La ligne Maginot La ligne Maginot La muraille de France La muraille de France

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La ligne MaginotLa ligne Maginot

La muraillede FranceLa muraillede France

1918

La France

est

victorieuse

Le retour de Strasbourg à la France

L’accueil des libérateurs

Mais le bilan est lourd

Tout le tissu économique des régions occupées par les Allemands entre 1914/18 est ruiné par la guerre

De nombreuses localités sont entièrement détruites

10 % de la population active masculine est morte sur les champs de bataille

L’Allemagne

est

vaincue

A Strasbourg, sur le pont qui franchit le Rhin, le coq gaulois remplace l’aigle impérial, désormais brisé

Place de la République, la statue équestre de l’empereur Guillaume 1er est abattue, tout un symbole…

19191919

Préparer l’avenirPréparer l’avenir

L’Allemagne est vaincue, mais n’a pas été dévastée par la guerre qui s’est déroulée hors de ses frontières. Contrairement à celle de la France, son économie a peu souffert.

Son armée a été vaincue, mais ses pertes sont moins significatives qu’en France car la population de l’Allemagne est plus nombreuse.

Constat : il faudra à la France 15 ans pour se relever. D’autant plus que, humiliés par le traité de Versailles, les Allemands vont très vite relever la tête.

Solution : reconsidérer au plus vite la défense des frontières de l’Est.

Le maréchal Pétainfait le constat que les nouvelles frontières de l’Est sont quasiment dépourvues de fortifications et que la ligne fortifiée Verdun-Belfort, construite vers 1880, est maintenant inadaptée.

Il faut donc édifier de nouvelles fortifications en Alsace et en Lorraine

1920

Etude desfuturschamps debataille

1920

Etude desfuturschamps debataille

1922

Le comité dedéfenseduterritoire

Général Guillaumat

1922 est l’année de la création du comité de défense du territoire (CDT), sous la présidence du général Joffre. Mais c’est bientôt le général Guillaumat qui lui succède.

Elle a pour mission de collecter les différents points de vue et d’établir un rapport sur les principes de l’organisation défensive du territoire.

Mais les points de vue des membres de la commission, qui sont tous d’éminentes personnalités qui se sont distinguées durant la Première Guerre mondiale, sont très divergents.

De ce fait, la situation n’évolue guère.

1925

La commissionde défensedesfrontières

Au centre, Paul Painlevé

Fin 1925, est créée la commission de défense des frontières (CDF), qui sera présidée par le ministre de la guerre Paul Painlevé.

Celle-ci définit les voies d’invasion traditionnelles, les zones ou régions à fortifier, l’aménagement des champs de bataille, la conservation des anciennes places fortes, les formes techniques de la fortification moderne, les coûts.

Dans son rapport est aussi définie la défense du front des Alpes.

Ce document servira de base de travail aux ingénieurs et militaires pour réaliser la ligne de fortifications qui deviendra plus tard la ligne Maginot

1926Le projet de la CDF pour le nord-est

et pour lesud-estet pour lesud-est

1927

La

commission

d’organisationdes régions fortifiées

Général Fillonneau

Créée en 1927, la commission d’organisation des régions fortifiées (CORF) remplace la commission de défense des frontières. Elle est présidée par le général Fillonneau.

Celle-ci définira les formes techniques de la fortification ainsi que sa mise en œuvre.

Mais très vite, des antagonismes apparurent entre les différents membres où chacun voulut imposer ses propres vues.

En 1929 le général Belhague, nouveau président de la CORF, va orienter les études pour en arriver à la forme définitive connue aujourd’hui.

C’est donc lui qui est le père virtuel de la ligne Maginot, tandis que Paul Painlevé en sera le fondateur du principe.

1929

Du concret,enfin !

Le général Belhague

1929 - 1930

Le ministre André Maginot fait voter une loi

Une loi pour le financement de la ligne fortifiée

La loi-programme de 1929 est votée sous l’impulsion du nouveau ministre de la guerre, André Maginot.

Cette loi ouvre les crédits pour l’organisation défensive des frontières, et par conséquent des fortifications.

Les sommes définies dans la loi seront immédiatement disponibles et des avances seront consenties aux entreprises pour leur permettre de s’équiper.

Déjà, les premiers chantiers sont organisés.

André Maginot

Homme politique natif de la Meuse, engagé volontaire alors qu’il était jeune député, héros de la Première Guerre mondiale.

Grièvement blessé, ses compagnons le sauvèrent au péril de leur vie.

La retraite du combattant

Les emplois réservés

L’office national des anciens combattants

L’office national des anciens combattants

Le soldat inconnuLe soldat inconnu

MINISTRE DES PENSIONSIl fut à l’origine de :

André Maginot

1930

Lestravauxdémarrent

Premiers coups de pioche en 1930

D’immenses trous sont creusés, d’où émergeront les superstructures des ouvrages souterrains

1932 – décès d’André Maginot

1932 – décès d’André Maginot

La ligne de fortifications en construction fut, à ce moment, appelée « ligne Maginot »La ligne de fortifications en construction fut, à ce moment, appelée « ligne Maginot »

Poursuite des travauxPoursuite des travaux

Le percement des galeries souterraines

Travaux de maçonnerie de la galerie principale d’un ouvrage important

Plate-forme de bétonnage d’un bloc de combat

Coffrage d’une casemate en construction.

Le béton est versé dans le coffrage depuis la plate-forme, à l’aide de goulottes

Damage du béton armé.

L’armée exige une qualité de béton irréprochable

Les ouvriers travaillent au milieu d’une forêt de fers à béton

Le gros œuvre de l’entrée des munitions du fort du Hochwald est achevé.

Un bloc des Alpes, avant la pose des clochesUn bloc des Alpes, avant la pose des cloches

Installation d’une coupole ou cloche cuirassée d’un poids de 10 tonnes.

Notez les moyens rudimentaires de levage

Vue aérienne des blocs de combat d’un ouvrage d’artillerie à l’achèvement du gros oeuvre

Le béton de ce bloc d’artillerie à 3 canons est tout neuf. Il s’agit là d’un élément d’un fort important, qui comporte plusieurs blocs de combat

Ouvrage d’infanterie ou fort de petite taille

Achèvement de la construction d’une casemate

Casemate de berge de la ligne de défense du RhinCasemate de berge de la ligne de défense du Rhin

Fin 1935Fin 1935

La ligne Maginot est terminéeLa ligne Maginot est terminée

1934Une nouvelle loi pour un second cycle

1934Une nouvelle loi pour un second cycle

des extensions appelées « Nouveaux fronts »des extensions appelées « Nouveaux fronts »

Secteur de Rohrbach-lès-Bitche

Secteur de Montmédy

Secteurdel’Escaut

1938 - Fin des travaux de second cycle

Les « accessoires »de la ligne MaginotLes « accessoires »de la ligne Maginot

Vue en coupe d’une chambre de connexion du réseau enterré de téléphonie militaire

Réseau téléphonique militaire enterré

Des casernements de sûreté à proximité des fortificationsDes casernements de sûreté à proximité des fortifications

Casernement de troupeCasernement de troupe

Logements des cadresLogements des cadres

Camp de sûreté où logent les troupes prêtes en cas d’alerte. Drachenbronn – Bas-Rhin

Des stands de tir

Réseau de voie ferrée militaire en construction

Au début, sont employées des locomotives à vapeur à double foyer

Puis elles sont remplacées par des locotracteurs diesel ou à essence qui n’émettent pas de fumées

Personnel chargé d’une antenne ferroviaire

Ces trains à voie de 60 cm ravitaillent non seulement les forts en munitions et matériaux, mais transportent également des permissionnaires

Lesréseauxanticharetanti-personnel

Des rails de chemin de fer plantés à hauteur irrégulière pour déséquilibrer les blindés qui tenteraient de franchir le réseau antichar

Des kilomètres de fils de fer barbelés forment le réseau antipersonnel

Les soldats plantent manuellement les rails antichar à l’aide d’une « chèvre »

Un travail long et fastidieux

De nombreux villages seront alors coupés de leurs voisins par les réseaux antichar et anti-personnel

Des zones inondablesDes zones inondables

Barrage de Diffenbach, dans la Sarre

Des fossés anticharDes fossés antichar

Encore des extensionsEncore des extensions

Dans le nordDans le nord

En LorraineEn Lorraine

En corseEn corse

Les bétonnages se poursuivront jusqu’en 1940

Des casemates d’artillerieautonomes

dotées de canons de calibre 75 mm

Ici, dans les Vosges du nordIci, dans les Vosges du nord

Une ligne de fortificationsdans le Sundgau – Haut-RhinUne ligne de fortificationsdans le Sundgau – Haut-Rhin

Des casemates dotées de canons de récupérationDes casemates dotées de canons de récupération

Des casemates d’artillerie pour deux canons de 75 mmDes casemates d’artillerie pour deux canons de 75 mm

Jusqu’en 1940,l’armée bétonne la« Fausse ligne Maginot »

Jusqu’en 1940,l’armée bétonne la« Fausse ligne Maginot »

Des centaines de blockhaus de valeur inégale, appelés « fortification de campagne », édifiés par la main d’œuvre militaire (MOM)

Des centaines de blockhaus de valeur inégale, appelés « fortification de campagne », édifiés par la main d’œuvre militaire (MOM)

Etat delaligneMaginoten1939

Fin de la première partie

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