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Risques infectieux Risques infectieux
dans ldans l’’armarméée frane franççaiseaise
MMéédecin en chef SIMON Fabricedecin en chef SIMON Fabrice
Service de pathologie infectieuse et tropicale, Hôpital d’instruction des armées Laveran,
& Institut de médecine tropicale du Service de santé des armées, Le Pharo
13998 Marseille armées
2
…Guerre de 100 ansgangrènes des plaies…Campagnes napoléoniennes typhus…Campagne de Madagascar, 1895 (21.000 h.)paludisme typhoïde : 5.756 morts, combats : 20 morts…Tchad 1980Hépatites aiguës…Incorporation jusqu’aux années 1990infections à méningocoques…
Infections et armée française, une longue histoire
3
Armée française en 2008
Armée professionnelle
4 armes, des services
≈ 350 000 personnels
Démographie originale
Santé : sélection, immunisations, suivi annuelSource : Bilan social 2006
H F
4
Missions
Forces de souverainetéMétropole
Outremer français
Forces de présence (accords militaires binationaux)
Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon, Djibouti, Tchad
Forces projetées (Rétablissement/maintien de la paix)
Opérations extérieures (OPEX)
5
Soutien de forces projetées en 2005
http://www.defense.gouv.fr/ema/content/download/116410/1013515/file/Sans%20titre-1.pdf
6
Alimentaire
Vectoriel
Aérien
Hydrique
Sexuel
Mode de transmission
des infections
•
•
•
•
•
Risques naturels
•
•
•
Risques provoqués
Risques infectieux pour l’armée
7
Risque alimentaire
Risque vectoriel
Risque aérien
Risque hydrique
Risque sexuel
Risques liés au conflit
+
+/-
++
+/-
+
-
Métropole
++++
++++
++
++
+
++
+++
+++
++
++
+++
-
Outremer
opérations
« chaudes »
Outremer opérations
« froides »
Lieux, missions et risques
8
Impact des infections en milieu militaire
Impact individuel- morbi-mortalité
Impact collectif ++++- épidémies
- opérationnel en OM/OPEX
- tactique sur OPEX
en conflit armé
9
+/- + ++ +++
Gradient des risques
Métropole DOM-TOMEx. Guyane
Outremer paixEx. Djibouti
Outremer conflitEx. Licorne 2004
11
Métropole et Corse
Condition militaire majorant les risques infectieux
de la population générale française
Adultes jeunes
Incorporations régulières
Vie en communauté
Entraînement sur le terrain
12
Infections à transmission aérienne
- grippe, viroses respiratoires
- rougeole, oreillons, rubéole
- tuberculose, coqueluche
Toxi-infections alimentaires collectives
92,5
77
86,5
59,4
0
20
40
60
80
100
Rougeole
Oreillo
ns
Rubéole
ROR
Séro
logi
e po
sitiv
e (%
)
Séroprévalence ROR à l’engagement 2002 (n=638)
15
Aptitude OPEXNi maladie évolutive, ni grossesse, état dentaire correct
Immunisations à jourDTPca, VHA, VHB, FJ, typhoïde, méningocoque A+C+Y+W135, grippe (1 an/3), vaccinations spécifiques
Mesures préventivesMaladies à vecteurs, IST, AVP, alcool, chaleur…
Éducation sanitaire
Accès aux soins de premier recours
Statut du soldat en OM -OPEX
16
Mission de longue durée
Mission de courte
durée et OPEX
Bosnie Herzégovine 0 729Kosovo 0 2 350Sénégal 712 619Côte d’Ivoire 231 3 730Cameroun 0 50Gabon 293 598Centrafrique 0 232Tchad 0 1 223Djibouti 1 728 1 235Mayotte 761 12La Réunion 445 3478Martinique 389 2 341Guadeloupe 325 1360Guyane 2 576 1 132Polynésie française 478 1972Nouvelle Calédonie 1 115 2 378Afghanistan 0 963Tadjikistan 0 265Liban 0 616
Total 9 053 25283% 26,4% 73,8%
Effectif moyen 2006
100
Océanie
2 450
3 393
Asie
963265616
Amériques 3 708
1 2232 963
7733 923
891232
2 7301 685
7292 350
3 96150
Afrique
1 331
34 236
Territoires Total
Europe
Zones d’endémie
du paludisme
17
Guyane
Gendarmerie
Légion étrangère
Troupes de Marine
Stages d’aguerrissement
en forêt profonde
Sécurité du territoire
18
Leishmanioses tégumentaires
Diagnostic précoceIndisponibilité moyenne : 7 j
Pentamidine à l’unitéÉmergence : L. braziliensis
35,8
46,5
4,2
32,4
2,7 2,4
11,6
22,5
8,8
4,9
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Années
Taux
d'in
cide
nce
p.10
00 h
omm
es p
ar a
n
19
Dengue
0
10
20
30
40
50
60
70
80
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
Trimestres
Nom
bre
de c
as
20042003 200620052002 2007
20
Autres infections
Paludisme : P. falciparum, P. vivax ++
Histoplasmose américaine
Toxoplasmose néotropicale
Maladie de Chagas : émergence
22
Hospitalisations pour infection
Hôpital Bouffard, 1997-03/2004, 445 militairesMédecine : 66,6%, chirurgie : 30%, USI : 3,4 %Présence de critères de gravité : 2%
paludisme : 15 , dont 1 mortel, PI-VIH : 6 tuberculose pulmonaire : 2, leishmanioses : 3
Maladies tropicales raresBactérioses cosmopolites sévères fréquentes
23
Motifs de consultation pour infection
ORL digestif cutané exposition sexuelle syndrome grippal
Fréquence 29,3 % 21,1 % 18,9 % 9,8 % 7,2 %
Gravité quasi nulle potentielle faible potentielle faible
Exploration 14,8 % 31,8 % 20,3 % 100 % 90 %
Recrudescence pérenne décembre pérenne août, septembre Novembre-février
• > 50 % des motifs de consultations au SMU
• Prédominance des infections cosmopolites bénignes
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Rupture de préservatif : fausse excuse ou réalité ?
Interrogatoire de 158 couples militaire ESAR/partenaire (MC DE PINA)
91% d’utilisation de préservatifs(8% glissement, 92% d’authentiques ruptures)
96% des ruptures sur préservatif NF(préservatif non périmé, aucune fragilisation d ’origine climatique)
Préservatif NF de mauvaise qualité ?
Enquête sur 4 compagnies tournantes à Djibouti (MP PAGES)
2,6% de ruptures sur les rapports déclarés
A Djibouti, le nombre d’ESAR par rupture n’est que le reflet de l’intense activité sexuelle des militaires français
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1991-1994: taux élevé de séroconversion VIH Dépistage systématique au retour1991 1992 1993 1994 0,375% 0,461% 0,595% 2,068%
Infection VIH
• 2000-2002 : réduction du risque sexuelDepuis 2001 : 1-3 cas de PI-VIH diagnostiqués/an
• Depuis 2003 : moindre connaissance de la situation Dépistage au retour à la demande, choix du médecin
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Opération Licorne, Côte d’Ivoire
Force d’interposition situation de conflit armé
4597 personnels, soit 29% des effectifs déployés en zone impaludée
2004, situation critique
28
ÉÉvvéénements dnements dééclarclaréés, s, OpOpéération Licorne, 2004ration Licorne, 2004
Stress post traumatique
7%
ESAR15% Diarrhée
40%
Paludisme22%
Fièvres9%
29
0
2
4
6
8
10
12
14
38 43 48 1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 4 9 14 19 24 29 34 39 44 49 1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51
Taux
d'in
cide
nce
pour
100
0
Semaines(à partir semaine 38-2002)
Opération Licorne, 2002-2005
1615 cas de diarrhées déclarésSeptembre 2002 à septembre 2005
200520042003
30
Relation diarrhée – type de mission
0
10
20
30
40
50
60
70
47 50 53 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48 51
Taux
d'in
cide
nce
p. 1
000
(liss
éssu
r5 s
emai
nes)
LicorneONUCIGTIA1GTIA2AbidjanBatlogGTO Lomé
Groupes tactiques
OpérationLicorne
Côte d’Ivoire 2004
33
Bilharziose
50%Arthromyalgies50%Frissons60%Douleur abdominale70%Diarrhée80%Toux sèche60%Céphalée 80%Oedème périphérique60%Rash / Prurit / Urticaire90%Fièvre
% patientsSymptomes de Katayama
Fièvre retour J4010 cas
même section
34
SynthSynthèèsese
Gestion des risques
Médecins d’unitéCommandement
Médecins de santé publiqueChercheurs
Gestion des malades
Médecins d’unitéMédecins hospitaliers
Risques infectieux dans l’armée françaisemajoration en opérations extérieures
gravité potentiellecontraintes des soins sur le terrain
Un enjeu pour tous
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Et demain ?
Maîtrise des risques d’hier et d’aujourd’huiFormation spécifique : Val-de-Grâce, le Pharo…
Anticipation des risques de demainNouvelles opérations extérieures
Émergences : Chikungunya, H5N1, fièvres hémorragiques virales…
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