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Bourgogne-Franche-ComtéConjoncture agricole
Filières végétalesFilière viticole Filières animalesFilière laitNuméro 9 - Novembre 2016
Agreste
La baisse de la production de vins est estimée à30 % cette année. Les exportations progressent.
La récolte des cultures de printemps se termine.Le prix de l’orge de brasserie diminue alors quecelui du colza augmente.
Le prix du lait conventionnel est toujours orientéà la baisse. La production de fromages diminue.
Les exportations de broutards poursuivent leurdiminution. Les cours de la viande bovine sestabilisent.
En bref
Filière viticole
% 2016/
Moyenne 5 ans
Côte-d'Or 241 000 - 39,2 % - 33,9 %
Jura 81 000 + 17 % + 2,3 %
Nièvre 43 600 - 49,9 % - 49,0 %
Saône-et-Loire 621 000 -14,6 % - 12,0 %
Yonne 164 000 - 64,3 % - 59,9 %
Source : Agreste - Estimation précoce 2016
En hl 2016 2016/2015
2016-2017 2017/2016 2016-2017 2017/2016
Rouge, rosé 18 390 + 13,9 % 30 980 - 23,9 %
Blanc 126 975 - 14,9 % 157 957 - 24,8 %
Crémant 48 543 + 30,1 % 105 489 + 14,9 %
Ensemble 193 908 - 4,3 % 294 426 - 14 %
Source : BIVB
En hlSeptembre Campagne
Transactions de vins AOP en vracHors Beaujolais, vins de la Nièvre et du Jura
Indice du prix des vins AOP en vrac Base 100 en janvier 2010, hors vins de la Nièvre et du Jura
Prévision de récolte de vins
60
100
140
180
220
sept2014
nov2014
janv2015
mars2015
mai2015
juil2015
sept2015
nov2015
janvier2016
mars2016
mai2016
juil2016
sept2016
Régionales Autres Beaujolais
L’année 2016 restera une année noire pour le vignoble deBourgogne-Franche-Comté. On enregistre une baisse desrendements d’environ 30 %.
Une production de vins en baisse marquée en 2016
Ces baisses de rendement ne sont pas homogènes sur levignoble. Celui de Saône-et-Loire a été affecté d’une baissede 14 % de ses rendements alors que certains départementsont été beaucoup plus impactés. En particulier, dans ledépartement de la Nièvre, la diminution est de 49 % de larécolte mais surtout, dans l’Yonne, elle est de moins 60 %en général et jusqu’à 100 % pour certaines appellationscomme le Saint Bris. La Côte- d’Or n’est pas épargnée avecun recul de presque 40 % de sa vendange. A l’est, les vinsdu Jura, qui en prévision, annonçaient de fortes pertes, sesont bien rattrapés avec notamment de très beaux Sava-gnin.
Au cumul de septembre (deuxième mois de la campagneviticole), les transactions de vins en vrac entre la viticultureet le négoce sont en nette régression, soit - 14 % au regardde la même période de 2015. En effet, les vins rouges et lesvins blancs marquent le pas à respectivement - 24 et -25 %.Seuls les Crémants sont en avance. L’incertitude sur le
niveau de la production est telle dans certains secteurs queles contrats sont tous provisoires.En septembre, les prix des vins en vrac des appellations deBourgogne connaissent des évolutions contrastées auregard du millésime 2015. Les appellations régionalesblanches diminuent de 10 % alors que les Bourgogne rougesprogressent de 14 %. Les Chablis et les appellations villageset les premiers crus de Côte-d’Or connaissent une forteaugmentation (respectivement + 37 et + 28 %). Pour lesBeaujolais, la hausse atteint 28 %. De leur côté, les appella-tions blanches du Mâconnais régressent de 20 %.
Les exportations de vins en hausse
Au 8ème mois de l’année, les exportations cumulées de vinsde Bourgogne sont toujours en légère augmentation envolume (+ 1,9 %) par rapport à août 2015. Si le Royaume-Uni, deuxième importateur, est en hausse de 21,3 %, laBelgique et l’Allemagne poursuivent leur baisse avec,respectivement, - 19,3 % et – 15,2 %.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
DE L’AGROALIMENTAIREET DE LA FORÊT
Source : BIVB et IB
Filières végétales
En q/ ha Blé Orge d'hiver Orge de P. Maïs Triticale Colza Tournesol Soja Moutarde Pois
Rendement 2016 41 51 44 74 38 27 22 26 11 13
%/Moyenne 5 ans - 37,0 % - 18,0 % - 18,0 % - 17,0 % - 19,0 % - 15,0 % + 6,0 % - 7,0 % - 35,0 % - 62,0 %
Source : Agreste - Conjoncture grandes cultures et Statistique Agricole Annuelle
Agreste Bourgogne-Franche-Comté - Conjoncture agricole n°9 - Novembre 2016
Cotations blé (€/t) (Fob Rouen) et orge Esterel (Fob Creil)
moyenne quinquennale
120
140
160
180
200
220
240
oct2014
déc2014
fév2015
avr2015
juin2015
août2015
oct2015
déc2015
fév2016
avr2016
juin2016
août2016
oct2016
Blé
Orge
Source : Dijon céréales
Cotation du colza (€/t) (Fob Moselle)
colza
300
340
380
420
460
oct2014
déc2014
fév2015
avril2015
juin2015
août2015
oct2015
déc2015
fév2016
avril2016
juin2016
août2016
oct2016
moyenne quinquennale
Source : Dijon céréales
La campagne 2015-2016 se termine. La récolte des tourne-sols et des sojas est presque achevée. Pour les maïs, parcontre, seulement 50 % de la récolte est effectuée. Ce retardgêne l'implantation des cultures d'hiver comme le blé tendreou l'orge d'hiver. Le temps sec rend plus difficile la levée descultures. L'ensemencement du colza s’est étalé sur unelongue période d'où l'hétérogénéité des stades de la culture.Les premières gelées nocturnes ralentissent leur croissance.Beaucoup de parcelles sont envahies par des dicotylédones,comme la sanve ou le trèfle.
La fin de campagne 2015-2016 se prolonge
La moisson des tournesols est effectuée à 90 %. Le rende-ment est de 22 q/ha (18 q/ha en 2015). Même si, dansl'ensemble, la culture est plutôt satisfaisante, elle a manquéde chaleur et de luminosité en début de cycle, puis d'eau cetété. En conséquence, le Poids Mille Grains (PMG) est faible. Le soja s'en sort mieux, sans toutefois exceller. Le rende-ment atteint 26 q/ha, soit 5 quintaux de mieux qu'en 2015.Déjà malmenés par le manque de chaleur et de pluie, lesgelées du 10 au 12 octobre freinent la maturité physiologiquedes dernières parcelles.La moitié des surfaces du maïs est récoltée. Dans les sols àfaible réserve utile, le PMG est très bas. Dans les parcellesde semis tardifs, le gel de la mi-octobre bloque l'humidité du
grain, ce qui va nécessiter un séchage mécanique. Lerendement estimé subit une nouvelle baisse par rapport auxprévisions du mois dernier, avec 74 q/ha (66 q/ha en 2015).L'arrachage des betteraves se poursuit, avec 40 % de réali-sation. Le rendement n 'excédera pas les 80 t/ha à 16 %(68 t/ha en 2015), ce qui reste en dessous de la moyennequinquennale. La richesse en sucre monte jusqu'à 19 %dans l'Yonne. La tare-terre est de 11,8 %.
Nouvelle campagne : recul du colza et des orges
La culture de colza est très hétérogène. Les stades vont de« 4 feuilles » à « rosette ». Le colza s'implante très difficile-ment dans la Nièvre et l'extrême ouest de l'Yonne, avec defortes attaques d'altises. La flore adventice est bien présente.Des cas d'élongations sont visibles sur les colzas les plusavancés et qui ont une biomasse importante. L'assolementest en recul de 8 % soit - 16 000 ha.Les orges d'hiver sont semées dans de bonnes conditions.Les stades vont de « levée » à « 2 feuilles ». Les surfacessont en repli de 2 % par rapport à 2015 soit - 3 700 ha.Les semis des blés tendres sont quasiment terminés. Lesstades s'échelonnent de « levée » à « 3 feuilles ». Lesgraminées adventices, comme le vulpin, envahissent lesparcelles. Les bio agresseurs sont présents, en particulierles limaces, qui sont plus abondantes qu'en 2015.
Le prix de l’orge de brasserie au plus bas
Les cours des oléagineux se redressent ce mois, profitantd’aléas climatiques chez nos concurrents et de la baisse del’euro face au dollar.Le blé (rendu Rouen) s’établit à 161,20 €/t soit - 3 €/t auregard d’octobre 2015, en hausse de 3 €/t par rapport àseptembre. Les cours sont soutenus par un retour massif del’Egypte aux achats. En effet, le GASC, en retard dans sonprogramme d’importations, a acquis 420 000 tonnes le 25octobre pour une livraison en décembre. En outre, la baissede l’euro face au dollar améliore la compétitivité des bléseuropéens. Néanmoins, la reprise des cours est limitée parles fortes disponibilités mondiales.L’orge Estérel (rendu Creil) cote à 159,25 €/t, en baissesignificative de 13 €/t par rapport à septembre. La demandebascule vers l’orge de printemps pour satisfaire les besoinsqualitatifs des malteurs. Ainsi, il n’existe plus de potentiel debaisse sur les orges brassicoles compte tenu des faiblesdisponibilités et de la tension du bilan européen.Le colza (rendu Moselle) à 391 €/t passe au dessus de lacotation de la campagne 2015 au même mois. La récolte decanola canadien est retardée par des précipitations de pluieset de neige depuis la mi-octobre. En outre, la demande enhuile est forte et la production d’huile de Palme déficitaire àcause d’El Niño plus tôt cette année. Enfin, la baisse del’euro soutient la graine européenne sur les marchés.
Rendements des céréales et oléo-protéagineux en 2016
Filière lait
En tonnesAoût 2016
Evolution n/n-1
Cumul sur 12 mois
Moyenne Triennale
Pâtes Pressées Cuites 5 441 - 3,6% 82 464 79 206dont Comté 4 543 - 3,6% 66 181 63 244
Pâtes Pressées Non Cuites 1 826 - 5% 23 324 22 976dont Morbier 985 + 18% 11 682 10 655
Pâtes molles 1 631 - 10,9% 21 937 21 248dont Mont d'Or 489 + 4,0% 5 256 5 052
Produits frais 24 785 - 4,3% 303 226 329 485
dont yaourts et desserts lactés
13 222 - 14,2% 166 507 188 454
dont fromages frais 8 839 - 3,9% 110 651 111 142
dont crèmes fraiches 2 725 + 112% 26 068 29 889Sources : Agreste - Enquêtes mensuelles laitières
La production de fromage
Les livraisons de lait (milliers d’hectolitres)
1000
1100
1200
1300
1400
1500
oct2015
nov2015
déc2015
janv2016
févr2016
mars2016
avr2016
mai2016
juin2016
juil2016
août2016
sept2016
LivraisonsMoyenne triennale
Prix du lait (€/1 000 l)
300
350
400
450
500
Sept Oct Nov Déc Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août
2015 2016
Lait AOP
Lait conventionnel
- - - Moyennes Prix du mois
Source : Agreste - Enquêtes mensuelles laitières
La première vague d'indemnisation à la réduction volontairede la production laitière s’est terminée en consommantquasiment la totalité de l’enveloppe débloquée par l’UnionEuropéenne. Ainsi, en France, près de 12 500 exploitationsse sont engagées à réduire leur production de 12 % sur ledernier trimestre 2016, soit un volume de baisse de 167millions de litres. En septembre, la baisse globale de laproduction nationale s’amplifie et s’établit à - 7,5 % d’uneannée sur l’autre.En Bourgogne-Franche-Comté, 420 exploitations se sontengagées à réduire leur production de 5,9 millions de litres,soit un engagement de baisse de 13 %. Toutefois, cettediminution ne représente environ que 2,5 % du volume pro-duit au dernier trimestre 2015. Les livraisons régionales di-minuent par ailleurs de - 6,5% dès le mois d’août et cettebaisse perdure en septembre avec plus de 7 %.
La baisse des prix se poursuit en août dans la région
Toujours impacté par une offre trop importante, le prix du laiteuropéen reste inférieur de 12 % à son niveau 2015 en août.En France, le prix moyen du lait payé aux producteurs perd13 % d’une année sur l’autre au mois d’août. Dans la région,le prix du lait toutes qualités confondues baisse de - 11,5 %sur ce mois contre 7,8 % en juillet. Le plus impacté reste lelait standard avec des baisses respectives de -10 % et -12,7% sur les mois de juillet et août. Le lait conventionnel régio-nal demeure cependant mieux valorisé qu’ailleurs en France,puisqu’avec 313 €/1 000 litres au mois d’août, il dépasse de10 € /1 000 litres le prix moyen français du lait sur cettepériode. Le lait AOP « massif du Jura » demeure hors de lacrise laitière et son prix augmente de 2,4 % en juillet d’uneannée sur l’autre. En août, les fabrications de fromages et de produits laitierschutent de près de 5 % d’une année sur l’autre dans larégion. Les volumes de pâtes molles sont les plus impactéesavec une baisse de près de 11 % malgré la reprise desfabrications de Mont d’Or. Les pâtes pressées non cuitesdiminuent au global de 5 %, alors que les tonnages deMorbier augmentent de 18 % d’une année sur l’autre. LeComté et les pâtes pressées cuites en général sont enbaisse de près de 4 % d’une année sur l’autre au moisd’août. Enfin les produits frais suivent la même tendanceavec une diminution globale des tonnages de - 4,3 %, à l’ex-ception des crèmes fraiches dont la production augmente.
Source : Agreste - Enquêtes mensuelles laitières
Agreste Bourgogne-Franche-Comté - Conjoncture agricole n°9 - Novembre 2016
Météo
Températures et précipitations (mm)
0,0
50,0
100,0
150,0
200,0
oct2015
nov2015
dec2015
jan2016
fev2016
mars2016
avril2016
mai2016
juin2016
juil2016
août2016
sep2016
oct2016
mm
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0° C
Précipitations
Normales 1981-2010
Temp. moyenne
Normales 1981-2010
Le mois d'octobre enregistre une pluviosité inférieure à lamoyenne. L'absence de couverture nuageuse contribue àfaire descendre les températures. La région totalise144,5 heures d’ensoleillement, soit 19 heures de plus que lanormale. Avec ses 166 heures, la Côte-d'Or compte un ex-cédent de 47 heures pour le mois. La pluviométrie s'élèveen moyenne à 62 mm dans la région, soit 30 % de moinsque la normale. La Haute-Saône enregistre un déficit de68 mm sur le mois. En Saône-et-Loire, l'excédent est de23 mm en octobre. La moyenne des températures atteint10,6°C dans la région soit -1,3°C par rapport aux normalessaisonnières. L'écart le plus important est relevé dansl'Yonne, avec -1,9°C . C'est en Saône-et-Loire que les tem-pératures moyennes sont les plus élevées, avec 11,1°C.Source : Météo France
Filières animales
Cotations des bovins maigres (€/kg vif)
2,2
2,4
2,6
2,8
3,0
oct2014
janv2015
avr2015
juil2015
oct2015
janv2016
avr2016
juil2016
oct2016
Mâle U 300 kgMâle U 400 kgFemelle U 270 kg
Source : Agreste - Commission interdépartementale de Dijon
Les exportations de broutards restent en retrait au regard de2015. La demande italienne comme la demande intérieureest attentiste. Avec 126 600 têtes exportées depuis le débutde l'année, le rythme reste 8,5 % en retrait de l'an dernier.Paradoxalement, le marché n'est pas saturé car l'offre restelimitée. Malgré des trésoreries difficiles, les éleveurs allai-tants ne se pressent pas de décharger les prés. Cependant,les cours stagnent à un étiage bas. Le mâle de 400 kg sevend 2,30 €/kg de poids vif. Les beaux sujets sont recher-chés mais les animaux ordinaires et les femelles trouventplus difficilement preneur.
Les cours de la viande se stabilisent
Quant à la viande, ses cours sont globalement reconduitssur un mois. Le mâle U affiche 3,78 €/kg de carcasse. Laconsommation, toujours inerte, ne permet pas un raffermis-sement du marché. Les meilleurs morceaux, donc les pluschers, sont boudés. Néanmoins, le marché est plus équilibrémalgré des sorties de fermes encore importantes. Le stockde vaches laitières semble se résorber. Aussi, le cours de lavache s'oriente enfin à la hausse et la vache lait P a pris 5centimes en octobre à 2,51 €/kg de carcasse. Quant autaurillon, avec 3,78 €/kg de carcasse, il est au même prixqu'il y a deux ans à la même époque. Malgré une baisse dedisponibilité, sa cote reste basse, contrainte par celles desvaches de réforme. Les abattages ont baissé de 4 % dansla région en septembre. Mais au niveau France les abat-tages de femelles dépassent de 2,2 % leur volume de 2015.
Le cours de l'agneau, après s'être bien redressé durant l'été,
Mois Année
Septembre 16/15 % 2016 16/15 %
Bovins 28 642 - 3,9 % 239 090 + 0,2 %
vaches 12 078 - 6,1 % 100 685 + 0,6 %
veaux 3 424 - 1,4 % 31 334 + 1,4 %
Ovins 15 171 + 6,5 % 91 876 + 6,0 %
Porcins 28 103 + 0,0 % 235 741 + 2,4 %
Equidés 354 + 11,0 % 3 552 + 5,2 %
Source : SSP - Enquête auprès des abattoirs d'animaux de boucherie
En têtes
Les abattages
Août Cumul Année
2016 16/15 % 2016 16/15 %
Bourgogne-Franche-Comté
17 372 - 1,7 % 126 604 - 8,5 %
dont
Saône-et-Loire 7 928 - 0,5 % 61 802 - 6,3 %
Nièvre 4 342 - 9,0 % 37 536 - 10,1 %
Source : BDNI
En têtes
Les exportations de broutards
Cotations des bovins gras (€/kg net)
3,0
3,4
3,8
4,2
oct2014
janv2015
avr2015
juil2015
oct2015
janv2016
avr2016
juil2016
oct2016
Vache viande RVache mixte OJeune bovin U
Cotations des porcins et des ovins (€/kg de carcasse)
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
oct2014
janv2015
avr2015
juil2015
oct2015
janv2016
avr2016
juil2016
oct2016
P C
4,1
4,9
5,6
6,4
7,1
7,9A
Porc charcutier EAgneau U
accuse un repli, fréquent à cette époque. Ainsi l'agneau Urevient à 6,68 €/kg de carcasse fin octobre. Mais sa valeurdevrait continuer à s'apprécier jusqu'à Noël.
En octobre, le prix du porc a subi, comme partout en Europe,un retour de tendance suite à la dégradation du marchémondial. La cote de Lyon a perdu 15 centimes en un moismettant fin précocement à l'embellie du dernier trimestre. Lesprincipales cause de ce retournement sont la baisse de laconsommation, la diminution de la demande chinoise et laconcurrence américaine.
Source : Agreste - Commission Bassin Centre-Est
Source : FranceAgriMer - Cotation zone Nord (Agneau de boucherie) et Cotation Sud-Est (Porc charcutier)
Directeur : Vincent FavrichonDirecteur de la publication : Florent VipreyRédaction : Hugues Dausse, François Buffat,Pierre Froissart, Laurence Malet, Yves ZellerComposition, Impression : DRAAF/SRISE
Dépôt légal : à parutionISSN : 2492-0312Prix : 2,50 €© Agreste 2016
www.draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.frwww.agreste.agriculture.gouv.fr
Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Bourgogne-Franche-ComtéService Régional de l’Information Statistique et Économique4 bis rue Hoche - BP 87865 - 21078 Dijon cedexTél : 03 80 39 30 12 - Fax : 03 80 39 30 99Mél : srise.draaf-bourgogne-franche-comte@agriculture.gouv.fr
Agreste : la statistique agricole
Agreste Bourgogne-Franche-Comté - Conjoncture agricole n°9 - Novembre 2016
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