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Présentation faite aux rencontres écologiques d'été (Belgique). Où il est question de l'impératif de mobilité qui se développe dans nos sociétés contemporaines.Coprésenté avec Bertrand Montulet.www.mincke.be
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Bertrand Montulet (HECh, ULB, FUSL)Christophe Mincke (FUSL/CES)
REE - 28 août 2010
Bougez (vous)!
Émergence de
l’idéologie mobilitair
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Ce que nous voyons...
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Ce que nous voyons...
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Ce que nous voyons...
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Ce que nous voyons...
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Ce que nous voyons...
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Ce que nous voyons...
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• Liberté• Mobilité• Utopie
Et vous ?samedi 28 août 2010
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Hypothèses et approche
• Quelque chose lie ces phénomènes• Un discours «mobilitaire»• Où se cache l’espace dans une société qui valorise la mobilité ?
• Sociologie idéaux-types & neutralité
• Discours ≠ pratiques
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Postulats
• Toute mobilité est à la fois mobilité dans l’espace et dans le temps.
• Les formes de perceptions du temps et de l’espace sont des constructions sociales
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Formes sociales du temps
• Le temps de la montre est perçu comme une évidence
• Le temps est une construction sociale(ex. : le temps du Moyen-Âge, les jeux olympiques, la nanoseconde)
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Appréhender le temps
• Le temps comme durée (la durée et les cycles)
• Le temps comme éphémérité : flux• Les métriques temporelles… et spatiales
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L’espace : construction sociale
• L’espace délimité et l’étendue spatiale
• Couvrir et traverser
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Représentation analogique
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Représentations composites, réticulaires et abstraites
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Tension spatiotemporelle
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Espace « pur »
Délimitations
Temps permanent
(l’espace dit le temps)
Lieuxterritoires
Hiérarchie
Jeu de Go
Mondialisation
Temps « pur »EtendueTemps éphémère(le temps dit l’espace)Noeuds interconnectés
en réseaux dynamiquesHorizontalitéJeu d’Echecs Globalisation
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De nouvelles expériences
• Les temps de la vie : le flou du début à la fin (vie/mort ?)
• L’espace physique : vers l’ubiquité (ici/là-bas ?)
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De nouvelles constructions
• Lieux de travail ?• Temps de travail ?
Quelle différence ?
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N’oubliez pas Kant !
• L’espace et le temps sont des catégories de l ’entendement
• Ainsi… Même si nous sommes capables de penser analytiquement l’espace-temps, nous en sommes toujours ramenés à parler de temps et/ou d’espace
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Quatre formes de mobilités
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TENSION VERS LA PERMANENCE
TENSION VERS L’ÉPHÉMÉRITÉ
ESPACES DÉLIMITÉS(LIEUX)
mobilité « sédentaire »Le provincial
mobilité « recomposée »
L’immigré
ÉTENDUE(RÉSEAUX)
mobilité « incursive »Le voyageur
mobilité « kinétique »Le businessman
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Valorisation du temps
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TENSION VERS LA
PERMANENCE
TENSION VERS
L’ÉPHÉMÉRITÉ
ESPACES DÉLIMITÉS
(LIEUX)
RégularitésMonochronie
Risque totalitaire
ÉTENDUE
(RÉSEAUX)
OpportunitésPolychronie
Risque «exclusiviste»
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Idéologie mobilitaire
• Gestion de soi• Activité : ne pas rester à rien faire...• Activation : la personne-sujet comme moteur
de l’action• Rapport à l’environnement social• Participation : activité au sein du réseau• Adaptation : travail sur Soi et adaptation
permanente des comportementsValorisation par les mobilités, dévalorisation par les immobilités
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Le discours et ses usages
• L’idéologie mobilitaire est en phase avec le réel et contrefactuelle... Elle est même performative
• Les s truc tures soc iales ( h i érarchies , spatialisation, stabilité) fonctionnent mais sont délégitimées
• Registre : flexibilité, réseau, initiative personnelle, horizontalité des relations,…
• Combinaison du discours mobilitaire et de structures stables
• Idéologie = ressource
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Épreuves et pénibilités
L’idéologie de la mobilité débouche sur l’instauration d’épreuves :
• mises à l’épreuve permettant aux acteurs de prétendre à leur condition sociale
• contraintes qui présentent une pénibilité (consubstantiel à toute épreuve)
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3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
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3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
• la mobilité empêchée ou inaccessible
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3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
• la mobilité empêchée ou inaccessible
• La mobilité contrainte
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1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
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3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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• Impression de donner en vain des gages de mobilités
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1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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• Impression de donner en vain des gages de mobilités
• Incapacité à faire considérer ses immobilités comme légitimes ou vénielles.
3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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• Impression de donner en vain des gages de mobilités
• Incapacité à faire considérer ses immobilités comme légitimes ou vénielles.
• Simulacre
3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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3) Coût de la motilité
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1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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3) Coût de la motilité
• Pénibilités liées à L’acquisition des facteurs de compétences, d’accessibilité et d’appropriation
3 dimensions de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités (les mobilités ne prennent sens que dans une interaction sociale)
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Conclusion ?
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Vers le politique…
• L’écologie pose la question de la durabilité : celle-ci ne semble plus « évidente »
• Les métriques de la durabilité ou la définition des métriques du changement
• L’écologie : la Terre comme limite• Remise en cause de la primauté de l’espèce
humaine (rapport aux hiérarchies)
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Enjeux sociaux...
• Le droit de la mobilité et le droit à la mobilité• Les transformations de « l’être ensemble » (ex. : la
famille)• La question identitaire• Les nouvelles insécurités• La question de la culture et des frontières (Alter-
mondialisme)• « L’activation » (Etat social actif, prisons,…)• La confrontation aux rythmes différents des activités.
(./. rôles traditionnels féminins et masculins)• La légitimité de la définition de limites (ex. : âge de
la retraite,…) 29
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Présentation en ligne sur
www.mincke.be
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Christophe Minckemincke@fusl.ac.be0473/210.265
Bertrand Montulet
monbertran@voo.be
085/41.12.28xxxxxxxxxxxxx
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