Maxime a six ans. Il demande à sa mère s’il peut avoir des biscuits. Celle-ci refuse. Devant ce...

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Maxime a six ans. Il demande à sa mère s’il peut avoir des biscuits.

Celle-ci refuse. Devant ce refus, Maxime fait une crise. Exaspérée, la mère de Maxime l’autorise à manger des biscuits.Selon vous, que va faire Maxime la prochaine fois qu’il va vouloir manger des biscuits?

Son comportement (crise) a été renforcé par une conséquence agréable pour lui (biscuits).

UNE CRISE!

Il y a une modification de comportement qui résulte d’une association en contingence d’un comportement et d’un stimulus.

Un comportement est suivi d’un événement.

R → S

C’est une théorie de l’apprentissage développé par Skinner dans le milieu du siècle dernier. Il est reconnu pour ses expériences avec les rats et les pigeons.

Opération qui consiste à

ajouter ou

retrancher un stimulus comme conséquence à un comportement, tout en

visant à augmenter (renforcer) la probabilité que ce comportement apparaisse à nouveau en des circonstances similaires.

Il existe deux types de renforcement :

Autres exemples: argent nourriture attention affection approbation sociale bonne note sortie entre amis encouragements applaudissements trophée

Le comportement est suivi de la présentation (addition) d’un stimulus.

Exemple: Maxime reçoit 5 cents chaque fois qu’il fait son lit.

Le comportement est suivi du retrait ou de l’interruption

(soustraction) d’un stimulus.

Exemple: Maxime a très peur des chiens. Lorsqu’il en aperçoit un au loin, il insiste auprès de sa mère pour changer de rue.

Autres exemples: ne pas faire la vaisselle disparition d’une douleur arrêt d’un bruit insupportable drogue qui empêche les effets d’un sevrage

L’objectif du renforcement est toujours de faire augmenter un comportement.

Opération qui consiste à

ajouter ou

retrancher un stimulus comme conséquence à un comportement, tout en

visant à diminuer la probabilité que ce comportement apparaisse à nouveau en des circonstances similaires.

Il existe deux types de punitions :

Le comportement est suivi de la présentation (l’addition) d’un stimulus.

Exemple: La mère de Maxime donne la fessée à ce dernier puisqu’il a été impoli avec elle.

Autres exemples: faire vaisselle douleur violence verbale ou physique

Autres exemples: être privé de sortie, de télévision

L’objectif de la punition est toujours de faire diminuer un comportement.

Le comportement est suivi du retrait ou de l’interruption

(soustraction) d’un stimulus.

Exemple: Maxime est privé de dessert parce qu’il n’a pas ramassé ses jouets.

Additiond’un

événement

Soustraction

d’un événement

Augmentation de la probabilité de

réapparition du comportement

Renforcementpositif

Renforcementnégatif

Diminution de la probabilité de

réapparition du comportement

Punitionpositive

Punitionnégative

On ne peut pas qualifier un stimulus d’agréable ou de désagréable avant d’avoir vu son effet sur un comportement.

Exemple : Les effets multiples des réprimandes.

Important de ne pas faire équivaloir :

Renforcement à « récompense » (agréable)

Punition à « infliger de la douleur » (désagréable)

La valeur ou fonction de renforcement ne se retrouve pas dans l’événement lui-même, mais se détermine par son effet sur un

comportement donné, à un moment donné, d’un

individu donné.

Exemple : L’effet renforçant d’un verre de limonade sur le comportement de Maxime selon qu’il est assoiffé ou rassasié.

a) renforcement positif

b) renforcement négatif

c) punition positive

d) punition négative

Maxime agresse verbalement et physiquement les autres enfants de la garderie pour obtenir des jouets et c’est ainsi qu’il les obtient. Il s’agit de…

Production UQAM

Réalisation:

Geneviève Huppé

EDU 7492 (groupe 30)

Programme court de deuxième cycle en pédagogie

de l’enseignement supérieur

Professeures: Monique Dugal, Suzanne Roy et Isabelle Roy

Automne 2003