Prévalence des symptômes respiratoires et sensibilisation aux pneumallergènes chez les boulangers...

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A120 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

375Profil de la sensibilisation cutanée àAlternaria dans la provinced’Essaouira, MarocK. El FadiCHP Sidi Mohammed Ben Abbdallah, Essaouira, Maroc

L’Alternaria est un champignon cosmopolite ubiquitaire qui prédo-mine dans les climats tempérés. La sensibilisation à ce champignonvarie entre 7,5 et 17 % dans la population générale. Cette sensibi-lisation est plus fréquente chez les malades asthmatiques, et peutconstituer un facteur de mauvais contrôle de la maladie. Afin depréciser le profil des patients sensibilisés à Alternaria dans nos cli-mats (ville d’Essaouira), nous avons colligé 188 patients suivis à laconsultation d’allergologie. La moyenne d’âge est de 28 ans, avecprédominance féminine (74 %). Les priks-test pour les principauxallèrgènes ont été pratiqués avec des extraits standardisés. Ils sontpositifs dans 85 % des cas. La prévalence de la sensibilisation cuta-née à Alternaria représente 13,85 %. Elle est associée à plusieurssensibilisations dans 20 cas. Les patients sensibilisés à ce cham-pignon étaient tous asthmatiques, dont 12 cas avaient une rhiniteallergique per-annuelle associée. L’asthme était persistant sévèredans la moitié des cas, et le contrôle optimal de la maladie n’étaitatteint que chez 40 % des patients.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.421

376Prévalence des symptômesrespiratoires et sensibilisation auxpneumallergènes chez les boulangersà Douala, CamerounB.H. Mbatchou Ngahane a, E. Afane Ze b, E. Ngomo c

a Hôpital Général, Douala, Camerounb Hôpital Jamot, Yaoundé, Camerounc Université des Montagnes, Banganté, Cameroun

L’allergie respiratoire du boulanger est la plus fréquente des aller-gies respiratoires professionnelles. La prévalence de la rhiniteallergique du boulanger varie de 14 à 39 % et celle de l’asthme duboulanger de 4,9 à 10 %. L’objectif de ce travail était de déterminerla prévalence de la sensibilisation aux pneumallergènes profession-nels et celle des symptômes respiratoires chez les boulangers.Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée du 1er mai2013 au 31 juillet 2013 dans 42 boulangeries de la ville de Douala. Lesdonnées sociodémographiques, les antécédents respiratoires et lessymptômes respiratoires étaient reportées. Les prick-tests vis-à-visde 13 pneumallergènes ont été réalisés.Au total, 229 employés de boulangerie ont été inclus. Les hommesétaient largement majoritaires (96,9 %). L’âge moyen des partici-pants était de 36,3 ± 8,9 ans avec des extrêmes de 20 ans et 58 ans.La tranche d’âge la plus représentée était cette de 30 à 39 ans(43,2 %). Le quart des participants (n = 56) avaient une rhinite aller-gique. Parmi ceux-ci, 47 (83,9 %) incriminaient la farine commefacteur déclenchant des symptômes et le contact avec la farineaggravait ces symptômes chez 35 (62,5 %) participants. Les symp-tômes d’asthme étaient observés chez 59 participants (25,8 %) et22 % de ceux-ci (13 participants) avaient une aggravation de cessymptômes lors d’un contact avec la farine. Les sensibilisations àla farine de blé et à l’�-amylase étaient retrouvées respectivementdans 16,6 % et 8,3 %.L’allergie respiratoire chez le boulanger est une réalité en Afriqueet des mesures préventives devraient être prises pour éviter sonexpansion.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.422

377Profil des hospitalisés pourexacerbation d’asthme chez l’adulteN. Keskes Boudawara , L. Boussoffara , A. Kacem , R. Ouaja ,W. Braham , M. Sakka , J. KnaniService de pneumologie, CHU Tahar, Sfar Mahdia, Tunisie

Introduction.— Malgré les progrès thérapeutiques, les exacerba-tions d’asthmes nécessitant le recours à l’hospitalisation restentimportantes dans notre pays.But.— Étudier le profil des patients hospitalisés pour exacerbationd’asthme.Méthodes.— Étude rétrospective sur dossiers des patients hospita-lisés pour exacerbation d’asthme durant l’année 2012. Les donnéesdémographiques, cliniques et thérapeutiques ont été recueillies,ainsi que les caractéristiques de ces hospitalisations.Résultats.— Soixante-dix patients ont été hospitalisés dans leservice pour exacerbation d’asthme. Il s’agit de 27 hommes et43 femmes. L’âge moyen était de 48 ans. L’asthme n’était pas connuchez 17 % des cas. L’asthme était connu chez 83 % des cas. Parmieux, 50 % avaient été déjà hospitalisés dont 33 % au cours de l’annéeécoulée. L’asthme était mal contrôlé chez 84 % des cas. La gravité del’exacerbation était modérée dans 56 % des cas, sévère dans 11,4 %des cas nécessitant une hospitalisation en réanimation. L’asthmeétait persistant modérée à sévère chez 67 % des cas, intermittentchez 11,4 % des cas. Chez les asthmatiques connus, le traitementde fond comporte un corticoïde inhalée chez 93 % des patients, lesbronchodilatateurs longues actions chez 34,5 % des cas. La duréed’hospitalisation moyenne était de 9 ± 5 jours.Conclusion.— La décision du recours à l’hospitalisation reste sub-jective motivée par l’état clinique en rapport avec l’exacerbationmais aussi par des facteurs sociaux psychologiques du patient. Dansle but d’atteindre un contrôle optimal et d’éviter la survenue detoute exacerbation, Il faut insister sur l’éducation thérapeutiqueet la gestion d’une exacerbation par les asthmatiques.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.423

378Conjonctivite et allergie respiratoireZ. Berrada , H. Jabri , W. El Khattabi , A. Aichane ,H. Afif , Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca,Maroc

La conjonctivite allergique accompagne souvent la rhinite aller-gique, cette dernière est étroitement liée à l’asthme. Un bilanophtalmologique n’est pas systématique mais devient indispensabledevant la sévérité des lésions. Afin de ressortir la prévalence et leprofil de la conjonctivite chez le patient ayant une allergie respira-toire, nous avons analysé 100 dossiers de patients porteurs d’asthmeet/ou rhinite et/ou conjonctivite. La prévalence de la conjoncti-vite était de 47 % avec une nette prédominance féminine (64 %).La moyenne d’âge était de 36 ans. Un habitat non ensoleillé ethumide a été retrouvé dans 36 % des cas. L’atopie a été rappor-tée dans 60 % des cas. Le début des symptômes oculaires remonteen moyenne à l’âge de 26 ans et peuvent dans certains cas précéderou survenir dans l’évolution de la maladie allergique. La rhinite estassociée dans 91 % des cas. Elle est persistante modérée à sévèredans 65 % des cas. L’asthme est associé dans 85 % des cas, il estpersistant modéré à sévère dans 65 % des cas. Les tests cutanésallergologiques sont positifs dans 97 % des cas essentiellement auxacariens suivis par les pollens d’olivier et les pollens de grami-nées. L’évolution était favorable sous traitement antihistaminiqueet/ou corticoïde nasal qui permettait le contrôle des symptômesoculaires. Il n’y avait aucun signe de gravité de la conjonctivite.Le recours à un collyre n’a été nécessaire que dans 4 % des cas.Le diagnostic et le traitement des conjonctivites souvent associées

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