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Saia Bordage
P.20
P.33
Maestro, agite ta b(r)aguette ! P.27 Maestro, agite ta b(r)aguette ! P.27
La drague de Codecinelle P.16
25 ans d’archives : leqsec.free.fr
Cap ou pas cap ? Un être humain ne peut pas
eternuer les yeux ouverts.
Vous ne pouvez pas vous tuer en
retenant votre souffle.
En France, il est interdit de s'embrasser
sur des rails.
Fais-moi peur !
L'hexakosioihexekontahexaphobie
est la phobie du nombre 666.
La cusuraphobie est la peur d'avoir
tort.
L'apopathodiaphulatophobie est la
peur d'être constipé.
On nous manipule !
Les vikings n'ont jamais porté de casques
à cornes.
Un poisson rouge a une mémoire d'environ trois mois.
Sherlock Holmes n'a jamais dit, "Elémentaire, mon cher
Watson."
Anatomie
Anatomie
Votre pouce a la m
ê-
Votre pouce a la m
ê-
me longueur que vo-
me longueur que vo-
tre nez.
tre nez.
VotreVotre pied a
pied a
exactement
exactement la la
mêmemême longueur que votre avant
longueur que votre avant
brasbras, d
u coude au poignet.
, du coude au poignet.
La vessie humaine peut contenir
La vessie humaine peut contenir
au maxim
um 700 mL de liq
uide
au maxim
um 700 mL de liq
uide
chez l'adulte
chez l'adulte
Animaux Les chevaux dorment de-
bout. En effet, lors du
sommeil leurs rotules se
bloquent, permettant au cheval de rester
immobile.
Une girafe peut lécher ses propres oreilles.
La langue d'un caméléon fait deux fois la
longueur de son corps.
Les anim
aux, l’amour et
le sexe
L'orgasme d
u cochon dure e
n moyenne
environ 30 minutes
.
A chaque r
apport sexuel,
la baleine
éjacule e
nviron 1800 litres d
e
sperme.
Accidents
Vous avez plus de chance
d'être frappé par la foudre
que de gagner au loto.
La probabilité de mourir en
tombant du lit est de 1 sur 2
A l’étranger
7% des américains pensent
qu'Elvis est vivant.
45% des Américains ne
savent pas que le soleil est
une étoile.
Mel Blanc (la voix de Bugs
Bunny) est
allergique aux
carottes
2 NOVEMBRE 2010 QSEC
Anatomie
Anatomie
Votre pouce a la m
ê-
Votre pouce a la m
ê-
me longueur que vo-
me longueur que vo-
tre nez.
tre nez.
VotreVotre pied a
pied a
exactement
exactement la la
mêmemême longueur que votre avant
longueur que votre avant
brasbras, d
u coude au poignet.
, du coude au poignet.
La vessie humaine peut contenir
La vessie humaine peut contenir
au maxim
um 700 mL de liq
uide
au maxim
um 700 mL de liq
uide
chez l'adulte
chez l'adulte
QSEC NOVEMBRE 2010 3
Rédacteur en Chef
aiens, Saiennes, les jours passent et n e
se ressemblent pas, après une version
mastodonte pour le 50ème numéro du
Qsec... nous voici revenu sur un format plus
respectable qui vous permettra une meilleure
digestion, on l'espère...
Le fait est que nous faisons appel à tous les
clubs, associations et autres commissions qui
ont déjà écrit dans nos pages ou qui souhaite-
raient le faire, et qui ont une convention avec la
MGEL. L'heure est grave mes moussaillons, si
vous voulez aider le bon vieux Q-sec inscrivez
dans cette convention : le partenariat de
votre association avec le Q-sec pour la publi-
cation de vos pages promotionnelles.
Cela permettra d’avoir plus de pages, de pouvoir imprimer tous vos merveilleux
articles.
Je voudrais profiter de cet édito pour remercier particulièrement notre Q-mate
du mois, Guillaume Beyrend, qui a aidé le Q-sec dans le montage des dossiers
de subventions ; ainsi que mes deux compères Ricola et FitzChev toujours à
mes côtés pour m’épauler dans les grands froids,. Et puis souhaiter la bienvenue
à notre nouvel dessina©teur Ratatosk, longue vie à toi ! Merci encore pour vo-
tre mobilisation toujours aussi active. Et joyeux anniversaire à toi, FitzChev !
Je vous laisse donc déguster ce 51ème numéro, avec encore plus de bonheur en
découvrant l’actualité du WEI, la recette de L’eScalope Milanaise et la vision
de la sexualité selon notre cher M. Lerouvillois.
Allez Q-sec à la façon pastis !!!
Petit historique de
la danse classique
La drague de Codecinelle
4 NOVEMBRE 2010 QSEC
Amazing Thailand Amazing Value
QSEC NOVEMBRE 2010 5
6 NOVEMBRE 2010 QSEC
do you always see a problem?
Si on fait un constat rapide et raccourci des derniers événements de rentrée étudiante,
c'est pas franchement jovial : un viol à ICN, l'année dernière un mort en Fac de dentaire
l'année dernière. Et encore je ne parle que pour la ville de Nancy. Alors là tout de suite,
les média arrivent, avides de scoop et d'info bien crade à mettre au 13h de Pernault. Et ça
s'amplifie, et ça se déforme, pire qu'une rumeur de chope en soirée de Noel. De quoi fai-
re peur au français moyen, entre des banlieux qui ne s'arrêtent pas de brûler et des camps
de manouches voleurs de poules.
Mais on a l'impression que tout ça n'existe que depuis un ou deux ans, comme si les jour-
nalistes avaient - enfin - découvert que l'alcool fait faire des bêtises et que le Père Noël
n'existe pas. C'est à vous faire dire que les médias disent vraiment n'importe quoi, sauf
peut-être Chasse Pêche & Tradition Mag, et encore je soupçonne le rédacteur en chef
d'être le beau-frère du cousin de la tante par alliance du chien de la mère de l'oncle éloi-
gné au 5e degré de Nicolas S (y a vraiment des pistons partout).
Creusons un peu les faits, du moins essayons car dans ce genre de rassemblements où
tout le monde boit et où en général ça se passe de nuit, il n'est pas vraiment facile d'obte-
nir des informations précises. Pour ce qui est du type mort au WEI de dentaire, on l'a re-
trouvé mort noyé dans un lac. On aurait tendance à mettre en cause le BdE, responsable
de l'organisation. Vérifier que personne ne sombre dans le coma éthylique, c'est chiant
mais ça se fait. Empêcher tout les gens arraché de ne pas aller se baigner, c'est chiant
mais ça se fait. Tout faire pour empêcher qu'un n-ième emmerdeur de service qui revient
à la charge pour la quarante-deuxième fois à 4h32 du mat, c'est pas forcément faisable.
Chaque années de nombreuse écoles et facultés organisent leurs intégrations au bord d'un
plan d'eau, et ce depuis longtemps, sans qu'il n'y ait jamais eu de problèmes de ce genre.
Il faut admettre que tout système n'est pas infaillible, et qu'on a sûrement autant de chan-
ce de crever au volant d'une voiture - ou de finir écrasé par un rhinocéros laineux. Si les
gens sont cons, on ne peut pas toujours les empêcher de faire leurs conneries.
D'autant que si on se fie aux rumeurs qui courts, le type en question ne serait même pas
de la fac elle même. Autrement dit, probablement un extérieur, qui à un moment s'est
éloigné du groupe, et comme il ne connaissait que peu de monde sur place, personne n'est
venu le ramener à la raison - ou à la tireuse, l'endroit le plus sûr de la soirée. Parce que
sérieusement, quand on est à 2g dans le sang et qu'on voit un type qu'on ne connaît pas
du tout partir comme une fleur, eh ben, on s'en fout un peu.
QSEC NOVEMBRE 2010 7
On peut ensuite se demander si l'intégration au sens large s'est toujours déroulée ainsi.
Là encore, il y a quelques épisodes qu'on aimerait oublier, des épisodes comme il y en
avait il y a de ça une vingtaine d'année dans les grandes école côtées type St Cyr, Poly-
technique et autres HEC. Certaines personnes, par leurs témoignages, ont brisé la loi
du silence et rapportent des scènes réellement humiliantes et dégradantes (fellations
forcées les yeux bandés, etc.) Il faut noter que ces gens ont du attendre vingt ans pour
pouvoir se libérer de ce poids. Ca fait froid dans le dos.
Et d'un autre côté, mon grand père sort des Art et Métiers en 1951, me montre ses pho-
tos d'école et me raconte comment se passait l'intégration y a maintenant 60 ans. Fran-
chement, ça respire la joie de vivre, le bon esprit, la déconne, et la fraternité qui font ce
qu'on appelle aujourd'hui un esprit d'école. Et ça ressemble surtout énormément à ce
qu'on peut voir aujourd'hui dans notre Ecole Nationale Supérieur d'Agronomie (...) de
l'Institut Nationale (...) de Nancy-euh. Alors qu'est-ce qu'on peut tirer de ces deux
constats? Certainement pas les vérités générales que nous sortent les médias où la bra-
vitudesque Madame Royal. Que peut être les bizutages sont, à une époque, allés trop
loin ; mais qu'à un moment les gens ont su dire stop, et revenir aux vraies valeurs de
l'intégration.
Qu'en est-il de nous dans tout ça, de notre rallye Nancy, notre rallye colloc, notre WEI,
de notre intégration? On pourrait trouver que certaines choses sont un peu limites, voire
franchement trash : des scrotum gobés, de l'exhibitionnisme récidiviste, de la bière qui
coule le long d'orifices improbables, des langues de boeuf, des poulpes pas frais et j'en
passe. And so what? ("et si quoi?" comme on dit). On ne cessera de le répéter, mais per-
sonne n'est là derrière chaque 1A, près à le tondre intégralement s'il ne s'exécute sur le
champs à respecter ces rituels à la con. Et heureusement. Et même, si on y pense, ne se-
rait-ce pas la conneries hautement avancée qui fait que l'intégration dans une école est si
folle, si géniale et inoubliable?
Nan parce que moi en première année je me suis fait étaler de la bouse de vache bien
liquide sur le torse, et on a du me dessiner "ça fait rire les oiseaux ça fait chanter les
abeilles" (stand 3A, putain qu'est-ce que c'est con mais putain alors qu'est-ce que c'est
coooon un 3A). Et le pire c'est que ça m'a fait marré (ok peut être pas sur le coup), mais
voyez comme j'en suis fier aujourd'hui.
Alors même si ces lignes s'inscrivent sur mon écran avant Notre Dame du Truppt édi-
tion 2010, et que je n'ai aucune idée du nombre de truc crades que je vais avaler (ni avec
quoi je vais les avaler), mais je suis sûr d'une chose : que je ne redescendrais pas en des-
sous des 3g, et que je vais passer un putain de weekend.
Clark Gaybeul
8 NOVEMBRE 2010 QSEC
C’est toujours pas l’heure de dormir !
Avant d’entrer à l’Ensaia, on a tous entendu parler de Montpellier, de l’Agro Paris Tech etc etc…
Pourtant qu’est ce que l’Ensaia peut bien avoir à envier aux autres écoles ??? Au matin du 11 octobre
2010, on peut dire pas grand-chose.
En effet, où d’autre en France peut-on trouver, au même endroit
une armée de pirate (avec une magnifique poule-perroquet), et
une équipe de célébrités de bouseux avec une vache plus vraie
que nature ?
De même, nulle part ailleurs on ne croisera une Blanche Neige
sponsorisée par les BN, accompagnée par son GIGN, le groupe
d’intervention des gros nichons.
Des mauvaises langues diront qu’en Lorraine il fait froid, c’est
sans compter sur le réchauffement climatique qui a ramené ce
week-end un groupe d’Hawaien en collier à fleurs (décidemment
que des touristes à l’Ensaia …) et une tribu de Saia-africains,
dont un gourou qui a vainement tenté de nous enfumer.
Elles étaient chaudes aussi les Saia bitch, chaudes comme des baraques à frites, et elles ont du passer
par la case nettoyage de voiture le dimanche soir … Des s’expert saiens sont aussi venu faire un tour
avec des strings roses et jaunes des plus seyants.
La petite touche sado-maso de la fin de la semaine fut apportée par une équipe de moustachu, en “cuir et
moustaches” bien sûr.
Et en plus, je crois que j’ai vu un harem de petit-pois carottes nous jeter des capotes … mais non j’avais
encore rien bu je le jure ! Non vraiment, faut être à Nancy pour voir ça.
Mais le pire, c’est les pratiques bizarres auxquelles tout ce monde s’est
livré … des combats dans la boue, des savantes élaborations de cock-
tail farine-lait-bière-gentiane avec un dosage très pointilleux (bizarre ça
avait pas l’air bon), des transferts de malheureux poissons rouge en
état de choc, … ya même des gens qui ont tenté de se réchauffer en se
regroupant dans des voitures … mais à quinze, ça a quand même du
mal à rentrer. Sans oublier les classiques lancers de flamby ou ventri-
glisse…
Mélangez tous ça avec des 2A et des 3A (un poil sadiques), sans oublier
les AT et aussi une bonne dose de bière et de Nanar et on obtient un
WEI 2010 complet.
Merci aux 1A pour avoir envoyé du rêve l’espace d’un week-end !
Et surtout, merci au BDE qui s’est défoncé pour ce week-end, l’organisation
était impec’ !!!
Ricola
QSEC NOVEMBRE 2010 9
Ça y est tu t'es remis dans le bain, repris le rythme des cours...ou pas. Et évidemment tu as eu le temps de sortir, et de découvrir de nombreux horizons et la rubrique danse est là pour te donner encore d'autres pistes.
Mais avant toute chose, j'aimerais faire un petit clin d'oeil à mon cher collègue de rubrique, puis-qu'on est deux autant en profiter pour se donner la réplique. Je me permet de citer au cas ou cer-tains n'auraient pas eu le temps de lire le dernier Q-sec... « Et puis, les hommes qui dansent, n'en parlons pas !Des tapettes en collant ! Non vraiment, ce n'est pas du tout viril, et franchement, lequel d'entre nous pourrait avoir envie de s'enfermer une heure et demi, voir deux heures, dans un opéra poussiéreux, rempli de vieux bourgeois aigris et suffisants, pour applaudir ces pédales qui gesticu-lent sur scène? ». Certes la danse classique n'est peut être pas aussi viril que le foot, mais ce serait être de mauvaise foie que de nier le corps sculpté et musclé d'un danseur, alors si la réelle motiva-tion pour qu'une fille regarde le foot, c'est de voir de beaux athlètes musclés courir sur un terrain, honnêtement petit conseil, n'hésitez pas à changer de nouvelle passion... non franchement si au-jourd'hui toutes les filles s'intéressent au foot ce n'est pas pour le sport lui-même, ni même les athlètes, tout le monde le sait maintenant c'est une vieille technique de drague... :-)
Enfin bon, trêve de plaisanteries, si vraiment tu as du mal avec le classique, heureusement pour toi la danse est un art très ouvert et chacun peut trouver chaussure à son pied. Beaucoup d'autres avant toi se sont détournés de la rigueur du classique, pour aller vers des expressions plus libres (mais atten-tion, je ne suis pas en train de dire que la danse classique est telle que l'expression des sentiments en est freiné, loin de moi cette idée), c'est pour cela que j'ai choisi de faire un zoom sur la danse de ca-ractère.
Encore proche de la danse classique dans son apprentissage académique, elle lui donne cependant un côté un peu plus traditionnel. Le terme est apparu au XVIII ème siècle, il faisait référence aux différen-tes catégories sociales. Au XIX ème siècle, il a ensuite regroupé tout ce qui s'apparentait aux danses folkloriques. Puis la discipline a évolué, elle s'est notamment développée dans les pays de l'union soviétique, dans un contexte politique particulier. En effet sous le régime du parti communiste de l'URSS, cette danse a été intégrée dans les ballets nationaux afin de donner une image du pays plus traditionnelle sans pour autant perdre le côté innovateur. On la retrouve particulièrement dans les ballets russes, qui mêlent à la fois danse classique et danse traditionnelle. Selon Myra Pessik (professeur de danse de lyon) : « C’est une certaine approche du folklore qui reste présent à 80 %, les 20 % restants appartiennent à la danse classique, par la technique, même si le plaisir de danser comp-te avant tout. ». Au final c'est une danse qui a démarré au sein de la population, qui s'est inspirée de personnages po-pulaires, et a ensuite évolué en effectuant un petit passage du côté militaire, pour enfin être acadé-misée par son introduction dans certains ballets. Il s'agit aujourd'hui d'une discipline à part entière,
mais qui reste très peu enseignée. En effet on peut trouver des cours sur paris ou encore lyon, mais cette discipline est essentiellement enseignée par l'introduction de ses mouvements dans des cours de danse classique.
Après ce long discours vous pouvez aller jeter un petit coup d'oeil sur youtube, on trouve notamment deux vidéos de cours de danse
de caractère (barre + milieu) du conservatoire national supérieur de Paris de musique et de danse.
Sur ce bonne vidéo à tous.
La danse de caractère
10 NOVEMBRE 2010 QSEC
Petit historique de la danse classique
« La Danse n'est pas de ces sujets faciles et accessibles à tous. Elle touche aux ré-gions les plus élevées de toute science: rythmique, géométrie, philosophie surtout, physique et morale, puisqu'elle traduit les caractères et les passions. Elle est encore moins étrangère à la peinture et à la plastique; les actes de l'homme intéressent par-fois le corps, parfois l'intelligence, tandis que la Danse occupe l'un et l'autre : elle affi-ne l'esprit, exerce les membres, instruit et charme les yeux, l'oreille et l'âme. »
Xénophon au IVème siècle avant notre ère.
Alors que nous venons d’assister à deux grands ballets de Roland Petit au premier rendez-vous d’Apéro à l’Opéra, j’ai pensé qu’il pourrait être intéressant de continuer cette chronique sur la danse par un peu d’histoire de la danse. « Quoi ? Des CM dans le Q-Sec ? C’est quoi ce bor*** ? Non mais franchement, il faut vraiment que ce RBR surveille ce qu’il publie ! ». Attendez, je n’ai même pas encore dit que je prévoyais de mettre un QCM sur Arche… Non, j’déconne. En fait, il me semble qu’on ne peut pas apprécier pleinement un art si l’on ne connaît pas un minimum son histoire. Par exemple, que serait l’OM sans les années Tapie, Cantona et JPP ? Le mythe ne serait vraiment pas le même ! Eh bien en danse, c’est pareil. Sauf que nos Cantona s’appellent Rudolf Noureïev, Mikhaïl Baryschnikov, Patrick Dupond, Sylvie Guillem,…
La danse à la Cour
La danse a toujours été présente que ce soit lors de cérémonies religieuses ou plus simplement dans le folklore propre à chaque pays, ce sont les danses appelées traditionnelles. Mais la danse qui va être à l’origine de ce qu’on appellera la danse classique est introduite en France à la Renaissance, notamment par la Comme-dia dell’ Arte, et vient donc d’Italie. Elle est alors très vite introdui-te à la cour et tout membre de la noblesse se doit de savoir dan-ser. Les maîtres à danser font leur apparition et, dès 1577, une codification de pas est mise en place par des maîtres italiens et français ; les pas de base comme les positions, le pas de bourré ou encore l'arabesque. L'en-dehors devient la base de la danse classi-que : la jambe est tournée vers l'extérieur, permettant ainsi de montrer la face interne de la jambe à son public. Le ballet est la première forme de danse classique qui apparaisse en Europe au XVIème siècle. Au XVIIème siècle, on développe la danse d'élévation et l’on ajoute un grand nombre de sauts. C'est là que l’on com-mence à voir les premiers professionnels.
Louis XIV dansant le Soleil-Roi
dans le Ballet de la Nuit de Lully
QSEC NOVEMBRE 2010 11
La danse classique naît véritablement sous le règne de Louis XIV. Amoureux de la danse, et très bon danseur lui-même, il ordonne la création, en 1661, de l'Académie Royale de danse, puis en 1669 de l’Académie d’Opéra, qui deviendra l'actuel Opéra de Paris. Elle regroupe ainsi tous les maîtres danseurs et profession-nels qui enseigneront et transmettront leur savoir aux généra-tions futures. La danse est ainsi codifiée et c’est ce vocabulaire qui est encore aujourd’hui utilisé partout dans le monde, en français s’il-vous-plaît. Lully et Molière travaillent alors ensemble et créent le genre de la comédie-ballet. On peut citer entre autre les pièces Les Fâcheux, L’Amour Médecin, Le Bourgeois Gentil-homme et Le Malade Imaginaire. Ainsi, le ballet devient un art typiquement français au XVIIème et XVIIIème siècles.
Marie Taglioni en 1832 pour la
création de La Sylphide (chor. Jules
Perrot).
Ce n'est qu'au XIXème siècle que la danse classique sera de nou-veau réformée. En effet, un nouveau style apparaît : le ballet romantique. Les danseuses montent sur pointes, les techniques sont plus évoluées et les danseuses sont mises en valeur par rapport au danseur qui reste alors en retrait, en France tout au moins. C’est cette image que l’on garde encore aujourd’hui, à tort, de la danse classique, mais la danse évolue et depuis le début du XXème siècle, l’homme a retrouvé une place importan-te dans les ballets, et fait toujours la démonstration d’une gran-de virtuosité technique.
Du ballet romantique au ballet contemporain
Si la période romantique a été particulièrement féconde en poésie, théâtre et littérature, avec des maîtres aussi emblématiques que Victor Hugo, Honoré de Balzac, ou Shakespeare, le monde de la danse est loin d’avoir été en marge de ce mouvement. Nombre de ballets emblé-matiques sont créés à cette période et révèlent de grands chorégraphes français, dont les plus connus sont Jules Perrot, Marius Petipa et August Bournonville. Ainsi est créé en 1841 par Jules Perrot le mythique Giselle, sur un livret de Théophile Gautier ; plus tard, en 1886 est créé La Belle Au Bois Dormant, premier ballet d’une tri-logie issue de la collaboration de Marius Petipa avec le non moins célèbre compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski, suivi en 1887, du désormais légendaire Lac des Cygnes, et enfin en 1891 de Casse-noisette. Marius Petipa ne s’arrête pas là et on peut également citer La Bayadère et Le Corsaire, ce dernier étant inspiré d’un poème de Lord Byron.
Giselle, ballet romantique par excellence.
12 NOVEMBRE 2010 QSEC
Le ballet est donc loin d’être un art mineur et se trouve depuis lors à la jonction entre des arts aussi divers que musique, littérature, poésie, peinture et théâtre. Si des ballets comme Giselle peuvent aujourd’hui sembler a priori désuets, c’est que l’on en garde une image rétrograde certes peu divertissante. Mais la technique des danseurs et danseuses à beaucoup évolué depuis le XIXème et l’on ne danse plus ces ballets romantiques aujourd’hui comme il y a deux siècles. En d’autres termes, ce que l’on nomme danse classique est loin d’être un vieux truc poussiéreux et figé, presque préhistorique, mais c’est un art et une technique, un style en constante évolution et qui sait rester en phase avec son temps. Il existe de nombreuses versions du Lac des Cygnes, Casse-Noisette, Roméo et Juliette,… La plupart des grands chorégraphes contemporains (au sens de « actuels ») ont créé leur version, avec plus ou moins de réussite, et chaque danseur apporte sa propre interprétation des rôles.
Le Lac des Cygnes
Ainsi, le ballet classique est un héritage d’une richesse incroyable, mais pour autant la danse classique ne se réduit pas à quelques grands ballets. Ce que l’on nomme danse classique est avant tout une technique, un style et un langage, à l’instar de ce que peut être la danse moderne, confondue à tort avec la danse contemporaine. La danse classique est tout aussi contemporaine que la danse moderne et le milieu du XXème siècle voit apparaître un nouveau courant, c’est la danse dite néoclassique. Ce style trouve sa source dans la danse classique, mais développe une esthétique beaucoup plus épurée, plus jeune et fraîche, libérée de certaines contraintes classiques. L’en-dehors n’est plus obligatoire, le travail se fait aussi sur les déséquilibres, les formes angulaires et les articulations brisées, les costumes sont revisités et le fameux tutu n’est plus de rigueur. Le ballet n’est plus seulement narratif, mais peut se résumer à une libre expression corporelle de sentiments provoqués par la musique, par un thème,… Ce style apparaît en France avec la compagnie des Ballets Russes de Serge Diaghilev, dont le monde entier a fêté le centenaire l’an passé, grâce notamment à de grands danseurs et chorégraphes comme Mik-hail Fokine, Vaslav Nijinski, Bronislava Nijinska, George Balanchine ou encore Serge Lifar.
Vaslav Nijinski dans L'Après-Midi d'un
Faune (chor. Nijinski), inspiré du poè-
me de Mallarmé.
QSEC NOVEMBRE 2010 13
Puis, dans la seconde moitié du XXème siècle, de nombreux chorégraphes vont développer ce mouvement et l’enrichir considérablement. George Balanchine aux USA, qui va fonder le NewYork City Ballet, pose les bases du néoclassique, reprises par la suite par Roland Petit et Maurice Béjart en France, William Forsyth et John Neumeier en Allemagne, Jiri Kylian aux Pays-Bas , Nacho Duato en Espagne. Aujourd’hui encore, des chorégraphes tels qu’Angelin Preljocaj à Aix-en-Provence, Thierry Malandain à Biarritz et François Mauduit à Caen utilisent un langage néoclassique dans leurs créations.
Rie Ichikawa et Roman Rykine dans Petite Mort, pièce du bal-
let Black & White (chor. Jiri Kylian).
Puissent ces quelques informations vous donner envie d’en savoir encore plus. Je vous attends avec impatience le 3 Novembre au deuxième rendez-vous d’Apéro à l’Opéra pour assister au Lac des Cygnes, brillament interprété par Patrick Dupond
et Marie-Claude Pietragalla dans une chorégraphie de Vladimir Bourmeister d’après Marius Petipa.
Bien à vous,
Christophe de J.
14 NOVEMBRE 2010 QSEC
QSEC NOVEMBRE 2010 15
16 NOVEMBRE 2010 QSEC
La drague de Codecinelle
La drague. Elle mérite bien son petit chapi-
tre dans ces pages. Art ou science, je ne
sais dire. Mais d’aucun me concéderont
que sa maitrise est difficile. Plutôt que de
faire un cours sur le sujet, avec force Po-
werPoint, je vous propose plutôt quelques
exemples tirés de rencontres du quotidien.
Lyon, bel après midi de juin. Une voiture
s’arrête à ma hauteur.
-Excusez moi mademoiselle, vous ne sau-
riez pas où est la rue Desbausieut ?
Je n’ai pas compris tout de suite. Il a l’air
avenant, des yeux très bleus et une petite
barbe.
-Non, je suis désolée, je ne la connais pas
-Pourtant je suis sûr que je ne suis pas
très loin
-Non, vraiment, je ne vois pas
-Vous êtes sûre que ce n’est pas celle-ci ?
Je cherche la plaque de la rue
-Non, ici c’est le boulevard des Belges
Il rit.
-C’est un jeu de mots mademoiselle. La
rue des beaux yeux. Comme les miens.
Original. Un dragueur qui s’auto compli-
mente.
-C’est ça le blond vénitien ?
-Pardon ?
-Vos cheveux, ils sont blond vénitien
-Non, ils sont châtains. Ce doit être le so-
leil.
-Vous aimez le théâtre ? Je pourrais vous
y emmener le weekend.
Waouh. Direct le mec.
- Excusez-moi, mais ça vous arrive souvent
d’aborder les jeunes filles dans la rue ?
-Non jamais. Quand j’avais 17 ans, j’étais
jaloux des hommes plus vieux qui sor-
taient avec les filles de mon âge. Mainte-
nant c’est mon tour.
-Quel âge avez-vous aujourd’hui ?
-29
Il remarque mon air circonspect
-Bon d’accord, plus de 30. Mais ça ne fait
rien. Vous avez quoi vous, 20-22 ans ?
-17
-Ah oui quand même. Vous en faites plus.
Vous avez un téléphone portable ?
-Non, il est en panne.
C’est véridique en plus. Il m’a lâché hier.
-Je peux vous en donner un si vous vou-
lez. Ma sœur travaille chez SFR. Bon ça ne
sera pas le tout dernier modèle. D’ailleurs
je vais chez elle, je lui ramène sa voiture.
-Non merci, c’est gentil. Au revoir
Il enclenche la marche arrière, et me suis.
-Vous êtes sûre que vous ne voulez pas
aller au théâtre ? Ou alors au cinéma ?
-Oui, d’ailleurs j’ai un petit ami
Ca c’est faux, mais on s’en fout. Lui aussi il
m’a lâchée.
-Ah, dommage. Bonne journée, à bientôt
peut être.
QSEC NOVEMBRE 2010 17
Nancy, sale journée de septembre
Tram du matin
Il est de taille moyenne, d’âge indéterminé,
peut être la trentaine. Il a les yeux bouffis, la
barbe hirsute, sa veste est déchirée sur tout
le coté droit. Il me hèle :
-Vous n’auriez pas un paquet de clopes ?
Certains demandent du feu, d’autres une ci-
garette, là il veut carrément que je lui fasse
l’aumône.
-Non
-Vous savez que, même sans fumer, on
peut avoir un cancer ?
Alors ça c’est une information intéressante,
merci. Vraiment, ça va me changer ma jour-
née.
-Oui
Il s’installe en face de moi.
-Tu ne fumes pas ?
Bon, le voilà qui devient familier maintenant.
-Non
Il cherche dans ses poches, sort un porte-
feuille, un portable, des clefs, des mouchoirs,
quelques pièces, et trouve enfin ce qu’il cher-
che : son paquet de tabac à rouler.
-Zut, j’ai du perdre mes feuilles.
Il continue à vérifier ses poches. Je remarque
que la veste a l’air neuve, il a du se prendre
un coup de cutter pour qu’elle soir lacérée
comme ça.
-Vous devriez vérifier dans la doublure.
Il obtempère, et trouve son bonheur : il com-
mence à rouler, chahuté par les ressauts du
tram.
-Tu vas où ?
-A la gare, prendre le train.
-Ah, c’est bien les transports. On peut y
faire des rencontres. On ne voit plus per-
sonne à Nancy maintenant. C’est mort, il
ne se passe jamais rien.
-Vous ne diriez pas ça si vous étiez étudiant
-Sans indiscrétion, quel âge tu as ?
-20 ans
-20 ans ?
Il a l’air ébahit
-Pourquoi ? Vous m’en auriez donné com-
bien ?
-Plutôt 15 ou 16. De la chair fraiche quoi.
C’est moi ou bien il devient franchement in-
correct là ?
J’arrête de le regarder. Les yeux dans le va-
gue, je compte les minutes qui me séparent
de Kennedy.
-J’aime bien regarder les gens quand ils
réfléchissent. C’est là qu’ils sont les plus
beaux.
-Pas toujours
-C’est vrai. Certains ont de la haine dans le
regard. Comme ceux que j’ai croisé cette nuit.
Il fait un geste éloquent en montrant sa ves-
te.
-Elle est fichue maintenant. Je m’attire
souvent des ennuis, c’est parce que je
suis trop direct. Je dis toujours ce que je
pense.
Le tram s’arrête, je descends. Il me lance une
dernière pique :
-Au fait, t’as un joli petit cul !
18 NOVEMBRE 2010 QSEC
Tram de l’après midi
Ca fait bien 5 minutes qu’il me fixe. Le
tram est plein. La place en face de moi se
libère, il s’assoit. Je tourne la tête, fei-
gnant de trouver le paysage qui défile hy-
per intéressant.
-Bonjour
Je n’entends pas
Il se penche en avant.
-Bonjour
Je le regarde. Il doit avoir 16 ans, avec cet
air un peu gauche qu’ont les adolescents.
Il parle bizarrement, comme si il était
bourré.
-Belle journée hein ? J’en profite pour met-
tre ma veste.
Tiens, j’ai encore tiré le gros lot.
-C’est du cuir, comme la veste de mon père.
Mais la sienne est plus épaisse, elle tient
plus chaud que la mienne.
Vous voulez toucher l’épaisseur ?
Il me tend son bras
Je secoue la tête
-C’est bien ça contre la pluie. Il faut y al-
ler pour que ça mouille. Mais celle de mon
père est lisse, celle là elle est… euh…
Il cherche un adjectif pour décrire la tex-
ture de sa veste, n’en trouve pas d’adé-
quat.
-Craquelée ?
-Non, je ne sais pas. Peut être qu’elle était
lisse avant, et qu’elle s’est usée.
Il continue de froisser sa veste avec sa
main droite.
-Non, je pense que c’est d’origine en fait.
Celle de mon père, elle est beige.
-C’est salissant
Mais pourquoi je participe à son monolo-
gue moi ?
-Enfin beige, beige… Il faut le dire vite.
Le tram s’arrête, je vais descendre. Il
m’emboite le pas.
-Vous allez à gauche ? Moi je passe par là
Oui, mais exceptionnellement, je crois que
je vais aller à droite.
-Non, bonne journée
Codecinelle
QSEC NOVEMBRE 2010 19
Toujours à la recherche de procréation, l’ensemien décide de s’exiler au Bré-
sil, le pays du football et des femmes en strings, avec quelques saiens incons-
cients… L’université de Viçosa est bien plus grande que son école nancéenne, elle est
donc remplie de proies susceptibles pour un ensemien affamé.
Pour sa première soirée, le chasseur ne parvient à motiver que deux saiennes (les
deux saiens étant déjà partant) pour aller dans le bar étudiant le plus populaire de la vil-
le : le Leão (le lion en français). Arrivé sur place, l’ensemien ne sait plus où donner de la
tête… Des brésiliennes comme on en voit dans les magasines ont pris d’assaut ce barzin-
ho. Pour se remettre les idées en place, il décide en accord avec les saiens de commander
6L de bière, pour la modique somme de 15€. Une trentaine de minutes plus tard, l’ense-
mien est un peu amoché, il est fin prêt à passer à l’action. Ici, les filles ne le connaissent
pas comme « l’être vulgaire de l’école d’à côté qui veut choper tout ce qui bouge » mais
plutôt comme « le français aux yeux bleus romantique ». Sa
technique est donc très simple, il va se présenter en tant
qu’étranger, parlant que très peu le portugais, espérant
que le charme opère.
Il se dirige vers une table où est assise une jolie bré-
silienne qu’il regarde depuis son arrivé, mais qui l’ignore de
son côté. Elle porte un jeans-slim mettant ses belles formes
en valeur et son sourire fait craquer notre petit français.
Après présentation, il s’aperçoit qu’il ne sait pas aligner trois mots de portugais et que le
charme n’opère pas du tout. Mais il ne se laisse pas abattre et tente de nouveau avec une
autre table. Au bout du 6ème échec, il retourne à sa table dépité et commande de nou-
veau quelques litres de bière, avec ses compatriotes ensaiens déjà saouls se moquant de
lui. C’est alors que s’approche une brésilienne, que l’on pourrait classifier de très moche,
qui lui demande d’où il vient. Se sentant à nouveau fort et invincible, l’ensemien s’en va
danser le « foro », dance traditionnelle au Brésil, et parvient à la choper avec beaucoup
d’aisance… mais du chopage à la brésilienne ! C'est-à-dire une langue frottant les amyg-
dales de sa partenaire durant une quarantaine de minutes non-stop, représentant envi-
ron un litre et demi de salive à ingurgiter.
Vers 3h du matin, l’ensemien rentre seul, les lèvres ger-
cée, mais avec plein d’images dans la tête, n’attendant
qu’une chose, recommencer. Arrivé chez lui, il se rend
compte que ses frères ensemiens ne sont pas là, et qu’il
ne peut donc pas raconter ses exploits. Contrairement
aux soirées Kfet, il n’est pas rentré bredouille, mais cet-
te victoire lui laisse un gout amer, causé pas l’absence
de ses amis…
Um amigo ensemien…
20 NOVEMBRE 2010 QSEC
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QSEC NOVEMBRE 2010 27
Maestro, agite ta b(r)aguette !
Il y a quelques années, avec un ami, nous cherchions un programme intéressant à la télé à une heure
assez tardive… Dans notre désespoir de trouver une émission qui satisfasse nos désirs, nous nous som-
mes rabattus sur le concert d’un orchestre symphonique, un peu frustrés, il faut bien l’avouer … Au
bout de quelques minutes, mon ami me demande :
« C’est qui le mec qui s’agite devant les violons ?
-Bah…, c’est le chef d’orchestre … »
-Un chef d’orchestre, à quoi ça sert ?
J’ai eu l’occasion de m’apercevoir que ce n’était pas une évidence pour tout le monde, d’où
l’idée de vous parler de la personne singulière qu’est le chef d’orchestre.
Un chef d’orchestre, hormis être « le mec qui s’agite devant les violons » assure la direction
musicale de l’orchestre. On en trouve principalement dans trois types de formations, les orchestres
d’harmonies (composés d’instruments à vents et de percussions), les orchestres à cordes (composés,
de… oui, de cordes !) et les orchestres symphoniques ou philharmoniques (composés d’instruments à
cordes, d’instruments à vent et de percussions).
Avec ou sans baguette (c’est selon les fantasmes de chacun !) il assure le mouvement métrono-
mique, c’est-à-dire que tous les musiciens jouant ensemble sont au même tempo.
Plus important peut-être, il assure les répétitions de l’orchestre avant les concerts, corrige les
problèmes de mise en place, de départs et d’interprétation !
28 NOVEMBRE 2010 QSEC
-Pourquoi n’y a-t-il pas de chef d’orchestre dans un groupe ?
Parce qu’un chef d’orchestre ne s’occupe que de musique … (et vlan ! dans les dents !)
Il existe en fait plusieurs réponses à cette question :
-Dans un groupe, il y a un nombre limité de musiciens (3 à 6), contrairement à un or-
chestre symphonique (50 à 80). Et comme dans tout groupe de grande taille, il faut un leader ! Ce n’est
pas forcément le meilleur, c’est surtout celui qui a réussi à convaincre les bonnes personnes de son ta-
lent, d’une manière ou d’une autre…
-La musique Pop-rock, variété, R’N’B, Rap, Reggae, Metal, Jazz … sont des musiques
très régulières, basées sur les mêmes rythmes répétés invariablement durant les morceaux.
Attention, je ne suis pas en train de dénigrer ces genres musicaux, j’en écoute même pas mal !
Mais force est d’admettre que ce qui plait dans tous les styles de musiques c’est la répétition. A bon
entendeur …
Donc, pour la musique de groupe, le tempo est toujours le même, c’est quelque chose de régu-
lier. Le chef d’orchestre est alors le batteur (celui qui assure la rythmique ; vous savez, le type qui tape
comme un bourrin sur ses tambours !)
-Dernière raison : dans une œuvre jouée par un orchestre, il y a des ralentis, des accélérations,
et pour que ce soient les mêmes pour tous les musiciens il est indispensable d’avoir une direction ! De
plus, on parle souvent de « nuances » en musique orchestrale, c’est-à-dire le fait de jouer plus ou moins
fort durant le morceau, et il faut avouer que là, certains genres musicaux …
-Un chef d’orchestre, comment ça marche ?
Après m’être renseigné auprès de Fred et Jamie de l’émission « C’est pas Sorcier », ceux-ci m’ont
expliqué que le chef d’orchestre était un mollusque de la famille Musicalius, sous-genre des dominatorium. Il
se nourrit quasi-exclusivement de boissons fermentées à base de houblon, dort peu et a une période de repro-
duction très longue. Ah non …, désolé, j’ai confondu avec une étude sur l’Homo Sapiens Saien…
Le chef d’orchestre doit être capable de désynchroniser ses deux mains (ça suggère des perspectives
nouvelles, mesdemoiselles…), la main droite donne le tempo (la main tenant la baguette), la main gauche
donne l’expression et les départs aux musiciens. Finalement le chef d’orchestre a un fonctionnement assez
simple et il se doit d’être compréhensible dans sa gestuelle de l’ensemble de ses musiciens.
« Plus tard, je voudrais être chef d’orchestre, trapéziste, artiste de music-hall, n’im-porte quoi, mais pas adulte
… »
François MOREL
QSEC NOVEMBRE 2010 29
–Etre chef d’orchestre, un besoin irrépressible de domination ou un exhibitionnisme refoulé ?
Il y a certainement un peu des deux ! Il est vrai que Herbert Von Karajan, mythique chef d’orchestre
allemand du XXe siècle a eu de très nombreuses conquêtes jusqu’à la fin de sa vie. Il semblerait que le poste
de chef d’orchestre soit un poste dit de « choppage maximum », selon le terme consacré.
Il est également vrai que la plupart des chefs d’orchestre que j’ai rencontré avaient un certain succès
auprès de la gente féminine…
Et des femmes chefs d’orchestre ? Ça existe, il est vrai … ça existe... j’arrêterai donc ici cet article au
risque de me faire taxer de misogyne.
Ballou
« Plus tard, je voudrais être chef d’orchestre, trapéziste, artiste de music-hall, n’im-porte quoi, mais pas adulte
… »
François MOREL
L'Orchestre Symphonique Nancy-Université,, composé d'étudiants de
tout Nancy (y compris des Saiens !) donnera un concert le Vendredi 3
Décembre à 20h30, au temple protestant, place Maginot, à l'occasion
du téléthon. ENTREE LIBRE (les biftons sont donc les bienvenus!)
De plus, pour son concert de Noël, l'OSNU vous accueille à la cathé-
drale de Nancy, à 20h30 le mercredi 15 Décembre. ENTREE LIBRE
Au programme de ces deux concerts : Harry Potter, La Valse des Fleurs
de Tchaikovsky, Mars de Gustav Holst, Batman …
Un mail sera envoyé sur l'ENT peu avant ces deux concerts, afin de
vous rappeler que vous venez à ces deux concerts !"
Nom: Beyrend
Prénom: Guillaume
2A ENSAIA
QSEC NOVEMBRE 2010 31
QSEC NOVEMBRE 2010 33
34 NOVEMBRE 2010 QSEC
Une affaire qui amasse des mousses.
Voilà, j'ai le titre, ce qui est déjà pas mal...il ne me manque plus que le reste...et c'est ça qui fait
mal. Et bien, il semble que ce sera un article assez court...Aaaahhh, mes osselets transmettent déjà les vi-
brations de la phase passive de la ventilation de beaucoup de personnes, COOmme je vous comprends...
Donc que dire à part bienvenue à bord, matelots !!! Vous avez pu constater durant ces quelques
semaines à quel point le navire qui vous a accueillis en son sein était magnifique, féroce, gigantesque
(...je parle toujours du navire...*soupirs*) et...toujours là ! Du coup, préparez vos sacs, enlacez vos êtres
aimés comme si c'était la dernière fois, et embarquez pour un combat contre les éléments et contre votre
plus grand ennemi...Mouais...on dirait le début d'un film à la "mords-moi l'noeud", mais HEUreusement,
ADN n'est pas un film et la seule avarie qu'elle puisse connaître serait une pénurie de bras tatoués...
A l'heure où ces mots peinent à s'inscrire sur l'écran, le voilier se fraye doucement un chemin à tra-
vers les vagues, en faisant escale dans les ports ayant demandé l'aide aux valeureux membres de l'équipage.
En effet, ces derniers se doivent de trouver des personnes compétentes pouvant répondre à leurs appels, qui
touchent une multitude de domaines (la nutrition, l'organisation de salons, des enquêtes téléphoniques ou
encore la réhabilitation d'un puits), ils doivent aussi contractualiser les relations entre les demandeurs et
ceux qui offrent leurs compétences, en échange de vivres (de l'argent en fait...) pour continuer le voyage,
ainsi que vérifier le poids scientifique des résultats.
Mais, bien qu'aventureux comme InDiana Jones (mise en abîme dans un film...), leurs cœurs n'aspiraient
qu'à revoir leur port d'origine, y organiser des sorties, des soirées...et ce besoin était réciproque, d'autant
plus que le vaisseau, en plus de porter des compétences, transporte dans ses cales (du rhum...entre autre)
une image de marque pour ce lieu qui a vu pour la première fois leur voile gonflée par l'air marin.
Ainsi, chers amis, même si l'air iodé vous pique le nez, ou si les remous aboutissent à la formation
de neige marine qui irait nourrir les Blobfish, n'hésitez pas à traverser le ponton, ni à monter à bord car
un voyage ne peut être LEgend...wait for it...DAry, seulement s'il y a des marins pour le voir...
Sur ce, je vous souhaite un bon voyage "at World's end"...et à bientôt j'espère !
Je n'ai pas d'iD...
Lexique :
le bateau : ADN (ça, vous l'aurez compris...)
les ports : les différentes entreprises
le port d'origine : ENSAIA
la neige marine : libre à vous d'imaginer...
blobfish : cf wikipédia
les bras tatoués: VOUS !!! (ça aussi vous l'aurez compris)
QSEC NOVEMBRE 2010 35
Et Pour Finir
N’hésitez pas à nous dire ce que vous aimeriez voir
(ou pas) dans le prochain numéro…
en déposant vos remarques dans le casier du Q-sec
(au bureau du BDE), sur la nouvelle adresse de référence:
leqsec@yahoo.fr (objet: Q-sec) ou sur FACEBOOK
(Qsec Ensaia)
L’ensemble des numéros parus, depuis la genèse du Q-sec est encore et toujours consultable sur: http://leqsec.free.fr
La rédaction décline toute responsabilité en ce qui concerne ponctuation, fautes d’orthographes et tutti quanti Toute l’équipe du Q-sec vous remercie !
prochain numéro à paraître le 15 décembre 2010
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