Mettre en place un indicateur Le résultat dun système cohérent Laurent Beaumont, Responsable...

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Mettre en place un indicateur

Le résultat d’un système cohérent

Laurent Beaumont, Responsable Qualité et Gestion des Risques, 04 37 91 50 59, laurent.beaumont@ch-le-vinatier.frCH Le Vinatier, Lyon - Bron

JIQH 2008 – La Villette8 & 9 décembre 2008

Atelier n°8 : Les indicateurs de la qualité des soins : lesquels, comment et pour quoi ?

Présentation de l’établissement

Général Activité psychiatrique majoritaire

– 745 Lits et 940 places Psychiatrie– 20 Lits MCO– 20 Lits SSR

Gérontopsychiatrie– 66 Lits + un hôpital de jour– File active 1995 (4 unités) : 450– File active 2007 (3 unités) : 454

Les piliers du dispositif

Qu

alité

Ris

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es

EP

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icate

urs

Amélioration continue

La Démarche Qualité

Qu

alité

Amélioration continue

DEMARCHES QUALITES

Le Programme d’Amélioration de la Qualité (PAQ Chutes) de 1996

L’étude locale sur le coût des chutes des personnes âgées (1999)

Les audits sur la contention des personnes âgées de 2000 et 2005

Le PAQ Chutes de 1996 PAQ de 1996 à 1999 Actions préventives 1ères fiches de contention Posters dans les unités à destination des

familles et de l’entourage

L’étude locale sur le coût des chutes des personnes

âgées (1999)

Collaboration avec l’ANAES Répartition des chutes suivants 4

catégories de gravité Calcul de coût de la non qualité Revue de dossier permettant de mettre

l’accent sur certains manques (pec de la douleur, réassurance post chutes…)

Audits sur la contention des personnes âgées 2005

Premier audit de pratiques en 2000 en gérontopsychiatrie

Réalisation de posters ACC 2005 mené dans le cadre de

l’expérimentation HAS des Audits Cliniques Ciblés, étendu aux services de psy générale

Amélioration et systématisation de la fiche de prescription

LE MIEUX possible…

Le patient et ses proches sont informés systématiquement par les soignants des raisons, objectifs et modalités de mise en œuvre de toute contention.

Pour le PATIENT et SON ENTOURAGEPar les SOIGNANTS

LE MOINS possible…

En dernier lieu, quand les autres mesures de prévention sont dépassées ou inappropriées.

un MAINTIEN PHYSIQUE dans l’INTERET DU PATIENT

Réalisé pour des indications précises :Une agitation importanteUn comportement à risque

Le temps de la réalisation d’un soinLe temps de l’ajustement médicamenteux

Nécessaire un moment donné, dans le projet de soin du patient.

LE MOINS LONGTEMPS possible…

Un MAINTIEN ponctuel, assorti d’une MOBILISATION intermédiaire

Une SURVEILLANCE régulière

Une RETRANSCRIPTION sur la fiche bleue "CONSIGNES" du dossier de soins infirmiersUne EVALUATION JOURNALIERE

La gestion des risques

Qu

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Amélioration continue

La gestion des risques au CHV Mise en place d’une FEI en 2001 Mais politique de gestion des risques seulement en

2005 Un constat pour l’établissement : le 1er risque est la

chute devant la violence

0

50

100

150

200

250

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

L’Evaluation des Pratiques Professionnelles

Qu

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Amélioration continue

Composition du groupe de travail du CEPPRAL

Représentants de plusieurs établissements de la région lyonnaise :– CH Le Vinatier Bron– Hôpital local Meximieux– Hôpital gériatrique Albigny – Hôpital Local Amplepuis – EPHAD Pestenaille Lyon 69005– Hôpital de Fourvière Lyon 69005– Centre Hospitalier De Tarare

Groupe de travail interne

Différents établissements et modes de prévention

Benchmarking Préventions issues du PAQ chutes toujours

en place – Chaussage– Surmédication– Mobilisation….

Répartition / Heures

Ne permet pas de cibler un problème particulier. Pour les lieux de chutes la chambre est en première position

sans pour autant mettre en cause des étiologies environnementales.

125

80

117

132

87

125 128 124

61

33

0h00 à6h00

6h00 à8h00

8h00 à10h00

10h00 à12h00

12h00 à14h00

14h00 à16h00

16h00 à18h00

18h00 à20h00

20h00 à22h00

22h00 àminuit

Chutes / Diagnostic

45%

30%

25%

Démence Episode DéprerssiveAutres

Chute en fonction de la durée de séjour

Pour l’année 2006 et sur 162 chutes étudiées 44 % ont lieu dans la dernière moitié d’hospitalisation.

36%

20%

22%

22%

1er quart 2eme quart3eme quart 4eme quart

Bibliographie

Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée, Recommandations pour la pratique clinique, Société Française de Documentation et de Recherche en Médecine Générale, Novembre 2005

Quelle honte de me retrouver par terre, M Pittet ; Krankenpflege, Association des infirmiers Suisses, avril 2003 pages 42 à 45

Actions d’améliorations proposées par le groupe de

travail du CEPPRALTraiter immédiatement la douleur et le syndrome post chuteMobiliser les patients et maintenir la tonicité musculaireABOLIR LA SAVATE en sensibilisant les familles au problème du chaussage pour une meilleure prévention des chutesSurveiller la carence en vitamine DVeiller au bon usage du médicament, notamment des psychotropes et des somnifères

Les indicateurs

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Amélioration continue

Bibliographie Maitrise statistique des processus en santé : comprendre et expérimenter; HAS; Décembre 2004, 92 pages Maitrise statistique des processus document de synthèse; HAS; Décembre 2004, 4 pages Suivi d’indicateurs aux fins d’évaluation des pratiques professionnelles en milieu hospitalier, P Lombrali et all, Risques et Qualité, volume IV n°2, pages 97 à 101 Techniques statistiques, Gérard Casanova

www.univnancy2.fr/Amphis/images/pages/19/64/GestQual_TechniquesStatistiques.pdf

L’indicateur retenu

Nombre de chutes déclarées

IChute = --------------------------------- File active en temps plein

L’outil

0,00

0,05

0,10

0,15

0,20

0,25

0,30

0,35

0,40

0,45

0,50

0,55

0,60

0,65

0,70

1-2004 2-2004 1-2005 2-2005 1-2006 2-2006 1-2007 2-2007 1-2008 2-2008

Moyenne

Limite supérieure

Limite inféreure

Les indices de bases Nous avons utilisé pour le calcul les formules suivantes pour les

données ci-dessous– Loi de distribution de probabilité utilisée : normale– Risque de fausse alarme : Il est fixé à K= 3

Traditionnellement en MSP, un processus est considéré comme maîtrisé lorsque l’ensemble des données mesurées se situe à plus ou moins 3 écarts-types autour de la moyenne dans la limite supérieure et inférieure de spécification.

1s 2004 2s 2004 1s 2005 2s 2005 1s 2006 2s2006

C 97 133 100 85 91 89

Fa 227 225 227 223 251 251

Ic 0,427 1,137 0,440 0,639 0,363 0,553

Calculs des limites

i échantillons (sous-groupes) de n mesures 6 semestres n=6

Soit la moyenne d'un échantillon (sous-groupe) et la moyenne des moyennes d'échantillon.

= = 0,59

Soit  :Soit s l'écart-type d'un échantillon S = 0,284

LC (ligne centrale du graphique), LS (Limite Supérieure) et LI (Limite Inférieure) sont calculées à partir d'estimations des paramètres μ et σ (μest et σest).

μest = = μest = 0,59

σest = s / C4 C4 = 0.2985

Ligne centrale LC = μest = 0.59Limite supérieure LS = LC + 3 (σest / √n) = 0,96Limite inférieure LI = LC – 3 (σest / √n) =0,23

Suivi du tableau de bordRôle des acteurs Le Département Qualité et Sécurité est chargé

d’alimenter la carte et de tenir le journal Si écart constaté le DQS alerte le pôle gérontopsychiatrie Département de gérontopsychiatrie analyse les causes et

met en place les actions

Modification des limites de contrôle Si de nouvelles mesures d’amélioration sont importantes

et modifient le processus de prévention des chutes, la carte de contrôle sera modifiée en conséquence avec d’autres valeurs de références.

Si pas d’écart significatifs Processus de prévention continue

Carte de contrôle

0,15

0,20

0,25

0,30

0,35

0,40

0,45

0,50

0,55

0,60

0,65

0,70

1-2004 2-2004 1-2005 2-2005 1-2006 2-2006 1-2007 2-2007 1-2008 2-2008

Mise en place avec les indices de bases

Suivi d'indicateurs

Sous déclarations ?

+ 40 en un semestre?

0.25>0.30>0.44

1er semestre 2008

84 chutes Une unité totalise 18% des chutes Une autre (unité G) 43% des chutes Prépondérance des chutes entre 7h et 9h et

dans la même unité 5 patients multi chuteurs (30% des chutes) 9 chutes ont donnés lieu a des contentions

physiques dans les suites immédiates

Conclusion

Une valorisation du travail des équipes qui peut suivre l’évolution, l’efficacité du travail

Une meilleure compréhension de l’utilisation des EI

L’aboutissement d’une politique qualité d’établissement

Eclosion (Explosion) des indicateurs Multiplicité de la demande d’indicateurs

Merci de votre attention

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