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Rapport de l’atelier d’information et de
sensibilisation des acteurs de la société civile du bassin de la Volta (ABV) sur la Politique
régionale des Ressources en Eau de l’Afrique de l’Ouest - PREAO
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Introduction Les 30 et 31 mars 2015, s'est tenu à l'hôtel NOVELA STAR (Avépozo) de LOME, l'atelier de
d’information et de sensibilisation des acteurs de la société civile du Bassin de la Volta
(ABV) sur la Politique régionale des Ressources en Eau de l’Afrique de l’Ouest - PREAO.
Cet atelier a été co-organisé et animé par l’ABV, le CCRE et l’UICN.
Ont pris part à cet atelier, les membres du forum des parties prenantes au développement du
bassin de la Volta regroupant les usagers, les points focaux nationaux les représentants de la
société civile, les représentants des collectivités territoriales.
La liste de présence est jointe en annexe.
L'objectif global de l’atelier est de renforcer les capacités des organisations de la société civile
intervenant dans la gestion durable des ressources en eau dans l’espace du bassin de la Volta
à mieux s’approprier du contenu de la PREAO et de son plan d’action de mise en œuvre
(PAMO) pour améliorer leur implication.
Les résultats attendus sont les suivants :
- Les acteurs de la société civile intervenant dans la gestion durable des ressources en
eau dans l’espace du bassin de la Volta ont une meilleure connaissance de la PREAO
et s’approprient de son PAMO (plan d’action de mise en œuvre) ;
- Ils connaissent mieux leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre de la
PREAO ;
- Les contraintes et défis majeurs liés à leur implication dans la mise en œuvre de cette
politique régionale sont identifiées ;
- Des recommandations réalistes et réalisables visant leur implication efficiente dans la
mise en œuvre du plan d’action de la PREAO sont formulées et adoptées.
I- Déroulement de l’atelier
1.1 Cérémonie d’ouverture
La cérémonie d’ouverture était placée sous la haute présidence du Ministre Chargé de
l’Equipement Rural du Togo, représenté par son Directeur de Cabinet. Elle a été marquée par
quatre (4) allocutions.
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La première allocation a été prononcée par Mr Maxime SOMDA, Coordinateur du
Programme pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE)
représentant le Directeur Régional de l’UICN – Afrique de l’Ouest et Centrale. Il dira que la
question de la gouvernance de l’eau est un défi important pour l’UICN en Afrique de l’Ouest
et du Centre. C’est dans ce sens qu’à travers le PAGE, l’UICN appui les institutions sous-
régionales responsables de la gestion de l’eau. Il a remercié le gouvernement togolais au nom
du Directeur régional de l’UICN et salué la présence effective du Directeur du cabinet du
Ministre de l’Equipement Rural. Il a ensuite situé l’atelier dans son contexte et souhaité plein
succès aux travaux.
La deuxième allocution a été prononcée par Mr Mahamane Dédéou TOURE, Chargé de
Programmes Régionaux – CCRE/CEDEAO. Au nom du Commissaire chargé de
l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eau de la Commission CEDEAO, il a
exprimé toute sa gratitude aux Autorités Togolaises pour les facilités accordées pour la tenue
du présent atelier. Il a rappelé que la PREAO a été adoptée par la 35e conférence des Chefs
d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, suite à un long processus participatif ayant
impliqué tous les acteurs régionaux du secteur de l’eau. Il a mis un accent particulier sur le
nouveau régime juridique basé sur le principe de la supranationalité. Pour terminer, il a insisté
sur l’information et la sensibilisation des acteurs de la société civile sur les politiques
régionales et les textes de la CEDEAO afin de jouer leur rôle en matière de redevabilité.
La troisième allocution a été prononcée par Dr Charles A. BINEY, Directeur Exécutif de
l’ABV. Il a souhaité la bienvenue à tous les participants pour leur présence. Il a ensuite
remercié le représentant du Ministre de l’Equipement Rural du Togo pour sa présence
effective à la cérémonie d’ouverture, malgré ses multiples occupations. Il a rappelé que la
société civile constitue une partie prenante très importante dans la gestion des ressources en
eau. Enfin, il a témoigné sa gratitude à l’UICN et à la CEDEAO pour leur appui à la tenue de
la présente rencontre.
Dans son discours d’ouverture, Mr DIABAKTE KOUNADI, Directeur de Cabinet
représentant le Ministre de l’Equipement Rural du Togo a souhaité la bienvenue et un
agréable séjour à tous les participants. Il a rappelé l’importance de la gestion rationnelle et
durable des ressources en eau, face aux multiples défis, notamment la croissance
démographique, l’augmentation de la demande, la dégradation environnementale, les
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pollutions ; l’adoption de la PREAO dans le souci d’harmoniser les politiques sur la gestion
durable des ressources en eau ; l’appropriation par les acteurs, en l’occurrence la société civile
de cette politique afin de jouer convenablement son rôle dans sa mise en œuvre. Il a remercié
les Partenaires techniques et financiers de l’ABV, notamment l’UICN et le CCRE. Il a
terminé ses propos en souhaitant plein succès aux travaux de l’atelier.
1.2 Adoption du programme et organisation des travaux
Le programme de travail a été de façon unanime approuvé par les participants. Un secrétariat
composé par des représentants de deux ONGs (Jeunes Volontaires pour l’Environnement et
Eau Vive) a été mis en place. Les travaux ont été présidés par Monsieur Yaya Boubacar de la
Direction national de l’Hydraulique du Mali
S’agissant du déroulement des travaux, une série de trois présentations suivies de débats en
plénières, des témoignages de la société civile et des séances de travaux en groupes ont
marqué les activités de cet atelier.
1.3 Présentations et échanges
Les communications présentées ont porté sur les thèmes suivants :
- Le résumé synthétique de la PREAO ;
- Le résumé synthétique du plan d’action de mise en œuvre de la PREAO ;
- L’ABV et la société civile.
Les débats ont été marqués par des questions relatives à :
- La prise en compte de la dimension Genre et de l’atténuation des effets du changement
climatique ;
- L’amélioration de la communication dans le cadre de la connaissance des rôles et
responsabilités des acteurs ;
- L’application du régime juridique de la PREAO ;
- La compréhension de la vision 2020 de la CEDEAO ;
- Le renforcement des capacités des acteurs afin de pouvoir jouer leurs rôles ;
- Les mécanismes d’accompagnement dans la mise en œuvre du PARGIRE et de la
connaissance de la ressource ;
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- La prise en compte du droit d’accès à l’eau et du droit de l’eau ;
- La protection de l’environnement, face aux déchets solides, notamment les sachets
plastiques ;
- L’information et la sensibilisation pour un changement de comportement des
populations ;
- Les sources de financement de la société civile du bassin de la volta;
- Le suivi de l’impact des activités menées par les associations et fédérations
féminines du bassin;
- La promotion des relations entre les associations et fédérations féminines du bassin ;
- La notion d’accès équitable à la ressource ;
- Le fonctionnement du forum des parties prenantes de l’ABV ;
- Les critères de choix des membres du forum des parties prenantes.
A l’ensemble des questions soulevées, des éléments de réponse satisfaisants ont été donnés. A
cela, il faut ajouter les contributions des uns et des autres, notamment : le développement du
partenariat, une meilleure visibilité de l’organisme du bassin (ABV) à travers la connaissance
des rôles des acteurs et l’appropriation des documents de politique et de stratégie, la
promotion de la coopération régionale, la mise en place et la fonctionnalité des cadres de
concertation.
1.4 Travaux en groupes
Les travaux en groupes ont porté sur les axes de réflexion se rapportant aux :
- Rôles et responsabilités de la société civile dans la mise en œuvre de la PREAO ;
- Contraintes et défis majeurs à leur implication.
Les résultats des travaux en groupes figurent en annexe.
L’atelier s’est félicité de la contribution des participants, traduisant ainsi l’intérêt accordé par
les acteurs à la PREAO et son plan d’action de mise en œuvre (PAMO). Il a salué l’ABV qui
en collaboration avec l’UICN et le CCRE/CEDEAO ont facilité la tenue du présent atelier.
A l’issue des débats, les recommandations suivantes ont été formulées :
A l’endroit de la société civile du bassin de l’ABV
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- Vulgariser la PREAO et son plan d’actions à l’échelle du bassin et au niveau national
- Mettre en place une plate-forme des acteurs de la société civile dans le domaine de
l’eau à l’échelle du bassin et au niveau national
A l’endroit des partenaires (ABV, UICN, CCRE)
- Impliquer la société civile dans la mise en œuvre et le Suivi évaluation de la PREAO
et du PAMO
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ANNEXES - TDRs
- Liste de présence
- Résultats des travaux en groupe
- Communications
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Tdrs de l’atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la société civile du bassin de la Volta – ABV
sur la politique régionale des ressources en eau de l’Afrique de l’Ouest - PREAO
Lomé – TOGO du 30 au 31 mars 2015
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1. Contexte
En prélude aux préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de Sommet de la Planète terre de Rio, les acteurs de la gestion des ressources en eau se sont retrouvés à Dublin1 en 1992 pour dégager une vision commune à même de faire face aux défis mondiaux de la gouvernance de l’eau. Cette Conférence a adopté la « Déclaration de Dublin sur l’eau dans la perspective d’un développement durable » qui a annoncé les quatre principes fondamentaux de la GIRE, ci-dessous :
- L’eau douce est une ressource fragile et non renouvelable, elle est indispensable à la vie, au développement et à l’environnement,
- La gestion et la mise en valeur des ressources en eau doivent associer usagers, planificateurs et décideurs à tous les échelons,
- Les femmes jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement, la gestion et la préservation de l’eau,
- L’eau, utilisée à de multiples fins, a une valeur économique et devrait donc être reconnue comme bien économique.
Ces principes ont été repris dans le chapitre 18 de l’Agenda 21, adopté à Rio également en 1992. Selon ce chapitre, « une gestion globale de l’eau douce en tant que ressource limitée et vulnérable ainsi que l’intégration des plans et des programmes sectoriels relatifs à l’eau dans le cadre des politiques économiques et sociales nationales sont absolument indispensable à toute action dans les années 90 et au-delà »
En dépit de ces déclarations, les ressources en eau n’ont toutefois pas bénéficié d’une haute attention à Rio, comparées à la biodiversité et à d’autres secteurs qui ont fait l’objet d’instruments juridiques internationaux contraignants.
L’équilibre sera retrouvé plus tard dans l’appel lancé par la Commission du développement durable des Nations Unies en faveur d’un effort concerté visant à mettre au point des approches plus intégrées de la gestion de l’eau et d’une prise en compte plus sérieuse des besoins des populations et des nations pauvres.
L’accès à l’eau qui n’a cessé d’être une préoccupation pour la communauté internationale a fait l’objet d’une attention particulière à travers la Déclaration du Millénaire des Nations Unies, adoptée en septembre 2000 à New York. «Il faut changer de mode de gestion des ressources en eau ». C'est le constat de cette Déclaration qui de nouveau engage tous les membres de l'ONU à : « mettre fin à l'exploitation irrationnelle des ressources en eau, en formulant des stratégies de gestion de l'eau aux niveaux régional, national et local, permettant notamment d'assurer aussi bien un accès équitable qu'un approvisionnement adéquat ». Cette tâche exigera pour la plupart des pays des changements radicaux à tous les niveaux, notamment reformer les institutions pour en améliorer l'efficacité et inciter 1 Notons que la première conférence mondiale sur l’eau s’est tenue sous les auspices des Nations Unies à Mar de Plata en 1977
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les organismes responsables des ressources en eau et de leur gestion concrète sur le terrain à changer de politique. Il faudra aussi, dans la plupart des cas, modifier le cadre national des lois et des mesures qui déterminent qui a accès à quelles ressources en eau et à quelles fins. Après le premier forum mondial de l’eau tenu à Marrakech en 1997, les acteurs de ce rendez-vous planétaire sur l’eau se sont retrouvés pour la seconde fois à la Haye en 2000. La Déclaration ministérielle sur la sécurité de l’eau au XXIe siècle, adoptée par ce forum a identifié sept défis à relever pour assurer une gouvernance améliorée de l’eau et une gestion plus intégrée des ressources en eau.
Le plan d’action de Johannesburg, adopté en septembre 2002 lors du Sommet sur le développement durable, met la gestion intégrée des ressources en eau au centre de ses préoccupations en ces termes : « ….La fourniture d’eau potable salubre et de services adéquats d’assainissement est nécessaire pour protéger la santé humaine et l’environnement. À cet égard, nous convenons de réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable ou qui n’ont pas les moyens de s’en procurer….. » Ces différents engagements de la Communauté internationale en faveur d’une gestion intégrée des ressources en eau ont redynamisé la gouvernance mondiale de l’eau. Dans le cadre de leur mise en œuvre, les États se sont engagés à élaborer des plans d’action de gestion intégrée et efficace des ressources en eau « GIRE » et ce avant 2005. A des niveaux différents, les Etats, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest ont pris des cadres juridiques visant à encadrer la gestion durable des ressources en eau.
Cette dynamique des Etats membres de la CEDEAO a bénéficié d’un processus d’harmonisation à travers une politique communautaire, à savoir la Politique Régionale des ressources en Eau de l’Afrique de l’Ouest (PREAO).
La PREAO, qui a été adoptée en décembre 2008 par la CEDEAO, est le fruit d’un consensus régional. Elle vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et au développement durable en orientant la communauté et ses Etats membres vers une gestion des ressources en eau conciliant développement économique, équité sociale et préservation de l’environnement.
Ses axes stratégiques d’intervention placent le secteur privé et la société civile au centre des préoccupations de la PREAO. Ils ont pris en compte l’absolue nécessité selon laquelle, une meilleure réforme sur la gouvernance de l’eau requiert la création d’un environnement favorable à la participation du secteur privé, des acteurs de la société civile.
Le dispositif institutionnel de mise en œuvre de la PREAO prévoit un conseil régional de concertation sur les ressources en eau, composé de 45 membres dont les acteurs de la société civile, y compris le secteur privé.
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Au regard du rôle qu’elle doit jouer dans le processus de mise en œuvre de la PREAO, la société civile doit s’approprier ce cadre juridique régional, à travers notamment des rencontres de renforcement de capacités.
C’est dans ce contexte que l’UICN à travers le programme "Partenariat pour la gouvernance environnementale en Afrique de l’Ouest – PAGE" organise en partenariat avec le CCRE et l’ABV, le présent atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur la PREAO.
2. Objectif
L’objectif global de cet atelier est de renforcer les capacités des organisations de la société civile intervenant dans la gestion durable des ressources en eau dans l’espace du bassin de la Volta à mieux s’approprier du contenu de la PREAO et de son plan d’action de mise en œuvre (PAMO) pour améliorer leur implication.
3. Résultats attendus
Les résultats attendus de cet atelier sont :
- Les acteurs de la société civile intervenant dans la gestion durable des ressources en eau dans l’espace du bassin de la Volta ont une meilleure connaissance de la PREAO et s’approprient de son PAMO (plan d’action de mise en œuvre) ;
- Ils connaissent mieux leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre de la PREAO ;
- Les contraintes et défis majeurs liés à leur implication dans la mise en œuvre de cette politique régionale sont identifiées ;
- Des recommandations réalistes et réalisables visant leur implication efficiente dans la mise en œuvre du plan d’action de la PREAO sont formulées et adoptées.
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4. Méthodologie
L’atelier propose deux approches qui permettront d’atteindre les résultats attendus:
- Des présentations en plénière qui permettront aux participants de connaitre et de s’approprier de la PREAO et de son PAMO (processus d’élaboration, contenu, rôle attendu de la société civile et des autres parties prenantes dont les OIG de l’Afrique de l’Ouest dans sa mise en œuvre, échanges d’expériences vécues sur l’implication de l’AV et de la société civile dans la gestion durable des ressources naturelles etc.). Ces communications seront présentées par le CCRE, l’ABV et deux membres de la société civile
- Suite aux présentations, des échanges en travaux de groupes, seront organisés autour des points clés suivants:
Rôles et responsabilités de la société civile dans la mise en œuvre de la PREAO ;
Contraintes et défis majeurs à leur implication ;
Les travaux de groupes permettront ainsi aux participants d’identifier des actions concrètes et pertinentes à mettre en œuvre pour une participation efficiente des acteurs de la société civile dans la mise en œuvre de la PREAO qui seront adoptées en plénière sous forme de recommandations et adressées à la CEDEAO et à l’ABV).
5. Date et lieu
L’atelier est prévu pour se tenir les 30 et 31 mars 2015 à Lomé au Togo . De plus amples précisions seront communiquées ultérieurement.
6. Participants
L’atelier regroupera une trentaine de participants provenant des structures fédératives des acteurs de la société civile de l’espace du bassin de la Volta intervenant dans la gestion durable des ressources en eau.
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7. Programme provisoire
Heure Activités Responsable 30 mars 2015
8h30-9h00 Accueil et installation des participants UICN 9h00-9h30
Cérémonie d’ouverture : - Mot de bienvenue du Maire Central de Lomé - Allocution du Secrétaire Exécutif de l’ABV - Allocution du Directeur Régional de l’UICN – Afrique de
l’Ouest et du Centre ou son Représentant - Discours d’ouverture du Ministre en charge de
l’Hydraulique du Togo
UICN- CCRE-Protocole Ministère en charge de l’eau
9h30-9h45 Mise en place du bureau de séance UICN 9h45-10h00 Pause-café 10h-10h30 Plénière 1 : Résumé synthétique de la PREAO CCRE 10h30-11h00 Plénière 1 : Résumé synthétique du PAMO CCRE 11h00-12h30 Echanges sur les communications de la plénière 1 Participants 12h30-14h30 Pause déjeuner 14h30-15h00
Plénière 2 : Le processus d’opérationnalisation de la PREAO par l’ABV.
ABV
15h00-15h30
Plénière 2 : Expériences d’implication de la société civile dans la gestion durable des ressources naturelles : Témoignage d’un acteur de la société civile
Membre Société Civile
15h30-16h00 Pause-café 16h00-16h30
Suite plénière 2 : Participation des Usagers/Citoyens à la gouvernance de l'eau
Membre Société civile
16h30- 17h30 Echanges sur les communications de la plénière 2 UICN 31 mars 2015
9h00-10h00
Travaux de groupes
Participants
10h00-10h30 Pause-café 10h30-12h30 Suite travaux de groupes Participants 12h30-14h30 Pause déjeuner 14h30-17h30
Plénière 3 : Synthèse des travaux de groupes
Participants
17h30-18h00 Clôture Participants
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ATELIER D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE DU BASSIN DE LA VOLTA SUR LA POLITIQUE REGIONALE DES RESSOURCES EN EAU DE L’AFRIQUE DE l’OUEST - PREAO
Liste des participants
N°
PAYS
NOM & PRENOM
STRUCTURE
ADRESSE MAIL
CONTACT TELEPH
SIGNATURE
01
BURKINA FASO
Yacouba SAVADOGO
UICN
Yacouba.savadogo@iucn.org
00226 71122250
02
Mahamane TOURE
CCRE / CEDEAO
mdtoure@yahoo.fr 00226 25330091
03
Alizeta TIEMTORE
Coordinatrice Régionale des femmes de la Boucle du Mouhoun dedougou
Tiem_alize@yahoo.fr 00226 70280603
04
Guigma René Jules
Usager de l’eau Agence du Nakembe
Renejules_guigma@yahoo.fr 0022670083298
05
Nadine NARE
MARHASA/DGRE Nadine.nare@gmail.com 0022670022900
06
Maxime SOMDA
UIC N
Maxime.somda@iucn.org
07
Idrissa SERY
UICN
Idrissa.sery@iucn.org
08
Yao ATIKPO
ABV
samecoje@gmail.com
0022625376067
15
09
Charles BINEY
ABV
cbiney@gmail.com
0022625376067
10
COTE D’IVOIRE
Yao Lucien KOUASSI
MINEF/DGPRE
kyaducien@yahoo.fr
0022507340783
11
Yahafie Solange GBOKO
Presidente de l’Action femme developpement en Afedez
afedez1965@yahoo.fr
00220791374201574762
12
Koffi Jules LOUKOU
FEREHOD
ferehod@yahoo.fr
0546077103123395
13
MALI
Boubacar YAYA
DNH yaya.boubacar@yahoo.fr
0022376051351
14
Bourama TRAORE
DWA bourama75@gmail.com 66791866
15
Abdoulaye GUINDO
CLE BANTCAB. Société civile
ONG apidc@yahoo.fr 76206039
16
GHANA
Owususekyere OSEIYAW
CONIWAS oyowsk@gmail.com 0244239801
17
Balaara EVANS
Ghana Water comply, Ghana
eybalaara@hotmail.com 00233277515678
18
Abarahams RONALD
Water Resources Commission
sonhams@yahoo.com 00233208231254
19
BENIN
Dr ELEGBEDE MANOU Bernadin
20 Arnaud ADJAGODO PNE-Benin aarnauldeyahoo.fr 97640245(229) 21
Modeste Natitingou LAWSON
JIVES Benin ONG modestelawson@yahoo.fr 96328368
22 ELEGBEDE M Bernadin Point focal elegbedebernad@yahoo.fr 97275515(229) 23
TOGO
Mme TOZO A. Abla DRE/MER elise_togobla@yahoo.fr 90769926 24 EWAROU Kpatcha MER/SG ewaroukpatcha@yahoo.fr 90811412 25 AGBO KOMITSE EDOH EAA ahodo2@yahoo.fr 90266970 26 Kondo Anami JVE ananikondoca@yahoo.fr 91341747 27 TIEM Nagnoume OREPSA orepsadap@yahoo.fr 90289510
16
28
POCANAM D.Fidèle ONG ASCNA-HO asenahoong@gmail.com 98833601 30 SENAME APEDO JVE apedosena@gmail.com 90103418 31 AHIAFOR Eau vive ahiafor05@gmail.com 92595619 32 KAO KAO UGMK croppak@yahoo.fr 90931537 33 MENSAH Amehowolo Les Amis de la terre -
togo cymens14@yahoo.fr 90931537
34 TCHAKPALA KODJO MAPTO 91765644 35
GBENYANAWO Atsu Kofi E
MER/DRE agbenyanawo@yahoo.fr 90826273
36
TCHAGODOMOU Gaozou
DAEP/MER tchagaozou@gmail.com 90084320
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GROUPES N° 1
Défis pour l’implication des OSC, actions pour relever les défis et les risques dont il faut tenir compte dans la mise en œuvre des actions
Liste des membres du Groupe
1° LOUKOU Koffi Jules FEREADD –Côte d’Ivoire - Président
2° ELEGBEDE MANOU BERNADIN : Point focal CCRE/CEDEAO/ABV Bénin-Rapporteur
3° TIENTORE SAWADOGO Organisation Feminine de la société civile –Burkina-Faso -Membre
4° Abdoulaye Guindo ONG APIDC Mali -Membre
5° TIEM Nangnoume OREPSA – Togo- Membre -
6° GBENYANAWO Atsu Kofi MER/DRE –Togo -Membre -
7° O.Y. Owusu Jekyere CONIWAS –Ghana- Membre
8° Evans Y. Balaara Gana Water Company Ltd -Ghana- Membre
9° Gbokoami Afeleké- Interprete –Togo- Membre
10° TCHAKPALA Kodzo MAPTO-Togo- Membre
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Défis
Comment relever les défis Risques à prendre en compte
Institutionnel Non fonctionnement des structures existantes telles que forum des parties.
Redynamiser et Tenir régulièrement des rencontres statutaires du forum des parties
Manque de volonté politique des Etats et des Organismes internationaux
Inexistence du forum des parties prenantes par pays
Redynamiser, formaliser et ou mettre en place le forum des parties prenantes et comités de bassin, CLE dans chaque pays
Politisation de la société civile
Inexistence d’une structure de coordination de la société civile par pays
Identifier et désigner une structure faitière pour assurer le secrétariat du forum des parties et servir de relais entre les comités de bassin et les CLE et les points focaux
Fonctionnement incertain
Opérationnel Faible appropriation du contenu de la PREAO
Vulgariser par pays la PREAO et sensibiliser sur le contenu
Manque de moyens pour une large diffusion
Faible capacité de la société civile organisationnelle et financière
élaborer et former la société civile sur les outils de lobbying, d’élaboration des projets multisectoriels, de plaidoyer et de prévention et gestion de conflits ; Organiser des visites d’échange d’expériences
Manque de Suivi et insuffisance et financement
Insuffisance d’outils de communication
Elaborer et vulgariser les outils de communication et de compte rendu
Non couverture par les réseaux modernes des zones des utilisateurs de l’eau, non maîtrise des outils informatiques
Insuffisance d’information et de communication de feed back
Créer la plateforme des parties prenantes par pays Créer et mettre en valeur un système de communication
Manque de motivation Manque de volonté des acteurs
Mobilisation des ressources financières
Faible mobilisation des ressources financières
Former les organisations de la société civile aux techniques de négociation et de mobilisation des ressources financières
Instabilité politique Conflits internes
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Faible de niveau de transparence dans la gestion financière
Créer un mécanisme de suivi et évaluation des activités, renforcer les capacités des OSC sur la gestion financières
Détournements de fond
Durabilité du financement des activités de la société civile
Créer un mécanisme de financement autonome à travers la contribution des acteurs (OSC, Etats, PTF, secteur privé)
Faible capacité de contribution de l’Etat et des OSC,
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Rapport des Travaux du Groupe 2 :
Président : Kouassi Yao Lucien (Côte d’Ivoire)
Rapporteur : Bourama TRAORE (MALI)
Liste des membres du groupe (voir annexe)
Question N°1 : Quels sont les défis à relever dans l’implication effective de la société civile dans la mise en œuvre de la PREAO ? Sur le plan Institutionnel, sur le plan Opérationnel et sur le plan mobilisation des ressources financières.
SUR LE PLAN INSTITUTIONNEL Défis Comment relever le défi ?
Risque à prendre en compte
L’organisation de la société civile tant sur le plan national qu’à l’échelon Bassin
Mise en place d’une faitière au niveau national et du bassin
La volonté de ne pas collaborer, le désintéressement, l’insuffisance d’information et de sensibilisation, Problème de leadership entre les organisations de la
société civile, risque de politisation de la Fédération de la Société Civile.
Le positionnement de la société civile dans le Cadre Permanent de Coordination et du Suivi (CPCS)
organiser la société civile pour qu’elle puisse figurer dans le Cadre Permanent de Coordination et du Suivi (CPCS)
Définition d’une structuration de la société civile en tant acteur institutionnel au niveau régional
Conduire une étude devant aboutir à la structuration au plan national et régional (bassin national et transfrontalier)
La non adhésion au processus d’organisation, L’instabilité politique, leadership entre les Etats
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SUR LE PLAN OPERATIONNEL Défis Comment relever le défi ?
Risque à prendre en compte
Formation des acteurs et usagers sur la GIRE dans le bassin versant
Renforcement des capacités de la société civile en matière de GIRE
Insuffisance de donnée de base pour la formation des acteurs et usagers ;
Insuffisance des moyens affectés à la formation
SUR LE PLAN DE LA MOBILISATION DES RESSOURCES FINANCIERES
Défis Comment relever le défi ?
Risque à prendre en compte
Développement de Partenariat Publique-Privés
Développement des stratégies de mobilisation des fonds ;
Développement de synergie entre les acteurs de la société civile des Etat membres pour répondre aux appels de fonds Multi-pays ;
Le non-respect des procédures des bailleurs fonds ; Environnement non favorable (Institutionnel et législatif)
Question N°2 : Quelles actions concrètes proposez-vous pour une meilleure implication des acteurs de la société civile du bassin de la volta dans la mise en œuvre effective de la PREAO ?
Les actions concrètes
Initier des rencontres d’Information, Education et Communication (IEC) ;
Conduire une étude d’identification et de caractérisation des organisations de la société civile au niveau national et à l’échelle du bassin avec l’appui de l’ABV à travers une structure de la société civile d’implantation nationale avec laquelle l’ABV pourrait signer un protocole;
Formaliser un cadre de concertation à l’échelle nationale et au niveau du bassin ;
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Instituer un fonds d’appui aux organisations de la société civile à l’échelle du Bassin ;
Associer la Société Civile dans les ateliers de planification opérationnelle et au Suivi.
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Annexe
Liste des membres du groupe 2
N° Prénoms et noms Structure Pays
1 Bourama TRAORE DWA MALI
2 Gboko Yahafié Solange AFEDEZ Côte d’Ivoire
3 Pocanam D Fidèle ASCN-HO Togo
4 Kao Kao UGMK Togo
5 Nare Padine DGRE Burkina Faso
6 Guigma Réné Jules CLE Agence de l’Eau Nakambé Burkina Faso
7 Kouassi Yao Lucien MINEF/DGPRE Côte d’Ivoire
8 Ronald Abrahams Water Ressources Commission Ghana
9 Kondo Arani JVE Togo
10 Mensah Amehowolo Les Amis de la Terre Togo
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POLITIQUE DES RESSOURCES EN EAU DE L’AFRIQUE DE L’OUEST
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
Mahamane Dédéou TOUREChargé de Programmes Régionaux
CCRE-CEDEAO
PLAN DE PRESENTATION
1. FONDEMENTS ET JUSTIFICATION2. PROCESSUS D’ELABORATION DE LA PREAO3. VALEUR JURIDIQUE4. OBJECTIF GENERAL5. OBJECTIFS SPECIFIQUES6. PRINCIPES DIRECTEURS7. AXES STRATEGIQUES8. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE9. PRINCIPAUX ACQUIS DANS LA MISE EN ŒUVRE
DE LA PREAO
1 - FONDEMENTS ET JUSTIFICATION
- Traité révisé de la CEDEAO, article 3 (Buts et Objectifs) :«l’harmonisation et la coordination des politiquesnationales et la promotion de programmes, de projets etd’activités, notamment dans les domaines de l’agricultureet des ressources naturelles.. »
- Statuts du Cadre Permanent de Coordination et de Suivide la GIRE en Afrique de l’Ouest, article 2 : «le CadrePermanent de Coordination et de Suivi de la GIRE enAfrique de l’Ouest a pour mission de promouvoir,coordonner et assurer la mise en œuvre d’une politiquecommunautaire en matière de ressources en eau enAfrique de l’ouest, conformément à la mission et auxpolitiques de la CEDEAO..»
2 - PROCESSUS D’ELABORATION DE LA PREAO Approche participative et collaboration inédite entre la
CEDEAO et l’UEMOA en matière d’élaboration depolitique sectorielle unique au niveau de la région
Principales étapes
Réalisation d’un état des lieux des ressources eneau et de leur cadre de gestion au niveau desdifférents pays de la CEDEAO ;
Elaboration d’une synthèse régionale desdits étatsde lieux ;
Elaboration d’une première mouture de documentde politique par une Task force comprenant desexperts de la CEDEAO, de l’UEMOA, du CILSS etde personnes ressources reconnues pour leurexpérience et autorité en matière de gestion de l’eaudans la région ;
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2 - PROCESSUS D’ELABORATION DE LA PREAO(suite)
Partage de ladite mouture au niveau des pays de laCEDEAO ;
Partage avec le Conseil Régional de Concertation desRessources en Eau (CRCRE) ;
Validation par les acteurs du secteur de l’eau (Atelierrégional, Ouagadougou, 9-11 octobre 2007) ;
Approbation par le CMS (Ouagadougou, 15 novembre2007) ;
Approbation par le Conseil des Ministres de la CEDEAO(Abuja, 18 mai 2008)
Adoption du texte de la politique des ressources en eaude l’Afrique de l’Ouest par la 35ème Session de laConférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenueà Abuja le 19 décembre 2008 (Acte AdditionnelA/SA.5/12/08).
3 - VALEUR JURIDIQUE
- Adoption sous le sceau du nouveau régime juridique desactes de la Communauté fondé sur le principe de lasupranationalité, suivant lequel les actes pris par lesorganes de la Communauté deviennent exécutoires dansles Etats sans recourir à la ratification
- Aux termes du protocole instituant ledit régime juridique,les actes additionnels correspondent aux décisionsprises par la Conférence des chefs d’Etat et deGouvernement.
- Les actes additionnels ont la plus forte valeur juridiqueaprès le traité.
4 - OBJECTIF GENERALContribuer à la réduction de la pauvreté et audéveloppement durable en orientant la Communauté et sesEtats membres vers une gestion des ressources en eauconciliant développement économique, équité sociale etpréservation de l’environnement.
5 - OBJECTIFS SPECIFIQUES susciter le développement d’orientations communautaires
en termes de gestion de l’eau, favoriser l’harmonisation et l’intégration des politiques
nationales relatives aux ressources en eau, inciter les Etats à développer leur cadre de gestion de
l’eau au niveau des pays et des bassins transfrontaliersd’Afrique de l’Ouest en conciliant développementéconomique, équité sociale et préservation del’environnement.
6 - PRINCIPES DIRECTEURS
La PREAO a été construite en tenant compte à la fois desprincipes de base de la CEDEAO et des principes générauxde gestion des ressources en eau établis suite auxconférences de Dublin et Rio (1992) et de Mar del Plata(1997).Ce sont notamment :
partage équitable et raisonnable des ressources en eaudes cours d’eau internationaux et des aquifères partagés
précaution prévention information et notification préalable réparation ou le principe du pollueur – payeur utilisateur-payeur
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6 - PRINCIPES DIRECTEURS (suite)
bonne gouvernance des ressources en eau genre subsidiarité complémentarité solidarité progressivité partenariat coopération gestion par bassin hydrographique ou système d’aquifère
7 - AXES STRATEGIQUES
Réformer la gouvernance de l’eau,
Mettre en place un cadre juridique et institutionnel porteur ; Instaurer des instruments de gouvernance économique ; Promouvoir la participation du secteur privé ; Développer l’information et les connaissances sur l’eau ; Encourager la recherche et le renforcement des capacités ; Favoriser la prise en compte de la dimension
environnementale.
Promouvoir les investissements dans le secteur de l’eau,Ces investissements sont aujourd’hui très faibles. Commeexemple, on peut relever que moins de 10% des surfacesirrigables de la région sont aujourd’hui valorisées
7 - AXES STRATEGIQUES (suite)
Promouvoir la coopération et l’intégration régionale
Promouvoir la gestion concertée des eauxtransfrontalières
Promouvoir des mécanismes de prévention et derèglement des crises et conflits
Assurer le suivi des engagements internationaux
8 - MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
Dispositif institutionnel
Le cadre institutionnel de la définition, mise en œuvre, suiviet évaluation de la politique régionale repose sur unecoordination CEDEAO-UEMOA-CILSS. La CEDEAO assurele rôle de chef de file
Instruments de financement
Ressources propres (CEDEAO-UEMOA-CILSS et Etats) Ressources extérieures Secteur privé et société civile Usagers
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8 - MODALITES DE MISE EN ŒUVRE (suite)
Mécanismes de suivi évaluation
La CEDEAO en concertation avec l’UEMOA et le CILSS meten place les outils de suivi évaluation de la mise en œuvrede la politique régionale de l’eau à travers les organes ducadre permanent de coordination et de suivi.
Plan d’action
La CEDEAO, en concertation avec l’UEMOA et le CILSS,définit le plan d’action de mise en œuvre de cette politique,notamment à travers la réactualisation du Plan d’ActionRégional de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau(PARGIRE).
9 – PRINCIPAUX ACQUIS DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA PREAO
Parmi les principaux acquis enregistrés dans la mise en œuvre de laPREAO, on peut citer notamment :
La mise en œuvre d’un programme de diffusion du document depolitique qui a déjà touché un nombre important de pays membres dela CEDEAO (11 sur 15) ;
L’élaboration d’un plan d’action de mise en œuvre de la PREAO ;
9 – PRINCIPAUX ACQUIS DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA PREAO (suite)
L’élaboration de textes normatifs (directive cadre sur la gestion desressources en eau partagées de l’AO, directive cadre sur ledéveloppement de grandes infrastructures hydrauliques en AO)concourant à la mise en œuvre de la PREAO,
L’organisation de plusieurs grandes réflexions concourant égalementà la mise en œuvre de la PREAO : dialogue sur le développement degrandes infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest, séminairesur le suivi-évaluation des services locaux d’eau potable etd’assainissement, etc.
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION
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Mahamane Dédéou TOUREChargé de Programmes Régionaux
CCRE-CEDEAO
PLAN DE PRESENTATION
1. Contexte et Justification du Plan d’action
2. Méthodologie d’élaboration du projet de plan d’action
3. Cadre temporel du plan d’action
4. Programmes
5. Modalités de mise en œuvre
1 - CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PLAN D’ACTION
L’idée d’élaboration d’un plan d’action de mise en œuvrede la PREAO est inscrite dans l’acte additionnel portantadoption de la Politique des Ressources en Eau del’Afrique de l’Ouest.
L’article 11 de l’acte additionnel A/SA.5/12/08 dispose que« la CEDEAO, en concertation avec l’UEMOA et le CILSS,définit le plan d’action de mise en œuvre de cette politique,notamment à travers la réactualisation du Plan d’ActionRégional de la Gestion des Ressources en Eau(PARGIRE) ».
1 - CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PLAN D’ACTION(suite)
Plutôt qu’une seule relecture du PARGIRE, le Comité dePilotage a opté pour l’élaboration d’un document plusporteur, axé notamment sur la traduction en termesopérationnels des grandes orientations de la PREAO, ycompris une meilleure explicitation desdites orientations etla définition d’actions spécifiques pour soutenir leur miseen œuvre.
La définition de ces actions ayant reposé sur le principe dela subsidiarité.
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2 - METHODOLOGIE D’ELABORATION
Le plan d’action a été élaboré à travers une approcheparticipative sous l’égide du Comité de Pilotage.
Il a été réalisé à travers les principales étapes suivantes :
- Elaboration des termes de référence de l’étude par leCCRE-CEDEAO et validation par les membres duComité de Pilotage ;
- Réalisation d’une étude relative à l’élaboration d’unavant-projet de document de plan d’action par un bureaud’étude de consultants régionaux ; les investigations aucours de cette étude ont été notamment menées auprèsdes principales institutions régionales intervenant dansle secteur de l’eau en Afrique de l’Ouest ;
1 - METHODOLOGIE D’ELABORATION (suite)
- Validation de l’avant-projet de document de plan d’actionpar le Comité de Pilotage
- Validation du projet de document de plan d’action par leCTE à Abidjan en décembre 2012
3 - CADRE TEMPOREL
Le plan d’action a été projeté dans la perspective de laVision 2020 axée sur le passage d’une « CEDEAO » desEtats à une « CEDEAO des peuples ».
Ce faisant, le cadre temporel retenu pour la mise en œuvredu plan d’action est : 2013-2020 ; la mise en œuvreeffective devant se faire à travers des plans d’opérationpluriannuels, soit 2013-2016 pour le premier et 2017-2020pour le second.
4 - PROGRAMMES
Le plan d’action s’articule autour de 14 programmesrecoupant les 3 axes stratégiques de la PREAO.
4.1 Programmes relatifs à l’axe 1 « Reformer lagouvernance de l’eau
4.1.1 Programme « Mise en place d’un cadre juridiqueet institutionnel porteur »
Les résultats attendus de ce programme sont :
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4 – PROGRAMMES (suite)
- Des textes réglementaires communautaires relatifs à lagestion des ressources en eau sont élaborées ;
- Des normes et standards régionaux sont développés ;
- Des processus de gestion intégrée des ressources eneau au niveau des pays et des organismes de bassinsont appuyés ;
- Des textes relatifs à l’eau sont vulgarisés et appliqués
4 – PROGRAMMES (suite)
4.1.2 Programme « Instruments de gouvernanceéconomique »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Les principes pollueur-payeur et utilisateur-payeur sontappliqués ;
- Des outils économiques de gestion de l’eau sontdéveloppés
4.1.3 Programme « Promotion de la participation dusecteur privé et de la société civile »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Un environnement favorable à la participation du secteurprivé et de la société civile est créé et promu
4 – PROGRAMMES (suite)4.1.4 Programme « Développement et gestion desinformations et des connaissances sur l’eau »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Les Etats assurent le renforcement et le maintien desréseaux de mesure sur l’eau ;
- Les Etats assurent la bonne gestion de ces réseaux ;- Les Etats améliorent la connaissance de la ressource en eau
de surface et souterraine ;- Les Etats assurent le suivi des impacts du changement global
sur l’évolution et la disponibilité des ressources en eau enAfrique de l’Ouest ;
- Un observatoire régional de l’eau en Afrique de l’Ouest estmis en place par le CCRE ;
- Les systèmes nationaux d’information sur l’eau sont créés ourenforcés.
4 – PROGRAMMES (suite)4.1.5 Programme « Soutien à la recherche et aurenforcement des capacités »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Une stratégie régionale de renforcement des capacitésen GIRE est élaborée, adoptée, vulgarisée et mise enœuvre ;
- La recherche appliquée et le développement destechnologies sont soutenus pour fournir desconnaissances utiles à l’aide à la décision ;
- Les capacités des groupes d’acteurs, y compris desfemmes en Afrique de l’Ouest sont renforcées
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4 – PROGRAMMES (suite)
4.1.6 Programme « Promotion de la prise en compte dela dimension environnementale »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Des normes de qualité pour les usages et les utilisationsde l’eau sont élaborées, vulgarisées et appliquées par laCEDEAO ;
- Des périmètres de protection des points d’eau, descours et des plans d’eau sont mis en place par laCEDEAO.
4 – PROGRAMMES (suite)4.2. Programmes relatifs à l’axe 2 « Promouvoir lesinvestissements dans le secteur de l’eau »
4.2.1 Programme « Eau potable et assainissement »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Les objectifs que sont fixés les Etats en matière d’eaupotable et d’assainissement sont en cohérence avec lesOMD du domaine ;
- Les Etats ont progressé dans la réalisation de cesobjectifs ;
- Les Etats sont appuyés par la CEDEAO dans larecherche de financements pour la réalisation desinfrastructures nécessaires à l’amélioration de l’accèsdes populations à l’eau potable et à l’assainissement.
4 – PROGRAMMES (suite)4.2.2 Programme « Eau et sécurité alimentaire »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Les pôles de production favorables à l’agriculture irriguéesont identifiés ;
- La contribution à l’aménagement de ces pôles estassurée ;
- Des programmes d’infrastructures en liaison avec lespolitiques agricoles au niveau régional et national sontétablis et mis en œuvre ;
- Les investisseurs privés contribuent aux actions des Etatspour la création, la maintenance et le renouvellement desinfrastructures de stockage et d’irrigation ;
- La réalisation d’infrastructures hydrauliques pour ledéveloppement des activités de pêche et d’élevage estsoutenue par la CEDEAO.
4 – PROGRAMMES (suite)4.2.3 Programme « Hydro-électricité »
Les résultats attendus de ce programme sont :
Le développement d’ouvrages multi-usages et communsentre plusieurs Etats est encouragé ;Des sites d’ouvrages à équiper au niveau régional sontidentifiés et réalisés
4.2.4 Programme « Transport fluvial et tourisme »
Les résultats attendus de ce programme sont :
Les cours d’eau et lacs à fort enjeu de transport et detourisme sont inventoriés ;Les Etats sont accompagnés pour leur aménagement
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4 – PROGRAMMES (suite)4.2.5 Programme « Réduction des risquesenvironnementaux »
Les résultats attendus de ce programme sont :- Les informations et les connaissances sur les risques climatiques et
environnementaux dans la gestion des ressources en eau sontaméliorés ;
- Les risques climatiques et environnementaux et leurs impacts sontpris en considération dans l’élaboration et la mise en œuvre despolitiques, stratégies, programmes et projets du secteur de l’eau,aux niveaux régional et national ;
- Les problématiques du secteur de l’eau sont pris en compte dansles initiatives nationales et régionales relatives aux risquesclimatiques et environnementaux ;
- Des mécanismes d’adaptation au changement et à la variabilitéclimatiques dans la gestion des ressources en eau sont définis etmis en œuvre au niveau régional ;
- Des mécanismes de prévention et de gestion des risquesenvironnementaux sont définis et mis en œuvre au niveau régional.
4 – PROGRAMMES (suite)4.3 Programmes relatifs à l’axe 3 « Promouvoir lacoopération et l’intégration régionales »
4.3.1 Programme « Promotion de la gestion concertéedes eaux transfrontalières »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Des organismes de bassins versants transfrontalierssont mis en place et/ou renforcés ;
- Des mécanismes de gestion concertée des aquifèrestransfrontaliers sont mis en place et/ou renforcés ;
- Des projets et ouvrages communs intégrant lesdimensions sociales, économiques etenvironnementales sont mis en place
4 – PROGRAMMES (suite)
4.3.2 Programme « Promotion des mécanismes deprévention et de règlement des crises et conflits liés àl’eau »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- Des mécanismes de prévention et de gestion des crisesliées à l’eau sont définis et mis en œuvre ;
- Des mécanismes de prévention et de règlement desconflits liés à l’eau sont définis et promus, en conformitéavec le cadre de prévention des conflits de la CEDEAO
4 – PROGRAMMES (suite)
4.3.3 Programme « Suivi de la mise en œuvre desengagements internationaux »
Les résultats attendus de ce programme sont :
- La Convention des Nations Unies sur le droit relatif auxutilisations des cours internationaux à des fins autresque la navigation est ratifiée par tous les pays ;
- Le mécanisme régional de coordination (structures duCPCS) est renforcé pour favoriser l’harmonisation despositions et l’adoption de positions communes sur lesenjeux internationaux ;
- Les capacités des acteurs dans la compréhension, lanégociation et la mise en œuvre des accordsinternationaux liés à l’eau sont renforcées
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5 – MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
5.1 Dispositif institutionnel
Conformément aux orientations de la PREAO, le cadreinstitutionnel de l’exécution, du suivi et de l’évaluation duplan d’action repose sur une coordination CEDEAO-UEMOA-CILSS.
La CEDEAO assure le rôle de chef de file.
Au besoin, d’autres organisations régionales du secteur del’eau pourront être associées au pilotage du plan.
5 – MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
5.1 Dispositif institutionnel (suite)
Les Etats, les organismes de bassin transfrontaliers, lespartenaires publics et privés, les ONG, les organismes deformation et de recherche participent, dans le cadre deleurs missions et compétences respectives, à la mise enœuvre du plan. Les partenaires techniques et financierscontribuent au financement du plan et appuient sa mise enœuvre.
5 – MODALITES DE MISE EN ŒUVRE5.2 Instruments et stratégie de financement (suite)
La mise en place d’une « facilité Eau » au niveau de laBIDC est envisagée.
- Ressources provenant du secteur privé et de la sociétécivile
Il s’agit notamment de ressources devant provenir de laparticipation du secteur privé et des partenariatspublic/privé qui seront encouragés
- Ressources provenant des usagers
5 – MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
5.2 Instruments et stratégie de financement (suite)
Il s’agit de ressources devant provenir de la mise en œuvredes principes utilisateur-payeur, pollueur-payeur, durecouvrement des coûts de l’eau et de la prise en comptedes coûts de maintenance des infrastructures.
- Ressources extérieurs
La CEDEAO, en relation avec l’UEMOA et le CILSS,appuiera notamment les Etats dans la recherche desfinancements extérieurs et à la mobilisation des fonds.
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5 – MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
5.3 Mécanismes de suivi-évaluation
Le suivi-évaluation du plan d’action sera notammentarticulé sur :
- La tenue régulière des réunions des Organes du CPCSpour apprécier les documents relatifs à la mise enœuvre du plan ;
- La présentation aux organes du CPCS de l’étatd’exécution des activité en se référant aux indicateursobjectivement vérifiables ;
- L’élaboration d’un rapport annuel de suivi par le CCREet une évaluation indépendante tous les deux ans, dontles rapports seront présentés lors de réunions del’ensemble des organes du CPCS
5 – MODALITES DE MISE EN ŒUVRE
5.4. Renforcement des ressources humaines duCCCRE
Une mise en œuvre efficiente du plan d’action requiert unrenforcement de l’effectif du CCRE, notamment dans lesdomaines de :
- Approvisionnement en eau potable et assainissement ;- Développement de l’irrigation et de la gestion de l’eau
agricole ;- Renforcement des capacités et soutien à la recherche ;- Adaptation au changement climatique et suivi des
engagements internationaux ;- Développement et gestion des systèmes d’information et
des connaissances sur l’eau.
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION
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ATELIER INFORMATION/FORMATION DE LA SOCIETE CIVILE DE LA VOLTA
SUR LA PREAOLomé, 30 et 31 mars 2015
PREAO A L’ABVL’ABV et LA SOCIETE CIVILE
Présenté par: Samuel Yao ATIKPODirecteur Exécutif Adjoint
PLAN GENERAL
A. LE BASSIN DE LA VOLTA
B. L’AUTORITE DU BASSIN DE LA
VOLTA – ABV
C. L’ABV et LA SOCIETE CIVILE
A. LE BASSIN DE LA VOTA•UN FLEUVE: LA VOLTA long de 1 850 km•UN BASSIN: 400.000 km2•POPULATION: 22 millions d'habitants,• SIX (6) PAYS: BENIN BURKINA CÔTE D’IVOIRE GHANA MALI TOGO
Pays
superficie du bassin
KM2
% superficie du bassin
% Population
Benin 13.590 3.41 2.56
Burkina Faso
171.10542.9 47.6
Cote d’Ivoire 9.890 2.48 2.13
Ghana 165.830 41.6 35.8
Mali 12.430 3.12 3.3.5
Togo 25.545 6.41 8.55
Etendue: ~Latitude 5 o 30 'N auGhana à la latitude14 o 30' N auMali.~ Longitude 5 ° 30 'O à lalongitude 2 o 00' E
Rivière : la Volta
Longueur totale de la rivière:1.850 km
Principaux affluents :la VoltaNoire, la Volta Blanche et sonaffluent la Volta Rouge ou l’Oti-Pendjari.
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BASSIN DE LA VOLTA: ENJEUX
• Ressources Naturelles abondantes
• Forte dépendance des ressources naturelles
• Taux de croissance de la population élevé
• Forte demande en eau
• Importance des activités économiques liées à l’eau
• Importants ouvrages de développement
• Hydroélectricité
• (Agriculture , élevage, Industrie , Pêche, Mines, Tourisme et artisanat, Transport fluvial)
• Petits réservoirs
• Changement climatique
Economic Profile
HDI of Volta Basin Countries and Other Areas
• Poor countries;
• Export of primary commodities;
• 2011 HDI <0.50
0,2
0,4
0,6
0,8
1
Norw
ay
USA
France
Brazil
S. Africa
GH TG BE CI
MA BF
Human Dev Index
HDI
Population
Population Density -Volta Basin
• Basin population 18.6 million in 2000;
• Projected to reach 33.9 million in 2025;
• Rural pop. 70% ;
• Lives on natural resources
Large Dams/Reservoirs
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Hydropower DamsSub-basin Location Year Capacity
(MW)CurrentLower Volta Akosombo 1964 912Lower Volta Kpong 1981 160Black Volta Bui 2014 400Oti Kompienga 1984 14White Volta Bagre 1992 16Oti Benin 14Planned (e.g.)Black Volta Samendeni 62Oti Juale 87White Volta Pwalugu 48White Volta Daboya 43
Small Reservoirs in the Volta Basin
In response to continuing droughconditions –
• Rapid upstream expansion of small reservoirs since 1970s;
• 80% of small reservoirs in BF;
• Future expansion expected;
• Predicted impact on hydropower generation minimcompared to climate change;
• Small reservoirs are importanfor water supply fisheries;
• But responsible for spread of some water related diseases.
CREATION DE L’ABV‐ 17 Juillet 2006: ADOPTION DES PROJETS DE CONVENTION
ET DE STATUTS DE L’ABV‐ SEPTEMBRE 2006: ouverture de la direction exécutive‐ 19 janvier 2007: signature de la convention‐ 16 NOVEMBRE 2007: SIGNATURE DES STATUTS DE L’ABV‐ 14 Août 2009: ENTREE EN VIGUEUR DE LA CONVENTION
MANDAT DE L’ABV
1. promouvoir les outils de concertation permanente entre les parties prenantes au développement du bassin ;
2. promouvoir la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau et le partage équitable des bénéfices découlant de leurs différentes utilisations ;
3. autoriser la réalisation des ouvrages et des projets envisagés par les Etats Parties et pouvant avoir un impact significatif sur les ressources en eau du bassin ;
4. réaliser des projets et des ouvrages communs ;
5. contribuer à la réduction de la pauvreté, au développement durable des Etats Parties et à une meilleure intégration socio-économique sous-régionale.
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LES ORGANES PERMANENTS DE L'AUTORITÉ (Art. 8)
1. la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
2. le Conseil des Ministres en charge des ressources en eau ;
3. le Forum des parties prenantes au développement du
Bassin de la Volta;
4. le Comité des Experts ;
5. la Direction Exécutive de l’Autorité.Nb: SFN (Structures focales nationales) en création
GCPTEF
‐ SIEGE: OUAGADOUGOU au BURKINA FASO
‐ LANGUES DE TRAVAIL: FRANÇAIS ET ANGLAIS
RESSOURCES FINANCIERES
1. CONTRIBUTIONS DES ETATS MEMBRES
‐ BENIN: 10 %
‐ BURKINA: 29 %
‐ RCI: 09 %
‐ GHANA: 29 %
‐MALI: 09 %
‐ TOGO: 14 %
1. APPUI DES PTEFFRANCE, AFD,UE, BM, FFEM,CEDEAO/CCRE, IUCN,SIDA, Rfa, RIOB, Agence de
l’eau Seine‐ Normandie, Agence de l’eau Adour Garonne, OIEAU, GWP, Green‐cross, FAO, ….
LA VISION DE L’ABV
«Un bassin partagé par des partenaires mus par une bonne volonté et un esprit de coopération, gérant leur ressources en eau de manière rationnelle et durable pour leur développement socio-économique global ».
1. Espace de concertation et de discussion entre tous le acteurs de l’aménagement du territoire
2. Une appropriation collective d’intérêts communs à travers la collaboration et le partenariat
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LA MISSION DE L’ABV
« Promouvoir une concertation permanente et un développement durable de l'eau et de ses ressources connexes pour un partage équitable des bénéfices en vue de la réduction de la pauvreté et d’ une meilleure intégration socio-économique»
VALEURS FONDAMENTALESTransparence, Travail d'équipe, Respect mutuel, Bonne gouvernance, Prise en compte du genre et de l’équité sociale;
.
L’ABV et La SOCIETE CIVILE 1
La Société Civile est partie intégrante de l’ABV
principe de « Participation »
Création (consultation, participation)
Organes (Forum des Parties)
Chef Unité coordination Parties Prenantes
Activités (2 réunions statutaires du FP, autresconsultations, renforcement de capacités, protocoles d’accord ABV et
observatoire, recommandations du Conseil des Ministre…)
L’ABV et La SOCIETE CIVILE 2
LE FORUM DES PARTIES
Forum des Parties prenantes au Développement du Bassin
Organes (Le Forum ou Forum des Parties)
L’ABV et La SOCIETE CIVILE 3
LE FORUM DES PARTIES
Composition (statuts de l’ABV)• différentes catégories d’usagers de l'eau, de la Société Civile concernée
par la gestion des ressources en eau, et des collectivités décentralisées, dans chaque portion du bassin des Etats Parties ;
• Structures Focales Nationales ;
• Organismes de bassins transfrontaliers voisins ;
• Centres de recherche du domaine de l’eau et de l’environnement ;
• Partenaires techniques et financiers.
Composition (règlement intérieur)
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L’ABV et La SOCIETE CIVILE 4
LE REGLEMENT INTERIEUR DU FORUM DES PARTIES
L’ABV et La SOCIETE CIVILE 5
ACTIVITES
Réunions statutaires
Ateliers de validations des études (PS, Finan. Eval….)
Renforcement de capacités (observatoire et UE)
Observatoire (protocoles d’échanges de données)
Charte de l’Eau
Plan Directeur
……etc
CONCLUSION
ABV est une jeune institution dont le dynamisme se confirme à travers ses activités et divers partenariats.
Période charnière (2015‐2020)
Pour:
o Ses objectifs atteints
o Sa maturité réussie
o Crédibilité aux yeux de tous (Partenaires, populations, politiques et administration….)
IL FAUT QUE Tous ses organes dont le Forum des Parties/Société Civile jouent pleinement leur rôle (et non la Direction Exécutive seule)
Remerciement à l’IUCN/PAGE MERCI A TOUS
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