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PINKERTON AGENTS
Par Eduard Torrents
L’Agence Pinkerton
L’Agence Nationale de Détectives Pinkerton est une agence de détectives et de garde de
sécurité privé fondé en 1850 par Allan Pinkerton, qui existe toujours aujourd’hui. L’Agence, et
Pinkerton lui-même, devinrent célèbre en 1861, quand ils démontèrent un complot pour
assassiner le président Abraham Lincoln. Les agents de la Pinkerton faisaient des services
diverses, travaux policiers, sécurité privée ou même des travaux de milices privés. En 1866,
l’agence fait régner la loi dans un Far West où la police n’existe pratiquement pas.
PINKERTON AGENTS est une proposition de BD du western en deux volumes (adaptable à trois),
ambiancé dans le Far West. L’histoire est centrée sur la figure de James MacParlan, connu
comme le « Grand Détective » ou le « Sherlock Holmes américain », l’agent le plus fameux de
l’histoire de la Pinkerton, un personnage qui était, nonobstant, controversé et plein d’ombres.
Le récit respecte les faits historiques, mais incorpore une grande partie de fiction qui lui
rapporte la tension, le drame, les situations limites et le sensé de l’aventure du genre western.
Si on le souhaiterait, PINKERTON AGENTS pourrait être continué, avec un concept et une
structure narrative similaires, en des nouvelles histoires basées sur des autres agents de la
Pinkerton, qui avaient aussi une vie conflictuelle et aventureuse, tels que le gunman Charlie
Siringo, ou le fondateur de l’Agence, Allan Pinkerton, entre autres.
PERSONNAGES PRINCIPAUX
James MacParlan
Connu comme le « Sherlock Holmes américain », James MacParlan est le détective le plus
fameux de l’histoire de l’Agence Pinkerton. MacParlan est devenu une figure iconique de l’image
policière en 1870 quand il s’est infiltré pendant deux ans dans la bande des Molly Maguires, une
organisation de rebelles mineurs de charbon de Pennsylvania, qui exerçait de syndicat des
travailleurs. Durant ce temps il établit une relation de confiance avec les principaux leaders
rebelles, pour après les porter devant la justice et témoigner contre eux, ce qui aboutit au
démantèlement des Molly Maguire et à leur incarcération. Durant ces années d’infiltration il
appliqua pour la première fois des techniques modernes d’espionnage. En plus de plusieurs
détentions et démantèlements d’organisations criminelles, MacParlan agit de nouveau en 1886
en contre des syndicats du chemin de fer, au Kansas, lors de la fameuse grève des « knights of
labor ».
On peut le deviner, MacParlan était un personnage ambitieux, très controversé, qui à travers la
Pinkerton, travaillait toujours à l’ombre des grands lobbies de pouvoir. Héros pour quelques uns
(il était connu comme « le Grand Détective », et il même apparaissait dans « La Vallée de la
Peur », une histoire de Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle), mais vilain pour la majorité de
ceux qui appartenaient aux syndicats ou aux organisations ouvrières : il était accusé de « fraude,
de subornation de juges, de confessions forgées, de faux témoignage, d'intimidation et de
contracter des meurtres pour ses clients ».
Dans cette histoire je veux raconter le tout premier cas de MacParlan dans l’Agence Pinkerton,
une année avant de son infiltration aux Molly Maguire. Un cas qui à été effacé de l’histoire de
l’agence, un cas fictif dans lequel je veux expliquer comment il deviendra cette figure en même
temps légendaire et controversée, tout en plaçant cette histoire dans un contexte "western".
Maggie Davenport
Fille unique de Guthrie Davenport, un vieux veuf commerçant de Chicago, elle a du toujours
s’occuper de la maison. Après la mort de Guthrie, Maggie, toute seule à la cité, a dut chercher
du travail pour se maintenir financièrement, c’est ainsi qu’elle commence à travailler dans
l’Agence Pinkerton comme assistante. Mais c’est un trait de son caractère, un étrange manque
d’empathie et d’inhabilité pour les relations sociales, qui lui fait dire toujours ce qui passe par sa
tête sans tenir compte de l’effet que ses commentaires produiront sur son interlocuteur. Elle
possède, nonobstant, un esprit analytique très privilégié. Cela a fait que rapidement ses
employeurs l’utilisent pour leur aider dans ses recherches, et qu’elle devient de plus en plus un
personnage apprécié par Allan Pinkerton. Quand ce dernier reçoit une commande de Jebediah
Temple, le puissant industriel de la ‘Temple Coal Mining’, elle s’offre comme volontaire pour
cette mission.
Pendant l’histoire on découvrira son vrai passé et qu’est qui la fit développer un tel caractère et
manque d’empathie.
Earl Foss
Earl Foss est un agent de la Pinkerton, à l'âge avancé, aux genoux et aux nerfs usés par les
années de guerre et d’exposition aux éléments. Pendant la guerre civile il était devenu
lieutenant et de quelque façon il avait appris la manière de traiter ses hommes a la ancienne :
soutien ton chef, soutien tes hommes, essaye de maintenir tout le monde vivant, au moins ceux
à ton côté. Après la guerre, il exerça quelques années comme Marshall avant de commencer à
travailler pour la Pinkerton, agence pour laquelle il a donné une bonne dizaine d’années,
dirigeant des petits équipes d’hommes, parmi lesquels le fameux gunman Bud Scallen, qui
montre une loyauté totale envers lui. Il passe beaucoup de temps à rêver à sa retraite :
retourner à faire de la menuiserie et fumer sa pipe dans son porche pendant que le soleil se
couche, mais il n’arrive jamais à trouver le bon moment pour laisser tomber son fusil…
Bud Scallen
Le légendaire Bud Scallen est né dans une pauvre famille avec quatre frères. Garçon
problématique il devait abandonner la maison après une dispute avec des villageois pour une
partie de poker qui finit avec la mort accidentelle d’un des confrères. Évadé, il s’est engagé aux
comme soldat confédéré et avec juste 17 ans, dans la bataille de Blackburn’s ford il s’est trouvé
le seul à défendre la bastille contre les attaques des nordistes. Son geste héroïque l'a
rapidemetn rendu célèbre, surtout quand des articles autour du jeune héros sont apparu dans la
presse, affamée de grands histoires de guerre. Sa vie après la guerre est tournée toujours
autour des armes, aussi bien comme soldat, gunman au service des autres ou finalement
marshall et agent de la loi. Pendant ces années il se voit plusieurs fois dans des situations de vie
ou mort dans lesquelles il sort toujours victorieux. Même ses plus petits faits d’armes sont
amplifiés par la presse, pour satisfaire la curiosité des lecteurs occidentaux avides d’histoires
héroïques du sauvage far west. Sa légende s’agrandissant, Bud Scallen commence à confondre
sa vie avec ce qui expliquent les articles de presse et c’est comme ça qu’il développe une
étrange philosophie de vie. La mort, les blessures, ne sont plus qu’une possibilité qu’il faut
accepter. Une fois qu’on est en paix avec ce fait, la peur disparait, ce qui le pousse à commettre
des vrais actes de folie. Cela ne fait qu’agrandir encore plus sa réputation d’héros. C’est
justement au cours d'un de ces services comme sheriff à Wilson’s Creek qu’il s’est engagé dans
une fusillade contre une bande de voleurs de bétail dans laquelle il est gravement blessé. Seule
l’intervention d’un Agent de la Pinkerton, contractée par la ville pour assister son célèbre sheriff,
lui sauve la vie. L’agent était Earl Foss. Durant sa récupération, il eut des hallucinations, sans
doute induites par la morphine, qui lui faisaient croire que son destin à la vie était dorénavant
de suivre Earl Foss et de lui payer sa dette. Ainsi il quitta le service de sheriff et s’engage dans
l’Agence Pinkerton, qui était ravie de recevoir dans ses bras le fameux tirailleur. Bud Scallen
suivra Earl Foss jusqu'à la mort d’un des deux.
SYNOPSIS ‘PINKERTON AGENTS’. Tome 1. Le Grand Détective.
Prologue :
- Vues confuses, inclinés, des images de ce que voit James MacParlan: Des flammes, le pistolet
dans les mains ensanglantés, il est tombé au sol, avec une balle dans la jambe. Il est couché
derrière quelques boites de bois. On voit des balles qui impactent contre le bois, tout est plein
de fumée. C’est un chaos de feu et des balles. Soudain, le bruit se calme. MacParlan, 23 ans,
tourne la tête, terrorisé : il voit le corps d’un flingueur, terrible, en contre-jour, faisant dos aux
flammes. La scène finit avec un plan fermé du visage épouvanté du jeune MacParlan
- On connecte avec le même plan du visage de James MacParlan, mais maintenant il a une
cinquantaine d’années, on est le matin. On comprend qu’il était endormi, c’était un cauchemar.
MacParlan est à l’intérieur d’un carrosse qui traverse les rues de Chicago, 1890. Il arrive à
destination, un luxueux bâtiment. MacParlan descend du carrosse et entre au bâtiment, sous un
grand affiche : Pinkerton National Detective Agency.
- MacParlan traverse le grand office de l’Agence, les travailleurs le saluent respectueusement,
mais il n’a pas l’air joyeux. Il entre dans son grand bureau. Quand il accroche le manteau et le
chapeau au porte-manteau, la porte s’ouvre. C’est William Pinkerton (30), fils d’Allan
Pinkerton, le fondateur de l’agence, qui lui dit qu’il y a quelqu’un qui voudrait parler avec lui.
Après lui entre un personnage écossais, bien habillé, 31 ans : Arthur Conan Doyle.
- Conan Doyle et MacParlan parlent dans une salle luxueuse, ils prennent du thé. Conan Doyle dit
à MacParlan comme il admire le travail de l’agence Pinkerton et en particulier celui de
MacParlan. Ils ont ouvert des nouveaux chemins dans la recherche policière, avec des méthodes
d’infiltration, d’espionnage, dont ils sont pionniers. Dans cette scène, avec les commentaires de
Conan Doyle, on présente au lecteur le personnage célèbre qui est devenu MacParlan et
l’agence Pinkerton. De cette façon, ils remémorent le cas des Molly Maguire ou la détention de
la bande de Jesse James… « vous êtes le vrai Sherlock Holmes ! », finisse Conan Doyle.
Finalement il lui dit qu’il aimerait l’inclure dans une des histoires de sa création, comme un des
personnages. MacParlan sourit, mais pendant toute la conversation nous voyons qu’il n’est pas
à l’aise (on verra dans l’histoire que la vérité autour de lui ne se rassemble pas à sa célébrité).
Finalement MacParlan dit qu’il ne sait pas, il faut qu’il pense à tout cela.
- Cette nuit, dans la grande maison des MacParlan. MacParlan arrive. Sa femme Mary le salue,
mais il ne dit pas grand-chose. Il monte dans son bureau. Il se sert un whiskey et un cigare, avec
l’air préoccupé. Il se dirige vers la caisse forte et l’ouvre. À l’intérieur : des billets, des lingots
d’or, des bourses des diamants, et une rangée de cahiers. Il prend le tout premier cahier, celui
qui est au fond. Il le regarde :
James MacParlan. Pinkerton early years. 1867.
MacParlan ouvre le cahier et il commence à lire.
On lit l’action en present. Quelque fois, des voix en off, qui sont les indications écrites au journal par
MacParlan et qui expliquent et commentent en passé l’action.
- 27 Janvier 1867. MacParlan explique en voix off (et on voit en images) l’entrevue qu’il vient de
tenir avec Mr. Allan Pinkerton, le fondateur de l’agence Pinkerton. Après que son magasin de
liqueurs brula pendant le grand incendie de Chicago, MacParlan avait commencé à travailler
dans l’agence Pinkerton en 1866 (16 ans) comme agent de sécurité dans les lignes de transport
collectif, grâce à sa haute taille et à sa forte constitution. Un jour, il réussit à expulser deux
malfaisants du carrosse de transport collectif de façon violente. Ça attira l’attention de William
Pinkerton, fils d’Allan Pinkerton, le fondateur de l’agence, qui était dans le même transport.
William en parlait à son père, et ce dernier l’avait convoqué pour lui offrir un travail. Pendant
l’entrevue Allan Pinkerton dit qu’il l’a choisi parce qu’il avait prouvé son sang froid face aux
situations violentes. Car il y aura quelques unes de ces situations à régler : Sa première mission
consistera à voyager dans l’ouest, dans territoires du Far West, et à aider à capturer une bande
irlandaise de outlaws, les Cavendish, qui ont pillé des trains de la compagnie ‘Temple Coal
Mining’. C’est la ‘Temple’ qui a contractée l’agence Pinkerton. Quand il sera arrivé, il se mettra
en contact avec les agents locaux de la Pinkerton et essayera de leur aider dans la mesure de
ses possibilités. Maggie Davenport, qui travaille déjà dans la Pinkerton depuis quelques années,
l’accompagnera, car elle est née dans la zone et connait bien les environs.
- MacParlan voyage en train avec Maggie Davenport, une jeune réservée, avec l’air sérieux et on
peut le voir, avec quelques problèmes d’empathie et de communication. Mais MacParlan se
laisse distraire par les grands esplanades, le paysage qui change… par les réflexions en off on
comprend que MacParlan est tout content, il est jeune, optimiste, ambitieux, il n’a pas de
doutes.
- MacParlan et Maggie arrivent à destination. Ils descendent du train et rencontrent Earl Foss, le
chef de l’expédition, et le flingueur légendaire Bud Scallen, qui se trouve au saloon en jouant
une partie poker, entouré de belles prostituées. MacParlan décrit les deux personnages en voix
off dans son journal.
- Ils se dirigent vers un office de la compagnie ‘Temple’. Là un homme de la compagnie, Virgil
Cornwell leur explique que dans quelques jours arrivera le train qui apporte l’argent destiné à
payer les mineurs, et qui retournera avec le carbone qu’ils ont extrait. C'est le train que les
Cavendish ont déjà pillé trois fois. Les agents doivent s’infiltrer et faire le chemin qui leur mène
aux mines, avec l’espoir d’éviter le vol et éliminer la menace des hommes de la bande de Jim
Cavendish.
- Les agents attendent les jours jusqu'à l’arrivé du train de diverses manières, qu’on profite pour
présenter mieux les personnages sur la voix en off de MacParlan. Maggie ne sort de sa chambre
que pour aller manger, enfermée en elle-même. Earl Foss, charmant et parleur, se mélange avec
les gens de la ville. Bud Scallen joue au poker.
- Une nuit, MacParlan est assis à la même table que Bud Scallen. Ils parlent tout mangeant.
Scallen, qui a adopté un rôle de menteur, presque paternel avec MacParlan, lui explique (et on
voit en images) la raison pour laquelle un personnage si connu comme lui a décidé travailler
pour la Pinkerton, sous les ordres d’Earl Foss. La raison est que Foss lui avait sauvé la vie deux
ans avant, même s’il finit gravement blessé après une fusillade. Pendant son inconscience il
délira et eut des visions : maintenant Scallen croit d’une façon fervente que son destin vitale est
de payer sa dette envers Foss. Il le suivra jusqu'à la mort d’un des deux.
- Scène d’action. Un jeune homme, pas plus de seize ans, visiblement ivre et nerveux, se place
derrière Bud et commence à le provoquer, tout en disant qu’il attendait plus d’une légende
comme Bud Scallen. Scallen ne répond pas aux provocations, ce n’est pas la première fois que
cela lui arrive. Scallen essaie de dissuader le jeune homme, de le calmer, il lui offre une sortie
qui sauvegarde son honneur. Mais le gamin, qui cherche à se faire un nom d’une manière
rapide, même pâle comme un cadavre, continue à le défier. MacParlan se lève et il met une
main sur l’épaule du jeune homme, essayant de lui convaincre de ne pas continuer de cette
façon. Mais le gamin, brusquement se tourne et lui frappe un coup de poing. MacParlan tombe
au sol, surpris, avec une coupure sur le sourcil droit et les lunettes complètement cassés. Le
gamin observe excité à MacParlan au sol, mais il note le froid canon de la pistole de Scallen
pointé sous son mâchoire. Scallen lui dit d’aller à l’extérieur, des qu’il le veut tant. Il sort du
saloon avec le gamin, l’air las. MacParlan les suit. Le duel prend peu de temps, et Scallen n’a pas
de pitié. Il tire avec une calme effrayante et la tête du gamin explose. Scallen regarde les gens
de la ville, l’air défiant, cela ne se répètera pas. Après cela, il entre calmement au saloon et
continue à manger.
- Le train de la Temple arrive ! Les agents de la Pinkerton s’infiltrent au passage. Earl Foss et Bud
Scallen sont conduits au wagon qui transporte l’argent. MacParlan et Maggie se situent entre le
passage, côté fenêtre. MacParlan est très nerveux, regardant tout le temps l’extérieur, mais rien
n’arrive. Le train arrive à destination, les mines de la Temple. Là on décharge l’argent et on
charge les wagons marchandises de carbone. Les agents retournent.
- Ils passent les jours comme ils peuvent. Un nouveau personnage arrive, c’est le journaliste
Elwyn Leonard qui, attiré par la présence de Bud Scallen dans la ville est venu lui faire des
interviews.
- Les prochaines semaines ils répètent l’opération quelques fois, mais avec le même résultat, la
bande des Cavendish n’apparait pas. MacParlan l’écrit au journal.
- Dans un des voyages en train aux mines, pendant qu’ils attendent le retour, MacParlan peut voir
Jebediah Temple, le fondateur de la compagnie ‘Temple’, qui inspecte les opérations. À son
côté son homme de confiance, Joe « Grim » Aberdeen, un personnage d’aspect obscure, qui a
une terrible réputation. Temple et Aberdeen voient les agents de la Pinkerton, depuis sa
position en haut des ponts des mines, mais ils ne viennent pas parler avec eux pour ne pas
dévoiler l’identité des agents. Earl Foss, tout en conversant avec les mineurs, arrive à savoir
quelques détails de l’histoire des Temple et des Cavendish. Jebediah Temple arriva à Kansas dix
ans avant. Il était déjà un homme puissant, qui s'était enrichi avec l’exploitation de bétail. Mais
comme tous les innovateurs il avait dénoté l’opportunité que représentait l’exploitation de
carbone. Il commença à acheter des territoires dans la zone pour en exploiter les mines. Quand
il ne pouvait pas les acheter, il faisait pression sur les terriens pour qu'ils vendent leurs
territoires avec toutes les méthodes possibles, et toujours en soudoyant les autorités
pertinentes, qui travaillent pour lui. Apparemment Cavendish c’était un de ceux que Temple
expulsa de ses territoires. Il se rebella et avec des autres hommes expulsés de la région forma sa
bande. Et bien que personne d’ici n’ait jamais rencontré ce Cavendish, peut-être par réaction à
la puissance de Temple, il a le support silencieux de la plupart des gens de la région tout en
devenant une figure presque légendaire : le tout petit fermier qui se rebella contre le tout-
puissant industriel du carbone.
- Quelques jours plus tard, de retour du voyage, MacParlan est assis à la barre du saloon. A une
table il y a un étrange homme aux yeux énigmatiques, assis au côté d’un indien habillé à la
manière des blancs. L’homme se lève quand il voit MacParlan à la barre et s’approche de lui
pour le saluer. C’est une conversation un peu bizarre, cet homme essaye d’apprendre quelque
chose sur MacParlan, Scallen et Foss. Il semble savoir un peu de tout. Après avoir terminé son
whiskey, il le salue avec le chapeau, il rejoint l’indien, et ils s’en vont. MacParlan demande au
barman qui est cet homme. Le barman dit qu’il vient de temps en temps, toujours accompagné
de l’indien, mais qu’il ne les connait pas. MacParlan reste pensif, il se souvient qu’il a vu déjà ce
personnage avant, pendant le duel de Scallen. MacParlan sort du saloon, et il voit l’homme et
l'indien qui s’éloignent à cheval. L’homme se retourne et salue en se touchant le chapeau à
MacParlan. MacParlan reste étonné. Depuis sa chambre, par la fenêtre, une figure observe
MacParlan et ces bizarres personnages qui s’éloignent, c’est l’énigmatique Maggie.
- Nouveau voyage en train et attaque de la bande des Cavendish ! MacParlan, qui est situé au
côté de la fenêtre remarque quelques silhouettes en contre jour au sommet de la colline par
laquelle passe le train. Ce sont une quinzaine d'hommes à cheval, le visage couvert par des
mouchoirs, qui chevauchent en parallèle au train. MacParlan avise Maggie. Elle va prévenir Bud
Scallen et Earl Foss au wagon de l’argent, le premier, au côté de la machine. Un cavalier, habillé
comme les autres mais de race indienne, se sépare du groupe. Il s’approche de la queue du
train. MacParlan ne voit plus ce qu’il fait par la fenêtre. Il prend son fusil, les passagers
commencent à être nerveux. Maggie retourne quand on entend le bruit de passes au toit du
wagon. C’est le bandit indien qui était allé à la queue (MacParlan voit par la fenêtre sa monture
qui s’éloigne). MacParlan sort du wagon par une des portes. Il s’enfile et il sort sa tête pour
regarder le toit du train. Il voit le bandit qui s’approche au wagon de l’argent, c’est l’indien qu’il
avait vu au Saloon ! Les autres bandits continuent à chevaucher en parallèle au train à une
distance assez large. MacParlan monte sur le toit juste quand l’indien disparait. Faisant des
équilibres, MacParlan avance lentement par le toit. Il voit alors l’indien, qui monte de nouveau
sur le toit du wagon est saute sur la machine du train. MacParlan lui crie de s’arrêter, et avance
vers lui. BUUUM ! L’explosion qui vient du premier wagon le fait quasiment tomber du toit. Au
dernier moment il arrive à s’accrocher à un sortant. Quand il récupère sa position il voit que la
machine et le premier wagon, celui de l’argent, ont été séparées du reste du convoi, qui
lentement s’arrête. MacParlan descend à l’intérieur et crie à Maggie d’aller chercher les chevaux
dans les wagons de marchandises.
- Maggie et MacParlan chevauchent à la poursuite de la machine. Quelques minutes après ils
voient une colonne de fumée. Quand ils arrivent finalement ils voient la machine, qui s’est
arrêté, et le wagon de l’argent avec la grande porte latérale qui a explosé (d’où vient la fumée).
Au côté de cela, Bud Scallen, Earl Foss et les deux machinistes assis au sol, ligotés et bâillonnés.
On voit la bande des Cavendish qui s’éloigne avec le butin en haute de la colline. Une figure se
tourne et regarde en direction à eux. MacParlan croit qu’il reconnait l’étrange visiteur du
saloon. De nouveau il salue les agents en se touchant le chapeau. Après il se retourne et il
disparait derrière la colline.
- Maggie et MacParlan libèrent Earl Foss et Bud Scallen. Bud Scallen sourit ironiquement, mais on
voit une rage intérieur, il n’est pas habitué qu’on lui fasse ce traitement, sans qu’il puisse même
tirer une seule balle. MacParlan se désespère, mais Earl Foss lui dit de se calmer. Il s’approche
au sol, le touche avec la main et alors il dit que tout n’est pas perdu, ils ont laissé un bonne
trace.
- Les quatre agents chevauchent à la recherche des bandits tout en suivant sa trace. Ils traversent
une rivière, Foss voit alors que le trace se divise en deux, une partie des bandits marche en
direction les grands esplanades. L’autre part va vers les montagnes. Ils décident daller vers les
esplanades.
- Quelques heures plus tard, tout en arrivant en haut d’une colline Foss et compagnie voient
quatre des bandits, qui chevauchent devant eux, à quelques cinq-cents mètres, vers ce qui
semble être une ville mineure abandonnée. Les agents chevauchent avec des forces
renouvelées. Foss arrête son cheval. Il se met en pieds sur lui, il ajuste la mire du fusil et il pointe
le canon vers les bandits. Il expire et BLAM ! un des bandits tombe. MacParlan est surpris par
cela. Il demande Bud Scallen, qui chevauche à son côté pourquoi Foss à tué ce bandit, il croyait
qu’ils étaient la pour les amener devant la justice. Scallen lui répond que c’est précisément eux
ce qui s’approche plus à la justice, et qu’ils sont payés pour éliminer ceux de la bande des
Cavendish. MacParlan se rend compte alors pour la première fois de la vraie nature de sa
mission.
- Les bandits arrivent à se refugier dans la ville abandonnée. Ce qui suit est la scène d’action finale
ou les trois agents (Maggie décide ne pas mettre sa vie en danger, elle n’est pas une gunwoman)
affrontent les trois bandits dans les restes de la ville abandonnée. Bref, Bud Scallen et Foss leur
éliminent sans piété. Scallen faisant une démonstration pratique de sa philosophie de vie, leur
affrontant la poitrine découverte, sans aucune peur des balles ennemies, et avec une vélocité et
sécurité extrêmes. MacParlan reste à un côté, observant les autres sans oser s’exposer au feu.
Le dernier des bandits à mourir est l’indien qui avait monté sur le toit du train. Ils essaient de
parler avec lui. Ce n’est pas ces quatre bandits qui ont porté le butin, sinon les autres bandits de
la bande des Cavendish, qui l’ont emmené dans leur refuge des montagnes dans les terres de
ses ancêtres. Jamais ils ne le trouveront. Avec une souris ensanglantée le bandit meurt. Foss se
lève et il regarde vers la grande masse des montagnes qui se lève derrière eux. C’est là, qu’ils
devront marcher.
- MacParlan écrit tout cet épisode à son journal cette même nuit. On lui voit écrire au côté d’un
feu, au milieu de la montagne. Les quatre agents partagent un lapin grillé. On lit en voix off ce
qui MacParlan explique par son texte. Malgré la sécurité avec laquelle Bud Scallen et Earl Foss
s’expriment, il est préoccupé. Il n’est pas dans son territoire, perdu au milieu de la montagne, et
même s’ils arrivent à trouver la bande des Cavendish, qu’est-ce qu’ils comptent à faire ? juste
eux contre tous les bandits… Mais il est fatigué. Sa main est fatiguée. Il doit dormir. Dormir…
Fin du volume 1
SYNOPSIS ‘PINKERTON AGENTS’. Tome 2. La Meilleure Vengeance.
Prologue:
- Vues confuses, inclinés, des images de ce qui voit James MacParlan: Des flammes, le pistolet
dans les mains ensanglantés, il est tombé au sol, avec une balle dans la jambe. Il est couché
derrière quelques boites de bois. MacParlan, 17 ans, tourne la tête, terrorisé : il voit le corps
d’un flingueur, terrible, en contrejour dos aux flammes. Jusqu’ici c’est la même scène du début
du tome 1, mais maintenant elle continue : MacParlan lève son pistolet vers le flingueur, qui
maintenant se tourne vers lui. MacParlan tire. La scène finit avec un plan serré sur le visage
épouvanté du jeune MacParlan.
- On connecte avec le même plan épouvanté de MacParlan, qui a une cinquantaine d’années. Il se
réveille brusquement. C’est la nuit. MacParlan est dans son bureau, où il était en train de lire le
premier de ses journaux de la Pinkerton, quand il s’est endormi. Sa femme Mary entre dans le
bureau. Elle lui demande si ça va. MacParlan essaie de la rassurer. Elle lui dit de venir dormir
avec elle. Mais il refuse, car il a encore du travail à faire. Quand il est seul de nouveau, il se sert
un autre whiskey et continue avec la lecture.
- Les quatre agents continuent à suivre la trace de la bande des Cavendish. Earl Foss est un
pisteur magnifique, ils s’approchent des montagnes, il fait froid. MacParlan explique tout cela
dans son journal, en voix en off.
- Le paysage commence à changer, des grands sapins, un paysage plus rocailleux, et finalement la
neige commence à tomber légèrement. Peu à peu, MacParlan a perdu de sa confiance en lui
depuis le début de l’aventure. Il a toujours vécu en ville, et là il n’est pas dans son terrain. Aussi,
bien que ce ne soit pas la première fois qu’il soit impliqué dans des bagarres, ou même que
quelqu’un lui tire dessus, mais le fait de poursuivre une bande de criminels à travers les
montagnes, avec en perspective la violence d’un conflit final, il commence à perdre son haleine.
Devant la tranquillité, et le professionnalisme que ses camarades, y compris Maggie, affichent,
face à cette situation, pour la première fois il doute d’être capable d’affronter une telle mission.
- Earl Foss leur fait signe, il voit une colonne de fumée qui s’élève dans le ciel. C’est une cabane au
milieu de la forêt, la fumée sort de la cheminée. Cela semble une cabane des chasseurs, et c’est
clair que c’est habité.
- Les quatre agents s’approchent en prenant des précautions, avec ses chevaux au pas. Il y a un
cheval lié à un poste. Quand les agents arrivent, un homme sort de l’intérieur de la cabane pour
parler aux quatre visiteurs. Ils conversent. Il dit qu’il est chasseur, qu’il va passer quelque temps
à chasser des cerfs. Il leur offre un café. MacParlan s’assied à table, content de pouvoir se
réchauffer un peu, et même de boire un café chaud et manger un morceau, mais Earl Foss et
Bud Scallen ne sont pas si convaincus, il n’y a pas des traces de chasse dans la cabane, et
quelque chose dans le discours du chasseur ne marche pas. Foss lui demande si une bande de
fugitifs est passée par ici. Le chasseur, qui est passé dans une autre pièce de la cabane, dit qu’il
est arrivé à sa cabane récemment, alors il n’a rien vu. La ruse commence à être découverte,
Scallen et Foss dégainent leurs pistolets, Maggie se lève et se retire silencieusement. MacParlan
regarde ses compagnons sans rien comprendre. Alors la porte s’ouvre et le chasseur sort
rapidement tirant avec son fusil, mais la fusillade est brève, Scallen et Foss déchargent leurs
pistolets et tirent sur l’homme. MacParlan se rend compte alors que le chasseur était un des
fugitifs. Maggie s’approche du chasseur, qui est moribond. Il dit qu’ils ne trouveront jamais les
Cavendish, ils ont abandonné leur cabane aux montagnes, qu’il était chargé de garder, et que
maintenant ils sont retourné dans son refuge en territoire indien, ou ils ne les trouveront jamais.
Le chasseur leur demande de l’eau. Il se lamente de ne pouvoir plus voir sa femme et ses
enfants. Bud Scallen se montre même affectueux avec lui. Quand finalement il meurt, Scallen
insiste à l’enterrer. Le sentiment qui montre Scallen avec le fugitif contraste avec la froideur
avec laquelle il a tiré sur lui.
- Les quatre agents continuent sa poursuite de la bande des Cavendish par la montagne.
MacParlan explique dans son journal les aventures qu’ils vivent. La traversé des passes neigés
avec les chevaux, le rencontre avec un grand ours, les pas d’une grande cascade, etc.
Ici on peut rajouter plusieurs scènes d’aventure en fonction de la largeur de l’histoire, (si on
décidait rajouter un troisième volume, ici on peut introduire une toute nouvelle trame qui
impliquerait les indiens du territoire, les Dakota, qui donnent refuge aux Cavendish).
- Les quatre agents arrivent finalement au canon ou se trouve la mine des Cavendish. Ils
attendent la nuit pour se rapprocher. Il y a quelques gardes.
- Scènes d’action. Pendant la nuit, les quatre agents éliminent les gardes, mais ils ne peuvent pas
éviter être découverts, et ils commencent à leur tirer, et à se poster dans la mine pour refuser
les agents. Earl Foss se fait tirer dans un côté.
- Earl Foss est au sol, il perd beaucoup de sang et Maggie est sur lui, essayant de couper la
blessure. Quand il a vu son ami au sol, Bud Scallen s’est levé machinalement, le regard fixe et il
commence à avancer calmement, les tirs de feu autour de lui. Earl Foss crie à MacParlan, lui dit
de ne pas laisser seul à Bud, de lui suivre. Scallen avance tout en tirant calmement son pistolet.
Chaque tir est un mort des Cavendish. Il rentre dans la mine. MacParlan lui suit maladroitement.
- MacParlan avance par l’intérieur du tunnel, il entende des tirs qui viennent de devant.
Finalement il arrive dans une grande chambre, qui en réalité est une grotte naturelle, illuminé
par des lampes d’huile, là se concentrent le reste des hommes de Cavendish, et Jim Cavendish
lui-même, qui tirent contre Bud Scallen, qui reste protégé contre des poutres. MacParlan ne
réagit assez rapidement et une balle lui traverse une jambe. Il tombe au sol. Scallen continue à
tirer avec ses deux pistolets. À cause des tirs, une des lampes tombe au sol et la paille
commence à bruler intensément. MacParlan se traine par le sol et se protège contre unes boites
de bois.
- On reconnait la scène du début des albums : Vues confuses, inclinés, des images de ce qui voit
James MacParlan: Des flammes, le pistolet dans les mains ensanglantés. Sudain les tirs cessent.
Un silence tendu. Alors on entend des pas qui s’approchent. MacParlan, tourne la tête,
terrorisé : il voit le corps d’un flingueur, terrible, coupé de façon dramatique contre les flammes.
MacParlant lève son pistolet vers le flingueur, qui maintenant se tourne vers lui. MacParlan tire.
La scène finisse avec un plan fermé du rostre épouvanté du jeune MacParlan.
- On voit ce que voit MacParlan. C’est Bud Scallen qu’il vient de tirer. Scallen est au sol, le sang qui
se répande par sa poitrine, le visage incrédule. MacParlan se lève s’appuyant sur les caisses.
Scallen voit que c’est MacParlan qui vient de lui tirer. Il se rend compte qu’il mourra. Scallen
sourit ironiquement, le sang qui tombe par sa bouche, il dit « MacParlan… »
- On est de nouveau au bureau de MacParlan à Chicago en 1890. Il regarde par la fenêtre, les
couleurs du levé du soleil. Il a passé la nuit lisant le journal, qu’il tient encore entre ses mains. Il
est affecté par les souvenirs. La porte du bureau s’œuvre, c’est sa femme Mary, suite par une
des servantes, qui porte un plateau avec du thé et le petit déjeuner pour MacParlan, qui ne se
rend compte, perdu comme il l’est dans ses souvenirs. Mary touche légèrement l’épaule de
MacParlan, qui se tourne pour la voir. Mary lui demande s’il est bien, il n’a pas dormi. MacParlan
récupère le control de lui-même, il dit qu’il ne se passe rien, et il escorte les deux femmes hors
de son bureau. Il s’assied et continue à lire.
- MacParlan en pied, avec son pistolet dans la main, le canon qui rejette fumée. Il regarde le corps
de Bud Scallen qui meurt. Il entend des sons de toux, il se retourne, c’est Jim Cavendish.
- Earl Foss avec Maggie, qui le soutien, entrent dans la grotte. Voici ce qu’ils voyent : MacParlan
en pied, avec son pistolet dans la main. Bud Scallen au sol mort, et Jim Cavendish et tous ses
sbires au sol, morts ou moribonds. Ce qu’ils croient : Scallen et MacParlan ont tué tous les
Cavendish, qui en son tour, ont tiré fatalement sur Scallen. MacParlan reste paralysé, peut-être
par le state de choque, il ne dit rien, il n’explique pas ce qui s’est succédé. Earl s’incline sur
Scallen, des larmes sur les yeux. Maggie se dirige vers Jim Cavendish qui est moribond, elle
s’incline sur lui. Cavendish sourit, ils parlent. MacParlan voit comment Cavendish pointe
légèrement avec son doigt vers lui. Maggie se tourne vers MacParlan, son visage dur. Cavendish
meurt. Maggie va vers MacParlan et Earl Foss. Elle les aide à marcher hors de la grotte. Qu’est-
ce qu’il a dit ? demande MacParlan. Rien, dit-elle. Mais elle regarde MacParlan
énigmatiquement.
- MacParlan écrit dans son journal son pénible retour à travers les montagnes. Earl Foss avec une
blessure de balle dans son côté, et lui avec la blessure à la jambe, et transportant le cadavre de
Bud Scallen (Earl Foss refusa abandonner le corps de son ami aux musaraignes). C’est
uniquement grâce aux attentions de Maggie qu’ils réussissent à le faire. Mais Maggie se montre
réservée, elle ne parle presque rien avec MacParlan, qu’elle regarde avec une espèce de mépris.
- On est retourné à la ville. Au cimetière, Earl Foss, MacParlan et Maggie assistent à la cérémonie
d’enterrement de Bud Scallen, officié par un curé.
- Virgil Cornwell, l’homme de la Temple (voir premier volume), vient les chercher. Il attend la fin
de la cérémonie. Après il s’approche à Earl Foss et il lui félicite pour le travail. Ils ont vraiment
achevé la bande des Cavendish. Earl Foss dit que tout le mérite est de Bud Scallen et MacParlan,
donc c’est eux qu’il faut féliciter. MacParlan se sent mal à l’aise, surtout quand il entend Maggie
souffler. Cornwell leur dit que son patron, le fondateur de la « Temple Coal Mining », Jebediah
Temple, voudrait recevoir personnellement les agents de la Pinkerton dans sa maison.
- La luxueuse maison de Jebediah Temple se trouve en terrains des anciens miniers. Elle est un
peu isolée, entouré par des bels paysages et forêts. Le vieux Jebediah Temple les reçoit
amicalement, il est accompagné par deux de ses hommes, et par son homme de confiance, Joe
« Grim » Aberdeen. Temple est satisfait avec le travail des agents de la Pinkerton, il les félicite
pour avoir fini avec ce « ver de Cavendish ». Aberdeen rit en entendant cela et il crache de façon
précise dans le crachoir. Maggie remarque le visage d’Aberdeen, avec un regard de fer.
Aberdeen voit alors Maggie, premièrement avec indifférence, mais après il lui semble la
reconnaitre, après il ouvre les yeux avec surprise. Maggie enrage. De façon inattendue elle
prend le pistolet de la ceinture de MacParlan et elle tire dans la tête d’Aberdeen et sur les
autres deux hommes de Temple, qu’elle tue instantanément. Devant la surprise de Temple,
MacParlan et de Foss, elle s’approche de Temple et lui met le canon sur la tête. Foss pointe vers
elle son pistolet mais Maggie lui dit de jeter l’arme loin de lui. Foss obéit. Il essaye de calmer
Maggie. Maggie ? Je ne m’appelle pas Maggie –dit-elle. Elle dit que son vrai nom est Catherine
Rowland. Temple se sursaute, il reconnait le nom. Alors il commence à cracher, il les deux
autres agents de l’aider, mais c’est trop tard pour lui. Maggie dit que son moment est arrivé et
qu’il payera pour tous ses péchés. Elle jette Temple au sol, et lui tire dessus. Foss essaye de
l’éviter, mais elle pointe maintenant l’arme vers lui et MacParlan. Elle n’a pas rien contre eux,
dit-elle, son travail est finie, et maintenant elle partira. Sans leur tourner le dos, elle prend le
pistolet de Foss et elle abandonne la chambre.
- Foss vérifie le pouls de Temple, mais il est déjà mort. MacParlan se dirige à la fenêtre, il voit
Maggie qui monte sur son cheval et part au galop. MacParlan renie et avec difficulté à cause de
la blessure de sa jambe, se dirige vers leurs chevaux. Foss se rend compte de ce qu’il veut faire
et il essaye de l’en empêcher.
- À l’extérieur de la mansion, MacParlan prend le fusil de Foss de son cheval. Il pointe vers Maggie
qui s’éloigne clairement de la maison, elle est au point d’entrer dans la forêt, mais avant qu’elle
disparaisse, BLAM ! MacParlan tire. Maggie tressaille sur son cheval un instant avant de
disparaitre dans la forêt. Juste en ce moment Foss saute sur MacParlan et ils tombent au sol.
Qu’est que tu as fait ? demande Foss. « Elle est une rebelle –dit MacParlan- tu as vu ce qu’elle
vient de faire ! Nous devons la poursuivre !» La seule chose que Foss sait est que si lui et
MacParlan sont encore vivants c’est justement grâce à Maggie, et qu’il n’est pas son affaire ce
qu’elle à fait. Dit cela, il récupère son fusil, il monte en son cheval, et il part dramatiquement.
- MacParlan monte dans son cheval, il se dirige en direction à la forêt par laquelle a disparu
Maggie.
- Quelques heures plus tard, MacParlan suit la trace de sang au sol. Il voit des vautours qui volent
en cercles pas loin. C’est là où finalement il trouve Maggie. Elle est tombée au sol, avec la balle
qui lui a traversé le dos et a sorti par le ventre. Son cheval paitre tranquillement pas loin. Maggie
tremble de froid. MacParlan récupère son pistole de la main de Maggie. Elle demande de l’eau à
MacParlan, qui lui en donne. MacParlan s’assied a son côté. Ils parlent. MacParlan lui demande
la raison pour laquelle elle a tue Temple. Elle lui explique son histoire, et on le voit en images.
- Son vrai nom, comme elle a dit, est Catherine Rowland. Son père, Bill Rowland était un des
premiers propriétaires dont Temple avait essayé d’acheter les territoires. Mais son père avait
toujours refusé ses offres. Bref, comme il n’y avait pas façon de lui convaincre (son père était
têtu, comme toujours le sont les bons miniers), Temple avait ordonné ses hommes de le faire
tuer. Joe Aberdeen, son lieutenant, était celui qui s’en occupait. Mais non contents d’avoir tué
son père, Aberdeen et ses hommes avaient tué aussi sa mère, et ils se profitèrent de Maggie,
qui à l’époque comptait treize ans. Ils l’avaient laissé par morte, croyant qu’elle ne survivrait pas
à cause des blessures causées. Mais la providence avait envoyé Guthrie Davenport, un vieux
commerçant de Chicago, qui était venu pour vendre ses marchandises aux mineurs. Davenport
s’apitoyait de la petite fille, à qui il prenait en son aide. Maggie, très marquée, et comme une
façon d’auto-défense pour affronter les faits, perdait quelque chose. Dans sa tête, elle était
devenue incapable de sentir empathie, ce qui explique son comportement asocial. Installée à
Chicago avec un nouveau père, Guthrie Davenport, et un nouveau nom, Maggie Davenport, elle
effectua des études de médicine. Quand Guthrie mourait, et pour se gagner la vie, elle avait
commencé à travailler pour Allan Pinkerton, et à devenir quelqu’un d’important en ses
investigations grâce à son esprit analytique et à son manque d’empathie. Quand Jebediah
Temple a contracté l’Agence Pinkerton, Maggie a su que c’était vraiment son opportunité de se
venger.
- MacParlan admire Maggie. Tout ce temps infiltrée à l’Agence Pinkerton, avec une identité
fausse, trompant tout le monde… jusqu'à avoir sa vengeance, tout simplement formidable. Mais
Maggie méprise l’admiration de MacParlan. Elle dit qu’il est un lâche. C’est lui qui avait tué Bud
Scallen, pas les Cavendish. MacParlan rit. Pour la première fois, il se rend compte que la réalité
est manipulable, la vérité n’a pas d’importance, ce qui importe ce sont les apparences. Ceci est
un secret –dit-il- que tous les deux s’emporteront à la tombe… elle avant lui. Et il se lève, monte
son cheval et prenant les règnes du cheval de Maggie, il s’en va, abandonnant Maggie aux
vautours.
- MacParlan explique dans son journal l’entrevue qu’il a, une fois qu’il était retourné à Chicago,
avec Allan Pinkerton. La résolution du cas à été un désastre, son agent le plus fameux Bud
Scallen mort, son client Jebediah Temple assassiné par un de ses agents… il ne peut pas
permettre qu’on sache qu’il avait une rebelle infiltrée dans son agence. Ils couvriront le cas, ils
diront que Jebediah Temple était mort par quelqu’un de la bande des Cavendish, ce qui de
quelque façon reste une vérité. L’implication de l’Agence Pinkerton dans le sujet doit rester
complètement cachée. MacParlan dit que cela ne sera pas un problème. Et Pinkerton dit qu’il
vient d’assurer un retraite confortable pour Earl Foss, qui finalement aura réussi son rêve
d’abandonner la vie d’agent, donc lui ne sera aussi un obstacle. Finalement Pinkerton lui dit à
MacParlan qu’il doit tourner la page, oublier cet épisode lamentable. Il a pensé en MacParlan
pour être en charge d’une toute nouvelle mission, qui devrait lui affronter contre une bande
criminelle : les Molly Maguire. MacParlan répond qu’il accepte joyeusement. Il a même
quelques nouvelles idées qu’il voudrait mettre en pratique…
- Finalement, on est déjà dans les dernières lignes du journal, on voit en images dans une sorte
d’épilogue de l’histoire, le destin qui a vécu chacun des personnages. Earl Foss dans sa retraite,
qui pêche dans un lac et fume sur une barquette et on voit arrière de lui sa maison, au pied du
lac. Finalement il a réussi à s’éloigner de la vie de gunman, ce cas a fini pour l’éloigner de ce type
de vie, mais le prix qu’il a payé était haut, on ne peut pas dire que c’est une placide retraite.
MacParlan réflexion, voix en off, sur ce qui c’est passé, sur Maggie, sur comment il fut possible
de fonder une vie sur un grand mensonge. Lui, le lâche tueur du légendaire Bud Scallen (on voit
la tombe de Bud Scallen, après les os de Maggie au milieu de la montagne), mais cela ne ce
saura jamais.
- On est de nouveau à Chicago 1890. MacParlan ferme le journal et le regarde avec un visage
affecté. Finalement il souffle. Il se lève, se dirige vers le feu de la cheminée. Et il jette le cahier
au feu. MacParlan observe dramatiquement comment le cahier se consomme par les flammes.
Ensuite il se lève, il s’arrange le cou de la chemise, la cravate. La tête bien haute, il sort de son
bureau.
- Extérieur, jour. La carrosse de MacParlan lui laisse devant le luxueux ’Hotel Continental’.
MacParlan entre, se dirige au salon, ou il y a Sir Arthur Conan Doyle, en train de manger. Quand
Conan Doyle voit MacParlan, il se lève, et se dirige vers lui. Il salue MacParlan cordialement.
MacParlan lui dit qu’il a pensé bien à son offre. Il accepte.
Fin du volume 2.
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