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34 Communications / Revue d’Épidémiolo

valuation du programme de washing pour le traitementu lymphœdème de la filariose lymphatique, au Burkinaaso

. Jullien a, J. d’Arc Somé a, P. Brantus b, R.W. Bougma c, I. Bamba c,. Kyelem c

Handicap internationalOrganisation mondiale de la santé, Genève, SuisseProgramme national d’élimination de la filariose lymphatique, ministère de

a Santé, Ouagadougou, Burkina Faso

ots clés : Burkina Faso ; Filariose lymphatique ; Lymphœdème ; Washing ;andicapbjectifs.– Évaluer l’efficacité du programme de washing dans deux régions duurkina Faso, par l’amélioration de l’état clinique des patients traités pour lym-hœdème secondaire à une filariose lymphatique, dans le contexte du systèmee soins primaires. Le washing est la pratique, jusqu’à quatre fois par jour, d’unavage attentif à l’eau et au savon du membre atteint de lymphœdème et deseplis de peau et espaces interdigitaux.

éthodologie et population.– Personnes avec manifestations chroniques de lalariose lymphatique à type de lymphœdème. Indicateur principal : présencee crise aiguë de lymphangite dans le mois précédent la consultation. Critère’inclusion : personne atteinte de filariose lymphatique, présentant une manifes-ation chronique à type de lymphœdème d’un membre inférieur sans distinctionu stade, et nouvellement prise en charge par le programme d’éducation à laanté et de pratique du washing.ésultats.– Au total, 1578 personnes ont été incluses, 486 ont été perdues deue. Avant traitement, 80 % [78,0–82,0 %] d’entre elles présentaient des crisese lymphangite aiguë dans le mois précédent la première consultation. Aprèsuatre mois de traitement, 41 % [38,6–43,5 %] d’entre elles présentaient tou-ours ce type de crise, compte tenu des personnes perdues de vue. Analyse avecppariement.onclusion.– Nous montrons l’efficacité du washing, dans un contexte de soinse santé primaire au Burkina Faso, par l’amélioration de la moitié des patientstteints de lymphangite secondaire à une filariose lymphatique. Mais il faut ren-orcer ce programme, car il n’apporte pas un bénéfice à l’ensemble des patients,t les résultats sont supérieurs dans des contextes plus favorables (Madagascar,ri-Lanka, Zanzibar). Il peut cependant déjà être étendu à d’autres régions duurkina Faso.

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abagisme chez les étudiants de la sixième année de laaculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Kasouati , R. Razine , M. El Mrabet , K. Sbai , E. Bouaiti , F. Hassouni ,

. Oualine , N. Fikri BenbrahimUFR de médecine sociale, faculté de médecine et de pharmacie de Rabat,

aroc

ots clés : Tabagisme ; Étudiants en médecine ; Dépendance ; Test deaggerstrombjectifs.– La présente étude visait à : (i) étudier le comportement tabagiquees étudiants en médecine ; (ii) évaluer leurs opinions et attitudes à l’égard duabac ; (iii) déterminer le degré de dépendance chez les fumeurs.

éthodologie.– L’enquête s’est déroulée à la fin des séances du module deutrition dont les étudiants de la sixième année de la faculté de médecine ete pharmacie de Rabat ont bénéficié au sein des locaux du département de laédecine sociale du 28 janvier au 1er février et du 3 au 7 mars 2008. L’enquêteur

oumet un auto-questionnaire à chacun des étudiants tout en précisant que c’estnonyme et en expliquant les objectifs de cette enquête. Le logiciel Epi-Infoindows 2000 a été utilisé pour saisir les données et analyser les résultats.

ésultats.– Le taux de réponse était de 82,75 % (soit 192 étudiants) dont 60,4 %e sexe féminin. Le pourcentage des étudiants fumeurs était de 14,7 % : (27,6 %e garcon contre 6,1 % des filles). Comme cause d’adoption de ce comportement,4,4 % pensaient qu’elle leur procure un certain plaisir ; 53,6 % ont commencé à

umer à un âge supérieur à 18 ans. Les étudiants non-fumeurss avaient pris cetteécision dans 75,9 % parce qu’ils pensaient que ca représente un danger poureur santé. Nous avons déterminé le degré de dépendance chez les fumeurs entilisant le « test de Faggerstrom » et nous avons trouvé que 57,4 % parmi euxtaient dépendants à des degrés variables.

taàds

de Santé Publique 57S (2009) S3–S59

onclusion.– Cette enquête pourra servir de point de comparaison pour deouvelles recherches ultérieures chez les étudiants en médecine pour mieuxppréhender l’évolution du phénomène tabagique dans cette population appeléejouer un rôle actif en tant que futurs éducateurs de santé.

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édiger un article original. Kasouati , R. Razine , M. El Mrabet , K. Sbai , E. Bouaiti , F. Hassouni ,

. Oualine , N. Fikri BenbrahimUFR de médecine sociale, faculté de médecine et de pharmacie de Rabat,

aroc

e souci de tout scientifique est de participer à l’amélioration du niveau géné-al de connaissances en diffusant ses propres travaux et ceux de son service.’article original appelé aussi article scientifique constitue une forme principalees publications médicales. Il doit être clair, précis et concis. Sa structure, quiuit souvent un plan appelé IMRAD (I pour Introduction ; M pour Method ; Rour Results ; A pour And ; D pour Discussion), permet de le comprendre, d’enaciliter la lecture et l’exploitation.ntroduction.– Définit le cadre général du sujet et énonce clairement les buts oubjectifs de l’étude.atériel et méthodes.– Ce chapitre doit décrire la population sur laquelle l’étudeporté, ce que l’on a cherché à évaluer et les critères de jugement sur lesquels

ette évaluation a porté.ésultats.– Doivent exposer tous les résultats du travail et rien que les résultats.iscussion.– Permet de garantir au lecteur la validité des résultats avant d’enroposer une interprétation scientifique en tenant compte des études publiéesntérieurement.éférences.– Sont données à la fin sous forme de liste pour justifier tout faitnoncé.itre.– Élaboré au début et rectifié à la fin, doit être court, informatif et centréur le point fort de l’article.ésumé.– Doit contenir de manière abrégée toutes les données décisives de

’article. La structure de l’article scientifique n’est essentielle que parce qu’ellest au service du fond, elle peut paraître contraignante, mais constitue une néces-ité pour que le lecteur comprenne le développement conceptuel et intellectuele l’auteur.

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aractéristiques de la prescription au Maroc. Enquêteationale 2007. Khabatti a,c, R. Benkirane a, S. Achour a,b, C. Nejjari b,. Souleymani-Bencheikh a

Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, MarocFaculté de médecine et de pharmacie de Fès, MarocFaculté des sciences Ibn Tofail, Kenitra, Maroc

ots clés : Prescription ; Enquête nationale ; Coût ; Recommandationshérapeutiques ; Marocbjectif.– Connaître le profil de la prescription médicamenteuse au Maroc en

ermes de coût et de recommandations thérapeutiques.atériels et méthode.– C’est une enquête transversale, réalisée au comptoir des

fficines en 2007 par le Centre marocain de pharmacovigilance avec l’appuie l’Organisation mondiale. Il s’agit d’un échantillonnage en grappe avec stra-ification sur la zone géographique et le niveau socioéconomique. Le recueiles données a été fait à l’aide d’une fiche standardisée complétée à partir desrdonnances.ésultats.– Au total, 1768 ordonnances comportant 4499 médicaments ont éténalysées. Nous avons enregistré 959 spécialités prescrites, réparties en 479 DCIt regroupées en 181 familles thérapeutiques. Les spécialités les plus prescritestaient respectivement, Doliprane®, Augmentin®, Célestène®. Les DCI les plusrescrites étaient amoxicilline, paracétamol, dextro-propoxyphène. Les familles

hérapeutiques les plus prescrites étaient les N02B (analgésique non narcotiquentipyrétique), M01A (antirhumatismal non stéroïdien) et les J01C (pénicillinelarge spectre). La proportion des génériques était de 31,4 %. L’âge moyen

es patients était de 36 ans ± 21 ans (minimum 2 jours ; maximum 86 ans), leex-ratio était de 0,7 ; 27 % des patients avaient une couverture médicale. Les

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