Preface / Préface

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© 2007 CASI iii

Preface / Préface

Special issueASAR 2005 and a special presentation

acknowledging the contributions ofDr. A. Laurence Gray

This special issue on synthetic aperture radar (SAR) wasmotivated by papers presented at the Advanced SAR Workshop2005 (ASAR 2005) that was held at the Canadian SpaceAgency (CSA) from 15 to 17 November 2005.

Initiated in 1997, the Advanced SAR Workshop is a biennialevent organized by CSA to review the progress of advancedSAR technology development. ASAR 2005 was chaired byGuy Séguin (CSA) and attracted over 180 participants, with64 speakers contributing to 10 thematic sessions. We joinedRalph Girard (CSA) and Satish Srivastava (CSA) on theorganizing committee. The Workshop Proceedings areavailable on CD-ROM from CSA (please contactasar2007@space.gc.ca).

We thank the authors and the reviewers for their timelycontributions, and Dr. Joseph R. Buckley, Editor-in-Chief ofthe Canadian Journal of Remote Sensing (CJRS), for providingus with the opportunity to be guest editors for this special issueof CJRS.

During ASAR 2005, Dr. A. Laurence Gray of the CanadaCentre for Remote Sensing (CCRS) was presented with alimited-edition scale model of the RADARSAT-1 satellite tohonour and acknowledge his significant contributions to theRADARSAT-1 program. Laurence retired from CCRS at theend of 2005.

Laurence was born in Ireland and studied at Queen’sUniversity, Belfast. He continued his studies at the Universityof Calgary, obtaining an M.Sc. in biophysics and a Ph.D. inphysics working on electron paramagnetic resonance.

Dr. A. Laurence Gray aboard the M/V Polar Star off Port Lockroy, Antarctica, December 2002(photo courtesy of Andi Gray). / Dr. A. Laurence Gray à bord du M/V Polar Star, au large dePort Lockroy, en Antarctique, décembre 2002 (photo courtoisie de Andi Gray).

Numéro spécialASAR 2005 et présentation spéciale

sur les contributions duDr. A. Laurence Gray

Ce numéro spécial sur le radar à synthèse d’ouverture (RSO)a été motivé par les articles présentés lors de l’atelier« Advanced SAR 2005 » (ASAR 2005) tenu à l’Agencespatiale canadienne (ASC), du 15 au 17 novembre 2005.

Lancé en 1997, l’atelier « Advanced SAR » est unemanifestation bisannuelle organisée par l’ASC pour faire lepoint sur les progrès réalisés dans le développement de latechnologie RSO avancée. L’atelier ASAR 2005, présidé parGuy Séguin (ASC), a rassemblé plus de 180 participants, avecses 64 conférenciers répartis dans 10 sessions thématiques.Nous nous sommes joints à Ralph Girard (ASC) et SatishSrivastava (ASC) pour former le comité d’organisation. LeCompte rendu de l’atelier est disponible sur CD-ROM auprèsde l’ASC (svp contacter asar2007@space.gc.ca).

Nous remercions les auteurs et les arbitres pour leurcontribution ainsi que le Dr. Joseph R. Buckley, rédacteur en chefdu Journal canadien de télédétection (JCT), qui nous a invité àparticiper à ce numéro spécial du JCT à titre de rédacteurs invités.

Au cours de l’atelier ASAR 2005, le Dr. A. Laurence Gray,du Centre canadien de télédétection (CCT), s’est vu remettre unmodèle à l’échelle à tirage limité du satellite RADARSAT-1 enhommage et en reconnaissance de ses contributionsimportantes au programme RADARSAT-1. Laurence a pris saretraite du CCT à la fin de l’année 2005.

Laurence est né en Irlande et a étudié à l’Université Queen’s,à Belfast. Il a poursuivi ses études à l’Université de Calgary,obtenant une M.Sc. en biophysique et un Ph.D. en physiquepour ses travaux sur la résonance paramagnétique électronique.

In 1974, Laurence joined the incipient CCRS where hebecame an active participant in the growth of remote sensing inCanada. He worked initially with radiometers andscatterometers, and then with the Environmental ResearchInstitute of Michigan airborne X/L-band SAR, demonstratingits utility in sea-ice reconnaissance. CCRS’s SAR research atthat time was a deciding factor for a small country like Canadaembarking on the development, launch, and operationalutilization of a radar remote sensing satellite.

Laurence pioneered SAR interferometry in Canada: hedemonstrated the first pass-to-pass airborne cross-trackinterferometry and was acknowledged for this by name in apopular article on SAR interferometry that appeared inScientific American; he developed an airborne single-passcross-track interferometer and demonstrated its use in theproduction of precise digital elevation models; he developed anairborne along-track interferometer and demonstrated its use inmeasuring ocean currents and moving targets, leading to theextension of RADARSAT-2 to include a ground moving targetindicator mode; and he worked on ERS-1 and ERS-2interferometry and carried this work through to RADARSAT-1and ENVISAT, influencing growth in Canadian industry basedon interferometric techniques.

His most recent passion has been the speckle trackingtechnique, which has shed light on the motion of the massiveAntarctic ice sheet, utilizing data from the RADARSAT-1Antarctic manoeuvre in ways never dreamed of when themission concept was developed. His further work in creativelycombining Antarctic interferometric results has identified themovement of large pockets of subglacial water, revealing anexciting new avenue for glaciological research.

The strength of Laurence’s work has been his end-to-endinsight and knowledge of the target physics, the SAR sensor,and the processor. His work on radiometric calibration, oil-spillextent, depth of icebergs, terrain elevation, glacial flow, andocean currents are just a few examples.

Although we celebrate Laurence’s many technicalachievements, it is also his good humour and fair-mindednessthat have earned him friends everywhere and high regard by hiscolleagues. He is a role model and will continue to inspire themany people who have been fortunate enough to have workedwith him.

Guest Editors

Paris W. VachonDefence R&D Canada – OttawaParis.Vachon@drdc-rddc.gc.ca

Ridha TouziCanada Centre for Remote Sensing, Natural Resources CanadaRidha.Touzi@ccrs.nrcan.gc.ca

iv © 2007 CASI

Vol. 33, No. 1, February/février 2007

En 1974, Laurence s’est joint au CCT, qui en était à ses débuts,où il a participé activement au développement de la télédétectionau Canada. Il travailla au départ avec les radiomètres et lesdiffusiomètres puis, par la suite, avec le RSO aéroporté en bandeX/L de la Environmental Research Institute of Michigan,démontrant son utilité dans la reconnaissance de la glace de mer.Le programme de recherche RSO du CCT à l’époque a constituéun facteur déterminant pour un petit pays comme le Canada quis’impliquait dans le développement, le lancement et l’utilisationopérationnelle d’un satellite radar de télédétection.

Laurence a été un pionnier de l’interférométrie RSO au Canada:il a fait la démonstration de la première interférométrie aéroportéeà balayage croisé passage à passage si bien que son nom fut citédans un article classique sur l’interférométrie RSO publié dans larevue Scientific American; il a développé un interféromètreaéroporté à balayage croisé à passage unique et il a fait ladémonstration de son utilisation dans la production de modèlesnumériques d’altitude précis; il a développé un interféromètreaéroporté à balayage longitudinal et démontré son utilité dans lamesure des courants océaniques et des cibles mobiles, conduisantà l’inclusion dans RADARSAT-2 d’un mode indicateur de ciblesmobiles terrestres; il a travaillé sur l’interférométrie ERS-1 etERS-2 et a poursuivi ses travaux avec RADARSAT-1 etENVISAT, ce qui lui a valu d’influencer la croissance del’industrie canadienne reliée au domaine des techniquesd’interférométrie.

Sa passion la plus récente a été la technique de suivi duchatoiement (« speckle tracking »), qui a permis de mieuxcomprendre le mouvement de la calotte glaciaire gigantesquede l’Antarctique, en utilisant des données acquises lors del’expérience RADARSAT-1 sur l’Antarctique, ce que l’onaurait jamais pu imaginer au moment où le concept initial de lamission a été développé. Son travail additionnel de créativitédans la combinaison des résultats d’interférométrie enAntarctique a permis d’identifier le mouvement de grandespoches d’eau sous-glaciaire ouvrant ainsi de nouvellesperspectives pour la recherche en glaciologie.

La force du travail de Laurence résidait dans son intuitionglobale et sa connaissance de la physique de la cible, du capteurRSO et du processeur. Son travail sur l’étalonnageradiométrique, l’étendue des nappes d’hydrocarbures, lahauteur des icebergs, l’élévation du terrain, les flux glaciaires etles courants océaniques ne constituent que quelques exemples.

Quoique nous célébrons les nombreux exploits techniques deLaurence, c’est aussi grâce à sa bonne humeur et son espritouvert qu’il s’est acquis des amis partout et l’estime de sescollègues. Il est un modèle et il continuera d’inspirer lesnombreuses personnes qui ont eu la chance de travailler avec lui.

Rédacteurs invités

Paris W. VachonR&D pour la défense Canada – OttawaParis.Vachon@drdc-rddc.gc.ca

Ridha TouziCentre canadien de télédétection, Ressources naturelles CanadaRidha.Touzi@ccrs.nrcan.gc.ca