View
4
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Page 1 sur 15
COMMISSION BANCAIRE
DE
L’AFRIQUE CENTRALE
SITUATION DU SYSTEME BANCAIRE DE LA CEMAC
(RESPECTIVEMENT AU 31 AOÛT 2017 POUR LES BANQUES
ET AU 30 JUIN 2017 POUR LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS)
Au 31 août 2017, la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale
(CEMAC) compte 65 établissements de crédit (dont 11 établissements financiers). Ils sont
répartis dans les Etats membres comme suit : Cameroun : 151 banques et 82 établissements
financiers ; Centrafrique : 4 banques ; Congo 3 : 11 banques ; Gabon : 10 banques et 3
établissements financiers ; Guinée Equatoriale : 5 banques et Tchad : 94 banques.
La présente note dresse la situation d’ensemble des banques de la CEMAC au 31 août
2017 (Partie I) et celle des établissements financiers au 30 juin 2017 (Partie II).
I : SITUATION DES BANQUES DE LA CEMAC AU 31 AOUT 2017
1 L’ACTIVITE DES BANQUES DE LA CEMAC CONNAIT UN
REPLI, EN DEPIT D’UNE PROGRESSION OBSERVEE AU
CAMEROUN ET EN CENTRAFRIQUE
Au 31 août 2017, l’activité bancaire dans la CEMAC est marquée par les évolutions
suivantes :
- une diminution du total de bilan de 285 milliards de FCFA entre août 2016 et août
2017, soit - 2,2 % ;
- une augmentation des crédits bruts de 51 milliards de FCFA (+0,61 %) ;
- une baisse des dépôts de la clientèle de 469 milliards de FCFA (-4,84 %), notamment
ceux privés ;
- une détérioration de la qualité du portefeuille de crédits, caractérisée par une hausse
du niveau des créances en souffrance de 111 milliards de FCFA (+8,31 %),
principalement du fait d’une augmentation significative des créances douteuses de 103
1 Bank of Africa (BOA) Cameroun agréée par arrêté n°0406/MINFI du 08 mai 2017. Les guichets de cette banque ne
sont pas encore ouverts au public. Elle ne procède pas, pour le moment, au reporting CERBER. 2 WAFA Cash Central Africa agréé par arrêté n°0616/MINFI du 21 novembre 2016. Les guichets de cette banque ne
sont pas encore ouverts au public. Elle ne procède pas, pour le moment, au reporting CERBER. 3 Les données de BESCO et de la BCH pour le Congo sont celles arrêtées au 31 juillet 2017 en l’absence de celles au 31
août 2017. 4 La Banque Tchadienne de l’habitat (BHT) agréée en juillet 2016, mais dont les guichets ne sont pas encore ouverts au
public. Cette banque ne procède pas, pour le moment, au reporting CERBER.
Page 2 sur 15
milliards de FCFA (+12,94%). De même, les créances immobilisées progressent de 44
milliards de FCFA (+15,45 %) ;
- un recul de l’excédent de trésorerie de 559 milliards de FCFA (-21,31 %), en raison
d’une progression du volume des crédits octroyés qui s’accompagne d’une baisse des
dépôts collectés sur un an ;
- une baisse de l’excédent des capitaux permanents de 164 milliards de FCFA
(-30,93 %), induite principalement par une augmentation des autres immobilisations
financières.
Le total agrégé des bilans bancaires s'établit à 12 685 milliards de FCFA. Il a régressé
de 2,2 %, soit 285 milliards de FCFA, par rapport à son niveau au 31 août 2016. Cette baisse
est perceptible dans tous les pays de la CEMAC, excepté au Cameroun et en Centrafrique. Au
Tchad elle est de 9,53 %, soit – 118 milliards de FCFA, au Gabon (8,36 %, soit -229 milliards
de FCFA) et au Congo (8,02 %, soit -174 milliards de FCFA). Elle est beaucoup moins
prononcée en Guinée Équatoriale (-2,45 %, soit 45 milliards de FCFA). Cette baisse est
imputable à une réduction des dépôts, notamment privés qui s’accompagne d’un recul du
volume de crédits octroyés. En Guinée Équatoriale, elle est essentiellement induite par un
repli des dépôts publics.
Par contre, cet agrégat progresse au Cameroun (+264 milliards de FCFA, soit 5,6 %)
et en Centrafrique (+18 milliards de FCFA, soit 8,63 %) notamment en raison d’une
progression des dépôts privés. Néanmoins, l’on note une baisse du volume des crédits
octroyés en Centrafrique.
Tableau 1: CEMAC - Evolution de la situation bilantielle(en millions de FCFA)
31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
DEPOTS DE LA CLIENTELE 9 874 638 9 699 929 9 319 472 9 320 033 9 208 622 9 230 663
CREDITS BRUTS 7 969 469 8 358 846 8 451 755 8 460 976 8 446 445 8 409 634
CREANCES EN
SOUFFRANCE
907 654 1 332 040 1 250 734 1 398 592 1 487 958 1 442 787
PROVISIONS POUR
DEPRECIATION DES
COMPTES DE LA
CLIENTELE
540 147 674 836 737 026 772 352 783 879 778 599
CREDITS NETS 7 429 322 7 684 010 7 714 729 7 688 624 7 662 566 7 631 035
CAPITAUX PERMANENTS 1 328 364 1 427 388 1 510 458 1 484 899 1 494 415 1 534 487
VALEURS IMMOBILISEES 811 133 897 080 1 052 605 1 209 281 1 220 404 1 168 194
AUTRES POSTES NETS 129 963 77 345 109 998 96 614 146 626 98 474
EXCEDENT / DEFICIT DE
TRESORERIE
3 091 843 2 623 701 2 171 760 2 002 938 1 966 639 2 064 673
TOTAL BILAN 12 750 250 12 970 386 12 823 105 12 824 787 12 697 536 12 685 253
Page 3 sur 15
Tchad; 7%
Cameroun; 42%
RCA; 2%
Congo; 15%
Gabon; 20%
Guinée Equatoriale; 15%
CEMAC- Répartition des Dépôts de la clientèle au 31 août 2017
Tchad; 8%
Cameroun; 39%
RCA; 2%Congo; 16%
Gabon; 20%
Guinée Equatoriale; 15%
CEMAC - Répartition des Crédits à la clientèleau 31 août 2017
Page 4 sur 15
Les dépôts collectés s'élèvent à 9 231 milliards de FCFA (72,8 % du total du bilan).
Ils ont décliné de 4,84 %, soit 469 milliards de FCFA, en variation annuelle. Les baisses des
dépôts les plus significatives sont observées au Congo (-15,3 %, soit 247 milliards de FCFA),
au Gabon (-12,6 %, soit 266 milliards de FCFA), au Tchad (-12,3 %, soit 89 milliards de
FCFA) et dans une moindre mesure en Guinée Équatoriale (-6,1%, soit 89,6 milliards de
FCFA). Ces baisses sont atténuées par des augmentations observées au Cameroun (+5,8 %,
soit 210 milliards de FCFA) et en Centrafrique (+8,3 %, soit 12 milliards de FCFA).
Les ressources à vue (y compris les comptes d'épargne sur livrets) sont en baisse de
8,24 %, soit 611 milliards de FCFA par rapport à leur niveau d’août 2016, pour s'établir à
6 801 milliards de FCFA. Elles représentent 73,68 % des dépôts collectés, contre 76,41 %
douze mois plus tôt. Cette baisse des ressources à vue est plus marquée au Gabon (-289
milliards de FCFA, soit -20,8 %) et au Congo (-230 milliards de FCFA, soit -17,1 %). Elle
est principalement imputable à la baisse des dépôts privés. De même, une baisse, moins
prononcée, est observée en Guinée Équatoriale et au Tchad, respectivement de l’ordre de 129
milliards de FCFA, soit -10 % et de 78 milliards de FCFA, soit -13 %.
Les ressources à terme collectées auprès de la clientèle (constituées des comptes à
terme et des comptes de dépôts à régime spécial, notamment des bons de caisse), s'établissent
à 2 017 milliards de FCFA, soit 21,85 % du total des dépôts, contre 18,86 % à fin août 2016.
Elles sont en hausse de 10, 26 %, soit 188 milliards de FCFA, par rapport au niveau atteint
l'année précédente à la même date. Cette hausse est observée dans tous les pays de la CEMAC,
excepté au Congo et au Tchad où ces ressources diminuent respectivement de 16,5 milliards
de FCFA et de 14,5 milliard de FCFA.
Tchad; 9%
Cameroun; 40%RCA; 2%
Congo; 16%
Gabon; 20%
Guinée Equatoriale; 14%
CEMAC - Répartition du Total Bilanau 31 août 2017
Page 5 sur 15
Tableau 2: CEMAC - Evolution des dépôts de la clientèle par type de comptes
(en MFCFA) 31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
Comptes à vue 7 399 685 7 411 888 6 911 094 6 895 672 6 751 201 6 800 884
Comptes à terme 1 766 445 1 526 464 1 679 182 1 668 469 1 686 463 1 687 694
Comptes de dépôts à régime
spécial
268 485 302 611 312 589 322 875 324 345 329 022
Autres comptes 408 808 424 649 388 862 397 251 410 087 375 639
Dettes rattachées 31 215 34 317 27 745 35 766 36 526 37 424
TOTAL DES DEPOTS 9 874 638 9 699 929 9 319 472 9 320 033 9 208 622 9 230 663
Les dépôts des administrations publiques sont en baisse de 1,3 %, soit 16,93 milliards de
FCFA, en comparaison avec leur niveau d’août 2016. Ils s'élèvent à 1 291 milliards de FCFA,
soit 13,99 % du total des dépôts, contre 13,49 % en août 2016. Cette baisse est principalement
observée en Guinée Équatoriale (39,5 milliards de FCFA, soit -11,8 %), au Gabon (20
milliards de FCFA, soit -6,4 %) et dans une moindre mesure au Congo (8,7 milliards de
FCFA, soit -16,3 %) et au Tchad (4 milliards de FCFA, soit - 4,2 %). Néanmoins, ces dépôts
sont en hausse au Cameroun (53 milliards de FCFA, soit +10,7%) et en Centrafrique (2
milliards de FCFA, soit +14,8%).
Les dépôts des entreprises publiques se fixent à 525 milliards de FCFA, soit 5,68 %
des dépôts collectés, contre 6,25 % douze mois plus tôt. Ils sont en baisse de 13,45 %,
comparés à la situation d’août 2016. Cette baisse est observée dans tous les pays de la
CEMAC excepté en Centrafrique et au Congo où ces dépôts progressent respectivement de
6,6 % (soit 0,6 milliard de FCFA) et de 1,5 % (soit 1,6 milliard de FCFA). La baisse des
dépôts des entreprises publiques est beaucoup plus importante en Guinée Équatoriale (-38,3
%, soit 32 milliards de FCFA).
Les dépôts du secteur privé représentent 73,2 % du total des dépôts, contre 72,9 %
douze mois plus tôt. S'établissant à 6 758 milliards de FCFA, ils sont en baisse de 4,51 %,
soit 319 milliards de FCFA, comparés à leur niveau d’août 2016. Cette tendance baissière est
générale à l’exception du Cameroun et de la Centrafrique où ces dépôts progressent
respectivement de 190 milliards de FCFA (+7,7 %) et de 12,6 milliards de FCFA (+10,8 %).
La diminution des dépôts privés est significative au Congo (-17,2 %, soit 237 milliards de
FCFA), au Tchad (-15,3 %, soit 81 milliards de FCFA) et au Gabon (-11,1 %, soit 177
milliards de FCFA).
Page 6 sur 15
Tableau 3: CEMAC - Evolution des dépôts de la clientèle par type de déposants
(en MFCFA)
31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
Dépôts publics 1 499 328 1 308 120 1 293 221 1 346 606 1 284 914 1 291 191
Dépôts des entreprises publiques 573 071 606 148 512 765 463 076 559 430 524 632
Dépôts privés 7 124 498 7 075 147 6 856 901 6 812 762 6 684 653 6 755 971
Dépôts des non résidents 237 710 251 544 239 974 264 570 233 007 245 809
Dépôts non ventilés 440 023 458 966 416 607 433 017 446 613 413 063
TOTAL DES DEPOTS 9 874 638 9 699 929 9 319 472 9 320 033 9 208 622 9 230 663
Les crédits bruts à la clientèle se situent à 8 410 milliards de FCFA. Ils sont en hausse
de 0,61 %, soit 51 milliards de FCFA, en comparaison avec leur niveau d’août 2016. Cette
hausse é essentiellement des places bancaires du Cameroun et de la Guinée équatoriale, où
l’augmentation des crédits bruts représente respectivement 7,3 %, soit 225 milliards de FCFA
et 2,9 %, soit 34 milliards de FCFA. Toutefois, l’on note des baisses de cet agrégat au Gabon
(95 milliards de FCFA, -5,33 %), au Congo (62 milliards de FCFA, -4,36 %) et au Tchad (41
milliards de FCFA, -5,63 %).
Les crédits au secteur privé s'élèvent à 6 541 milliards de FCFA et représentent
77,8 % du total des crédits bruts, contre 78,6 % douze mois plus tôt. Ils régressent de
0,4 %, soit 26 milliards de FCFA, par rapport à leur niveau d’août 2016, suite à leur baisse
significative observée au Gabon (77 milliards de FCFA, -6,9 %) et au Cameroun (76,9
milliards de FCFA, -6,5 %). Cette baisse est beaucoup moins importante au Tchad (33
milliards, -5,6 %).
Les crédits aux administrations publiques ressortent à 799 milliards de FCFA, soit
9,51 % du total des crédits bruts, contre 8,29 % en août 2016. Ils sont en progression de 15,44
%, soit 107 milliards de FCFA, comparés à leur niveau d’août 2016. Cette hausse est
uniquement observée au Cameroun et dans une moindre mesure au Tchad, où ces crédits
progressent respectivement de 177 milliards de FCFA, soit +574,6 % et de 3,6 milliards de
FCFA, soit 8,51 %. Par contre, une baisse notable est enregistrée au Congo (37 milliards de
FCFA, soit - 92,3 %). Elle est beaucoup moins importante en Guinée Équatoriale (14 milliards
de FCFA, soit -71,81 %) et au Gabon (13,9 milliards de FCFA, soit -2,61 %).
Les crédits aux entreprises publiques s'établissent à 365 milliards de FCFA, soit 4,34
% des crédits distribués, contre 4,43 % douze mois plus tôt. Ils ont régressé de 1,37 %, soit 5
milliards de FCFA, comparés à la situation d’août 2016. Cette réduction du financement des
entreprises publiques est plus prononcée au Cameroun (-40 milliards de FCFA), suivi du
Tchad (-20 milliards de FCFA), du Gabon (-12 milliards de FCFA) et la Centrafrique (-0,9
milliard de FCFA). L’on relève cependant une hausse de cet agrégat au Congo et dans une
moindre mesure en Guinée Équatoriale, respectivement de l’ordre de 67,5 milliards de FCFA
et de 0,9 milliard de FCFA.
Enfin, les crédits aux non-résidents se fixent à 529 milliards de FCFA et représentent
6,29 % du total des crédits bruts, contre 6,67 % au 31 août 2016. Ils régressent de 5,1 %, soit
28 milliards de FCFA. Cette baisse est plus marquée en Centrafrique (-65,36 %, soit 1 milliard
de FCFA), au Congo (-17,4 %, soit 19 milliards de FCFA) et dans une moindre mesure au
Cameroun (-6,6 %, soit 20,6 milliards de FCFA). Cependant, l’on observe une hausse de ces
Page 7 sur 15
crédits au Tchad (+35,5 %, soit 5,4 milliards de FCFA), en Guinée Équatoriale (+9,69 %, soit
5,9 milliards de FCFA) et dans une moindre mesure au Gabon (+1,8 %, soit 1 milliard de
FCFA).
Tableau 4: CEMAC - Evolution des crédits bruts par type de bénéficiaires (en MFCFA) 31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
Crédits à l'Etat 601 226 692 620 667 445 743 504 724 875 799 568
Crédits aux entreprises publiques 387 292 370 084 441 766 346 020 369 821 365 026
Crédits au secteur privé 6 209 314 6 567 144 6 574 091 6 642 403 6 662 891 6 540 694
Crédits aux non-résidents 599 596 557 500 575 536 546 192 513 443 529 221
Encours financier des opérations de
crédit-bail 72 233 74 055 71 293 68 420 69 659 70 236
Autres créances (valeurs non
imputées) 99 797 97 445 121 619 114 435 105 751 104 889
TOTAL CREDITS BRUTS 7 969 469 8 358 846 8 451 755 8 460 976 8 446 445 8 409 634
Les créances en souffrance (créances impayées, créances immobilisées, créances
douteuses) s'élèvent à 1 443 milliards de FCFA, contre 1 332 milliards de FCFA à fin août
2016, soit une augmentation de 8,31 %. Elles représentent 17,2 % des crédits bruts, contre
15,94 % douze mois auparavant. Ainsi, la qualité apparente du portefeuille s'est dégradée,
comparée à la situation qui prévalait en août 2016. Cette dégradation du portefeuille est plus
importante au Congo (65 milliards de FCFA, soit +42,94 %) et au Tchad (16 milliards de
FCFA, soit +10,24 %).
Parmi les créances en souffrance, les créances douteuses représentent la part la plus
importante, soit 62,6 % en 2017, contre 60 % un an plus tôt. Elles s’établissent à 903
milliards de FCFA, contre 799 milliards de FCFA l’année précédente à la même date, soit
une augmentation de 103 milliards de FCFA (+12,94 %), sous l’effet des déclassements de
concours effectués sur recommandation des missions de vérification de la COBAC ou de
celles des commissaires aux comptes, en application du règlement COBAC R-2014/01 relatif
à la classification, à la comptabilisation et au provisionnement des créances des
établissements de crédit.
Cette évolution des créances douteuses résulte des banques du Congo pour 41 milliards
de FCFA (+81,7 %), du Gabon pour 24 milliards de FCFA (+24 %), de la Guinée Équatoriale
pour 19,6 milliards de FCFA (+14 %), du Tchad 12 milliards de FCFA (+11,2 %) et du
Cameroun 9 milliards de FCFA (+2,5 %). À contrario, on observe une baisse des créances
douteuses en Centrafrique de 2,6 milliards (-6,9 %).
Les provisions pour dépréciation des comptes clientèle sont en augmentation de 104
milliards de FCFA, soit +15,38 % sur un an. Elles s'établissent à 779 milliards de FCFA. En
conséquence, les crédits nets se fixent à 7 631 milliards de FCFA (60,16 % du total du bilan),
soit une variation annuelle de -0,69 %. Ces provisions augmentent sensiblement au Cameroun
et au Gabon. Le taux de couverture des créances douteuses par les provisions s’établit à
86,25 % contre 84,43 % douze mois plus tôt.
La couverture des crédits bruts par les dépôts s'établit à 109,76 % (contre 116,04 %
en août 2016). Les opérations avec la clientèle dégagent un excédent de ressources de 1 600
Page 8 sur 15
milliards de FCFA, contre 2 016 milliards de FCFA en août 2016. La baisse de cet indicateur
est principalement observée au Congo, au Gabon, en Guinée Équatoriale, et dans une moindre
mesure au Tchad. Cette tendance est en grande partie imputable à une réduction considérable
des dépôts de la clientèle notamment privée. A l’inverse, ce solde augmente en Centrafrique
et au Cameroun du fait d’une évolution des dépôts, notamment privés
Les banques de la CEMAC dégagent un excédent de capitaux permanents de 366
milliards de FCFA par rapport aux valeurs immobilisées. À fin août 2016, il s'élevait à 530
milliards de FCFA. Ce solde décroit de 164 milliards de FCFA, soit un repli de 30,93 %. Cette
tendance baissière généralisée est plus marquée au Congo, soit 71 milliards de FCFA.
Toutefois, l’excédent des capitaux permanents progresse en Guinée Équatoriale de 8 milliards
de FCFA.
L'excédent de trésorerie se situe à 2 065 milliards de FCFA (16,28 % du total du
bilan). Il a enregistré une baisse de 21,31 % par rapport à la situation prévalant douze mois
plus tôt. Cette régression, est observée dans tous les pays de la CEMAC, excepté en
Centrafrique où l’excédent de trésorerie se bonifie de 33,2 %, soit 16,8 milliards de FCFA.
La baisse est beaucoup plus marquée au Tchad (-75,3%, soit 61 milliards de FCFA), au Congo
(-58,6%, soit 235 milliards de FCFA) et dans une moindre mesure au Gabon
(-26,4 %, soit -148 milliards de FCFA) et en Guinée Équatoriale (-19 %, soit -112 milliards
de FCFA).
Les ressources de trésorerie s’élèvent à 1 497 milliards de FCFA, contre 1 406
milliards de FCFA douze mois auparavant. Elles sont constituées de ressources à terme à
concurrence de 72,65 % et de ressources à vue à hauteur de 27,1 %. Les contributions
respectives étaient de 66,46 % et de 33,24 % en août 2016.
L’augmentation des ressources de trésorerie est observée dans tous les pays de la
CEMAC, excepté au Tchad et en Centrafrique où elles déclinent respectivement en raison de
la baisse du refinancement auprès de la BEAC et celle des emprunts et comptes à terme auprès
des correspondants non associés. La hausse de cet indicateur est principalement imputable à
l’évolution des opérations au jour le jour et à terme qui s’accompagne d’une progression du
refinancement à la BEAC.
Les emplois de trésorerie s'élèvent à 3 561 milliards de FCFA, dont 27,2 % d'emplois
à terme et 46,1 % d'emplois à vue (y compris l'encaisse). En août 2016, les valeurs respectives
étaient de 4 029 milliards de FCFA, 27,83 % et de 47,22 %.
Ce recul des emplois de trésorerie est observé au Congo, au Gabon, au Tchad et en
Guinée Équatoriale. Il découle essentiellement d’une baisse des avoirs en compte courant au
niveau de la BEAC. Au Tchad, cette diminution est imputable à la baisse des titres de
placement et de transaction. La baisse de cet agrégat est beaucoup plus prononcée au Congo
et au Gabon.
A contrario, ces emplois de trésorerie enregistrent une hausse en Centrafrique (+25,6
%, soit 15 milliards de FCFA) et au Cameroun (+0,84 %, soit 12 milliards de FCFA) du fait
de l’évolution des avoirs en compte courant à la BEAC et des comptes à vue auprès des
correspondants respectivement non associés et associés.
Quant aux opérations avec la Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC), elles se
caractérisent par un placement net des banques primaires de 437 milliards de FCFA contre
Page 9 sur 15
788 milliards de FCFA, un an plus tôt, soit une variation de -44,54 %. Cette forte baisse fait
suite à une réduction des avoirs en compte courant (-20,9 %, soit 249 milliards de FCFA), et
à une augmentation du refinancement à la Banque Centrale (+27,5 %, soit 115 milliards de
FCFA), en lien avec les tensions de trésorerie que rencontrent les banques primaires.
Tableau 5: CEMAC - Evolution des opérations avec la BEAC
(en MCFA) 31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
+ BEAC Compte-courant
débiteur
1 352 852 1 188 465 869 450 816 703 836 354 939 879
+ Placements à la BEAC 87 130 35 694 33 286 34 467 37 767 38 064
- BEAC Compte-courant
créditeur
7 874 18 130 14 029 23 053 8 616 7 870
- Refinancement BEAC 252 698 418 202 569 287 622 862 612 365 533 021
SOLDE DES OPERATIONS
AVEC LA BEAC
1 179 410 787 827 319 420 205 255 253 140 437 052
Les opérations avec les correspondants associés (autres établissements de crédit
implantés dans la CEMAC ou correspondants extérieurs appartenant, dans les deux cas, au
même réseau) se traduisent par un placement net de 80 milliards de FCFA intragroupe.
Comparé au niveau atteint en août 2016, ce solde a régressé de 25,35 %.
Tableau 6: CEMAC - Evolution des opérations avec les correspondants associés
(en MCFA)
31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
+ Comptes à vue débiteurs 276 381 178 997 168 652 170 250 210 907 217 953
+ Prêts et comptes à terme 312 839 418 888 395 747 393 904 332 556 362 858
- Comptes à vue créditeurs 175 622 239 143 183 894 155 571 189 845 206 862
- Emprunts et comptes à terme 181 503 251 139 300 669 312 843 277 657 293 619
SOLDE CORRESPONDANTS
ASSOCIES
232 095 107 603 79 836 95 740 75 961 80 330
Les opérations avec les correspondants non-associés (autres établissements de crédit
implantés dans la CEMAC ou correspondants extérieurs n’appartenant pas au même réseau)
dégagent une créance nette pour les banques de la CEMAC de 141 milliards de FCFA, qui
s’est accrue de 14,8 % par rapport au solde enregistré au 31 août 2016.
Page 10 sur 15
Tableau 7: CEMAC - Evolution des opérations avec les correspondants non-
associés
(en MCFA)
31/08/2015 31/08/2016 28/02/2017 31/05/2017 31/07/2017 31/08/2017
+ Comptes à vue
débiteurs 208 545 197 542 148 385 218 627 182 953 196 675
+ Prêts et comptes à
terme 93 236 131 448 83 248 101 478 125 524 90 640
- Comptes à vue
créditeurs 245 219 208 574 197 068 208 735 180 239 187 851
- Emprunts et comptes à
terme 190 382 243 529 235 630 229 046 252 670 240 800
SOLDE
CORRESPONDANTS
NON-ASSOCIES -133 820 -123 113 -201 065 -117 676 -124 432 -141 336
PARTIE II : SITUATION DES ETABLISSEMENTS FINANCIERS AU
30 JUIN 2017
Au 30 juin 2017, le système financier de la Communauté Economique et Monétaire de
l'Afrique Centrale (CEMAC) compte 10 établissements financiers en activité. Ils sont répartis
entre le Cameroun (7 établissements)5 et le Gabon (3 établissements). La présente note traite de
la situation des 8 établissements qui procèdent aux déclarations réglementaires périodiques sur
la plateforme de reporting E-CERBER.
D’une manière générale, l’activité des établissements financiers dans la CEMAC est
marquée par une légère hausse de 0,5 milliard de FCFA (+0,1 %) du total de bilan entre juin
2016 et juin 2017. Elle se caractérise par les évolutions suivantes :
- une baisse des crédits bruts de 12 milliards de FCFA (-3,52 %) ;
- une diminution des dépôts de la clientèle de 6,7 milliards de FCFA (-14,36 %)
principalement des dépôts non ventilés ;
- une détérioration de la qualité du portefeuille, caractérisée par une hausse du poids des
créances en souffrance dans les crédits bruts qui s’établit à 47,79 % contre 43,86 % un an
plus tôt ;
- une forte augmentation de l’excédent de trésorerie de 13,5 milliards de FCFA (+13,59 %)
;
5 La SNI (Société Nationale des Investissements) et la SRC (Société de Recouvrement des Créances du Cameroun), établissements publics
du Cameroun. Ils déclarent semestriellement et annuellement sur supports papiers ses Etats G et H ainsi que la Fiche Annuelle de
Renseignement (FAR).
Page 11 sur 15
- une régression de l’excédent de capitaux permanents de 2,2 milliards de FCFA (-0,72 %).
La présente annexe dresse l’évolution de certains agrégats des établissements de la zone
CEMAC au 30 juin 2017 et présente leur conformité à l’égard des principaux ratios prudentiels.
1. LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE LA CEMAC CONNAISSENT
UNE LEGERE HAUSSE DE LEURS ACTIVITES EN DEPIT D’UNE
REGRESSION OBSERVEE AU GABON
Le total agrégé des bilans des établissements financiers de la CEMAC s'établit à 466
milliards de FCFA au 30 juin 2017. Il a progressé d’environ 0,1 % par rapport au 30 juin 2016.
Cette progression est uniquement observée au Cameroun où l’on constate une hausse
considérable des capitaux permanents, notamment des fonds propres. De même, les crédits au
secteur privé de l’économie ainsi que les comptes à vue auprès des correspondants non associés
enregistrent une hausse.
Au Gabon, les autres capitaux permanents baissent considérablement ainsi que l’encours
financier des opérations de crédit-bail et des crédits au secteur privé de l’économie. Il en est de
même des ressources de trésorerie issues des opérations interbancaires.
Tableau 8: CEMAC - Evolution de la situation bilantielle
(en millions de francs CFA)
30/06/2015 30/06/2016 30/09/2016 31/12/2016 31/03/2017 30/06/2017
DEPOTS DE LA CLIENTELE 53 920 46 448 45 428 53 163 41 629 39 778
CREDITS BRUTS 375 308 340 450 343 089 343 496 330 523 328 452
CREANCES EN SOUFFRANCE 159 928 149 318 167 592 167394 155 406 156 971
PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
COMPTES DE LA CLIENTELE 74 255 76 025 77 652 78 936 79 740 80 691
CREDITS NETS 301 053 264 425 265 437 264 560 250 783 247 761
CAPITAUX PERMANENTS 304 331 325 449 336 700 328 194 333 795 332 292
VALEURS IMMOBILISEES 27 392 21 254 21 950 25 748 26 587 30 274
AUTRES POSTES NETS 20 903 13 392 16 911 21 266 17 205 19 095
EXCEDENT / DEFICIT DE TRESORERIE 47 215 99 610 114 492 108 356 115 081 113 147
TOTAL DU BILAN 494 273 465 695 483 831 483 557 470 968 466 172
Page 12 sur 15
Gabon; 13%
Cameroun; 87%
Etablissements financiers- Dépôts de la clientèle au 30 juin 2017
Gabon; 18%
Cameroun; 82%
Etablissements financiers- Total bilan au 30 juin 2017
Gabon; 27%
Cameroun; 73%
Etablissements financiers- Crédits de la clientèle au 30 juin 2017
Page 13 sur 15
Les dépôts collectés s'élèvent à 39,7 milliards de FCFA (8,53 % du total du bilan). Ils
ont diminué de 20,23 % en variation annuelle. Cette régression est aussi bien perceptible au
Cameroun qu’au Gabon où ces dépôts enregistrent respectivement une baisse de 13,40 % et
20,23 %.
Les ressources des comptes dépôts à régime spécial se maintiennent à un niveau stable
à 23,6 milliards de FCFA, avec une augmentation de 0,3 milliard de FCFA (+1,3 %) par
rapport à juin 2016.
Les autres dépôts collectés auprès de la clientèle s'établissent à 6 milliards de FCFA,
soit 15,27 % du total des dépôts contre 27,19 % à fin juin 2016. Elles sont en baisse de 6,5
milliards de FCFA (-51,9 %) par rapport au niveau atteint l'année précédente à la même date.
Cette baisse est plus prononcée au Cameroun avec un repli de 5,7 milliards de FCFA. Ce
fléchissement n’est que de 0,89 milliard Gabon.
Tableau 9: CEMAC - Evolution des dépôts de la clientèle par type de comptes
(en millions de francs CFA)
30/06/2015 30/06/2016 30/09/2016 31/12/2016 31/03/2017 30/06/2017
Comptes à vue 7 978 7 306 7 149 7 361 7 441 7 201
Comptes à terme 2 080 2 880 3 380 2 830 2 780 2 580
Comptes de dépôts à régime spécial 22 333 23 284 23 043 22 968 23 608 23 587
Autres comptes 21 208 12 629 11 331 19 294 7 633 6 074
Dettes rattachées 321 349 525 710 167 336
TOTAL DES DEPOTS 53 920 46 448 45 428 53 163 41 629 39 778
Les dépôts du secteur privé représentent 83,14 % du total des dépôts contre 71,63 %
douze mois plus tôt. S'établissant à 33,1 milliards de FCFA, ils sont en baisse de 0,2 milliard
de FCFA, soit - 0,61 %, comparés à leur niveau de juin 2016. Cette régression provient
essentiellement du Gabon, soit 0,5 milliard de FCFA tandis qu’au Cameroun, ils enregistrent
une hausse de 0,3 milliard de FCFA sur la même période.
Les dépôts non ventilés6 sont quant à eux à l’origine de la régression des dépôts de la
clientèle en général. Ils s'élèvent à 6,4 milliards de FCFA, soit 16,11 % du total des dépôts
contre 27,94 % en juin 2016.
6 Constitués essentiellement des dépôts de garantie.
Page 14 sur 15
Tableau 10: CEMAC - Evolution des dépôts de la clientèle par type de déposants
(en MFCFA)
30/06/2015 30/06/2016 30/09/2016 31/12/2016 31/03/2017 30/06/2017
Dépôts publics 0 0 0 0 0 0
Dépôts des entreprises publiques 198 198 198 198 198 297
Dépôts privés 32 193 33 272 33 374 32 961 33 631 33 070
Dépôts des non-résidents 0 0 0 0 0 0
Dépôts non ventilés 21 529 12 978 11 856 20 004 7 800 6 410
TOTAL DES DEPOTS 53 920 46 448 45 428 53 163 41 629 39 778
Les crédits bruts à la clientèle ressortent à 328 milliards de FCFA. Ils sont en baisse
de 12 milliards de FCFA en comparaison avec leur niveau de juin 2016. Cette baisse,
uniquement observée au Gabon, est principalement imputable au repli de 8,86 milliards de
FCFA (-10,05 %) des encours financiers des opérations de crédit-bail et celui des autres
créances (valeurs non imputées et créances rattachées) de 7 milliards de FCFA (-64,62 %).
Au Gabon, les encours financiers des opérations de crédit-bail se réduisent
considérablement de 12,7 milliards de FCFA (-24,91 %). De même, les crédits au secteur
privé sont en baisse de 12,4 milliards de FCFA (-19,7 %) en comparaison avec leur niveau à
fin juin 2016.
Par contre, au Cameroun, la hausse observée est portée par les crédits au secteur privé
de l’économie qui connaît une progression notable de 21,4 milliards de FCFA (17,7 %).
Tableau 11: CEMAC - Evolution des crédits bruts par type de bénéficiaires
(en MCFA)
30/06/2015 30/06/2016 30/09/2016 31/12/2016 31/03/2017 30/06/2017
Crédits à l'Etat 59 453 54 676 54 718 53 017 49 892 49 893
Crédits aux entreprises publiques 2 106 2 415 2 113 2 104 2 078 2 078
Crédits au secteur privé 200 187 184 343 198 826 200 685 192 784 193 362
Crédits aux non-résidents 0 0 0 0 0 0
Encours financier des opérations de
crédit-bail (au hors-bilan) 100 753 88 121 85 214 85 193 83 810 79 264
Autres créances (valeurs non
imputées) 12 809 10 895 2 218 2 497 1 960 3 855
TOTAL CREDITS BRUTS 375 308 340 450 343 089 343 496 330 523 328 452
Les créances en souffrance s'élèvent à 157 milliards de FCFA, contre 149 milliards
de FCFA en juin 2016. Elles représentent 47,79 % des crédits bruts contre 43,86 % douze
mois auparavant.
Parmi les créances en souffrance, les créances douteuses s’établissent à 150 milliards
Page 15 sur 15
de FCFA, contre 139,8 milliards de FCFA l’année précédente à la même date, soit une hausse
de 10,5 milliards de FCFA (7,54 %). Cette tendance est principalement observée au
Cameroun où lesdites créances passent de 118,3 milliards de FCFA à 128,8 milliards de
FCFA. Ces créances sont beaucoup plus stables au Gabon où les créances douteuses passent
de 21,4 milliards de FCFA à 21,5 milliards de FCFA. D’une manière générale, les créances
douteuses représentent 45,76 % des crédits bruts contre 41,05 % douze mois auparavant.
Les provisions pour dépréciation des comptes clientèle sont en progression de 4,7
milliards de FCFA (+6,14 %) sur un an. Au 30 juin 2017, elles s'établissent à 81 milliards de
FCFA et couvrent 53,7 % des créances douteuses contre 76 milliards de FCFA (54,4 % des
créances douteuses), un an plus tôt.
Les crédits nets, en conséquence, se fixent à 248 milliards de FCFA (53,15 % du total
du bilan) contre 264 milliards de FCFA (56,78 %).
Les établissements financiers de la CEMAC dégagent un excédent des capitaux
permanents de 302 milliards de FCFA par rapport aux valeurs immobilisées. A fin juin 2016,
cet excèdent s'élevait à 304 milliards de FCFA.
L'excédent de trésorerie se situe à 113 milliards de FCFA (24,27 % du total du bilan).
Il a enregistré une hausse de 13,5 milliards de FCFA (13,59 %) par rapport à la situation
prévalant douze mois plus tôt.
Les ressources de trésorerie se fixent à 58,4 milliards de FCFA contre 64,7 milliards
de FCFA douze mois auparavant. Elles sont constituées de ressources à terme à concurrence
de 87,8 % et de ressources à vue à hauteur de 11,5 %. Les contributions respectives étaient
de 94,5 % et 4,85 %, en juin 2016.
Les emplois de trésorerie qui s'élèvent à 172 milliards de FCFA, dont 17,99 %
d'emplois à terme et 81,92 % d'emplois à vue (y compris l'encaisse). En juin 2016, les valeurs
respectives étaient de 164 milliards de FCFA, 15,16 % et 84,84 %.
Tableau 12: CEMAC - Evolution des opérations de trésorerie
(en MCFA)
30/06/2015 30/06/2016 30/09/2016 31/12/2016 31/03/2017 30/06/2017
Caisse 298 477 457 457 414 405
Opérations à vue 121 254 138 908 148 831 140 267 146 942 140 128
Opérations au jour le jour et à terme 23 351 24 900 30 235 31 253 28 891 30 868
Titres de placement et de transaction 0 0 0 0 0 0
Créances en souffrance nettes 0 0 0 0 0 0
Créances rattachées 22 10 10 6 146 146
Emplois de trésorerie 144 925 164 295 179 533 171 983 176 393 171 547
Opérations à vue 4 280 3 140 4 468 5 055 5 000 6 714
Opérations au jour le jour et à terme 92 765 61 134 60 186 58 088 55 962 51 282
Dettes rattachées 665 411 387 484 350 404
Ressources de trésorerie 97 710 64 685 65 041 63 627 61 312 58 400
EXCEDENT / DEFICIT DE TRESORERIE 47 215 99 610 114 492 108 356 115 081 113 147
Recommended