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La Mag de Surf FM, gratuit. + D'info : http://surf-fm.fr/
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EnvironnEmEnt, glissE, musiquE...
sortEz la têtE dE l’Eau !
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Édito
La curiosité n’est pas un vilain défaut
Vous ne rêvez pas, la septième
saison radiophonique sur le 102.3
s’accompagne une nouvelle fois
d’un magazine qui reflète le contenu
et l’état d’esprit Surf FM ! Avec des
changements cette année : nous
passons au format A4 tout en étoffant
la pagination. Plus de pages pour traiter
de l’environnement, un sujet qui nous
est cher. Mais aussi du surf, du skate,
de la déco, et... de la musique !
Car notre équipe est composée
de curieux : nous tendons l’oreille,
écarquillons les yeux, gardons l’esprit
ouvert. C’est le conseil musical avisé du
roi de Kadebostany, l’un de nos
groupes fétiches, dans les interviews
musique ! Pour dénicher, découvrir
tous les jours des musiques à partager
avec vous via les émissions et la
programmation de Surf FM.
La curiosité, c’est l’appétit, la soif,
l’intérêt, le désir ! C’est décidé, ce
n’est plus un vilain défaut. Comme le
démontre notre rubrique Dans le vert :
sur des questions fondamentales
comme la pollution, l’alimentation, la
consommation, la curiosité amène le
savoir et donc le respect. Dans notre
nouvelle rubrique Surf Trip, c’est cette
même curiosité qui a poussé damien
Castera ou des surfeurs anonymes
à glisser sur les vagues du monde : à la
découverte d’une autre nature, culture,
population. Idem pour la créatrice de
ColleCtive soul, notre coup de
cœur déco : ses créations et mobiliers
sont habités par l’esprit d’aventure, la
passion des histoires et des rencontres.
Réaliser un tel magazine représente
un vrai bonheur tant il est synonyme
de rencontres, qui assouvissent notre
curiosité et entretiennent notre passion.
Et elles enrichissent l’esprit, les
espérances, les rêves.
Si, vous aussi, vous êtes curieux,
n’hésitez pas à vous joindre à notre
aventure.
En venant à notre rencontre dans
notre nouveau local, la Surf FM Cool
House, lieu de vie, de rencontres et de
partage, que l’on doit à la mairie
de Soorts-Hossegor.
En adhérant à l’association, pour
nous suivre de près et nous aider.
En signant notre pétition afin qu’on
obtienne l’autorisation d’émettre à
l’année : on va l’avoir !
En nous envoyant vos découvertes
musicales, vos commentaires pour
enrichir la radio et pourquoi pas
proposer votre savoir-faire pour nous
aider à nous améliorer ?!
Enfin, en lisant ce magazine, à notre
image, et fait pour vous.
PAR ÉLise
DIRECTRICE DE PubLICATIon
Kaël A. Hunold
RéDACTRICE En CHEF
Elise Laven
RéDACTEuRS
Elise Laven
Kaël A. Hunold
Maureen Ruiz
Jean-Charles barthelet
Julien Diniz
olivier Vicogne
Clément Hilaire Marcel
Mew
Doc Lamixe
PARTICIPATIon ExCEPTIonnELLE
niko’40
bonAppétit40
PHoTogRAPHES
nick Pumphrey www.surfnseastives.com
Justine Soubiran
Céline Hamelin
Jean-Charles barthelet
ConCEPTIon gRAPHIquE
Arcil Design
IMPRIMEuR
onA
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Association Starcom, loi 1901.
Siège social : bP 75
40150 Soorts-Hossegor
contact@surf-fm.fr
www.facebook.com/radiosurffm
www.surf-fm.fr
0 6 / 0 7 ///////////////////////// SuRF FM
0 8 / 1 3 ////////////////// DAnS LE VERT
1 4 / 2 3 ////////////////////////////// SuRF
2 4 / 2 5 //////////////////////////// SKATE
2 6 / 2 9 //////// CARTE & bonS PLAnS
3 0 / 3 7 ///////////////////////// MuSIquE
3 8 / 4 1 /////////////////////// LIFESTYLE
4 2 / 4 6 ///////////////// CoIn DETEnTE
4 8 / 5 0 ////////////////////////// AgEnDA
É D I T O / S O M M A I R E • 0 5
ÉmEttrE
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel
autorise les radios à émettre en fonc-
tion de leur catégorie, associative, com-
merciale, à l’année, ou temporaire. Surf
Fm émet temporairement depuis 7 ans,
du 1er avril au 31 octobre. Au bout de
quelques années et au vu de l’engoue-
ment, nous avons demandé l’autorisa-
tion d’émettre à l’année... nous avons
répondu à 3 appels à candidature...
Envoyer un dossier conséquent chaque
année avec notre pétition, des lettres de
soutien des acteurs locaux... Mais rien !
nous ne désespérons pas, poursuivons
notre demande, motivés par votre en-
thousiasme, vos retours positifs et vos
encouragements ! quel bonheur cela
pourrait être d’émettre à l’année !
LE budgEt
Avec ce statut temporaire, difficile de
pérenniser le projet car les conditions
dans lesquelles nous tentons de vous
produire une radio de qualité sont dif-
ficiles et souvent décourageantes...
notre local ? Après plusieurs démé-
nagements, faute de trouver un lieu
à l’année, nous occupons un local
prêté par des amis. Mais la connexion
Internet insuffisante engendre des cou-
pures à la radio. Le matériel ? Table de
mixage, micros, casques, ordinateurs,
ampli, antenne vétustes auraient besoin
d’être remplacés, mais ne le sont pas
faute de moyen... Le budget ? La radio
vit grâce à deux subventions : celles de
Macs et de la ville d’Hossegor car ni la
Région, ni le département ne subven-
tionnent les radios
associatives. Faire
tourner une radio
avec 6 000 euros,
c’est faire une
radio avec 3 bouts
de ficelle... Pour
exemple, nous avons démarré cette
saison 2014 avec un nouvel ampli qui
nous greffe notre budget de 70% dès le
premier mois !
émettre à l’année, c’est stabiliser
le projet, prétendre à d’autres
subventions et disposer des moyens
de nos ambitions !
L’ÉquipE
Surf Fm est une équipe de passionnés,
sans salarié dont les bénévoles tra-
vaillent au quotidien pour vous concoc-
ter de bonnes émissions, une bonne
programmation, et bossent sur les
mises à jour du site Internet, de la page
Facebook, Instagram, à la réalisation
de ce magazine, à sa distribution, au
ménage dans le
studio, aux inter-
views d’artistes...
À Surf FM, pas
d’ingénieur du son
(enfin si un béné-
vole occasion-
nellement), de régisseur, de directeur
des programmes mais des passionnés
bénévoles. Et cette année, l’associa-
tion a reformé un bureau composé
des animateurs devenus secrétaires,
trésoriers. L’équipe s’est étoffée et
organisée pour une meilleure distribu-
tion des rôles afin de gérer les tâches :
la comptabilité, l’animation, la tech-
nique, le journalisme, le marketing...
Cette synergie de l’association nous
rebooste. Et à l’heure où l’on écrit ces
lignes, nous organisons notre déména-
gement dans un local prêté par la mai-
rie de Soorts-Hossegor ! Ce soutien de
la commune nous promet un confort lo-
gistique et nous donne des ailes. Merci !
LEs auditEurs
Faute de moyens, nous ne savons
pas combien vous êtes à nous écou-
ter mais nous recevons vos nombreux
messages : merci à vous, ces compli-
ments ou remarques nous permettent
de poursuivre l’aventure. Celle d’une
radio qui souhaite fédérer, celle d’une
radio qui ira toujours à contre-cou-
rant du conformisme sans âme des
grands groupes de radio. Surf FM n’a
pas été créée pour générer de l’argent
mais assouvir des oreilles curieuses,
mélomanes et cools.Alors participez à
notre aventure en devenant membre
de l’association, en nous proposant des
nouveaux sons, en commentant notre
programmation, nos émissions.
Surf FM c’est votre radio !
PAR ÉLise
Pour filer un couP de main à Surf fm et faire Partie de l 'aSSociation, devenez adhérent. Bien entendu, leS memBreS Seront chouchoutéS…
merci
surf fm, c’Est quoi ?
Surf fm eSt une radio aSSociative créée Par deS PaSSionnéS de gliSSe et de muSique avec l’aSSociation Starcom et qui émet dePuiS 2008 danS la zone SeignoSSe/hoSSegor/caPBreton Sur autoriSation du c.S.a.
j’adhèrE à l’association : 20 € jE fais un don : ……… €
nom, Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse, Code postal, ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
un petit mot : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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REnVoYEz CE buLLETIn ACCoMPAgné Du PAIEMEnT PAR CHèquE À L’oRDRE DE L’ASSoCIATIon STARCoM, bP 75, 40 150 SooRT-HoSSEgoR
6 • S U R F F M La radio
musicalEmEnt vôtrE • tous LEs Lundis 19h > 21h
émission musicale hebdomadaire (reggae, hip hop, rock, soul, funk…) :
Clément, olivier et Rahan vous présentent l’actualité musicale en Aquitaine
(concerts, festivals) et vous font gagner des places de concert.
Likez la page de leur émission pour tenter votre chance !
www.facebook.com/pages/surf-fm-musicalement-vôtre
strictly roots • LE prEmiEr Lundi dE chaquE mois à 21h
émission musicale mensuelle sur le Reggae roots : Clém, Jah Loud et JereMew
refont l’histoire du Reggae Roots avec le bon son qui va avec !
www.facebook.com/pages/surf-fm-strictly-roots
dÉlivrEz-moi • LE mardi à 11h
émission littéraire hebdomadaire : chroniques de romans, essais, bandes dessi-
nées… par élise. Toutes les semaines, les livres sont à gagner à l’antenne !
www.facebook.com/surffmdelivrezmoi
thE boom bap show • tous LEs mardi à 18h
émission hebdomadaire sur le Hip Hop et le rap, par Jay Wigga, Doc Lamixe et Fab.
Avec des MC en direct, et l’association AvangArtistes !
www.facebook.com/theBoomBapshow
covEr • LEs jEudi à 19h
émission musicale hebdomadaire sur les reprises de chansons. L’histoire des
chansons revues par Kaël, élise, Rahan mais aussi Julien, Céline, Justine, Chacha…
et bien d’autres ! Tous les animateurs se relayent pour dénicher des covers originales
et dans tous les styles musicaux !
rock sEssion • LE dErniEr jEudi du mois à 19h
émission mensuelle sur le Rock, présentée par Clément et Julien, du son et du lourd !
l’actu surf • tous LEs jEudi à 20h
émission hebdomadaire sur le monde du surf mais pas que… par Manon, Scalp,
Paul et leurs invités.
dj sEt • LE prEmiEr vEndrEdi du mois. L’après-midi.
Emission musicale présentée par Clément avec des DJs invités.
infos : contact@surf-fm.fr
stay tunEd : Surf Fm
fm : 102.3 Fm
Webradio : www.surf-fm.fr
facebook : www.facebook.com/radiosurffm
instagram : instagram.com/surffm
smartphone : application disponible
lEs Émissions
Surf fm vouS accomPagne toute la SaiSon avec deS cadeaux à gagnerplaces de concert, bons plans, etc.
La radio S U R F F M • 7
Le pouvoir est non pas chez les
autres, les dirigeants, patrons,
ou lobbys mais en chacun de nous.
Le savoir permet de ne plus se sentir
victime du système et encourage à être
partisan du changement en mettant
de la conscience tous les jours dans
nos choix. nos choix engendrent des
dénivelés de conséquences partout
sur la planète, c’est l’effet papillon.
on n’imagine pas à quel point nos
décisions ont un impact, aussi bénignes
soient-elles.
nous avons tous un pouvoir
immense en nous, celui de choisir.
nous ne réalisons pas à quel point il
est important et créateur. Il ne tient qu’à
nous de décider comment vivre et dans
quelles conditions et environnement.
Lorsqu’on entend le mot pouvoir, on
pense souvent au pouvoir qu’ont les
classes dirigeantes, politiciens et autres
puissants telles que les multinationales.
Et on se sent impuissant face à eux. que
peut-on faire, nous, les petites gens ?
Ils imposent leurs lois, leurs règles, leur
prix, leurs codes, ils imposent ! Et face
à ce sentiment, nous avons tendance à
baisser les bras… à quoi bon, n’est-ce
pas ? Et bien en regardant ce système,
on peut réaliser qu’en fait ceux qui
possèdent le pouvoir, c’est nous !
nous sommes la majorité, nous, les
consommateurs, les votants, beaucoup
plus forts et puissants que cette minorité
qui nous gouverne. Inutile de vous
rappeler ce qu’un homme peut faire
avec pour seul outil sa détermination,
gandhi, Mandela, et bien d’autres. Donc
vous et moi qui sommes (dans) cette
société, participons, et la nourrissons
tous les jours, en choisissant un produit
plutôt qu’un autre, un mode d’achat
plutôt qu’un autre, nous nous devons
de faire attention. qui aurait pu croire
il y a encore peu de temps que le choix
des consommateurs allait façonner
cette planète ?!! C’est fou et pourtant
tellement vrai !
En achetant un produit nous
cautionnons un mode de travail : lorsque
j’achète certaines crevettes congelées,
par exemple, je participe à l’esclavage
thaïlandais, famille dont on kidnappe
un membre pour faire travailler le reste
de la famille dans
des conditions
inhumaines…
En achetant de
la pate à tartiner,
rouge à lèvre,
savon, à base d’huile de palme, je
participe à la déforestation, dont celle
de Sumatra déjà remplacée à plus de
60% par une monoculture de palmiers
qui est, rappelons-le, néfaste sur bien
des points. La déforestation raye des
peuples indigènes de la carte.
Les animaux ne sont pas les seuls à
être touchés. Matu, un chef Penan dont
la terre a déjà
été couverte de
plantations de
palmiers à huile
a dénoncé :
« Nous avons été
dépossédés par la force de notre terre
et de nos forêts. Nos arbres fruitiers
ont disparu, nos zones de chasse ont
été considérablement réduites et nos
rivières sont polluées, les poissons
le Pouvoir eSt en nouS ! celui de changer leS choSeS.le réaliSer eSt Salvateur et l’aPPliquer devient néceSSaire.
lE pouvoir
8 • D A n S l E v E R T Chronique
La forêt de palmiers à Kampar, île de Sumatra.
qui aurait pu croire il y a encore peu de
temps que le choix des consommateurs allait
façonner cette planète ?!!©
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Chronique D A n S l E v E R T • 9
meurent. Auparavant, il y avait plein
de sangliers par ici. Aujourd’hui, nous
en chassons à peine un tous les deux
ou trois mois. » Alors bien sûr nous ne
connaissons pas l’histoire de tous les
produits, mais nous pouvons prévenir
en achetant des produits locaux, en
faisant attention et en nous renseignant.
Il est temps de prendre conscience
que chaque choix que nous posons
est important et déterminant. Du
papier toilette que nous achetons, au
fois gras en passant par le bois pour
construire notre terrasse. Le fabricant
de papier toilette a t’il une démarche
éthique et écologique ou bien fait-il
partie d’un groupe dont les intérêts
financiers passent avant tout ? Le bois
de votre terrasse vient-il d’un arbre
multicentenaire brésilien qui participe à
la transformation du dioxyde de carbone
en oxygène, ou vient-il d’une plantation
française ? bien sûr il n’est pas question
d’arrêter de consommer mais de choisir
ce qu’on achète pour mieux protéger
notre environnement et choisir la
société dans laquelle nous souhaitons
vivre. Il faut comprendre que nous avons
tous besoin des uns des autres, tous
les règnes sont faits pour coexister. La
terre nous nourrit, l’eau nous hydrate,
les plantes nous guérissent, les arbres
fournissent l’oxygène, l’air, tout est à
notre disposition, respectons ce TouT
qui est la VIE et qui nous donne tout ce
dont nous avons véritablement besoin.
car détruire notre environnement,
c’est nous détruire nous-même.
nous ne connaissons et ne comprenons
qu’une infime partie de la nature.
Saviez-vous que le fouillis que l’on peut
voir sur le sol de la forêt est son appareil
digestif ? Le sol absorbe toute la matière
organique morte tombée dans le sous-
bois et la transforme au fil du temps
en ressource minérale, indispensable
aux plantes. La nature fait parfaitement
bien les choses, rien ne se perd, tout
se transforme ! notion que nous
devrions étudier. ne vous fiez pas aux
apparences, chaque élément, minéral,
végétal, animal a un rôle et participe
bien plus que ce que nous croyons au
fonctionnement de cette planète. nous
nous émerveillons constamment sur les
animaux, l’intelligence du corbeau, la
solidarité du rat, la gratitude du singe,
mais tous ces êtres sont intelligents, ils
jouent, ils aiment, ils communiquent, ils
ont des émotions comme nous ! Les
arbres communiquent entre eux, tout
comme les plantes ! L’homme a juste
cette fâcheuse tendance à dénigrer
lorsqu’il ne connaît pas au lieu de
respecter en toute humilité cette grande
intelligence qui nous dépasse.
Alors soyons plus respectueux et soyons
cohérents, si vous voulez un corps sain,
faites attention à ce que vous mangez,
arrêtez d’acheter des produits issus
de l’agriculture intensive. Ce serait
empoisonner votre corps sciemment,
en ingurgitant des additifs, produits
chimiques, et autres organismes
génétiquement modifiés.
Si vous ne voulez plus voir de plastique
dans la nature, arrêtez d’en acheter,
objets et produits en plastique,
emballage, bouteilles, sac en plastique !
En réfléchissant et en modifiant notre
consommation, nous changeons la
société. nous disons ce que nous
voulons et ne voulons plus. C’est notre
contribution au changement que nous
souhaitons tous voir ! Et arrêtons de
trouver des excuses ou arguments
pour continuer l’assouvissement de
nos plaisirs égoïstes au détriment
des autres et de ce qui nous entoure.
achetons moins mais mieux.
Préférons la responsabilité, l’honnêteté,
la conscience, la bienveillance,
l’empathie. Mettez-vous à la place
des autres, soyez honnête avec vous-
même, alignez vos actes à vos paroles.
Si vous aimez les animaux, ne
consommez rien qui induise de la
maltraitance animale (poule en batterie,
gavage d’oie, fourrure, angora, élevage
intensif de bovins etc.) Soyez honnête,
regardez les choses telles qu’elles sont
vraiment, sans les déguiser. Manger de
la viande c’est manger des animaux !
Si vous souhaitez voir le changement,
soyez ce changement, soyez
exemplaires, pour vous, votre famille,
vos enfants, votre entourage, la planète.
En choisissant consciemment, vous
décidez de ce que vous voulez et ne
voulez plus, et par là-même de qui
vous voulez véritablement être !!? une
personne qui râle sans agir et qui se dit
victime mais qui participe au système
en place ou une personne activiste
avec une attitude privilégiant l’action
et l’initiative personnelle, pour le
changement, le bien-être et le bonheur
de tous !
nous sommes le changement. il
n’est pas entre les mains des autres
mais bien entre les nôtres !
PAR kL
surface de forêt vierge rasée au brésil depuis 1975 : soit la superficie de la France et du Portugal. Au rythme actuel de la déforestation de l’Amazonie brésilienne, on arrive à un chiffre d’environ 1,3 mil-lion d’hectares par an soit 10% de la déforestation chaque année sur l’ensemble de la planète.
des prédictions alarmantes.D’ici 2030, c’est 55% de la forêt amazonienne qui sera détruite (dû à l’exploitation du bois, le dévelop-pement du bétail et l’aggravation de la sécheresse). La déforestation de la forêt amazonienne pourrait relâcher entre 55,5 milliards et 96,9 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère d’ici 2030, soit l’équivalent de deux années d’émission de Co
2 dans le monde », selon le WWF.
Les moissons du futur de Marie-Monique Robin.La terre rassasie tout le monde. Cet excellent documentaire est plein d’espoir sur les solutions possibles à la crise alimentaire. En plus de 25 ans, Marie-Monique Robin a réalisé de nombreux films et livres documentaires traduits dans une vingtaine de langues. Son site Internet retrace les étapes de son parcours de journaliste en offrant les synopsis des enquêtes, des revues de presse (plus de 240 articles consultables !), des extraits des films et des livres, une filmographie et une bibliographie complète, ainsi que des dossiers relatifs aux effets de ses documentaires sur la scène politique et sociale…www.mariemoniquerobin.com
We feed the worldde l’autrichien Erwin WagenhoferLe cinéaste explore l’état d’un secteur mondia-lisé, l’alimentation, du point de vue de ceux qui le connaissent le mieux – les travailleurs. Du pêcheur indépendant en bretagne à l’agriculteur autrichien qui s’inquiète qu’une tonne de blé vaille moins cher qu’une quantité égale de sel de voirie. une vue de l’industrie alimentaire rarement abordée au journal télévisé.we-feed-the-world.fr
Les orangs-outans orphelins à cause de la déforestation pour l’huile de palme et la production de bois.
Qui n’a pas entendu la rumeur
l’été dernier du surfeur qui avait
perdu un œil après une session ?
ou de maladies récurrentes type
gastro-entérite, otites ? Personne n’a
perdu d’œil mais l’A.R.S. Aquitaine,
l’agence de santé régionale a confirmé
l’existence de conjonctivites et gastro
en juin après les intempéries qui avaient
entraîné une pollution. Même constat
pour Guillaume baruCq,
médecin et fondateur du blog Surf
Prévention, avec un questionnaire
lancé sur internet. Plus de 35% des
réponses sont arrivées en juin 2013, le
mois des grosses pluies, des crues et
de la pollution. Sans tirer de conclusion
hâtive, on peut dire qu’il existe une
corrélation entre le niveau de pollution
de l’eau et les déclarations de maladie. »
Ce sont ces mêmes résultats sur les
pathologies infectieuses que le docteur
a présentés lors de la conférence Mer
en santé en octobre 2013 à biarritz :
« il existe peu de données scientifiques
et les analyses de l’eau sont
incomplètes, donc j’ai lancé cet outil
de veille sanitaire en demandant aux
patients de déclarer leurs symptômes. »
Côté résultat, pas de grosses surprises,
les infections déclarées sont celles dont
nous avons tous entendu parlé l’été
dernier : « les gastro-entérites, les otites
externes, les infections de la peau, les
conjonctivites et infections de l’œil et
les sinusites font partie du top 5 des
infections. » Les résultats de l’outil de
veille sanitaire sont à relativiser car la
majorité des déclarations se situent
à biarritz et sur la côte basque. Mais
des cas ont été signalés à Hossegor
et Seignosse dans les Landes donc il
est certain que nos plages ne sont pas
épargnées. « Ce qu’il faut comprendre,
c’est que de fortes pluies entraînent
une pollution : la pluie draine toutes
les saletés, pesticides, hydrocarbures,
eaux usées donc une pollution
bactériologique. Il faut se méfier quand
il pleut beaucoup ou qu’il pleut après
une période de sécheresse. »
Éviter les maladies
Dans ce cas, les conseils préventifs
du docteur sont facile à suivre.
« Pour éviter les gastro-entérites, il est
préférable de suspendre la baignade,
tout simplement ! Attendre entre 24 et
72h après un déversement de ce genre
avant d’aller à l’eau. Et éviter de boire
la tasse si l’on ne peut pas s’empêcher
d’aller surfer. Pour les otites, limiter
les risques en portant des bouchons
d’oreilles et bien les sécher après la
baignade. Concernant les infections de
la peau, bien se rincer avec de l’eau
douce, du savon, voire une solution
antiseptique. Afin d’éviter les infections
de l’œil, pratiquer un lavage avec
du sérum physiologique et pour les
sinusites, un nettoyage avec un spray
d’eau mer stérile. »
outre ses conseils médicaux, le
médecin surfeur insiste sur un message
important à faire passer : « la pollution
de l’eau est dynamique car la mer a
un pouvoir d’auto-épuration. Vérifier la
qualité de l’eau autant que celle des
vagues devrait être un facteur primordial
avant d’aller à l’eau. Les surf reports
devraient proposer ce type d’infos. » Du
15 mai au 30 septembre, le ministère de
la santé propose ce type d’informations
sur son site tout comme l’A.R.S.
Aquitaine. Pour des analyses à l’année
et sur plus de sites, consultez le site de
Surfrider foundation. Et devenez tous
des waterman testeurs ! Le message de
guillaume barucq n’est pas loin d’être
entendu... Surf Session a organisé
un sondage sur son site en avril :
52% des internautes préféraient des
vagues pourries dans une eau propre
contre 48% des vagues parfaites dans
une eau pourrie !
PAR ÉLise
www.surf-prevention.com
www.surfrider.eu
baignades.sante.gouv.fr/baignades
www.ars.aquitaine.sante.fr
leS rumeurS de PathologieS de SurfeurS l’été dernier n’étaient PaS que deS BruitS de Plage. guillaumE barucq , médecin, Surfeur et auteur du Blog Surf Prévention nouS exPlique Pourquoi cette Pollution et comment éviter leS maladieS.
surfEr dans unE Eau polluÉE ?
Du blog à la mairie
Médecin généraliste et surfeur à Biarritz, Guillaume
Barucq a lancé le blog Surf Prévention en 2007. Pro-
posant de nombreux et riches sujets sur le surf, la mer,
la santé et l’environnement, le blog rencontre un vif
succès avec une moyenne de 5 000 connexions par jour
et des pics à 20 000 ! En 2014, Guillaume Barucq s’est
lancé dans l’aventure des élections municipales avec
Vague d’avenir à Biarritz. Avec succès puisque cette
liste a remporté 7,26% des suffrages et lui a permis d’accéder au second tour. Son union à la liste
sans étiquette Le rassemblement pour Biarritz a porté ses fruits : le surfeur quitte son confortable
fauteuil « d’observateur critique » pour celui d’adjoint au maire en charge de l’environnement et
de la jeunesse aux côtés de quatre autres membres de la liste Vague d’avenir, tous surfeur et surfeuse !
« Nous sommes une grande communauté de surfeurs mais pas une communauté très structurée,
explique Guillaume Barucq. Nous avons connaissance des problématiques donc pour faire bouger
les choses, il est temps de prendre nos responsabilités en devenant acteur ! » Des surfeurs à la mairie
de Biarritz ? Un bel engagement !
1 0 • D A N S L E V E R T Interview
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En bref D A n S l E v E R T • 1 1
E n b r E f
Les surfeurs contreles OGM à Hawaï
En décembre dernier, les surfeurs pro ont
manifesté à Haleiwa afin de sensibiliser le
monde sur les expérimentations pratiquées
avec les O.GM. et les pesticides sur l’île
d’Hawaï. Paradis des surfeurs, Hawaï est
aussi un laboratoire à ciel ouvert pour
tester les O.G.M. comme le dénonce le
documentaire incroyable de Hawaï GMO
Justice Coalition. Cette mobilisation sans
précédent des grands noms du surf a eu le
mérite de mettre un coup de projecteur sur
les pratiques des firmes de biotechnologies
agricoles qui contaminent 16 000 hectares
de terres, les cours d’eau et l’océan avec la
pulvérisation de produits chimiques…
Le sac à usage unique > fabriqué en
une seconde > utilisé 20 minutes > jeté
ou réutilisé > 100 à 400 ans pour se
désintégrer totalement.
La ruche qui dit oui
Après 2 ans d’existence et 300 ruches
actives, Une ruche qui dit oui s’est montée à
Soorts-Hossegor ! Le principe ? Acheter di-
rectement aux producteurs, via le site inter-
net. Vous commandez des produits fermiers
aux différents producteurs réunis dans un
rayon de 250 km par Nathalie Lamarque,
la responsable de la ruche de Soorts. Et
vous venez la chercher quelques jours après
au restaurant, Le Paste Della Mamma à
Soorts-Hossegor dans la zone pédebert.
Un circuit court qui permet de mieux man-
ger et de mieux rétribuer les producteurs :
ils ne payent que les frais du service qui
s’élèvent à 16,7% de leur chiffre d’affaires
hors taxes.
www.laruchequiditoui.fr
San Francisco montrel’exemple
La ville a décidé d’interdire la vente de
bouteilles en plastique. Les Américains
utilisent 50 milliards de bouteilles d’eau
en plastique par an, selon une campagne
anti-plastique « Ban the Bottle » et
seulement 23% seraient recyclées. La mer
est une soupe de plastique, par endroit on
peut trouver 5 fois plus de plastique que de
plancton. L’humanité produit 100 millions
de tonnes de plastique par année dont
1/10ème finit dans les océans.
Triste record français
Dans le monde, quelque 18
milliards de sacs plastiques
sont distribués chaque an-
née et plus de 10 milliards ne seront jamais
recyclés. Chaque européen en consomme
environ 500 par an. Le volume total des
sacs en plastique produits en Europe en
2008 était de 3,4 millions de tonnes. Et la
France détient le triste record d’un des plus
gros consommateur de sacs plastiques au
monde. Les sacs plastiques sont à l’origine
d’une pollution affligeante : plus de 120
millions de sacs plastiques sont dispersés
sur le littoral français. Vous pouvez tout à
fait endiguer ce phénomène via l’usage de
sacs cabas réutilisables, de paniers comme il
y a quelques années...
Déjà vus ?
Les larmes de sirène que l’on peut voir sur la plage mélangées au sable, sont des granulés
plastiques d’origine industrielle que l’on retrouve parfois en quantité importante dans les
milieux aquatiques (fluvial, marin et côtier). Les granulés moins denses que l’eau de mer flottent
sur tous les océans et s’échouent sur les rivages, mélangés aux sédiments, aux végétaux, aux
micro et macro-déchets dérivants.
Les « médias filtrants » (ou biomédias), quant à eux, sont utilisés pour le traitement
biologique des eaux usées dans les stations d’épuration urbaines ou industrielles (fabrique de
papier, agro-alimentaire, piscicultures, paquebots de croisière...).
Pêche en eaux profondes
L’Europe n’a pas dit non. À vous de le faire !
Plus de 800 000 personnes ont signé la pétition lancée par l’association Bloom contre le
chalutage en eaux profondes. 70 publications scientifiques démontrent la non durabilité de
cette technique. Des grands groupes comme Findus, Carrefour ou Casino ont annoncé la fin
de la commercialisation des espèces d’eaux profondes. Cela n’a malheureusement pas suffi :
le 10 décembre 2013, les députés européens ont rejeté l’interdiction du chalutage profond
par 342 voix contre 326... Certains députés se seraient trompés et auraient corrigé leur vote :
l’interdiction aurait été votée par 343 voix contre 330 mais il n’existe aucun recours légal... Certes,
le règlement voté contient des mesures afin d’améliorer la gestion de ce type de pêche mais il reste
un échec concernant les pratiques les plus destructives.
Le chalutage en eaux profondes qui consiste à tracter un filet géant sur les fonds marins lestés par des
panneaux de plusieurs tonnes, détruit les fonds et des espèces menacées. En attendant un règlement
politique acceptable, intervenez en boycottant les poissons pêchés en eaux profondes ! Comme le
rappelle Bloom, l’association qui œuvre pour la conservation marine : « en achetant, vous votez ! ».
Retrouvez sur leur site, le guide de la consommation pour savoir quel espèce de poisson peut être
consommée sans danger. Et privilégiez la pêche artisanale en fréquentant le marché aux poissons de
Capbreton tous les jours de 9h à 12h et de 15h à 18h !
www. bloomassociation.org
1 2 • D A N S L E V E R T Article
Cet hiver, la France a connu une
trentaine de tempêtes, soit deux
fois la normale. Pas de vent extrêmement
violent comme avec Klaus en 2009 ou
Xinthia en 2010, mais une répétition
d’épisodes intenses et rapprochés qui
ont causé des dégâts aussi graves
voire pires que les tempêtes les plus
marquantes. Depuis mi-décembre
de la bretagne aux Pyrénées, on a
compté jusqu’à 18 jours de vigilance
météo selon les départements avec des
grandes marées, une pluviométrie deux
à trois fois supérieure à la normale et
une houle exceptionnelle qui a atteint 9
mètres.
REcuL du tRait dE côtE
Les plages sableuses et abaissées du
littoral aquitain n’ont pas résisté aux
tempêtes successives ; le trait de côte
a reculé de 10 mètres par endroit. C’est
en gironde que l’érosion a été la plus
forte, notamment dans le Médoc entre
Soulac-sur-Mer et Lacanau, à la Pointe
du Cap Ferret et à La-Teste-de-buch.
Les plages sont désormais flanquées de
grandes falaises vives. La plupart des
accès ont été détruits tout comme les
enrochements et les promenades. Cette
érosion a relancé le débat concernant la
construction d’équipements en bordure
de littoral et remis en cause l’existence
de certains bâtiments comme Le Signal
à Soulac-sur-Mer.
FaLaisE dE saBLE
Dans les Landes, une falaise de 6 à
12 mètres de haut entaille à présent le
cordon dunaire. Les accès aux plages
ont été détruits et des blockhaus ont
refait surface. Dans les Pyrénées-
Atlantiques, l’érosion concerne la plage
de Milady à biarritz, les berges de
l’embouchure de l’uhabia et la plage
de Parlementia à bidart. Les falaises
rocheuses ont résisté, pas les ouvrages
côtiers, notamment la façade du Casino
de biarritz, le front de mer de bidart et
les restaurants sur la jetée des Alcyons
à guéthary.
HouLE inéditE
Entre le 14 décembre et le 8 janvier,
les observateurs ont assisté à un
phénomène inédit de houle très
énergétique au large des côtes ; les
vagues ont atteint au moins 4 mètres
pour 60% du temps. Cette énergie
remarquable a accéléré l’érosion.
L’océan a ramené les corps de milliers
d’oiseaux épuisés par la houle et charrié
des tonnes de déchets sur les plages.
Difficile d’estimer le coût de ces
tempêtes. En gironde, la préfecture
avance le chiffre de 6,6 millions
d’euros pour les communes du littoral.
biscarrosse évalue ses dégâts à
500 000 euros. S’ajoutent à la
reconstruction des équipements,
le naufrage du Luno à Anglet, les
inondations, le nettoyage des plages,
le replantage de la végétation du
cordon dunaire… un hiver atypique
durant lequel l’aspect du littoral s’est
transformé, dans la douleur.
PAR maureeN ruiZ
côté temPérature, l’hiver eSt reSté doux… PaS la Série de temPêteS qui l’a accomPagné. grandeS maréeS, SuBmerSionS, forteS houleS et PluieS diluvienneS ; un cocktail redoutaBle Pour le littoral.
l’hivEr qui fait mal
La dune creusée par les vagues.
blockhaus réapparus aux bourdaines. blockhaus réapparus à la plage dite des « Culs nus ».
biarritz avec ses remparts de sable.
Si vous trouvez un animal sauvage échoué ou blessé, contactez l’asso. Hegalaldia au 06 76 83 13 31 (7/7) ou au 05 59 43 08 51 - www.hegalaldia.org
Macareux moine échoué.
Interview D A n S l E v E R T • 1 3
Il y a 5 ans, l’idée de créer un T-shirt,
vêtement universel, seconde peau
de l’homme, s’imposa à vinCent
lartizien, free windsurfeur pro.
Mais le créer dans un état d’esprit
différent, avec une autre démarche.
« En passant du temps dans l’industrie
du surf et du windsurf, j’étais au cœur
de l’industrie textile avec mes potes :
François Payot, Fred Basse, Derek
O’neill, Nicolas, mon frère, tous ceux
à l’origine du développement du surf
en Europe. Au début c’était fabuleux
puis ça a basculé. Ce qui me choquait,
c’était la différence de valeur entre les
produits et le sport lui-même. J’ai voulu
créer un produit qui soit en harmonie
avec nos valeurs. »
Mais l’idée ne se concrétise pas si
facilement, surtout lorsque comme
Vincent, la réalisation doit rester cohé-
rente au projet : « J’ai cherché pendant
1 an quelqu’un qui fasse de la teinture
naturelle de manière industrielle, parce
que c’est ça le nerf de la guerre. J’ai
découvert que même si on te dit que
le T-shirt est bio, la fibre l’est mais pas
la teinture. Et on ne peut plus fonction-
ner avec des réseaux de distribution où
chacun prend sa marge. Où le produit
final vaut 10 fois son coût d’origine
alors qu’aujourd’hui tu as Internet. Le
but est de contrôler toutes ces étapes,
c’est complexe, mais c’est la seule
solution pour faire un produit qui aura
du succès. Et qui dure le plus long-
temps possible ! L’économie actuelle
marche dans l’autre sens, fait tout pour
qu’on achète sans cesse. Mais c’est
en train de changer. » Cette vision de
la consommation s’est développée au
fil du parcours de Vincent. Connu pour
sa longue carrière de free windsurfeur, il
fut l’un des premiers Français à rider les
grosses vagues d’Hawaï. Après le déclic
du windsurf à 11 ans, c’est le départ
à 18 ans à Maui. À l’époque, pas de
go Pro : il fallait installer un appareil
photo sur son mat ! S’enchaînent les
premières sessions de Tow in avec Laird
Hamilton, les voyages... pendant 20
ans. De retour en France, il part chasser
les grosses vagues du coin, rencontre
sa femme avec qui il a un garçon et
créé l’école Montessori à Soorts.
Cette période marque la fin de sa car-
rière sportive. Il découvre les thérapies
énergétiques, se forme à la thérapie
Esséniene, qui se situent en dehors de
la médecine classique, plus logiques et
similaires à celles découvertes auprès
des Kahunas, les guérisseurs hawaiens
qu’il a fréquentés. « Les Kahunas res-
pectent le tout. C’est une approche plus
large sur ce qu’on est, sur la santé, sur
l’homme. J’ai découvert d’autres véri-
tés. » Ces découvertes vont lui donner
un autre regard sur son environnement
et alimenter une idée qui germera dans
sa tête. un T-Shirt vraiment éco-respon-
sable. « Nous employons une méthode
de teinture avec les plantes par fermen-
tation à froid. Nous utilisons des feuilles,
des fleurs, des écorces, des minéraux
pour toutes les couleurs et dans la
nature toutes les couleurs sont pré-
sentes. Idem pour la matière : le coton
est énormément utilisé alors qu’il existe
des fibres bien plus solides comme
le chanvre qui présente énormément
de propriétés avantageuses. L’idée
est d’ouvrir une exploitation agricole
rapidement dans le coin, pour tester
et contrôler toute la matière première.
C’est du long terme.»
Comme l’explique Vincent, le produit
doit s’inscrire dans un processus tota-
lement propre, du design du produit à
l’emballage pour véhiculer une énergie
positive. « Plus le taux vibratoire est
élevé plus le produit est harmonieux,
positif, plus le taux est bas, plus c’est
lourd et négatif. Une table en vieux
bois taillée, qui a une vie, aura un taux
vibratoire bien plus élevée qu’une table
en formica neuve. Pour qu’un T-shirt
ait le taux vibratoire le plus élevé pos-
sible, ça commence par la fibre, qui
doit être cultivée consciemment donc
biologiquement. Il faut être conscient
de chacune des étapes de la fabrica-
tion. Consciemment ou pas, un produit
va nourrir ta santé. Ce que tu amènes
dans ton champ d’énergie le modi-
fie, en l’élevant ou l’abaissant. Si tu
écoutes un beau morceau de musique,
tu te sens mieux. » Les sons sont des
ondes avec différentes fréquences qui
définissent leurs taux vibratoires et qui
influencent notre taux vibratoire, notre
énergie. « C’est une mécanique éner-
gétique ». nunti-Sunya n’emploie que
des produits naturels. L’exemple qu’il
est possible de faire différemment, en
harmonie avec la vie, pour l’humain et
la planète, pour nos enfants.
PAR kL
www.nuntisunya.com
Pour ceux qui préfèrent acheter en direct,
des ventes privées sont organisées, RDV sur
www.facebook.com/pages/Nunti-Sunya
quand certainS Parlent de changement, vincent lartizien PaSSe a l’action avec nunti-SunYa, une marque de t-ShirtS eco-reSPonSaBle et duraBleS. le mediterraneen Suit SeS triPeS, Son cŒur et Ça marche !
du surf au tExtilE, la naturE avant tout !
Vincent Lartizien à Jaws
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hercule fait Partie d’une deS PluS groSSeS déPreSSionS qui a fraPPé la côte atlantique cet hiver 2013/2014. un groS Swell qui a touché noS côteS ce 7 janvier 2014. le PhotograPhe jean-charleS Barthelet a PaSSé dix heureS Sur un Bateau au cŒur de Belharra. la vague géante a facilement atteint leS quinze métreS ce jour-là.. .
La Rhune ou Larrun en basque est un sommet visible de belharra.Son altitude est de 905 mètres.L’emblème de belharra.
Découvrez le récit de Jean-Charles BARTHELET dans son intégralité : sur son blog (en tapant « au coeur de Belharra »)www.jeancharlesbarthelet.com/blogwww.facebook.com/jeancharlesbarthelet
© J e a N - c h a r L e s B a r t h e L e t
1 4 • S U R F Récit
Sur le petit port de Ciboure, le matériel s’entasse. on peut entendre plusieurs langues se parler : Portugais, Anglais, Espagnol...
Confortablement installés sur le bateau de Rico Leroy, nous discutons avec les équipages en attendant le lever du jour et les premiers assauts de la célèbre vague.
Les séries sont espacées de 20 minutes. Trois vagues tellement creuses qu’il est difficile d’apercevoir la suivante. Les pilotes des bateaux et des machines gardent la main sur la poignée en permanence...
La côte basque au petit matin. on devine la corniche de St Jean De luz. Il est 8h ce 7 Janvier 2014, le soleil se lève.
« Le surf de gros » nécessite du matériel adapté. quand il n’y a pas de grosses vagues, ces surfeurs s’entrainent sur leurs spots habituels et affinent leurs techniques pour le jour J.
Chacun fait comme il peut quand la vague se lève. Tout ce petit monde s’agite. Les réflexes deviennent vitaux. Au premier plan, gibus de Soultrait venu à la rame avec son fils depuis le port de Ciboure.
Récit S U R F • 1 5
Certaines vagues sont surfées par des amateurs passionnés. Ici, Thomas Cottin devant le bateau de bixente Lizarazu venu supporter son frère, surfeur lui aussi.
Certains riders sont jeunes mais ne manquent pas d’audace : Remy Arauzo tracté par Aurélien Lojou (19 ans).
Les surfeurs sont tous d’accord. Il faut des cuisses pour s’attaquer à belharra. La preuve ici avec la planche qui tend à s’envoler et qu’il faut maitriser.
Certains moments sont magiques. Ici les nuages épousent la forme de la Rhune. Il régne une atmosphère fantastique.
une vue de dos de la plus grosse vague française. on imagine alors la taille du monstre vue de face… Certaines séries dépassent les 15 mètres. Des rumeurs affirment 18 mètres. Mais à ce stade, comme le disent les surfeurs de gros, on ne compte plus....
Chaque vague offre une vision magique avec les montagnes en toile de fond. Antoine Albeau et Rico Leroy prêt à secourir son coéquipier.
1 6 • S U R F Récit
Malgré des planches immenses (guns), les plus grosses séries fracassent tout au passage. une seule bombe a suffi à transformer le plan d’eau en cimetière de résine. 5 à 6 planches ont été cassées en même temps.
Les jets sont au coeur de la vague. Rapides et maniables, ils permettent de s’approcher en prenant « le moins de risques possibles »... Ils sont indispensables.
En fin de journée, le paysage change et les lumières avec. L’écume laissée par la vague apporte une dimension féerique.
La vue que vous offre belharra quand vous avez la chance (comme moi) d’être sur un bateau pour la journée. no comment.
Récit S U R F • 1 7
1 8 • S U R F trip
damiEn castEra : suivEz lE guidE !
PaRtiR suRFER En aLaska ! commEnt t’Es vEnu cEttE idéE dE dinGuE ?
Ça m’est venu parce j’aime bien être
tranquille, surfer tout seul et je ne suis
pas frileux ! Depuis quelques années,
j’aime orienter mes voyages côté
aventures et j’essaye de faire pas mal
de montagne donc l’Alaska c’était une
bonne destination pour mixer le surf
et la marche tout en rencontrant pas
mal de vie sauvage. J’ai eu l’idée de
l’Alaska il y a un an et demi. J’ai fait
beaucoup de recherche car il n’existe
pas beaucoup d’informations et ça peut
être dangereux de camper à cause des
ours, des loups donc ça demande un
peu plus de préparation qu’un surftrip
en Indonésie !
Et c’était Pas tRoP diFFiciLE LE FRoid, La viE dE camPEmEnt ?
On a eu de la chance car c’était l’été
le plus chaud depuis 100 ans ! L’eau
était relativement chaude car elle était
à 10°C au lieu de 8… C’était très plu-
vieux mais on a eu de belles journées.
Le froid je m’attendais à pire que ça. En
sortant de l’eau, on s’allumait un feu.
Ça ne m’a pas dérangé plus que ça !
c’Est quoi L’idéE d’un suRFtRiP sELon toi ?
La découverte c’est sûr ! Un moment de
partage avec des copains car je ne pars
pas tout seul. Un surftrip, c’est trois
semaines, un mois minimum sinon on
a du mal à bien rentrer dans le pays.
C’est pas resté scotché dans un hôtel.
Selon les pays, la découverte sera por-
tée sur le peuple, les rencontres ou vers
la nature. c’Est quoi L’éLémEnt décLEncHEuR PouRcHoisiR unE dEstination ?
Le monde ! Là où il y a tourisme de
masse, je ne vais pas ! J’essaye d’évi-
ter les destinations à la mode. Je ne
suis jamais allé à Hawaï, ni en Australie.
C’est bizarre pour un surfeur pro mais je
ne m’en porte pas plus mal ! commEnt cHoisis-tu ton matéRiEL ?
J’adapte en fonction de la destination.
En Alaska, je pensais avoir beaucoup
de vagues molles donc j’ai pris une
petite planche toute plate qui génère
de la vitesse. Je surfe beaucoup en
longboard,twin fin, single fin, alaia... Il
n’y a que le tri fin que je ne fais pas trop.
Sinon, j’emmène
toujours un kit de
prises de vue et
un carnet de notes
pour tout prendre
au sens large. Et
je choisis très bien
mes bouquins car
quand tu pars un
mois dans la forêt,
tu n’as pas intérêt
à te tromper !
tu PEux nous donnER dEs consEiLs dE LivREs ?
Je suis un incon-
ditionnel de Jack London ! Mais en
Alaska, j’ai emmené un titre qui n’avait
rien à voir : Crimes et châtiments de
Dostoïevski ! J’avais aussi un livre de
John Muir, l’un des plus grands natu-
ralistes américains qui a compilé ses
carnets de voyages en Alaska.
tEniR un caRnEt dE BoRd, ça Fait PaRtiE du tRiP ?
Plus que du trip, ça fait partie de ma
vie. J’adore écrire. En voyage, on a
du temps, ce n’est pas compliqué de
s’imposer une petite discipline d’écri-
ture tous les jours. Et se dire qu’on doit
écrire tous les soirs, ça permet - c’est
Sylvain Tesson qui dit ça - de vraiment
faire attention à tout ce qu’on vit. Et de
faire vivre le voyage dans la durée.
unE ExPéRiEncE maRquantE dE ton voyaGE En aLaska ?
Les 10 premiers jours, sur l’île de
Kodiak au cœur du royaume des ours
bruns, on en a vu une centaine de très
près ! Ce sont des ours sauvages dans
un wild life refuge avec aucun habitant.
Donc il ne faut pas se faire voir, se faire
sentir, que l’ours ne prenne pas l’habi-
tude de l’humain. On était avec un trap-
peur qui vit sur l’île depuis 30 ans et le
but c’est de disparaître. On a réussi à
en voir à 2 mètres, c’était fantastique !
La deuxième expérience est plus flip-
pante, c’est quand on s’est fait sortir
de l’eau avec mon pote Rémi... par des
orques ! On était à 200 mètres du bord
donc assez loin, au crépuscule, j’ai vu
un aileron gigantesque à une trentaine
de mètres ! On a ramé... très très vite
pour sortir de l’eau !
Et La PRocHainE dEstination ?
La Namibie au mois d’août ! J’ai pré-
paré mon itinéraire cet hiver. C’est très
sec, des dunes de sables et des milliers
de km de côtes à découvrir où il n’y a
personne, excepté deux ou trois spots
connus. On va louer un 4x4 avec une
tente sur le toit et un kit de campement.
Je pars avec mon pote Rémi, qui est
le cameraman de l’Alaska et normale-
ment Sergio Villalba, un photographe
canarien.
PAR ÉLise
Damien Castera / Age : 30 ans / Ville : anglet
Profession : surfeur pro / niveau de surf : expert
Destinations précédentes : amérique latine, nouvelle-ZélanDe, philippines, maroC, sultana Doman, alaska, portugal, espagne, angleterre, Chine, Canaries, tunisie, polynésie, inDonésie. Sponsors : o’neill, minvielle, munDaka, maDness, quiver, nixon.
qui mieux que damien caStera Pour inaugurer notre ruBrique SurftriP ? de l’alaSka à la namiBie, le SPécialiSte du Surf à l’étranger nouS dit tout !
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telS leS oiSeaux migrateurS, noS SurfeurS locaux S’envolent l’hiver Pour deS deStinationS merveilleuSeS, gliSSer Sur leS eaux du monde. récitS de SurftriP.
S U R F trip• 1 9
justin En polynÉsiE sophiE aux canariEs
« En Janvier, nous sommes partis
en Polynésie en famille pour un surf
trip… Ce n’était pas ma première
visite dans cette partie du monde, mais
mes premières vagues sur les récifs
de la presqu’île de Tahiti, des Tuamo-
tus et de Mooréa… Les vagues ont
une puissance et une perfection bien
particulières, plus creuses, plus vio-
lentes et plus parfaites… Le récif est
coupant et superbe, l’eau d’une trans-
parence incomparable avec tout ce que
je connaissais auparavant ! La sensa-
tion du tube à Teahupo est incroyable
car à un moment, tu sais que c’est bon
et tu peux profiter de cet instant…
presque te relâcher ! Contrairement à
Seignosse, Hossegor ou Capbreton où
on doit toujours être sur ses gardes
pour ne pas se faire surprendre par
une section soudaine. Les gens étaient
avec moi d’une grande gentillesse sou-
vent prêt a partager les vagues et leur
beau pays. J’ai appris qu’en Polyné-
sie, on prend le temps de vivre et de
sourire. La nourriture traditionnelle est
le poisson, les fruits et le uru, fruit de
l’arbre à pain, mais il y aussi toute la
nourriture qu’on trouve en France !
J’y ai rencontré des jeunes de mon âge
comme Kauli Vaast qui habite pas très
loin de Tehupoo mais aussi des poly-
nésiens d’adoption comme Cédric, et
des tahitiens comme Raiponi. La bonne
humeur est souvent de mise pendant
toutes ces rencontres ! Malgré la ving-
taine d’heures d’avion qui nous sépare,
je suis prêt à repartir très vite retrouver
ce petit paradis ! »
« Je suis partie les 15 derniers jours
de février à Lanzarote par hasard car
une copine me l’a proposé. Cette
destination semblait parfaite pour une
reprise après mon entorse du genou :
c’est mieux de partir de septembre à
décembre, la houle est plus forte mais
il y a de quoi surfer toute l’année. Le
vent peut souffler fort, parfois les ra-
fales vont jusqu’à 70 km/h donc c’est
le gros inconvénient des Canaries. Mais
il existe des spots protégés. Du nord au
sud, l’île se parcourt en une heure donc
c’est facile de sillonner pour trouver le
spot idéal. J’ai surfé surtout sur deux
spots : à Famara près de là où je logeais
(l’environnement est magnifique avec
les falaises) et à Arrieta, à la plage de
Garita. La digue avec un ponton en bois,
la plage de sable et de galets, le bar, la
rampe de skate et le terrain de foot, c’est
l’endroit idéal pour y passer la journée !
J’y ai eu ma meilleure session. Niveau
matos, il ne faut pas oublier ses chaus-
sons car les plages sont constituées de
lave à beaucoup d’endroits donc c’est
coupant ! J’avais pris une shortboard 6’
car c’est assez polyvalent et deux com-
bis mais avec le vent et les nuages, la
« manches courtes » est restée dans la
valise ! Je ne pensais pas être dépaysée
et je l’ai été ! On trouve des paysages
désertiques, lunaires, volcaniques,
c’est super joli. Il existe encore des
villages, des bars authentiques, c’est
très sympa. Et le contact avec les espa-
gnols était super. Je ne regrette pas ce
voyage. C’est près, assez abordable et
débutant ou confirmé, tout le monde
peut y trouver son compte en surf ! »
Justin / Age : 12 ans / Ville : seignosse Profession : Collégien / niveau de surf : expert
Destinations précédentes : hawaï, mexique, Costa riCa, polynésie, australie, nouvelle ZélanDe, maroC.
Sponsors : volCom, Ceatures leisure, DblanC, sex wax, xCel.
sophie / Age : 30 ans / Ville : Capbreton
Profession : ingénieur agro-alimentaire
niveau de surf : Confirmé
Destinations précédentes : maroC, espagne.
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justinE dupont, un bEl Etat d’Esprit !
tu as REmPoRté unE RécomPEnsE L’annéE dERnièRE LoRs du WatERman’s BaLL (soiRéE dE GaLa) oRGanisé PaR L’EuRosima dans La catéGoRiE dE La suRFEusE EuRoPéEnnE La PLus REGaRdéE suR LEs médias viRaux. commEnt GèREs-tu tEs PaRutions, Est-cE caLcuLé ou Est-cE justE au FEELinG ?
JD : Tout est calculé pour !!! Non, cela
me fait plaisir que les médias couvrent
ma vie sportive. Je trouve cela sympa,
qu’uniquement à travers une photo
les gens puissent avoir une idée de
l’émotion que l’on a pu ressentir lors
d’une victoire, une belle vague surfée
ou même une gamelle !
Les parutions apparaissent après
un exploit mais ce n’est jamais ma
motivation. Ma motivation première
restera la simple passion du surf et de
l’océan !
C’est Ride O’meter qui me permet de
quantifier mes parutions. Ils me font
une étude médiatique très complète
chaque année. C’est une grande aide
qu’ils m’apportent, merci à eux !
ou En Es-tu dE tEs quaLiFications PouR êtRE suR LE Wct (cHamPionnats du mondE) ?
Je rentre de Nouvelle Zélande où
j’ai terminé 5ème d’un WQS. Il reste
encore 4 compétitions qualificatives
pour rejoindre le CT en 2015, j’espère
aller loin sur chacune d’entre elles !
J’attends aussi avec impatience le
Swatch Pro France. Un bon résultat,
en France et sous les couleurs de mes
sponsors est un de mes objectifs.
on t’a vu suRFER BELHaRRa, qu’as-tu REssEnti LoRs du RidE dE cEs vaGuEs ? Et qu’Est-cE quE cELa t’a aPPoRté ?
J’ai vécu des expériences uniques
lors de ces sessions. J’appréhendais
la veille, mais, dès le matin je n’avais
qu’une envie, c’était de prendre ces
montagnes et les surfer ! J’ai ressenti
beaucoup d’adrénaline, et une vitesse
folle lors des descentes de vagues.
François Liets, le boss de l’aventure
division m’a tractée sur mes plus belles
vagues jamais surfées. Je pense avoir
réalisé un de mes rêves et cela me
donne d’autant plus envie de continuer ! suRFEusE mais Pas quE, tu tE LancEs dans unE nouvELLE avEntuRE, RELiER LE caP-HoRn À L’antaRctiquE À La RamE Et En RELais. déPaRt PRévu En janviER 2015 avEc d’autREs GRandEs sPoR-tivEs. unE démaRcHE sPoRtivE, PédaGoGiquE Et sciEntiFiquE autouR dE L’Eau, PEux-tu nous En diRE PLus, qu’Est-cE qui t’as moti-vé À PaRticiPER ?
J’ai rencontré ces sportives
exceptionnelles lors de l’odyssée
du flocon à la vague, c’est un
regroupement de sportifs pour la cause
de l’eau. J’ai bien aimé leurs énergies
et leur coté assez givré ! Elles m’ont
proposé de les suivre sur ce nouveau
défi qu’elles se sont lancées après
avoir traversé l’Atlantique à la rame en
2009. J’ai de suite répondu présente
pour ce challenge et cette aventure
humaine. Pour moi, pouvoir traverser
à la rame l’endroit du globe où il y a
les plus grosses tempêtes, c’est aussi
un entrainement unique pour, dès mon
retour, prendre de grosses vagues à la
rame. Nous allons aussi, à travers ce
projet, sensibiliser les enfants et leur
faire passer des messages sur l’eau.
C’est vraiment quelque chose qui
me tient à cœur, passant mon temps
dans l’eau.
mEiLLEuRE anEcdotE « suRF » ?
C’était lors d’une session de tow-in
à la Nord. J’étais avec François, il y
avait aussi Sancho, Laurent Pujol et
Shane Dorian. C’était le lendemain du
magnifique jour de Belharra. Je pense
que nous avions encore un trop plein
d’adrénaline de la veille. Le stress de
cette canaulaiSe de 22 anS eSt une deS SurfeuSeS leS PluS connueS en france et danS le monde grâce à Son PalmarèS et Sa PolYvalence. Petite ou groSSe vague, ShortBoard, longBoard, tow in, lui valent d’être unique et omniPréSente Sur la Scène médiatique.
2 0 • S U R F Interview
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Première européenne à surfer belharra hiver 2013.
Waterman’s ball - EuroSima.
cette grosse session retombait et nous
ne faisions que rigoler et s’éclater dans
des tubes parfaits ! C’était une simple
session de tracté mais dont je garde un
très bon souvenir !
PiRE anEcdotE ?
Aujourd’hui, je me lance le défi de
traverser le Cap Horn, alors qu’à l’âge
de 9 ans lors des compétitions en eaux
vives, dès qu’une algue me touchait le
pied, je sursautais. Je n’étais pas très
rassurée.
actuaLités À vEniR ?
Je pars sur une compétition au Mexique
la semaine prochaine (fin mai). Et dès
mon retour, je vais faire une première
traversée test en paddleboard de la
Corse à Monaco, avec toute l’équipe
de la grande traversée. J’ai hâte !
Mais avant tout, je compte faire un bon
résultat sur la compétition du Mexique.
J’aime beaucoup le Mexique j’y suis
déjà allée en surf trip avec des amis à
un autre endroit. Et pour le coup, nous
avons eu pas mal d’anecdotes !
un RêvE ?
Continuer de le vivre !
tRucs dE FiLLE : commEnt soiGnEs-tu tEs cHEvEux ?
Je mets l’huile merveilleuse d’Evoa sur
mes cheveux après la douche et après
les sessions surf. Elle sent super bon
et nourrit bien les cheveux. C’est un de
mes produits préférés dans la gamme
Evoa d’EQ et j’aime aussi beaucoup
leurs crèmes solaires.
musiquE du momEnt ?
Surf FM !! J’ai la chance d’avoir tous les
équipements dans la Mini Countryman
(Cooper D), que la concession Bayern
Landes/Pays basque me prête
gracieusement. Mais finalement, ce
que je préfère c’est allumer la radio sur
votre fréquence.
mERci
PAR kL
Interview S U R F • 2 1
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Première européenne à surfer cette vague en Irlande.
Toutes ses infos sur : www.justinedupont.fr
2 2 • S U R F En bref
LEs voLontairEs ?
Justine dupont, surfeuse pro,
stéphanie Geyer barneix,
alexandra lux et itziar
abasCal, championnes de sau-
vetage côtier. Leur mission : sauver la
planète en protégeant nos ressources
en eau. Le défi ? Tenter de relier le
Cap Horn au Chili à l’Antarctique sur
des paddle board à la seule force des
bras, soit 1 500 km en moins d’un mois
dans des conditions extrêmes et une
eau à 2 ou 3 °C !
un parrain ? yves parlier, le navi-
gateur, les suivra en voilier qui servira
de base de repos. Avant le grand départ
en janvier 2015, les quatre sportives
réaliseront trois traversées test : Corse-
Monaco en juin, le défi de l’eau en août
à Capbreton et la bretagne en octobre.
Cet exploit sportif s’inscrit dans le pro-
jet global Cap ô pas Cap qui comprend
également des missions pédagogiques
et des démarches scientifiques. Les
rameuses seront équipées de matériel
afin d’effectuer des recherches sur
l’hypothermie. Des prélèvements et des
études de phytoplanctons et zooplanc-
tons sont également au programme.
2 000 jeunes de l’enseignement pri-
maire, secondaire et universitaire sont
associés via des actions sportives,
culturelles, associatives comme deve-
nir Water Safety, Water responsable,
comprendre les enjeux de l’eau sur
notre santé et dans le développement
économique durable. Des projets seront
récompensés et financés par l’asso-
ciation en mars 2015. un défi sportif
extrême et un projet ambitieux à suivre
sur www.capopascap.com !
PAR ÉLise
Pour Protéger leS reSSourceS en eau de notre Planète, ceS 4 femmeS Sont caPaBleS de tout.. . Y comPriS de relier le caP horn à l’antarctique à la force deS BraS danS une eau à 2°c ! PréSentation d’un Projet incroYaBle.
lEs fEmmEs sont cap !
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En bref S U R F • 2 3
7 avenue des tonneliers ZONE PEDEBERT40150 SOORTS-HOSSEGOR / 05 58 48 91 83
Destockagetoute l’année
Hurley and Co.
10%
wEaR
5%
TEchNiquE
suR PRésENTaTiON Du
magazine SURF Fm
E n b r E f
Félicitations à…
Michel Bourez ! Après
Margaret River, sa
première victoire sur le
WCT, il a remporté le
Billabong Pro Rio.
Le S.N.E.F.S, c’est quoi ?
Fondé en 2012, le syndicat national des écoles
françaises de Surf poursuit son action avec
Nicolas Capdeville à sa tête. Quel statut pour
l’embauche d’un moniteur ? Comment faire face
à la concurrence ? Des problèmes quant à l’occupation des plages ? Le S.N.E.F.S, représente le
moyen d’avoir des informations concrètes face aux problèmes de la profession : « nous avons
rencontré des avocats, l’Urssaf, des collectivités territoriales pour trouver des solutions, explique
Philippe Mur, le vice-président. Adhérer au S.N.E.F.S., c’est un gain de temps et d’efficacité ! »
Dans le cadre de son développement, le syndicat cherche un correspondant pour chaque
département : « il serait le relai local des adhérents car les problématiques ne sont pas les mêmes
partout ». Écoles de surf, unissez-vous ! www.snefs.fr
C’est gagné !
Pour la collecte de fonds de Marion Poizeau,
une réalisatrice française, qui souhaite
développer le surf en Iran !
Partie avec la surfeuse irlandaise Easkey
Britton explorer les côtes iraniennes, elles
ont réalisé un documentaire qui raconte
l’introduction du surf par des femmes dans
ce pays et son impact sur les rapports sociaux.
La collecte KissKiss BankBank servira à
financer le montage des images tournées,
la post-production et la distribution du
documentaire de 52 mn Into the sea.
À suivre sur wavesoffreedom.org
AnachronicLe site communautaire
Anachronic a été créé
par des pôtes surfeurs. On y parle de surf
mais pas que… entraide et partage sont les
mots-clés de ce nouveau projet.
À découvrir. www.anachronic.eu
Kelly Slater / Quiksilver
Après 23 années passées aux côtés de Quiksilver, Kelly Slater a annoncé sa
séparation avec la marque. Depuis longtemps, il rêve de développer une
marque qui combine son amour de la vie, la responsabilité et le style. Son
inspiration pour cette marque vient des peuples et cultures qu’il a rencontrés et qu’il rencontre
encore lors de ses différents voyages. Il a choisit le groupe Kering (anciennement PPR, groupe
qui figure parmi les leaders mondiaux de l’habillement et des accessoires) comme partenaire.
Bon anniversaire !La Fédération Française
de Surf fête ses 50 ans.
BILLABONG XXL : les récompenses1- À la rame : mark HealeyPhoto Ademir Da Silva
2- Plus grosse vague surfée : Gautier Garanx - Belharra
Photo Eric bellande
3- Tube : koa Rothman - Teahupoo Photo Tim McKenna
Wipeout - koa Rothman - voir vidéo
Meilleure Performance Femme : keala kennelly - HawaïMeilleur performance Homme :Grant twiggy Baker - South AfricaRide of the year1 2 3
gÉnÉrations skatE !rencontre avec grEg poissonniEr et gEorgE poolE . deux PaSSionnéS, deux générationS, malgré leS 24 anS qui leS SéParent, ilS Skatent enSemBle, Partagent cette même PaSSion.
kaëL : dans quEL état d’EsPRit êtEs-vous LoRsquE vous aLLEz skatER ?
greg : On va passer un bon moment
entre potes, mais ça n’empèche pas de
se fixer des objectifs de tricks… avant
d’être trop vieux !
george : Je regarde souvent des vidéos
de skate et quand il y a quelque chose
qui me plait, j’essaie. La semaine der-
nière, j’ai eu l’idée de faire un crook
nollie flip front, et j’ai bataillé 3 heures
jusqu’à ce que ça marche.
quE PRéFéREz-vous dans LE skatE ?
greg : Tu prends un objet, léger, peu
encombrant et avec lequel tu peux faire
tout et n’importe quoi en sortant de
chez toi.
george : J’aime m’amuser avec mes
potes, tu n’as pas de coach, on ne te dit
pas ce que tu dois faire. C’est un sport
libre. Tout ce dont on a besoin c’est
d’une carte vitale.
Est-cE un mytHE dE diRE quE LE skatE Fait maL Et qu’on PEut
tout sE cassER ?
greg : on peut tout se casser mais de
par mon expérience j’ai vu très peu de
fractures. Dans mon travail, avec les
skateurs professionnels, j’ai vu des
blessures bénignes mais peu de bles-
sures graves, moins qu’au ski ou au
foot. Sauf avec George qui me contredit
puisqu’il se fait des fractures ! Dernière
en date : fracture déplacée du poignet
radius gauche.
quE t’évoquE L’HistoiRE du skatE GEoRGE ?
george : Ca m’encourage à faire des
vieux tricks, tu peux ajouter un style
jeune à un vieux trick.
Et toi GREG, LoRsquE tu REGaRdEs La nouvELLE GénéRation, quE vois-tu ?
greg : Elle s’est emparée de ce qui se
faisait depuis toujours et l’a amené à un
niveau incroyable. Ce qui nous faisait
halluciner fin des années 80, pour les
kids d’aujourd’hui, c’est juste normal
de le faire.
vERs quoi tEnd LE skatE sELon toi ?
greg : Avec l’investissement de grosses
marques de sportswear dans le skate
(Nike, Adidas...), on se dirige vers une
médiatisation plus importante, les JO
envisagent d’intégrer le skate pour
rajeunir leur image, fatalement on aura
une scène à deux visages: une « sport
grand public » et une « underground ».
tu vis du skatE ?
greg : Oui. J’ai monté ma marque
Collapse. Je suis consultant, j’ai une
agence avec laquelle
j’organise des événe-
ments, je commente des
compétitions, sur site ou
à la télévision comme les XGames sur
canal+. Mais le plus gros de mon activi-
té est l’alimentation de sites spécialisés.
GEoRGE quE voudRais-tu FaiRE aPRès L’écoLE ?
george : Vivre du skate, peut-être avoir
un skateshop comme mon père.
greg : Je recommande d’acheter le
matériel de skate dans les boutiques
spécialisées. Ca permet de soutenir les
marques et les shops qui font bouger
les choses.
LiEu où vous aimERiEz aLLER ?
george : La chine, les marques
amènent leurs riders là-bas.
greg : Les chinois ne skatent pas, il
y a un énorme boom économique en
Chine, et ils construisent tout leur mobi-
lier urbain avec des matériaux nobles,
des places en marbre avec des bancs
à perte de vue, avec
une architecture
créative, du coup
c’est un eldorado
du skate. Mais ça ne me donne pas du
tout envie. Moi ça serait plutôt le Black
Pearl Skatepark aux îles Caïmans.
PAR kL
www.collapseskateboards.com
greg poissonnier (gennevilli
ers 92)
Age : 41 ansLieu De réSiDe
nce : tosse
installé Dans les lanDes Dep
uis 92
skate Depuis 27 ans
SPot Préféré : bowl De bénes
se maremne
SPonSorS : Collapse skateboarDs,
vans,
savate skate soCks
george poole (anglais)
Age : 17 ansLieu De réSiDe
nce : seignosse Depuis 9 ans
skate Depuis Depuis 15 ans (
à 2 ans !)
SPot Préféré : skatepark De
Capbreton
SPonSorS : Collapse skateboarDs,
Dakine,
oZeD eyewear, vox shoes, buZ
ZZ ska-
teshop, Crime lr
2 4 • S K A T E Interview
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c’est un sport qui va au-delà du sport.
greg
Reportage S K A T E • 2 5
lE bonhEur Est dans lE bowlSkatePark de caPBreton ou Bowl à SoortS, leS SkateurS ont été gâtéS. retour Sur ceS deux BelleS réaliSationS.
Après 10 semaines de travaux et
à l’initiative du conseil municipal
des enfants, la ville de Capbreton a
inauguré son nouveau skatepark en
décembre : sur 650 m2, les pratiquants
ont matière à s’éclater avec un bowl
en trèfle et une zone de plaza simulant
escaliers et rambardes. La commune
qui a confié la maîtrise d’œuvre à
l’agence hall04 et Cie et la
construction à zut sKateparKs
sl se réjouit de cette aire au sein du
complexe sportif :
« Il attire autant les amateurs que
les professionnels, c’est un véritable
succès, » confirme Audrey Moreau,
chargée de communication. L’espace
est effectivement pris d’assaut
par les pratiquants. Et est apparu
dans l’émission Riding zone pour la
présentation d’un trick de Julien
béChet !
Même succès pour le bowl situé
dans le magasin zao boutik
à Soorts : « entre les fortes odeurs de
salle de sport et les smiles émanant des
riders, on peut dire que c’est une
réussite, les pros et les amateurs
se mélangeant à la perfection, » se
réjouit adrien desviGne, l’un
des gérants. Réalisé afin de créer une
dynamique supplémentaire dans le
magasin, le bowl conçu également par
Hall04 a ouvert ses portes en septembre
après 2 mois et demi de travaux. « Merci
à J.B. Picot ainsi que tous les bras,
participants et bénévoles... Romu, Jean,
Nico, Flo et Piepie. Pour les clients, c’est
du jamais vu un bowl dans un shop.
Cela crée étonnement, spectacle et
crédibilité pour notre structure. » Et pour
les amateurs, les gérants ont également
développé l’association du Skate Club
d’Hossegor avec des cours de skate à
l’année.
PAR ÉLise
skate park capbreton / Bd des Cigales, Stade - 7/7 jours de 8h à 22h30 sous réserve de la présence de deux adultes. Port des protections obligatoires.
Bowl zao Boutik / 49, av des Tonneliers, Zone Pédebert, Soorts-Hossegor - Du lundi au samedi 10h-12h30 et 14h-19h. Port du casque obligatoire pour - de 18 ans. Entrée : 1 euro ou plus selon l’envie (pack de bières accepté).
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PEux tu nous PaRLER dE ta REncontRE avEc kERRy jamEs ?
J’ai reçu un mail de son tourneur
pour une audition que j’ai de suite
acceptée. Je viens de cette culture
qui mélange le Rap et le Rock
comme aux US et ça faisait longtemps
que je voulais en jouer car en France
ce sont 2 mondes qui n’ont pas
le même business. On m’a appelé
le soir même pour me dire que
Kerry me voulait, il a sans doute
vu ce que je pouvais lui apporter.
quEL Est ton PaRcouRs PRo ?
Ecole Agostini, puis le M.A.I (Nancy)
où j’ai rencontré Dirk Verbeuren
(Soilwork) et Franck Agulhon, célèbre
batteur Jazz qui m’ont appris le métier.
J’ai donc fait 3 albums et 1 DVD Live
en 7 ans avec Lofofora et c’est ce
qui m’a réellement poussé à devenir
professionnel, même si j’ai toujours
vécu de la musique par le passé.
aPRès LoFoFoRa, touRnant musicaL PouR ton aRRivéE dans tHE dØ, PouRquoi ?
Après 7 ans avec Lofo,je me suis lassé
musicalement. The DØ s’est présenté,
j’ai trouvé le projet intéressant et j’ai
tourné à l’international. J’ai ensuite joué
1 an avec Sporto Kantes.
PouRquoi avoiR cHoisi HossEGoR PouR t’instaLLER ?
Pour sa qualité de vie, ses vagues car je
surfe beaucoup et surtout car il me fallait
une maison pour construire mon studio
d’enregistrement et ainsi travailler ma
batterie plus confortablement.
dEs datEs PRévuEs PouR cEt été ?
En Juin au Festi’Neuch en Suisse
avec The Offspring, The Hives et nous
jouerons sur la même scène que Snoop
Dogg dont je suis mega fan, puis
direction Montreal pour les Francofolies.
Nous revenons d’une tournée au
Cameroun et au Congo où l’accueil a
juste été incroyable.
quELs sont tEs autREs PRojEts musicaux ?
Je travaille avec DJ Magic sur un projet
de mix où je joue sur ses morceaux
avec scratchs. Je bosse aussi sur des
instrus, j’aimerais sortir un album Rap
pour la rentrée. Et avec mon autre
groupe Veteran (Punk Rock), on vient
de finir l’EP.
tEs aLBums du momEnt ?
Le dernier Comeback Kid (Hardcore)
mais aussi Danny Brown (Rap) et le
dernier The Bronx (Rock Us).
LE mot dE La Fin ?
Soyez curieux, allez voir les groupes sur
scène ! J’ai la chance de vivre de ma
passion et j’essaye tous les jours de
découvrir de nouveaux sons.
Keep Rock !
PAR JuLieN
Retrouvez l’intégralité de l’interview sur
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c’Est vRaimEnt unE joiE Et un HonnEuR dE PouvoiR intERviEWER un dEs mEmBREs du GRouPE Et c’Est aRsHitEct qui nous Fait cE PLaisiR.
PouR « miLLésimE voL.2 » vous avEz décidé dE tRavaiLLER avEc jEFF sPEc un mc dE toRonto, commEnt avEz-vous Fait sa connaissancE ?
Je suis tombé par hasard sur un clip
de Jeff, avant même la sortie du Millé-
sime Vol.1. J’ai vraiment accroché sur
son style, je l’ai contacté, j’ai alors fait
une prod pour lui de mon côté avant de
la présenter au reste du groupe. Jeff
a fait, et c’est d’ailleurs assez rare, le
morceau dans la nuit, je l’ai fait écouter
au groupe, ils ont accroché direct.
Jeff est rentré dans une période dans
laquelle il était moins productif et nous,
nous finalisions le « Millésime Vol.1 ».
Quelques mois après la sortie de
« Millésime Vol.1 », Jeff Spec nous a
recontacté pour nous dire qu’il était de
nouveau opérationnel et le « Millésime
Vol.2 » s’est alors fait très rapidement,
en quelques mois.
commEnt va sE PassER La touR-néE ? aLLEz-vous avoiR toujouRs jEFF sPEc avEc vous ?
Il ne sera pas toujours avec nous. Nous
allons tourner avec Racecar, on va gar-
der les instrus et Racecar va réécrire
certains morceaux. Racecar fait en
quelque sorte partie du groupe. Nous
avons également un nouveau DJ avec
nous pour les live. DJ Atom est très oc-
cupé par C2C, c’est alors DJ Jay Crate
qui le remplace pour les live. On est 5
sur scène, ce n’est pas simple de se
caler : on a des boulots à côté, Racecar
à un autre groupe... C’est donc compli-
qué de partir même 2 semaines pour
faire une tournée. En général, les orga-
nisateurs de festival nous contactent,
et a côté de ça, on essaye de vraiment
cibler.
c’était un vRai PLaisiR PouR moi dE PouvoiR discutER avEc toi, un dERniER mot ?
Merci à toi et j’espère à très vite dans la
région des Landes !!
PAR Doc Lamixe
soul squarE, association dE gÉniEsSoul Square c’eSt l’aSSociation de BeatmakerS de génieS : pErmonE, guan jay, arshitEct Et atom .nouS leS avonS découvertS en 2010 avec l’alBum live & UncUt et le tuBe take it back PuiS en 2013 avec le MillésiMe vol.1 ilS Sont de retour cette année avec le vol. 2.
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Soul SquareMillésime Série Vol.2Jeff Spec2014 - Musicast
3 0 • M U S I Q U E Interviews
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Interviews M U S I Q U E • 3 1
thE dEad krazukiEs
mais qui êtEs-vous ?
Nous sommes The Dead Krazukies,
groupe de punk rock qui joue avant
tout pour se faire plaisir, pas de volonté
de gloire ou de reconnaissance mais
simplement l’envie de faire de la
musique avec des potes et de la faire
partager.
PouRquoi avoiR monté LE GRouPE Et PouRquoi cE nom ?
C’est une excuse comme une autre
pour pouvoir boire des bières...
On s’est rencontré au boulot et avons
fondé le groupe sur les cendres des
fameux « Leather Leather Moustache »,
dur de trouver un meilleur nom donc on
a du boire beaucoup pour finalement
se rendre à l’évidence que nous ne
pouvions être que les Dead Krazukies.
On ne voulait pas se prendre au sérieux
et on s’aperçoit que les gens sont
souvent intrigués par ce nom. On est un
peu les Dead Kennedys du pauvre !
commEnt s’Est PasséL’EnREGistREmEnt dE votRE EP ?
Super expérience ! Une première pour
la plupart d’entre nous.
Ça fait bosser les morceaux d’une
manière plus sérieuse qu’en répète.
On a enregistré 3 titres au Rec’n’Roll
Studio de Bordeaux sur un week-end
assez festif dans l’ensemble. Nos
journées se passaient dans un studio de
10 m2 à boire des bières et enregistrer
un peu, et le soir dans un château de
1 000 m2… à boire des bières aussi en
fait, et faire des films d’horreur et de cul
une fois bourrés (rires).
Plus sérieusement, Romain du studio
nous a vite mis à l’aise et nous a permis
de bien bosser.
C’était un super moment.
commEnt Est iL distRiBué ?
On peut le
trouver dans
tous les bacs,
sur l’Apple Store
et aux Editions
Altaya !! Pour le
moment l’EP nous sert essentiellement
à démarcher pour des concerts et donc
faire connaître notre musique via notre
Facebook ou Bandcamp.
quELLE Est votRE actuaLité ?
On joue à l’Xtreme Fest en août à Albi,
on ne sait toujours pas ce qu’on fait au
milieu de Nofx et Gojira… mais c’est
énorme pour nous.
On vient également de changer de
chanteur aussi (Thierry est parti refaire
sa vie en Bolivie et travailler dans le
trafic d’organes), on a peut-être un
projet de split avec nos amis de
« Reviens » et un futur album pour
2015, si on est pas trop feignants !
LE mot dE La Fin ?
Merci à tous les potes qui nous
soutiennent depuis le début, à Rip Curl,
à nos familles et à Jasper Newton.
PAR JuLieN
Facebook : TheDeadKrazukies
http://thedeadkrazukies.bandcamp.com
ilS aiment le Punk et il le leur rend Bien, où comment une Bande de crazY trentenaireS iSSuS de l’induStrie du Surf commence à Se faire doucement un nom Sur la Scène rock en délivrant un Son ravageur et PuiSSant.
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De
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kr
aZ
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tErEz montcalm, la diva du jazz
stacEy kEnt, pour l’amour du brÉsil
la quéBécoiSe terez montcalm a PréSenté Son dernier alBum i know i’ll be all right lorS d’une tournée en france déBut 2014. comPoSitionS PerSonnelleS ou rePriSeS, Sa voix rauque et Son univerS jazz/rock reStent irréSiStiBleS.
voYage enSoleillé avec StaceY kent : danS Son dernier alBum the changing lightS, elle mèle le jazz à la BoSSa nova. avec ceS quinze titreS au Son de la Sodade, comPoSitionS originaleS ou rePriSeS de joBim et meneScal, la chanteuSe américaine nouS enchante !
unE cHanson PouR LE matin ?
Mickael Jackson réveille toujours très,
très bien ! Mais aussi Kurt Elling ou
Patricia Barber, plein de choses qui
groovent !
unE cHanson PouR EmBRassER ?
Téléphone moi ?! (Nicole Croisille)
un Bon PLan PouR découvRiRdE La musiquE ?
Jazz FM 91, la station de Toronto.
Je suis branchée continuellement là-
dessus.
votRE cd du momEnt ?
Le dernier album de Jamie Cullum.
si vous étiEz un instRumEnt dE musiquE ? La contrebasse.
si vous étiEz un autRE aRtistE ?
Qui je voudrais être ? Picasso ?
En musicien, Bach c’est sûr !
votRE saLLE dE concERt, FEstivaL PRéFéRé ?
J’aime beaucoup le festival de Jazz de
Montréal. Je m’excuse, vous avez 342
festivals de Jazz en Europe mais on a le
plus gros à Montréal et je le fais cette
année ! Et en plus je suis chez nous, je
suis trop contente !
votRE dERniER voyaGE ?
Ici, la tournée en France. Je ne voyage
pas. Quand je ne suis pas en tournée,
j’ai envie de rester à la maison avec
mes chiens. J’ai un endroit extraordi-
naire à Montréal, sur le bord du fleuve !
votRE PRocHain voyaGE ?
Le retour à la maison !
votRE PLat PRéFéRé ?
Spaghetti bolognaise, sushis, steak
frites, soupe tonkinoise...
PLutôt mER méditERRanéE ou océan atLantiquE ?
Méditerranée.
PLutôt sPoRt ou siEstE ?
Sport ! Je m’entraîne tous les jours,
c’est hyper important. Je cours, je nage,
je fais du vélo, de la rame, je marche
beaucoup avec les chiens… Je n’arrête
pas de bouger !
si vous étiEz un animaL maRin ?
Le requin.
votRE LivRE dE PLaGE ?
J’aime beaucoup les livres de psycho-
logie. Et je vous conseille Sinatra a un
rhume, c’est très drôle !
si vous étiEz unE saison ?
L’automne ! C’est tellement beau chez
nous ! C’est rouge, c’est jaune, c’est
vert, c’est brun, c’est tellement beau
ces couleurs. Au Québec, c’est extraor-
dinaire l’automne ! PAR ÉLise
unE cHanson PouR LE matin ?
La chanson que j’ai écouté ce matin
même : Surfboard de Antonio Carlos
Jobim !
unE cHanson PouR EmBRassER ?
J’adore la chanson de Michel Legrand,
Que seras-tu.
un Bon PLan PouR découvRiR dE La musiquE ?
Je passe beaucoup de temps sur
Youtube, c’est génial pour découvrir
de nouveaux artistes, de nouveaux
tubes. J’ai découvert cette semaine un
disque de 1985, Live à Madrid de Joao
Gilberto.
votRE cd du momEnt ?
Contemporaneos de Dori Caymmi.
si vous étiEz un instRumEnt dE
musiquE ? La guitare.
si vous étiEz un autRE aRtistE ?
Quelle question ! Je dirais que je suis
dans l’univers de Joao Gilberto.
votRE saLLE dE concERt, FEstivaL PRéFéRé ?
Le théâtre que j’aime le plus dans le
monde c’est le Théâtre National de
Chiang Kai Sheck à Taïwan, c’est le plus
beau qui existe.
votRE dERniER voyaGE ?
Une rando avec des amis dans le
Colorado, aux Rocky Mountains chez
moi !
votRE PRocHain voyaGE ?
Après la tournée française, tournée en
Asie, Taïwan, Japon, Kuala Lumpur,
Melbourne. Et ensuite, vacances au
Portugal avec mon mari !
votRE PLat PRéFéRé ?
Le Curry de Jim, mon mari !
PLutôt mER méditERRanéE ou océan atLantiquE ?
C’est difficile, j’aime les deux mais je
dirais Atlantique.
PLutôt sPoRt ou siEstE ?
Sport ! Ski, randonnée chez nous dans
les montagnes. J’adore être dehors.
si vous étiEz un animaL maRin ?
La baleine.
votRE LivRE dE PLaGE ?
J’ai découvert Gonçalo Tavares avec
son roman Jerusalem. Il m’a bouleversé
donc je vais lire les autres !
si vous étiEz unE saison ?
Le printemps.
PAR ÉLise
I know I’ll be all rightTerez MontcalmUniversal Music France
The changing lightsStacey KentParlophone Music Records
3 2 • M U S I Q U E Interviews
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paris, mEmphis, pau, chicago…sur lEs chEmins dE sir jacquEsjacqueS morgantini Provoque reSPect et admiration, de montreux à memPhiS, de PariS à chicago. conSidéré Par certainS comme une légende vivante, morgantini aura marqué de Son emPrunte la culture jazz & BlueS.
JaCques morGantini n’a pas
20 ans quand il organise son pre-
mier concert à Pau, en 1947, avec le
trompettiste rex steward, de
l’orchestre de duKe ellinGton.
« Au début, j’étais un amateur de jazz
pur. Le blues était totalement inconnu.
Une musique de noirs pour les noirs. »
C’est sa rencontre avec biG bill
broonzy, qui lui permet de faire
ses premiers pas dans cet univers.
Vice-président du prestigieux Hot club
de France, il le fait venir, pour la pre-
mière fois en Europe, en 1951. « Big
Bill était mopper (homme de ménage)
à l’Université du Michigan ; nous avons
pu le contacter et le faire venir à Pau. »
Aujourd’hui encore, l’œuvre de biG
bill broonzy est unanimement
reconnue par ses pairs.
Avec son épouse Marcelle, il fréquente
musiciens de jazz et de blues : « Ils
étaient toujours surpris d’être accueillis
chez des blancs. Ils adoraient la bonne
bouffe, en particulier les cassoulets de
ma femme. Ils appelaient ça la Soul
food.» Le cassoulet de Marcelle immor-
talisé par Jimmy dawKins dans
son album « tribute to orange » !
Au milieu des années 70, la famille
Morgantini voyage à Chicago à la dé-
couverte de talents. « Jimmy Dawkins
et Fred Below, le plus grand batteur de
l’histoire du blues nous servaient de
gardes du corps. Mais cela en valait la
peine car il y avait plusieurs prodiges.»
Ils découvrent maGiC slim et lui
permettent d’enregistrer son premier
album Born on a bad sign (1977).
D’autres artistes, comme Jimmy
Johnson seront révélés par le
couple Morgantini. MCM devient
la marque de disque de Marcelle.
« Jusque-là, personne n’avait enre-
gistré la musique vivante du Chicago
blues, ce n’était même pas diffusé aux
États-Unis.» Au fil du temps, Jacques
apportera son expertise pour le label
Black and blue qui, aujourd’hui encore,
est une référence dans le milieu. Au-
jourd’hui, une nouvelle vague d’artistes
comme Corey harris ou encore
Keb mo reprennent le flambeau. Et
à en croire Jacques qui a conservé sa
passion et ses moustaches de la belle
époque, la relève est assurée. C’est sûr,
le blues lui survivra. Et les connaisseurs
vous diront que son nom y est éternel-
lement associé.
PAR oLivier
Ici avec John Lee Hooker.
Jacques Morgantini chez lui aujourd’hui.
Interviews M U S I Q U E • 3 3
kadEbostany, lE royaumE EnchantÉle nouvel alBum PoP collection du grouPe kadeBoStanY S’affranchit de touS leS diktatS de la création Pour ProPoSer une muSique rock, PoP, électro novatrice et Percutante. Son roi kadeBoStan PréSente leur univerS.
unE cHanson PouR LE matin ?
J’aime bien quand c’est décalé. Ça peut
être un morceau de Boys noize violent
le matin et écouter les sonates de Bach
le soir !
unE cHanson PouR EmBRassER ?
C’est un peu osé comme question à
poser à un président de la République.
un Bon PLan PouR découvRiR
dE La musiquE ?
Être curieux et sortir de chez soi !
votRE cd du momEnt ?
J’ai acheté un disque avant hier, War-
paint, un groupe de rock, des filles qui
viennent de Los Angeles, j’aime beau-
coup ! Bizarrement, j’ai hyper aimé le
dernier album de Kanye West... Je sais
qu’il y a des gens qui n’aiment pas du
tout mais j’apprécie le côté extrémiste
de sa musique. J’écoute aussi bien
Arcade Fire que Beach House, Phoenix
ou The Kills !
si vous étiEz un instRumEnt dE
musiquE ? Un Laptop parce qu’on
peut faire tellement de choses grâce à
l’informatique.
si vous étiEz un autRE aRtistE ?
Un artiste jusqu’au-boutiste qui dé-
passe les bornes et qui ne se soucie
pas trop des règles et des choses qui
se font ou pas dans la musique.
votRE saLLE dE concERt, FEstivaL PRéFéRé ?
Une salle qui nous programme ! Et un
public ouvert !
votRE dERniER voyaGE ?
On est toujours sur la route. Le dernier,
c’est pour venir ici, on était à Bâle. Venir
sur la côte Atlantique, c’est fantastique.
J’ai eu la chance de me baigner au-
jourd’hui, c’est un beau voyage !
votRE PRocHain voyaGE ?
On va... je ne sais même plus, on va en
Belgique, à Paris... C’est la tournée ! On
est les outsiders, on arrive avec quelque
chose de particulier et on joue en pre-
mière partie de M. ou de Stromae. Les
gens sont en demande de spectacles
inattendus.
votRE PLat PRéFéRé ?
J’aime la viande !
PLutôt mER méditERRanéE
ou océan atLantiquE ?
C’est dur ! Honnêtement ? Atlantique !
PLutôt sPoRt ou siEstE ?
Je ne fais jamais de sport... Et je ne
dors pas beaucoup !
votRE LivRE dE PLaGE ? J’aime juste
observer le paysage et les gens !
si vous étiEz unE saison ?
J’aime bien l’alternance des saisons.
toujouRs HEuREux En Fait ?
J’aime bien l’instant présent oui !
PAR ÉLise
Pop CollectionKadebostanyPlay On Label
3 4 • M U S I Q U E Interviews
Stéphane gréco, direc-
teur de L.M.A, structure
départementale dont
l’objet est le dévelop-
pement des pratiques
de musiques actuelles amplifiées sur le
département des Landes, a la chance
d’y être depuis bientôt 14 ans. La struc-
ture fêtera ses 20 ans en 2015, déjà !!
quELs sont LEs Buts dE L’association, LEs oFFREs ?
Elle a été créée pour structurer le
secteur des musiques amplifiées,
fédérer tous les acteurs au sens
large, les musiciens, les associations,
collectivités, comités des fêtes et
de plus en plus les établissements
scolaires qui souhaitent faire des
concerts. Nous travaillons sur le champs
des concerts, des festivals mais aussi
l’accompagnement de projets pour de
jeunes groupes amateurs qui souhaitent
des conseils pour avancer, et nous les
aidons à travailler en répétitions, en
studio ou leur apporter des contacts
pour pouvoir par la suite se promouvoir
sur le territoire.
Le but est de faire émerger la pratique
amateur et d’offrir de jolis spectacles au
public dans les Landes.
vous êtEs éGaLEmEnt PaRtEnaiRE dE macs, PEux tu nous En PaRLER ?
Depuis 10 ans, nous avons la chance
d’être soutenus par la Communauté
des communes, qui a une politique
culturelle importante, et nous travaillons
particulièrement sur la diffusion sur des
secteurs comme Capbreton, Labenne,
Soustons, sur la pratique amateur et
sur les têtes d’affiches. Et nous avons
évolué sur l’accompagnement de
collectivités, beaucoup avec MACS sur
l’émergence de ce Pôle Sud, avec le
conservatoire des Landes, où il y avait
une forte demande des musiciens
car il n’y avait pas de studios de
répétitions dans le coin, ni de lieux
d’apprentissage. Nous avons eu une
réflexion avec les politiques de MACS
depuis quelques années pour dire
qu’il manquait un équipement dédié
à ces pratiques et nous sommes
ravis d’être arrivés ici à Pôle Sud
depuis janvier, qui offre beaucoup
de possibilités pour de jeunes
groupes, que ce soit des résidences,
du travail en répétitions, de
l’enregistrement de maquettes ou
simplement des contacts car c’est
un lieu qui fourmille de monde.
quELs sont vos PRojEts
PouR 2014/2015 ?
Nous sommes en train de réfléchir
à un projet de création qui mêlerait
tous les intervenants du lieu et aussi
des musiciens extérieurs, un projet
spécifique intergénérationnel. C’est un
peu tôt pour en parler mais nous allons
nous pencher sur une bonne année de
création pour faire un spectacle qui
tournerait sur les Landes et la région en
2015/2016.
Actuellement, nous travaillons sur des
temps réguliers une fois par mois à Pôle
Sud, pour apporter de la ressource tous
publics : on peut parler un jour de Miles
Davis comme un jour d’électro. Nous
allons dans tous les courants musicaux
et nous allons aussi mettre un peu plus
en place des show cases ici, à Pôle Sud.
tu Es dEPuis LonGtEmPs dans LE miLiEu musicaL, dE PLus suR La RéGion, quE PEnsEs-tu dE L’évoLution ?
Chacun a l’habitude de travailler chez
soi, surtout avec Internet mais c’est
important de le faire en réseau car il
faut du lien vivant. Il y a de plus en plus
de groupes, de structures et le niveau
artistique est plus haut. Techniquement
les jeunes musiciens sont plus aguerris
qu’hier. Maintenant la difficulté reste
la promotion des groupes et des
concerts, où on s’aperçoit qu’il y a
une fréquentation un peu aléatoire
sauf sur les grosses manifestations
comme les Musicalarues de Luxey
où les têtes d’affiches remplissent
toujours. Mais la découverte est de
plus en plus dur, le public est moins
curieux donc il y a un travail à faire,
dire qu’il faut sortir, découvrir car les
salles et les festivals poussent un peu
partout. Les acteurs sont structurés, il
y a de belles offres maintenant mais
pour émerger c’est très difficile. C’est
paradoxal car le niveau est plus haut,
mais moins de groupes sortent du lot,
les Gojira et autres Inspector Cluzo
ont déjà 15 ans d’expérience donc
c’est un parcours qui est très long,
qui plus est pour sortir des Landes.
PAR JuLieN
www.lma-info.com
stÉphanE grÉco, un hommE passionnÉrencontre avec StéPhane gréco, directeur de l’aSSociation l.m.a (landeS muSiqueS amPlifiéeS), récemment inStallée au Sein de Pôle Sud à Saint-vincent-de-tYroSSe.
© M
ACS_
L. F
ourg
eaud
Interviews M U S I Q U E • 3 5
3 6 • M U S I Q U E Sensations musicales
Voici le second volume de la série des Millésimes sur lequel Jeff Spec
pose sur les productions de Soul Square. Le résultat est excellent. Une
seule recommandation ; à écouter d’urgence !
Soul Square / millésime série vol.2 : Jeff spec / Musicast
hiP-hoP
Du groupe Ugly Heroes qu’il forme avec Red Pill et Apollo Brown,
Verbal Kent est cette fois en solo sur un album produit par Khrysis.
Excellent !
Verbal Kent / sound of the weapon / Mello Music Group
hiP-hoP
Mr Hawkins est de retour avec son nouveau combo « The Birds Of
Satan », toujours au chant et derrière ses fûts, dans la plus pure tra-
dition du Rock US.
The Birds of Santan / the Birds of satan / Shanabelle Records
rock
Chino Moreno, frontman des Deftones, nous revient avec son side pro-
ject « ††† (Crosses) ». Le trio nous délivre un opus puissant et ultra
efficace, le mélange electro/rock y étant parfaitement exécuté.
††† (CROSSES) / ††† / Sumerian Records
electro / rock
Le groupe landais de punk-rock a sorti l’album de la maturité. En
tournée cet été en Espagne, Angleterre, Russie et Amérique Latine. La
relève en France est assurée…
Forus / Lights / Effervescence Records
Skatecore
L’album de reggae roots du môment produit par Roberto Sanchez qui
nous offre six morceaux et six dubs composés dans la droite lignée du
son jamaïcain.
reggae
Milton Henry / Branches and leaves / Iroko Records
Ni rock 70, ni rock progressif, ni new wave… et un peu tout ça
à la fois. Un 2e Opus qui confirme leur talent.
Le Prince Miiaou / where is the queen ?Pour ouvrir une parenthèse
rock
Malgré une carrière compliquée, « The Infamous... Mobb Deep »
est une vraie réussite et vient fêter les 20 ans du classique « The Infa-
mous ».
Mobb Deep / the infamous... mobb Deep / Infamous Records
hiP-hoP
John Butler Trio revient avec ce 6ème album, plus mature, plus intimiste
comme on aime : l’album du retour aux sources, un son folk mélangé à
d’autres styles dont le monsieur a le secret.
John Butler Trio / flesh and Blood / Vanguards Records
folk - rock - PoP
Compositions personnelles ou reprises, sa voix rauque et son univers
jazz/rock restent irrésistibles. Mention spéciale pour son interpréta-
tion de « Ashes to Ashes » de David Bowie.
Terez Montcalm / i know i’ll be all right / Universal Music
jazz-rock
Beat minimalistes, synthés vaporeux et basses rondes, le tout porté par
une voix chaude et tendre.
Chet Faker / Built on glass / Futur Classic
Skatecore
MØ / No mythologies to follow / Sony Music
Entre pop ultra-accessible et arrangements moins communs,
la Danoise MØ signe un très bon premier album.
PoP electronica
Dansant et explosif, la musique de Lisa and the Lips est un combo
survitaminé de soul et de funk.
Lisa and the Lips / Lisa and the Lips / Vicius Circle
funk
Second album studio du groupe de rock alternatif d’une grande force
poétique et qui s’oriente vers une esthétique résolument pop.
Broken Bells / after the disco / Colombia Records
rock - PoP
surf fm ÉcoutE…
leS animateurS de Surf fm ont Sélectionné leS alBumS couPS de cŒur SortiS fin 2013, deBut 2014. à decouvrir d’urgence !
Sensations musicales M U S I Q U E • 3 7
Association parfaite de la voix de Malia sur les arrangements électro
de Boris Blank : de la jazz-soul électro sensuelle !
Malia et Boris Blank / convergences / Universal
jazz-Soul électro
Second album pop intimiste pour la brésilienne avec une grâce
incontestable : sa voix cristalline ou éraillée, le piano, les arrangements
à la fois paisibles et tourmentés.
Dillon / the unknown / BPitch Control
PoP electronica
La chanteuse n’abandonne pas le jazz mais le mèle à la bossa nova
avec cet album sodade ensoleillé. En Anglais, en Portugais, elle sait
tout faire !
Stacey Kent / changing lights / Parlophone Music Records
jazz - BoSSa nova
Après leur premier album fastueux, les Anglo-Espagnols de Crystal
Fighters reviennent avec leur énergie, leur dégaine de chaman, leur
fougue adolescente et leur folie pas forcément douce.
Crystal Fighters / cave rare / Zirkulo
folktronica
Intimiste puis exubérante, leur pop protéiforme et scintillante décolle
par moments pour se rapprocher d’une new wave aux accents rock
voire disco.
April was a passenger / april was a passenger / Minouche Briot
indie PoP
Un groove implacable idéalement situé entre une sonorité « vintage »
et des beats électroniques. Cet EP sous forme de projet collaboratif
entre potes est donc une belle bouffée d’air frais.
Dafuniks / Lucy / Underdog Records
Dotés d’un sens aigu de la mélodie, les toulousains de Kid Wise
affichent une remarquable maturité pour une formation encore
auréolée d’une grâce juvénile.
Kid Wise / renaissance / La main invisible
jazz-Soul électro
5ème album pour Flox et son nu-reggae aux influences dub et électro.
Un vrai bonheur !
Flox / a Live / Underdog Records
reggae-duB
Pop, rock, électro, un album inclassable pour cette fanfare moderne
menée par la voix d’Amina, les arrangements du roi Kadebostan et
les cuivres de la fanfare.
Kadebostany / Pop collection / Play On
PoP rock
La dernière bombe sonore des marseillais, à écouter sans modération
il n’y a que des tubes !
Chinese Man / the groove sessions vol.3 / Chinese Man Records
hiP-hoP
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Le concept collective soul est à
l’image de sa créatrice, valérie
thévenot : une aventure !
Showroom, boutique en ligne, atelier,
c’est le lieu à Soorts-Hossegor pour
trouver du mobilier et de la décoration
vintage, chinés, rénovés et customisés
à la demande. « Dans la boutique et sur
le site, vous trouvez le travail d’amis ar-
tistes et des meubles d’exposition que
j’ai réalisés. Le principe est de choisir
sa pièce et je procède à la rénovation, la
décoration sur-mesure pour le client. »
Après avoir effectué du travail en série
en créant des modèles de 20 000
pièces chez quick et Roxy, la styliste
et directrice de création a viré de cap
à 180° ! « C’est plus difficile car ins-
table et ne rapporte rien ! Mais je suis
contente d’être passée à autre chose.
J’aime ce travail artistique, de création,
ce contact avec les gens pour créer une
pièce sur-mesure. C’est super grati-
fiant. » Dans l’ère du temps, la créatrice
puise ses sources d’inspiration dans les
voyages et les rencontres : « Tout est
lié à une histoire, des tissus achetés en
Inde ou en Afrique aux amis artistes qui
m’accompagnent ! ». Cela se ressent
lorsqu’on pénètre dans cette caverne
chaleureuse... Le nom Collective Soul
ne ment pas : le lieu et les pièces qui le
composent ont une âme.
Valérie Thévenot, énergique et passion-
née, ne s’arrête jamais : « Après le lan-
cement de la collection textile et le dé-
ménagement du showroom en juin, je
pense déjà à la version 2.0, un concept
store à Hossegor de vêtements, mobi-
lier, textile, déco où l’on pourrait aussi
boire un café et rencontrer les artistes
en train de créer. »
Collective Soul, une aventure à suivre !
PAR ÉLise
quand la dÉco a unE âmE...
©El
odie
Mae
ntler
-Duc
oté
3 8 • l I F E S T Y l E Déco
Déco l I F E S T Y l E • 3 9
valérie restaure et customise à la demande le mobilier scandinave des années 50 et 60 chiné en
Hollande ou en Allemagne : « mon bois préféré est le noyer ou le teck des années 60 avec des
fibres longues et des couleurs chaudes. Je préfère les formes pleines et sobres, cela permet plus
de liberté pour la customisation. »
Ce « soor », tissu traditionnel, est réalisé par une communauté Baye Fall de ndem au Sénégal :
« Je les ai rencontrés lors de 2 missions au sahel dans le cadre de quiksilver initiatives. ils vivent du
tissage et de la couture. Leur spécialité est le waraf, un patchwork à dimension spirituel. Je dessine
le patchwork avec leur palette de couleurs ou ils m’en proposent. J’aime le principe du mélange ! »
Plusieurs fournisseurs pour les tissus : des Deveaux 100% Français, flexibles et fiables pour les
vêtements et l’ameublement mais aussi des italiens ou indiens. En série limitée : « Je n’achète
que 10 ou 20 mètres juste assez pour 3 à 5 fauteuils. cela en fait des pièces uniques. »
Collective Soul, c’est aussi une ligne de
vêtements dont valérie assure le design,
le développement, la production : « ces
robes sont brodées au Pays Basque sur
un tissu italien. et je développe une ligne
bis, plus abordable, fabriquée en inde ou
au Portugal. »
Ces étagères créées par ness Allwood et neil Arkan sont des modèles de recyclages :
les caisses anciennes en chêne sont décorées avec des papiers peints, des partitions, des
magazines récupérés dans de vieilles maisons. « Des artistes surfeurs anglais que j’ai rencontrés
sur la plage. ils vivent en nomade. Ne créent qu’avec de la récup. un état d’esprit formidable. »
« Ness tricote et feutre de la laine alpaga
récupérée dans des fabriques en angleterre.
Des chutes, des fins de stock. mais de la
super qualité ! »
les œuvres de Jean Kress, photos du Pays
Basque ou de Californie reproduites selon
une technique secrète sur des supports
originaux comme le bois flotté, sont
uniques :« Je l’ai rencontré chez quiksilver.
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fiction parfaitE sur la quEstion basquE
l’hoMMe qUi a vU l’hoMMe , le dernier roman de marin ledun S’inSPire de la diSParition du militant BaSque jon anza. rencontre avec un erdaldun qui oSe romancer Sur la queStion BaSque...
commEnt vous Est vEnuE L’idéE
d’écRiRE un Roman insPiRé du
Fait divERs, La disPaRition du
miLitant BasquE jon anza
En 2009 ?
Tout est parti des rencontres avec un
journaliste, Ramuntxo Garbitsu et un
ancien militant d’Iparretarrak, qui m’ont
parlé de la question basque et de l’af-
faire Jon Anza. Moi j’étais un Erldadun
de base, la question basque c’était le
piment d’Espelette et le surf ! Je me
documente sur l’affaire et je réfléchis
sur ma légitimité à écrire là-dessus.
Pendant deux ans. Puis je trouve le
personnage d’Iban Urtiz, le personnage
central, que je construis comme une
sorte d’alter ego : quelqu’un qui comme
moi ne connaît pas cette question, ne
parle pas la langue basque, n’a pas
d’affect. Et l’histoire prend une telle
ampleur qu’aujourd’hui, je suis en train
d’écrire la suite de ce roman !
LE titRE Fait RéFéREncE À
L’ExPREssion L’HommE qui a vu
L’HommE qui a vu L’ouRs,
PouRquoi ?
L’idée derrière ce titre, c’est la rumeur.
Un homme disparaît. On ne sait pas
qu’il est d’E.T.A. Puis vient la version de
la famille mais aussi celle de l’État fran-
çais, assez édulcorée. Moi je pars de
cette rumeur pour essayer de construire
- à partir de puzzle -, une fiction, qui
n’en est peut-être pas une...
commEnt vous êtEs-vous
documEnté ?
Dans la presse. J’ai rencontré des
journalistes qui m’ont révélé un cer-
tain nombres d’éléments : une cache
d’armes investie par le GIGN, une
bombe artisanale sous une voiture...
Je récupère ces éléments non exploités
dans le monde réel, je les assemble et
je construis ma fiction. Dès le départ,
j’ai fait le choix de ne rencontrer per-
sonne du côté État et militant. Je me
suis posé la question et je me suis dit
que le meilleure moyen de ne pas de-
voir rendre de comptes, c’était de gar-
der ma liberté, de ne pas oublier mon
métier : écrire des fictions.
LE Roman Est maGniFiquEmEnt
constRuit, commEnt avEz-vous
PRocédé ?
Depuis 3 ou 4 romans, j’ai trouvé ma
formule magique. Une fois que j’ai toute
ma documentation, je construis un plan
très détaillé, chapitre par chapitre, par-
fois scène par scène, ensuite j’oublie
ma doc et je passe à l’écriture, je me
concentre sur ma petite musique.
LE Roman Est soRti au déBut
dE L’annéE, avEz-vous Eu dEs
REtouRs dEs miLitants, dEs
BasquEs, dEs oFFiciELs ?
J’ai eu des coups de fil un peu bizarres...
de personnes dont je n’ai toujours pas
compris qui elles étaient... J’ai surtout
eu l’occasion de rencontrer la famille
de Jon Anza lors d’une dédicace à la
super librairie de Saint-Jean-de-Luz,
le Cinquième art : ils sont venus se
présenter et j’ai compris que c’était un
moyen de me dire qu’ils avaient appré-
cié le bouquin. Ils ont bien compris
que ce n’était pas un roman militant.
Ce qui les a intéressé c’est que, de
manière sobre, je rappelle que ce genre
d’histoire existe en France aujourd’hui,
« potentiellement ». Ça m’a surpris mais
ils ont eu le sentiment qu’en relayant
cette histoire, je leur donnait une forme
de crédibilité à une échelle plus large
que la presse locale. C’était un moment
fort et émouvant...
dEs REtouRs dEs
médias nationaux ?
La presse nationale a plutôt bien ac-
cueilli le roman ! Il n’est pas à charge
contre les journalistes de presse natio-
nale mais traite d’un système, de la
gestion de la question terroriste basé
sur le secret. Les médias ont peu
d‘informations à se mettre sous la dent.
Et ces questions sont difficiles à saisir
donc on n’en parle que quand il y a un
coup, une bombe qui explose. Est-ce
que la presse nationale est faite pour
faire de l’analyse ? La presse locale,
en revanche, a publié un article tous les
jours sur la disparition de Jon Anza !
vos PRojEts d’écRituRE ?
Depuis un an et demi, je suis en train
d‘écrire la poursuite du cycle. L’homme
qui a vu l’homme, c’est le début d’un
cycle autour de la démocratie, le terro-
risme. Le leitmotiv, c’était la recherche
de ce militant disparu. Le roman sui-
vant qui s’intitule provisoirement Au fer
rouge tourne autour de la question : qui
paye pour tout ça...
PAR ÉLise
L’homme qui a vu l’homme,marin Ledun, Éditions Ombres noires,
18 €.
jamais sans mon kmion
Voilà le compagnon de route idéal pour les amoureux des voyages en
fourgon ! Livre de bord et de cuisine, Jamais sans mon Kmion pro-
pose de bonnes idées pour transformer son véhicule, établir sa route,
vivre de rien mais bien. Sous titré justement Slow travel et cuisine de
peu, il transmet une certaine idée du voyage qui nous ressemble. Texte,
photos, maquette, tout est simple et de bon goût dans ce road book :
Martine Camillieri, qui, voyage 2 mois par an dans son camion en
compagnie de Bernard Richter, nous emmène dans son trip et nous donne envie !
Jamais sans mon Kmion, martine camillieri, Les éditions de l’épure, 19 €
lE princE du noir
Un de nos coups de cœur littéraire s’est transformé en coup de
foudre humain : nous avons rencontré Pascal Dessaint, écri-
vain de romans noirs dans le cadre de sa résidence d’auteur
à la MOP de Capbreton. Un marcheur, proche de la nature,
profondément humain, qui partage nos valeurs et les exprime
avec lucidité et sagesse. Romans, chroniques, vous pouvez tout lire de son œuvre. Quelques pas
de solitude, par exemple, sorti cette année aux éditions de La Contre-allée, un récit autobiogra-
phique sur le deuil, la solitude, la nature. Tout comme ses romans publiés par Payot-Rivages.
Bouche d’ombre, l’un de ses romans les plus noirs, et Maintenant le mal est fait, où un projet
anti-écolo sème la discorde chez des amis. Pascal Dessaint ? Un écrivain indispensable.
www.pascaldessaint.fr
4 2 • C O I n D É T E n T E Sensations littéraires
Sensations littéraires C O I n D É T E n T E • 4 3
la culture de la gliSSe entre danS le monde de l’art Par la grande Porte !
la biblE dEs ridErs
un beau livre qui retrace l’histoire et
l’évolution de la culture de la glisse, du
surf au snowboard en passant par le
skate ? Sans oublier l’influence de ces
sports sur la musique, l’art et la mode ?
Mission réussi pour Christophe
perez, avec Surf Skate & Snow,
paru aux éditions Courtes et longues.
En 168 pages de textes et photos, le
journaliste passionné de glisse a réalisé
un ouvrage de référence pour tous les
amateurs : documentation impression-
nante, portraits des icônes de cette
contre-culture, iconographie riche et originale, le tout dans une maquette très classe.
ouvrage d’histoire, livre d’art, guide de la glisse, Surf Skate & Snow est tout cela à la
fois et restitue parfaitement la philosophie, l’univers de ces contre-cultures.
Surf Skate & Snow, christophe Perez, Éditions Courtes et longues, couverture dispo en 3 couleurs, 39 €.
lEs rEcEttEs
BouletteS de Porc et gamBaSdanS un Bouillon aux arômeS aSiatiqueS
tarte aux fraiSeS
• Commencez à faire le bouillon en mettant tous les ingrédients dans une
casserole et porter à ébullition, puis laisser frémir à petit feu pendant 10 min
(plus si vous voulez un bouillon plus corsé).
• Hachez grossièrement les gambas, rajoutez-les à la viande hachée et mélangez
avec les autres ingrédients, puis façonnez des boulettes de la taille d’une balle de
golf.
• Poêlez les boulettes sur toute la surface puis retirez-les de la poêle.
• Plongez les boulettes dans le bouillon pour terminer leur cuisson.
• Pour le dressage, mettez une petite poignée d’oignons nouveaux et de jeunes
pousses d’épinards dans un bol, ajoutez les boulettes et noyez-les avec le bouillon,
décorez avec une rondelle de citron vert et des graines de sésame torréfiées.
nous vous conseillons pour accompagner ce plat un riz thaï parfumé au jasmin.
Merci à Jérôme du Café Sud pour cette recette originale !
Le Café Sud (bar, restaurant), Les terrasses de l’océan, Hossegor.
www.lecafesud.com
• Dans un bol, mélangez l’œuf avec le sucre en poudre, le sucre vanillé et une
pincée de sel. Mettez la farine sur le plan de travail, faites un puits au centre,
versez-y le contenu du bol, puis le beurre pommade mais pas liquide ! Formez une
boule avec les mains et étalez-la pour former le fond de tarte. Passez au four à
180° pendant 15 minutes.
• Pour la crème pâtissière, mettez le lait à bouillir avec la vanille. Mélangez l’œuf et
le sucre jusqu’à obtenir une consistance homogène, ajoutez la farine. Versez le lait
bouillant sur le mélange en tournant bien. Remettez dans la casserole sur le feu et
faire cuire en tournant très soigneusement, le mélange doit commencer à épaissir
un peu. Retirez après ébullition, remuez jusqu’à ce que le mélange épaississe, puis
verser sur le fond de tarte.
• Ajoutez les fraises coupées en deux sur la crème puis mettez au frais.
Servez avec un peu de chantilly, et bon Appétit !
Merci à bon Appétit, site de référencement des restaurants d’Hossegor, Seignosse
et Capbreton - www.bonappetit-40.com
4 personnes
Pour les boulettes :
- 100 g de Gambas décortiquées
- 250 g de porc haché finement
- 1,5 cuill. à soupe de ciboulette hachée
- 1,5 cm de gingembre rapé
- 50 g de jeunes pousses d’épinard
- oignons nouveaux avec tiges
coupés en fines rondelles
Pour le bouillon
- 1 litre de bouillon de poulet
- 2 anis étoilée
- 1 a 2 cuill. à soupe de sauce huître
- 1 a 2 cuill. à soupe de sauce soja salée
- 2 cm de gingembre coupé en julienne
4 personnes
Pâte sablée (ou toute prête pour les pressés !)
- 1 œuf
- 250 g de farine
- 125 g de sucre en poudre
- 100 g de beurre
- 1 sachet de sucre vanillé
Crème pâtissière :
25 cl de lait
- 1 œuf
- 30 g de farine
- 40 g de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
500 g de fraises et... de la chantilly !!
4 4 • C O I N D É T E N T E Recettes
Alors que cet or noir était sur le point de disparaître, des producteurs ont décidé de le réintroduire en 1994 avec la plantation de 3 000 plans
de variétés locales. Les perles rouges et noires du Pays basque se déclinent en six variétés et se récoltent de mai à juin. Elles se dégustent
également en confiture avec le fromage de brebis et en vinaigre ou en sirop. Les différentes variétés de cERisEs d’itxassou, sucrées ou plus
acides, riches en vitamine C, A et b, en minéraux, oligoéléments, en antioxydants sont également antibactériennes et préserveraient des caries !
Riches en fibres, à consommer avec modération !
caPBREton : MARCHé D’éTé tous les matins sauf dimanche et lundi,
MARCHé TRADITIONNEL les mardi, jeudi, samedi matin sous la halle.
MARCHé AUX POISSONS tous les jours à côté de la capitainerie, de 9 à 12h et de 15 à 18h.
HossEGoR : MARCHé D’éTé les lundi, mercredi et dimanche matin, sous les halles.
saint-vincEnt-dE-tyRossE : vendredi matin.
sEiGnossE océan : MARCHé SAISONNIER les mardi, jeudi et dimanche matin.
sEiGnossE BouRG : MARCHé TRADITIONNEL le mercredi matin sous la halle.
soustons : MARCHé D’éTé le jeudi matin, traditionnel le lundi matin.
lEs marchÉs pour dEs produits dE saison locaux !
lE fruit dE saison : la cErisE d’itxassou
www.cerise-itxassou.com
En bref C O I n D É T E n T E • 4 5
jouE Et tEntE dE gagnEr dEs cadEaux !
Toute la saison, lunettes de soleil,
skateboards, cours de yoga, repas,
produits solaires sont à gagner.
Renvoie-nous le dessin
avec les 10 différences à :
Surf Fm, bP 75,
40150 Soorts-Hossegor
en nous laissant bien tes coordon-
nées, adresse et téléphone ou mail.
Tirage au sort au mois de juillet,
août, et septembre.
4 6 • C O I N D É T E N T E Jeux
Des repas chez Papa’Joub et au café sud (30 euros)
Produits solairesSeventy One Percent
cOllAPSesKATEBOARDs
lunettesozed
muSique - feStivalS
juin
concert (33) : WHitE, sRH,
HaGakuRE, massyB, Bouzid de
l’association Hip Hop Avangartistes,
le 14 Juin 2014 à bordeaux au black
Room avec Paco, manidEz / Ritzo /
diRty tacos / tRaGik (Le gouffre).
concert (40) : ouverture à L’escargot,
la trash guinguette de Seignosse Le
Penon avec djoE tHE aRcHitEct Et
skREd, le 28 juin.
juillet
festival arte flamenco (40) :
du 30 juin au 5 juillet à Mont de
Marsan, spectacles et stages.
arteflamenco.landes.org
festival Brésilien summer Days (64) :
du 3 au 6 juillet à bayonne et Anglet,
Cours de Capoera, samba, concerts,
surf. www.festivalbresilien.fr/
wake up ! (64) : du 3 au 5 juillet à
Saint-Jean-de-Luz, festival de mu-
sique, surf film, arts, environnement.
http://wakeupdonibane.com/
concert (40) : Lyadia, le 4 et le 25
juillet, au Casa, place des Landais à
Hossegor.
concert (40) : jELLyWinE, le 5 et le
18 juillet, au Casa, place des Landais
à Hossegor.
25e festives d’hossegor :
HonEydRiPPER (soul), le 8 juillet à
19h, au kiosque du centre-ville.
Dax motors’n Blues festival (40) : du
11 au 13 juillet au parc des arènes de
Dax (40), 15 concerts gratuits.
www.dmbf.fr
international surf film festival (64) :
du 10 au 13 juillet à Anglet,
11 ème édition, concerts et films.
www.surf-film.com
festival Les francofolies (17) :
du 10 au 14 juillet à La Rochelle.
www.francofolies.fr
concert (40) : tHE unik- duBstEP, le
11 juillet, à L’Escargot à Seignosse.
festival Les océaniques (40) : le 12
juillet au Parc de la nature à Tarnos,
concerts et arts de rue.
oceaniques.fr
feu d’artifice : sur le lac marin d’Hos-
segor, le 14 juillet, à 23h, suivi d’un
bal place des Halles.
25e festives d’hossegor :
sEasidE duo (folk), le 15 juillet à 19h,
au kiosque du centre-ville.
concert (40) : BiG REd (RaGGasonic)
- Ragga/bass Music, le 18 juillet à
L’Escargot à Seignosse.
concert (40) : PLayERs Go PLacEs, le
19 juillet, au Casa, place des Landais
à Hossegor.
Big festival (64) : du 16 au 20 juillet à
biarritz - www.bigfest.fr
ciné en plein air (40) : le 19 juillet,
place de l’hôtel de ville à Capbreton.
www.capbreton-tourisme.com
festival des vieilles charrues (29) :
du 17 au 20 juillet à Carhaix
www.vieillescharrues.asso.fr
25e festives d’hossegor :
HonEydRiPPER (soul), le 22 juillet à
19h, au kiosque du centre-ville.
concert (40) : PFEL (c2c / BEat
toRREnt), le 24 juillet à L’Escargot à
Seignosse.
concert (40) : aLExis Evans tRio,
le 26 juillet, au Casa, place des
Landais à Hossegor.
concert (40) : dj FLy
Double champion du monde DMC, le
30 juillet, à L’Escargot à Seignosse.
aoÛt
festival reggae sun ska (33) :
du 31 juillet au 3 août
www.reggaesunska.com
concert (40) : LEs EjEctés, le 2
août, au Casa, place des Landais à
Hossegor.
25e festives d’hossegor :
HonEydRiPPER (soul), le 5 août à
19h, au kiosque du centre-ville.
concert (40) : makE tHE GiRL dancE
(Pierre Mathieu - greg Kozo), le 5 août,
à L’Escargot à Seignosse.
concert (40) : HERtz’HyEnE - bass
music, glitch hop, Dubstep, grime,
Drum & bass, Electro, le 7 août, à
L’Escargot à Seignosse.
concert (40) : GREEm ( c2c / Hocus
Pocus ), le 8 août, à L’Escargot à
Seignosse.
concert (40) : aLExis Evans tRio,
le 8 août, au Casa, place des Landais
à Hossegor.
4 8 • A G E n D A
A G E n D A • 4 9
concert (40) : PLayERs Go PLacEs,
le 9 août, au Casa, place des Landais
à Hossegor.
concert (40) : Lyadia, le 13 août,
au restaurant Amigo à Hossegor.
concert (40) : dj vadim (ninja Tune),
le 14 août, à L’Escargot à Seignosse.
festival musicalarue (40) :
du 14 au 16 août à Luxey
www.musicalarue.com
25e festives d’hossegor : BiG Band
côtE BasquE ( Jazz), le 15 août à 11h
au kiosque du centre-ville.
fugue en Pays Jazz (40) : FEstivaL
dE jazz du 21 au 24 août à Capbre-
ton, concerts, stages.
www.capbreton.fr
sounds of summer N°2 : soiRéE dj
En PLEin aiR, place des Landais à
Hossegor, le 22 août à 20 h.
rock en seine (92) : du 22 au 24 août
à Saint-Cloud avec PoRtisHEad, Lana
dEL REy, tHE HivEs...
www.rockenseine.com
Latinossegor (40) : festival de musique
et de danse latino gratuit, du 29 au 31
août, place des Landais à Hossegor.
www.facebook.com/latinossegor
concert (40) : Guts
( beach Diggin / Hip Hop After All ),
le 30 août, à L’Escargot à Seignosse.
SePtemBre - octoBre
concert (40) : dj iRaizE - Tha Trickaz
DJ Set, le 5 septembre, à L’Escargot à
Seignosse.
25e festives d’hossegor : naLu (rock),
le 7 septembre à 11h au kiosque du
centre-ville.
festival Black and Basque (64) : du
12 au 14 septembre, à bayonne, pho-
tos, cinéma, littérature, musique, arts
graphiques, afro-américaine et basque.
www.blackandbasque.com
concert (40) : atom ( c2c / BEat toR-
REnt ), le 27 septembre, à L’Escargot
à Seignosse.
concert (40) : dj skiLLz avEc WHitE,
sRH, HaGakuRE, massyB, Bouzid,
sEnoR EL kaLiF, smokE..., le 24
octobre à L’atabal biarritz en première
partie de Chill bump.
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culturE
salon du livre d’hossegor (40) :
16ème édition du 4 au 6 juillet
au Sporting Casino.
http://www.hossegor.fr/
festival du conte (40) : Capbreton,
25ème édition du 6 au 8 août
www.capbreton.fr
fêtes de Bayonne (64) :
du 23 au 27 juillet
www.fetes.bayonne.fr
feria de Dax (40) :
du 13 au 17 août.
feria.dax.fr
sports
25 ans du golf de seignosse (40) :
les 26 juillet, 16 août,
et 7 septembre, compétitions
de golf en double, dîners de gala,
soirées musicale Live.
seignosse.bluegreen.com/fr
oceanperf challenge (40) : compéti-
tion internationale de sauvetage, le 9
août, plage notre Dame à Capbreton.
www.oceanperf.com
swatch girls Pro (40) :
du 20 au 24 août, étape du Cham-
pionnat du monde de surf féminin, à
Hossegor et Seignosse.
www.swatchgirlspro.com
surf challenge des miss rip curl (40) :
4ème édition de la compétition amicale
réservée aux filles, les 23 et 24 août,
plage de la Savane à Capbreton.
www.surfinglandes.com/
course de solex (40) :
le 21 septembre, zone des deux pins,
à Capbreton.
www.capbreton-tourisme.com
roxy Pro france (40) :
étape du championnat du monde
de surf pro féminin ASP
du 23 au 29 septembre, à Hossegor.
quiksilver Pro france (40) :
du 25 septembre au 6 octobre,
étape du championnat du monde de
surf pro masculin ASP, à Hossegor,
Seignosse, Capbreton.
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