Le diabluma de Pedro Moncayo (Équateur), ou comment le diable … · Le diabluma de Pedro Moncayo...

Preview:

Citation preview

Tous droits réservés © Anthropologie et Sociétés, Université Laval, 1993 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation desservices d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politiqued’utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/

Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé del’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec àMontréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.https://www.erudit.org/fr/

Document généré le 9 oct. 2020 16:10

Anthropologie et Sociétés

Le diabluma de Pedro Moncayo (Équateur), ou comment lediable devient un enjeu politiquePaul Cliche

Masques démasquésVolume 17, numéro 3, 1993

URI : https://id.erudit.org/iderudit/015275arDOI : https://doi.org/10.7202/015275ar

Aller au sommaire du numéro

Éditeur(s)Département d'anthropologie de l'Université Laval

ISSN0702-8997 (imprimé)1703-7921 (numérique)

Découvrir la revue

Citer cet articleCliche, P. (1993). Le diabluma de Pedro Moncayo (Équateur), ou comment lediable devient un enjeu politique. Anthropologie et Sociétés, 17 (3), 63–91.https://doi.org/10.7202/015275ar

Résumé de l'articleLe diabluma de Pedro Moncayo (Equateur), ou comment le diable devient unenjeu politiqueLe diabluma. de l'espagnol « diablo » et du quichua « uma ». signifie « tête dediable ». Il est le personnage principal et leader de la Saint-Pierre, la plusimportante fête paysanne indigène célébrée dans le canton Pedro Moncayo.une région située au nord des Andes équatoriennes. Le diabluma dirigel'ensemble des personnages de la Fête qui s'expriment à travers de multiplesrituels. Cet article montre comment, à l'intérieur de son univers festif. ilreprésente un type de syncrétisme religieux où l'élément autochtone apparaîtdominant et suggère une forme de subversion symbolique de l'ordre socialétabli, subversion qui synthétise le projet politique de la paysannerie de larégion.