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Les bases de données et l’objet
INT
Bases de Données 2
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Atouts et limites du relationnel Définition d’un objet Modèle objet pur Règles d'or d'un SGBDO Atouts et limites d'un SGBDO Modèle objet-relationnel Propriétés RICE
Bases de Données 3
Atouts du relationnel
Très bon support théorique Simplicité des concepts basés sur des
ensembles Modèle de données (externe, logique,
physique) LDD et LMD
Bases de Données 4
Atouts d'un SGBD(R)
Persistance : les données survivent aux programmes Taille : accès efficace aux grandes quantités de données :
gestion des tampons, index, optimisation des requêtes Performances sur le transactionnel (OLTP) Standard industrie :
SQL2 : indépendance des applications architecture client-serveur optimisation de requêtes
Sécurité Transactions Architecture client-serveur
Bases de Données 5
Limite du relationnel (2)
Modèle plat : pas de données complexes Difficile d ’exprimer des choses structurées
1FN nbre relations Difficile de naviguer dans la structure
Jointure -> inadaptés aux application navigationnelles (réseaux, CAO)
Pas de types nouveaux volumineux ou/et multimedia
Non intégration des opérations SQL déclaratif, simple
Langage non complet interfaçage avec un langage de programmation impedance mismatch
Bases de Données 6
Définition d’un objet
Pas de définition universelle de l’objet OMG
Chose identifiable
Ferber Entité informatique complète identifiable
caractérisée pas son état et un ensemble de méthodes
Bases de Données 7
Définition d'un objet (2) Associe traitements (méthodes) et données dans une même entité. L'interface est le seul moyen d'accéder à l'objet, par l'envoi de messages.
"Abstraction informatique d'une entité du monde réel caractérisée par une identité, un état et un comportement." [Gardarin, "Bases de Données objets & relationnel", Eyrolles, 1999]
MéthodeMéthode
MéthodeMéthode
MéthodeMéthodeInte
rfac
e
MéthodeMéthode
MéthodeMéthode
DonnéesDonnées
Objet
Messages
Bases de Données 8
Identité d’objet
Chaque objet a une identité indépendante de sa valeur.
On peut mettre à jour la valeur sans changer l'identité.
Identité et égalité (surface ou profondeur?) sont deux concepts différents.
Les objets peuvent être partagés. Les objets peuvent être cycliques. Les identificateurs ne sont pas accessibles aux
utilisateurs.
Bases de Données 9
Exemple VolAF417/15mars95
tarif places_dispoinscrits
VolUTA75/16mars95
inscrits places_dispotarif
Dupont Blanc André Martin
1000 23 15 900
ref reservations ref reservations ref reservations ref reservations
Bases de Données 10
Modèle objet pur Premier SGBD objet : 1983 (Gemstone) Approche : étendre le langage de programmation objet aux
fonctions de SGBD Persistance
orthogonale au type langages : C++, smalltalk, Java/OQL
Produits O2, ObjectStore, Ontos, Objectivity, Jasmine, Versant
Niches technologiques réseau, CAO, SIG, Gestion de données Techniques pas de transactionnel lourd
Bases de Données 11
Règles d'or d'un SGBD ObjetPour être qualifié d'objet, un SGBD doit respecter treize règles [Soutou99]1. Données persistantes
Les données persistantes et non persistantes (temporaires) sont manipulées de la même façon par un programme
2. Grande quantité de données Techniques de regroupement physique, d'indexation, d'optimisation de requêtes et
de gestion de cache
3. Fiabilité des données Transactions et privilèges
4. Partages de données multi-utilisateur mécanismes de verrous
5. Facilité d'interrogation Langage de requêtes. Le résultat d'une requête n'est pas forcément un objet d'une classe existante. Le langage offre en outre la puissance d'un langage de programmation
Bases de Données 12
Règles d'or d'un SGBD Objet1. Encapsulation
Les données sont accessibles par des méthodes à différents degrés (visibilité)
2. Objets composites Les structures de données à définir et à manipuler peuvent être
complexes
3. Identificateur d'objet Accès aux objets directement ou par des liens inter-objets via les OID Objets partagés
4. Classes, types et méthodes Types abstraits de données Concepts de classes et de méthodes de l'approche objet
5. Héritage
Bases de Données 13
Règles d'or d'un SGBD Objet
1. Surcharge et liaison dynamique Les méthodes peuvent être surchargées. La liaison dynamique est
la capacité d'établir la correspondance entre le nom d'une méthode et son implantation lors de l'exécution et non lors de la compilation
2. Langage de programmation complet Le système dispose d'un langage de programmation qui ne
nécessite pas d'opérateur externe pour écrire une application
3. Extensibilité Le système autorise l'ajout dynamique de nouveaux types
abstraits de donnée, de nouvelles classes, de nouvelles méthodes, etc.
Bases de Données 14
SGBDO ++
Héritage multiple Gestion des versions CI Vues Evolution de schéma Persistance dynamique
Bases de Données 15
Atouts de la technologie objet dans les bases de données Origine dans les langage de programmation objet Objectif principal de l'approche objet : augmenter le
niveau d'abstraction. Objet dans les SGBD : combiner les avantages
fichiers (simplicité et rapidité d'accès), bases hiérarchiques ou réseaux (navigation entre objets) bases relationnelles (langage de requêtes)
Réduction des différences entre le langage de programmation et la BD, entre le monde à modéliser et le modèle de données d'autre
part
Bases de Données 16
Limites de la technologie objet dans les bases de données Manque de théorie dans la conception d'un
schéma. Modèle de données : complexe manque de maturité
Tenue de charge des moteurs lorsque le nombre d'utilisateurs concurrents augmente d'une manière importante
Bases de Données 17
SGBD objet-relationnel
Un SGBD objet-relationnel doit selon Stonebraker prendre en compte les quatre mécanismes suivants L'extension des types de données Les objets complexes (en terme de structures de
données) L'héritage Les systèmes de règles
Bases de Données 18
Propriétés RICE
Réutilisation finalité du paradigme objet héritage, généralité, composition, polymorphisme
Identité identifier un objet de manière unique
Complexité définition d ’objets complexes et/ou fortement
structurés Encapsulation
boîte noire avec des méthodes de manipulation
Bases de Données 19
RICE/BDO/BDOR
BDO BDOR
Réutilisation Héritage multiple Héritage ? Polymorphisme (surcharge) et TEMPLATE(généricité)
Identité OID ROW ID
Complexité Collections (SET, BAG, LIST, ARRAY) Pointeurs REF et INVERSE
ADT Collections (SET, LIST, MULTISET) Opérateurs VALUE, REF et DEREF
Encapsulation Attributs SET_VALUE et GET_VALUE Méthodes
FUNCTION et PROCEDURE associées à ADT Niveau d’encapsulation (public, protected, private)
Bases de Données 20
Conclusion
SQL3 et OQL se rapprochent SQL3 évolue vers SQL4
Bases de Données 21
Deux approches en BD
Smalltalk, C++, ...
OODBMS
ODMG 93
ODMG II(97)
Codd (69)
SQL
SQL2
SQL3
SQL4
Convergence ?
CA-Jasmine,ObjectStore, O2Versant, POET, ...
Oracle, Informix, Sybase, IBM, DB2, CA-OpenIngres
Bases de Données 22
Les manifestos
Codd, 1969 Modèle relationnel
Codd, 1990 Modèle relationnel V2
Atkinson et al. 1989 The object-oriented Database System Manifesto
Stonebraker et al. 1990 Third generation Database System Manifesto
Darwen et Date, 1995 The third Manifesto
Bases de Données 23
Bibliographie
Mokrane Boutzeghoub, Georges Gardarin, Patrick Valduriez, "Les Objets", Eyrolles, 1998, 450 pages;
R. Cattell, "Bases de données orientées objets", Thomson Publishing, 1997, 395pages;
Georges Gardarin, "Bases de données objet & relationnel", Eyrolles, 1999, 780 pages.
Bases de données objet-relationnel
Oracle 8
INT
Bases de Données 25
Le modèle de données
Le modèle de données objet-relationnel est une extension du modèle de données relationnel
Une des principales extensions consiste à manipuler des structures de données complexes incluant Des pointeurs (facilitent la navigation) Des tables imbriquées (permettent de s'affranchir de la règle de la
première forme normale) Les objets sont stockés dans des tables objets-
relationnelles qui présentent des caractéristiques semblables au modèle de données NF2 (Non First Normal Form)
Une table au modèle NF2 peut contenir un attribut
qui est composé d'une liste de valeurs
Bases de Données 26
Exemple
Bases de Données 27
Exemple
Bases de Données 28
Oracle8 et l'objet-relationnel
Oracle 8 est le premier serveur objet-relationnel d'Oracle Un des objetifs d'Oracle est de disposer de produits
permettant le développement du commerce électronique basé sur un mécanisme transactionnel
L'architecture d'Oracle est un montage trois tiers Le client (navigateur Internet) Le serveur applicatif (exécutable) Le serveur de base de données
Oracle ne met pas encore en oeuvre le mécanisme d'héritage dans la version 8.0.x
Bases de Données 29
La programmation OO avec Oracle
Dans PL/SQL la programmation orientée-objet est basée sur des types objets (object types).
Ces types objets fournissent1) des modèles abstraits pour des objets du monde réel
2) l'encapsulation ("boîte noire").
Pour utiliser un type objet dans un programme, il suffit de connaître ce qu'il fait et non comment il le fait.
Bases de Données 30
Le Type Objet
Un type objet est un type de données composé défini par l'utilisateur, qui encapsule une structure de données ainsi que les fonctions et procédures nécessaires à la manipulation des données.
Les variables qui forment la structure de données sont appelées des attributs et les fonctions/procédures qui caractérisent le comportement du type objet sont les méthodes.
Un objet a donc des attributs et un comportement.
Bases de Données 31
L'encapsulation des données
Les attributs et les méthodes sont encapsulées dans un type objet.
La structure de données formée par les attributs est publique. Toutefois, une programmation "stricte" ne devrait pas directement manipuler les attributs mais appeler les méthodes proposées.
Oracle prévoit la possibilité de définir une structure de données dite privée, dont les attributs sont accessibles uniquement via les méthodes.
Bases de Données 32
L'instance
Lorsque qu'une structure de données est remplie avec des valeurs, une instance est crée.
Autant d'instances désirées peuvent être crées, souvent appelées objets.
Bases de Données 33
La structure d'un type-objet
Un type-objet est formé de 2 parties:1) une spécification
L'interface déclarant la structure de données (l'ensemble des attributs) ainsi que les opérations (méthodes) associées à la manipulation de ces données.
2) un corps (body)Il définit complètement les méthodes, et ainsi implémente la spécification.
Spécification
Déclaration des attributs
Spécification des méthodes
Corps
Corps des méthodes
Interface publique
Implémentation privée
Bases de Données 34
Remarques
La notion d'encapsulation est déjà très forte dans PL/SQL grâce au paradigme du package.
Le paradigme du package permet de protéger les spécifications des procédures. En effet, le corps d’une procédure peut être modifié tout en conservant son en-tête, ainsi le programmeur n’a nul besoin de se préoccuper de mettre à jour ses anciens programmes.
On perçoit une analogie très forte entre le type objet et le package, non seulement au niveau conceptuel mais également au niveau de la structure.
Bases de Données 35
La spécification d'un type objet
Dans la spécification d'un type objet, tous les attributs doivent être déclarés AVANT les méthodes
Si la spécification d'un type objet déclare uniquement des attributs, le corps du type objet est inutile.
Il n'est pas possible de déclarer des attributs dans le corps d'un type objet.
Dans la spécification d'un type objet, il est possible de déclarer des attributs et des méthodes, mais impossible de déclarer des constantes, exceptions, curseurs ou types.
Il est nécessaire de déclarer au moins un attribut (max. 1'000) dans un type objet; les méthodes sont optionnelles.
Bases de Données 36
Les attributs
Un attribut est déclaré avec un nom (unique dans le type objet) et un type de données.
Tous les types de données Oracle sont possibles à l'exception de:LONG, LONG RAW, NCHAR, NCLOB, NVARCHAR2, MLSLABEL, ROWID, BINARY_INTEGER, BOOLEAN, PLS_INTEGER, RECORD, REF CURSOR, %TYPE, %ROWTYPE, et les types définis à l'intérieur d'un package PL/SQL.
Un attribut ne peut pas être initialisé (pas de clause DEFAULT).La contrainte NOT NULL ne peut pas être imposée.La structure de données peut devenir très complexe. Par exemple, le
type de données d'un attribut peut être un autre type objet (appelé "nested object type").
Bases de Données 37
Les méthodes
Une méthodes est un sous-programme déclaré dans la spécification d'un type objet par le mot-clé MEMBER.
La méthode ne peut pas avoir le même nom que le type objet ni qu'aucun des attributs.
Une méthode se réfère aux attributs ou à d'autres méthodes du type objet sans préfixe.
Bases de Données 38
Le paramètre SELF
Toute méthode d'un type objet accepte une instance de ce type comme premier paramètre (SELF).
Ce paramètre peut être implicitement ou explicitement déclaré.Lorsque SELF n'est pas explicitement déclaré, son mode par défaut est
IN pour une fonction IN OUT pour une procédure.
Dans le corps d'une méthode, SELF se réfère à l'objet appelant la méthode.
Le préfixe SELF n'est pas obligatoire lors de l'utilisation d'un attribut par une méthode.
Bases de Données 39
La méthode CONSTRUCTOR
Chaque objet est pourvu d'une méthode de construction appelée CONSTRUCTOR, définie par le système avec le même nom que le type objet.
Une méthode de construction est une fonction utilisée pour initialiser et retourner une instance de ce type objet.
Le type des paramètres ainsi que leur ordre sont identiques à ceux des attributs du type objet.
Bases de Données 40
La définition d'un type objet
CREATE [OR REPLACE] TYPE type_name AS OBJECT
( att_name datatype [, att_name datatype] …
[ MEMBER {procedure_spec | function_spec}
[, MEMBER {procedure_spec | function_spec}] ] … );
[CREATE [OR REPLACE] TYPE BODY type_name AS
MEMBER {procedure_spec | function_spec};
[, MEMBER {procedure_spec | function_spec}; ] …
END ; ]
Bases de Données 41
Exemple
CREATE TYPE Nbre_rationnel AS OBJECT
( Numerateur INTEGER,
Denominateur INTEGER,
MEMBER FUNCTION plus (x Nbre_rationnel) RETURN Nbre_rationnel,
MEMBER FUNCTION moins (x Nbre_rationnel) RETURN Nbre_rationnel,
MEMBER FUNCTION fois (x Nbre_rationnel) RETURN Nbre_rationnel );
CREATE TYPE BODY Nbre_rationnel AS MEMBER FUNCTION plus (x Nbre_rationnel) RETURN Nbre_rationnel ISr Nbre_rationnel;BEGIN
-- retourne la somme de SELF et x-- appel du CONSTRUCTORr:= Nbre_rationnel (numerateur * x.denominateur + x.numerateur * denominateur, denominateur * x. denominateur );RETURN r;
END plus;…
END;
Bases de Données 42
Les objets
Une fois un type objet défini et inséré au schéma, il peut être utilisé pour déclarer des objets dans n'importe quel bloc PL/SQL, sous-programme, ou package.
Bases de Données 43
La déclaration d'un objetLes types objets peuvent être utilisés partout où un type prédéclaré tel que CHAR ou NUMBER le serait.
Exemple:DECLARE
r Nbre_rationnel;
BEGIN-- appel de la méthode CONSTRUCTOR
r:= Nbre_rationnel (6,7);
DBMS_OUTPUT.PUT_LINE (r.numerateur);
…
Bases de Données 44
Initialisation d'un objet
Tant qu'un objet n'a pas encore été initialisé par l'appel du CONSTRUCTOR de son type objet, l'objet est atomiquement nul.
Un objet nul n'est jamais égal à un autre objet. Le fait de comparer un objet NULL avec n'importe quel autre objet donne toujours la valeur NULL.
Bases de Données 45
L'accès aux attributsL'accès à un attribut peut se faire simplement par référence à son nom.Pour accéder ou modifier la valeur d'un attribut, la notion pointée est utilisée.Exemple:
r.denominateurr.numerateur
Les noms des attributs peuvent être enchaînés, ce qui permet d'accéder aux attributs d'un "nested object type".
Bases de Données 46
Le partage d'objetsLe partage d'objets a deux avantages:
1) les données ne sont pas répliquées inutilement2) lorsqu'un objet partagé est modifié, ce changement est effectué une seule fois et
n'importe quel référant a accès aux nouvelles valeurs.
Le mot-clé REF sert à déclarer les références. Il contient un pointeur sur un objet.
Exemple:
CREATE TYPE T_Ligne AS OBJECT
( Quantite NUMBER,
Montant NUMBER(10,2),
ProduitCommande REF T_Produit,
MEMBER PROCEDURE CalculMontant );
Bases de Données 47
La manipulation des objets Les types objets peuvent être utilisés dans les instructions SQL CREATE
TABLE pour spécifier le type de données d'une colonne. Dès qu'une table est créée, les instructions SQL sont utilisées pour insérer un
objet, sélectionner des attributs ou des méthodes et mettre à jour son état.
Exemple:CREATE TABLE Nombre (nr Nbre_rationnel,…)-- insère 3/7INSERT INTO Nombre (nr) VALUES (Nbre_rationnel (3,7))-- retourne 3SELECT n.nr.numerateur INTO Mon_nombre FROM Nombre n WHERE …-- modifie le numérateur à 10 et le dénominateur à 7 (3/7 +1= 10/7)UPDATE Nombre n SET n.nr=n.nr.plus(Nbre_rationnel(1,1)) WHERE ...
Remarque:Un alias est nécessaire lorsqu'un attribut ou une méthode est référencé.
Bases de Données 48
La table objetUne table stockant des objets de type objet sont appelées des tables objets.Chaque colonne dans un enregistrement correspont à un attribut du type
objet.
Exemple:CREATE TABLE Nombre OF Nbre_rationnel;
Remarque:
Chaque enregistrement dans une table objet a un OID (object identifier), qui identifie uniquement l'objet stocké dans une enregistrement et sert comme référence à l'objet.
Bases de Données 49
L'accès aux objets référencésLa navigation à travers à un objet référencé dans une
instruction procédurale PL/SQL n'est pas possible.Il est impératif de passer par l'opérateur DEREF dans
une instruction SQL. (DEREF-"déréférence": lorsqu'un pointeur est "déréférencé", la valeur de l'objet pointé est retourné)
L'opérateur DEREF prend comme paramètre une référence à un objet, puis retourne la valeur de l'objet.
Bases de Données 50
ExempleConsidérons le type objet suivant:
CREATE TYPE T_Commande AS OBJECT
( DateCommande DATE,
Rabais NUMBER,
MontantTotal NUMBER(10,2),
Emetteur REF T_Client,
Lignes T_lignes,
MEMBER FUNCTION Destinataire RETURN T_Client,
);
La requête suivante "déréférence" la référence à un objet de type
T_ClientUnClient T_CLient;
BEGINSELECT DEREF(Emetteur) INTO UnClient FROM …;
Traduction d'un diagramme de classe UML
Bases de Données 52
Editeurs
Editeur
{UNIQUE : nomEditeur}nomEditeur : Stringville : String
Livre
{UNIQUE : ISBN}ISBN : Stringtitre : StringanneeParution: TypeDonneesAnnee
1 1..n
<<datatype>>TypeDonneesAnnee
{Integer > 0}
nblivres() : number
Bases de Données 53
Traduction des classesCREATE OR REPLACE TYPE TypeDonnéesAnnée AS OBJECT
(valeurAnnee INTEGER)/CREATE OR REPLACE TYPE EditeurType AS OBJECT(nomEditeur VARCHAR(20), ville VARCHAR(20),)CREATE TYPE LivreType AS OBJECT(ISBN CHAR(13), titre VARCHAR(50), anneeParution TypeDonneesAnnée, editeur REF EditeurType)/CREATE TABLE Editeur OF EditeurType(PRIMARY KEY(nomEditeur))/CREATE TABLE Livre OF LivreType(PRIMARY KEY(ISBN),CONSTRAINT anneeSup0 CHECK(anneeParution.valeurAnnee > 0),CONSTRAINT referenceTableEditeur editeur SCOPE IS Editeur)
Intention
table d'objetscontiendra extension
contrainte définie
dans table
type utilisateu
r
Bases de Données 54
Traduction des associationsCREATE TYPE LivreType AS OBJECT(ISBN CHAR(13), titre VARCHAR(50), annéeParution TypeDonnéesAnnée, éditeur REF EditeurType)
qui existe …CREATE TABLE Livre OF LivreType(PRIMARY KEY(ISBN),CONSTRAINT annéeSup0 CHECK(annéeParution.valeurAnnée > 0),CONSTRAINT referenceTableEditeur éditeur SCOPE IS Editeur)
Intégrité référentielle : suppression d'objet référencé autorisée
Bases de Données 55
Circularité des référencesCREATE OR REPLACE TYPE EditeurTypeCREATE TYPE LivreType AS OBJECT(ISBN CHAR(13), titre VARCHAR(50), annéeParution TypeDonnéesAnnée, éditeur REF EditeurType)CREATE OR REPLACE TYPE LivreRefType AS OBJECT(livreRef REF LivreType)CREATE TYPE tableRefLivresType AS TABLE OF LivreRefTypeCREATE OR REPLACE TYPE EditeurType AS OBJECT(nomEditeur VARCHAR(20), ville VARCHAR(20), lesLivres tableRefLivresType)CREATE TABLE Editeur OF EditeurType(PRIMARY KEY(nomEditeur))NESTED TABLE lesLivres STORE AS tableLesLivresCREATE TABLE Livre OF LivreType(PRIMARY KEY(ISBN),CONSTRAINT annéeSup0 CHECK(annéeParution.valeurAnnée > 0),CONSTRAINT referenceTableEditeur éditeur SCOPE IS Editeur)
Bases de Données 56
Traduction des associations (2)CREATE TYPE LivreRefType AS OBJECT(livreRefREF LivreType)/CREATE TYPE tableRefLivresType ASTABLE OF LivreRefType/CREATE TYPE EditeurType AS OBJECT(nomEditeur VARCHAR(20), ville VARCHAR(20), lesLivres tableRefLivresType)/CREATE TABLE Editeur OF EditeurType(PRIMARY KEY(nomEditeur))NESTED TABLE lesLivres STORE AS tableLesLivres/
Bases de Données 57
Traduction des méthodescreate or replace type editeurType as object (nomEditeur VARCHAR(20),ville VARCHAR(20),MEMBER FUNCTION nbLivres RETURN NUMBER,PRAGMA RESTRICT_REFERENCES(nbLivres, WNDS) )
create or replace type body EditeurType asMEMBER FUNCTION nbLivres RETURN NUMBER IS
nb NUMBER;BEGIN
SELECT COUNT(*) INTO nb FROM Livre l WHERE l.editeur = SELF;RETURN nb;
END nbLivres;END;
SELECT e.nbLivres() FROM Editeur e WHERE e.nomEditeur ='Addison-Wesley'
Bases de Données 58
Manipulation des tables imbriquées Opérateur d'applatissement THESELECT livres.livreref.ISBN, livres.livreref.titre
FROM THE(
SELECT e.lesLivres
FROM Editeur e
WHERE nomEditeur = 'Addison-Wesley') livres
Bases de Données 59
Manipulation des tables imbriquées Opérateur d'applatissement THE avec INSERTINSERT INTO Editeur values ('Loze-Dion', 'Longueil', tableRefLivresType())INSERT INTO Editeur VALUES ('Addison-Wesley', 'Reading,
MA',tableRefLivresType())-- Insertion de livresINSERT INTO LivreSELECT '0-201-12227-8', 'Automatic Text Processing', TypeDonnéesAnnée(1989), REF(e)
FROM Editeur e WHERE nomEditeur = 'Addison-Wesley'INSERT INTO THE (SELECT e.lesLivres FROM Editeur e WHERE e.nomEditeur = 'Addison-Wesley')
SELECT REF(l) FROM Livre l WHERE l.ISBN = '0-201-12227-8'
Alors …
Objet ou relationnel ?
Bases de Données 61
Relationnel vs. objet: le modèle relationnel
Le modèle relationnel est adapté à un grand nombre d'applications (de gestion par exemple), qui utilisent des types simples de données.
Le modèle relationnel est basé sur une théorie "scientifique" et a été mis à l'épreuve ces 15 dernières années: travaux de Codd; ...
Le modèle relationnel est facile à comprendre.
...
Le modèle relationnel ne permet pas de représenter certaines entités complexes du monde réel.
Les jointures peuvent être des opérations relativement lourdes.
...
POUR CONTRE
Bases de Données 62
Relationnel vs. objet: le modèle objet
Les objets permettent de représenter [plus] naturellement des entités du monde réel: objets complexes.
Les objets offrent une plus grande souplesse pour gérer les structures de données complexes (multimedia, CAO, AGL, etc.)
Les SGBDO posent un certain nombre de problèmes: gestion des objets en
mémoire et dans la base; performance d'accès aux
objets; concurrence d'accès aux
objets.
...
POUR CONTRE
Bases de Données 63
Evolution des SGBD
RelationnelRelationnel
ObjetObjet
temps
Relationnel-objet
Relationnel-objet
?Objet
Relationnel-objet
Relationnel
Nouveauparadigme
Bases de Données 64
Relationnel, objet, ou objet-relationnel?
Complexitédes données
Complexitédes requêtes
RelationnelRelationnel
Objet-relationnel
Objet-relationnelRelationnelRelationnel
ObjetObjet
Georges Gardarin, "Bases de données objet & relationnel", Eyrolles, 1999
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