View
0
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Page 1 sur 20
Page 2 sur 20
Historique du projet
Le projet est porté par une association (Centre Chrétien Emmanuel asbl) et une
société coopérative à finalité sociale (Ad Eternam Vivere) dont l’association est
actionnaire principal.
1. Le Centre Chrétien Emmanuel asbl
Créé en 1999, le Centre Chrétien Emmanuel asbl avait pour vocation première
l’accompagnement culturel à Verviers. L’équipe actuelle a repris sa direction en 2003
alors que l’association était en déclin. Le centre a été transféré à Spa en 2005 dans
les locaux encore occupés à ce jour.
À la suite de sollicitations répétées, nous avons décidé de nous impliquer dans des
projets humanitaires en Afrique dès 2009. Actuellement, nous sommes actifs au Bénin,
au Burkina Faso et en RD Congo pour divers types de projets. Si les débuts furent parfois
laborieux, à ce jour, nous avons récolté de belles réussites et une expérience
probante : chaque année, nous menons à bien au moins deux dossiers.
Outre les soutiens ponctuels ou récurrents de partenaires privés, pour faire face aux
besoins matériels et financiers, nous avons commencé à récolter tous types de dons
(en vidant des maisons et en réceptionnant des colis sur place), les avons triés et
nettoyés, puis envoyés à nos bénéficiaires (la plus grosse partie) ou revendus via des
sites en ligne et des brocantes afin de payer les frais de transport.
Très vite, le succès s’est fait sentir au point d’être obligés de refuser certains dons et
d’en éliminer d’autres, faute de place et de main d’œuvre en suffisance, l’association
fonctionnant uniquement avec des volontaires non rémunérés.
En décembre 2016, nous avons décidé de proposer à la population avoisinante une
partie de nos trésors en ouvrant un magasin solidaire appelé « La Force des Choses »
dans les locaux autrefois exploités par Ad Eternam Vivere à Spa.
Dès l’ouverture, nous avons été confrontés à des demandes plus conséquentes,
notamment en mobilier divers à bas prix et d’autres types d’interventions réalisées
principalement par Ad Eternam Vivere.
Actuellement, nous fonctionnons avec une employée à temps plein pour la gestion
des sites et une dizaine de bénévoles travaillant quelques heures par semaine pour
certains à plusieurs jours pour d’autres.
2. Ad Eternam Vivere SCRL à finalité sociale
Cette société coopérative a vu le jour en 2003 dans un but bien précis : permettre à
des personnes en décrochage professionnel de retrouver un emploi. Ses coopérateurs
sont aussi membres actifs au Centre Chrétien Emmanuel asbl, l’actionnaire principal
de la société.
Page 3 sur 20
Nous nous sommes orientés vers l’Horeca parce que le premier candidat avait une
expérience en friterie. Après avoir racheté un fonds de commerce à Liège en 2003,
nous avons transféré les activités à Spa en 2007. Entretemps, le premier gérant ayant
quitté son poste, un second a tenu l’activité durant 8 ans supplémentaires avant de
décider de changer d’orientation.
Faute de candidat motivé, les activités ont été suspendues. La surface commerciale
est aujourd’hui exploitée par l’ASBL pour « la Force des Choses ».
Au vu de l’évolution des activités de l’ASBL et des demandes diverses de la population
locale en situation précaire (personnes émargeant au CPAS ou en recherche
d’emploi ; personnes en résolution collective de dettes ; familles monoparentales),
nous avons décidé de réactiver la société en 2016 pour des activités complémentaires
à celles de l’ASBL.
C’est ainsi que nous avons acquis une camionnette d’occasion (avec licence de
transport) pour aller chercher les dons au domicile des personnes, livrer les
marchandises encombrantes, effectuer des déménagements à prix social,
débarrasser les personnes sans moyen de transport de leurs encombrants, ….
Fin 2017, nous avons acquis une autre camionnette, plus grande et mieux adaptée
aux besoins grandissants (une caisse de 17 m³ et un lift à l’arrière). La précédente à
été gracieusement cédée à l’ASBL pour l’envoyer en RD Congo avec du matériel
médical et scolaire principalement.
Hormis le gérant, il n’y a pas de personnel actif dans la société coopérative.
Page 4 sur 20
Les activités actuelles en Belgique
Notre expérience n’est plus à démontrer dans le domaine de la récupération : nous
avons mis en place un circuit complet, de la récolte des dons au destinataire final.
1. La récolte des dons
Plusieurs sources d’approvisionnement sont activées. Nous avons pour principe de ne
rien acheter, sauf à de très rares exceptions (par exemple, un lit d’hôpital pour une
personne en situation précaire dans notre voisinage) ou un lot conséquent de
brocante pour un montant dérisoire.
a. Les dons des particuliers
Les donateurs nous contactent lorsqu’ils désirent nous offrir des choses diverses :
- Certains les amènent au magasin « La Force des Choses » ou au dépôt
- D’autres demandent l’enlèvement à leur domicile
Il s’agit la plupart du temps de vêtements, de jouets, de petites babioles et, parfois de
meubles.
b. Les vide-greniers
En cas de décès ou de départ en maison de retraite, les familles se retrouvent souvent
avec des maisons ou appartements regorgeant de diverses choses dont ils n’ont
aucun besoin. Après avoir prélevé les souvenirs, ils font appel à nos services gratuits
pour vider le tout.
Dans ce cas, le volume est nettement plus conséquent : nous faisons un premier tri sur
le site, emballons les objets dans des cartons et regroupons tout ce qui est à éliminer.
Cela demande de deux à trois jours sur le chantier.
En fonction de ce qui est réalisable, nous proposons aux propriétaires d’éliminer les
déchets à la décharge en veillant à séparer correctement les divers types de rejets :
ce service est parfois gratuit (si le volume récupéré est suffisant et la masse d’ordures
raisonnable), soit payant (maximum 25 € le m³).
c. Les professionnels
Il nous arrive de recevoir, sur sollicitation ou non, des marchandises de fonds de
commerce ou des lots de brocante. Souvent, nous devons aller les chercher sur site.
Page 5 sur 20
d. Les sites en ligne
Enfin, nous faisons des recherches régulières sur les sites de vente en ligne. Nous
répondons aux annonces gratuites qui nous intéressent et osons parfois faire des
demandes à des vendeurs lorsque les produits restent longtemps présents.
Nous sommes malheureusement obligés de refuser certains dons trop
conséquents, faute de personnel pour assurer un travail convenable au
moment désiré par les donateurs. C’est un des points que nous désirons
améliorer en 2019.
Page 6 sur 20
2. Le tri
Chaque article est pris en charge dans nos ateliers pour être vérifié, voire nettoyé et
mis en forme. Sa destination est décidée à ce moment.
a. La mise en vente en Belgique
Le choix se base sur la qualité et l’utilité. C’est maintenant la partie la plus
conséquente.
b. Le conditionnement pour l’Afrique
Les besoins précis sont répertoriés : santé, scolaire, outillage, mobilier, …. Des lots sont
confectionnés, pesés et inventoriés pour être disponible en fonction des destinations,
projets et demandes. Nous expédions en moyenne 50 m³ de marchandises diverses
par an.
c. La mise en attente pour restauration
Ce qui est abîmé, mais récupérable, est stocké, dans la mesure des possibilités, pour
une réparation plus conséquente ou un relooking.
d. La déchetterie
Malheureusement, certaines choses sont inutilisables et doivent être jetées. Nous
veillons à trier au mieux (ferrailles, textile, papiers, bois, …) pour éviter que tout parte à
l’incinération.
Page 7 sur 20
Ce sont surtout les meubles qui, à cause du volume occupé et de l’impossibilité de les
valoriser rapidement, sont « sacrifiés ».
A noter que notre objectif 2019 est d’améliorer fortement les deux derniers
points (restauration et déchetterie) : nous estimons être obligés de trop jeter,
faute de personnel pour traiter les objets à restaurer ou à adapter.
Page 8 sur 20
3. La valorisation
Comme signalé dans l’historique, la valorisation se fait via plusieurs créneaux.
a. Le magasin solidaire
Tenu par des volontaires, le magasin est ouvert du mercredi au samedi de 13 à 18
heures. Quelques photos suffisent à donner une idée de ce qui s’y vend.
b. Le dépôt
Vu le stock important d’articles et l’impossibilité d’installer des objets volumineux dans
le magasin solidaire, nous avons décidé de rendre notre dépôt accessible le mardi et
le vendredi de 10 à 18 heures et sur rendez-vous. Un grand nombre d’articles sont
similaires, mais les ventes se réalisent selon le principe de la brocante : tout se négocie.
Cette méthode attire nombre de collectionneurs, de chineurs et de revendeurs de
seconde main.
La particularité essentielle est la présence de meubles divers que nous revendons à
bas prix : ce sont des articles à succès au vu du nombre de personnes en situation
précaire dans la région (un taux de chômage élevé ; des loyers onéreux ; des
problèmes de dépendances ; …). Par exemple, une garde-robe se cède entre 30 et
100 €, un lit à 40 €, un petit meuble à 20 €, voire 30 €, un vélo adulte à 50 €, ….
Page 9 sur 20
c. Les ventes en ligne
Outre une page Facebook (www.facebook.com/laforcedeschoses/), nous postons
régulièrement des articles sur des sites de vente.
d. Les brocantes
Notre asbl a reçu l’autorisation de la Région Wallonne pour vendre des articles de
seconde main dans les brocantes en provinces de Liège, Namur et Luxembourg. En
2017, nous en avons réalisées 24 pour un montant récolté de 3 678.83 €.
Malheureusement, faute de main d’œuvre suffisante, nous n’avons pas pu continuer
en 2018 et espérons reprendre en 2019 après l’engagement des ouvriers qui
déchargeront de facto les bénévoles de certaines tâches.
Page 10 sur 20
4. Les services annexes
A l’écoute permanente de la population, nous avons développé une série de services
complémentaires par le biais de la société coopérative.
a. Le service de livraison
Ceux qui vivent dans la précarité disposent rarement d’un moyen de locomotion leur
permettant de véhiculer des objets lourds et, ou encombrants.
Nous proposons donc d’effectuer la livraison de leurs achats en nos locaux
moyennant un supplément faible : par exemple 10 € dans Spa, 25 € à Verviers, 50 € à
Liège.
b. Les autres transports de choses
Certains font appel à nous pour aller chercher des objets achetés ailleurs ou pour
déménager. Plutôt que de louer une camionnette, ils préfèrent nous confier cette
tâche car ils ne paient que le temps d’utilisation via un prix forfaitaire et ne doivent
pas conduire.
Page 11 sur 20
Les tarifs sont en général de 25 € dans Spa, 50 € pour Verviers, 75 € pour Liège. Pour les
distances plus longues, le montant est calculé sur la base des kilomètres à parcourir
(par exemple entre 135 et 155 vers Bruxelles ou Virton).
c. Les déménagements
Certaines personnes isolées ne trouvent pas d’aide pour leurs déménagements : si
nécessaire, nous leur apportons du soutien sur base forfaitaire (devis établi avec la
personne).
d. Le parc à conteneur
Pour 25 € le m³ (volume autorisé) à Spa, nous nous chargeons de véhiculer les déchets
encombrants jusqu’au parc. Quand c’est possible, la personne nous accompagne,
mais nous l’aidons à charger et décharger.
A noter qu’à presque chaque transport, nous récupérons quelques objets pour leur
donner une nouvelle vie plutôt que de les jeter.
e. L’enlèvement des dons
Nous proposons d’enlever les dons au domicile si la personne n’a pas la possibilité de
les déposer au magasin solidaire ou au dépôt.
f. Les petits travaux
Enfin, quand c’est nécessaire, nous réalisons de petits travaux d’entretien : pose d’une
moquette, réparation d’une porte de meuble, placement d’un petit treillis, peinture
et tapissage ….
Ce créneau est malheureusement sous exploité à ce jour puisque nous ne
disposons pas de la main d’œuvre nécessaire. Nous préparons l’extension des
services pour 2019.
Page 12 sur 20
Le projet 2019
Nous pouvons donc nous appuyer sur une certaine expertise pour réussir le
développement de nos activités dès 2019.
1. Problème principal
Vous l’aurez constaté tout au long du développement de ce dossier, le problème
principal est le manque de main d’œuvre disponible. Pour réaliser nos objectifs 2019
et années suivantes, nous avons besoin de deux personnes à temps plein en
supplément de l’équipe de bénévoles et du superviseur.
Le besoin est essentiellement focalisé sur les activités de la société coopérative.
a. Le type de contrats
Les exigences des prérequis professionnels étant assez faibles et les perspectives
d’accompagnement et de formation faisant partie de notre manière d’agir, nous
optons pour la remise à l’emploi de deux personnes sous le principe de l’article 61 via
des CPAS régionaux. Notre préférence ira à des personnes de minimum 50 ans, plus
difficiles à remettre au travail, et nécessitant un contrat d’environ 2 ans pour récupérer
leurs droits au chômage.
Le coût des salaires à charge de notre société coopérative varie entre 350 et 500 €
par mois et par travailleur pour toute la durée du contrat.
b. Les activités proposées
Notre volonté est de développer les activités actuelles en les rendant possibles de
manière permanente et soutenues. Il s’agit donc d’offrir un panel de services aux
personnes démunies de notre région (province de Liège) à des tarifs raisonnables et
pour des tâches pour lesquelles il est difficile de trouver de la main d’œuvre.
Nous ajoutons à cela la récolte des dons et le travail en atelier, afin de remettre en
état plus de choses et diminuer le volume de déchets.
c. Le suivi et les formations
Nous nous réjouissons de partager notre savoir-faire avec nos nouveaux
collaborateurs. Ils ne seront jamais seul sur le terrain et pourront poser toutes les
questions nécessaires.
Nous envisageons également, en fonction de leurs affinités et des besoins, de leur
proposer de suivre des formations de courtes durées dans divers secteurs, soit dans
des centres de formation, soit avec des professionnels avec lesquels nous collaborons
occasionnellement. Tout cela, évidemment, en accord avec le CPAS concerné.
Page 13 sur 20
2. Les intérêts d’un tel projet
Les bénéfices que nous espérons retirer de ce projet sont multiples.
a. La réinsertion de personnes précarisées
Comme signalé précédemment, l’une des finalités sociales de notre société
coopérative est de sortir des gens de la précarité de manière définitive en leur
permettant de reprendre le chemin du travail et d’acquérir de nouvelles
compétences. L’idée est non seulement de les amener au terme de leur contrat
article 61, mais de leur proposer, autant que faire se peut, un autre type
d’engagement au terme de celui-ci. Tout dépendra évidemment des résultats
financiers obtenus.
b. Une réponse plus complète pour les besoins des personnes précarisées
Si, aujourd’hui, nous répondons à certains besoins, nous n’osons ébruiter de manière
trop importante nos activités car nous ne sommes pas en mesure d’assumer toutes les
demandes qui s’ensuivraient, faute de personnel.
Aider autrui crée des liens sociaux indéniables et un mieux-être tant pour celui qui
apporte son petit coup de pouce que celui qui en bénéficie.
c. Une réduction drastique de la mise en décharge d’objets encombrants
En nous donnant les moyens de collecter, de réparer, de rénover et de transformer
plus d’objets encombrants comme les meubles, nous réduirons fortement le volume
de déchets dans notre zone d’exploitation, tant pour ce que nous ne jetterons plus
que ce que nous récupérerons en supplément (ce que nous refusons aujourd’hui).
De plus, nous conscientiserons la population à la seconde vie des objets au travers de
campagne dans les journaux, de toutes boîtes, de journées d’information, voire de
stages, puisque nous ne craindrons plus d’être connus à large échelle.
Page 14 sur 20
3. Le budget
Comme nous visons l’amélioration des services à partir d’une activité existante, nous
avons déjà financé une grande partie des besoins en matériel.
Le budget est basé sur des contrats article 61 de 24 mois débutant en janvier 2019.
Objet Coût € Financement Acquis ou non
Camionnette 8 000 Fonds propres EV Acquis
Compresseur + accessoires 200 Fonds propres CCE Acquis
Monte-escalier électrique 2 000 Fonds propres CCE Acquis
Outillage divers 5 000 Fonds propres CCE Acquis
Transpalette 350 Fonds propres CCE Acquis
Matériel de sécurité 500 Fonds propres EV 150 acquis
Vêtements de travail 300 Fonds propres EV Non acquis
Intervention art 61 24 000 12 000 fonds propres Non acquis
12 000 soutien tiers Non acquis
Formations 2 000 Fonds propres EV Non acquis
Chèques formations Non acquis
Divers 4 000 Fonds propres Non acquis
Totaux 46 350
Déjà acquis au 01/06/2018 15 700
Financement nécessaire 30 650
Les fonds nécessaires pour mener à bien ce projet sont de 30 650 € que nous espérons
répartir comme suit :
a. Première année (2019) : 17 350 €
- Apport via la fondation ING : 12 000 € destinés à la partie contributive des
emplois articles 61
- Chèques formation Région Wallonne : 350 €
- Fonds propres société coopérative : 5 000 €
b. Seconde années (2020) : 13 300 €
- Chèques formation Région Wallonne : 300 €
- Fonds propres société coopérative : 13 000 €
A ce jour, outre les investissements déjà réalisés, la société dispose de la
majeure partie de sa part contributive pour 2019 et est exempte de toute dette.
Page 15 sur 20
4. La rentabilité
Ce qui est primordial, c’est de trouver progressivement une rentabilité endéans la
première année de fonctionnement. Les critères d’évaluation sont liés à ces postes.
a. Les chiffres d’affaires spécifiques
Le premier critère de mesure du résultat de ce projet se basera donc sur le chiffre
d’affaires propre à cette équipe par rapport au point de départ sur base du tableau
ci-dessous.
Pour nous approcher au mieux de la réalité, nous répartirons le temps de travail de
chaque ouvrier (38 h/semaine) comme suit (moyenne théorique) :
- 5 h de formation
- 6 h déménagements (soit deux transports)
- 9 h rénovation, réparation (soit deux meubles)
- 6 h travaux divers pour compte d’autrui
- 7 h de collecte de dons, vide-maisons
- 5 h rangement des locaux, participation tris, …
Il est évidemment tenu compte des congés payés, des absences temporaires et de
la période d’adaptation durant la première partie de l’année 2019.
Poste Chiffres 2018 € Estimation 2019 € Estimation 2020 €
Déménagements 1 000 3 000 5 000
Vente dons rénovés 500 4 000 7 000
Vente dons en sus 0 3 000 5 000
Petits travaux 400 2 000 5 000
Totaux 1 900 12 000 22 000
Le soutien dans les charges pour les contrats articles 61 permettra de
thésauriser les fonds pour l’année 2020 pour la continuité du projet. Au-delà de
2020, 21 000 € permettront de partiellement financer un contrat CDI grâce aux
aides à l’emploi (coût actuel du salaire de l’employée de l’asbl = 20 600 €).
En 2020, ces chiffres représentent une moyenne annuelle de :
- 20 déménagements de petit volume (une à deux camionnettes) ; 12 en 2019
- 45 meubles relookés (de la commode à la cuisine équipée) ; 25 en 2019
- 12 maisons vidées et 40 lots de plus petit volume récoltés ; 6 et 25 en 2019
- 50 interventions en petits travaux divers ; 20 en 2019
Notre premier critère d’évaluation du projet sera donc les chiffres spécifiques
liés aux activités.
Page 16 sur 20
b. La mesure du pourcentage de déchets évacués
Actuellement, nous évacuons en moyenne 1 m³ de déchets par quinzaine à la
déchetterie pour un chiffre d’affaires de 20 000 € de vente sur les deux entités.
Le but est de descendre à 1 m³ par mois en augmentant le chiffre d’affaires liés aux
dons à 30 000 € en 2019 et 42 000 € en 2020. A titre d’exemple, un meuble jeté
représente en moyenne ½ m³ de déchets.
c. La pérennité de l’emploi créé
L’objectif minimaliste est de maintenir au minimum deux articles 61 autofinancés en
permanence.
L’objectif intermédiaire est d’engager un des articles 61 en CDI au terme de la
convention pour en faire le « tuteur » des nouveaux article 61.
L’objectif optimal est de conserver les deux articles 61 en CDI au terme de leur
convention.
d. La mesure du nombre de bénéficiaires
L’objectif étant de venir en aide aux personnes démunies, nous ambitionnons
d’augmenter de manière drastique le nombre de bénéficiaires en les doublant en
2019 et triplant en 2020 par rapport à 2018.
Dans le respect de la vie privée, nous établirons des statistiques anonymes en fonction
des types d’aides apportées.
Page 17 sur 20
Exemples de réhabilitations possibles
Nous avons déjà réalisé quelques réparations et modifications de mobiliers divers afin
de leur donner une seconde vie plutôt que de les jeter. Comme décrit
précédemment, l’objectif visé en engageant du personnel est d’améliorer très
fortement ce créneau sous exploité à ce jour faute de main d’oeuvre.
1. Une garde-robe
2. Un lit
Page 18 sur 20
3. Une commode
4. Des chaises
5. Des comptoirs de magasin
Page 19 sur 20
6. Un meuble-vitrine encastré
7. Une cuisine équipée
Page 20 sur 20
8. Des étagères de magasin
9. Un cache tuyaux
Recommended