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Note stratégique
Programme de coopération RCA-UNICEF 2018-2021 Composante Education
1. Introduction (1/2 à ¾ de page)
La composante Education du programme de coopération 2018-2021 RCA-UNICEF est basée sur les défis
liés à l’urgence, le relèvement et le développement du système éducatif centrafricain qui ont été identifiés
lors de la revue sectorielle conjointe tenue en juin 2016. L’élaboration de cette note stratégique s’appuie sur
les leçons apprises de la conception et de la mise en œuvre du précédent programme de coopération 2012-
2016. Elle s’aligne, non seulement, sur les axes stratégiques du secteur de l’éducation inscrits dans le Plan
National de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA) 2017-2021, et dans
l’UNDAF mais aussi sur les principes directeurs du nouveau plan stratégique de l’UNICEF 2018-2021. Elle
prend également en compte le positionnement des partenaires présents dans le secteur tel que l’AFD, la
BAD, l’UE, la Banque Mondiale, le PAM, etc. Par ailleurs, elle cherche à articuler les interventions d’urgence
et de développement et à créer des synergies avec les composantes « Survie et Développement de
l’enfant », « Protection de l’enfance », « WASH », le C4D, et Adolescents pour assurer un accès équitable à
l’éducation et améliorer les résultats d’apprentissage des enfants centrafricains les plus vulnérables.
La composante éducation se focalisera, dans un premier temps, sur les enfants exclus du système éducatif
(y compris les filles, les enfants associés aux forces et groupes armés, les enfants déplacés, les enfants des
rues et ceux travaillant dans les mines, etc.) en générant des connaissances sur leurs situations et en
adressant les problèmes liés à la demande et en diversifiant l’offre éducative. Dans un deuxième temps, elle
mettra également l’accent sur le maintien des enfants à l’école et l’amélioration de la qualité de l’Education à
travers, le renforcement de leur protection contre les violences et de leur bien-être à l’école, la préparation
pour l’école du jeune enfant, le soutien à la politique de recrutement, de formation, de motivation et de suivi
pédagogique des enseignants. Enfin, elle contribuera à améliorer la gouvernance et la résilience du secteur
à travers le renforcement du Système d’Information et de Gestion de l’Education, du cadre de planification
stratégique et opérationnelle, des mécanismes de suivi et évaluation et la préparation aux urgences.
Cette note stratégique est développée en consultation avec le Ministère de l’Education Nationale, de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MENESRS), les partenaires techniques et
financiers susmentionnés, le Cluster Education et les autres acteurs clés de la société civile et des
communautés pour une meilleure appropriation et prise en charge holistique des besoins éducatifs des
enfants vulnérables. Les synergies avec les secteurs suivants s’avèrent indispensables pour l’atteinte des
résultats de la composante Education : i) Avec la Survie et le Développement de l’Enfant, il s’agira de définir
et de renforcer la mise en œuvre d’une politique de santé scolaire en y intégrant des interventions à fort
impact sur ’apprentissages des enfants comme l’éducation sexuelle des adolescents (filles et garçons), le
déparasitage à l’école, l’alimentation scolaire en partenariat avec le PAM. De plus, en collaboration avec la
protection, des initiatives communes seront lancées, d’une part, pour assurer la prise en charge éducative
des enfants libérés des groupes et forces armés, et d’autre part, pour lutter contre les violences en milieu
scolaire, y compris les violences sexuelles basées sur le genre. Par ailleurs, la synergie avec le secteur
Eau, Hygiène et Assainissement portera sur l’amélioration de l’environnement scolaire afin de rendre l’école
plus attrayante et de favoriser la scolarisation des filles et se caractérisera par le ciblage commun des
écoles, la mise en place de normes et d’infrastructures sanitaires et le cadre de gestion de l’hygiène
menstruelle. Les composantes C4D, Adolescents et VIH seront fortement sollicitées pour leur appui au
programme en vue, d’une part, d’un changement de comportement des communautés dans le souci de
stimuler la demande éducative, d’autre part, du renforcement des capacités des adolescents dans le
domaine des compétences de vie courante
2. Problèmes et domaines prioritaires (1- 2 pages)
2.1 Situation et contexte
Les crises récurrentes au cours des dernières décennies ont fortement perturbé non seulement la
scolarisation des enfants centrafricains, particulièrement ceux résidant dans les zones rurales et
périurbaines, mais également le fonctionnement du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique (MENESRS). Les conflits et les violences qui sévissent en RCA
ont un impact indéniable sur le système éducatif centrafricain, avec des conséquences durables sur son
fonctionnement1. En 2015, selon le rapport d’évaluation du Cluster Education, les taux d’inscriptions ont
connu une chute de 6%2 par rapport à 2012 en raison de la non-fonctionnalité
3 des écoles. Parmi les
raisons du non fonctionnement, l’on note principalement l’absence d’enseignants (49% des cas), le
déplacement des populations (31%), la destruction des locaux (21%) et l’insécurité (26%).
Le système éducatif centrafricain est caractérisé par de fortes disparités. Au préscolaire, seulement 2.6%
des enfants de cette tranche d’âge ont accès à l’éducation en 2016. L’enquête MISC de 2010 a montré que
30% des enfants de 6 à 11 ans n’ont jamais eu accès à l’école, soit 26,4% pour les garçons et 33,7% pour
les filles. La situation est plus inquiétante en zone rurale avec un taux de 37,7% contre 16,8% en zone
urbaine. Selon l’annuaire statistique 2015-16, seulement 55% des enfants (51% des filles et 58% des
garçons) accèdent au fondamental 1 à l’âge officiel requis et 18% (14% des filles et 21% des garçons) de
ceux qui achèvent le primaire accèdent au Fondamental 2. L’on constate également une mauvaise qualité
des services qui influent négativement sur les résultats des apprentissages. En effet, un enseignant sur 2
n’a pas les qualifications requises et se voit obliger d’encadrer plus de 83 élèves en même temps. La
proportion de redoublement est très élevée au primaire, soit un taux de 23%. Le taux d’achèvement du
Fondamental 1 est d’environ 48% en 2016, soit 54% pour les garçons et 40% pour les filles. Les
performances des élèves du CM1 mesurées par le Pasec Light4 de 2006 restent extrêmement faibles avec
des scores moyens de 24% en français et 28% en mathématiques.
2.2 Causes
Au niveau de l’offre, la mauvaise qualité des services est liée en grande partie à la présence d’un grand
nombre d’enseignants non qualifiés dans le système et au non-respect du temps réel d’apprentissage. Le
poids élevé des enseignants non qualifiés dans le système est le résultat d’un mauvais ajustement du
système éducatif du fait de la contrainte budgétaire pour recruter et former les maitres d’enseignement et la
mauvaise répartition de ceux qui sont formés. Par ailleurs les crises à répétition dont les conséquences sont
caractérisées par le pillage et l’occupation des infrastructures éducatives5 continuent à être un obstacle
majeur pour la reprise des activités éducatives dans des zones prioritaires6 comme la Ouaka, l’Ouham,
l’Ouham Pendé et la Nana Mambéré, la Haute Kotto, Mambéré Kadei.
Du côté de la demande et de l’environnement favorable aux prestations des services éducatifs de qualité,
des goulots d’étranglement persistent. Les problèmes relatifs à l’utilisation initiale et continue des centres
préscolaires et des écoles primaires sont liés aux pesanteurs socio-culturelles notamment, l’absence d’une
compréhension commune des acteurs de l’exclusion scolaire, le manque d’intérêt des communautés et des
parents pour l’éducation, les coûts réels d’opportunités et la pauvreté. En effet, les communautés ignorent
encore l’importance de l’éducation dans un contexte où ils n’ont pas suffisamment de ressources
financières7 pour couvrir les couts liés à la scolarisation, y compris ceux liés au paiement des maitres-
parents. De plus, les violences en milieu scolaire et les pratiques liées au mariage précoce, à l’utilisation des
enfants dans l’exploitation minière et activités génératrices de revenus, l’association des enfants aux
groupes armés, l’inscription tardive constituent autant de facteurs qui engendrent soit la non scolarisation ou
1 Etude sur les relations entre les conflits et l’éducation en RCA, mars 2016
2 Enquête sur l’état de l’éducation, Cluster Education (Avril 2015) 3 65% en 2014 et 76% en 2016 (Enquête du Cluster Education en 2014 et Cartographie des écoles en avril 2016) 4 Le PASEC 2006 est la seule source de données disponibles sur les apprentissages. 5 Depuis le début de la crise de 2013, plus de 320 écoles en RCA ont subi au moins une forme d’attaque, soit 10% des écoles sur le territoire national 6 Education Humanitarian Needs Overview 2017 avec pour critères: non fonctionnalité et attaques contre les écoles, zones de concentration des
déplacés 7 La contribution des communautés au fonctionnement des écoles publiques et communautaires est d’environ XAF 2000 par an et porte sur i) le
paiement des maitres-parents, ii) les cotisations des APE, iii) les assurances, iv) les autres frais scolaires. Une frange non négligeable des ménages
centrafricains doit aussi répondre aux dépenses d’Education (environ XAF 70000/an) imposées par les écoles privées qui représentent environ plus de
23% de l’offre scolaire. (Note de synthèse sur le financement de l’education, Revue sectorielle conjointe, Juin 2016)
l’abandon scolaire. Il est également important de noter que l’absence d’informations et d’analyses précises
sur le profil et le poids des différentes catégories d’enfants exclus du système ne favorise pas une
compréhension commune et des synergies entre les différents acteurs du système. En outre, les risques
d’abandon sont accrus par le phénomène des suragés car, d’une part, 40% des élèves du primaire ont au
moins trois ans de plus que l’âge officiel, d’autre part, le taux de couverture d’enregistrement de naissance8
ne dépasse pas 60% et les procédures d’enregistrement tardif sont longues et couteuses.
Le gouvernement centrafricain n’alloue que 13% du budget national à l’éducation et seulement 3% sont
dépensés. La faible capacité de mobilisation et d’exécution rationnelle et équitable des ressources internes
disponibles entrave le développement du secteur. Par ailleurs, la fiabilité des instruments de pilotage et la
gestion du secteur sont remises en cause en raison du dysfonctionnement du SIGE, de la centralisation des
mécanismes de gestion des ressources au sein du système éducatif et, la non prise en compte de certaines
thématiques clés comme le développement du jeune enfant, les normes de qualité, l’analyse et la gestion
des risques et vulnérabilités
2.3. Alignement au plan sectoriel de l’éducation en RCA
La revue sectorielle conjointe tenue en juin 2016 a permis au MENESRS d’établir sa vision pour les cinq
prochaines années (2017-2021) qui est inscrite dans le RCPCA et qui est axée sur : i) la diversification de
l’offre éducative, l’amélioration et la sécurisation des infrastructures éducatives et de l’environnement
scolaire ; ii) le renforcement des systèmes de formation avec un accent mis sur l’éducation à la paix,
l’amélioration des mécanismes de recrutement et de gestion des enseignants et la prise en charge des
maîtres-parents ; iii) le renforcement de la planification, la gouvernance et le financement du secteur
éducatif ; v) la prestation de services d’éducation de qualité aux enfants affectées par la crise.
2.4. Priorités de l’UNICEF-RCA
Les principales leçons apprises de la conception et de la mise en œuvre du précédent programme (2012-
16) se résument comme suit : i) une démarche classique visant à intégrer l’ensemble des enfants exclus
dans le système formel ne permettra pas à la RCA de rattraper le retard observé en termes de scolarisation
universelle dans un contexte où les crises sont chroniques et ont de fortes conséquences sur le
fonctionnement du système éducatif, ii)la préscolarisation doit être envisagée dans une perspective
d’amélioration de la qualité des apprentissages et intégrée dans la politique sectorielle et non dans une
perspective d’une large couverture irréaliste ; iii)le point d’entrée de l’amélioration la qualité des
apprentissages en RCA passe, non seulement, par la mise en place de mécanismes efficaces de prise en
charge des enseignants et le développement d’un paquet pédagogique plus adapté au contexte, mais aussi
par l’amélioration de l’environnement d’apprentissage considérant l’aspect physique et les interactions entre
les différents acteurs de l’école (élèves, enseignants, directeurs, communautés) ; iv)le manque d’évidences
et la faiblesse des mécanismes de suivi et évaluation ne facilitent pas le processus de révision des
hypothèses et de prise de décisions relatives à la mise en œuvre des interventions ; v)le manque
d’articulation entre les interventions d’urgence et celles de développement ne permet pas de réunir les
conditions nécessaires pour renforcer les capacités du secteur de manière durable.
En se basant, sur ces leçons apprises et les avantages comparatifs de l’UNICEF dans le secteur de
l’Education en RCA, notamment son rôle de chef de file et d’entité de gestion des fonds catalytiques
(GPE/UE), sa présence au niveau national et préfectoral et son expertise, les domaines d’interventions
prioritaires porteront sur :
1. Le renforcement de la demande éducative à travers un appui à la conception et mise en œuvre d’un
modèle d’interventions visant à provoquer un changement de comportement au niveau national et
communautaire au regard de l’importance de la préscolarisation et de l’éducation primaire des filles
et des garçons centrafricains en se basant sur les perceptions des communautés vis-a-vis des
services éducatifs offerts ;
2. L’éducation des enfants et des adolescents (filles et des garçons) vulnérables exclus du système
éducatif centrafricain à travers le développement de modèles alternatifs d’éducation au niveau
préscolaire et primaire et une meilleure implication des communautés dans la gestion des écoles au
niveau local ;
8 MICS 2010
3. Le maintien des filles et garçons à l’école et l’amélioration des résultats d’apprentissage en
soutenant la préparation des jeunes enfants à l’école, le renforcement du cadre de protection et du
bien-être des enfants à l’école en tenant compte du genre, la politique de recrutement, de formation,
de motivation et de suivi pédagogique des enseignants et des maitres-parents ;
4. La génération d’évidences et le renforcement des capacités de planification et de la résilience du
secteur en y intégrant les approches relatives à l’équité, le genre, l’analyse et la gestion des
risques ;
5. La préparation et la réponse aux urgences à travers la mise en place des plans prefectoraux de
contingence, des activités éducatives d’urgence dans les sites de déplacés et les enclaves.
III. Théorie du Changement (3 à 4 pages)
En Centrafrique, l’UNICEF contribue aux 3 axes d’interventions de la composante Education du RCPCA
2017-2021 et à la composante Education du pilier 2 (Bien-être social et équité) de l’UNDAF 2018-2021
portant sur l’amélioration de l’accès et de l’équité, l’amélioration de la qualité de l'éducation tout en mettant
l’accent sur l’éducation à la paix, à la citoyenneté et la cohésion sociale, le renforcement de la planification,
la gouvernance et le financement du secteur éducatif. L’engagement du gouvernement centrafricain dans le
secteur de l’éducation à travers le plan de relèvement et de la consolidation de la paix de la RCA constitue
une opportunité pour l’UNICEF pour contribuer à la levée des barrières liées aux disparités d’accès, au
maintien des enfants vulnérables à l’école et aux acquisitions des compétences de bases requises (savoir
lire, écrire et calculer) et celles relatives à la vie courante. Le résultat attendu des interventions de l’UNICEF-
RCA est le suivant :
Effet : D’ici 2021, les enfants d’âge préscolaire et primaire et les adolescents, (filles et garçons), notamment
celles et ceux issus des milieux les plus défavorisés, achèvent le cycle pertinent pour leur âge en ayant
acquis les compétences de base (à savoir lire, écrire et calculer) et celles relatives à la vie courante.
Toutefois, il est à mentionner que pour atteindre ce résultat les conditions ci-dessous doivent être réunies :
La sécurité est progressivement rétablie sur l’ensemble du territoire national. Le pays dispose, d’une part, d’un plan sectoriel de l’éducation à long terme réaliste endossé par les
PTFs et d’autre part, de mécanismes innovant de mobilisation de ressources permettant de répondre aux besoins du secteur et de soutenir les familles vulnérables.
Les partenaires techniques et financiers et le gouvernement s’engagent à assurer une meilleure coordination et des investissements importants dans le secteur, notamment dans la prise en charge des enseignants.
Une meilleure synergie entre les différents départements ministériels (MENESRS, Ministère des Finances(MdF), Ministère du Plan(MdP), Ministère des Affaires Sociales(MAS), etc.) et le secteur privé pour la prise en charge des enfants exclus du système éducatif.
Les produits devant soutenir l’atteinte du résultat auquel l’UNICEF doit contribuer sont les suivants :
Produit 1 : D’ici 2019, le secteur de l’éducation centrafricain dispose d’un modèle d’interventions visant à
lever les barrières relatives à la demande éducative au niveau préscolaire et primaire ;
Produit 2 : D’ici 2021, les enfants d’âge préscolaire et primaire et les adolescents exclus du système
éducatif accèdent à un service éducatif inclusif de qualité dans les zones9 1 et 3 ;
Produit 3 : D’ici 2021, les enfants reçoivent un enseignement de qualité, avec des enseignants qualifiés et
motivés notamment dans la zone 1;
Produit 4 : D’ici 2019, le MENESRS (niveau central et déconcentré) dispose d’une politique éducative
couvrant tous les sous-secteurs et basée sur des évidences, l’équité, l’analyse des risques et vulnérabilités ;
Produit 5 : Les enfants ciblés durant les situations d’urgence par le secteur ont accès à un service éducatif
d’urgence inclusif et de qualité dans un environnement d’apprentissage sûr et protecteur dans la zone 2.
La théorie du changement du programme soutient que :
9 Zone 1: Relèvement progressif-Zone de convergence (Nana Mambere, Mambere Kadei, Sangha Mbaere, Lobaye,
Ombella Mpoko, Bangui).
Zone 2: Réponse humanitaire (Ouaka, Ouham (Batangafo), Nana Gribezi (Kaga Bandoro), Ouham Pende (Paoua et
Bocaranga)).
Zone 3 : Zones nécessitant des interventions de nature à corriger les disparités (Vakaga, Haute Kotto, Haut Mbomou)
Si les familles, les communautés et les autorités éducatives ont les connaissances adéquates et une
compréhension commune des conséquences négatives de l’exclusion scolaire et des besoins éducatifs des
différentes catégories d’enfants et adolescents vulnérables, y compris ceux des filles à risque, et
reconnaissent l’importance de la préparation à l’école et la scolarisation (Produit 1 et 2) ;
Si les perceptions des familles, des communautés, des enfants et des adolescents sur les services educatifs
offerts sont identifiées et analysées (Produit 1 et 2) ;
Si le système dispose d’une offre éducative diversifiée répondant aux besoins éducatifs d’enfants d’âge
préscolaire et primaire et à ceux des adolescents exclus du système éducatif centrafricain (Produit 2) ;
Si le prochain plan sectoriel intègre la préparation à l’école et des normes de qualité de l’éducation
clairement établies selon l’approche « école amie des enfants » et que les autorités éducatives locales
(Inspection d’Académie, Circonscriptions et Secteurs Scolaires) et le personnel des écoles y compris les
maitres-parents possèdent les connaissances, les outils et les ressources nécessaires pour divulguer et
appliquer ces normes et standards (Produit 3) ;
Si les autorités éducatives au niveau central et déconcentré possèdent les connaissances et les outils
nécessaires pour définir, mettre en œuvre et suivre une politique éducative et un plan sectoriel basés sur
des évidences, l'équité, la gestion et l’analyse des risques de conflits/catastrophes, et sur le genre (Produit 4
et 5);
Si le système éducatif est mieux préparé pour répondre aux situations de conflits et de catastrophes;
Alors, les enfants d’âge préscolaire et primaire, filles et garçons, notamment celles et ceux issus des
milieux les plus défavorisés, auront accès à des opportunités d’éducation formelle et non formelle de qualité,
achèveront le cycle pertinent pour leur âge et acquerront les compétences de base à savoir lire, écrire et
calculer et celles relatives à la vie courante.
Parce que, Il y aura une compréhension commune entre les acteurs clés (gouvernement, société civile, communautés, parents) du secteur sur la situation des différentes catégories d’ enfants et adolescents, y compris celle des filles, exclus du système éducatif, , centrafricain et sur l’importance de la préscolarisation et de la scolarisation; Les communautés auront des capacités et contribueront de manière effective au fonctionnement des écoles, à la réduction des disparités d’accès et à l’inscription des enfants vulnérables à l’âge requis, particulièrement les filles; L’offre éducative sera adaptée aux besoins des différentes catégories d’enfants et d’adolescents, y compris ceux des filles sans exclusif ; Les autorités éducatives au niveau local, les enseignants et les maitres-parents seront motivés, mieux outillés et disposeront des matériels didactiques adaptés et nécessaires pour améliorer la qualité et les résultats d’apprentissages ; Il y aura d’une part, un plan sectoriel de l'éducation basé sur des évidences, l’équité et les risques et, d’autre part, des capacités de mobilisation de ressources permettant de répondre aux besoins du secteur ; Le système éducatif sera plus résilient aux chocs et disposera ainsi des capacités de réponse aux situations d’urgence.
7
D’ici 2021, les enfants d’âge préscolaire primaire et les adolescents, (filles et garçons), notamment celles et ceux issus des milieux les plus défavorisés, achèvent le cycle pertinent pour leur âge en ayant acquis les compétences de base (à savoir lire, écrire et calculer) et celles relatives à la vie courante.
La sécurité est progressivemen
t rétablie su l’e se le du teritoire national.
La persistance de
l’i s u it
A se e de l’auto it de l’Etat su e tai es régions
Absence de mécanisme de gestion et de prise en
charge des ressources matérielles et humaines,
notamment des enseignants dans les régions
Produit 2 : D’i i , les e fa ts d’âge
préscolaire et primaire et les
adolescents exclus du système éducatif
accèdent à un service éducatif inclusif
de qualité dans les zones 1 et 3 ;
Produit 3 : D’i i 2021, les
enfants reçoivent un
enseignement de qualité, avec
des enseignants qualifiés et
motivés dans la zone 1 ;
Produit 4 : D’i i 9, le MENESRS (niveau
e t al et d o e t ) dispose d’u e politique éducative couvrant tous les sous-
secteurs et basée sur des évidences,
l’ uit , l’a al se des is ues et vulnérabilités ;
Produit 5 : Les enfants ciblés durant les
situatio s d’u ge e pa le se teu o t a s à u se vi e du atif d’u ge e inclusif et de qualité dans un
e vi o e e t d’app e tissage sû et protecteur dans la zone 2 ;
Enfants exclus du système éducatif
Stratégie
Génération de connaissances sur le
profil des enfants exclus du système
du atif et ise e pla e d’u s st e de monitorage décentralisé pour
l’ide tifi atio des e fa ts e lus;
Dialogue politique et plaidoyer pour
l’ la o atio de modèles alternatifs
d’ du atio pe etta t de épondre
aux besoins éducatifs des enfants
exclus du système
Collaboration intersectorielle (
Protection et Adolescent) et
Prestations de services : Appui au
développement et ise e œuv e de
pla s d’a tio s p fe to au pou l’i t g atio des e fa ts e lus dans
les zones de convergence (Zone 2 et 3)
Renforcement des capacités
communautaire
Qualité et résultats d’apprentissage
Stratégie
Dialogue politique et plaidoyer pour
l’i t g atio des sta da ds de ualit selo l’app o he « école amie des
enfants » dans le prochain plan
sectoriel ;
Plaido e pou la ise e pla e d’u e st at gie d’att a tio et de ai tie des e seig a ts da s l’e seig e e t
Collaboration intersectorielle et
prestations de services (WASH,
Protection, Santé, sécurité alimentaire)-
(Zone 1 et 3)
Renforcement des capacités des
enseignants et des maitres-parents :
Appui aux systèmes de formation initiale
et continue et à la révision du curriculum
pour la prise en compte de la sensibilité
aux conflits et la consolidation de la paix
et du genre ;
Gouvernance, planification et mécanismes
de suivi des politiques
Stratégie
Renforcement des capacités des
autorités éducatives au niveau central et
p fe to al su l’e ploitatio des do es de diagnostic sectoriel, la gestion axée sur
les résultats (planification stratégique et
opérationnelle, suivi, évaluation des
politiques éducatives) ;
Génération de connaissances : Appui à la
modernisation du SIGE et à la revue des
dépenses publiques en éducation
Dialogue politique et plaidoyer Appui à
l’i t g atio de st at gie de du tio de risques de conflits/catastrophes et de
consolidation de la paix dans le prochain
plan sectoriel ;
Plaidoyer pou l’aug e tatio du udget allou au se teu de l’ du atio ;
Renforcer la coopération sud-sud dans le
domaine de l’éducation
Préparation et réponse aux
urgences
Stratégie
Renforcement des
capacités : Appui à
l’institutionnalisation de la gestion de l’éducation en situation d’urgence et à la mise en place d’un plan de contingence
Dialogue politique et
plaidoyer : Appui à la mise
en place d’un plan de réduction risques de conflits
et de catastrophes au niveau
des écoles.
Prestations de services
éducatifs en situation
d’urgence dans les zones d’urgence dans les site s des déplacés et des enclaves
(zone 2)
Les familles, les communautés et les autorités éducatives ont les connaissances
adéquates et une compréhension commune des conséquences négatives de
l’e lusio s olai e et des esoi s du atifs des diff e tes at go ies d’e fa ts vulnérables et reconnaissent l’i po ta e de la p pa atio à l’ ole et la scolarisation
Les autorités éducatives locales, les ens
eignants, les communautés et les parent
s ont les capacités nécessaires pour faci
liter et suivre la qualité et les résultats
d’apprentissage des enfants
Le gouve e e t et les pa te ai es s’e gage t à mobiliser les ressources nécessaires pour mettre en
œuv e la politi ue et le p og a e as su l’ uit , le genre, l’a al se et la gestio des is ues ;
Le gouve e e t assu e l’allo atio et l’utilisatio
Les zones affectées par les crises sont
accessibles.
Des outils et des capacités opérationnelles sont
disponibles pour assurer la préparation et la
réponse aux urgences.
Le pa s dispose, d’u e pa t, d’u pla se to iel de l’ du atio à lo g te e aliste e doss pa les PTFs et d’aut e pa t, de a is es innovant de mobilisation de
ressources permettant de répondre aux besoins du secteur
et de soutenir les familles vulnérables..
Les pa te ai es te h i ues et fi a ie s et le gouve e e t s’engagent à assurer une meilleure coordination et des investiss
ements importants dans le secteur, notamment dans la prise e
n charge des enseignants.
Une meilleure synergie entre les différents départements ministéri
els (MdE, MdF, MdP, MAS, etc.) et le secteur privé pour la prise en
charge des enfants exclus du système éducatif.
Produit 1 : D’i i 9, le se teu de l’ du atio e t af i ai dispose d’u od le
d’i te ve tio s visa t à leve les a i es relatives à la demande éducative au niveau
préscolaire et primaire ;
Renforcement de la demande
Stratégie
Génération des connaissances : i)En
collaboration avec le C4D, Analyse participative
approfondie des goulots d’ t a gle e ts relatifs à la demande; ii)Analyse des
perceptions des acteurs cles des communautes
(familles, leaders communautaire, enfants,
adolescents sur les services éducatifs offerts
Dialogue politique et plaidoyer : Appui à la
l’i t g atio d’u modèle dans le plan sectoriel
susceptible de lever les principales barrieres
relatives à la demande educative provoquer un
changement de comportement au regard de la
p s ola isatio et de l’ du atio p i ai e en
mettant un accent sur le développement et la
cohésion sociale
Partenariat stratégique avec le PAM
Renforcement des capacités des
communautés(APE)
8
IV. Structure des résultats
Résultats indicateurs Valeur de base Cible Moyens de vérification
Effet: D’ici 2021, les enfants d’âge préscola
ire et scolaire, (filles et garçons), notamme
nt celles et ceux issus des milieux les plus
défavorisés, achèvent le cycle pertinent po
ur leur âge en ayant acquis les compétenc
es de base (à savoir lire, écrire et calculer)
et celles relatives à la vie courante.
.
1.Taux brut de préscolarisation T : 2.57% (2016)
F : 2.61%
G : 2.53%
T : 6%
F : 6%
G : 6%
Annuaire statistique
2. Taux net de scolarisation
T: 72% (2016)
F:65%
G: 79%
Indice de parité de
genre:0.82
T: 85%
F:85%
G: 85%
Indice de parité de genre: 1
Annuaire statistique
2. Taux d’achèvement T: 48% (2016)
F: 40%
G: 54%
T: 60%
F: 60%
G: 60%
Annuaire statistique
3. Pourcentage d’enfants ayant
les compétences en français (lire,
écrire) et en maths (calculer)
Français:24% (2006)
Maths:28% (2006)
Français: 40%
Maths: 45%
PASEC
Produit 1 :D’ici 2019, le secteur de
l’éducation centrafricain dispose d’un
modèle d’interventions visant à lever les
barrières relatives à la demande éducative
au niveau préscolaire et primaire ;
1.1. Existence d’un modèle
d’interventions dans le plan
sectoriel basée sur une analyse
approfondie des goulots
d’étranglement entravant la
Non Oui Plan sectoriel
Résultats indicateurs Valeur de base Cible Moyens de vérification
demande éducative spécifique
aux filles et aux garçons
Produit 2: D’ici 2021, Les enfants10
en âge
préscolaire et primaire exclus du système
éducatif accèdent à un service éducatif
inclusif de qualité dans les zones 1 et 3 ;
2.1. Existence d’une stratégie
d’insertion scolaire des filles et
garçons exclus basés sur l’analyse
de leurs profils et des goulots
d’étranglements entravant leur
scolarisation
Non Oui Rapport d’analyse et de stratégie
2.2. Pourcentage d’enfants
exclus du système d’âge
préscolaire pris en charge par
l’une des formes d’éducation
(formelle ou non formelle) avec
le support de l’UNICEF
T: 0%
F: 0%
G: 0%
T:3%
F: 3%
G: 3%
MICS
2.3. Pourcentage d’enfants et
adolescents exclus du système
pris en charge par l’une des
formes d’éducation de base
(formelle ou non formelle) avec
le support de l’UNICEF
T: 0%
F: 0%
G: 0%
T:12%
F:12%
G:12%
MICS
Produit 3 : D’ici 2021, les enfants des
zones ciblées par l’UNICEF reçoivent un
enseignement de qualité, avec des
enseignants qualifiés et motivés dans la
zone 1;
3.1. Le prochain plan sectoriel
intègre des standards de qualité
Non Oui Document du plan sectoriel
3.2. Le curriculum est révisé pour
prendre en compte la sensibilité
aux conflits et au genre
Non Oui Document du curriculum
3.2. Nombre d’enseignants
formés dans les zones
d’interventions de l’UNICEF pour
T :0
F :0
T :900
F :270
Annuaire statistique
10
Dans le RCPCA, le secteur de l’Education cible 30% des enfants exclus du système.
Résultats indicateurs Valeur de base Cible Moyens de vérification
assurer une éducation de qualité H :0 H :630
3.3 Nombre d’écoles ciblées par
UNICEF répondant aux standards
de qualité définis dans le plan
sectoriel
0 600 Rapport d’activités
Produit 4 : D’ici 2021, le MENESRS (niveau
central et déconcentré) dispose d’une
politique éducative couvrant tous les sous-
secteurs et basée sur des évidences,
l’équité, l’analyse des risques et
vulnérabilités ;
4.1. Disponibilité du prochain
plan sectoriel de l’éducation
couvrant tous les sous-secteurs
et basée sur l’équité, le genre,
l’analyse et la gestion des risques
et vulnérabilités
Non Oui Document du plan sectoriel
4.2. Disponibilité d’un Système
d’Information et de Gestion de
l’Education fournissant des
données désagrégées
permettant d’identifier les
disparités et de suivre la mise en
œuv e du pla se to iel
Non Oui Annuaire statistique
Produit 5 : Les enfants ciblés durant les
situations d’urgence par le secteur ont
accès à un service éducatif d’urgence
inclusif et de qualité dans un
environnement d’apprentissage sûr et
protecteur dans la zone 2.
5.1. Pourcentage de filles et
garçons ciblés pendant les
situations d’urgence par le
secteur ayant accès à l’éducation
d’urgence de qualité
T: 0%
F: 0%
G: 0%
T:60%
F: 60%
G:60%
Rapport d’activités
5.2. Pourcentage de filles et
garçons affectes pendant les
situations d’urgence par le
secteur recevant des matériels
d’apprentissage
T : 0%
F : 0%
G : 0%
T : 60%
F : 60%
G : 60%
Rapport d’activités
11
V. Alignement des résultats et stratégies, ressources nécessaires
Les ressources qui vont soutenir la mise en œuvre de ce programme proviendront non seulement des ressources régulières de l’UNICEF (RR), mais également des autres ressources (OR). Les financements en
cours de certains axes du secteur seront mieux gérés en vue d’atteindre les résultats escomptés pour
faciliter l’acquisition des nouveaux financements en faveur de ce nouveau programme.
Pour atteindre les résultats visés, il est important de prendre en compte les ressources humaines
nécessaires et les charges de travail et faire une répartition efficiente des ressources humaines de la
section. Certains staffs seront pris en charge sur les RR et d’autres sur les OR du programme. Le coût de
support devrait se situer entre 25-30% des ressources du programme.
Une stratégie de mobilisation des ressources (humaines, matérielles et financières) sera développée en
faveur du secteur durant la durée du programme, et prendra en compte les nouveaux défis émergeant au
cours de l’exécution du programme.
Des appuis seront sollicités du Bureau Régional de l’UNICEF, du Siège, dans la région sur certaines
thématiques spécifiques dont l’expertise fait défaut au niveau local.
Le budget du programme pour la période 2018 - 2021 est d'environ $ 36,728,00 USD, dont environ 8 %
sont des ressources régulières et 92% OR qui doivent être mobilisées :
Rubriques/Produit Description Type de ressources
Produit 1 : D’ici 2019 , le secteur de l’éducation centrafricain dispose d’un
modèle d’interventions visant à lever les barrières relatives à la demande
éducative au niveau préscolaire et primaire ;
Total
RR OR
50,029
1,399,740
Personnel et Assistance
technique
Personnel UNICEF, Assistance
temporaire(P3-FT Output 1 (50%), NOB 1-
FT(100%))
-
293,356
Strategies
Generation de connaissances En collaboration avec le C4D, Analyse
participative approfondie des goulots
d’étranglements relatifs à la demande et
identification des solutions a l'exclusion
scolaire;
Analyse des perceptions des acteurs cles
des communautes (familles, leaders
communautaire, enfants, adolescents sur
les services éducatifs offerts
-
250,574
Dialogue politique, Plaidoyer,
partenariat strategique
Appui a l'elaboration et a l’intégration d’un
modèle dans le plan sectoriel susceptible de
provoquer un changement de
comportement au niveau national et
communautaire au regard de l’importance
de la préscolarisation et de l’éducation
primaire en mettant un accent sur le
développement et la cohésion sociale
En collaboration avec le PAM, appuyer la
mise en place d’une politique
d’alimentation scolaire
-
327,634
Developpement des capacites
des communautes
Formation des membres des Associations
des Parents d'Eleves et sessions de dialogue
communautaire sur la performance des
ecoles
50,029
528,177
Total Produit 1
1,449,769
Produit 2: D’ici 2021, Les enfants en âge préscolaire et primaire exclus du
système éducatif accèdent à un service éducatif inclusif de qualité ;
Total
RR OR
1,860,545
17,868,894
Personnel et Assistance
technique
Personnel UNICEF, Assistance
temporaire(P3 Output 2 FT (50%), NOB 2-
FT(100%)
444,128
1,305,530
Generation de connaissances Génération de connaissances sur le profil
des enfants exclus du système éducatif et
mise en place d'un systeme de monitorage
decentralise pour identifier les enfants
exclus ;
141,621
1,608,037
Dialogue politique et plaidoyer Plaidoyer et appui technique pour le
développement d’un modèle alternatif
d’éducation/paquet pédagogique
permettant de répondre aux besoins
éducatifs des enfants exclus du système
Développement de plans d’actions
préfectoraux pour l’intégration des enfants
exclus
-
4,160,784
Developpement des capacites
des communautes
Mobilisation communautaire
-
1,172,796
Prestation de services Appui a la mise en oeuvre des plans
prefectoraux dans les zones de convergence
1,274,796
9,621,748
Total Produit 2
19,729,439
Produit 3 : D’ici 2021, les enfants des zones ciblées par l’UNICEF reçoivent un
enseignement de qualité, avec des enseignants qualifiés et motivés;
Total
RR OR
416,447
3,469,947
Personnel et Assistance
technique
Personnel UNICEF, Assistance temporaire
(P3 FT-Dialogue politique et plaidoyer,
NOC3 Devl Institutionnel/Prestations
services ,
-
1,263,319
Developpement des capacites
Institutionnelles
Appui aux systèmes de formation initiale et
continue et à la révision du curriculum pour
la prise en compte de la sensibilité aux
conflits et la consolidation de la paix ;
124,936
967,019
Dialogue politique et plaidoyer Plaidoyer pour l’intégration des standards
de qualité selon l’approche « école amie des
enfants » dans le prochain plan sectoriel ;
Plaidoyer pour la mise en place d’une
stratégie d’attraction et de maintien des
enseignants dans l’enseignement
88,704
665,129
Prestations de services Amelioration des conditions
d'apprentissage/Acquisition et distribution
de materiels d'apprentissage et
d'enseignement
83,290
693,996
Total Produit 3 3,886,394
Produit 4 : D’ici 2021, le MENESRS (niveau central et déconcentré) dispose
d’une politique éducative couvrant tous les sous- secteurs et basée sur
l’équité, le genre, l’analyse et la gestion des risques et vulnérabilités qui
répond aux besoins du secteur ;
Total
RR OR
219,854
3,060,498
Personnel et Assistance
technique
Personnel UNICEF, Assistance
temporaire(Chef de section -P4(FT),
Education Specialist-
P3(FT)(Planning/SIGE/Formation), Education
Specialist-NOC-FT(Liaison MENESRS), 1 P2-
FT, 2 NOC/2NOB BZ)/ 2 PA GS5 et 1 Budget
Officer NOB FT
-
1,373,760
Generation de connaissances Appui au développement et à la
modernisation du SIGE
-
717,439
Developpement des capacites Renforcement des capacités des autorités
éducatives au niveau central et préfectoral
sur l’exploitation des données de diagnostic
sectoriel, la gestion axée sur les résultats
(planification stratégique et opérationnelle,
suivi, évaluation des politiques éducatives) ;
-
553,623
Dialogue Politique et plaidoyer Appui à l'elaboration du prochain plan
sectoriel et a l’intégration de stratégie de
réduction de risques de
conflits/catastrophes et de consolidation de
la paix dans le prochain plan sectoriel ;
-
635,531
Total Produit 4 3,280,352
Produit 5 : Au moins 60 % des enfants ciblés durant les situations d’urgence
par le secteur ont accès à un service éducatif d’urgence inclusif et de qualité
dans un environnement d’apprentissage sûr et protecteur.
Total
RR OR
341,125
8,040,921
Personnel et Assistance
technique
Personnel UNICEF, Assistance
temporaire(P3-FT, UNV)
-
2,838,853
Renforcement des capacites
institutionnelles
Appui à l’institutionnalisation de la gestion
de l’éducation en situation d’urgence et à la
mise en place d’un plan de contingence
341,125
1,957,147
Prestation de services Acquisition et distribution de materiels
d'apprentissage et d'enseignement
-
3,244,920
Total Produit 5
8,382,046
Grand total
RR OR
2,888,000
33,840,000
36,728,000
Les efforts visant à mobiliser les ressources nécessaires seront focalisés sur les principaux donateurs bilatéraux et multilatéraux, le secteur privé, et des comités nationaux de l'UNICEF. Dans la mesure du possible, l'intégration avec d'autres secteurs permettra de mobiliser le financement nécessaire. Les opportunités de financement pour la composante éducation du programme de coopération sont principalement l'Union Européenne, le Partenariat Mondial pour l'Education, l'USAID et les comités nationaux de l’UNICEF.
VI. Suivi des résultats et démonstration de la contribution de l’UNICEF
La mise en œuvre de la composante Education sera coordonnée et suivi par le Ministère de l’Education
Nationale à travers un comité de pilotage facilité par le directeur de cabinet du ministre. Ce plan de suivi
s’appuiera dans la mesure du possible sur les mécanismes nationaux de suivi et des bureaux de zone de
l’UNICEF. Par conséquent, la composante s’attellera à appuyer le MENESRS pour renforcer les
mécanismes de suivi et moderniser le SIGE dans le souci de rendre disponible des données statistiques sur
les disparités désagrégées par secteurs scolaires, sexe, âge et profil des enfants vulnérables. Les
indicateurs de résultat et de produits s’alignent sur ceux retenus dans le RCPCA 2017-21 et sont identifiés
en tenant compte des contraintes liées au contexte centrafricain. Les résultats de la MICS, du RESEN et du
PASEC qui seront disponibles respectivement vers fin 2017 et fin 2018 seront utilisés pour mieux étayer le
plan de suivi et alimenter la revue à mi-parcours de la note stratégique en 2019. En adressant les goulots
d’étranglement relatifs à la demande, le feedback des parties prenantes sera central dans le cadre du suivi
de la levée des barrières liées à l’inscription des enfants à l’école. Dans le souci d’assurer la pertinence de
la théorie du changement tout au long de la mise en œuvre, les principales hypothèses seront suivies régulièrement, notamment celles relatives à la situation sécuritaire et aux ressources humaines et
financières allouées au secteur.
Le premier niveau de suivi consiste à suivre l’état d’avancement des activités telles que planifiées. Il
s’agit de:
Prestations directes de services éducatifs : Les indicateurs 1.2, 1.3, 5.1, 5.2 mesureront les activités qui
sont mises en œuvre directement par UNICEF ou ses partenaires avec l’appui technique et financiers de
l’UNICEF. Ces activités seront suivies à travers le rapport des partenaires et des visites de terrain. Les
informations seront collectées sur une base trimestrielle sauf les indicateurs 5.1 et 5.2 qui se rapportent au
HPM. La composante éducation utilisera également des outils innovants de suivi des résultats escomptés
dans le secteur éducation pour la collecte de données en temps réel et alimenteront le plan intégré de suivi
évaluation. De plus, un accent sera mis sur le suivi décentralisé et rapproché des performances du
programme et des écoles à travers l’opérationnalisation d’Edutrac qui sera intégré au système d’information
et des mécanismes de suivi du MENESRS.
Appui aux politiques et planification stratégique : Les indicateurs 1.1, 2.1, 3.1, 4.1 permettront de mesurer
les appuis apportés au développement des politiques et stratégies du secteur de l’Education et seront mis à
jour sur une base annuelle. Des outils innovants comme U-Report seront utilisés pour recueillir la perception
des différents acteurs clés du secteur pour faciliter leur participation au processus de conception, de mise
en œuvre et de suivi des politiques
Le second niveau de suivi se rapporte au changement découlant du premier niveau et se repose sur les
indicateurs 2.2, 2.3, 3.2, 3.3, 4.2.
L’UNICEF suppose que son appui direct au développement d’une stratégie adressant les problèmes liés à
la demande et de modèles alternatifs d’éducation préscolaire et primaire basés sur les besoins éducatifs
des enfants exclus établira le cadre propice à l’insertion scolaire et aux contributions des autres acteurs
comme l’Union Européenne, l’AFD, etc. Les indicateurs 2.2, 2.3 seront suivis à travers un système de suivi
décentralisé s’appuyant sur les Inspections d’Académie et les Associations des parents d’élèves en utilisant
le SIGE et Edutrac. La fréquence de collecte sera semestrielle.
L’UNICEF, en s’assurant que des standards de qualité de l’Education sont définis et intégrés dans le plan
sectoriel en RCA, ouvre la voie pour adresser le problème central lié à la qualification et la motivation des
enseignants et du bien-être des enfants en milieu scolaire. L’indicateur 3.2 sera suivi à partir des
mécanismes nationaux de suivi des formations des enseignants deux fois par an (au début et à la fin des
formations). Quant à l’indicateur 3.3, les directeurs d’écoles seront appelés à répondre à un questionnaire
sur les mécanismes de prévention et de réduction de violence existant au sein de l’école. Les enfants et les
enseignants répondront annuellement à un questionnaire sur leurs perceptions de la violence et de leur
bien-être à l’école.
Le troisième niveau de suivi renvoie au résultat (effet) auquel contribue les interventions de l’UNICEF sur la
période 2018-2021. Les indicateurs y relatifs seront suivis à travers le SIGE, le PASEC qui devra avoir lieu
en 2018 et en 2021. La MICS qui a lieu cette année (2017) appuiera également le suivi de ces indicateurs
en permettant de réviser les valeurs de base.
Par ailleurs, dans le souci de promouvoir la prise de décision basée sur des évidences, le programme
éducation contribuera à générer des connaissances spécifiques notamment sur des thématiques relatives
aux enfants exclus du système éducatif, à la violence en milieu scolaire, aux barrières relatives à la
demande éducative dans les communautés cibles, et à la revue des dépenses publiques dans le secteur de
l’éducation. Il investira également dans l’assurance qualité des interventions du programme à travers la
mise en place de partenariats stratégiques entre ONG, société civile, communautés et autres acteurs du
secteur. Le programme appuiera la documentation et des recherches opérationnelles autour des priorités de
la composante éducation.
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