Le retour des Il y a un demi-siècle, le beau merle bleu était commun au Québec. Puis, avec la...

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Le retour des

Il y a un demi-siècle, le beau merle bleu était commun au Québec.

Puis, avec la multiplication hors contrôle des moineaux et des

étourneaux, ennemis mortels de tous les autres oiseaux, la

prolifération des pesticides et la disparition des clôtures de bois, ce

bel oiseau disparut presque complètement du paysage...

A partir de 1970, des associations d'ornithologues décidèrent de

ramener le merle bleu non seulement au Québec mais dans toute la Nouvelle-Angleterre. Des

perchoirs furent installés et des zones protégées furent instaurées.

Peu à peu, le merle bleu revint dans le décor. L'espèce est

maintenant sauvée. Depuis une vingtaine d'années le merle bleu

niche presque partout au Québec.

Ce bel oiseau au manteau bleu, avec la poitrine rousse et

le ventre blanc aime les espaces partiellement dégagés

car il se nourrit au sol de différents insectes. Les parcs,

les rives, les fermes, les champs avec de l'herbe et les

zones partiellement boisées favorisent son installation.

En avril ou mai, le mâle s'installe sur un fil ou sur une branche dégagée

et lance son chant afin d'attirer une femelle. Il peut ainsi chanter des

jours et des jours pour qu'elle vienne enfin visiter les nichoirs de la

région. Si elle rentre et sort d'un nichoir plusieurs fois, c'est le signal

qu'elle est d'accord. Le mâle la poursuit et dès le lendemain, le

couple commence à faire un nid.

C'est le mâle qui prend l'initiative des travaux et qui les contrôle! Il

surveille les allées et venues de sa copine et va souvent lui lancer

quelques trilles stridentes et rapides si elle prend trop de temps

à poursuivre son travail. Après quelques jours, le nid est prêt...

Le couple donnera généralement vie à cinq petits qui seront nourris par les deux parents pendant une quinzaine

de jours. Il y a parfois deux couvées. Les petits grandissent

rapidement et sont très robustes, mais ils sont souvent victimes des étourneaux et des

moineaux qui les projettent hors du nid où ils deviennent la proie

de prédateurs au sol.

On retrouve les merles bleus en grand nombre principalement dans

le sud du Québec, en Estrie, à Montréal, Québec, Rivière du

Loup, et sur la Côte Nord. On les retrouve aussi en moins grand

nombre en Abitibi; Senneterre, Saint Félicien, Tadoussac, de

même qu'en Gaspésie.

Bien qu’il consomme des fruits en hiver, le merle bleu a pour principal festin les criquets, les grillons et les coléoptères qu’il trouve au sol, dans les bocages, les pâturages, les bois

clairs, les champs en friche et les vergers. Son régime alimentaire

étant principalement fait d'insectes, il se voit dans l’obligation de quitter

son aire de nidification nordique pour le sud dès la fin de l’été, ce

qui l'amène jusqu'au Mexique.

Le merle bleu de l'Est (Sialia Sialis) est l'un des plus beaux exemples de protection et de sauvegarde d'une espèce en

situation précaire au cours des dernières années, et ceci grâce à la vigilance et à la générosité des ornithologues amateurs et professionnels, tant canadiens qu'américains. Qu'ils en soient

remerciés!

Serenity Mood Dan Gibson Nature Studio

Création Florian BernardTous droits réservés – 2005

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Florian Bernard

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