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La Renaissance italienne
Extrait du Médiathèque Jacques BAUMEL
http://www.mediatheque-rueilmalmaison.fr/spip.php?article1154
La Renaissance italienne- Les collections - Bibliographies - Musique, Cinéma, Arts & Loisirs - Arts - Dossiers de l'art -
Date de mise en ligne : mercredi 1er mars 2006
Description :
Le terme "Renaissance" s'applique à la période de l'histoire de l'Europe occidentale qui s'étend du début du XIVème siècle à la fin du XVIème siècle et qui vit un
intérêt renouvelé pour les arts et la culture de l'Antiquité.
Médiathèque Jacques BAUMEL
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La Renaissance italienne
Bibliographie réalisée dans le cadre de la semaine italienne du 11 au 18 mars 2006. Conférence samedi 11 mars, par Marzia Beluffi (traductrice, diplômée en Histoire de l'Artde l'Université de Milan) « Renaissance italienne : image et regard politique »
La Renaissance italienne
Le terme "Renaissance" s'applique à la période de l'histoire de l'Europe occidentale qui s'étend du début du XIVèmesiècle à la fin du XVIème siècle et qui vit un intérêt renouvelé pour les arts et la culture de l'Antiquité. Durant cettepériode, la société féodale morcelée du Moyen-Age, avec son économie agricole et sa vie culturelle et intellectuelledominée par l'Eglise, se transforma en une société de plus en plus dominée par des institutions politiquescentralisées, avec une économie urbaine et commerciale, et un patronagelaïque de l'enseignement, des arts et de lamusique.
A cette époque, les villes italiennes sont organisées en cités-Etats aux aires d'influence étendues. Placées sous lepouvoir despotique de grandes familles (les Médicis à Florence, les Este à Ferrare, les Sforza à Milan, les Gonzagueà Mantoue, les ducs d'Urbino, les doges de Venise et les papes à Rome), elles connurent une stabilité et uneprospérité économiques favorables au développement des arts.
La pré-renaissance
La "Pré-Renaissance" désigne l'art toscan entre 1300 et 1400 (Trecento-XIVème siècle). Les artistes de l'époqueopèrent une transition entre l'art primitif byzantin et un style naturel que l'on associait alors à la Rome antique.
Giotto fut considéré comme celui qui initia cette transition. Son oeuvre la mieux préservée, les fresques de lachapelle des Scrovegni à Padoue, en est une illustration exemplaire. La façon dont il traite l'expression des visageset les attitudes des personnages leur confère une remarquable puissance psychologique.
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Les peintres suivants sont venus après Giotto, et plus particulièrement les grands peintres siennois Simone Martini,les frères Ambrogio et Pietro Lorenzetti, poursuivent et développent jusqu'à un degré étonnant l'étude desphénomènes de la réalité d'ici-bas. A cet égard, il est très significatif que le grand concept de l'époque de Giotto,celui qui visait à la grandeur et au regroupement des formes ait été tout à la fois enrichi et dissout par l'étude précisedu détail.
Cimabue (1240-1302) Peintre et créateur de mosaïques qui fut, selon Vasari, le premier artiste du renouveau de la peinture italienne. Né àFlorence, il fut l'un des plus importants artistes de son époque, rompant avec le formalisme de l'art byzantin, alorsdominant en Italie, et l'initiateur d'un traitement plus réaliste des sujets traditionnels. Il fut ainsi le précurseur duréalisme de la Renaissance florentine fondée par Giotto : on dit même que Cimabue fut son maître.
Duccio di Buoninsegna (1225-1319) Peintre toscan considéré comme le fondateur de l'école siennoise. Sa peinture renouvela l'ancien styleitalo-byzantin, en déliant ses formes et ses règles dans une nouvelle linéarité et une composition de type gothique. Ilfut formé dans l'atelier de Cimabue pendant la période où ce maître travaillait à la basilique supérieure d'Assise. Ilréalise la Maesta de la cathédrale de Sienne en 1310.
Giotto (1260-1337) Peintre et architecte toscan de la fin du Moyen Âge. Auteur des fresques de la vie de Saint François à Assise, ildonne la première image d'une renaissance qui s'ignore encore.
Simone Martini (1280-1344) L'un des artistes les plus originaux et les plus influents de l'école de Sienne. Il peignit de nombreuses fresques etintroduisit cette technique au sein de l'école de Sienne. La première de ses oeuvres qui nous est parvenue est uneMaesta, réalisée en 1315 pour le palais public de Sienne.
Pietro Lorenzetti (1280-1348) Avec son frère Ambrogio, ils furent des représentants importants de l'école de Sienne, actifs dans la première partiedu XIVème siècle. Elèves de Duccio.
Ambrogio Lorenzetti (1290-1348) Dans leur manière de traiter l'espace, les Lorenzetti, et plus particulièrement Ambrogio, furent les précurseurs del'art de la Renaissance. Il peint en 1338 les fresques du Bon gouvernement au Palazzo Pubblico de Sienne.
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Première Renaissance
La Première Renaissance désigne l'art toscan entre 1400 et 1500 (Quattrocento - XVème siècle).
Les recherches dans les domaines de la perspective et des proportions, la conception nouvelle du portrait commereprésentation de l'individu et les débuts du paysage sont les grandes innovations de cette période. Du point de vueartistique, la voie entreprise est celle du "naturel", d'une représentation destinée à la profonde "compréhension de lanature".
Contexte politique et artistique
Tout au long du XVe siècle, Milan est entièrement dominée par le "gothique international". Après le retour des papesd'Avignon (1376) et le schisme qui s'en suivit (1378-1417), Rome joue tout d'abord un rôle négligeable. Par sasituation géographique, la Lombardie est davantage liée aux pays d'Europe du Nord qu'avec le centre de l'Italie. LesSforza y sont les commanditaires les plus importants. Quant à la République de Venise, qui est en fait unesouveraineté féodale, elle subit une forte influence byzantine en raison de son ouverture économique.
Depuis le XIIème siècle, Florence est en revanche gouvernée par les citoyens de la ville. C'est l'administrationmunicipale qui passe les commandes de grande envergure. Ainsi contrairement à ce qui se passe dans le Nord del'Italie, la culture florentine est marquée par la bourgeoisie. En revanche, pour la noblesse et le clergé, la tradition esttoujours un gage de légitimité et elles entendent la perpétuer ; la préservation des formes héritées est donc pourelles un propos naturel.
Ainsi, la Première Renaissance est un mouvement porté essentiellement par la bourgeoisie. Ce mouvement vamener l'art d'une conception théocentrique du monde, qui prend donc le divin pour référence, à une imageanthropocentrique du monde, où c'est l'homme qui est passé comme mesure. Profanisation de l'art ?
1401 - Le concours pour la deuxième porte en bronze du baptistère de Florence est considéré comme l'acte
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fondateur de la Renaissance artistique. Chronologiquement, ce sont tout d'abord des sculpteurs (Ghiberti, Donatello) qui substituent à la statue habillée lafigure en pied de l'époque moderne et qui créent un type de relief permettant la représentation naturelle d'un trèsgrand nombre de figures composant des scènes d'une spatialité jusqu'alors inconnues. Les emprunts à l'Antiquité sont évidents dans les trois disciplines artistiques ; ainsi, les statues de Donatello fontrevivre la statue en pied qui distingue le côté de la jambe d'appui, tendue et le côté de la jambe libre détendue.
Vers 1420, Brunelleschi remplace l'architecture gothique par des concepts qui d'une part ramènent les oeuvres à desdimensions plus humainement compréhensibles et qui reprennent d'autre part les différents éléments del'architecture antique de Rome.
A partir de 1424 et pendant une période très brève de cinq ans, suivent les peintures de Masaccio dont les oeuvresmontreront la voie à tout le XVème siècle par leur représentation de l'espace et des corps. Alors qu'au XIVème siècle, le traitement de l'espace et du corps s'appuie avant tout sur des valeurs empiriques, àpartir de 1420 on explore les lois qui les régissent (perspective, proportions) et de nombreux traités donnent desoutils théoriques à la pratique. Ainsi, Alberti présente la théorie la plus approfondie de la perspective renaissantedans son traité De Pictura (De la peinture, 1425).
Lorsqu'à la fin des années 1430, Piero della Francesca arrive de sa province natale pour travailler à Florence, il estconfronté à une diversité déroutante de courants artistiques : certains comme Fra Angelico s'attachent à doter lapeinture sacrée d'une valeur humaniste, d'autres comme Uccello construisent des univers de fantasmes logiques ;d'autres encore préfèrent explorer en profondeur les capacités mimétiques de l'art : c'est le cas de Masaccio dont lesfresques avaient provoqué un véritable choc culturel. Il se mit alors en quête d'un système de peinture universel,synthétique, susceptible d'unifier les oppositions formelles et de proposer un modèle reproductible. La foi qu'il avaitdans les capacités des mathématiques à rationaliser la perception du monde se retrouve se retrouve dans laFlagellation du Christ (1444-1450), l'un des exemples les plus éclatants de l'emploi d'un théorème dans la peinture.
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Après le milieu du siècle, on assiste à des transformations stylistiques dans tous les genres artistiques,transformations qui sont marquées par les signes nombreux d'une "regothisation" :
le grand "jaillissement" qui caractérise les premières décennies du siècle
représentation convaincante du corps, de l'espace et du paysage dans leur manifestation globale - est suivi de laminutieuse élaboration du détail dans le domaine du rendu exact des corps, de l'environnement architectural et dupaysage. Le moyen approprié est la ligne et non le modelé des grandes formes. Cette voie s'annonce dans l'oeuvrede Botticelli, Filippino Lippi et Luca Signorelli.
avec l'accroissement de ses richesses et de son pouvoir, la bourgeoisie a soif de briller du même éclat que lescours. La décoration de la chapelle du Palazzo Medici par Gozzoli est l'oeuvre la plus significative de ce revirement.
Masaccio (1401-1428) Peintre appartenant à la première génération du Quattrocento dont les innovations s'inscrivent dans la lignée desrecherches initiées, au siècle précédent, par Giotto sur la représentation spatiale et le naturalisme de la figuration. Lalumière et l'ombre jouent chez Masaccio un rôle inconnu jusqu'alors. Les fresques de la chapelle Brancacci à SantaMaria del Carmine de Florence (1424-1428) influenceront plusieurs générations d'artistes. Il crée un peu plus tard lafresque de la Sainte Trinité à Santa Maria Novella.
Masolino (1383-1447) Il réalisa la plus grande partie de ses oeuvres en collaboration avec Masaccio.
Paolo Uccello (1397-1475) Peintre célèbre pour ses innovations dans l'utilisation de la perspective. Il peint la bataille de San Romano en 1456.
Fra Angelico (1400-1455) Peintre toscan du début de la Renaissance. Il fut nommé Angelico ("angélique") du nom de l'angélique docteur, saintDominique, et Beato ("béni") pour la profondeur spirituelle de sa peinture. Il peint à fresque les cellules du couvent deSan Marco à Florence de 1438 à 1445.
Domenico Veneziano (1410-1461) Son style se caractérise par une grande luminosité, l'emploi d'une palette claire et la création d'espaces vastes etaérés.
Fra Filippo Lippi (1406-1469) Peintre et moine carme florentin du début de la Renaissance, il est l'un des plus importants successeurs deMasaccio. Il fut le maître de Botticelli. Son oeuvre majeure est la décoration du choeur de la cathédrale de Pratoentre 1452 et 1465.
Andrea del Castagno (1419-1457) Peintre florentin du début de la Renaissance, il développe une peinture sculpturale et cherche le relief jusqu'au
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trompe-l'oeil. Il affectionne les effets de perspective.
Piero della Francesca (1420-1492) Peintre, mathématicien et théoricien de l'art italien de la Renaissance, dont le parcours esthétique vise à la synthèsedes différentes recherches contemporaines dans le but d'aboutir à un système universel de figuration qui établit lapeinture comme reflet de la connaissance. Une étrange et envoûtante poésie se dégage de sa peinture ; elleprovient du contraste étonnant entre un dessin et une composition savante et géométrique, et une douce et subtilelumière qui nimbe les corps. Il peint la Flagellation du Christ d'Urbino en 1444. Son oeuvre majeure est l'ensemble defresques du choeur de l'église San Francesco à Arezzo, qui retrace l'histoire de la croix du Christ, inspirée de laLégende Dorée de Jacques de Voragine.
Benozzo Gozzoli (1420-1497) Elève et collaborateur de Fra Angelico, il peint à fresque la chapelle du palais des Médicis en 1459. Le Cortège desRois Mages est l'occasion pour lui de peindre les fastes de la cour.
Andrea Mantegna (1431-1506) Principal représentant des peintres de la Renaissance en Italie du Nord, grand érudit et féru d'antiquités, il inaugurela recherche de la vérité historique dans la peinture. Il peint la Chambre des Epoux à Mantoue (1472-1474).
Sandro Botticelli (1445-1510) Elève de Filippo Lippi, familier de la cour de Laurent le Magnifique, sa peinture est le lieu d'une confrontation entrenature et histoire. Son oeuvre s'oppose massivement à la peinture des grands systèmes figuratifs du type de celuique Piero della Francesca avait proposé. Ses oeuvres les plus célèbres sont Le Printemps (1478) et La Naissancede Vénus (1484, Florence, Offices).
Domenico Ghirlandaio (1449-1494) Il est le pôle opposé à Botticelli. Il oppose à l'art de cour raffiné de son aîné, la représentation de la bourgeoisieprospère et digne, à l'amour du détail la mise en scène virtuose de masses en mouvement. Ses oeuvres principalessont la décoration de la chapelle familiale des Sasseti à Santa Trinita de Florence et du choeur de Santa MariaNovella (1485-1490).
Filippino Lippi (1457-1504) Fils de Fra Filippo Lippi, son oeuvre caractérisée par un style complexe et mouvementé préfigure le maniérisme. Ilachève le cycle de fresques de la chapelle Brancacci et peint les décorations de la chapelle Strzzi à Santa MariaNovella.
Luca Signorelli (1445-1523) Né à Cortone, élève de Piero della Francesca, il possédait le sens des amples compositions. En 1481, il fit partie del'équipe de peintres appelés à Rome par le pape Sixte IV pour travailler à la chapelle Sixtine (avec entre autresBotticelli, Ghirlandaio et le Pérugin). Oeuvre majeure : les fresques du Jugement Dernier de la cathédrale d'Orvieto(1499-1504).
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Le Pérugin (1450-1523) Grâce à lui, Pérouse est devenu un centre artistique de premier rang. Il est un des plus grands peintres « a fresco »de son époque. Maître de Raphaël, il dirige les travaux de la fresque de la Chapelle Sixtine en 1480.
Pinturicchio (1454-1513) Un des plus grands peintres de fresques de la Renaissance.
Vittore Carpaccio (1460-1526) Peintre narratif, dont les compositions, d'une étrangeté onirique, lui firent occuper une place un peu marginale dansl'art de la Renaissance. Il fut l'un des peintres les plus compétents du début de la Renaissance à Venise qui refusad'adapter son style à l'évolution picturale du début du XVIème siècle. Par la présence de l'architecture dans sestoiles, Carpaccio s'imposa également comme un grand peintre de paysages urbains.
La Haute Renaissance
La Haute Renaissance fait référence aux arts de la Rome papale, de Florence et de la République de Venise entre1500 et 1530.
Avec la peinture de la Renaissance, l'art occidental atteint son apogée. La transformation de l'image du monde parles sciences naturelles et les grandes découvertes, les tensions religieuses et politiques ainsi que les troublessociaux se reflètent dans la peinture. Le réel et l'idéal, le profane et le sacré, le mouvement et le repos, l'espace et lasurface, la ligne et la couleur se réconcilient dans une bienfaisante harmonie.
C'est Léonard de Vinci qui franchit le pas décisif en abolissant l'équilibre entre la ligne et la couleur au profit de lamodulation chromatique des contours. Raphaël et Michel-Ange suivent ses traces et créent des formes artistiquesqui seront des modèles pour toute l'Europe.
Pendant le XVème siècle, c'est Florence qui fut le centre incontesté du renouvellement des arts en Italie. Vers 1500,le centre de gravité de l'art italien se déplace vers Rome et Venise. Les raisons décisives ont sans aucun doute étéen première ligne politiques et sociales. La chute des Médicis en 1494 et le gouvernement du moine dominicain auxvisions apocalyptiques Savonarole (1452-1498) mirent un terme brutal à l'épanouissement culturel qui avait trouvéson apogée sous Laurent le Magnifique (1449-1492). Après l'exécution de Savonarole en 1498, Florence devintl'enjeu de puissances rivales jusqu'au retour des Médicis en 1512. C'est très exactement dans les deux décenniesqui virent naître les oeuvres maîtresses de l'art classique, que les inspirateurs et les mécènes manquèrent àFlorence. C'est surtout la papauté qui entendait à présent restaurer Rome dans sa position de centre culturel del'Occident. Avec la nomination de Bramante à la direction des travaux de construction de la nouvelle égliseSaint-Pierre en 1504, avec celle de Michel-Ange pour la réalisation du tombeau de Jules II en 1505 et avecl'installation de Raphaël à Rome en 1509, la prédominance de Rome dans l'art italien est momentanément assurée.
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Dans la peinture, Léonard de Vinci est le seul artiste à concilier les deux tendances au plus haut niveau ; La Cène duréfectoire de Santa Maria delle Grazie comporte différents systèmes de perspective, elle est pensée jusqu'auxmoindres détails. Léonard remplace de plus en plus la ligne de contour et de démarcation - c'est à dire le dessin -par la modulation chromatique ; les transitions entre les figures et les objets se font fluides. L'espace n'est plusactualisé principalement par l'emploi de la perspective mathématique, mais par l'éclaircissement des couleurs et ladissolution progressive des contours.
Les oeuvres maîtresses de la Renaissance - en Italie, la Cène de Léonard de Vinci, l'Ecole d'Athènes de Raphaël, laVénus endormie de Giorgone - communiquent un sentiment d'évidence et d'aboutissement qui ne permet plusaucune évolution et aucun développement.
Raphaël, dont l'oeuvre est considérée comme l'incarnation la plus pure de tous les idéaux de la Renaissance, atteintet fixe une fois pour toutes l'apogée de la haute Renaissance dans les fresques de la chambre de la Signature(1509-1511).
Venise invente une expression lumineuse et colorée, plus sensuelle que celle de Florence, plus intime que celle deRome. Giovanni Bellini fonde cette lignée de peintres vénitiens. L'art de Titien achève la synthèse du naturalisme, dela culture classique dominée par la pensée néo-platonicienne et des aspirations nouvelles vers une manièresomptueuse et luministe, aux vastes effets spaciaux.
L'oeuvre la plus difficile à classer dans les normes idéales de la Haute-Renaissance est celle de Michel-Ange,exception faite des sculptures qu'il réalise à 30 ans à peine (par exemple, son David, 1501-1504). Dès l'époque de la
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décoration de la chapelle Sixtine (1508-1512), il fait éclater le cadre de la Haute-Renaissance : chaque partie dugigantesque cycle a son propre système de perspective, les contrastes d'échelle (par exemple, entre les sibylles etles prophètes, les adolescents et les figures de la Genèse) effacent toute impression d'avoir affaire à un ordreachevé. Dans les figures d'adolescents, les "ignudi", Michel-Ange déborde complètement les cadres formel etsémantique de la tradition iconographique.
Dans ses dernières oeuvres, l'aîné de la triade de la Haute-Renaissance italienne, Léonard de Vinci, franchira luiaussi la frontière entre Haute-Renaissance et Renaissance tardive en mettant ses figures et ses objets commederrière un voile en dissolvant les contours au profit de transitions chromatiques, technique que Vasari a appelée le"sfumato" (enfumé).
Giovanni Bellini (1430-1516) Peintre vénitien, membre le plus important d'une des grandes familles de peintres de la Renaissance, il eut unegrande importance pour la peinture vénitienne du XVIème siècle. Il est le beau-frère de Mantegna. Il fut le maître deGiorgone et de Titien.
Leonard de Vinci (1452-1519) A la fois peintre, sculpteur, architecte, ingénieur et scientifique. La passion qu'il vouait à la connaissance et à larecherche scientifique transparaît nettement dans son oeuvre artistique et théorique. Avec sa Cène réalisée à Milanen 1495-1498, il pose les bases de l'art de la Haute Renaissance. Il se tourne vers la modulation chromatique,réduisant les contours et les délimitations.
Giorgione (1478-1510) Peintre vénitien, élève des Bellini, initiateur de la peinture dite bucolique. Son oeuvre majeure est la Vénusendormie.
Raphaël (1483-1520) Elève du Pérugin, il s'installe à Florence en 1504 où ses peintures de Madone le rendent célèbre. En 1508, il estappelé à Rome par Jules II qui lui commande la décoration des Stanze au Vatican. A la villa Farnésina, il peint LeTriomphe de Galatée. Son style est l'aboutissement du classicisme. Parmi ses tableaux, citons La Belle Jardinière(1507), La Transfiguration (1517-1520), Léon X et deux cardinaux (1518-1519). De Bramante, le peintre Raphaël quilui succède à Saint-Pierre en 1514, retient surtout la leçon d'harmonie et de grandeur classicisante, en particulierdans les églises en croix grecque (Saint-Eloi des Orfèvres). Mais le peintre réapparaît dans le traitement polychromedes surfaces (chapelle Chigi à Sainte-Marie du Peuple).
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Lorenzo Lotto (1480-1556) Peintre vénitien dont l'oeuvre empreinte de pathétique est caractérisée par un grand nombre de portraits depersonnages à l'humeur rêveuse et mélancolique.
Andrea del Sarto (1486-1530) Peintre florentin de la haute Renaissance, dont la renommée repose principalement sur une série de fresquesretraçant la vie de saint Jean-Baptiste, réalisée pour le cloître du Scalzo à Florence.
Corrège (1489-1534) Peintre émilien, élève de Mantegna à Mantoue, célèbre pour ses travaux sur les voûtes et les plafonds. Il travaillesurtout à Parme. Avec lui, le XVIème siècle italien entre déjà dans l'art baroque.
Michel-Ange (1475-1564) Artiste de la Renaissance italienne dont l'oeuvre de sculpteur, d'architecte, de peintre et de poète marquadurablement l'histoire de l'art occidental. En 1448, il est l'élève de Ghirlandaio et collabore aux fresques du choeur deSanta Maria Novella à Florence. Il étudie ensuite les sculptures antiques de la collection des Médicis dans les jardinsde Saint-Marc. Il s'impose rapidement avec la Pietà (1499, Saint-Pierre de Rome) et le David (1501-1504, Galerie del'Académie à Florence). Ce dernier, placé devant le Palazzo Vecchio, consacre la réputation de l'artiste. En 1508,Jules II lui commande la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine, terminée en 1512. Il travaille au tombeau deJules II après 1515 pour lequel il sculpte les Esclaves (galerie de l'Académie). Il sculpte ensuite le Moïse (1524,Saint-Pierre aux Liens à Rome). De retour à Florence, il conçoit la façade de Saint-Laurent et les tombeaux deLaurent et julien de Médicis (1526-1533). En 1536, il retourne à Rome pour peindre la grande fresque du Jugementdernier à la chapelle Sixtine. Il consacre la fin de sa vie à l'architecture à Rome en concevant la place du Capitole, età partir de 1547, en assurant la direction du chantier de Saint-Pierre qu'il couronne de sa coupole.
Titien (1490-1576) Peintre vénitien, dont le rôle fut primordial dans le développement de l'école vénitienne du Cinquecento. Il acquiertune gloire européenne, renforcée par sa rencontre avec Charles Quint, qui lui confère les titres de comte palatin etchevalier de l'Eperon d'or.
Renaissance tardive ou Maniérisme
On applique généralement le terme de "Maniérisme" (de l'italien maniera qui signifie style) à l'art de la périodecomprise entre 1520 et 1580. Les oeuvres maniéristes sont raffinées, sophistiquées.
D'abord symbole d'une rupture brutale avec les objectifs de la Renaissance, elle désignait une décadence et unedégénérescence en contradiction avec les idéaux d'harmonie des générations antérieures. De nos jours, lemaniérisme apparaît davantage comme une continuation et une poursuite des recherches mises en oeuvre à
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l'époque de la Renaissance.
A partir des années 1527-1530, l'esprit triomphant de la Renaissance connaît une crise brutale qui détruit l'optimismeserein du début du siècle. Le sac de Rome en 1527, synonyme d'effondrement de la politique papale, la mainmisecroissante des Espagnols sur l'Italie et la nécessité pour l'Eglise d'opposer un obstacle aux progrès alarmants de laRéforme : telle est la toile de fond sur laquelle se détachent les interrogations des artistes. Ecrasés par l'exemple desgéants du début du siècle - Raphaël, Michel-Ange et Léonard de Vinci - ces derniers cèdent à deux tentations :l'imitation outrée des grandes formules stylistiques dès lors vidées de leur contenu, l'exacerbation du "moi", de lasingularité du créateur à travers son expression spécifique : "la maniera".
En ce sens, le maniérisme recouvrira toute tendance à la transformation arbitraire et à la déformation du réel, auservice de "l'expressivité" et de la recherche du "grand style".
Les caractéristiques de ce style : la perte de clarté et de cohérence de l'image, la multiplication des éléments et desplans, une symbolique complexe qui se réfère à des domaines méconnus aujourd'hui (alchimie, art du blason,langage des fleurs, ...), le goût prononcé pour un érotisme esthétisant, la déformation et la torsion des corps, le goûtdes schémas sinueux, dont la "figure serpentine" (en S), la recherche du mouvement, la modification des proportionsdes parties du corps, les contrastes de tons acides et crus, l'allongement des formes.
Les artistes florentins sont les précurseurs de cette tendance. Mantoue avec Jules Romain et Parme avec leParmesan adoptent très vite le nouveau style. A Venise, le Tintoret peint des cycles gigantesques donnant unsentiment fantastique d'espace. Le maniérisme romain s'exprime surtout dans la seconde moitié du siècle lorsqueRome dévastée en 1527 reprend son importance. Le souffle hors mesure du Jugement dernier de Michel-Angemarque les esprits.
Réaction de la Contre-Réforme
A Rome, l'esprit de la Contre-Réforme, en réaction à la montée du protestantisme, suscite une forte reprise del'architecture religieuse. C'est dans ce contexte que Vignole se détache le premier du milieu maniériste par un retourprogressif à la retenue et à la franchise des masses architecturales. La publication de la Règle des cinq ordresd'architecture en 1562 consacre la restauration de principes classiques.
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Le Pontormo (1494-1557) Le représentant le plus important du maniérisme. Il fréquenta d'abord les ateliers de Léonard de Vinci, avant dedevenir l'un des plus proches collaborateurs d'Andrea del Sarto. Il pratique un art étrange et angoissé, aux couleursfroides et irréelles ; les poses des personnages sont compliquées et sinueuses ; les compositions denses etcomplexes sont mouvementées et dramatiques.
Agnolo Bronzino (1503-1572) L'un des meilleurs représentants du maniérisme toscan. Il fut le peintre officiel de la cour des Médicis à Florence etréalisa un grand nombre de portraits ainsi que des tableaux religieux. Son style, qui doit beaucoup à son maîtrePontormo, est froid, raffiné, aristocratique et techniquement brillant dans son rendu des détails et des couleurs dessurfaces.
Le Parmesan (1503-1540) La déformation maniériste atteint son maximum dans l'oeuvre étrange de ce peintre, qui se forme auprès deCorrège.
Giorgio Vasari (1511-1574) Ecrivain, peintre et architecte italien, réputé pour les biographies qu'il consacra aux plus grands artistes de laRenaissance italienne. Il publie ses Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes en 1550.
Le Tintoret (1518-1594) L'un des plus célèbres peintres maniéristes vénitiens. Son oeuvre, très abondante, fut produite pour les églises, lesconfréries et les notables de Venise, ainsi que pour l'État vénitien. Les cycles peints de 1546 à 1587 pour l'église etla scuola di San Rocco sont les plus impresionnants. Il maintient l'unité du tableau par une couleur vibrante et par unclair-obscur fantastique et dramatique.
Paolo Véronèse (1528-1588) Peintre vénitien, il affectionne les formes opulentes, la lumière qui exalte épidermes, textures et grands espaces. Sapeinture est un long cantique aux femmes à la chevelure dorée vêtue d'étoffes moirées. Il peint d'immenses tableauxsur toile comme Les Noces de Cana (1563) ou Le Repas chez Levi (1573).
Bibliographie sélective
Ouvrages généraux
L'Abcdaire de la Renaissance italienne
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La Renaissance italienne
Michel Hochmann, ...Flammarion, 2001 (L'ABCdaire)ART 709.024 HOC
Dictionnaire de la RenaissanceThames & Hudson, 1991 (L'univers de l'art)ART 709.023 DIC
Florence : voyage dans la Renaissance italienne du XVe siècleHervé LoilierEllipses, 1996Cédérom - ART 709.45 LOI
La Haute Renaissance et le ManiérismeLinda MurrayThames & Hudson, 1995 (L'univers de l'art)ART 709.031 MUR
L'oeil du Quattrocento : l'usage de la peinture dans l'Italie de la RenaissanceMichael BaxandallGallimard, 1985 (Bibliothèque illustrée des histoires)ART 709.03 BAX
La Renaissance à Florence : la naissance d'un art nouveauRichard TurnerFlammarion, 1997 (Tout l'art)ART 709.024 TUR
La Renaissance à VenisePatricia Fortini BrownFlammarion, 1997 (Tout l'art)ART 709.024 BRO
La Renaissance dans les cours italiennesAlison ColeFlammarion, 1995 (Tout l'art)ART 709.024 COL
Chronique de la peinture italienne à la RenaissanceAndré Chastel
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La Renaissance italienne
Vilo, 1983Consultation sur placeART 709.03 CHA
La peinture vénitiennePierre DentraiqueIdes et Calendes, 1989Consultation sur placeART 709.03 DEN
De pictura : 1435Leon Battista AlbertiMacula , 1992 (La littérature artistique)ART 750.1 ALB
Les fresques
Fresques italiennes de la Renaissance 1. 1400-1470 2. 1470-1510Steffi RoettgenCitadelles et Mazenod, 2000Consultation sur placeART 709.03 ROE 1-2
Les fresques italiennes du temps de Giotto 1280-1400Joachim PeschkeCitadelles & Mazenod, 2003Consultation sur placeART 751.73 POE
Giotto : la chapelle Scrovegni, PadoueBruce ColeHazan, 1994 (Les fresques)ART 759.02 GIO
La chapelle Brancacci : église du Carmine, FlorenceAndrew LadisHazan, 1994 (Les fresques)ART 759.03 LAD
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La Renaissance italienne
Ambrogio Lorenzetti : le palais communal, SienneRandolph StarnHazan, 1995 (Les fresques)ART 709.02 LOR
Andrea Mantegna : Padoue et MantoueKeith ChristiansenHazan, 1995 (Les fresques)ART 709.03 MAN
Piero della Francesca : San Francesco, ArezzoMarilyn Aronberg LavinHazan, 1995 (Les fresques)ART 759.03 PIE
Raphaël : la grâce d'un ange, la force du génie : Fresques des chambres du VaticanJacqueline et Maurice GuillaudGuillaud, 1989ART 759.03 RAP
La peinture
GiottoFrancesca Flores d'ArcaisCitadelles & Mazenod, 1995 (Les phares)Consultation sur placeART 759.02 GIO
Simone Martini : catalogue complet des peinturesPierluigi Leone de CastrisBordas, 1991 (Les fleurons de l'art)ART 759.02 MAR
Masaccio : catalogue complet des peinturesLuciano BertiBordas, 1990 (Les fleurons de l'art)ART 759.03 MAS
Paolo UccelloFranco et Stefano Borsi
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La Renaissance italienne
Hazan, 1992Consultation sur placeART 759.03 UCC
Paolo Uccello « la bataille de San Romano »Réal. Alain JaubertRMN, 2005 (Palettes)DVD - ART 759.03 JAUVHS - ART 759.03 UCC
Fra Angelico : la chapelle Niccoline du Vatican : histoire et restaurationCitadelles & Mazenod, 2003ART 759.03 ANG
Piero della FrancescaRoberto LonghiHazan, 2003ART 759.03 PIE
Piero della FrancescaRonald William LightbownCitadelles & Mazenod, 1992 (Les phares)Consultation sur placeART 759.03 PIE
Piero della Francesca « la flagellation »Réal. Alain JaubertRMN, 2005 (Palettes)DVD - ART 759.03 JAUVHS - ART 759.03 PIE
MantegnaAlberta De Nicolo SalmazoCitadelles & Mazenod, 2004 (Les phares)Consultation sur placeART 759.03 MAN
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La Renaissance italienne
Botticelli : de Laurent le Magnifique à SavonaroleExposition, 2003Catalogue - Skira, 2003Hors série - Le Figaro, 2003La visite de l'expositionDVD - ART 759.03 BOT
Piero della FrancescaRonald William LightbownCitadelles & Mazenod, 1990 (Les phares)Consultation sur placeART 759.03 BOT
BotticelliHachette, 1996 (Lumière sur les grands peintres)Cédérom - ART 759.03 BOT
Botticelli : initiation à l'oeuvre peintRéal. Diego RobayoSVo Arts, 2003DVD - ART 759.03 BOT
Domenico GhirlandaioEmma MichelettiSers, 1990 (Bibliothèque des grands maîtres)ART 759.03 GHI
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La Renaissance italienne
Luca SignorelliAntonio PaolucciSers, 1990 (Bibliothèque des grands maîtres)ART 759.03 SIG
CarpaccioRéal. Pierre SamsonLa Sept, 1994 (Art)VHS - ART 759.03 CAR
Giovanni Bellini : catalogue complet des peinturesAnchise TempestiniBordas, 1993 (Les fleurons de l'art)ART 759.03 BEL
L'ABCdaire de Leonard de VinciRenaud TemperiniFlammarion, 2002 (L'ABCdaire)ART 759.03 LEO
Leonard de VinciCarlo VecceFlammarion, 2001 (Grandes biographies)ART 759.03 LEO bio
Leonard de Vinci : dessins anatomiquesJean MahéLiber, 1984ART 759.03 LEO
Leonard de Vinci « La Joconde »Cécile ScailliérezRMN, 2003 (Solo)ART 759.03 LEO
Leonard de Vinci & la RenaissanceDaniel GarricLe Point, 1993Cédérom - ART 759.03 LEO
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La Renaissance italienne
Leonard de Vinci : traité de peintureEd. André ChastelCalmann-Lévy, 2003ART 759.03 LEO
Leonard de Vinci « La Vierge, l'enfant Jésus et Sainte Anne »Réal. Alain JaubertRMN, 2005 (Palettes)DVD - ART 759.03 JAUVHS - ART 759.03 LEO
Giorgione : catalogue complet des peinturesAnalisa Perisso ToriniBordas, 1993 (Les fleurons de l'art)ART 759.03 GIO
Raphaël : vie et oeuvreJean-Pierre CuzinBibliothèque des arts, 1983ART 759.03 RAP
RaphaëlPierluigi de VecchiCitaldelles & Mazenod, 2002 (Les Phares)Consultation sur placeART 759.03 RAP
Raphaël « Portrait de Baldassare Castiglione »Réal. Alain JaubertRMN, 1995 (Palettes)VHS - ART 759.03 RAP
Lorenzo LottoJacques BonnetA. Biro, 1998ART 759.03 LOT
L'ABCdaire de Michel-AngeFlammarion, 2003 (L'ABCdaire)ART 709.031 MIC
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La Renaissance italienne
Michel-AngeA.K. vidéo, 2003 (Portrait d'artiste)DVD - ART 709.031 MIC
Michel-AngeAnthony HughesPhaïdon, 2002 (Art et idées) ART 709.031 MIC
Michel-AngeLinda MurrayThames & Hudson, 1994 (L'univers de l'art)ART 709.031 MIC
Michel-AngeEmme, 1999 (Artistes)Cédérom - ART 709.031 MIC
Michel-Ange et la chapelle SixtineCarlo PietrangeliBelfond, 1986ART 759.03 MIC
La chapelle SixtineLuca de MataEmme, 1996Cédérom - ART 726.5 CHA
Michel-Ange peintrePierluigi de VecchiCercle d'art, 1984ART 759.03 MIC
L'architecture de Michel-AngeJames S. AckermanMacula (Architecture)ART 724.12 MIC
Le « David » et la galerie de l'Académie du musée de San MarcoRéal. Patrick O'Brien, Valeria Altobelli
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La Renaissance italienne
Kronos, 1994VHS - ART 708.5 ITA
TitienLiana Levi, 1990ART 759.03 TIT
Titien : « l'art plus fort que la nature »David RosandGallimard, 1993 (Découvertes)DVD - ART 759.03 TIT
Titien « Le concert champêtre »Réal. Alain JaubertRMN, 2005DVD - ART 759.03 JAUVHS - ART 759.03 TIT
Le siècle de Titien : l'âge d'or de la peinture à VeniseExposition, Paris, Grand Palais, 1993RMN, 1993Consultation sur placeART 759.03 TIT
Parmesan : catalogue complet des peinturesMario di GiampaoloBordas, 1992 (Les fleurons de l'art)ART 759.03 PAR
Giorgio Vasari : l'homme des MédicisRoland Le MolléGrasset, 1996ART 709.031 VAS bio
Jacopo Robusti, dit Le Tintoret, 1519-1594Roland KirschelKonemann, 2000 (Les maîtres de l'art italien)ART 759.03 TIN
Véronèse : catalogue complet des peintures
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La Renaissance italienne
Terisio Pignatti, Filippo PedroccoBordas, 1992 (Les fleurons de l'art)ART 759.03 VER
VéronèseMorena ConstantiniGallimard, 2004 (Découvertes)ART 759.03 VER
Véronèse profaneExposition, Paris, Musée du Luxembourg, 2005Catalogue - SkiraHors série L'Objet d'artHors série Le FigaroVisite de l'expositionDVD - ART 759.03 VER
Les noces de Cana de Véronèse : une oeuvre et sa restaurationRMN, 1992Consultation sur placeART 759.03 VER
Véronèse « Le repas chez Lévi »Réal. Alain JaubertRMN, 2005 (Palettes) Véronèse « Le repas chez Simon »Réal. Georges CombeRMN, 1997VHS - ART 759.03 VER
Véronèse « Une dame vénitienne dite la belle Nanni »Jean HabertRMN, 1996 (Solo)ART 759.03 VER
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