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Document réservé à l’usage exclusif du Laboratoire GlaxoSmithKline. Ne peut être ni remis, ni reproduit. FR/VAC/0024/15 – Juillet 2015
Redonner confiance en la vaccination
FR/VAC/0088/15 - Octobre 2015
Sommaire
Page 3
Page 20
Page 34
Page 35
Page 41
Page 58
Page 62
Page 66
I- Introduction : constat – la défiance vis-à-vis de la vaccination
II- Les réticences de vos patients comment les gérer ?
Découverte du modèle DISC
III- Décrypter dans l’Instant les Subtilités Comportementales de
mes patients pour leur redonner confiance en la vaccination
- Crainte sur les adjuvants "L’aluminium c’est dangereux, je ne veux
pas d’adjuvants"
- Crainte des effets indésirables "par principe comme pour tous les
médicaments"
- Crainte concernant le nombre de vaccins jugé trop important pour
des enfants si jeunes
- Crainte concernant le côté non naturel des vaccins. Pourquoi ne pas
laisser faire la maladie ?
IV- Conclusion et mise en situation
2
I- INTRODUCTION
Constat – La défiance vis-à-vis de la vaccination
Stratégie nationale de vaccination
- Proposition HCSP 31/03/20141
Objectifs de couverture vaccinale
DTC*P Hib
Hep. B Pneumocoque
≥ 95 % pour 2 doses à 9 mois ≥ 95 % pour 3 doses à 24 mois
Rougeole Rubéole
≥ 95 % pour 2 doses à 24 mois ≥ 95 % pour 2 doses à 15 ans
HPV ≥ 75 % à 15 ans
Grippe ≥ 75 % pour les sujets à risque
Men C ≥ 90 % à 24 mois en 2018 ≥ 75 % à 15 ans en 2018
4
*Valence coqueluche (C) : Maintenir une couverture vaccinale supérieure à 95% pour 2 doses à 9 mois et 3 doses à 24 mois
Des taux de couverture vaccinale* souvent
insuffisants - Nourrissons et enfants
CV insuffisante selon objectifs du HCSP, mars 2014
Objectifs du HCSP atteints en termes de CV
Objectifs du HCSP quasi-atteints en termes de CV
5
Valences 6 mois 24 mois 6 ans
DTPCoq Au moins 1 dose
Schéma complet
99%3
-
-
96%3 (24 – 35 mois)
96,0%4
Hep. B 1 dose Schéma complet
92,1%2
-
- 76%3
(24 – 35 mois)
- 46,4%5
ROR 1 dose - 92,1%6 (CV rougeole)
97,6%5
2 doses - 65,8%6
(CV rougeole) 92,9%5
Pneumocoque 1 dose Schéma complet
97,5%7 -
- 90,9%5
(24 – 35 mois)
- -
Men C 1 dose - 64,0%8 54,6%5
* Données de couverture vaccinale les plus récentes provenant de plusieurs études disponibles publiquement
(2) Données EGB 2014 (Echantillon Généraliste des Bénéficiaires Cnam-TS) http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-
prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Hepatite-B (3) Données Vaccinoscopie 2013. Gaudelus J. Médecine et Enfance Mars 2015: 79-81 4.
Données Vaccinoscopie 2010 Martinot A. et al. Archives de pédiatrie 2013 : 837- 844. (5) Données Vaccinoscopie 2013 Martinot A. et al. Archives de
pédiatrie 2014, 21 1389- 1391. (6) Données EGB 2014 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-
vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Rougeole-rubeole-oreillons (7) Données EGB 2014 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-
infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Pneumocoque#
(8) Données EGB 2014 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-
vaccinale/Donnees/Meningocoque-C
Des taux de couverture vaccinale* souvent
insuffisants - Adolescents et adultes
CV insuffisante selon les objectifs définis par le HCSP, mars 2014
6
Valences 14-16 ans 15-19 ans Adultes
(Mère/ Père) ≥ 65 ans
dTP A jour 86,9%9
(6 doses) 77,7%/74,5%10
(Mère/ Père) 44%
< 10 ans12
Coq 5 doses Moins de 10 ans
77,8%9 -
- 36,6%/ 39,8%10
(Mère/ Père)
HepB 3 doses 34,1% 9 - - -
ROR 2 doses 88,3%9 -
Men C 1 dose 28,7%8
(10-14 ans) 20,5%8 5,4%8
(20-25 ans) -
HPV 1 dose Schéma complet
22,9%11** 10,7%11 - -
Grippe (saison 2014- 2015) 48,5 % 13
** jeunes filles 14-15 ans
Objectifs du HCSP quasi-atteints en termes de CV
* Données de couverture vaccinale les plus récentes provenant de plusieurs études disponibles publiquement
8. Données EGB 2014 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-
vaccinale/Donnees/Meningocoque-C 9. Données Vaccinoscopie 2012 Gaudelus J et al. Médecine et Enfance 2013 p241- 245. 10. Données Vaccinoscopie 2011 Gaudelus J et al. Revue du Praticien 2012 (26) N°890 : p 788-790. 11. Données Vaccinoscopie 2013. Gaudelus J et al. MMI
2014 (44): 289-291. 12. Enquête nationale INVS 2011 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-
vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Diphterie-tetanos-poliomyelite-coqueluche 13. Données Cnam TS régime général saison 2014-15
http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Grippe
POURQUOI ?
Proportion de messages sur la vaccination circulant sur le web
classés comme positifs/neutres ou négatifs, selon le pays (schéma issu de la référence 14. Larson HJ et al.)
La France : un des pays au monde où la proportion de
messages négatifs sur la vaccination est l’une des plus
élevées14
8
Monde
Po
siti
f ou
neu
tre
(%)
Une forte pression anti-vaccinale véhiculée dans
les médias => Climat anxiogène
- Presse
- Documentaires TV :
• « Planète Alu », 2013, ARTE
- Web et réseaux sociaux => Augmentation du nombre de personnes recherchant des
informations de santé sur internet
En 2010, 35% de la population française a utilisé internet pour rechercher des
informations ou conseils sur la santé dans les 12 derniers mois, dont environ 80%
pense que les infos obtenues sont crédibles (Baromètre santé Inpes, 2010).17
- Pétitions sur le Web
9
Défiance vis-à-vis de la vaccination:
un enjeu international
=> Les réticences à la vaccination à l’égard des vaccins ont été reconnues par l’OMS comme un problème majeur notamment en Europe16
Définition de l’hésitation vis-à-vis de la vaccination15
10
L’hésitation à la vaccination correspond aux retards et aux refus de la vaccination, en dépit de l’existence de services de
vaccination de qualité. L’hésitation à la vaccination est complexe et varie dans le
temps et selon les contextes et les vaccins.
Opinions de la population générale
Baromètre Santé INPES 2000, 2005, 2010 et 2014 (adultes de 18-75 ans)
X 2
Opinion de la population générale vis-à-vis de la vaccination (%)
En 9 ans, multiplication par 2 des opinions défavorables à la vaccination18
11 * Données intermédiaires brutes de l’enquête Baromètre santé jeux 2014 auprès de 12 703 personnes de 18 à 75 ans
Drees* - Enquête en 2014 auprès de MG par téléphone 97% plutôt favorables /très favorables à la vaccination19 9 médecins sur 10 considèrent que leur rôle est d’inciter
les patients à se faire vacciner même si ces derniers sont réticents
Opinion et rôle majeur des médecins 1/3
Opinion des médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination en général
INPES - Baromètre santé 2009 : enquête auprès de MG par téléphone ≈ 98% plutôt/très favorables à la vaccination en général18.
12
N=1013 N=2073 N=2057 N=2083
Opinion des médecins vis-à-vis de la vaccination
(%)
* Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques)
Opinion et rôle majeur des médecins 2/3
* Plusieurs sources possibles citées 3. Données Vaccinoscopie 2013. Gaudelus J. Médecine et enfance 2015 p79-81. Pl 13
La 1ère source d’information vers laquelle se
tournent les mères de nourrissons pour
décider de vacciner leur enfant est
le médecin traitant (86%)3*
Rôle des médecins vis-à-vis de la vaccination
Opinion et rôle majeur des médecins 3/3
9. Données Vaccinoscopie 2012. Gaudelus J. et al. Médecine et enfance, septembre 2013 p 241-245.
Etude réalisée par l’IDM. N= 2250 mères d’adolescents de 14 à 16 ans interrogées. Pour HPV (Human PapillomaVirus),
base N = 1136 mères de filles de 14-16 ans.
Vaccination chez les 14-16 ans Couverture vaccinale en l’absence de conseil médical
Couverture vaccinale après conseil médical
HPV (filles) - Au moins 1 dose - Schéma complet
4,3% 2,6%
42,1% 30,7%
Hep B -1 dose
-Schéma complet
31,4% 18,4%
63,4% 42,3%
Men C - 1 dose
11,4% 47,5%
ROR - 1dose
- Schéma complet
83,0% 71,6%
96,1% 89,2%
18 à 38 points
14
Impact du conseil médical sur la couverture vaccinale9
Une méfiance grandissante vis-à-vis des vaccins
Pourquoi ?
15
« Nombreuses polémiques »
« Crainte des effets secondaires »
« Les vaccins ne sont pas naturels! »
« Trop de vaccins, trop jeune! »
« Aluminium dans les vaccins = Danger »
Perception du bénéfice / risque de la vaccination
qui évolue dans le temps20
Avant vaccination
Couverture vaccinale croissante
Perte de confiance
Regain de confiance
Éradication
Incid
ence
Maladie
Couverture vaccinale
Evènements indésirables
Épidémie
Éradication
Temps
16
Exemple d’interactions entre couverture vaccinale, incidence de la maladie et évènements indésirables (adapté de la référence 21. Chen RT et al. 1999)
Arrêt de la vaccination
22. Invs – Point au 31 Juillet 2015 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Rougeole/Points-d-actualites, consulté le 21 septembre 2015
Il faut rester vigilant et continuer à veiller à la mise à jour du statut vaccinal
des personnes réceptives avec 2 doses de vaccin,
pour toute personne ≥ 12 mois et née après 1980.
Exemple de la rougeole: Impact d’une couverture vaccinale insuffisante Depuis le 1er janvier 2008, près de 24 000 cas de rougeole déclarés
en France22
17
Près de 1 500 cas de pneumopathie grave, 34 complications
neurologiques (31 encéphalites, 1 myélite, 2 Guillain-Barré) et 10 décès.
Cas de rougeole par mois - Déclarations obligatoires, France, Janvier 2008 - Juillet 2015
Distribution géographique des cas déclarés entre le 01/08/14 et le 31/07/15 (n=365)
* Année de disponibilité du vaccin ** Derniers cas déclarés en 1955 *** Derniers cas déclarés en 1989 **** Données du 01/01/08 au 31/07/15, près de 24 000 cas de rougeole ont été déclarés en France
(dont près de 15 000 cas notifiés pour la seule année 2011). Près de 1 500 cas ont présenté une pneumopathie grave, 34 une complication neurologique (31 encéphalites, 1 myélite, 2 Guillain-Barré) et 10 sont décédés http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Rougeole/Points-d-actualites, consulté le 21
septembre 2015. 22
La vaccination, un bénéfice incontestable20
18
Maladies
Avant vaccination
Nombre de cas /an
(Nombre de décès/an)
Année de d’introduction de la
vaccination *
(obligation)
Après vaccination (années 2000)
Nombre de cas /an
(Nombre de décès/an)
Réduction (%)
Variole 20 000 ( 2 000) 1796 (1902) 0 (1955)** 100
Tuberculose 400 000 ( 80 000) 1921 (1949) 6400 ( 650) >99
Diphtérie 45 000 ( 4 500) 1923 (1938) 0 (1989)*** 100
Tétanos ( 1 000) 1927 (1940) 30 ( 10) >99
Coqueluche 600 000 ( 500) 1947 300 (<10) >99
Polio paralytique 4 000 ( 250) 1958 (1964) 0 (1989)*** 100
Rougeole 600 000 ( 100) 1968 3 000**** >99
Rubéole congénitale 200 1970 <10 >99
Oreillons 600 000 1983 8 000 99
Méningite à Haemophilus influenzae b 500 1992 50 90
Impact des vaccinations de routine de l’enfant en France au XXème siècle
II- LES RÉTICENCES DE VOS PATIENTS
COMMENT LES GÉRER ?
Découverte du modèle DISC
Pour Décrypter dans l’Instant les Subtilités Comportementales de mes patients
Communiquer : un exercice sensible
Observable
Non observable
20
Nous avons des préférences
Avec votre main dominante, écrire la phrase suivante et
signez :
- "Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec
l'intention de le jeter sur quelqu'un ; c'est vous qui vous
brûlez"- Bouddha
Avec votre autre main, écrire la même phrase et signez.
- Quelles sont vos impressions ?
21
Une typologie colorée23
Que vous évoque spontanément ces 4 couleurs ?
22
Typologie du modèle DISC24
Analytique - Réservé - Formel
Précis - Prudent - Réfléchi
Indépendant - Energique - Rapide - Direct - Fonceur -
Exigeant
Attentionné - Calme - Coopérant - Patient - Modeste -
Fiable
Expansif - Enthousiaste - Sociable - Démonstratif - Communicatif - Tonique
23
Informations générales24
Ce que le modèle ne mesure pas
- Intelligence, valeurs, compétences, éducation….
Ce que considère le modèle
- Observation des comportements humains.
A quoi sert le modèle
- Communiquer plus efficacement.
Précautions d’usage
- La découverte du modèle proposé aujourd’hui n’est qu’un reflet
simplifié à l’extrême afin d’en faciliter et accélérer
sa compréhension.
24
La théorie de Thomas Marston24
Conformité
Stabilité
Dominance
Influence
Environnement perçu comme hostile
Environnement perçu comme favorable
Agissant Acceptant
25
4 façons de percevoir le monde24
C
Règles et procédures respectées
S
Harmonie stabilisée
D
Difficultés assumées
I
Plaisir partagé
Environnement perçu comme hostile
Environnement perçu comme favorable
Agissant Acceptant
26
QUIZZ
Quelle couleur caractérise mon patient ? 1/2
Vous avez du retard dans votre consultation - Votre patient reste calme et détendu.
- Votre patient pense que ce n’est pas normal et que vous devriez améliorer votre organisation.
- Votre patient en profite pour entamer une conversation.
- Votre patient manifeste son impatience.
Un enfant pleure depuis 30 minutes dans votre salle d’attente - Votre patient exige que cela cesse immédiatement et demande
"vertement" à la mère de calmer son enfant.
- Votre patient va voir l’enfant ou la mère pour lui demander ce qui ne va pas.
- Votre patient s’exprime à voix basse en disant "Quelle honte ! Elle pourrait s’occuper un peu plus de son enfant".
- Votre patient demande à la maman de bien vouloir respecter la tranquillité de toutes les personnes qui attendent.
27
QUIZZ
Quelle couleur caractérise mon patient ? 2/2
Lorsque votre patient est malade
- Il continue coûte que coûte ses activités car il n’a pas de temps à perdre.
- Il ne veut pas s’arrêter sinon il restera tout seul à la maison. Quel ennui !
- Il pense que c’est important de prendre soin de sa santé alors il en profite pour se reposer.
- Il suite à la lettre votre prescription.
Vous rendez la monnaie à votre patient et il manque un euro
- Il vous fait immédiatement remarquer que vous vous êtes trompé.
- Aucun risque qu’il s’en aperçoive, car il ne recompte jamais la monnaie.
- Il hésite à vous le faire remarquer, pour si peu, ça ne vaut pas le coup de vous vexer.
- Il recompte pour vérifier qu’il y a bien une erreur.
28
Langage verbal et non verbal24
Verbal
Ton de la voix
Langage du corps
DOMINANT
INFLUENT
CONFORME
STABLE
29
Les caractéristiques comportementales24
CONFORME
Talents pour analyser des problèmes
DOMINANT
Talents pour décider et résoudre les
difficultés qui le stimulent
STABLE
Talents de conseiller
INFLUENT
Talents de séduction et de persuasion
30
4 tendances24
DOMINANT INFLUENT CONFORME STABLE
Qualités
Défauts
Besoins
Motivations
Peurs
31
Je m’adapte à mon patient24
CONFORME
Je suis consciencieux et bien préparé
DOMINANT
Je suis efficace et compétent
STABLE
Je suis chaleureux et sincère
INFLUENT
Je m’intéresse à lui
32
III- DÉCRYPTER DANS L’INSTANT LES SUBTILITÉS
COMPORTEMENTALES DE MES PATIENTS
POUR LEUR REDONNER CONFIANCE
EN LA VACCINATION
Processus de réponse à objection
Conclure en demandant au patient son avis et en lui laissant le choix de la décision
Reformuler
Vérifier ce que le patient a compris
Argumenter en fonction de ce qui a été dit par le patient en respectant ses attentes
Reformuler
Questionner le patient sur ses préoccupations à propos de ses vaccins
Identifier les signes de réticences
Reformuler
Explorer ce que sait le patient
34
Crainte sur les adjuvants "L’aluminium c’est dangereux, je ne veux pas d’adjuvant"
- "C’est inadmissible ! Ce vaccin contient des composants toxiques ! Vous le saviez ? J’attends efficacité et bonne tolérance des produits de ce genre. Je ne joue pas avec ma santé ! Je n’ai pas les moyens d’être malade !"
- "J’ai lu, par hasard sur internet, que votre vaccin n’était pas terrible pour la santé. Est-ce que j’ai une tête à attraper l’hépatite B ? Vous savez je n’ai pas du tout envie de me compliquer la vie, je l’apprécie trop pour ça. J’ai passé l’âge d’attraper ce genre de maladie ! En plus je risque de devenir malade avec ce vaccin. Je préfère m’en passer."
35
Je m’exerce - Crainte sur l’adjuvant aluminium
1/2
Je m’exerce - Crainte sur l’adjuvant aluminium
2/2
Crainte sur les adjuvants "L’aluminium c’est dangereux, je ne veux pas d’adjuvants" - « Je suis allé me renseigner sur internet et j’y ai lu que votre vaccin
contenait des sels d’aluminium et que ces derniers étaient nocifs pour la santé. Cet adjuvant pourrait endommager les nerfs et les chromosomes, il pourrait provoquer des troubles du développement, voire même l’autisme. Y a-t-il des données scientifiques qui prouvent l’efficacité de ce vaccin et son absence de risque pour ma santé ? Quelles informations pouvez-vous me donner à ce sujet ? Depuis combien de temps ce vaccin est sur le marché ? Quels sont les effets secondaires reconnus ? Quelle est votre avis sur le sujet ?"
- "Bonjour docteur, vous savez je suis très inquiète. Je suis un peu gênée de vous dire ça, mais j’ai besoin d’être rassurée. J’ai appris en discutant avec ma voisine que certains vaccins contenaient des substances très nuisibles pour la santé. Elle m’a dit que ces vaccins pouvaient provoquer des maladies neurologiques. C’est trop dangereux, j’hésite vraiment docteur. J’ai trop peur que mon enfant attrape une maladie."
36
Réponse - Crainte sur l’adjuvant aluminium
1/4
Contexte: Rapport HCSP « Aluminium et vaccins » - Juillet 2013
- « La MFM (myofasciite à macrophages) est une entité
histologique non discutable pour laquelle l’association avec
l’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins est
reconnue ».25
- « La thèse d’un lien de cause à effet entre la lésion
histologique de MFM et la survenue d’une pathologie
systémique est soutenue par l’équipe française sur la foi
d’études à la fois cliniques et expérimentales menées sur une
quinzaine d’années ».25
37
25. HCSP, Aluminium et vaccins, 2013, p 19 -20
Réponse – Crainte sur l’adjuvant aluminium 2/4
« La plupart des vaccins inactivés et sous unitaires utilisés dans le monde contiennent des adjuvants qui conditionnent leur efficacité ».25
« L’aluminium est l’adjuvant majoritairement utilisé. Les sels d’aluminium sont ajoutés aux antigènes vaccinaux depuis 1920 sans qu’aucun pays ou instance officielle n’ait jamais remis en cause le bien-fondé de cette adjonction ni la sécurité des vaccins contenant cet adjuvant».25
INPES, Guide des vaccinations 2012 : « Les adjuvants sont souvent nécessaires pour potentialiser la réaction immunitaire induite par des vaccins inactivés ou sub-unitaires».26
38
25. HCSP, Aluminium et vaccins, 2013, p 53 26. Guide des vaccination 2012 p 357 - 358: http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_des_vaccinations_edition_2012.pdf
Réponse – Crainte sur l’adjuvant aluminium 3/4
En Mai 2004, le conseil scientifique de l’Afssaps a conclu qu’ « aucun
syndrome clinique spécifique n’est retrouvé associé à la vaccination avec des
vaccins contenant un adjuvant aluminique ».27
En 2013, dans son rapport sur « Aluminium et Vaccins » le HCSP constate
que : « Les publications concernant des séries de cas de myofasciite à
macrophages de l’adulte proviennent d’une seule équipe dans le monde ; le lien
entre la vaccination et la présence dans les muscles de granulomes contenant
de l’aluminium est reconnu mais aucune étude dans la littérature ne permet
d’affirmer le lien de causalité entre les signes cliniques rapportés et la présence
de granulomes contenant de l’aluminium». 25
Le HCSP constate également dans son rapport que: « D’autres adjuvants
que l’aluminium sont ou ont été utilisés par le passé. Rien ne montre à ce jour
que leur efficacité et leur profil de tolérance leur confère une balance
bénéfice/risque plus favorable que celle de l’aluminium».25
39
25. HCSP, Aluminium et vaccins, 2013, p 19, 25 et 53 27. Site ANSM point d’information sur la myofasciite à macrophages au 8 juin 2004:
http://ansm.sante.fr/S-informer/Presse-Communiques-Points-presse/Myofasciite-a-macrophages-communique-faisant-suite-au-point-presse-du-06-05-04 page 6 - consulté le 21 Juillet 2015
Réponse – Crainte sur l’adjuvant aluminium
4/4
Ainsi le HCSP dans son rapport « Aluminium et vaccins » de Juillet
2013 estime que 25 :
« Les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques.
Recommande la poursuite des vaccinations conformément au calendrier vaccinal en vigueur.
Met en garde contre les conséquences, en matière de réapparition de maladies infectieuses, que pourrait avoir une baisse de la couverture vaccinale résultant d’une remise en cause des vaccins contenant de l’aluminium en l’absence de justification scientifique.
Encourage la poursuite des recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants disponibles et en développement. »
40
25. HCSP, Aluminium et vaccins, 2013, p 53 -54
Je m’exerce – Crainte des effets indésirables 1/3
Crainte des effets indésirables "par principe comme pour
tous les médicaments"
- "Ce n’est pas contre vous docteur. Je sais bien que vous
faites bien votre travail. Mais quand même, les vaccins, ça
peut donner des maladies et moi j’ai peur. J’ai lu que les effets
indésirables pouvaient être parfois très graves. Je n’ai pas
envie que mon enfant attrape un diabète ou autre chose qui
va l’handicaper. Et en plus ça peut venir longtemps après,
comme une bombe à retardement. C’est un truc de
malade ! Non vraiment ce n’est pas cool du tout, je n’ai pas
envie de ça."
41
Je m’exerce – Crainte des effets indésirables 2/3
Crainte des effets indésirables "par principe comme pour tous les médicaments" - « Je ne veux pas vacciner ma fille contre le papillomavirus. Nous n’avons
pas encore assez de recul sur les effets indésirables. La preuve de ce que je dis c’est que la semaine dernière, dans le journal le "Monde", j’ai lu que des experts faisaient le lien entre l’injection du vaccin contre le cancer du col de l’utérus et l’apparition d’une sclérose en plaques. Cet article parlait « d’une patiente de 15 ans qui s’était faite vacciner. Les picotements dans les jambes ressentis quelques jours après l’injection ne l'ont pas vraiment inquiétée. Les troubles survenus après la seconde injection furent en revanche plus sérieux. La personne vaccinée a perdu la vue et l'usage de ses jambes pendant quelque temps. A l'hôpital, l'IRM a révélé des lésions neurologiques… De quelles données dispose-t-on aujourd’hui sur ce sujet ? »…
- « Je ne souhaite pas polémiquer ou entrer en conflit, cependant je réprouve totalement les laboratoires pharmaceutiques qui sous prétexte de gagner de l’argent, négligent la qualité de leurs vaccins, précipitent leur commercialisation au détriment d’un haut niveau d’exigence. Il s’agit de la santé de la population, tout de même ! »
42
Je m’exerce – Crainte des effets indésirables 3/3
Crainte des effets indésirables "par principe comme pour tous les médicaments"
- "Je suis embarrassée docteur. J’ai lu sur un blog que le vaccin contre la grippe pouvait provoquer des effets indésirables graves comme un syndrome de "Guillain-Barré". Cela me fait très peur et maintenant je ne sais plus trop ce que je dois faire. J’ai confiance en vous, mais j’hésite… Vous savez, j’ai des petits- enfants qui sont jeunes et dont je m’occupe, je ne peux pas me permettre d’être en mauvaise santé."
- "Je sais que le vaccin contre l’hépatite B peut provoquer une sclérose en plaques. A partir du moment où ma fille de 13 ans court un risque en la vaccinant, je préfère courir le risque de ne pas la vacciner ! C’est mon choix !"
43
Réponse – Crainte des effets indésirables
1/6
Rappel des bénéfices de la vaccination
La vaccination est l’un des plus grands succès de la santé publique. 28
L’OMS estime ainsi que : « plus de 2 à 3 millions de décès par an sont évités. C’est l’un des investissements les plus rentables dans le domaine de la santé ».29
Les bénéfices de la vaccination sont incontestables 20
- 3 maladies ont "disparu" en France au cours du XXe siècle (la variole en 1955, la poliomyélite et la diphtérie en 1989)
- pour 7 maladies le nombre de cas a diminué de plus de 90%
20. Gaillat J. La revue du praticien de médecine générale 2010, vol. 60: p2-6.
28 . INPES http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp#maladie
29. OMS, http://www.who.int/topics/immunization/fr/
44
* Année de disponibilité du vaccin ** Derniers cas déclarés en 1955 *** Derniers cas déclarés en 1989 **** Données du 01/01/08 au 31/07/15, près de 24 000 cas de rougeole ont été déclarés en France
(dont près de 15 000 cas notifiés pour la seule année 2011). Près de 1 500 cas ont présenté une pneumopathie grave, 34 une complication neurologique (31 encéphalites, 1 myélite, 2 Guillain-Barré) et 10 sont décédés http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Rougeole/Points-d-actualites, consulté le 21 septembre 2015. 22
La vaccination, un bénéfice incontestable20 2/6
45
Maladies
Avant vaccination
Nombre de cas /an
(Nombre de décès/an)
Année de d’introduction de la
vaccination *
(obligation)
Après vaccination (années 2000)
Nombre de cas /an
(Nombre de décès/an)
Réduction (%)
Variole 20 000 ( 2 000) 1796 (1902) 0 (1955)** 100
Tuberculose 400 000 ( 80 000) 1921 (1949) 6400 ( 650) >99
Diphtérie 45 000 ( 4 500) 1923 (1938) 0 (1989)*** 100
Tétanos ( 1 000) 1927 (1940) 30 ( 10) >99
Coqueluche 600 000 ( 500) 1947 300 (<10) >99
Polio paralytique 4 000 ( 250) 1958 (1964) 0 (1989)*** 100
Rougeole 600 000 ( 100) 1968 3 000**** >99
Rubéole congénitale 200 1970 <10 >99
Oreillons 600 000 1983 8 000 99
Méningite à Haemophilus influenzae b 500 1992 50 90
Impact des vaccinations de routine de l’enfant en France au XXème siècle
Réponse – Crainte des effets indésirables 3/6
Rappel sur la surveillance des vaccins
La sécurité des vaccins est évaluée à toutes les étapes de leur
développement et de leur utilisation.
Comme pour tout médicament, l'ANSM intervient dès la phase des études cliniques pour s'assurer de la sécurité des vaccins28.
« Les vaccins autorisés font l’objet d’une surveillance rigoureuse internationale des effets indésirables qui sont répertoriés. L’objectif de cette surveillance est de s’assurer que les vaccins mis en vente ne font courir aucun risque aux utilisateurs ». 28
46
25. INPES Question n°7 http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp
Le point sur le suivi de la sécurité vaccinale
4/6
Données au cours des essais cliniques Données post-commercialisation
Phase 3
Milliers de sujets
Phase 2
Milliers de sujets
Phase 1
Dizaines de sujets
Autorisations de Mise sur le Marché (AMM)
Suivi de pharmacovigilance (surveillance passive)
Etudes post-commercialisation (surveillance active)
Des millions de doses distribuées dans le monde
47
+ 10 000 sujets
Réponse – Crainte des effets indésirables 5/6
Rappel sur la surveillance des vaccins
En avril 2013, dans un document "Questions/réponses" à propos de 10 idées fausses à corriger concernant la vaccination, l'OMS indique que: « Les vaccins sont très sûrs. La plupart des réactions vaccinales sont habituellement mineures et passagères, un bras douloureux ou une légère fièvre suite à l’injection par exemple. Les manifestations post-vaccinales graves sont extrêmement rares et elles font l’objet d’une surveillance et de recherches approfondies ». 30
L'INPES nous rappelle que: « En France, l’ANSM surveille continuellement tous les médicaments qui sont mis sur le marché et évalue régulièrement les bénéfices au regard des effets indésirables des vaccins ». 28 « Le médecin, le chirurgien-dentiste, la sage-femme ou le pharmacien déclare immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont il a connaissance, au centre régional de pharmacovigilance.
Les autres professionnels de santé, les patients et les associations agréées de patients peuvent déclarer tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance, au centre régional de pharmacovigilance.»*
48
28. INPES question n°2 - http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp 30. OMS, Idée fausse n°2. Vaccination : 10 idées fausses à corriger, avril 2013, www.who.int/features/qa/84/fr/ site consulté le 18.05.15. *Décret no 2012-1244 du 8 novembre 2012 /Art. R. 5121-161 code de la santé publique
Réponse – Craintes des effets indésirables 6/6
Dans son dossier "Vaccination" sur son site internet, l'INPES rappelle que :
« Les études menées sur les vaccins ne montrent pas de risque plus important
de développer une maladie chez les vaccinés que chez les non vaccinés ». 28
« Plusieurs centaines de millions de personnes sont vaccinées chaque année
en France et dans le monde sans développer de maladies particulières ». 28
« Il peut arriver qu’un personne développe une maladie après s’être fait
vacciner mais de très nombreuses études menées dans le monde permettent
de mettre en évidence l’absence de lien entre la vaccination et l’apparition
d’une maladie grave ».28
Pour l'OMS, « S’il est vrai qu’un seul cas de dommage grave ou de décès dû à un
vaccin est toujours un cas de trop, il n’en reste pas moins que les avantages de la
vaccination dépassent largement les risques et, sans les vaccins beaucoup,
vraiment beaucoup plus de dommages et de décès seraient à déplorer ».30
49
28. INPES question n°2 - http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp 30. OMS, Idée n°2 - Vaccination : 10 idées fausses à corriger, avril 2013, www.who.int/features/qa/84/fr/, site consulté le 18.05.15.
Exemple - Impact de la défiance vis-à-vis de la vaccination
contre l’hépatite B en France sur la couverture vaccinale
Données issues de l’enquête annuelle Vaccinoscopie 2009 à 2012
Données Vaccinoscopie :
- CV chez les enfants : 3. Gaudelus J Médecine et Enfance 2015, vol 35, N°3 : 79-81.
- CV chez l’adolescent : 31. Gaudelus J et al. MMI 2013 (43): 49-51.
50
38,6%
53,2% 68,6%
73,7%
34,7% 37,7%
37,4% 34,1%
2009 2010 2011 2012
Couverture vaccinale chez les enfants pour un schéma complet à 24-35 mois
Couverture vaccinale chez les adolescents de 14-16 ans pour un schéma complet
3
31
Réponse - Crainte d'effets indésirables type
sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B 1/6
Contexte: ANSM surveillance des vaccins contre le virus de
l’hépatite B (VHB) mis à jour le 10/02/2012 33 et OMS37 1/2
« A la suite de signalements de plusieurs cas d’atteintes démyélinisantes
centrales (sclérose en plaques) en 1993, l’Agence a initié en juin 1994 une
enquête officielle de pharmacovigilance.
L'objectif initial de cette enquête était d’assurer le suivi des atteintes
neurologiques par le CRPV de Strasbourg, puis de l’étendre en 1999 au
suivi des affections auto-immunes par le CRPV de Nancy et à celui des
atteintes hématologiques par le CRPV de Brest et, en 2002, au suivi des
scléroses latérales amyotrophiques par le CRPV de Strasbourg.»33
51
33. ANSM - mise à jour du 10/02/2012. http://ansm.sante.fr/Activites/Surveillance-des-vaccins/Vaccins-contre-le-virus-de-l-hepatite-B-VHB/(offset)/3#paragraph_6164 37. OMS 2002 http://www.who.int/vaccine_safety/committee/topics/hepatitisb/multiple_sclerosis/Jun_2002/fr/#
Réponse - Crainte d'effets indésirables type
sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B 2/6
Contexte: ANSM surveillance des vaccins contre le virus de
l’hépatite B (VHB) mis à jour le 10/02/2012 33 et OMS37 2/2
« Face à l’inquiétude des milieux professionnels et du grand public, le
Ministère français de la santé a provisoirement suspendu le 1er octobre
1998 le programme de vaccination des adolescents contre l’hépatite B dans
les collèges. Il n’est toutefois pas revenu sur la recommandation de
vacciner tous les nourrissons d’une part et les adultes à risque d’autre part,
et a réaffirmé son soutien à la vaccination des adolescents. »37
« Cette décision a été mal comprise et interprétée comme une
condamnation de la vaccination anti-hépatite B, alarmant l’opinion dans
d’autres pays. »37
52
33. ANSM - mise à jour du 10/02/2012. http://ansm.sante.fr/Activites/Surveillance-des-vaccins/Vaccins-contre-le-virus-de-l-hepatite-B-VHB/(offset)/3#paragraph_6164 37. OMS 2002 http://www.who.int/vaccine_safety/committee/topics/hepatitisb/multiple_sclerosis/Jun_2002/fr/#
Réponse - Crainte d'effets indésirables type
sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B 3/6
Position de l’ANSM surveillance des vaccins contre le virus de l’hépatite B
(VHB) mis à jour le 10/02/2012 33
« Des points réguliers sur ces suivis, ainsi que les résultats de plusieurs études
internationales évaluant ces différents risques post vaccinaux, ont été
régulièrement présentés en Commission Nationale de Pharmacovigilance depuis
1994 jusqu’à janvier 2008. L’analyse de l’ensemble de ces données n’a permis ni
de confirmer les signaux identifiés depuis 1994, ni d’établir un lien causal entre ces
événements indésirables et la vaccination contre le VHB.
Un nouveau bilan des données de pharmacovigilance recueillies pour plus de 36
millions de personnes vaccinées en France, depuis la mise sur le marché des
vaccins contre le VHB jusqu’au 31 décembre 2010, a été examiné par la
Commission Nationale de Pharmacovigilance du 27 septembre 2011.
Ces données scientifiques, nombreuses et robustes, constantes au cours du
temps, confirment l’absence de mise en évidence de lien entre la vaccination
contre l’hépatite B et la survenue des effets indésirables mentionnés.» 33
53
33. ANSM - mise à jour du 10/02/2012. http://ansm.sante.fr/Activites/Surveillance-des-vaccins/Vaccins-contre-le-virus-de-l-hepatite-B-VHB/(offset)/3#paragraph_6164
Réponse - Crainte d'effets indésirables type
sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B 4/6
Position de l’OMS - Aide mémoire Juillet 2015 36 et note de synthèse
Octobre 2009 32 - 1/2
« Le vaccin contre l’hépatite B est la clé de voûte de la prévention de cette
maladie. » 36
« Depuis 1982, plus d’un milliard de doses de vaccin contre l’hépatite B ont
été administrées dans le monde. » 36
« Les manifestations indésirables faisant suite à la vaccination contre
l’hépatite B sont peu fréquentes et généralement bénignes. » 32
Dans des études contrôlées contre placebo, les manifestations rapportées
telles les myalgies et fièvres transitoires, ne se sont pas produites plus
fréquemment que dans le groupe placebo (<10% chez l’enfant, 30% chez
l’adulte), à l’exception d’une douleur locale. » 32
54
32. OMS- p 416. Note de synthèse position de l’OMS, WER, 2009, 40 (84) : 405-420. 36. OMS 2015 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs204/fr
Réponse - Crainte d'effets indésirables type
sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B 5/6
Position de l’OMS - Aide mémoire Juillet 2015 36 et note de synthèse
Octobre 2009 32 – 2/2
« Malgré de nombreuses études à long terme, rien ne permet de penser qu’il
y ait eu des manifestations indésirables graves ayant un lien de cause à effet
avec la vaccination contre l’hépatite B.
Les rapports faisant état de réactions anaphylactiques graves sont très
rares.
Les données n’indiquent pas une association de cause à effet entre le
vaccin contre l’hépatite B et le syndrome de Guillain-Barré ou des
maladies démyélinisantes, y compris la sclérose en plaques, pas plus
qu’il n’existe de données épidémiologiques en faveur d’une association
causale entre la vaccination contre l’hépatite B et le syndrome de
fatigue chronique, l’arthrite, les maladies auto-immunes, l’asthme, le
syndrome de mort subite du nourrisson ou le diabète.
Le Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS a
confirmé l’excellent profil d’innocuité du vaccin anti-hépatite B ».32
55
32. OMS- p 416. Note de synthèse position de l’OMS, WER, 2009, 40 (84) : 405-420. 36. OMS 2015 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs204/fr
Réponse - Crainte d'effets indésirables type
sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B 6/6
INPES - Questions Réponses sur la vaccination contre l’hépatite B - Mai 2014 34
« Le lien entre les maladies neurologiques comme la sclérose en plaques (SEP) et
la vaccination contre l’hépatite B n’est pas démontré. En revanche, l’efficacité du
vaccin est prouvée, pour la réduction du nombre de décès et de complications
liées aux Hépatites.»34
« La vaccination peut être proposée aux personnes atteintes de SEP, ou à leur
famille, après analyse du bénéfice/risque. Ainsi, la vaccination des personnes
ayant une SEP n’augmente pas le risque de poussées de la maladie et la société
d’Hépatologie pédiatrique recommande la vaccination des enfants ayant des
neuropathies démyélinisantes.»34
« Pour rappel, en France, on estime à plus de 3 millions le nombre de personnes
ayant des antécédents d'infection par le virus de l’hépatite B avec environ
280 000 porteurs chroniques et 1300 décès annuels.»35
56
34. INPES - Document destiné aux professionnels de santé. Questions réponses sur la vaccination contre l’hépatite B 2014, p9-11 http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1567.pdf 35. DGS - Plan national de lutte contre les Hépatites B et C. 2009-2012 p7.
RAPPEL – Déclaration des effets indésirables
« Le médecin, le chirurgien-dentiste, la sage-femme ou le pharmacien déclare immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont il a connaissance, au centre régional de pharmacovigilance.
Les autres professionnels de santé, les patients et les associations agréées de patients peuvent déclarer tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance, au centre régional de pharmacovigilance. »*
Les informations relatives aux différents modes de notification des effets indésirables suspectés d’être dus à un médicament par les professionnels de santé et les patients, ainsi que le formulaire de déclaration de ces effets indésirables sont disponibles sur le site internet de l’ANSM (www.ansm.sante.fr)
*Décret no 2012-1244 du 8 novembre 2012 /Art. R. 5121-161 code de la santé publique
57
Je m’exerce – Crainte liée au nombre de vaccins
jugé trop important pour des enfants si jeunes
1/2
Crainte concernant le nombre de vaccins jugé trop important pour des enfants si jeunes.
- "Docteur, quels sont les avantages à vacciner un enfant si petit ? Je n’y vois que des inconvénients et des risques. Où est-il écrit qu’il faille se précipiter à vacciner nos enfants si jeunes ? Dispose-t-on d’informations techniques à ce sujet ? J’ai besoin de comprendre et de m’appuyer sur des avis d’experts avant de prendre ma décision."
- "Je ne suis pas d’accord avec vous docteur. Mon enfant n’a que deux mois, il est vraiment trop petit pour être vacciné. Je ne comprends pas l’intérêt puisqu’il est encore protégé par mes anticorps. Le vaccin ne servira à rien. "
58
Crainte concernant le nombre de vaccins jugé trop important pour des enfants si jeunes.
- "C’est dangereux de trop stimuler le système immunitaire. Docteur, ce n’est pas parce que tout le monde vaccine son bébé que moi aussi je vais le faire. Je pense qu’il a encore un peu de temps devant lui avant de qu’on lui injecte tous les microbes qui sont contenus dans tous ces vaccins. Je le sentirai si mon enfant en avait besoin… »
- "Mon bébé est vraiment trop petit docteur. Je ne suis pas sûre que lui injecter autant de vaccins soit bon pour sa santé. Je n’ai pas confiance. Je ne souhaite pas qu’il souffre et qu’il aille mal à cause de cela. Je ne veux pas faire d’histoire ou vous causer du souci docteur, mais comprenez mon inquiétude."
59
Je m’exerce – Crainte liée au nombre de vaccins jugé
trop important pour des enfants si jeunes
2/2
Réponse – Nombre de vaccins jugé trop
important 1/2
La vaccination est le moyen de prévention le plus efficace aujourd’hui pour
lutter contre certaines maladies infectieuses.28
Les vaccins induisent une réponse immunitaire semblable à celle produite
par l’infection naturelle mais ils ne provoquent pas la maladie.28
Au quotidien, notre système immunitaire peut répondre simultanément à un
million d’antigènes différents! 28
Par exemple, si l’on considère la totalité des vaccins du calendrier vaccinal,
on ne dénombre que 138 antigènes. Cette stimulation provoquée par les
vaccins est bien inférieure à celle induite par notre environnement.28
Ainsi l’administration de plusieurs vaccins à un enfant n’a aucun effet
néfaste sur son système immunitaire. 30
C’est comme une goutte d’eau dans l’océan pour le système immunitaire. 28
60
28. INPES - http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp 30. OMS, Vaccination : 10 idées fausses à corriger, avril 2013, www.who.int/features/qa/84/fr/, idée fausse n°6,
site consulté le 18.05.15
Réponse – Trop jeune pour être vacciné 2/2
C’est entre 2 mois et 2 ans que les enfants sont les plus vulnérables et
doivent construire leur propre système de défense en luttant contre
diverses maladies infectieuses. 28
Certaines infections (comme la rougeole, la coqueluche ou les
méningites) surviennent avec un risque maximal dès les premiers mois
de vie. Il est donc fondamental que l’enfant soit vacciné le plus tôt
possible. 28
C’est pour renforcer le système immunitaire encore trop fragile du bébé
et lui permettre de lutter efficacement contre ces maladies que la
vaccination doit débuter dès l’âge de 2 mois. 28
61
28. INPES - http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp
Je m’exerce – Crainte liée au côté non naturel
ou inutile vaccins – laisser faire la maladie 1/2
Crainte concernant le côté non naturel ou inutile des vaccins. Pourquoi ne pas
laisser faire la maladie ?
- « Tous les vaccins ne sont pas utiles, les laboratoires "poussent à la consommation" pour
des raisons mercantiles. Moi je ne veux que le strict minimum, uniquement les vaccins
obligatoires. »
- "Docteur, je pense vraiment que les vaccins sont inutiles et qu’il est incorrect de vouloir à
tout prix vacciner tout le monde. Je crois que notre organisme a l’intelligence de venir à
bout de la maladie. Depuis 7 ans, je suis adepte de naturopathie et j’ai toutes les bonnes
raisons de croire qu’il est important de faire confiance à notre organisme pour faire face à
toute agression. Bien entendu, je m’appuie sur toutes les informations disponibles sur le
sujet pour faire les choses correctement. Je sais que nous ne pouvons pas vivre contre
les lois de la nature et de la physiologie et espérer que notre organisme réagira de façon
adéquate lors d'une agression virale ou autre. Je suis à la lettre les facteurs naturels de
santé, tels que les préconise mon naturopathe."
- "Vous croyez que tous les vaccins sont utiles ? Je ne suis pas dupe et je ne compte pas
me faire avoir ! Les vaccins font juste le business des laboratoires pharmaceutiques qui
ont tout intérêt à promouvoir les vaccins plutôt que des médicaments qui ne seront plus
protégés par leurs brevets."
62
Crainte concernant le côté non naturel ou inutile des vaccins. Pourquoi
ne pas laisser faire la maladie ?
- "Vous avez certainement raison docteur, se vacciner contre la polio c’était utile
avant, mais de nos jours… J’ai plutôt envie de croire qu’il faut laisser faire la nature
et qu’il sera toujours temps d’intervenir si la maladie revenait. Personnellement le
minimum me suffit, juste les vaccins de base. Il est inutile de vivre dans la hantise
de la maladie, sinon la vie perdrait sa saveur. En plus j’ai horreur des contraintes,
surtout si elles sont d’ordre moral ou administratif. »
- "Ce vaccin contre le cancer du col de l’utérus est nouveau docteur, croyez-vous qu’il
soit vraiment utile ? On a vécu sans jusqu’à aujourd’hui, alors je préférerais, si ça ne
vous dérange pas attendre un peu avant de prendre ma décision. J’ai le sentiment
que parfois les laboratoires veulent nous faire peur et nous pousser à la
consommation. Ma fille est encore jeune et concernant le cancer du col de l’utérus,
je pense que c’est un peu tôt pour y penser. Nous n’avons pas assez de recul sur le
sujet. Je ne suis pas vraiment certaine que ce soit le bon moment."
63
Je m’exerce – Crainte liée au côté non naturel ou
inutile des vaccins – laisser faire la maladie 2/2
Réponse – Crainte liée au côté non naturel ou
inutile des vaccins – laisser faire la maladie 1/2
L’enfant va rencontrer tout au long de sa vie de nombreux
microbes … et faire l’expérience de maladies infectieuses.
Les vaccins induisent une réponse immunitaire semblable à
celle produite par l’infection naturelle. Mais ils ne
provoquent pas la maladie et ne font pas courir à la
personne immunisée le risque des complications liées à la
maladie.28
64
28. INPES - http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp
Réponse – Crainte liée au côté non naturel ou
inutile des vaccins – laisser faire la maladie 2/2
Le risque de développer des complications graves suite à la survenue d’une infection naturelle peut être: 28 - un retard mental, dans le cas des infections à l’Haemophilus influenzae
de type b (Hib) ;
- des malformations congénitales dans le cas de la rubéole;
- une encéphalite dans le cas de la rougeole,
- un cancer du foie dans le cas du virus de l’hépatite B…
Il ne faut pas considérer les maladies évitables par la vaccination comme des « désagréments de la vie ». Les maladies considérées souvent comme « banales » telles que la rougeole, les oreillons et la rubéole sont des maladies qui peuvent entraîner de graves complications à la fois chez les enfants et chez les adultes. 30
Ne pas vacciner les enfants contre des maladies pour lesquelles il existe un vaccin les expose inutilement à des risques et complications. 30
65
28. INPES - http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/vaccination/index.asp 30. OMS, Vaccination : 10 idées fausses à corriger, avril 2013,www.who.int/features/qa/84/fr/,
idée fausse n°5, site consulté le 18.05.15
IV- DÉCRYPTER DANS L’INSTANT LES SUBTILITÉS
COMPORTEMENTALES DE MES PATIENTS38
Conclusion et mise en situation
Demain, j’améliore ma flexibilité24
CONFORME
J’AUGMENTE MA DISPONIBILITE
DOMINANT
JE DIMINUE MON COTE DIRECTIF
STABLE
JE SUIS PLUS DIRECTIF
INFLUENT
JE DIMINUE MA DISPONIBLITE
67
Mise en situation : Le personnalitateur38
Quel est mon comportement préféré ?
68
Remplir la grille
Question 1 A B C D
Question 2 A B C D
Question 3 A B C D
Question 4 A B C D
Question 5 A B C D
Question 6 A B C D
Question 7 A B C D
Question 8 A B C D
Question 9 A B C D
Question 10 A B C D
Question 11 A B C D
Question 12 A B C D
Question 13 A B C D
Question 14 A B C D
Question 15 A B C D
Question 16 A B C D
Question 17 A B C D
Question 18 A B C D
Question 19 A B C D
Question 20 A B C D
Question 21 A B C D
Question 22 A B C D
69
Résultats
Question 1
Question 2
Question 3
Question 4
Question 5
Question 6
Question 7
Question 8
Question 9
Question 10
Question 11
Question 12
Question 13
Question 14
Question 15
Question 16
Question 17
Question 18
Question 19
Question 20 Question 21
Question 22
B C A D D B C A D C A B D A C B A B D C D A C B
D A C B C D B A D A C B C B A D C A D B A D C B
C A D B C D B A D A C B D A C B A C B D D B A C
B A D C D A C B B A D C A D B C
70
Grille de lecture
Pour chaque couleur dans l’ordre suivant :
ROUGE – JAUNE – VERT – BLEU Comptez le nombre de réponses obtenues dans chacune de ces couleurs et affectez le chiffre correspondant :
DOMINANT INFLUENT STABLE CONFORME
0 à 3 = 0
4 à 7 = 1
8 à 11 = 2
12 à 15 = 3
16 à 19 = 4
20 à 22 = 5
0 à 3 = 0
4 à 7 = 1
8 à 11 = 2
12 à 15 = 3
16 à 19 = 4
20 à 22 = 5
0 à 3 = 0
4 à 7 = 1
8 à 11 = 2
12 à 15 = 3
16 à 19 = 4
20 à 22 = 5
0 à 3 = 0
4 à 7 = 1
8 à 11 = 2
12 à 15 = 3
16 à 19 = 4
20 à 22 = 5
Exemple : 1 réponse rouge = 0 8 réponses jaunes = 2 4 réponses vertes = 1 9 réponses bleues = 2 Le numéro de profil = 0212
71
Références 1/2
1. Haut Conseil de la santé publique, 31/03/14, Note complémentaire de réponse à la saisine de la ministre de la santé concernant les objectifs de résultats à 5 et 10 ans
de la stratégie nationale de santé.
2. http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Hepatite-B (Données EGB 2014
(Echantillon Généraliste des Bénéficiaires Cnam-TS).
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