Le décrochage scolaire

Le décrochage

scolaire

La genèse

Une préoccupation récente

Période de plein emploi : l’insertion professionnelle n’est pas directement liée à l’obtention d’une qualification

170 000 Jeunes170 000 Jeunes par an abandonnent leurs études sans diplôme

Avant

1975

Loi HABY : création du collège unique

La genèse

Une préoccupation récente

1989 : Loi d’orientation sur l’éducation

Chaque jeune doit recevoir une formation

favorisant une insertion socioprofessionnelle

Aggravation de la situation économique :

Mise en œuvre d’une politique d’insertion visant à former et à qualifier les personnes en difficulté

Un diplôme ne garantit pas l’emploi mais permet d’accéder plus facilement au monde du travail.

1981

-

1989

La genèse

Une préoccupation récente

2005 : Loi de cohésion sociale

« Promotion de l’égalité des chances »

« Accompagnement des élèves en difficulté »

L’accès à la qualification et au monde du travail :

une cause interministérielle

1990

-

2004

La genèse

D’ aujourd’hui à ….demain

Garantir un parcours de réussite à tous les élèves

:

1ere priorité de l’Académie de Poitiers

Loi d’orientation et de programme

pour l’avenir de l’Ecole

:

Faire réussir tous les élèves

2005

-

Quelques chiffres

120 000 sortants sans diplôme (2005)

Au plan national

42 000 sortants de niveau VI et V bis (2005)

Dans l’académie de Poitiers

1 260 sortants de niveau VI et V bis (2007)

2 750 sortants sans diplôme (2007)

La typologie des décrocheurs

Les décrochés : Abandon

Deux Profils de parcours

Les décrocheurs : Exclusion

Un point commun souvent constaté :

Le décrochage cognitif

Les facteurs de risques

(définitions de Michel Janosz)

Facteurs familiaux - Statut social, composition du ménage, pratiques parentales…

Facteurs individuels(sur lesquels les jeunes exercent un contrôle)

- Comportements antisociaux, assiduité, engagement scolaire, santé…

Facteurs interpersonnels

Facteurs institutionnels - Qualité de l’enseignement, ambiance, engagement des enseignants…

- Rôle des amis, des camarades de classe…

Facteurs culturels - Sentiment d’habilitation statutaire qui prédestine ou pas à suivre des études

Facteurs individuels

Les manifestations

Peu d’estime de soi

Prise ou perte de poids brutale

Comportements antisociaux

Exposition au tabac, alcool, drogues

Liées à la personne

Liées à la scolarité

Notes médiocres depuis des années

Notes qui baissent subitement

Relations conflictuelles avec les enseignants

Signalement pour indiscipline

Peu d’engagement dans les activités

Absences fréquentes

Facteurs familiaux

Les manifestations

Relations conflictuelles au sein de la famille (couple parental dégradé, nombre élevé d’enfants dans la fratrie)Situation économique difficile non expriméeManque de communication parents-enfant

Liées à la vie

familiale

Liées à l’intérêt parental

Peu de valorisation de l’école

Peu d’implication dans le suivi scolaire

Style d’éducation permissif ou déficient

Comportement inadapté face aux échecs scolaires de leur enfant (punition, non-dits…)

Facteurs interpersonnels

Les manifestations

Isolement social

Rejet de la part des camarades de classe

Relations conflictuelle avec les enseignants

Liées au rejet social

Liées aux Pairs

Association fréquente avec d’autres décrocheurs

Manifestation d’une plus grande fidélité aux pairs qu’aux parents

Association fréquente avec des pairs de sexe opposé

L’organisation de l’établissement

Non prise en compte de la diversité de la population (sur les plans culturels, ethniques et intellectuels)

Facteurs Environnement scolaire

Système de reconnaissance privilégiant la punition (évaluation par la négation) au renforcement

Pratiques pédagogiques inadéquates - pas de recherche d’individualisation des parcours

Soutien aux parents défectueux

En classe de 3° : les élèves décrocheurs ont souvent antérieurement une scolarité marquée par l’échec scolaire.

A la fin de la scolarité obligatoire

Au collège

Au lycée

Au début de l’année scolaire (novembre): - Déception par rapport à la formation choisie- Différence de niveau collège-lycée

entraînant un sentiment d’échec En classe terminale :

- Peur de l’échec à l’examen

Les périodes critiques