprise Müller CâbleMât a été chargée de l’exploitation. Elle a acheté les bois sur pied et se charge de toutes les étapes. Grâce à une pelle munie d’unetête d’abattage capable d’analyser les bois, le tri se fait automatiquement pour chaque tronc, ce qui valorise au mieuxles essences. Bois de charpen
te, de palette, piquet et le restepour les plaquettes de chauffage. Le câble est d’une longueur de 800 m et peut porter jusqu’à 4 tonnes. Le chariot estradiocommandé, trois personnes travaillent sur le chantier. Les bois sont stockés par catégorie aux abords de la piste et les grumiers, plus légers, sont chargés directement. Cette exploitation représente entre 4500 et 5 000 m3 qui seront exploités en deux saisons. Malgré les frais de réfection de la piste forestière, la recette sera positive pour le groupement etce, sans avoir recours aux subventions. Seuls les frais du gestionnaire forestier et la communication ont été pris, en
partie, en charge. Cette action est soutenue par l’Ademe et la Région AuvergneRhôneAlpes.
Une communication importante est faite autour de cette expérimentation auprès des différents acteurs de la filière bois, des élus, des propriétaires afin de convaincre de l’efficacité et de la faisabilité de cette technique. Beaucoup de forêts pourraient être exploitées de manière raisonnée et durable et ainsi conforter et développer cette économie du futur.
Françoise Monnot
Contact : Marilyne Fournier 04 75 39 41 16 ou 06 08 01 06 74.
La tête d’abattage coupe en fonction de la programmation.
Les bois sont triés, prêts à être enlevés.
46 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE46 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
LA BÂTIE-ROLLAND Politique environnementale et sociétale volontariste
Top Semence a pris les enjeux au sérieux«Top Semence, 550 agriculteurs 7004 ha, est reconnu dans la filière semence parmiles 13 premiers établissements de la filière française»Quand M. Veyrier, président de l’Union, introduit la séance de l’assemblée plénière des agriculteurs par les mots rendement et qualité, condition sine qua non de la rémunération des agriculteurs, il donne le ton des ambitions de Top Semence. Prendre en compte l’environnement dans les activités de l’entreprise et mettre en œuvre sa responsabilité sociétale et environnementale voilà unchallenge payant et pour répondre à ces exigences l’entreprise a mis en place une politique volontariste, 7 millions d’euros investis depuis 5 ans :• Développement de production de semences biologiques(céréales bio 10% en2015, 15% en 2016)• Développement de production de semence de légumineuses ayant la capacité de fixer naturellement l’azote atmosphérique • Pollinisation par les abeilles• Utilisation de méthode de désherbage permettant de minorer significativement la dose de produit de traitement : le déherbinage, combinaison du binage mécanique avec celle du traitement chimique en dirigé • Unité de séchage autonome• Avec Arvalis mise en place d’Irré LIS après essai concluant, mesurant l’état de la réserve utile hydrique, économiser de l’eau et maximiser les rendements• Maillon de la filière de production, le Centre Expérimental de la Vallée du Rhône
(CEVR), filiale de Top Semence, initie des travauxd’expérimentation et de recherche sur 60 ha.• Le laboratoire est agréé parle SOC (Service Officiel de Contrôle) pour la pratiquedes analyses de semences et leur certification.Obtenteur d’ail et de pois chiche, pour le pois chiche, seule entreprise en Europe à posséder du patrimoine génétique, 3 tests en route pourla 1re année en bio, Top Semence joue les enjeux et les atouts de la protéine végétale : sécurité alimentaire vers une alimentation moins carnée… Pour ce faire l’entreprise active recherche et innove dans de nouvelles recettes culinaires, association de plats, alimentation des bébés et des personnes âgées…Et Top Semence essaie aussi de faire évoluer les habitudesalimentaires (axes école maternelle). Enfin, le 31 mai elleinitie une journée du pois chiche en invitant tous les acteurs de la filière.Objectif 300 ha en 2017, et 1000 tonnes de semence les 3prochaines années. enjeux
environnementaux et diversification au niveau des systèmes de cultures et des rotations guidant Top Semence.
Autre axe important,la pollinisation par les abeilles
13 apiculteurs collaborent avec l’entreprise, ainsi, plus de 2 800 ruches ont été installées au moment de la floraison, pour renforcer la pollinisation du tournesol en optim i s e r l a q u a l i t é e t l erendement avec depuis 3 ans, une personne qui pilote cette fonction, et cette année,un dispositif de nourrissage des abeilles dans l’objectif d’améliorer la pureté variétale des semences.Top va également semer des plantes mellifères (attirant les abeilles) comme la phacélie, dont la particularité est d’assurer la couverture du solentre deux cultures, permettant le non lessivage des nitrates.Alliant innovation et respect de l’environnement, Top Semence s’inscrit dans une démarche volontariste de préservation de la planète
Magali Bonny-E.
Plus de 2 800 ruches ont été installées pour renforcer la pollinisation.(photo illustration ADT26-Lionel Pascale)
n PITCH ÉNERGÉTIQUEDracula tente l’Ecole de commerce de ValenceLa start-up valentinoise Dracula Technologies invite les étudiants de 2eannée de l’EGC de Valence (l’école de commerce dans le giron de la CCI)à une séance de design thinking le 11 avril. Objet de désir : un pitchautour des problématiques énergétiquesque que pose l’augmentationdes objets connectés et les façons de les résoudre. Répartis en 4équipes, les étudiants défendront leur pitch devant un jury.
n LE SCÉNARIO NÉGAWATT 2017Et si on passait à la sobriété ?Parmi tous ceux qui réfléchissent à la transition énergétique, figurel’association drômoise NégaWatt dont le scénario 2017 est sorti en toutdébut d’année. Celui-ci imagine une France à 100 % énergie renouvela-ble. Mais cela ne va pas se faire d’un claquement de doigt. Des pistessont tracées : rénovation du parc immobilier, développement du petitcollectif, aménagement du territoire à repenser, covoiturage encouragé,transport en commun et voitures «propres» privilégiés, changement deshabitudes alimentaires, passage aux bioénergies et aux énergies renou-velables, sortie du nucléaire à l’horizon 2035... Il y a du pain sur la placeet 500 000 emplois à la clé d’après l’association qui est entendue dansles instances nationales et européennes. Y a plus qu’à...
n ENTRE VENT ET SOLEIL5 projets en ligne de mireLa Compagnie du Vent (Groupe Engie) mise aussi sur le photovoltaïque.En avril 2018 doit être mis en service le parc de Caromb (84) : plus de10 000 panneaux, puissance globale de 4,5 MW pour une productionannuelle de 6,75 millions de kWh (investissement : 4,5 millions d’euros).A Salles-sous-Bois, au même moment, il s’agit d’un parc de plus de18 000 panneaux, puissance 8 MW pour une production annuelle de 11,2millions de kWh (investissement : 8 millions d’euros).L’on reparle également, à l’horizon 2019, du parc de Montboucher-sur-Jabron : plus de 6 800 panneaux sur l’ancienne carrière, propriété de lacommune. Investissement 2,5 millions d’euros. Réponse attendue en find’année, car le projet doit encore passer le cap du permis de construire etsurtout être retenu lors de l’appel d’offres de la Commission derégulation de l’énergie.Autres projets dans la Drôme, éoliens cette fois pour la Compagnie : 12éoliennes à Montrigaud (bois), 8 à Montmiral (forêt de Thivolet)
n HÉBERGEMENTS TOURISTIQUESAvec les encouragements de l’AdemeA l’occasion des 25 ans de l’Ecolabel Européen et de l’année internatio-nale du tourisme durable, l’Ademe Auvergne-Rhône-Alpes (avec quatreautres directions régionales) lance un appel à projets destiné auxhébergements touristiques. Celui-ci vise à financer les démarchesd’obtention de l’Ecolabel Européen, les aides portent sur les dépensesrelatives à la réalisation d’un diagnostic, à l’accompagnement du projet,voire aux investissements nécessaires. Ce label qui existe depuis 2003n’a été obtenu que par 24 hébergements régionaux (342 en France), ladynomique positive est pourtant intéressante : sensibilisation de laclientèle accrue, ouverture plus large à certains marchés publics...Date limite de dépôt des dossiers le 31 mai 12h. Plateforme desoumission : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/HETEL2017-35
n CHÈQUE-ÉNERGIEL’Ardèche continue à testerLe chèque-énergie, expérimenté dans 4 départements (dont l’Ardèche)depuis l’an dernier, est utilisable pour régler les dépenses de chauffage
quelle que soit l’énergie ou cellesde rénovation énergétique. Vousne l’avez pas reçu ? C’est que vousn’en êtes pas bénéficiaire, le fi-chier des attributaires est fournipar l’administration fiscale. Le dis-positif est renouvelé en 2017 et ilsera peut-être déployé dans toutela France en 2018.
n EOLIENNESEh bien, repowerisons !Les 10 éoliennes de Rochefort-en-Valdaine/Montjoyer ont été remo-torisées plutôt que d’être rempla-cées. C’est le choix qu’a fait laCNR, propriétaire depuis 2013 , etc’est une première française eteuropéenne... et rentable : l’inves-tissement sera amorti avant 2019.Du coup, la CNR envisage de pro-poser des projets de repowering àd’autres parcs anciens..80
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Jeudi 6 avril 201747LA TRIBUNE
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TAIN L’HERMITAGE Continuum, des entreprises en action pour la nature
Ces ambassadeurs de la biodiversitéContinuum. Qu’estce qui peut bien se cacher derrière ce nom ? Il s’agit d’un club d’entreprises engagées dans une démarche volontaire afin de faire évoluer la société dans ses pratiques environnementales et être vectrices de changement par l’exemple au travers d’actions concrètes en faveur de la biodiversité drômoise.« Les entreprises de Continuum agissent collectivement mais aussi individuellement avec la LPO Drôme afinde sauvegarder la natureautour de leurs sites et en lienavec leurs activités » explique Vivien Chartendrault, directeur de la LPO Drôme.« Être des ambassadeurs de la biodiversité » c’est ainsi que les 14 partenaires qui viennent de signer la charte d’engagement de défense dela biodiversité, se définissent. Des pratiques environnementales qui sont au cœurdes préoccupations de chacune des entreprises partenaires comme le soulignera Aurélien Floquet, directeur du développement durable
chez Paul Jaboulet « C’est ce qui a incité Caroline Frey à s’investir et à établir un partenariat avec la LPO Drôme.»Un investissement qui débouchera sur la création du refuge de biodiversité au cœur du vignoble Jaboulet, i n a u g u r é r é c e m m e n t par Alain Bougrain Dubourg, président de la LPO. C’est ce genre d’initiatives etd’autres qui ont incité la LPODrôme et quelques entreprises à créer ce club Conti
nuum. « Cette signature marque le début d’une aventure » poursuit le directeur de la LPO Drôme « qui doit permettre aux entreprises impliquées de signifier leur attachement au patrimoine de la Drôme et surtout le démontrer à travers des actions. Dessignataires conscients de leur responsabilité sociale et environnementale et du rôle majeur qu’ils ont à jouer pourle bien être des générations futures. Des engagements
qui vont prendre la forme d’actions individuelles au sein même du périmètre de chaque entreprise dans un premier temps, mais qui seront aussi des actions communes via la création de Continuum, club d’entreprises enaction pour la nature, ; lieu de mutualisation, de convergence et d’ouverture, de mise en commun des forces afinde porter haut la voix de la nature au sein de notre territoire.» Quatre axes sont au
centre de la démarche. Le premier c’est d’améliorer le cadre de vie de l’entreprise eten faire un refuge pour la biodiversité, le second, c’est d’intégrer la biodiversité à la démarche environnementalede l’entreprise, le troisième est le soutien par le biais du mécénat d’actions en faveur de la nature drômoise et enfin la sensibilisation et la formation des collaborateurs pour en faire des acteurs de la biodiversité de leur territoire.
P. S.Les partenaires au moment de la signature de la charte. î Les partenaires
La LPO Drôme, le Domaine PaulJaboulet Ainé, le groupe BTPCheval, le fabriquant de four Fayol,le Palais des congrès Sud RhôneAlpes, Gel Pam du groupe Ardo,l’imprimerie Souquet, 2C Comm,Suez, Newscom, C’Pro, NatuealConstructeur, les établissementsde la Teppe, le ComptoirRhodanien.Le lancement officiel de ce premierclub sera fait le 12 octobre prochainpar Alain Bougrain-Dubourg auPalais des congrès Sud RhôneAlpes.
48 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE48 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
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FOCUS
n À VISAN ET RICHERENCHESLes jardins partagés vont voir le jour
Dans l’Enclave des Papes, deux projets de création de jardinspartagés vont prochainement voir le jour.A Richerenches, un espace jardinier va être créé et sera composé de16 parcelles d’une surface de 35 m² chacune. Chacune d’elles seraéquipée d’une cabane et d’une réserve d’eau de 1 000 litres. Unespace commun ouvert à tous composés de tables de pique-nique etde toilettes sèches, un jardin des simples, un verger en collecte libreet des panneaux d’informations réalisés par les enfants de l’écolecompléteront le site.A Visan, 15 parcelles individuelles seront mises en place d’unesurface de 40 m² à 75 m². Des cabanes à outils et un systèmed’arrosage équiperont chaque jardin. Un espace collectif avec deséquipements partagés, un autre avec des cultures alternatives et unezone de partage seront également installés.Ces deux projets s’inscrivent dans une démarche éco-responsable.Les jardiniers devront respecter l’environnement en limitant ouinterdisant l’utilisation de produits de synthèse et de pesticides. Unpuits ou un forage assurera le remplissage des réserves d’eau dechaque parcelle. Pour les alimenter, une pompe est installée qui seraelle-même alimentée par l’énergie solaire. Pour le compostage, Visana opté pour des bacs sur chaque parcelle tandis qu’à Richerenchesles détritus végétaux devront être triés et entassés dans des aires decompostage.Les deux communes ont, enfin, fait le choix de travailler ensemble surleurs projets de jardins en mutualisant des actions en particulier surles achats de matériels.
L. L
Claudine Chpak devant le lieu des futurs jardins à Richerenches.
SUD ARDÈCHE ET MONTAGNE ARDÉCHOISE Eolien industriel
Aujourd’hui et demain... exploiter le ventAu début de l’année, la France a vécu quelques jours de grand froid et une partie du parc nucléaire était en maintenance, la question de la diversification des sources d’énergies et du développement des énergies renouvelables s'est posée plus que jamais.L’Ardèche est déjà productrice et exportatrice d’énergie renouvelable, avec l’hydroélectricité. Mais le territoire plait également grandement aux industriels de l’éolien. Le schéma régional a classé 80 %du territoire ardéchois en tant que favorable à l’accueil d’éolien industriel. Si ce schéma a été annulé par le tribunal administratif après avoir été attaqué par les associations d’opposants, des projets ont tout de même continué à émerger. Faisons le point.Sur la Montagne, à Issarlès, lacommune et EDF énergies nouvelles ont en projet l’implantation de 6 à 8 éoliennes. Le prébail serait signé. L’implantation suscite de nombreux remous, chez les habitants et avec les communes voisines. À suivre.Toujours sur la montagne, on compte déjà 33 éoliennes existantes et en fonctionnement : 9 à SaintCirgues depuis 2011, 14 à Chamelonge, 200810 et 10 au CrosdeGéorand. En cours de finition,celles portées par la CdC Montagne d’Ardèche, née de la fusion des petites intercom
munalités qui portaient des projets auparavant, Entre Loire et Allier et Cévennes et montagne d’Ardèche, en partenariat avec EDF Energies nouvelles. Cette foisci, les projets sont en cours de finalisation et les éoliennes seront mises en routes cette année : 8à LespéronLavillatte, autour de l’Auberge rouge, 8 à Issanlas et 13 à l’ouest de SaintEtiennedeLugdarès.Sur la Montagne toujours, le projet de Lanarce, de 7 éoliennes pour une puissance de 16,1 MW a été refusé.D’ici la fin de l’année, ce seront donc 62 mâts qui seront actifs sur la Montagne ardéchoise. En Ardèche, l’on dénombrera alors 91 éoliennes au total.
Un gros projet à PrataubératUn peu plus au sud, le projet
des CdC BeaumeDrobie et Pays des Vans en Cévennes, sur le col de Peyre et le massifde Prataubérat, sont toujours dans les tuyaux. Il s’agit là de deux projets distincts : le permis pour le col de Peyre a été obtenu il y a une dizaine d’années. Attaqué en justice, il est désormais purgé de tout recours. Mais les CdC s’interrogent : en effet, le permis avait été obtenu pour 9 éoliennes, modèles de l’époque, dont la rentabilité est désormais remise en cause. La question se pose maintenant d’en mettre peutêtre un peu moins, mais plus puissantes.Les deux CdC mènent également une réflexion, sur le massif de Prataubérat, de beaucoup plus grande ampleur, mais pas avant plusieurs années. Il serait ici question de 23 éoliennes. La zone étant désignée comme très rentable, vu la force des vents.
Le retour du projetdu Serre Piala
À l’extrémité sud de l’Ardèchet, c’est cette fois la CNR, Compagnie nationale du Rhône, qui a un projet d’implantation sur le site du Serre Piala/clos des grenouilles. . Les communes de BerriasetCasteljau/Beaulieu/Banne/St PaulleJeune/StAndrédeCruzières sont concernées.Du côté de StVincentdeBarrès, où 14, puis 8 éoliennesavaient été prévues par EDF, le projet a été suspendu il y a un an après une forte opposition locale : la société a préféré ne pas déposer son projet en préfecture.Plus au nord, 2017 verra l’édification et la mise en service de 10 éoliennes, 5 à La Louvesc et 5 à SaintGeorgeslesBains (lire aussi page 50).
P.F.
Les premières éoliennes ont fait leur apparition en Ardèche en 2003.
Jeudi 6 avril 201749LA TRIBUNE
Jeudi 6 avril 201749LA TRIBUNE
SAUZET Logements BBC
Les Grands Abri, un exemple en la matière
Depuis 2012, la commune de Sauzet peut se vanter de s’être mise à la page du développement durable et de l’économie d’énergie. En effet, voilà cinq ans qu’elle a aménagé, par le biais de Drôme Aménagement Habitat, un écoquartier à l’entrée du village, composé entre autres d’un bâtiment de 20 logements. «Les Grands Abris» étaient à l’époque l’une des toutes premières opérations en BBC (Bâtiment Basse Consommation) sur un immeuble de ce type. Pour répondre aux problématiques du développement du
rable, cette «réalisation exemplaire» bénéficie de performances énergétiques intéressantes, par le biais notamment d’une chaudière boisénergie collective de trentecinq kilos, de capteurs solaires thermiques permettant de préchauffer l’eau chaude sanitaire et d’une ventilation double flux très économe. Les matériaux utilisés n’ont pas été laissés au hasard avecune isolation thermique ouate de cellulose et une peintureNF Environnement. L’immeuble, à faible impact environnemental, a donc reçu le
Label Effinergie Bâtiment Basse Consommation et est aujourd’hui un exemple en la matière. De plus, ces logements sont conçus de telle sorte que l’architecture se veut traditionnelle afin de respecter le paysage existant et de s’intégrer au mieux au cœur d’un village. Dans le département, ce type de constructions ne cesse de se développer. A la mimars, la commune de SaintMarcellèsSauzet a inauguré «L’Organdi», un programme BBC de 12 logements collectifs et 7logements individuels.
A. P.-B.
L’écoquartier Les Grands Abris à Sauzet allie chaudière à bois, capteurs solaires et ventilation double flux.
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PENSE-DD... PAS BÊTE
n PILES SOLIDAIRESCollecte salutaire en milieu scolaireL’opération Piles solidaires, ini-tiée par l’éco-organisme Screlec-Batribox et l’ONG Electricienssans frontières, a fédéré en 2016186 collèges issus de 69 dépar-tements et sensibilisé plusieursdizaines de milliers d’élèves augeste de tri. 19 tonnes de piles etde batteries usagées ont été col-lectées et ont permis de financerun projet d’électrification dans unvillage isolé du Sud Marocain. EnRégion Auvergne-Rhône-Alpes,92 établissements sont déjà ins-crits pour la nouvelle collecte(jusqu’au 31 mai).Inscription sur la plateformewww.pilessolidaires.org
n ENVIRONNEMENTTeragir.. agitL’ancien office français de la Fon-dation pour l’Education à l’Envi-ronnement en Europe, devenuTeragir, accompagne les acteursde la société dans leurs projetsde développement durable grâceà 6 programmes d’actions : Pa-villon Bleu, Clef Verte, Éco-École,
la Journée internationale des fo-rêts, Jeunes Reporters pour l’En-vironnement et le Stockholm Ju-nior Water Prize. Dans la Drômesont accompagnés 18 projets, 19en Vaucluse et 26 en Ardèche.
n RÉNOVATIONBientôt un guichet unique en ArdècheEst en train de voir le jour enArdèche un projet de rénovationénergétique des logements pri-vés ardéchois, soutenu par l’Ade-me et porté par plusieurs structu-res (syndicats mixtes Centre Ar-dèche, Ardèche verte, Ardècheméridionale, PNR des Montsd’Ardèche), en partenariat avecle Département, Polénergie et laMaison de l’emploi et de la for-mation de l’Ardèche méridionale.Cette plateforme simplifiera lesdémarches des particuliers. Ob-jectif : l’engagement en rénova-tion BBC de 220 logements et laconstitution de 30 groupementsd’artisans sur 3 ans.
n ZÉRO PHYTODepuis le 1er janvierPlus d’utilisation, depuis le 1er
janvier 2017, de pesticides chi-miques par l’Etat, les collectivitésterritoriales et les établissementspublics dans les jardins, espacesvégétalisés et infrastructures ac-cessibles au public (sauf excep-tions : cimetières, zones difficilesd’accès ou dangereuses...). Res-tent seuls autorisés les produitsde biocontrôle, les produits quali-fiés à faibles risques et ceuxutilisables en agriculture biologi-que.A suivre : le film «Zéro phyto,100 % bio» le 9 avril à 17h30 aucinéma de Pierrelatte et le 10avril à 21h dans celui de Nyons.
n DISTRIBUTION DE LED6 000 ampoulesDans le cadre des Territoires àénergie positive pour la croissan-ce verte, deux communautés decommunes (Val de Drôme etCrestois/Pays de Saillans) partici-pent à l’opération LED lancée parle ministère de l’Environnementet EDF. 6 000 ampoules vont êtredistribuées aux ménages à faiblerevenu, aux personnes âgées...La transition énergétique, ça peutcommencer par des petits ges-tes..
50 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE50 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
n AUTOCONSOMMATION PHOTOVOLTAÎQUELe laboratoire Chauvin en Ardèche s’y metDans le cadre de l’appel d’offres Autoconsommation de la Commissionde régulation de l’énergie, le laboratoire Chauvin (Aubenas, 07) a finaliséson dossier, accompagné par ENGIE Entreprises & Collectivités de A à Z :des études préalables à la faisabilité du projet, du montage du dossierjusqu’à l’exploitation en assurant l’investissement. Mme Garrigues,responsable Environnement, hygiène et sécurité du labo, se félicite desperspectives : «10 % de nos besoins en électricité seront couverts par les2 500 m2 de panneaux installés en ombrières de parking ! Cela nous apermis d’avoir une solution autonome, renouvelable et locale.»Mi-mars, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et dela Mer, a annoncé le lancement d’une nouvelle consultation surl’autoconsommation encore plus importante (450 mégawatts-crêtes),c’est un marché qui se développe actuellement.
n LYCÉE ÉCORESPONSABLETout à fait logique pour le Cefa de MontélimarLe 7 avril, le Centre d’études forestières et agricoles de Montélimaraccueillera une délégation de 4 membres de la Région AuvergneRhône-Alpes en vue de la finalisation de la labellisation «Lycée écores-ponsable». Une évidence pour l’établissement qui veut s’appuyer sur lelabel pour fédérer et développer de nouvelle actions concrètes.
CNR 9 engagements pour le bien de la planète
Associer collectivité et citoyensLa CNR a pris 9 engagements pour la transitionénergétique et le climat,comme être un laboratoiredes énergies du futur (hydrogène vert, hydroliennesmarines et fluviales...), encourager la mobilité alternative (corridor électrique de27 stations de recharge entrele lac Léman et la Méditerranée, amnégament de plateformes industrielles et portuaires comme au Pouzin,création d’une déchetterie fluviale à Lyon...) ou encoretripler en 5 ans la productionen photovoltaïque et en éolien.La Compagnie nationale duRhône entend aussi associercollectivités et citoyens à sesprojets via le crowdfundingafin que le grand publicpuisse contribuer au financement d’équipements éoliens ou photovoltaïques.
Parc éolien de St-Georges-les-Bains : un crowdfunding
qui fait moucheAinsi le parc éolien de Planèze à SaintGeorgeslesBains (07) est le premier à enbénéficier. La collecte, commencée le 1er mars, se termine le 31 mai 2017, et elleremporte un tel succès quele dispositif a été adapté.Il était d’abord réservé auxriverains, 77 écoépargnantsont dépassé l’objectif pouratteindre le plafond de 300000 euros !Du coup, du 11 au 30 mars, lecrowdfunding était ouvertuniquement aux collectivités territoriales de RhôneCrussol. Du 31 mars au 1ermai, c’est au tour des salariésde CNR de pouvoir s’investir, et du 2 au 31 mai, à toutcitoyen et personne moraledont la résidence/siège social se trouve en France. 267700 euros étaient déjà réunisle 4 avril, et le plafond de400 000 euros pourrait bienêtre atteint. Si vous êtes intéressé, tapez»Planèze 2»sur Enerfip, plateforme spé
cialisée dans le financementparticipatif de projets liés àla transition énergétique.En associant les riverains à laréalisation du projet, CNRleur permet de soutenir desprojets dont ils sont au premier chef concernés et deleur faire bénéficier des retombées économiques de laressource énergétique locale. Ce type de financementparticipatif va être appliquéà d’autres projets de production d’énergie verte..Porté par CNR depuis 2008,en lien étroit avec les élus, ceparc de 5 éoliennes, en partie installé sur des terrainscommunaux, disposerad’une puissance installée de11,5 MW et produira l’équivalent de la consommationélectrique annuelle de 8 500personnes. Il est actuellement en construction et devrait être achevé en juillet2017.
Un piège à graviers dans le lit de la rivière Drôme
Sur un autre registre, relevons cet autre projet DD dela CNR. Le piège à graviersinstallé dans les années 60dans le lit de la rivière Drôme, à hauteur de LoriolLivron, doit être tous les 10 à15 ans délesté. Chargé deretenir les matériaux charriés par la Drôme et d’éviter
qu’ils ne dérangent l’écoulement du fleuve, il capture de20 000 à 40 000 mètres cubesde graviers par an.L’opération de dragage deces sédiments par la CNR(400 000 m3 accumulés depuis 2003, date du précédentchantier) a commencé enaoût pour se finir l’été prochain.Les communes de Loriol etdu Pouzin procèdent également, en amont de ce chantier, à l’enlèvement de 50000 m3 de graviers du lit dela rivière.Les graviers, stockés sur unterrain proche appartenant àl’Etat, devraient resservir lors de la construction de ladéviation routière de LoriolLivron, programmée à partirde 2018.Et, côté environnement, laCNR a cherché les solutionspour limiter les impacts (période des travaux fixée enfonction des espèces présentes), et réparera quelquesdégâts en fin de chantier :restauration de boisementsdégardés, installation de gîtes à chiropètres, création denoues forestières... Mais cequ’il fut bien comprendre,c’est que ce désengravement était urgent, en cas defortes pluies on risquait desinondations importantes...
L. O.
Le chantier du parc éolien de Saint-Georges-les-Bains, près de Beau-chastel, fin février. © Garage Productions/CNR
FOCUS
n SAINT-PAUL-TROIS-CHÂTEAUXLes énergies du cœur pour GraphotLe développement durable. Il estl’un des thèmes majeurs, de cedébut de XXIe siècle. Un certainenthousiasme dont Graphot n’a pasattendu les prémices, pour s’enpréoccuper. «Nous avons toujoursété précurseurs dans ce domaine,notamment suite à la demande deBioviva. C’était en 1992 et ils cher-chaient un client en France, pourproduire leurs jeux de société avecdu papier recyclé. Or, tous les im-primeurs avaient décliné la propo-sition» rappelle Yvan Zaradzki, leprésident de la société créée en 1971 par son père. La faute alors, àdes coûts de production jugés trop importants. Il n’en fallait pas plus,pour inciter l’entreprise tricastine à se lancer. Histoire d’affirmer dansles faits, ses propres convictions. «Ce sujet était au départ, l’objetd’une démarche personnelle et qui me tenait à coeur. Avec l’arrivéede Bioviva, il est vrai que nous avons eu un petit coup de pouce.100 % de leurs jeux sont ainsi fabriqués à Saint-Paul-Trois-Châteauxmais dire que nous voulons montrer l’exemple serait prétentieux».Des ambitions qu’il faut pourtant avoir pu découvrir, au coeur desateliers de l’entreprise. La légitimité de ses labellisations FSC, PEFCet Origine France Garantie trouvant ici, leur point central. Au niveaude la fabrication bien sûr, mais aussi des déchets. «Pour lestraitements de nos déchets nous avons également différents presta-taires, pour les résidus d’encre, évidemment pour le recyclage deschutes de papier, jusqu’au retraitement de nos chiffons usagés !»L’âme d’un cercle vertueux, en forme de juste récompense.«Pour traiter nos chiffons, nous avons ainsi deux bacs entre lespropres et les sales. Ces derniers sont traités par une entrepriseextérieure et ils nous reviennent nettoyés, afin que nous puissions lesréutiliser. Il s’agit certes d’un coût mensuel mais également d’unvolume que nous n’avons pas à traiter».
Yvan Zaradzki a cru au succèset à la pertinence de Bioviva.
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ARDÈCHE Familles à énergie positive
Ils relèvent le défiEn novembre dernier a démarré la nouvelle saison du défi Familles à énergie positive, opération nationale pilotée pour l’Ardèche par Pôlénergie. Le principe : on s’inscrit en équipes d’amis, de collègues, de voisins. Chaque foyer se met au défi de faire au moins 8 % d’économies d’énergie par rapport à l’année précédente. Il se compare à luimême d’une année sur l’autre etles données sont corrigées des conditions météo. «Le Défi Familles à énergie positive c’est aussi l’occasion de partager ses connaissances pour que nous soyons de plus enplus nombreux à maîtriser nos consommations d’énergie, autour de moments conviviaux», précise Pôlénergie, «Vous n’êtes pas tout seul ; le capitaine de votre équipe, formé
par un conseiller énergie, sera làpour vous accompagner». Les participants disposent, pour s’aider, de divers outils : un calculateur en ligne, des animations avec des conseillers Info Energie, un kit de matériel (énergimètre, débimètre, mousseurs, programmateur, ampoule LED, thermomètres), un guide de 100 écogestes simples mais qui peuvent faire beaucoup. Durant le défi, des relevés de consommation au compteur doivent être effectués une fois par mois minimum entre décembre et avril (le dernier, c’est donc en ce moment). Pour plus de convivialité, 34 apéros sont organisés avec son équipe et un conseiller info énergie.En moyenne les équipes de foyers atteignent environ 12% d’économies ce qui représente
environ 200 € sur un budget annuel. Ainsi qu’une économie d’eau de 13% en moyenne. Le tout ayant permis d’éviter l’émission de 1400 teqCO2 ! Sur la dernière saison d’hiver 20152016, les 30 foyers participant ont permis à eux tous réunis, une économie de 83 100 kWh. soit l’équivalent de la consommation de 18 logements de 90 m2.
Voir www.familles-a-energie-positive.fr
L’an dernier les lauréats ont réalisé en moyenne 12% d’économies d’énergie.
î 6 bonnes raisons de participer- Regarder de plus près ses consommations d’énergie et d’eau pour fairedes économies- Apprendre à décrypter ses factures et ses compteurs - Partager des moments à la fois sympa et utiles- Agir concrètement et efficacement pour l’environnement- Eduquer les enfants en s’amusant en famille- Tout le monde peut participer et c’est gratuit.
n MÉTHANISATIONUn Biogaz d’or pour ProdevalLa société Prodeval a reçu un Biogaz d’or au salon Biogaz Europe finjanvier pour sa dernière innovation, AgriGNV, une microstation deproduction et distribution de bioGNV à partir de surplus de biogaz produitin situ. Prodeval à Châteauneuf-sur-Isère transforme ainsi le biogaz(notamment à partir des déchets organiques des agriculteurs) enbiocarburant. Les agriculteurs peuvent alors ensuite l’utiliser pour desrvéhicules et tracteurs. On dirait bien que c’est de l’économie circulaire...Cela aide en tout cas à mener des fermes sur le chemin de l’autonomie.
Lire aussi sur notre site Internet www.e-tribune.fr :http://www.e-tribune.fr/index.php/region/9928-semaines-de-l-in-dustrie-ca-gaze
52 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE52 Jeudi 6 avril 2017LA TRIBUNE
PORTES OUVERTES : SAMEDI 20 MAI DE 10H À 17H
La Maison Familiale Rurale de Richerenches fondée en 1961 à l’initiative des agriculteurs de l’Enclave desPapes est plus de 55 ans plus tard en parfaite adéquation aux besoins de son environnement. Son projet estd’accompagner plus que jamais les développements du territoire, d’ouvrir et moderniser l’accès aux métiersAgriculture - Nature. Le développement durable est au cœur de tous les débats. La labellisation E3D des deuxMFR est en cours (E3D : Etablissement Démarche Développement Durable).
MFR RICHERENCHESAnnexe CFA Régional - MFR - PACA "ENCLAVE DES PAPES"
85, chemin des Abeillers - 84600RICHERENCHESTél. 04 90 28 00 21 - www.mfr-richerenches.org
• 4e et 3e Enseignement Agricole• CAPa - Métiers de l’agriculture
• BAC PRO: Vigne et vin, gestion milieux naturels et de la faune• Technicien Jardins Espaces Verts (TJEV)
Agriculture & Nature
MFR BOLLÈNEMFREO de Haut Vaucluse - Château de Bellevue
1, route de Montsoleil - 84500BOLLÈNE - Tél. 04 86 71 00 75
BAC PRO Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole :- Grandes Cultures - Polyculture-Élevage
Formation par apprentissage : BTSA Agronomieet Productions Végétales
Productions Végétales-Elevageet Agro-écologie
606794500
MAISON FAMILIALE RURALE
Etablissement de Richerenches et son antenne de BollèneRÉUSSIR autrement
PRENDRE SOIN DE LA TERRE Adaptée à la culture potagère
La permaculture à l’école de la natureBiologique mais pas seulement, la permaculture s’inspire du fonctionnement naturel des écosystèmes pourfaire pousser des végétauxassociés sur de petites surfaces. Elle est bien adaptéeaux jardins potagers. Le terme «permaculture» estla contraction d’agriculturepermanente, c’estàdire durable. À l’image de l’agriculture biologique, la permaculture s’interdit l’utilisation desengrais, désherbants et pesticides chimiques, mais vaplus loin car elle permet à chacun d’inventer un modede vie en harmonie avec la planète. Elle repose sur uneéthique consistant à prendresoin de la terre, des hommeset à partager équitablementles ressources. La permaculture est baséesur le respect de l’environnement mais aussi du jardinier et du consommateur. Elles’appuie sur une observationtrès poussée du fonctionnement des écosystèmes naturels dont découlent des pratiques simples, en se servant notamment des microorganismes présents dans le sol,comme les bactéries, leschampignons, les vers de terre, les larves d’insectes, etc. Les fonctions naturellementremplies par le vivant sontoptimisées. C’est le principede la couche d’humus recouvrant le sol dans la forêt quis’applique. Tout est réutilisé,les déchets d’une plante se
transforment en ressource pour une autre. Par exemple,les feuilles tombées d’un arbre constituent un des éléments du paillage qui permet de recréer un sol où pourra se développer une culture vivrière.
Petites surfaces La permaculture s’appliquebien au maraîchage et aux
jardins potagers. Pas besoinde faire appel à la mécanisation, ni au labour ! Elle estainsi particulièrement adaptée aux petites surfaces. Surune parcelle, plusieurs couches de végétaux sont associées : des plantes racines,des herbacées, des buissons,une couverture de sol comme des fraisiers, des arbusteset de plus grands arbres. Desparterres sont créés sous forme de buttes afin d’obtenir un sol meuble dans lequel les racines s’enfoncent profondément. Elles sont ainsiplus résistantes à la sécheresse, ce qui réduit l’arrosage. Un mélange de légumes,de plantes aromatiques et defleurs comestibles cohabitesur un même parterre, d’oùun gain de place appréciable. La permaculture cherche aussi à économiser l’énergie,notamment en maximisant l’apport solaire. En créant depetites mares entre les parcelles, le soleil se reflète surdes pierres disposées aufond, stockant de la chaleur qui se diffuse autour. Les savoirfaire d’antan se conjuguent avec des solutions debon sens et d’avenir.
APEI-Actualités
Pour en savoir plus : http://www.ecoledepermaculture.org
La permaculture est particulièrement adaptée aux petites surfaces.
LE TEIL Gaïa Garden, natural art
Revenir à notre nature première
Redécouvrir la nature à travers une activité artistique ludique et éducative. Un certainnombre d’associations poursuivent le même but dans la région. Ainsi Gaïa Garde qui propose ateliers et différentes actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement : confectionner son bâ
ton de souhaits, se former au land art, peindre avec de l’ocre d’Ardèche, s’initier à la permaculture... Gaïa Garden intervient pour l’instant sur LeTeil et les environs dans les Taps,en centre aéré, au relais des assistantes maternelles.Contact : Florence Tournade, présidente, 06 60 45 22 88.
Econome en eau, la permaculture séduit de plus en plus. Installationd’une butte pour un mandala végétal évolutif en mars par Gaïa Gardenprès du boulodrome du Teil. © J.-M. Montredon
n ALTERNATIVES AUX PRODUITS CHIMIQUESDes ateliers écocitoyens à Lachapelle-sous-AubenasL’association VIE a commencé le 25 mars son cycle de 10 ateliers pourdécouvrir les alternatives aux produits chimiques pour les jardinspotagers et floraux. Ils se déroulent au Jardin de Vie à Lachapelle-sous-Aubenas, 1 samedi par mois de 14h à 16h. Participation financière (20euros l’atelier, 55 les 3 car ils ne sont plus subventionnés). Le prochain,le 22 avril, portera sur «la santé des plantes par les plantes», on va parlerpurins et autres décoctions. Renseignements au 06 58 08 41 12.
54 LargentièreJeudi 6 avril 2017
LA TRIBUNE54 LargentièreJeudi 6 avril 2017
LA TRIBUNE
NOTEZ-LE SUITE
n UZER Stage de vannerieSamedi 15 avril de 9h30 à 17h àla salle polyvalente d’Uzer, jour-née de découverte de la vanne-rie. L'osier et le saule sauvage:comment le récolter, le sécher, letremper, le ressuyer. Initiation/perfectionnement en tressagevégétal. Fabrication de petits ob-jets en osier. Tarif unique quicomprend l'enseignement et lamatière de travail. Contact au 0632 38 69 86.
n LAURAC-EN-VIVARAISDémonstration de taille des oliviersUne démonstration de taille surl’olivier aura lieu à Laurac-en-Vi-varais, le samedi 8 avril dansl’après-midi, dans l’oliveraie deM. Roger Roure. Un rendez-vousest donné aux personnes inté-ressées à 14h précises, quartierde la Chabrière, sur le parking enbordure de la départementale104, en face des Ets Ayglon. Lataille sera effectuée sur des ar-bres très vigoureux, âgés de 9ans et de variété Négrette. Lesintervenants seront Henri Ven-dran, technicien et Roger Roure.Au cours de cette rencontre, desdocuments techniques serontfournis aux participants.
La vie dans le Toufache et au jardin des enfantsDe jeunes élèves de BTS Gestionet Protection de la Nature, avecles enfants de l’école publiquevous proposent une après-midiconviviale au jardin du Toufache(Chapeau de gendarme), ce sa-medi de 14h à 17h. Cela mettraun terme à leur collaboration dece printemps. Y seront exposésles travaux réalisés durant quel-ques séances de classe le longdu ruisseau et les témoignagesd’anciens du village à propos duToufache. Des jeux anciens se-ront présentés et des ateliers"Nature" organisés. Chacun ap-
portera une petite part du goûterqui sera partagé.
n SANILHAC Ca swingue à l'école !Les sou des écoles de Sanilhacet de Vernon vous convient à unbal folk le samedi 8 avril à partirde 20h à la salle des fêtes deVernon. Vous pourrez vous initieraux danses trad avec le groupeTraderidera. Buvette et petiterestauration sur place. Entrée 6€,gratuit pour les moins de 12ans.
Une balade gourmande Le comité d’animation et le Soudes écoles de Sanilhac et Vernonvous invitent à une balade gour-mande le dimanche 14 mai. Surun parcours de 10 km accessibleà toute personne valide, la bala-de gourmande vous fera décou-vrir le village, ses sentiers, fo-rêts, son vignoble... Renseigne-ments e t inscr ip t ions au0 4 6 9 2 2 6 1 2 3 o u04 75 36 82 74. Chèques libel-lés à l’ordre du Comité d’anima-tion de Sanilhac avant le 15 avril.Attention, places limitées.
Rencontres partageUn dimanche matin, voici quedes villageois se sont retrouvéspour échanger, troquer, partager,des graines, des plants, desboutures de fleurs, légumes, ar-bres, des conseils de jardina-ge… Et il faudra un autre ren-dez-vous, pour continuer sur lalancée, ce dimanche 7 avril à10h sur la place du village.
n CHASSIERS Vide-greniersL’association « Chassiers en fête» organise un vide-greniers ledimanche 9 avril sur le haut duvillage.
Conseil municipalLe conseil municipal se réunirace jeudi 6 avril à 20 dans la sallede la mairie.
Théâtre d’Aujourd’hui en assemblée généraleAprès un court texte liminaired’actualité, Roger Lombardot aouvert l’assemblée générale de« Théâtre d’Aujourd’hui », samedi1er avril. Rapports moral et finan-cier ont été validés par les adhé-rents avant qu’il présente le bilande l’année écoulée et les projets etactivités de l’année 2017. La sai-son s’est ouverte au Théâtre deVals avec une magnifique présen-tation de « La Beauté sauvera leMonde » devant un parterre com-ble. Cette pièce sera donnée àplusieurs dates en France cetteannée. À Laurac, l’année a débutépar les reprises de « Discours d’in-vestiture de la Présidente desÉtats-Unis » et « Le Président »,pièce de 1985, alors que « Éloge
de la femme de 60 ans » tournedepuis février et jusqu’à l’automneen différents lieux en France et enBelgique.Les 2 et 3 juin, l’Atelier Théâtreaccueillera Jean-Michel Ribes, co-médien, directeur du théâtre duRond-Point, à Paris, pour une lec-ture -spectacle : Mille et un mor-
ceaux. Plusieurs résidencesd’écriture et des rencontresd’auteurs sont au programme deRoger en juin, en août et en no-vembre, que ce soit en Ardèche ouà la Réunion, ainsi que des inter-ventions en milieu scolaire. Il a faitpart de projets d’écriture qui se-ront dévoilés ultérieurement.
LAURAC-EN-VIVARAIS Où en sont les travaux du centre ?Après un peu plus d’un mois detravaux pour la réhabilitation ducentre-bourg, en ce début d’avril,on commence à voir ce que sera latraversée du village. Le temps clé-ment et la bonne volonté de l’en-treprise qui a facilité la circulationont permis, à ce jour, de tenir lesdélais impartis. Les commercesrestent ouverts, pâtissent un peude cette situation durant les deuxmois de travaux et le marché setient encore, place du Souvenir.Durant les vacances scolaires, lacirculation sera interdite sur unepartie de la rue Monseigneur Lava-
renne, une déviation amènera àtraverser le lotissement des Jar-dins de Marie-Louise. La prudencede chacun est toujours de rigueur,
notamment dans la rue Frère Ser-dieu, temporairement ouverte à lacirculation, où débouche l’accèsdes deux écoles..
UZER À la découverte de l’eauC’était une première et ce ne seraprobablement pas la dernière ma-nifestation de ce genre : la com-mune épaulée par ses adjoints etconseillers municipaux avait prispour thème la découverte de l’eaupour faire entrer le public dans cedomaine si particulier et sensiblequ’il faut protéger à tout prix.Au moyen de panneaux et d’unmagnifique diaporama, les visi-teurs ont découvert l’eau au villageet son utilisation depuis l’époqueromaine jusqu’à nos jours. Puits,sources, citernes, barrages, béa-lières, station de pompage témoi-gnent encore d’un patrimoine évi-dent.Un atelier musical sur le parcours
de l’eau depuis le nuage jusqu’à lamer, auquel le public a pu partici-per, a séduit tout le monde par sonoriginalité.Les bords de la Lande et l’aire deloisirs ont accueilli différentes as-sociations de pêche, de préserva-
tion de la flore et de la fauneaquatique ainsi que les musiciensdu groupe Bouge tes Faysses. Ungoûter gratuit composé de pro-duits locaux a clos cette manifes-tation qui a demandé beaucoupd’énergie pour sa préparation.
CHASSIERS Défilé du carnaval de l’écoleC’est quasiment tout le village, duplus petit au plus grand, qui aparticipé vendredi, après l’école,au défilé organisé par l’associationdes parents d’élèves de l’écolepublique de Chassiers.
n CHASSIERS Changement pour la demande de carte d’identitéDepuis le 21 mars, la mairie de Chassiers n’accepte plus de demandepapier de carte nationale d’identité. Il faudra s’adresser à une des 18mairies disposant d’un dispositif de recueil de données, la plus procheest celle de Largentière. Une pré-demande peut être faite par internet encréant un compte personnel sur le site de l’agence nationale des titressécurisés : http://predemande-cni.ants.gouv.fr/ La pré-demande decarte d’identité en ligne ne vous dispense pas de vous rendre enpersonne au guichet de la mairie (par exemple mairie de Largentière),muni du numéro de pré-demande attribué sur internet, pour la prised’empreintes et le dépôt de votre dossier (justificatifs d’état civil et denationalité, justificatif de domicile, photo d’identité, timbre fiscal le caséchéant).
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