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Le 4ème trimestre 2016et les tendances récentes
Le 1er trimestre 2020et les tendances récentes
Le tableau de bord de L’Observatoire
L’ensemble des marchés
Les taux des crédits immobiliers aux particuliers
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ENSEMBLE DES MARCHÉS – Prêts bancaires (taux nominaux, hors assurance)En mars 2020, le taux moyen s’est établi à 1.14 %. Il s’est donc maintenu sous l’inflation pour le 23ème moisconsécutif. Et au-delà des faibles variations constatées d’un mois sur l’autre, son niveau est quasiment stable depuisoctobre 2019, en dépit de la tendance au lent relèvement des taux observé dans les barèmes des banques.
Une telle configuration de taux inédite au cours des 75 dernières années a largement facilité l’accès des ménages auxcrédits immobiliers jusqu’au déclenchement de la crise sanitaire du Covid-19. Elle avait jusqu’alors parfaitementrépondu à la volonté des autorités monétaires européennes de financer/relancer l’économie réelle.
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L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
Les taux des crédits immobiliers aux particuliers
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ENSEMBLE DES MARCHÉS – Produits « phares » (taux nominaux, hors assurance)Depuis décembre 2019, les taux des barèmes remontent lentement. Ils ont pris 4 points de base, quelle que soit ladurée des prêts à l’octroi. Mais compte tenu de la déformation de la structure du marché (recul de la part des emprunteursmodestes, baisse de la durée des prêts octroyés, …), le taux moyen n’a cru que de 2 points de base : les taux sont restésstables sur le marché des travaux (1.06 % en mars 2020), ils ont pris 2 points sur celui du neuf (1.15 % en mars 2020) et3 points sur celui de l’ancien (1.17 % en mars 2020).
Les ¾ des ménages qui empruntent sur 15 ans bénéficient toujours de prêts à un taux inférieur à 1 % : en revanche,les emprunteurs du 4ème groupe supportent un taux supérieur à la moyenne. Pour des prêts à 25 ans, tous les créditsoctroyés le sont à un taux supérieur à 1 % : pour les emprunteurs du 4ème groupe, ceux qui ne présentent pas engénéral les meilleurs profils (niveaux des revenus et de l’apport personnel, durée des crédits octroyés, …), les taux sontmaintenant de 1.62 %. Et pour les prêts à 20 ans, seuls les emprunteurs du 1er groupe trouvent encore des taux àmoins de 1 %.
Décembre 2012 3,21 3,13 3,40 3,70Décembre 2018 1,43 1,21 1,41 1,63Décembre 2019 1,12 0,88 1,05 1,31
Mars 2020 1,14 0,92 1,09 1,35
Sur 25 ansTaux moyens (en %) Sur 15 ans Sur 20 ansPrêts à taux fixe
du secteur concurrentiel
1er groupe 0,68 0,84 1,08Taux moyens 2ème groupe 0,86 1,00 1,30
(en %) 3ème groupe 0,98 1,14 1,424ème groupe 1,17 1,38 1,62
Ensemble 0,92 1,09 1,35
Prêts du secteur
concurrentiel Mars 2020 Sur 15 ans Sur 20 ans Sur 25 ans
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Les durées des crédits immobiliers aux particuliers
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ENSEMBLE DES MARCHÉS – Prêts bancaires (en mois)Au 1er trimestre 2020, la durée des prêts accordés était de 228 mois en moyenne.
La durée moyenne des prêts bancaires est restée à peu près stable durant toute l’année 2019. La diminution constatéeen janvier 2020 avait été sensible (228 mois contre 232 mois en décembre 2019), alors que la plupart du temps lesdurées s’allongent à cette période de l’année : elle avait accompagné la déformation de la structure de la production(le recul de la part des clientèles les moins bien dotées en apport personnel), s’inscrivant dans la logique desadaptations de l’offre attendues de la mise en œuvre des recommandations du HCSF. Depuis, la durée moyenne s’eststabilisée, accompagnant celle du taux moyen des prêts accordés. Et elle s’établit sur les niveaux les plus élevésobservés jusqu’alors.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
ENSEMBLE DES MARCHÉS – Structure de la production (prêts bancaires pour l’accession)
La part de la production à plus de 25 ans recule pour s’établir à très bas niveau (0.8 % en mars 2020), sans jamaisavoir été très élevée depuis 2012. En revanche, 49.2 % de la production a été réalisée sur une durée comprise entreplus de 20 ans et 25 ans. La déformation rapide de la structure de la production constatée depuis 2012 aprogressivement cédé la place à sa stabilisation : la part des prêts les plus longs n’a jamais été aussi importante, alorsque les durées les plus courtes (15 ans et moins) ont vu leur poids relatif diminuer de près de la moitié depuis 2012.
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La structure de la production (en %) répartie selon la durée des crédits accordés
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Accession 2012 10,8 23,5 35,5 28,9 1,3 100,0
2013 10,8 24,8 38,3 25,1 1,0 100,0
2014 10,6 24,3 41,4 22,6 1,1 100,0
2015 9,6 22,3 43,1 23,8 1,1 100,0
2016 8,6 20,8 40,3 29,4 1,0 100,0
2017 8,2 18,8 37,6 34,4 1,0 100,0
2018 6,6 16,4 32,9 42,3 1,7 100,0
2019 5,5 14,4 31,3 47,1 1,8 100,0
T1-2020 5,1 13,3 32,2 48,4 1,0 100,0
M3-2020 4,9 13,1 31,9 49,2 0,8 100,0
EnsembleLes durées (en années)
Structure de la
production
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Plus de 15 à 20
Plus de 20 à 25
Plusde 25
ENSEMBLE DES MARCHÉS – Structure de la production (prêts bancaires pour l’accession)
Ce sont les ménages les plus jeunes qui empruntent sur les durées les plus longues : 62.6 % des moins de 35 ans(49.4 % de l’ensemble des accédants) recourent à des crédits d’une durée supérieure à 20 ans (1.6 % à plus de 25 ans),contre respectivement 2.9 % pour les 65 ans et plus (1.0 % de l’ensemble des accédants).
Et ce sont les accédants les plus jeunes qui depuis 2012 ont le plus intensifié leur recours aux durées longues.
Les durées des crédits immobiliers aux particuliers
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- de 35 ans 5,6 18,0 37,0 37,4 1,9 100,0de 35 à 45 ans 8,8 23,2 38,2 28,9 0,9 100,0de 45 à 55 ans 18,5 36,3 33,9 11,1 0,2 100,0de 55 à 65 ans 40,3 41,0 16,0 2,7 0,1 100,0
65 ans et + 61,0 27,8 8,5 2,5 0,1 100,0
Structure de la production 2012 (en %)
Durées des prêts (en années)
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Plus de 15 à 20
Plus de 20 à 25 Plus de 25 Ensemble
- de 35 ans 1,5 7,0 28,8 61,0 1,6 100,0de 35 à 45 ans 2,5 9,7 34,5 52,7 0,7 100,0de 45 à 55 ans 8,3 26,2 43,4 22,0 0,2 100,0de 55 à 65 ans 28,7 44,1 23,1 4,0 0,1 100,0
65 ans et + 57,6 32,7 6,9 2,9 0,0 100,0
Structure de la production
T1-2020 (en %)
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Les taux de croissance annuels moyens (en %)
ENSEMBLE DES MARCHÉSLe coût des opérations réalisées par les ménages augmente maintenant plus rapidement que par le passé (+ 5.9 % englissement annuel, après + 2.6 % en 2019) : la structure du marché se déforme, en réponse à la transformation desclientèles et se déplace vers les opérations les plus coûteuses.
Aussi, le coût relatif se maintient sur un de ses plus hauts niveaux constatés jusqu’alors : 4.4 années de revenus au1er trimestre 2020, contre 4.3 années de revenus il y a un an à la même époque. D’autant que les revenus desménages qui réalisent ces opérations n’augmentent que lentement (+ 1.9 % en glissement annuel, contre + 0.5 % en 2020),bien en deçà de la hausse du coût des opérations.
En revanche, le niveau de l’apport personnel s’élève très rapidement : + 12.4 % en glissement annuel, après – 5.4 %en 2019. La mise en œuvre des recommandations du HCSF est à l’origine de cette évolution.
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Apport personnel moyen Revenus moyens Coût moyen de l'opération
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
L’indicateur de solvabilité de la demande réalisée
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ENSEMBLE DES MARCHÉS (base 100 en 2015)Ni le maintien de conditions de crédit favorables, ni un recours accru à l’apport personnel ne permettent à l’indicateurde solvabilité de la demande de résister à la hausse des prix des logements. La détérioration observée au 1er trimestre2020 s’inscrit dans le mouvement de dégradation amorcé au cours de l’automne 2016. La dégradation des soutienspublics est d’ailleurs venue renforcer l’impact de la hausse des coûts des opérations réalisées sur l’indicateur desolvabilité. Aussi, le repli de l’indicateur constaté depuis plus de trois années fragilise la demande.
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L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
ENSEMBLE DES MARCHÉS - Les indicateurs mensuels d’activitéDès novembre 2019, la demande de crédits immobiliers s’est essoufflée, en dépit de conditions de créditsexceptionnelles. La hausse des prix des logements, puis la mise en œuvre des recommandations du HCSF ont pesé surle dynamisme du marché. Celui-ci s’est alors dégradé durant les deux premiers mois de 2020. Et avec ledéclenchement de la crise du Covid-19, le mois de mars a été très perturbé. Le rythme d’évolution en glissementannuel* de l’activité (hors rachats de créances) mesurée en niveau trimestriel glissant en témoigne : avec - 8.1 % enmars (contre + 22.9 % en 2019 à la même époque) et - 13.9 % pour le nombre de prêts (contre + 15.8 % en 2019 à la mêmeépoque). ENSEMBLE DU MARCHÉ
Niveau annuel glissant
Production de crédits au T1-2020 : + 2.3 % Rappel : + 12.2 % au T1-2019
Nombre de prêts accordés au T1-2020 : - 1.8 % Rappel : + 4.4 % au T1-2019
Nombre de prêts bancaires : Ensemble du marchéNiveau annuel glissant (base 100 en 2015)
L’activité du marché des crédits immobiliers
Production de crédits : Ensemble du marchéNiveau annuel glissant (base 100 en 2015)
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* : on compare le 1er trimestre 2020 au 1er trimestre 2019
Le tableau de bord de L’Observatoire
Le marché du neuf
MARCHÉ DU NEUFLe coût des opérations réalisées s’élève toujours rapidement (+ 4.4 % en glissement annuel, après + 3.5 % en 2019). Le coûtrelatif se stabilise cependant à 5.4 années de revenus au 1er trimestre 2020, contre 5.2 années de revenus il y a un anà la même époque. En effet, même si les revenus des ménages qui réalisent ces opérations augmentent plus de troisfois moins vite que les coûts des opérations réalisées (+ 1.6 % en glissement annuel, après + 1.3 % en 20198), ils progressentmaintenant plus rapidement que par le passé sous l’effet de la déformation de la structure du marché (recul de la partdes primo accédants jeunes et modestes).
Et le niveau de l’apport personnel se redresse très rapidement (+ 18.1 % en glissement annuel, après - 2.2 % en 2019), aprèsplus de cinq années d’une diminution souvent forte. La mise en œuvre des recommandations du HCSF met un terme àl’assouplissement des conditions d’octroi des prêts qui avait soutenu le marché jusqu’en décembre 2019 : les tauxd’apport personnel remontent, partant de niveaux jamais observés par le passé.
La photographie du marché
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Photographie du marché
Taux d'apport
personnel apparent
(en %)
Coût relatif moyen
(en années de revenus)
Durée moyenne(en mois)
Taux d'intérêt moyen(en %)
1er trimestre 2020
Ensemble du marché du neuf 16,6 5,4 238 1,15dont accession 17,2 6,1 246 1,18
1er trimestre 2019
Ensemble du marché du neuf 14,2 5,2 240 1,44dont accession 14,7 5,9 248 1,46
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La répartition des emprunteurs
MARCHÉ DU NEUF : Selon l’âge de la personne de référence et le revenu du ménage
Les durées des crédits octroyés restent élevées. Même si les durées supérieures à 25 ans n’ont jamais occupé uneplace importante dans le marché, l’effet de l’allongement constaté par le passé demeure : la part des moins de 35 ansse maintient à haut niveau. Et les évolutions récentes qui avaient redonné aux jeunes emprunteurs la place qu’ilsoccupaient dans le marché jusqu’en 2010-2011 ne sont pas remises en cause.
En revanche, la part des accédants modestes (moins de 3 SMIC) recule rapidement au bénéfice des tranches derevenus supérieures. Il en est de même de la part des ménages aux revenus moyens (3 à 4 SMIC). Le relèvement desexigences en matière d’apport personnel pèse sur le marché et principalement sur les acquéreurs les moins aisés.
13 / 28L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
MARCHÉ DU NEUF - Les indicateurs mensuels d’activitéDès novembre 2019, l’effet « disparition du PTZ » s’est atténué et le rythme de progression de la production decrédits mesurée en niveau trimestriel glissant a nettement ralenti. L’adaptation anticipée de l’offre desétablissements de crédits aux recommandations du HCSF ont alors pesé sur l’activité du marché à partir de décembre2019. Après un début d’année 2020 de dégradation, la demande a fortement reculé en mars, en réponse auxpremières conséquences du confinement : avec - 12.5 % en glissement annuel* (contre + 26.7 % il y a un an). Et lenombre de prêts bancaires s’est pratiquement effondré, avec - 25.5 % (contre + 24.9 %, il y a un an).
Production de crédits : Marché du neufNiveau annuel glissant (base 100 en 2015)
MARCHÉ DU NEUFNiveau annuel glissant
Production de crédits au T1-2020 : + 2.9 % Rappel : + 11.3 % au T1-2019
Nombre de prêts accordés au T1-2020 : - 6.0 % Rappel : + 4.6 % au T1-2019
Nombre de prêts bancaires : Marché du neufNiveau annuel glissant (base 100 en 2015)
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54-2
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510
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L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
* : on compare le 1er trimestre 2020 au 1er trimestre 2019
Le tableau de bord de L’Observatoire
Le marché de l’ancien
MARCHÉ DE L’ANCIENAlors que le marché se transforme, la tension sur le coût des opérations ne se relâche pas (+ 8.0 % en glissementannuel, après + 3.0 % en 2019). Dans le même temps, les revenus des ménages augmentent plus rapidement que parle passé (+ 2.3 % en glissement annuel, après + 1.7 % en 2019). Cependant cette augmentation reste bien inférieure àcelle des coûts des opérations réalisées : le coût relatif s’élève toujours, bien au-delà des niveaux observésjusqu’alors (5.2 années de de revenus au 1er trimestre 2020, contre 4.9 années de revenus il y a un an).
En outre, le niveau de l’apport personnel se redresse très rapidement (+ 11.6 % en glissement annuel, après - 5.2 % en2019), après six années de baisse. Comme sur le marché du neuf, la mise en œuvre des recommandations du HCSFmet un terme à l’assouplissement des conditions d’octroi des prêts qui avait soutenu le marché jusqu’en décembre2019 : et les taux d’apport personnel remontent, partant de niveaux jamais observés par le passé.
La photographie du marché
16 / 28
Photographie du marché
Taux d'apport
personnel apparent
(en %)
Coût relatif moyen
(en années de revenus)
Durée moyenne(en mois)
Taux d'intérêt moyen(en %)
1er trimestre 2020
Ensemble du marché de l'ancien 15,9 5,2 241 1,16dont accession 16,1 5,5 244 1,17
1er trimestre 2019
Ensemble du marché de l'ancien 14,8 4,9 240 1,43dont accession 15,2 5,2 243 1,43
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
MARCHÉ DE L’ANCIEN : Selon l’âge de la personne de référence et le revenu du ménageComme dans le neuf, la part des moins de 35 ans s’était ressaisie dès 2018, en réponse à l’allongement de la duréedes prêts et à l’assouplissement de leurs conditions d’octroi et elle avait retrouvé ses niveaux élevés des années2010-2011. Sur un marché en repli, le maintien de durées élevées (mais au plus égales à 25 ans) permet aux jeunesménages de rester sur le marché.
En revanche, et comme dans le neuf, la part des accédants disposant d’un revenu inférieur à 3 SMIC qui avait rebondide 2018 à 2019 recule maintenant. La mise en œuvre des recommandations du HCSF écarte du marché lesemprunteurs les moins bien dotés en apport personnel. La part des ménages aux revenus les plus élevés se redresseen conséquence.
La répartition des emprunteurs
17 / 28L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
MARCHÉ DE L’ANCIEN - Les indicateurs mensuels d’activitéLa demande de crédits s’est essoufflée dès novembre 2019, en réponse à la poursuite de la hausse des prix deslogements. Et dès décembre, la production a été affectée par la mise en œuvre des recommandations du HCSF. Depuisle début de l’année 2020, le repli de la demande s’est amplifié. Et le marché a été perturbé à partir de mars, avecl’entrée en confinement de la majorité des acheteurs de logements : en mars, la production de crédits mesurée enniveau trimestriel glissant* recule ainsi de 2.1 % (contre + 15.9 % il y a un an) et le nombre de prêts accordés de 4.8 %(contre + 12.3 % il y a un an).
Production de crédits : Marché de l’ancienNiveau annuel glissant (base 100 en 2015)
MARCHÉ DE L’ANCIENNiveau annuel glissant
Production de crédits au T1-2020 : + 7.6 %Rappel : + 12.9 % au T1-2019
Nombre de prêts accordés au T1-2020 : + 6.3 %Rappel : + 8.1 % au T1-2019
Nombre de prêts bancaires : Marché de l’ancienNiveau annuel glissant (base 100 en 2015)
L’activité du marché des crédits immobiliers
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2010
7-20
1010
-2010
1-20
114-
2011
7-20
1110
-2011
1-20
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2012
7-20
1210
-2012
1-20
134-
2013
7-20
1310
-2013
1-20
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2014
7-20
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-2014
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2015
7-20
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-2015
1-20
164-
2016
7-20
1610
-2016
1-20
174-
2017
7-20
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1904
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1910
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-2009
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7-201
010
-2010
1-201
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011
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110
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1-201
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7-201
210
-2012
1-201
34-2
013
7-201
310
-2013
1-201
44-2
014
7-201
410
-2014
1-201
54-2
015
7-201
510
-2015
1-201
64-2
016
7-201
610
-2016
1-201
74-2
017
7-201
710
-2017
01-20
1804
-2018
07-20
1810
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1904
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-2019
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L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
* : on compare le 1er trimestre 2020 au 1er trimestre 2019
La capacité des ménages à acheter
au 1er trimestre 2020
La capacité des ménages à acheter
Légende
Surface habitable (en m2) achetée en 2020 /Variation des prix en % à fin février 2020 (glissement annuel du niveau annuel glissant)
Variation de la surface achetable (en m2) sur un an (T1-2020 par rapport à T1-2019)
Nantes
Bordeaux
Toulouse
Marseille
Strasbourg
Lille
Paris
Lyon
Montpellier
Nice
60,0 m2/-1,3%2,5 m2
58,9 m2/9,1%-3,5 m2
57,0 m2/5,8%-0,2 m2
57,9 m2/3,5%2,1 m2
63,4 m2/7,1%-4,4 m2
64,1 m2/8,9%-4,3 m²
60,5 m2/12,2%-3,1 m2
57,7 m2/5,7%2,0 m2
1,3 m260,2 m2/4,8%
2,6 m269,5 m2/4,8%
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La capacité des ménages à acheter
Les évolutions de la capacité des ménages à acheter depuis 2012Depuis 2012, l’amélioration des conditions de crédit et l’allègement des taux d’apport personnel exigé ont atténué la dégradation de la solvabilité de la demande provoquée par la hausse des prix des logements, puis par la détérioration des soutiens publics. Cependant, la surface achetable s’est réduite de façon sensible à Bordeaux et Lyon, et dans une moindre mesure à Brest, Nantes, Rennes, Strasbourg et Villeurbanne. Mais lorsque les prix ont diminué, la surface achetable s’est accrue : à Amiens, Grenoble, Nîmes, Perpignan, Saint Etienne et Toulon. Cela a aussi été le cas lorsque la hausse des prix a été modérée : à Aix en Provence, Le Havre, Le Mans, Limoges ou Rouen, par exemple.
21 / 28
23 23 23
16 16 1614 14 13 13
11 10 10 9 9 8 8 7 6 6 5 5 5 43 3 3
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-2
-3
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ORL
EANS
TOULO
N
PERP
IGNAN
LE HAV
RE
AIX EN
PRO
VENCE
NIM
ES
AMIENS
LIMOGES
ROUEN
MULH
OUSE
LE M
ANS
NICE
SAINT ET
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DIJO
N
CAEN
MAR
SEILLE
BESA
NCO
N
CLER
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AND
REIM
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E
LILLE
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TOURS
ANGER
S
PARIS
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TOULO
USE
RENNES
STRA
SBOURG
BREST
VILLEU
RBAN
NE
NAN
TES
BORD
EAUX
LYON
Variation de la surface achetable (en m²) sur 8 ans entre 2012 et 2020
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La capacité des ménages à acheter
Les évolutions de la capacité des ménages à acheter depuis 2012
A moyen/long terme, l’évolution de la surface achetable est presque toujours à l’inverse de celle du prix des logements
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-15
0
15
30
45
ORLEANSTOULON
PERPIGNAN
LE HAVRE
AIX EN PROVENCE
NIMES
AMIENS
LIMOGES
ROUEN
MULHOUSE
LE MANS
NICE
SAINT ETIENNE
DIJON
CAEN
MARSEILLEBESANCON
CLERMONT FERRANDREIMS
GRENOBLE
LILLE
METZ
TOURS
ANGERS
PARIS
MONTPELLIER
TOULOUSE
RENNES
STRASBOURG
BREST
VILLEURBANNE
NANTES
BORDEAUXLYON
Variation de la surface achetable (en m²) sur 8 ans entre 2012 et 2020Variation du prix au m² sur 8 ans entre 2012 et 2020
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
En guise de conclusion
Les tendances des marchés
Les taux des crédits immobiliersLes évolutions du seuil de l’usure (déterminées par la Banque de France) ne laissent toujours pas de place à une remontéerapide des taux des crédits immobiliers. Elles peuvent au mieux contribuer à leur stabilisation, sous l’effet de ladéformation de la structure de la production. La forte baisse du seuil de l’usure sur les prêts à plus de 20 ans vise àinciter les banques à réduire leurs engagements nouveaux sur les durées les plus longues (donc aux taux les plus élevés).Et la diminution des seuils sur les prêts à moins de 20 ans rend moins attractive la pratique des rachats de créances.En outre, ces évolutions laissent peu de place au relèvement des marges souhaité par les autorités de contrôle desbanques.
Rappel : le taux effectif moyen des crédits immobiliers accordés est un taux actuariel effectif global "tout compris" (frais dedossier, caution ou hypothèque, ...). Il ne peut dépasser le seuil de l’usure, selon la durée du prêt accordé.
Les tendances des marchés
24 / 28
3,40
3,09
2,832,79
2,722,67
2,60
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3,11
2,85 2,832,79
2,67
2,51 2,50
3,373,36
3,083,01
2,97
2,77
2,612,51
2,3
2,7
3,1
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T1 2017 T2 2017 T3 2017 T4 2017 T1 2018 T2 2018 T3 2018 T4 2018 T1 2019 T2 2019 T3 2019 T4 2019 T1 2020 T2 2020
Le seuil de l’usure des prêts immobiliers à taux fixes accordés aux particuliersEn % - Source Banque de France
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
Prêts à moins de 10 ans Prêts d'une durée comprise entre 10 et 20 ans Prêts à plus de 20 ans
Les taux des crédits immobiliersEn avril, les taux s’établissent à 1,16 % (niveau moyen au 15 avril, contre 1,14 % en mars). Dans le même temps, les duréess’affichent à 227 mois, contre 229 mois en mars et 232 mois en décembre 2019 (une durée moyenne de 228 mois en 2019).
Alors que la hausse de l’indice des prix ralentit, les taux des crédits immobiliers s’élèvent (très) lentement : après23 mois durant lesquels le taux d’intérêt réel était resté négatif, il tangente le 0 depuis le début du mois d’avril. Dansle même temps, le taux de l’OAT à 10 ans remonte : depuis la mi-décembre il était repassé au dessus du 0 à plusieursreprises, comme notamment depuis le début du mois d’avril.
Les tendances des marchés
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Taux des crédits immobiliers Crédit Logement/CSAOAT 10 ansTaux d'inflation (niveau annuel glissant en GA) : IPCH - Ensemble des ménages - France
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0,09
1,16
La production de crédits immobiliersEn 2019, l’augmentation de la production (hors les rachats de créances) a été rapide (+ 10.3 %) en raison de la baissedes taux d’apport personnel exigés. La production s’est alors établie à son niveau le plus haut observé jusqu’alors.Avec la mise en œuvre des recommandations du HCSF, la production devait reculer de 10.4 % en 2020 et de 15.7 %sur deux ans.
Avec un recul du PIB d’au moins 6 % en 2020, le déclenchement de la crise du Covid-19 va amplifier la chute de laproduction : - 26.2 % en 2020 et la baisse va se poursuivre en 2021 (- 36.8 % en deux ans). La chute attendue en 2020est comparable à celle de 2012 (suppression du PTZ dans l’ancien) et plus rapide que lors de la crise des « subprimes »(- 17.0 % en 2008).
Les tendances des marchés
Les offres acceptées (en milliards d’€)Source : Observatoire de la Production de Crédits Immobiliers (OPCI)
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166,1
170,2
141,2
119,5
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119,3
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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Observations Après les recommandations du HCSF Effet de la crise du Covid-19 (dont HCSF)L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La production de crédits immobiliersL’augmentation de la production de crédits immobiliers avait permis l’expansion de l’activité des marchés immobiliers,et principalement l’accroissement des flux de l’accession à la propriété comme cela s’est constaté au cours des30 dernières années. La « corrélation » entre production de crédits et accession à la propriété (coefficient decorrélation = 0.922) qui s’observe depuis la fin des années 80 est de fait très élevée.
En 2020 puis en 2021, le recul de la production de crédits va entraîner le repli des flux de l’accession (principalementceux de la primo accession) : en l’absence de mesures publiques de relance, une perte d’au moins 220 000 opérations quiva aggraver les conditions d‘accès au logement des ménages modestes.
Les tendances des marchés
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Les crédits immobiliers nouveaux aux ménages (en % du revenu des ménages)et les flux de l’accession à la propriété (en milliers d’unités)
Source : Modèle DESPINA
Les flux de l'accession à la propriété : échelle de gaucheCrédits immobiliers nouveaux aux ménages (hors les rachats de créances) : échelle de droite
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
FIN
Merci de votre attention
Annexe : La capacité des ménages à acheter dans les villes de plus de 100 000 habitants
au 1er trimestre 2020
La capacité des ménages à acheter
La décomposition des facteurs formant la capacité des ménages à acheter
De multiples facteurs contribuent à la formation de la capacité à acheter. L’interprétation des évolutions del’indicateur de solvabilité de la demande ou de la surface habitable achetable en est d’autant plus délicate : parexemple, les taux peuvent baisser, alors que les prix augmentent ... Pour autant, le modèle d’évaluation qui a étéconstruit permet de séparer le rôle que les facteurs retenus jouent dans ces évolutions, indépendamment les uns desautres. Le jeu de 5 facteurs principaux peut ainsi être mis en évidence et évalué :
o le niveau de revenus des emprunteurs,o le taux d’apport personnel des emprunteurs,o le prix au m² de surface habitable, o la durée des crédits accordés o et le taux d’intérêt de ces crédits.
Pour chacun de ces facteurs, sa contribution aux évolutions observées peut être mesurée, ainsi que son poids relatifdans le mouvement global.
La baisse du taux d’apport personnel est associée à une diminution de la surface achetable.
La hausse des prix des logements réduit la capacité des ménages à acheter et donc, la surface achetable.
Enfin, l’amélioration des conditions de crédit (baisse des taux d’intérêt et/ou allongement de la durée des créditsaccordés) ou la hausse des revenus des emprunteurs (hausse du pouvoir d’achat, déformation de la structure desclientèles) permet une augmentation de la surface achetable.
Le modèle d’analyse qui a été développé permet en outre la représentation des évolutions de la surface habitableachetable dans chacune des 34 villes de plus de 100 000 habitants actuellement retenues par l’Observatoire LPI.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La capacité des ménages à acheter
Les évolutions récentes de la capacité des ménages à acheterDans 41 % des villes de plus de 100 000 habitants pour lesquelles ont été construits les indicateurs Crédit Logement/CSA- LPI décrivant l'évolution de la capacité des ménages à acheter des appartements anciens, la surface achetable aaugmenté. Mais dans le même temps, elle s’est réduite dans 44 % des villes.
Dans plus de la moitié des villes, l’évolution des prix détermine directement celle de la capacité à acheter.
Caen Dijon Lille Nice Orléans Paris Bordeaux Limoges NîmesPerpignan Reims Rennes Rouen Strasbourg
Angers Clermont-Ferrand GrenobleMontpellier Saint-Etienne
Aix-en-Provence Amiens Besançon Brest Le Havre Le Mans Lyon Marseille Mulhouse
Metz Nantes Toulon Toulouse Tours Villeurbanne
Hausse des prix / augmentation de surface : 32 % des villes
Hausse des prix / faible variation de surface : 15 % des villes
Hausse des prix / baisse de surface : 44 % des villes
Baisse des prix / augmentation de surface : 9 % des villes
Baisse des prix / faible variation de surface : Baisse des prix / baisse de surface :
BAISSE DE SURFACE
1er trimestre 2020 HAUSSE DES PRIX BAISSE DES PRIX
AUGMENTATION DE SURFACE
FAIBLE VARIATION DE SURFACE
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La capacité des ménages à acheter
Légende
Surface habitable (en m2) achetée en 2020/Variation des prix en % à fin février 2020 (glissement annuel du niveau annuel glissant)
Variation de la surface achetable (en m2) sur un an (T1-2020 par rapport à T1-2019)
y
Rennes
Caen
Nantes
Limoges
Bordeaux
Toulouse Montpellier
Marseille
Lyon
Clermont-Ferrand
BesançonDijon
Metz
Strasbourg
Amiens
Lille
Rouen
Orléans
Paris
Aix-en-provence
Brest
LeHavre
Mulhouse
Reims
Villeurbanne
Tours
Saint-
Nîmes
Angers
LeMans
Grenoble
Toulon
Nice
Perpignan
Etienne
Rennes
CaenBrest
Le Havre
Rouen
Nantes
Le Mans
Angers60,7 m2/10,8%
-0,2 m2
65,7 m2/10,0%-2,4 m2
60,5 m2/12,2%-3,1 m2
58,9 m2/9,0%-1,5 m2
57,4 m2/6,2%2,8 m2
56,9 m2/7,7%2,2 m2
63,5 m2/6,3%-1,1 m2
65,4 m2/1,9%-1,2 m2
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La capacité des ménages à acheter
Légende
Surface habitable (en m2) achetée en 2020/Variation des prix en % à fin février 2020 (glissement annuel du niveau annuel glissant)
Variation de la surface achetable (en m2) sur un an (T1-2020 par rapport à T1-2019)
Rennes
Caen
Nantes
Limoges
Bordeaux
Toulouse Montpellier
Marseille
Lyon
Clermont-Ferrand
BesançonDijon
Metz
Strasbourg
Amiens
Lille
Rouen
Orléans
Paris
Aix-en-provence
Brest
LeHavre
Mulhouse
Reims
Villeurbanne
Tours
Saint-
Nîmes
Angers
LeMans
Grenoble
Toulon
Nice
Perpignan
Etienne
Dijon
Strasbourg
Amiens
Lille
Paris
Mulhouse
Reims
Metz
Besançon
Orléans
Tours
57,7 m2/5,7%
58,5 m2/4,6%
2,0 m2
-3,3 m2
-1,7 m2
2,7 m2
-4,0 m2
1,3 m2
2,2 m2
-3,8 m22,6 m2
-1,2 m2
60,2 m2/4,8%
62,4 m2/2,0%
68,9 m2/10,7%
79,4 m2/9,8%
57,0 m2/5,5%
69,5 m2/4,8%
59,0 m2/5,7%
67,9 m2/3,9%
59,2 m2/-0,1%1,3 m2
L’Observatoire Crédit Logement / CSA – 1er trimestre 2020 – 23 avril 2020 – Toute reproduction interdite sans accord de Crédit Logement
La capacité des ménages à acheter
Légende
Surface habitable (en m2) achetée en 2020/Variation des prix en % à fin février 2020 (glissement annuel du niveau annuel glissant)
Variation de la surface achetable (en m2) sur un an (T1-2020 par rapport à T1-2019)
Rennes
Caen
Nantes
Limoges
Bordeaux
Toulouse Montpellier
Marseille
Lyon
Clermont-Ferrand
BesançonDijon
Metz
Strasbourg
Amiens
Lille
Rouen
Orléans
Paris
Aix-en-provence
Brest
LeHavre
Mulhouse
Reims
Villeurbanne
Tours
Saint-
Nîmes
Angers
LeMans
Grenoble
Toulon
Nice
Perpignan
Etienne
62,6 m2/-0,8%4,8 m2
60,0 m2/-1,3%2,5 m2
58,9 m2/9,1%-3,5 m2
57,0 m2/5,8%-0,2 m2
66,0 m2/2,9%0,9 m2
64,9 m2/5,2%0,5 m2
Limoges
Clermont-Ferrand
Bordeaux
ToulouseMontpellier
Perpignan
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La capacité des ménages à acheter
Légende
Surface habitable (en m2) achetée en 2020/Variation des prix en % à fin février 2020 (glissement annuel du niveau annuel glissant)
Variation de la surface achetable (en m2) sur un an (T1-2020 par rapport à T1-2019)
Rennes
Caen
Nantes
Limoges
Bordeaux
Toulouse Montpellier
Marseille
Lyon
Clermont-Ferrand
BesançonDijon
Metz
Strasbourg
Amiens
Lille
Rouen
Orléans
Paris
Aix-en-provence
Brest
LeHavre
Mulhouse
Reims
Villeurbanne
Tours
Saint-
Nîmes
Angers
LeMans
Grenoble
Toulon
Nice
Perpignan
Etienne
Marseille
Lyon
Aix-en-Provence
Villeurbanne
Nîmes
Grenoble
Toulon
Nice
Saint-
64,5 m2/13,9%-4,9 m2
64,3 m2/4,3%0,0 m2
57,9 m2/3,5%2,1 m2
70,9 m2/2,8%-0,2 m2
64,6 m2/-6,8%7,2 m2
63,4 m2/7,1%-4,4 m2
63,3 m2/0,3%-0,9 m2
63,2 m2/0,1%-1,3 m2
64,1 m2/8,9%-4,3m2
Etienne
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