Initiation à Algorithmique et programmation en ADA

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Initiation à Algorithmique et programmation en ADA

Infos pratiques

Organisation du semestre :– Cours/TDs– Les TDs sont réalisés en binôme et notés.– Un partiel en janvier.

Bibliographie :– Programmer en ADA95 par John Barnes, 2ième

édition, Vuibert, ISBN 2-7117-8651-X– http://crb.univ-littoral.fr/coursada/index.htm

L’algorithmique

Définition :– Un algorithme est une suite d’instructions qui une fois

exécutée, conduit à un résultat donné.

Exemple :– Fabriquer un brownie :

• 1 Préparer la pâte

• 2 Faire fondre le chocolat

• 3 Mélanger le chocolat et la pâte

• 4 Faire cuire 35 minutes

Les instructions sont séquentielles, elle se suivent et doivent être réalisées l’une après l’autre

L’algorithmique

Il est possible de raffiner l’algorithme afin qu’il soit plus explicite :– Faire fondre le chocolat :

• 2.1 Placer le chocolat dans un récipient

• 2.2 Placer le récipient dans une casserole avec de l’eau bouillante

• 2.3 Attendre que le chocolat soit fondu

Réaliser un algorithme pour un ordinateur consiste à raffiner suffisamment l’algorithme afin qu’il soit compréhensible pour la machine.

Le pseudo-code

Définition– Le pseudo-code est une façon de décrire un algorithme

sans référence à un langage de programmation en particulier

Exemple :Programme Daboville

Tantque Gérard n’est pas fatigué

ramer

Fin Tantque

Remarquez l’indentationPour rendre le code pluslisible

Les arbres programmatiques

Il est possible de représenter le programme précédent sous la forme d’un arbre programmatique

Début

Si Gérard n’est pas fatigué

Ramer

Fin

VRAI

FAUX

Architecture des ordinateurs

2103 75

2102 45

2101 0

2100 18

2099 254

1032 Multiplier la valeur de case 2102 par 5

1031 Sauter à l’instruction de la case 1029

1030 Tester si la valeur de la case 2101 est nulle

1029 Incrémenter la valeur de la case 2101

1028 Soustraire 18 à la valeur de la case 2099

Mémoire centrale

Unité Centrale

• Lecture de l’instruction • Exécution de l’instruction• Mise à jour de la mémoire

Le programme en langagemachine, logé en mémoire, est exécuté par le processeur

Les différents langages

Ajoutons 5 à la valeur d’une case mémoire– En langage machine :

• 80 06 00 00 05

– En assembleur :• Add [I],0x05

– En ADA :• I:=I+5;

Le langage machine/assembleur

Avantages– Très rapide à l’exécution, car au plus près de la machine– Adapté au développement de petits programmes critiques

tels que :• Les drivers

• Des parties du noyau des SE

Inconvénients– Peu lisible -> source d’erreurs– Inadapté au développement de programmes de grandes

tailles, au développement par plusieurs équipes– ………

Les langages évolués

Exemples– ADA, C/C++, Java, ….

Avantages– Adaptés à la réalisation de gros projets grâce à :

• Un style « plus humain » des programmes

• L’abstraction des données (par exemple I)

• ….

Inconvénients– Plus lent que l’assembleur– …..

L ’ADA

Historique :– Commande du département Américain de la défense

nationale (DoD)– Hommage à Augusta Ada Byron, comtesse de Lovelace

(1815-1852), assistante de Charles Babbage qui travaillait sur sa machine analytique mécanique. Dans un sens très réel, elle est donc le premier programmeur du monde !

La compilation

Position du problème :– L’ordinateur ne comprend que le langage machine– D’où la nécessité de traduire les autres langages en langage

machine. C’est le processus de compilation.

En 2 phases :– La compilation elle-même qui est la traduction du

programme en langage machine– L’édition de liens : qui est l’ajout des éventuelles librairies

pour former au final l’exécutable (le .exe sous windows)

Entrée / Sortiede

Données

Les variables

Définition :– Une variable correspond à un emplacement précis de la

mémoire

En ADA, les variables ont :– Un identificateur : un nom– Un type : entier, nombre réel, chaîne de caractères,…– Une valeur : le contenu de la case

Exemple : I:Integer:=2;– Déclaration d’une variable I de type integer (entier) et dont la

valeur est 2.

Les variables

2103 75

2102 45

2101 0

2100 2

2099 254

Mémoire centrale

L’ordinateur choisit une case mémoire pour stockernotre variable. Le langage ADA fait que l’on peutréférencer la variable via son identificateur : I

I

Les variables

En ADA, il faut déclarer une variable avant de pouvoir s’en servir. Le choix de l’identificateur doit respecter certaines règles :– Uniquement des lettres majuscules/minuscules,

– Le trait bas

– Les chiffres de 0 à 9

– Et il faut commencer par une lettre.

Exemple : « Surface :Float; » Attention, l’ADA ne fait pas de distinction entre les

majuscules et les minuscules. On dit qu’il est insensible à la casse.

Les variables

Les identificateurs suivants sont corrects :– X1– Variable_X_12

Les identificateurs suivants sont incorrects :– 12x (on commence par un chiffre)– Revenu&recette (un caractère non permis dans

l’identificateur : le « & »)

Les variables

Deux types essentiels :– Les entiers : Integer en ADA, pour stocker des variables qui sont par

nature entières. (un nombre d’objets, un compteur,…)– Les flottants : Float en ADA, pour stocker des nombres réels. (les

coordonnées x et y d’un point, le résultat d’une division,…) Remarque n°1 : il est possible de déclarer plusieurs variables

simultanément, par exemple : « X1,X2 :Integer ; » Remarque n°2 : Les types en ADA possèdent des attributs :

– Integer ’First désigne la plus petite valeur possible du type Integer– Integer ’Last désigne la plus grande valeur possible du type Integer

Attention à la notation des constantes en ADA :– 23 est nécessairement un nombre de type Integer– 23.0 est nécessairement un nombre de type Float

Les variables

Les opérateurs classiques s’appliquent sur ces types :– Les 4 opérations de base. Attention 3/2 donne 1, mais 3.0/2.0 donne

1.5 car la première opération se fait sur des entiers et la deuxième sur les flottants.

– ** pour l’exponentiation

– Abs pour la valeur absolue Exemple :

I,J:Integer;

K:Integer:=4;

I:=K*4;

J:=K*I+78**2;

Les variables

Opérateurs réservés aux entiers :– rem pour le reste de la division entière. La division euclidienne tronque vers

zéro. Cela signifie que la valeur absolue du résultat est toujours la même que celle obtenue en divisant les valeurs absolues des opérandes :

• 7/3 = 2 donc 7 rem 3 = 1• -7/3 = -2 donc –7 rem 3 = -1

– mod pour le modulo arithmétique usuel. Pour b positif, a mod b est toujours dans l’intervalle [0;b-1] et pour b négatif, a mod b est toujours dans l’intervalle [b+1;0]

• 11 mod 5 donnera 1 • (- 11) mod 5 donnera 4 • 11 mod (–5) donnera -4

Les variables

Opérateurs réservés aux flottants :– sqrt pour la racine carrée :

• sqrt(4.0) donne 2.0– cos, sin, tan, log, ...

Attention à l’ordre de priorité des opérateurs, ne pas hésiter à utiliser les parenthèses :– 2+3*4=14 !

Les variables

Attention bis : On ne peut pas mélanger différents types dans une opération.

Exemple :I,J:Float;

K:Integer;

….

I:=J*2.0; --OK

I:=J*K; --illégal

Il faut effectuer une conversion de type, en plaçant le type devant la variable, par exemple :I:=J*Float(K);

L’affectation

Définition :– L’affectation consiste à donner une valeur à une variable

Exemple :– En pseudo-code :

I  3J I+4

– En ADA : I:=3;J:=I+4;

– A la fin, I:=3 et J:=7. Conclusion « := » est le symbole d’affectation en

ADA.

Structure général d’un programme ADA

with Ada.Text_Io;use Ada.Text_Io;

procedure Mon_Programme is

I:Integer:=3;J,K:Float;

beginI:=I+5;K:=3;J:=3*K-7;

end Mon_Programme;

Déclaration des packagesutilisés

Déclaration des variables

Corps de la procédure

Sortie de données

La sortie de données à l’écran s ’effectue via l’instruction « Put », par exemple :Put(« Bonjour le monde  »);

Put(45);

Put(4.1);

Put(I);

Put(Integer)

Attention, il faut inclure la directive suivante avant de pouvoir utiliser Put avec les Integer :with Ada.Integer_Text_Io;

use Ada.Integer_Text_Io;

Put possède un argument supplémentaire (qui vaut 8 par défaut), la taille minimale des nombres :Put(4,3); affiche : _ _ 4, mais

Put(4,4); affiche : _ _ _ 4.

Put(Float)

Attention, il faut inclure la directive suivante avant de pouvoir utiliser Put avec les Float :with Ada.Float_Text_Io;

use Ada.Float_Text_Io;

Put possède 3 arguments supplémentaires :– Put(X,N1,N2,N3); avec :

• X : le nombre à afficher

• N1 : le nombre de chiffres avant la virgule

• N2 : le nombre de chiffres après la virgule

• N3 : le nombre de chiffres de l ’exposant

Autre commande

« New_Line » pour passer à la ligne :New_Line; passe une ligne

New_Line(4); passe 4 lignes

Entrée de données

L ’entrée de données se fait via l’instruction « Get ». Elle s’utilise de la même façon que « Put ».

Exemple :with Ada.Integer_Text_Io;

use Ada.Integer_Text_Io;

…..

I:Integer;

Get(I);

Autre commande

Get pioche dans le tampon clavier les données dont il a besoin et laisse les autres :On tape 12 28 44

Get(I) va affecter la valeur 12 à la variable I et le tampon deviendra : 28 44

Pour palier à ce fonctionnement, il est possible de vider le tampon en utilisant l’instruction « Skip_Line »

Les structures alternatives

Les booléens

Définition :– Le type booléen (boolean en ADA) correspond à une

variable pouvant prendre uniquement 2 valeurs : VRAI ou FAUX (True ou False). Le nom est en hommage à George Boole qui développa l’algèbre de Boole.

Exemple :Test: boolean;

…..

Test:=True;

Les booléens

De nouveaux opérateurs sur les entiers et les flottants :« a = b » prend la valeur True si a est égal à b

« a /= b » prend la valeur True si a est différent de b

«  a > b » prend la valeur True si a est supérieur à b

«  a >= b » prend la valeur True si a est supérieur ou égal à b

Idem pour « < »

Les booléens

Exemple :Test:Boolean;

A,B:Integer;

….

A:=3;

B:=4;

…..

Test:=A<=B;

..

A la fin du programme Test prend la valeur True.

Les booléens

Les opérateurs réservés aux booléens :– « not » l’opérateur unitaire qui change True en False– « and » l’opérateur binaire : et logique. Le résultat est True

uniquement si les 2 opérandes valent True– « or » l’opérateur binaire : ou logique. Le résultat est True si

l’un ou l’autre des opérandes vaut True, et False si les 2 opérandes sont False

– « xor » l’opérateur binaire : ou exclusif. Le résultat est True si l’un des 2 opérandes (mais pas les 2) vaut True. On peut aussi le considérer comme l’opérateur donnant True uniquement quand les 2 opérandes sont différents.

Les booléens

Exemple :T1,T2:Boolean:=True;

…..

T1:=not T2; (T1 vaut False)

T2:=T1 or T2; (T2 vaut True)

T2:=T1 and T2; (T2 vaut False)

T2:=(2<3) or T1; (T2 vaut True)

La structure « if »

Définition :– Elle permet au programme de prendre des décisions, par

exemple en pseudo-code :A3

Lire B

Si A<B alors

Ecrire « A est inférieur à B »

Sinon

Ecrire « B est inférieur à A »

Fin Si

La structure « if »

Le même exemple en ADA :A:=3;

Get(B);

if A<B then

Put(« A est inférieur à B »);

else

Put(« B est inférieur à A »);

end if;

Les différentes formes du « if »

La plus simple :if condition then

instructions ….

end if;

Avec un else :if condition then

instructions ….

else

instructions ….

end if;

Les différentes formes du « if »

Avec un ou plusieurs elsif :if cond1 then

instructions ….

elsif cond2 then

instructions ….

elsif cond3 then

instructions ….

….

else

instructions ….

end if;

Les « if » imbriqués

Les instructions placés au sein des parties du « if » peuvent être quelconques. On peut par conséquent insérer une deuxième structure « if » à l’intérieur de la première, par exemple :

if a/=0 then

if b**2-4*a*c>0 then

instructions ….

end if;

else

instructions ….

end if;

La structure « case »

Celle-ci peut remplacer avantageusement une série de elsif dans certains cas particuliers.

case variable iswhen valeur1 => instructions; ….when valeur2 => null;when valeur3..valeur4 => instructions; ….

….when others => instructions;

end case; Explications :

– Quand la variable prend la valeur « valeur1 » alors c’est uniquement les instructions correspondantes à cette valeur qui sont exécutées. La troisième condition est une plage de valeurs entre valeur3 et valeur4. Enfin, others, correspond au comportement par défaut si aucune condition n’est réalisée.

Les structures répétitives

L’instruction « loop »

La forme la plus simple des structures répétitives est l’instruction loop, exemple :loop

instructions…

end loop; Il est possible de sortir de la boucle en utilisant le mot-clé « exit ».

Par exemple :loop

instructions…

if a/=0 then

exit;

end if;

end loop;

L’instruction « loop »

La structure « if cond then exit ...» est si commune qu’elle possède une notation particulière : « exit when cond ». Ainsi on peut écrire :loop

instructions….

exit when cond;

instructions….

end loop;

L’instruction « while »

Si le test a effectuer pour sortir de la boucle doit se faire au début de celle-ci, on peut alors utiliser une construction avec « while », dont voici la syntaxe :while cond loop

instructions….

end loop; En pseudo-code, on écrira :

Tantque cond

instructions…

Fin Tantque Remarque : l’instruction est répétée tant que la condition est

VRAI

L’instruction « for »

Le nombre de répétitions d’une même suite d’instructions est souvent connu. On utilisera dans ce cas une structure « for ».

La syntaxe est la suivante :for X in V1..V2 loop

instructions….

end loop; Dans cette exemple, la variable X va prendre toutes les valeurs

entre V1 et V2 puis la répétition va se terminer. Remarque 1 : Dans ce cas précis, il n’est pas nécessaire de

déclarer la variable X avant son utilisation.

L’instruction « for »

Remarque 2 : V1 est obligatoirement inférieur à V2. Si l’on veut parcourir la plage de valeurs dans le sens contraire, il faut ajouter « reverse » à l’entête :for I in reverse 14..45 loop

Put(I);

end loop; Le programme précédent va afficher les nombres de 45 à 14

dans cet ordre. En pseudo-code on écrira :

Pour I allant de 45 à 14

Ecrire I

Fin Pour

Les tableauxPremière partie

Définition

Un tableau est une structure permettant de stocker un ensemble de variables du même type.

Par exemple : Supposons la nécessité de stocker les notes d’une classe à une épreuve. On déclare alors un tableau de dimension la taille de la classe, puis on y stocke les notes.

La note N°4 est 6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

7 14 18 6 15 10 12 18 20 3

Définition en ADA

En Ada, un tableau à une dimension se déclare de la façon suivante : Nom_variable : array (V1..V2) of Type ;

Où :– Nom_variable est le nom du tableau– V1..V2 la plage de valeurs définissant le tableau– Et enfin Type pour le type des variables contenues dans le

tableau.

Définition en ADA

Ainsi pour un tableau de 10 notes (type flottant) :Mon_Tab : array (1..10) of Float;

On accède ensuite aux valeurs via Mon_Tab(i), où i est l’indice recherché. Exemple :

Mon_Tab : array (1..10) of Float;

…..

Mon_Tab(4):=17.0; --on fixe la 4ième valeur à 17

Get(Mon_Tab(8)); --on utilise directement le tableau au sein d’un Get

Mon_Tab(1):=2.0*Mon_Tab(2); --la 1er note est le double de la 2ième. Mon_Tab(2) s’utilise donc exactement comme une variable flottante

traditionnelle.

Retour sur les attributs

Une variable de type tableau possède un certain nombre d’attributs, sur l’exemple précédent :

Mon_Tab : array (1..10) of Float;

Mon_Tab’First : contient la borne inférieure pour l’indice (ici 1)

Mon_Tab’Last : contient la borne supérieure pour l’indice (ici 10)

Mon_Tab’Length : contient le nombre de valeurs pour l’indice (ici 10)

Mon_Tab’Range : contient directement la plage 1..10

Par exemple, l’affichage du tableau peut se faire via l’instruction suivante : for i in Mon_Tab’Range loop

Put(Mon_Tab(i));

New_line;

end loop;

Retour sur les attributs

Remarque N°1 : l’utilisation des attributs permet de simplifier l’écriture des programmes.

Remarque N°2 : et surtout, elle permet de faire des modifications au sein des programmes rapidement et de façon sûre.

Exemple : la modification de la taille du tableau n’entraîne pas la réécriture des boucles for si celles-ci sont programmées avec l’attribut Range.

Les agrégats

Les agrégats sont des tableaux constants. Ils servent, par exemple, à l’initialisation des tableaux.

La syntaxe est la suivante :(1.2 , 3.0 , 4.7) pour un tableau contenant 3 flottants.

Exemple :

Mon_Tab : array (1..3) of Float:= (1.2 , 3.0 , 4.7);

Les tableaux à 2 dimensions

Il est possible de faire des tableaux de dimension quelconque. La syntaxe pour déclarer un tableau de dimension 2 est la suivante :

Nom_variable : array (V1..V2 , V3..V4) of Type;

Pour déclarer un tableau où la deuxième dimension a la plage V3..V4. Pour accéder aux valeurs on utilise la syntaxe suivante : Mon_Tab(i,j)

pour avoir la valeur (i,j) ième valeur. Il est toujours possible d’utiliser les attributs, mais il faut les faire suivre

du numéro de l’indice, par exemple :Mon_Tab(1..10,1..5) of integer;

……

For i in Mon_Tab’Range(1) loop….

Les tableaux à 2 dimensions

L’agrégat de tableau à 2 dimensions prend une forme emboîtée, par exemple :

Tab : array (1..3, 1..2) of Integer :=( (1 , 3), (2 , 7), (18, 2) );

La complexité

Notion de complexité

Introduction– Par nature, plus un programme a de données à traiter, plus il prend du

temps à le faire.– Certains algorithmes se comportent mieux que d’autres lorsque le nombre

de données à traiter augmente. Exemple

– Supposons que pour exécuter une tâche précise sur N objects, l’algorithme A ait besoin de N secondes et l’algorithme B: N**2. Alors si l’on triple le nombre d’objects, l’algo A prend 3 fois plus de temps, mais l’algo B prend 9 plus de temps. L’algo B est donc moins efficace que l’algo A, on dit que sa complexité est supérieure à celle de l’algo A.

Notion de complexité

Définition– La complexité d’un algorithme est la donnée du terme prépondérant dans la

fonction donnant le nombre d’opérations élémentaires effectuées en fonction du nombre des données à traiter.

La notation de Landau– Edmund Landau, Mathématicien Allemand, a mis en place une notation

permettant de « comparer » des fonctions entre elles.– 1er formulation

• Soit

– 2ieme formulation: en plus l’infini, avec des fonctions positives)()(,/),()(, 00

0xgkxfvxkXVvgOfX

X≤∈∀ℜ∈∃∈∃⇔=ℜ∈

)()(0,/,)( 00 NkgNfNNkNgOf ≤≤≥∀ℜ∈ℜ∈∃⇔=∞+

Notion de complexité

Exemples

Remarque 1 :– La notion de grand O permet de donner une borne supérieure pour une

fonction donnée. Remarque 2 :

– Calculer la complexité d’un algorithme revient par conséquent à trouver une fonction simple qui est un grand O de la fonction donnant le nombre d’opérations élémentaires effectuées en fonction du nombre de données à traiter

)(734 22 nOnn =−+

?1

132

=+−−

nnn

Notion de complexité

Calculer la complexité des algorithmes suivants :– Exemple 1 :

Pour i allant de 1 à N Tab(i)2*Tab(i)

Fin Pour

– Exemple 2

Pour i allant de 1 à NS0Pour j allant de 1 à N

SS+Tab(j)Fin PourTab(i)S

Fin Pour

Notion de complexité

Quelques constations :– Un algorithme en O(1) est constant, il ne dépend pas de la quantité

d’informations en entrée.– Un algorithme en O(n) est dit linéaire– Un algorithme en O(n**2) a une complexité quadratique– Un algorithme en O(ln(n)) a une complexité logarithmique– Un algorithme en O(n**p) a une complexité polynomiale– Un algorithme en O(2**n) a une complexité exponentielle

Quelques remarques :– On peut démontrer que le meilleur algorithme de tri de tableau possède en

moyenne une complexité de O(n ln(n))– Les problèmes NP-complets : toute une classe de problèmes qui sont

résolus qu’avec des algorithmes qui ont une complexité exponentielle. Par exemple le problème du voyageur de commerce.

Les tableauxDeuxième partie

Les constantes

Il est possible lors de la déclaration d’une variable d’indiquer que cette variable est constante. Sa valeur ne pourra pas changer. Il est par conséquent nécessaire d’initialiser cette variable lors de sa déclaration.

Exemple :A : constant Integer:=19;

Tab : constant array(1..3) of Integer :=(2,4,8); On va utiliser A ou Tab dans un programme exactement de la même

façon qu’une variable classique, mais il sera impossible de les modifier lors d’une affectation.

Les tranches

Il est possible de manipuler les tableaux par tranche de valeurs. Exemple 1:

Mon_Tab(2..5) correspond à un petit tableau contenant les valeurs numérotées de 2 à 5.

Exemple 2 :Mon_tab(1..4):=Mon_Tab(5..8); --affecte les valeurs des cases 5 à 8 aux cases

1 à 4. Remarque : Mon_Tab(1..4) est à considérer exactement comme un

nouveau tableau de taille 4. Il possède donc des attributs différents de Mon_Tab.

Les agrégats II

Nous avons vu la déclaration de tableaux « constants » via les agrégats. Il existe une syntaxe particulière pour simplifier l’écriture de ces agrégats.

Il est possible de spécifier des plages de valeurs pour l’affectation des cases, par exemple :

Tab : array (1..10) of Integer:=(1..5=>15 , 6..10=>23);

Ainsi, les cases de 1 à 5 sont initialisées à 15, et les cases de 6 à 10 sont initialisées à 23.

Il est également possible d’utiliser le mot-clé others, par exemple :Tab : array (1..10) of Integer:=(1=>14, 3=>17, others=>23);

pour cet exemple le tableau sera initialisé de la façon suivante :

Tab:=(14,23,17,23,23,23,23,23,23,23);

Les agrégats II (suite)

La même logique s’applique pour les agrégats de tableaux à plusieurs dimensions. Par exemple :

Tab:array(1..3,1..3) of Integer:=(1=>(others=>7),others=>(2,3,6));

le tableau sera initialisé de la façon suivante :

Tab:=((7,7,7),(2,3,6),(2,3,6));

Les types

Integer, Float,… sont des types prédéfinis de l’ADA. Il est possible de créer ses propres types afin d’accélérer la déclaration des variables, créer une unité logique, mais également de pouvoir comparer des variables entre elles,….

La syntaxe est la suivante :type Mon_Type is Sa_déclaration;Où :

– « Mon_type » est le nom choisi pour le type déclaré– « Sa_déclaration » spécifie le type.

Exemple :type Mes_Tab is array(1..20) of Integer;Nous pouvons alors utiliser Mes_Tab pour déclarer des tableaux d’entiers de taille 20.

Les types (suite)

Suite de l’exemple :Tab1,Tab2 : Mes_Tab;Tab3 : Mes_Tab;

où nous avons déclaré 3 tableaux d’entiers de taille 20. Ainsi les 2 déclarations suivantes sont « équivalentes » :

Tab1 : Mes_Tab;Tab1 : array(1..20) of Integer;

L’utilisation des types ne permet pas seulement de raccourcir les déclarations, mais également de créer un nouveau type, donc des variables de ce type. Il est intéressant de faire cette démarche afin de regrouper tous les objets ayant la même fonction.

Les types (suite)

Ainsi, si l’exemple précédent était :

Tab1,Tab2 : Mes_Tab;

Tab3 : array (1..20) of Integer;

Alors :

Tab1:=Tab2; --Est possible

Tab1:=Tab3; --Est impossible

De même que :

Tab1(1..5):=Tab2(3..7); --Est possible

Tab1(1..5):=Tab3(3..7); --Est impossible

Les types de tableaux

« type Mes_Tab is array(1..20) of Integer; » définit un tableau dit contraint car la taille du tableau est fixe (20 entiers). Il est possible de définir des tableaux non contraints, où la taille est spécifiée non pas à la déclaration du type mais à la déclaration de la variable tableau, par exemple :

type Mes_Tab is array (Integer range <>) of Float;

Tab1 : Mes_Tab(1..20);

Tab2 : Mes_Tab(0..29); Remarque 1 : <> peut se traduire par « à compléter » Remarque 2 : Tab1 et Tab2 sont toujours 2 objets du même

type, ainsi, il est possible de faire :

« Tab1(1..10):=Tab2(11..20); »

Les types non contraints

Il est possible de généraliser les types non contraints aux tableaux à plusieurs dimensions. Ainsi par exemple un type Matrice pourrait se définir comme suit :

type Matrice is array(Integer range <>, Integer range <>) of Float;

ADA peut se servir de l’initialisation du tableau pour deviner sa taille, il est donc possible de taper :

type Mes_Tab is array(Integer range <>) of Float;

Tab1 : Mes_Tab:=(1.23,2.0,4.8);

Tab1 est alors automatiquement créé comme un tableau de taille 3.

La concaténation

Définition : la concaténation de tableaux consiste à mettre bout à bout 2 tableaux afin de former un tableau de plus grande taille. L’opérateur de concaténation est le « et commercial » &

Exemple :

type Mes_Tab is array(Integer range <>) of Float;

Tab1 : Mes_Tab := (1.0,2.0);

Tab2 : Mes_Tab := (3.0,4.0,5.0);

Tab : Mes_Tab(1..5);

….

Tab:=Tab1&Tab2; --Tab contient (1.0,2.0,3.0,4.0,5.0)

Tab:=(2.0,3.0)&(1.0,4.0,5.0); --Tab (2.0,3.0,1.0,4.0,5.0)

Les chaînes de caractères

Définition : Une chaîne de caractères est un type servant à stocker des mots ou des phrases en ADA.

Syntaxe : Les chaînes de caractères en ADA sont simplement des tableaux de « Character ». Un type non contraint « string » est défini ainsi :

type String is array (Integer range <>) of Character; La manipulation des chaînes de caractères se fait donc

exactement de le même façon que les tableaux, par exemple on déclare une variable de la façon suivante :

Phrase : String (1..20); Ou encore « Phrase(1..5):=Phrase2(3..7); » pour affecter un

morceau d’une chaîne à une autre.

Les chaînes de caractères

Les chaînes de caractères étant fréquemment utilisées il existe une syntaxe particulière pour les agrégats : du texte entre guillemets, par exemple :

Phrase : String:=« Hello »; --va déclarer une variable Phrase de type String et va l’initialiser avec l’agrégat tableau (‘H’,’e’,’l’,’l’,’o’), notation habituelle pour les tableaux. Ces agrégats s’utilisent partout où il possible de mettre des agrégats normaux, par exemple :

Phrase : String(1..20);

….

Phrase(1..5):=« Hello »;

Les chaînes de caractères

L’opérateur de concaténation s’applique également sur les string. Ainsi il est possible de taper :

Phrase:=« Bonjour » &  « le monde »; Put, Put_Line sont en fait des procédures qui acceptent en entrée

(comme arguments) des variables de type string. On peut par conséquent avoir des instructions comme :

Put_Line(Phrase); --avec Phrase une variable String

Put_Line(« Hello » & « le monde »); Remarque : L’attribut Image du type Integer et Float fabrique un string

avec son argument, par exemple : Integer’Image(X) avec X une variable Integer qui contient la valeur 3 est un string qui contient « 3 ».

Conclusion : on peut taper l’instruction suivante :

Put_Line(« Le résultat est : » & Integer’Image(X));

Les chaînes de caractères

La saisie des chaînes et l’affichage des chaînes de caractères posent un dernier problème, il faut afficher le même nombre de caractères que l’on a tapé. On utilise pour cela la procédure Get_Line. Elle s’utilise de la façon suivante :

Get_Line(Phrase,N);où :

• Phrase est une variable String qui sera affectée par le texte tapé• N est une variable Integer qui sera affectée par la longueur du texte tapé

Récapitulatif : l’extrait de programme suivant demande à l’utilisateur d’entrer une phrase, puis il la réaffiche à l ’écran.

Phrase : String(1..20);N:Integer;…..Get_Line(Phrase,N);Put_Line(« Vous avez tapé » & Phrase(1..N));

Les Procédureset

les Fonctions

Problématique

Le raffinement d’un algorithme doit se traduire au sein du programme par un découpage des tâches.

Un programme est souvent amené à répéter la même suite d’instructions plusieurs fois, il serait intéressant de regrouper ces instructions dans un bloc, et « appeler » ce bloc au sein du programme quand nécessaire.

La réponse à ces questions passe par l’utilisation des fonctions et des procédures !

Les procédures

Définition : Une procédure permet de regrouper une suite d’instructions dans un programme ADA.

Syntaxe :procedure Ma_Proc is

Mes_Variables….

begin

Le corps de la procédure….

end Ma_Proc;

Les procédures

Portée et visibilité :with Ada.Text_Io;

use Ada.Text_Io;procedure Mon_Programme is

A: Integer;

procedure Affiche isB: Integer;

beginGet(B);

end Affiche;begin

Put_Line(« Hello »);Affiche;Get(A);

end Mon_Programme;

Déclaration des packagesutilisés

Déclaration des variablespour le programme Mon_Programme

Procédure AFFICHE

Corps du programme principal

Les procédures

Règles : • Une procédure peut être appelée uniquement après avoir été définie• Cette règle s’applique également aux variables• Une variable définie au sein d’une procédure n’est accessible que dans

cette procédure. On dit que sa portée est limitée à la procédure.• Par contre les variables définies dans la partie déclarative du

programme principale sont accessibles pour toutes les procédures.

Exemples :• La procédure Affiche peut être appelée dans le corps du programme

principal mais ne pourra pas être appelée dans une procédure définie avant elle-même.

• La variable B n’existe qu’à l’intérieur de la procédure Affiche. Ainsi le corps du programme principal n’a pas accès à B.

• Par contre la variable A est accessible à tous.

Un exemple completwith Ada.Text_Io;use Ada.Text_Io;with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure exemple1 isA: Integer;

procedure Erreur isbegin

Put_Line(« Vous avez fait une erreur ! »);end Erreur;

beginPut_Line(« Saisissez un nombre pair divisible par 9 »); get(A);if A mod 2/=0 then

Erreur;elsif A mod 9/=0 then

Erreur;else

Put_Line(« Ok »);end if;

end exemple1;

Les paramètres

Définition : il est possible de passer des paramètres à la procédure afin de spécifier plus précisément son comportement.

Exemple 2 : On va appeler une procédure avec un entier et elle va le réafficher entre crochets.

Exemple 3 : On désire réaliser une procédure qui va afficher un tableau de type prédéfini Mes_Tab.

Exemple 2with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;

with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple2 is

procedure Affiche(A : Integer) is

begin

Put(« [ »); Put(A,1); Put_Line(« ] »);

end Affiche;

begin

Affiche(17);

Affiche(23);

end Exemple2;

Remarquez la syntaxepour le passage du paramètre

Exemple 3with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple3 istype Mes_Tab is array (Integer range <>) of Integer;

Tab1 : Mes_Tab(1..10):=(others=>17);Tab2 : Mes_Tab(1..5):=(others=>12);

procedure Affiche(Tab : Mes_Tab) isbegin

for I in Tab’Range loopPut(« La note »); Put(I,1); Put(« est : »);Put(Tab(I),1); New_Line;

end loop;end Affiche;

beginAffiche(Tab1);Affiche(Tab2);

end Exemple3;

Les modes

Il est possible de spécifier un mode de passage des paramètres à une procédure.

Il existe 3 modes pour les paramètres :– in : C’est le mode par défaut, la procédure connaît la valeur

de la variable transmise mais elle ne pourra pas la modifier.– out : La procédure est alors appelée nécessairement avec

une variable (et non une constante) pour ce paramètre et tout changement du paramètre affecte cette variable.

– in out : Identique au mode out mis a part que le paramètre est initialisé avec la valeur d’appel de la variable.

Syntaxe : on spécifie le mode juste avant le type du paramètre. Cf exemple.

Exemple 4with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;

with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple4 is

B : Integer:=12;

procedure Change(A : out Integer) is

begin

A:=17;

end Change;

Begin

Put(B);

Change(B);

Put(B);

end Exemple4;

Mode « out » pour le paramètre A

Exemple 4 (suite)

Après l’exécution de la procédure Change, la variable B contient 17, si l’on avait omis le mode out, ce changement aurait été impossible.

Les paramètres (suite)

Une procédure peut comporter un nombre quelconque de paramètres tous avec leurs propres modes. Dans ce cas, les différents paramètres sont séparés par des points-virgules

Exemple 1 :procedure Ma_proc1(X : in Integer; Ok : out boolean)….

Ici, on définit une procédure avec 2 paramètres. Exemple 2 :

procedure Ma_proc2(X,Y : in Integer; Ok : out boolean)….

Ici, on définit une procédure avec 3 paramètres, les 2 premiers ayant le même type/mode, ils sont simplement séparés par une virgule.

Les fonctions

Définition : une fonction est simplement une procédure qui renvoie elle-même une valeur.

Syntaxe :

function Ma_Fonction return Son_Type is

Mes_Variables….

begin

Le corps de la fonction….

end Ma_Fonction; Où : Son_Type est le type renvoyé par la fonction Une fonction peut avoir des paramètres, mais ils sont tous

obligatoirement du mode in.

Exemple 5with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;

with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple5 is

B : Integer;

function Carre(A : Integer) return Integer is

begin

return A**2;

end Carre;

begin

B:=Carre(4);

Put(B);

end Exemple5;

Le programme affiche 16 !

Les fonctions (suite)

L’utilisation du mot clé return à l’intérieur du corps de la fonction a 2 utilités :

– Spécifier la valeur à retourner– Arrêter la fonction et rendre la main à l’appelant.

Il est donc possible d’avoir plusieurs return dans le corps de la fonction, par exemple :…..if A/=0 then

return 12;else

return 44;end if;…..

La récursivité

Définition : Résoudre un problème à l’aide de la récursivité consiste à utiliser une fonction qui s’appelle elle-même.

Exemple classique : le calcul de la factorielle. Le principe est l’écriture d’une fonction qui retourne la factorielle de son argument (paramètre). La récursivité est basée sur la formule : n!=n*(n-1)! La fonction va s’utiliser elle-même pour le calcul de (n-1)! et va simplement multiplier le résultat par n. Il ne reste plus qu’à définir la factorielle de 0 au sein de la fonction.

Exemple 6with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple6 isB : Integer;

function Factorielle(N : Integer) return Integer isbegin

if N=0 thenreturn 1;

elsereturn N*Factorielle(N-1);

end if; end Factorielle;

beginPut(Factorielle(4));

end Exemple6;

Les articles

Les articles

Définition : créer un article, c’est créer un groupe de variables qui ont un sens commun.

Exemple : on veut sauvegarder une date au sein d’une variable, on crée alors un article « Date » composé de 3 entiers pour enregistrer le jour, le mois et l’année.

Syntaxe :– Pour la déclaration, on doit créer un nouveau type de la façon

suivante :type Date is

recordJour : Integer;Mois : Integer;Annee : Integer;

end record;

Les articles

Syntaxe (suite) :– Et pour la déclaration d’une variable, on utilise le format habituel

Ma_Date : Date;

– Pour accéder au contenu de la variable « Ma_Date », c’est-à-dire accéder aux différents champs qui la composent, on utilise le point :

Ma_Date.Jour:=14;

Ma_Date.Mois:=7;

Ma_Date.Annee:=1789;

– Ainsi « Ma_Date.Jour » peut être utilisée comme une variable de type Integer quelconque.

Exemple 1with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple1 istype Date is

recordJour, Mois, Annee : Integer;

end record;Ma_Date : Date;

beginPut(« Entrer le jour : » ); Get(Ma_Date.Jour);Put(« Entrer le mois : »); Get(Ma_Date.Mois);Put(« Entrer l’année : »); Get(Ma_Date.Annee);Put(« Votre Date est : »);Put(Ma_Date.Jour,1); Put(« / »);Put(Ma_Date.Mois,1); Put(« / »);Put(Ma_Date.Anne,1); New_Line;

end Exemple1;

Définition du type

Déclaration de la variable

Les articles

Remarque : on constate bien l’intérêt de l’article dans l’exemple pour son rôle d’unité logique englobant dans une seule variable la notion de date. Il devient alors possible de copier des dates, échanger des dates, passer des dates comme arguments à une procédure ou une fonction,….

Deuxième exemple : la procédure suivante va afficher une variable Date passée en argument,….

procedure Affiche(X : Date) isbegin

Put(X.Jour,1); Put(« / »); Put(X.Mois,1);Put(« / »); Put(X.Anne,1);

end Affiche; Ainsi, pour afficher Ma_Date, il suffit de faire dorénavant :

Affiche(Ma_Date);

Les articles

Remarque 1 : il est possible d’initialiser un article avec des articles constants. Par exemple :

Ma_Date : Date := (14,7,1789); Ou encore au sein du programme :

Ma_Date := (14,7,1789); Remarque 2 : il est également possible de donner des valeurs

par défaut aux variables d’un article :type Date is

record

Jour : Integer := 14;

Mois : Integer := 7;

Anne : Integer :=1789;

end record;

Les articles

Suite des 2 remarques : attention l’initialisation et les valeurs par défaut ne donne pas le même résultat :

– Avec les valeurs par défaut chaque variable créée sera initialisée automatiquement avec ces valeurs

– Quand à l’initialisation avec un article constant, c’est une initialisation ponctuelle réservée uniquement à la variable concernée. Il est d’ailleurs possible d’initialiser une variable avec un article constant même si l’article possède des valeurs par défaut.

Remarque 3 : puisque « Date » est maintenant un nouveau type, on peut l’utiliser partout où l’on peut mettre un type. Il est donc possible de faire, par exemple, un tableau de « Date »

Mes_Dates : array (1..10) of Date;

qui va déclarer un tableau de 10 variables de type « Date ». On accède au « Mois » de la variable 5 par :

Mes_Dates(5).Mois:=7;

Le type énumératif

Les énumérations

Définition : il est parfois nécessaire de manipuler des variables pouvant prendre des valeurs parmi un groupe fini fixé, on utilise pour cela le type énumératif.

Exemple : on veut définir un type « Couleur » pouvant prendre 3 valeurs : le vert, l’orange et le rouge. On va alors créer un type énumératif « Couleur », composé des 3 couleurs possibles (Vert, Orange, Rouge).

Syntaxe : en Ada on réalise cela via la déclaration de type :type Couleur is (Vert, Orange, Rouge);

on peut ensuite déclarer une variable du type « Couleur »Ma_Couleur : Couleur;

puis l’utiliser au sein du programme avec des instructions du style : Ma_Couleur:=Orange; --dans une affectation…..If Ma_Couleur=Rouge then --au sein d’un test….

….

Les énumérations

Remarque 1 : de nouveau, on crée une unité logique avec la déclaration d’une énumération. Nous pouvons manipuler la notion de couleur avec facilité via l’utilisation du type « Couleur ».

Remarque 2 : « Couleur » est maintenant un nouveau type, nous pouvons par conséquent l’utiliser partout à la place d’un type quelconque. Par exemple, un tableau de couleur, ou encore au sein d’un article.

type Rectangle is

record

largeur, longueur : Integer;

C : Couleur;

end record;

Les énumérations

Remarque syntaxique : Tous les types énumératifs possèdent un certain nombre d’attributs parmi :

– First : qui renvoie la première valeur possible : ici Vert

– Last : qui renvoie la dernière valeur possible : ici Rouge

– Succ : qui renvoie la valeur située juste après son argument, par exemple : Couleur’Succ(Orange) donne Rouge

– Pred : la même chose avec le prédécesseur.

– Pos : qui renvoie la position dans la liste de son argument, par exemple : Couleur’Pos(Orange) donne 2.

– Val : qui renvoie la valeur à la position de son argument, par exemple : Couleur’Val(2) donne Orange.

– Enfin, il est possible d’utiliser les opérateurs < > <= >= avec les énumérations, par exemple Vert<Rouge retourne VRAI mais Orange>=Rouge retourne FAUX.

Les énumérations

Remarque 1 : le type Booleen n’est rien d’autre qu’une énumération particulière:

type Booleen is (False, True); Remarque 2 : comme tout type il est possible d’initialiser les

variables lors de leurs déclarations.Ma_Couleur : Couleur := Vert;

La surcharge

La surcharge

Définition : la surcharge consiste à donner le même nom à 2 procédures (ou à 2 fonctions), la distinction entre les 2 procédures va se faire sur le type des arguments de la procédure.

Exemple :procedure Affiche(X : Integer) is

begin

Put(X,1);

end Affiche;

procedure Affiche(X : Float) is

begin

Put(X,1);

end Affiche;

La surcharge

Exemple (suite) : alors si on a :X: Integer;Y:Float;

alors « Affiche(X) » va appeler la première procédure et « Affiche(Y) » la seconde.

Remarque 1 : on comprend maintenant pourquoi la procédure « Put » est capable d’afficher plusieurs types de variables. En effet il s’agit en fait de procédures différentes portant toutes le même nom.

Remarque 2 : le cas des fonctions n’est pas différent de celui des procédures, la distinction entre 2 fonctions portant le même nom se fait sur les arguments de ces fonctions, et dans certain cas sur le type renvoyé. Attention cependant, le compilateur doit toujours être capable de savoir quelle fonction appeler, dans le cas contraire, on parle d’ambiguïtés.

function Carre(X:Integer) return Integer is ….function Carre(X:integer) return Float is…. Cette surcharge peut-être ambiguë.

La surcharge

Remarque 3 : la surcharge est très pratique, elle permet de nouveau de créer une unité logique : on peut donner un même nom à une même action mais sur des objets différents. L’exemple le plus évident étant l’instruction « Put ».

L’exemple suivant est le début du TP N°8 : on désire travailler avec les complexes en ADA. Pour cela on définit un type C pour enregistrer un nombre complexe, puis une série de fonctions/procédures se reportant aux complexes. L’exemple propose une implémentation de la procédure « Put » pour l’affichage de ce nouveau type, il est rudimentaire, vous aurez l’occasion de l’améliorer lors du TP.

La surcharge

…..type C is

recordRe,Im : Float;

end;

procedure Put(Z : C) isbegin

Put(Z.Re,1,4,0); Put(« + »);Put(Z.Im,1,4,0); Put(« *i »);

end Put;…….

A,B:C;begin

….Put(A);…..Put(B);….

La surcharge d’opérateurs

La surcharge d’opérateurs

Définition : il est possible avec les langages modernes et avec l’ADA en particulier de surcharger les opérateurs eux-mêmes afin d’étendre le champ d’action de ces opérateurs.

Exemple : Continuons l’exemple des complexes vu précédent. On désire maintenant pouvoir taper dans un programme directement le code suivant :

….

X,Y,Z : C

begin

…..

Z:=X+Y;

…..

La surcharge d’opérateurs

Le code suivant pose problème puisque l’opérateur « + » n’est pas défini pour fonctionner avec nos articles « C ». Il faut donc créer une définition de « A+B » avec A et B de type « C ». Pour cela on va surcharger l’opérateur « + » de la façon suivante :

….

function « + » (X,Y : C) return C is

begin

return (X.Re+Y.Re,X.Im+Y.Im);

end « + »; On remarque que la définition correspond à celle d’une fonction

classique, mis à part son nom « + », les guillemets faisant parti de la syntaxe.

La surcharge d’opérateurs

Remarque 1 : ceci reste logique avec la notion d’opérateur, car finalement l’addition peut être vu comme une fonction de RxRR, …..

Remarque 2 : Encore une fois la surcharge d’opérateur permet de continuer l’unité logique réalisée sur les complexes. Maintenant, il est possible additionner 2 complexes au sein d’un programme aussi simplement que 2 entiers. Ce concept peut bien-sûr être étendu à tous les types définis par l’utilisateur….

La liste des opérateurs qu’il est possible de surcharger est la suivante :

abs and mod not or rem xor= /= < <= > >=+ - * / ** &

La structure declare

La structure declare

Définition : il est possible de déclarer des variables dans le corps d’une procédure ou d’une fonction. On utilise pour cela une structure declare

Syntaxe :declare

Déclaration des variables

begin

Corps de la structure declare

end On remarque que la syntaxe est la même que pour une fonction ou

une procédure, son utilisation est donc identique. Remarque 2 : l’ensemble de la structure de declare à end porte

également le nom de bloc

La structure declarewith Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;procedure Exemple1 is

function Get_String return String isTampon : String(1..256);N : Integer;

beginGet_Line(Tampon,N);return Tampon(1..N);

end Get_String;begin

loopPut_Line(« Saisissez une phrase »);declare

Texte:String:=Get_String;begin

Put_Line(« Vous avez saisi : « & Texte);end;

end loop;end Exemple1;

La structure declare

L’exemple précédent réalise la saisie d’une phrase via la fonction Get_String. La variable Texte du programme principale est recréée à chaque passage de la boucle, sa taille n’est pas fixe, elle varie avec le texte servant à l’initialisation.

On remarque également dans cet exemple qu’il est possible d’utiliser des calculs ou des fonctions dans l’initialisation d’une variable.

L’exemple suivant montre l’intérêt des blocs avec les tableaux

La structure declare

with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;with Ada.Integer_Text_Io; use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple2 isN: Integer;

beginPut(« Quelle taille pour le tableau : »); Get(N);declare

Tab : array(1..N) of Integer;begin

for i in Tab’range loopGet(Tab(I));

end loop;…..

end;end Exemple2;

La structure declare

On voit sur l’exemple qu’il est possible de déclarer le tableau après avoir saisi sa taille et ainsi utiliser exactement le bon nombre de cases en mémoire. Les avantages étant :

– Il n’y a pas de gaspillage de mémoire

– Et surtout l’utilisateur n’est pas restreint à un choix arbitraire de taille fixée lors de l’écriture du programme. (taille fixée à 50 dans les 1er TPs)

Les paquetages

Les paquetages

Définition : les paquetages (packages en anglais) facilitent l’écriture de grands programmes :

– En découpant le code source en plusieurs fichiers plus petits donc plus lisibles.

– En regroupant par unité logique toutes les fonctions/procédures/types ayant un sens commun.

Exemple : reprenons le type complexe défini dans les diapos précédentes. Une fois toutes les fonctions/procédures relatives aux complexes écrites, on comprend l’utilité de les regrouper dans un paquet. Ceci fait, il est possible pour chaque programme désirant travailler avec les complexes de spécifier dans l’en-tête l’utilisation du paquet complexe.

Syntaxe

L’écriture d’un paquetage se fait en 2 étapes :– La première consiste à créer un fichier de spécification d’extension

« ads » (s pour spécification), fichier qui va contenir la description du paquet pour les futurs programmes désirant utiliser notre paquetage.

– La deuxième consiste à écrire un fichier d’extension « adb » (b pour body) qui contient notre paquetage proprement dit.

L’exemple suivant illustre le concept par la création d’un paquetage « Politesse » contenant 2 procédures.

Exemple1

Le fichier politesse.ads :package Politesse is

procedure Bonjour (Qui : String);procedure Formule_Fin;

end Politesse; Le fichier politesse.adb :

package body Politesse isprocedure Bonjour(Qui : String) isbegin

Put_Line(« Cher Monsieur »&Qui);end Bonjour;procedure Formule_Fin is

Put_Line(« Veuillez accepter mes salutations bla bla bla…. »);end Formule_Fin;

end Politesse;

Exemple 1 (Suite)

Un exemple de programme utilisant notre paquetage :with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;

with Politesse;

use Politesse;

procedure Exemple1 is

begin

Bonjour(« Henri »);

Put_Line(« Ramène le CD-ROM,…. »);

Formule_Fin;

end Exemple1; La compilation de « Exemple1 » se fait comme d’habitude :

« gnatmake exemple1 », le compilateur va automatiquement voir qu’il y a un paquetage utilisé et vérifier son contenu.

With/Use

Avant de pouvoir utiliser un paquetage dans un programme, il est nécessaire de le préciser avec « with Mon_Paquet ».

Le mot-clé « use » a une autre utilité, il permet d’utiliser les procédures/fonctions/… du paquet sans devoir préciser le nom du paquetage devant chaque procédures/fonctions/…

L’exemple suivant reprend le programme Exemple1 précédent, mais sans la ligne « use Politesse ». Remarquez alors les changements dans le reste du programme.

Exemple2

with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;

with Politesse;

procedure Exemple2 is

begin

Politesse.Bonjour(« Henri »);

Put_Line(« Ramène le CD-ROM,…. »);

Politesse.Formule_Fin;

end Exemple2; Comme vous pouvez le constater il est nécessaire de spécifier

« Politesse. » devant chaque objet du package afin de pouvoir l’utiliser. On va utiliser cette possibilité dans les cas où plusieurs objets sont susceptibles de porter le même nom.

E/S fichiers

Introduction But : On veut pouvoir lire et écrire des fichiers textes ou de

données à partir d’un programme ADA. Mise en œuvre : l’ADA fournit plusieurs techniques permettant

de réaliser cette tâche. Ces différentes techniques correspondent à des niveaux d’abstractions différents (du plus simple au plus compliqué). On va voir 2 techniques différentes :– Une première générique, afin de lire/écrire dans des fichiers des

données quelconques, avec le package Sequential_Io

– Une deuxième technique utilisant le package Ada.Text_Io, plus simple, mais ne permettant de lire uniquement que des fichiers textes.

Sequential_Io Sequential_Io est un paquet particulier car c’est un paquet

générique. La généricité permet l’écriture en une seule fois de paquets quasi-identiques, paquets qui différent uniquement par exemple sur un type de variable manipulée. (cf les vecteurs, les piles, les conteneurs en général, …)

Il est nécessaire par conséquent d’instancier le paquet en spécifiant en argument « la variable » utilisée. Par exemple, si on veut lire/écrire des Integer dans un fichier, on commence par créer un nouveau paquet de cette façon:package Lecture_Integer is new Sequential_Io(Integer);

Une fois créé ce paquet s’utilise comme les autres, par exemple avec un use, même si pour ce paquet ce n’est pas conseillé.

Sequential_Io Une fois créé le paquet Lecture_Integer possède les

fonctions/procédures/types suivants :– File_Type : type a instancier pour manipuler les fichiers– File_Mode : énumération pour spécifier le type d’accès

désiré (In_File pour lire, Out_file pour écrire, Append_File pour ajouter à la fin)

– Les procédures Create(…) et Open(…) pour créer ou ouvrir un fichier

– Read(…) et Write(…) pour lire et écrire dans le fichier.– La fonction End_Of_File(File: in File_Type) return Boolean

qui renvoie VRAI si la fin du fichier est atteinte.– … cf John Barnes

Exemplewith Sequential_Io;with Ada.Integer_Text_Io;use Ada.Integer_Text_Io;

procedure Exemple ispackage Lecture_Integer is new Sequential_Io(Integer);use Lecture_Integer;Mon_Fichier:File_Type;Valeur:Integer;

beginOpen(Mon_Fichier,In_File, « fichier.dat »);while not End_Of_File(Mon_Fichier) loop

Read(Mon_Fichier,Valeur);Put(Valeur,1); New_Line;

end loop;Close(Mon_Fichier);

end Exemple;

Ada.Text_Io Outre les fonctions Put_Line, … le package

Ada.Text_Io contient les procédures/fonctions/types suivants :

File_Type : pour manipuler des fichiers textesFile_Mode: qui prend également les valeurs In_File, Out_file ou

Append_Fileprocedure Create(File: in out File_Type;Mode in

File_Mode:=Out_File; Name: in String:=«  »; Form: in String:=«  ») pour créer un fichier de nom name sur le HD.

procedure Open(… idem create …) pour ouvrir un fichierprocedure Close(File: in out File_Type)procedure Get(File: in out File_Type; Item: out Character) qui va

lire le prochain caractère dans le fichier et le stocker dans Itemprocedure Put(File: in out File_Type;Item: in Character) qui va

écrire le caractère dans le fichier « File »

Ada.Text_Io L’exemple qui va suivre va ouvrir un fichier

« texte.txt » supposé dans le répertoire courant puis va afficher les 10 premiers caractères du fichier à l’écran. (Le fichier est donc supposé assez grand). Puis ferme l’accès au fichier.

Ada.Text_Iowith Ada.Text_Io;

use Ada.text_Io;

procedure Exemple2 is

Mon_Fichier:File_Type;

Mon_Caractere:Character;

begin

Open(Mon_Fichier,In_Type, « texte.txt »);

for I in 1..10 loop

Get(Mon_Fichier,Mon_Caractere);

Put(Mon_Caractere);

end loop;

Close(Mon_Fichier);

end Exemple2;

Ada.Command_Line

Ada.Command_Line Ce package permet aux programmes ADA d’accéder aux

arguments de la ligne de commande qui a servi à invoquer le programme.

Exemple : quand on tape «emacs exemple.adb»– emacs est le nom du programme à exécuter et

– exemple.adb est son argument.

Ada.Command_Line Pour accéder aux arguments ce package contient (entre autres)

les 3 fonctions suivantes:

function Argument_Count return Natural; qui renvoie le nombre d’arguments situés sur la ligne de commande.

function Argument(Number: in Positive) return String; qui renvoie l’argument numéro Number

function Command_Name return String; qui renvoie le nom du programme lancé.

L’exemple suivant affiche tous les arguments situés sur la ligne de commande. Donc si ce programme est appelé avec « essai riri fifi loulou », il va afficher riri, fifi et loulou.

Ada.Command_Linewith Ada.Text_Io;

use Ada.Text_Io;

with Ada.Command_Line;

use Ada.Command_Line;

procedure Essai is

begin

for i in 1..Argument_Count loop

Put_Line(Argument(i));

end loop;

end Essai;

Le traitement des exceptions

Exception

Définition : lorsque le programme se trouve dans une situation qu’il ne sait pas gérer une erreur durant l’exécution d’un programme ou alors pour gérer un cas exceptionnel

Le programme va récupérer, ou générer, une exception pour que cette erreur soit :

1. Prise en compte2. Interprétée3. Gérée

Exemple

with Ada.Text_io;use Ada.Text_io;with Ada.Integer_Text_io;use Ada.Integer_Text_io;with Ada.Float_Text_io;use Ada.Float_Text_io;procedure Erreur is Val:Integer range 1..9;begin Put("Entrer une valeur : "); Get(Val); New_Line; Put(Val,2); New_Line;end Erreur;

Exemple

Cas d’utilisation normal :Entrer une valeur : 1La valeur saisie est : 1 Premier cas d’erreur :Entrer une valeur : Totoraised ADA.IO_EXCEPTIONS.DATA_ERROR Deuxième cas d’erreur :Entrer une valeur : 12raised CONSTRAINT_ERROR

Exception

Les évènements qui déclenchent des exceptions sont:– end_of_file– queue_overflow– divise_by_zero– storage_overflow– …

Exceptions prédéfinies

Constraint_Error (Numeric_Error) : qui correspond généralement à un dépassement des bornes, ce qui inclut le cas des problèmes en arithmétique tel que la division par zéro;

Program_Error : qui apparaît si nous tentons de violer d’une certaine façon la structure de contrôle, comme lorsqu’on atteint un end dans une fonction, lorsque l’on viole les règles d’accessibilité ou qu’on appelle un sous-programme dont le corps n’a pas encore été élaboré;

Storage_Error : qui apparaîtra en cas de dépassement mémoire, par exemple, en cas d’appel de la fonction récursive Factorielle avec un paramètre trop grand;

Tasking_Error : qui est levée si une tâche fait appel à une tâche avortée ou est le résultat d’un échec de communication entre 2 tâches

Cadre de Traite Exception

La syntaxe d'un bloc avec une partie traite_d'exception est la suivante:

beginSuite_D_Instructions

exceptionTraite_Exception{Traite_Exception}

end;Traite_Exception ::=

when Choix_D_Exception{ | Choix_D_Exception} =>Suite_D_Instruction

Choix_D_Exception ::= Nom_D_Exception | [paramètre_de_choix :] others

Cadre de Traite Exception

Exemplebegin

-- suite d'instructionsexception

when Singularité | Numeric_Error =>Put ("La matrice est singulière");

when Storage_Error =>Put ("Mémoire insuffisante");

when others =>Put ("Erreur fatale");raise Erreur;

end;

Blocs

Ada permet des déclarations locales et le traitement d'exception dans une suite d'instructions par l'intermédiaire des instructions de bloc.

La syntaxe est:instruction_bloc ::=

[identificateur_de_bloc:][declare

liste_de_déclaration]begin

suite_d_instructionsexception

traite_d_exception{traite_d_exception}

end; Les blocs sont utilisés pour optimiser un programme et pour traiter

localement les exceptions.

Déclaration d’exceptions

Les exceptions peuvent être déclarées dans la partie déclarative d'un module.

La syntaxe est:

nom_d_exception : exception;

Déclenchement d’exceptions

Une exception est déclenchée par l'énoncé raise:– raise [nom_d_exception] [with littéral_chaîne];

Exemple :– raise; -- lever l’exception courante– raise Une_Exception;– raise Une_Autre_Exception with “Un message relié à

l’exception”; La vérification des exceptions prédéfinies peut être

supprimée à l'exécution par l'utilisation du pragma SUPPRESS.– pragma Suppress ( Index_Check, Service);– pragma Suppress (Range_Check);

Exemple de programme : Lecture d’un entier sécuriséwith Ada.Text_io; use Ada.Text_io;with Ada.Integer_Text_io; use Ada.Integer_Text_io;procedure Erreur is function Lit_Entier return Integer is Val: Integer range 1..8; begin loop begin Get(Val); exit; exception when DATA_ERROR => Skip_Line; Put("Valeur incorrecte !"); New_Line; Put("Recommencez..."); New_Line;

end;

end loop;

return Val;

end Lit_Entier;

begin

Put(Lit_Entier);

end Erreur;

Exemple de programme : Lecture d’un entier sécurisé Exécution :

Entrez une valeur : TotoValeur incorrecte !Recommencez...Entrez une valeur : 44

Mais :Entrez une valeur : TotoValeur incorrecte !Recommencez...Entrez une valeur : 100raised CONSTRAINT_ERROR

On a pas géré le cas où on rentre une valeur plus grande que 8, il faut donc modifier le programme

Exemple de programme : Lecture d’un entier sécuriséwith Ada.Text_io; use Ada.Text_io;with Ada.Integer_Text_io; use Ada.Integer_Text_io;with Ada.Float_Text_io; use Ada.Float_Text_io;procedure Erreur is function Lit_Entier return Integer is Val: Integer range 1..8; begin loop begin Put("Entrez une valeur : "); Get(Val); exit; exception when DATA_ERROR => Skip_Line; Put("Valeur incorrecte !"); New_Line; Put("Recommencez..."); New_Line;

when CONSTRAINT_ERROR =>

Skip_Line;

Put("Vous devez entrez une valeur entre 1 et 8 !");

New_Line;

Put("Recommencez...");

New_Line;

end;

end loop;

return Val;

end Lit_Entier;

begin

Put(Lit_Entier,1);

end Erreur;

Exemple de programme : Lecture d’un entier sécurisé

ExécutionEntrez une valeur : -1

Vous devez entrez une valeur entre 1 et 8 !

Recommencez...

Entrez une valeur : Toto

Valeur incorrecte !

Recommencez...

Entrez une valeur : 4

4

Exemple de programme : Génération et Gestion d’une exceptionwith Ada.Text_io;use Ada.Text_io;with Ada.Integer_Text_io;use Ada.Integer_Text_io;with Ada.Float_Text_io;use Ada.Float_Text_io;procedure Erreur is Temp: Integer; Trop_Chaud : Exception; Limite: Integer := 100; procedure Saisir_Temperature(T: out Integer) is begin Put("Entrez une température : "); Get(T); if T > Limite then raise Trop_Chaud; end if; end Saisir_Temperature;

begin

declare

begin

Temp:=0;

Saisir_Temperature(Temp);

exception

when Trop_Chaud =>

Skip_Line;

Put("Erreur, on fixe la valeur à la limite");

New_Line;

Temp:=100;

end;

Put(Temp,1);

end Erreur;

Exemple de programme : Génération et Gestion d’une exception

Exécution :– Cas normal

Entrez une température : 4

4

– Cas anormalEntrez une température : 120

Erreur, on fixe la valeur à la limite

100

Sous-typeset

Types dérivés

Rappels - Définitions

A un type T correspond – Un nom– Un ensemble fini de valeurs– Un ensemble d'opérations primitives agissant sur les valeurs

Les opérations peuvent être :– Prédéfinies (affectation, égalité, …)– Attributs– Sous-programmes (ayant un paramètre ou un type de retour

égal au type T) à condition que T soit déclaré dans un paquetage et que les sous-programmes soient déclarés dans la spécification du même paquetage

Rappels - Définitions

A chaque instruction, le compilateur vérifie si l'opération, effectuée sur une variable d'un type donné, est permise. Dans le cas contraire, il n'y aura pas compilation du programme

Les types prédéfinis (tels que Integer, Float, Character, String) sont déclarés dans le paquetage Standard dont l'importation est automatique (pas de clause with)

Règles

Chaque entité doit être déclarée : une entité est, soit une variable, soit une constante

La déclaration de chaque entité spécifie son type

Toute opération sur une entité doit en préserver le type le type d'une entité est invariant durant l'exécution. C'est le type spécifié à la déclaration

Sous-types

Un sous-type caractérise un ensemble de valeurs provenant d'un type donné

Le sous-ensemble est défini à partir d'une contrainte qui prennent des formes différentes selon la nature du type

Le sous-type possède toutes les opérations primitives du type dont il est issu

Exemple :

subtype JourDeMois is Integer range 1..31; Une variable déclarée :

jdm : JourDeMois;pourra prendre des valeurs entre 1 et 31

La déclaration et l'affectation suivante est autorisée à condition que la valeur contenue dans i soit bien dans la contrainte de JourDeMois.i : Integer;...jdm := i; -- peut lever une exception de type CONSTRAINT_ERROR

Exemple :

type Jour is (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche)

Il n'est pas toujours nécessaire d'introduire un sous-type pour imposer une contrainte :j : Jour range lundi .. vendredi; -- est possiblek :Jour range lundi .. vendredi; -- mais si cette contrainte doit être l :Jour range lundi .. vendredi; -- utilisée plusieurs fois :

Il vaut mieux faire :subtype JourOuvrable is Jour range lundi .. vendredi;j, k, l : JourOuvrable;

Remarque

Un sous-type n'est pas un nouveau type :maintenant : Jour;terme : JourOuvrable; -- maintenant et terme sont compatiblesmaintenant := terme; -- est une assignation légale.

Exemples

Construits à partir des caractères :

subtype Minuscules is Character range 'a'..'z'; -- sous type

Types dérivés

But : A partir d'un type explicitement défini, l'utilisateur peut définir un nouveau type par dérivation

Exemple :       type    B  is new  A;                  |      |                  |      type parent                type dérivé

Types dérivés

Le type dérivé B a :– Les mêmes opérations primitives– Le même ensemble de valeurs– Les mêmes notations– Les mêmes attributs (au sens Ada)

que A Mais A et B sont de type différent

Exemple procedure essai is

  TAUX_ECHANGE : constant Integer := 7;  TAUX_ECHANGE_WE : constant Integer := 8;

-- Ici, les types dérivés se montrent utiles. -- En effet, on ne peut mettre des francs dans des dollars sans une opération de change !  type Franc is new Integer range 0 .. Integer'last; -- types dérivés  type Dollar is new Integer range 0 .. Integer'last;  type Jour is (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche);  subtype JourOuvrable is Jour range lundi .. vendredi;  subtype WeekEnd is Jour range samedi .. dimanche; -- sous-types

  f1, f2, f3 : Franc := 0;  d1, d2, d3 : Dollar := 0;  jr : Jour;  congé : WeekEnd;  i : Integer;

begin  f2 := 100;  f1 := f2 + f3;  jr := samedi;  if jr in lundi .. vendredi then    d1 := Dollar (f1) * Dollar(TAUX_ECHANGE);  else    congé := WeekEnd (jr);    d1 := Dollar (f1) * Dollar(TAUX_ECHANGE_WE);  end if;end essai;

Attention !

Les types dérivés ne sont pas compatibles avec le type origine

L’instruction :

i := f2; est illégale Les types dérivés montreront toute leur utilité

quand on voudra introduire des notions d'encapsulation et d'abstraction de données avec les types privés et les packages

Exemple

type B is (rouge, vert, bleu, cyan, magenta, jaune);type B is new A;x : A;y : B;function f (x : A) return A is ... end f;

function f (x : B) return B is ... end f;begin  x := A'first;  --  x := rouge;    --  x := f(x);     -- aucun problème car résolution des homonymes  x := f(rouge); -- x donne le type de la fonction  y := f(rouge); --  -- par contre :  x := y;        -- illégal car x et y de type différent  x := A(y);  y := B(x);     -- => conversion explicite  x := A(f(y));end;

Exemple

Des ambiguïtés peuvent se produire et obligent à qualifier :if f(rouge) = rouge then -- type A ou B ?=> if f(rouge) = B'(rouge) ou if f(B'(rouge)) = rougeou if B'(f(rouge)) = rouge

Attention

A(f(...)) convertit le résultat dans le type AA'(f(...)) le résultat est déjà de type A

Exemple

On dispose d'un type numérique quelconque :type Scalaire is ...;

D'où sont dérivés d'autres types :type Longueur is new Scalaire;type Surface is new Scalaire;x, y : Longueur;s : Surface;

On peut écrire :x := 1.5;y := x + 10.0;

Mais :s := x; est illégal (on ne peut affecter des longueurs à des surfaces)s := s + x; idem

Exemple

On écrit les fonctions suivantes :function sommeLongueurs (x, y : Longueur) return Longueur; function sommeSurfaces (x, y : Surface) return Surface;

On peut définir :function produitLongueurs (x, y : Longueur) return Longueur; qui est peu utile bien que syntaxiquement correct.

Il vaut mieux définir :function produitLongueurs (x, y : Longueur) return Surface isbeginreturn (Surface (Scalaire(x) * Scalaire (y)));end produitLongueurs;Ainsi on peut écrire :s := produitLongueurs(x, y);

Exemple

On peut également obtenir des sous-types dérivés :type Jour is (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche);type JourOuvrable is new Jour range lundi .. vendredi;

Le nouveau type hérite des propriétés de jour mais toutes les valeurs sont contraintes dans l'intervalle lundi .. vendredi.

Exemple

j : Jour;k : JourOuvrable;

Alorsj := mercredi;k := mercredi; -- correctif j < samedi then ...if k < samedi then...

Maisk := j; -- illégalk := dimanche; -- erreur d'intervallek := JourOuvrable (j); -- peut lever CONSTRAINT_ERROR

mais est autorisé

Les IHMet

les interfaces graphiques

Les IHM Définition : IHM est l’acronyme de Interface Homme-Machine et

correspond à tous les dispositifs permettant de rendre conviviale la communication Homme-Machine.

Nous allons étudier les rudiments de la programmation d’une IHM particulière : l’interface graphique.

Les interfaces graphiques Problématique : La conception d’un programme avec interface

graphique diffère par rapport à un programme tournant dans une console.

Les interfaces graphiques Dans une console :

– Le programme pose des questions, l’utilisateur y répond

c’est un déroulement séquentiel Avec une interface graphique

– Le programme réagit aux actions de l’utilisateur (click sur Fichier, …)

c’est un gestion événementielle

Les interfaces graphiques La conception générale de tout programme gérant une interface

graphique est toujours la suivante :

Un événement arrive

On dispatche l’événement

Ouvrir un Fichier Help Quitter

Boucle événementielleOn attend un événement

Les interfaces graphiques Concrètement le programme possède une boucle qui va

ressembler à celle-ci :while not quitter loop

Mon_Evenement:=Next_Event;

case Mon_Evenement.Kind is

when Button_Event=> Traitement boutons souris, ….

when Key_Event=> Traitement touche appuyée, ….

end case;

end loop;

Remarque : le programme doit nécessairement faire uniquement des tâches rapides pour rendre l’interface réactive. Impossible de lancer un gros calcul entre 2 événements. (cf notion de Threads, …)

Initiation aux réseaux

Introduction Définition : les réseaux informatiques permettent la

communication entre des terminaux distants et un site central, entre des ordinateurs, entre des machines terminales telles que des stations de travail avec leurs serveurs,….

Concept : pour transférer une information à un destinataire distant, il faut formater cette information pour la rendre compréhensible, préciser l’adresse du destinataire, établir le chemin de transmission ...

Les unités en informatique Le bit : le bit est la quantité la plus petite d’information

en informatique puisqu’elle représente 0 ou 1. L’octet (ou byte en anglais) : correspond à un

ensemble de 8 bits, par exemple : 10010000. C’est très souvent la plus petite unité pour adresser la mémoire des ordinateurs.

Le mot (ou word en anglais) : correspond à un ensemble de 16 bits soit 2 octets.

C’est quoi un kilo ? Comme pour les autres unités il est possible de parler de kilo-

octets (abréviation ko), Méga-octets (abréviation Mo), Giga-octets (abréviation Go),….

Mais en informatique, de façon traditionnelle un kilo ne représente pas 1000, mais 1024. Dans la même logique le méga vaut 1024*1024,….

Actuellement les notations ne sont pas encore fixées ou pas encore rentrées dans les esprits des informaticiens. Une norme récente fixe le kilo à 1000 pour respecter le S.I., mais elle n’est pas toujours utilisée.

Le kbit/s et le Mbit/s Les unités de vitesse de transmission principalement

utilisées actuellement sont le kbit/s et le Mbit/s, à savoir une vitesse de 1000 bits à la seconde et de 1 millions de bits à la seconde.

Exemple : les cartes utilisées pour les réseaux locaux ont une vitesse de 100Mbit/s, donc 100*1000*1000 bits par seconde, soit en divisant par 8, 12.5Mo/s.

Catégories de réseaux

1 m 10 m 100 m 1 km 10 km 100 km

busStructure

d’intercon-nexion

LAN

réseaux locaux

MAN

réseauxmétropolitains

WAN

réseauxétendus

Catégories de réseaux

Bus : liaison entre processeurs, mémoires et entrées-sorties d’un ordinateur

Structures d’interconnexion : liaison entre plusieurs ordinateurs entre eux (réseaux relativement fermés avec débits très importants : plusieurs centaines de Mbit/s)

Réseaux locaux (LAN Local Area Network) : réseau intra-entreprise (objectif : Transport de toutes les informations de l’entreprise - Débits de l’ordre de quelques Mbit/s jusqu’à quelques centaines de Mbit/s)

Catégories de réseaux

Réseaux métropolitains (MAN -Metropolitan Area Network) : interconnexion de plusieurs bâtiments situés dans une même ville ou interconnexion de réseaux locaux

Réseaux étendus (WAN -Wide Area Network) : transport de données sur des distances à l’échelle d’un pays - réseau terrestre ou satellite (par exemple, Internet) - exemples : Transpac (filiale France Telecom), RATP, SNCF (fibres optiques sous les voies), Air France (via satellites)

Transfert de données

Le transfert des données est assuré par la technique appelée commutation de paquets

Toutes les informations sont divisées en fragments que l’on appelle des paquets et ces paquets sont transportés jusqu'à l’autre extrémité du réseau

Commutation de paquets : stocker et acheminer

Un message de L bits est transmis à travers un lien de R bps en L/R secondes

Mais le message entier doit arriver au routeur avant que celui-ci commence à le transmettre par le prochain lien soit à la machine destinatrice, soit au prochain routeur (stocker et acheminer)

D’où le délai de transmission, n étant le nombre de routeurs entre la machine émettrice et la machine destinatrice : (n+1)L/R

Exemple : L = 10 Mbits, R = 2 Mbps , 2 routeursdélai = 15 secondes

L

R RRrouteur routeur

Maintenant, supposons que le message de 10Mbits est coupé en 5000 paquets

Chaque paquet fait 2000 bits Sur un lien, il faudra 1ms pour transmettre un paquet Pipelining : chaque lien travaille indépendamment des

autres (en parallèle) => 5000ème arrive au 1er routeur en 5s

Le délai sera alors réduit de 15s à 5,002s

Commutation de paquets : fragmentation des messages

R R Rrouteur routeur

123

5000

123

50004999

Temps(ms)

01

123

50004999

2

123

50004999

3

4

500050015002

Le modèle OSI

Application

Présentation

Session

Transport

Réseau

Liaison dedonnées

Physique

Application

Presentation

Session

Transport

Network

Data link

Physical

Support de communication

Le modèle OSI

Couche physique : connexion physique sur le réseau (modulation, câbles, synchrone ou pas,...)

Couche liaison : contrôle du flux, qui a pour but de transmettre les données sans erreur

Couche réseau : assure la commutation et le routage des paquets entre les nœuds du réseau

Le modèle OSI

Couche transport : établissement, maintien et rupture des connexions

Couche session : établissement d’une connexion logique entre deux applications. Elle assure l’organisation et la synchronisation du dialogue

Couche présentation : spécifie la syntaxe des données

Couche application : fournit les services et interfaces de commutation aux utilisateurs

Paquets ENVOI :

– Les données transmises par l'application sont segmentées en paquets

– Chaque couche ajoute son en-tête de protocole avant de transmettre le paquet à la couche inférieure : encapsulage des paquets

RECEPTION :– Chaque couche enlève l'en-tête qui lui est destiné et transmet

les données à la couche supérieure

Les supports de transmission

Il existe différents types de câbles pour connecter les machines d’un réseau

Paire torsadée

Même câble que pour les téléphones Il existe des câbles à 2 ou 4 paires mais aussi des

câbles blindés (STP) ou non blindés (UTP) Défini dans la norme 10 base T Solution économique mais limitée Vitesse de transmission de l’information faible Sensible à l’environnement électromagnétique

Câble coaxial

Proche du câble qui relie le téléviseur à son antenne Composé d’un câble central entouré d’un isolant, lui-

même recouvert d’une tresse métallique, elle-même recouverte d’un isolant

Connexions à plus grande distance Néanmoins assez coûteux

Fibre optique

Média véhiculant des impulsions lumineuses (et non pas électromagnétiques)

Insensible aux perturbations pouvant affecter les autres supports

De très petite taille (0,1mm) La fibre optique permet d’aller jusqu’à 15 km avant que

l’information ne subisse de graves détériorations Nécessité de restaurer le signal (tous les km pour le câble

coaxial) Du point de vue de la sécurité, pas de génération d’activité

électromagnétique - pas de piratage par un récepteur radio Défini dans la norme 10Base F

Adressage

Deux sortes d'adresses pour identifier les machines sur le réseau :– ADRESSE PHYSIQUE :

• Media Access Control address ( MAC@ ) , appelée Adresse Ethernet car fixée sur la carte Ethernet, codée sur 6 octets par le constructeur et le vendeur

• Exemple : 8:0:20:ae:6:1f

– ADRESSE RESEAU : • adresse INTERNET ( IP@ ), fournie sur demande au NIC

(Network Information Center) codée sur 4 octets, classées hiérarchiquement

• Exemple : 146.19.13.5

Adressage - les classes

Adresse de classe A :– 126 réseaux de classes A – adresses de 1.0.0.0 à 126.0.0.0 – 16 millions de machines par réseau

Adresse de classe B :– 16 384 réseaux de classes B – adresses de 128.0.0.0 à 191.255.0.0 – 65 000 machines par réseau

Adressage - les classes

Adresse de classe C :– 2 097 152 réseaux de classes C – adresses de 192.0.0.0 à 223.255.255.0 – 254 machines par réseau

Adressage - les classes

Adresse de classe D :– adresses réservées au multicast – adresses de 224.0.0.0 à 239.255.255.255 – diffusion de musique, d'informations, sans

destinataire particulier

Adressage - les classes

Equipements d’interconnexion

L’interconnexion de réseaux peut être locale: les réseaux sont sur le même site géographique. Dans ce cas, un équipement standard ( répéteur, routeur...) suffit à réaliser physiquement la liaison

L’interconnexion peut aussi concerner des réseaux distants. Il est alors nécessaire de relier ces réseaux par une liaison téléphonique (modems...)

Le protocole TCP/IP

TCP/IP est structuré en quatre niveaux : – L’interface réseau (1 et 2 du modèle OSI) – Le routage (3 du modèle OSI)– Le transport (4 et 5 du modèle OSI) – L’application (5, 6 et 7 du modèle OSI)

Le routage

Application

Présentation

Session

Transport

Réseau

Liaison dedonnées

Physique

Application

Presentation

Session

Transport

Network

Data link

Physical

Support de communication

Réseau

Liaison dedonnées

Physique

Emetteur Récepteur

Routeur

Internet

Ordinateur

Modem

Macro-

ordinateur Routeur Routeur

Ordinateur

Réseau local

Les adresses FQDN 7 grands domaines :

– com (organisations commerciales)– edu (institutions académiques)– org (organisations institutionnelles ou non)– gov (gouvernement américain)– mil (organisations militaires américaines)– net (opérateurs de réseaux)– int (entités internationales)

Les autres domaines désignent à l’aide de deux lettres un pays (fr, uk, jp, ca, be ...).

Un exemple : Université du littoral : www.univ-littoral.fr

Les adresses URL une adresse URL est une adresse de la forme :

service://machine/directory/fichier– http://www.microsoft.com – ftp://www.cern.fr/public/index.html

avantage de ce type d'adresse : englobe beaucoup plus d'informations que l'adresse FQDN, puisqu‘elle comprend:

l'adresse FQDN, le type de service, l'emplacement sur le serveur, le nom du fichier

Les différents types d’URL

file:///repertoire/fichier.txt : permet d'accéder à un fichier ici fichier.txt, présent sur votre disque

http://serveur/repertoire/fichier.html : permet d'accéder à un serveur Web, généralement présent sur une autre machine

ftp://serveur/repertoire/fichier : permet d'accéder à un serveur ftp, de visualiser l'ensemble des fichiers d'un répertoire et de rapatrier le fichier sur votre disque local

…..

Notion de ports

Après avoir choisi l’adresse de la machine cible, on

spécifie le port avec lequel on désire entrer en liaison.

Notion de ports

Certains ports sont réservés :

Notion de client / serveur

Pour établir une connexion entre 2 machines avec le protocole TCP/IP, les programmes communiquant sur les 2 machines doivent choisir un port et connaître leurs adresses IP.

Dans la pratique un programme d’une machine A dit serveur, se met à l’écoute d’un port sur sa machine. Le client (un programme qui s’exécute sur une machine B) connaît l’adresse de la machine A et le port choisi. Il demande une connexion sur ce port.

Une fois la connexion réalisée, les 2 programmes peuvent s’échanger des données pour faire ainsi vivre la connexion.

Les sockets

Définition : les sockets est le système sous linux permettant la mise en place de connexion TCP/IP.

Il existe un package Gnat.Sockets qui englobe un certain nombre de procédures/fonction pour mettre en place la liaison. Le serveur définit le port sur lequel il veut écouter, et le client fixe l’adresse IP du serveur pour se connecter via le même port.

Une fois la liaison initialisée, les 2 programmes s’échangent des données aussi facilement que d’écrire à l’écran.

Exemplewith Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;with Sockets; use Sockets;

procedure Serveur is Carac:Character; Ok:Boolean;begin Socket_Init(« localhost »,8000); --Attention pas de vérification !! Socket_Accept; loop Socket_Get(Carac,Ok); exit when not Ok; Put(Carac); end loop;end Serveur;

Exemple (suite)

with Ada.Text_Io; use Ada.Text_Io;

with Sockets; use Sockets;

procedure Client is

Phrase :String:="Hello world !";

begin

Socket_Init(« localhost »,8000); --Attention pas de vérification !!

Socket_Connect;

for I in Phrase'Range loop

Socket_Put(phrase(I));

end loop;

end Client;

Le projet

à voir….

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