Amerique 2015

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En quoi le continent américain est-il révélateur de tendances mondiales : la puissance du Nord et l’affirmation du Sud ? Dans quelle mesure les rapports Nord/Sud évoluent-ils sur le continent américain ?

Barack Obama et Hugo Chavez au 5ème

Sommet des Amériques, Avril 2009

Cercle polaire arctique

Tropique du cancer.

Équateur.

Tropique du Capricorne.

Nord

Océan Atlantique

Océan Pacifique

Golfe du Mexique

Mer des Caraïbes

Détroit de Béring

Cap Horn

Amazone

Montagnes Rocheuses

Cordillère des Andes

Alaska Grand Nord canadien

Amazonie

Patagonie

CANADA

ÉTATS-UNIS

MEXIQUE

BRÉSIL

New York

Massifs montagneux.

Déserts humains.

ÉTATS.

Métropoles.

Foyers de peuplement.

Los Angeles

Mexico

Isthme de Panama

Rio de Janeiro

São Paulo

Buenos Aires

Grands lacs

Mississippi

Mégalopole.

Cercle polaire arctique

Tropique du cancer.

Équateur.

Tropique du Capricorne.

Nord

Océan Atlantique

Océan Pacifique

Golfe du Mexique

Mer des Caraïbes

Détroit de Béring

Cap Horn

Amazone

Montagnes Rocheuses

Cordillère des Andes

Alaska Grand Nord canadien

Amazonie

Patagonie

CANADA

ÉTATS-UNIS

MEXIQUE

BRÉSIL

New YorkLos Angeles

Isthme de Panama

Rio de Janeiro

São Paulo

Buenos Aires

Grands lacs

Mississippi

39 450 000 km2

15 000 km du Nord au Sud.

972 Millions d’habitants :

330 en Amérique du nord,

570 en Amérique latine.

Différents ensembles géographiques

1000 km

New York

São Paulo

ETATS-UNIS

BRÉSIL

Amérique du Nord

Amérique latine

Deux villes-monde majeures

Tropique du Cancer

Equateur

Tropique du Capricorne

L’Amérique : deux sous-continents… :

… polarisés par deux puissances :

ETATS-UNIS : puissance affirmée

BRÉSIL : puissance émergente

Amérique du Nord et Amérique latine

Deux Amériques de poids inégal

Un Nord Développé, un Sud hétérogène

PIB-PPP par habitant (2013) IDH (2014)

Canada: 0,902

Haïti: 0,471

USA : 0,914

Brésil: 0,744

Argentine: 0,808

Un continent marqué par les inégalités

Coefficient de GINI (2014)

(France : 30)

Canada : 32

Brésil : 51

USA : 40

La diversité des régimes politiques

L’Amérique latine : une histoire heurtée

Une mosaïque culturelle

Une mosaïque culturelle

Une mosaïque culturelle

Une fragmentation à toutes les échelles

Les Amériques

La diversité économique et culturelle

limite entre les "Nord" et les "Sud"

les "Nord"

la première puissance mondiale

autre pays très riche

enclaves européennes

les "Sud"

un des BRICS

autres pays émergents…

…et exportateurs

pays moins développés

la limite culturelle

recoupe la limite N/S

La frontière américano mexicaine

Pays à immigration forte ( 3 à 15% de la population totale)

Pays à immigration massive ( plus de 15 % de la population totale)

Canada

Argentine

Brésil

Japon

Venezuela

Etats-unis

Grandes zones d’émigration économique

Les flux migratoires dans l’aire continentale américaine

Principaux flux migratoires continentaux

Migrations régionales

Grande zone de mobilité de travail

Source : Sopemi 2007, Science-Po cartographie

Migrations de travailleurs très qualifiés

Canada

Bolivie

Pérou

Brésil

Venezuela

Mexique

États-unis

Japon

Asie de l’Est et du Sud, Inde

Union européenne, Russie

Source : Sopemi 2007, Science-Po cartographie

Zone des tensions migratoires frontalières

Zone de tensions migratoires internes

Canada

Bolivie

Pérou

Brésil

Venezuela

États-unis

Japon

Asie de l’Est et du Sud, Inde

Union européenne, Russie

Mexique

Lieux de

production et flux

d’hydrocarbure

sur le continent

américain

A2

1000 km

1) Productions commerciales majeures de drogues illicites

2) Itinéraires majeurs du trafic international de drogues illicites

Culture de cannabis

Culture de feuilles de coca

Culture de pavot d’opium

Production d’ATS (stimulants amphétaminique: ecstasy, amphétamine)

Trafic de cannabis

Trafic de cocaïne

Trafic d’héroïne

Sources: M-F. Prévôt-Schapira, Amérique latine, les défis de l’émergence, Documentation photographique n° 8089, 2013;

P. Boniface, Atlas du monde global, 2010; Géopolitique des drogues illicites, Hérodote, 2004

Océan Pacifique

Océan Atlantique

CANADA

ÉTATS-UNIS

Principaux sites de redistribution

BRÉSIL

COLOMBIE

VENEZUELA

PÉROU

BOLIVIEPARAGUAY

MEXIQUECUBA

Principaux pays producteurs de cocaïne

Vers l’Europe

Vers l’Afriquede l’Ouest

Vers l’Afrique du Sud et l’Australie

Vers l’Asiede l’Est

GUYANA

Los AngelesNew York

AtlantaHouston

Miami

GUATEMALA

Principaux cartels

Production et trafic de drogue en Amérique

Répartition en % des IDE étatsuniens en Amérique latine

Destination des IDE 1990 2007

Am. Du Sud 32,1 19,8

Am. Centrale 28,5 22,1

dont Mexique 14,4 19,4

Autres 39,3 58,1

dont Antilles britanniques 8,3 19,2

Une intégration de fait

Des flux de personnes…

migrations

touristes

…et leurs conséquences

transferts financiers

zone d'intégration culturelle

Des flux de marchandises

matières premières

drogue

produits manufacturés

Le rejet des États-Unis

Blocus des États-unis contre Cuba

Base militaire américaine

Base militaire française

Canal de Panama

Pays contestant ouvertement l’impérialisme américain sur l’Amérique latine

Cuba

Venezuela

Équateur

Bolivie

Nicaragua

Facteurs de tensions géopolitiques sur le continent américain

Mexique

Colombie

Zone où l’autorité de l’État est défaillante

Conflit intra - étatique

Bolivie

Pérou

Guatemala

Haïti

Tensions intra –étatiques sur le continent américain

Refus de l'hégémonie des EU

Entre Etats voisinsconflits frontaliers

zones grises

Volonté hégémonique des USA

77% du PNB continental

Omniprésence économique ( rôle des FTN: ex de Chiquita ou Monsanto)

Présence multiforme des Etats-Unis

Rejet de l’hégémonie états-unienne par certains gouvernements ( Cuba, Venezuela de H Chavez ou Bolivie d’EvoMorales)

L’ALÉNA

Crée en 1994 entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

436 millions d’habitants et 21.5 millions de km2

Libre circulation des marchandises, des capitaux mais pas des hommes.

Les entreprises nord américaines investissent au Mexique ( les maquiladoras) mais les États-Unis contrôlent l’immigration

L’ALENA : une intégration centrée sur les USA Les Etats-Unis attirent

75% des exportations canadiennes et 78% des exportations mexicaines.

Cette intégration se traduit par le renforcement des corridors méridiens de transports

L’intégration est perceptible dans de puissantes régions transfrontalières (la Mexamérique ou Main Street le long du fleuve Saint Laurent)

Accords bilatéraux entre les États-Unis et un état d’Amérique du Sud

Pérou

Chili

CARICOM Communauté des Caraïbes, 1973

ALEAC: Accords de Libre Échange de l’Amérique Centrale, 2004-2009, CAFTA en anglais

ALENA, Association de Libre Échange Nord Américain, 1994, NAFTA en anglais

Projet étatsusien de ZLEA : Zone de Libre Échange Américaine

La logique d’intégration étatsunienne

Qu’est-ce que le MERCOSUR ? Le marché commun du Sud (Mercado Comùn del Sur en espagnol, abrégé Mercosur) constitue

le quatrième espace économique du monde, après l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie duSud-Est. Il représente un marché de plus de 240 millions de consommateurs, soit 70 % de lapopulation de l’Amérique du Sud. Le PIB du Mercosur est comparable à celui de l’Allemagne, ilest estimé à 3 200 milliards de dollars, ce qui représente 80 % de la richesse produite sur lecontinent sud-américain.

Créé le 26 mars 1991 par le traité d’Asuncion, le Mercosur regroupe aujourd’hui le Brésil,l’Argentine (tous deux déjà liés depuis 1985), l’Uruguay, le Paraguay et le Venezuela. L’entréede ce dernier pays dans le bloc sud-américain ne s’est pas faite sans mal. Depuis 2006, le Sénatdu Paraguay bloquait toute intégration du Venezuela. Mais, à la suite de la destitution trèscontroversée du président paraguayen en juin 2012, les membres du Mercosur ont décidé desuspendre la participation du Paraguay. De fait, le principal obstacle à l’adhésion du Venezuelafut alors levé.

Si on le compare aux autres grands marchés intégrés, le Mercosur se présente comme un outilde coopération moins efficace que l’Union européenne, mais plus poussé que l’Alena (Accordde libre-échange de l’Amérique du Nord). Les objectifs du Mercosur sont multiples etcomplexes : la libre circulation des biens, des services et des facteurs de production,l’établissement de droits douaniers extérieurs communs, la coordination des politiqueséconomiques et l’harmonisation des législations des États membres. Le libre commerce estinstitué sur 85 % des 9 000 produits entrant dans les termes de l’accord, principalement lesdenrées comestibles, les biens d’équipement et certains services informatiques. Ce qui asuscité l’intérêt des pays voisins : le Chili et la Bolivie ont signé un accord de libre-échange avecle Mercosur en 1996.

Source : http://www.la-croix.com

Au sein du Mercosur, des échanges asymétriques

États associés au MERCOSUR

MERCOSUR ( Marché commun du Sud)

ALBA (alliance bolivarienne des Amérique, 2005)

CAN (Communauté andine des nations)

CARICOM ( communauté caraïbe, 1973)

MCCA Marché commun centroaméricain, 1960)

CELAC Communauté des États de l’Amérique latine et des Caraïbes, 2010)

La logique d’intégration latino-américaine

2 Logiques d’intégration complètement contradictoires

1000 km

Le continent américain, entre intégrations et tensions

ALENA

MERCOSUR

CAN: Groupe andin

MCCA: Marché commun centraméricain

CARICOM: Marché commun des Caraïbes

Océan Pacifique

Océan Atlantique

1) Des espaces intégrés…

2) Des zones de tensions multiples

Sources: P. Boniface, Atlas du monde global, A. Colin, 2010; www.actioncanada.ca

a) … par des associations régionales:

b) … par des flux dynamiques:

Frontière de 3000 km fermée

UNASUR: Union des Nations sud-américaines

4 à 8 millions d’émigrés illégaux

Flux humains et de marchandises

Flux de capitaux

Etats contestant la puissance américaine

Capitales à rayonnement continental

Zones de conflits

Violences urbaines majeures

Etats-Unis

Canada

Chili

Argentine

Uruguay

Guyana

Surinam

Brésil

Pérou

Equateur

Bolivie

Colombie

Cuba

VenezuelaNicaragua

Mexique

Washington

Brasilia

Nouvelle-Orléans

San Salvador Caracas

Cali

Rio de Janeiro

Paraguay

Tropique du Cancer

Equateur

Tropique duCapricorne

Affirmation du Sud

Puissance du Nord

États-Unis

Brésil

Superpuissance mondiale contestée

Pays émergent

1ère Puissance économique mondiale

Puissance régionale affirmée

Les deux « poids-lourds » du continent américain

États-Unis Brésil

9,6 millions de km²

318 millions d’habitants

33,7 hab./km2

Taux d’urbanisation : 81%

8,5 millions de km²

201 millions d’hab.

23,3 hab./km2

Taux d’urbanisation : 84%

4500 km

2500 k

m

Floride

Alaska

4292 km

Des ressources naturelles importantes

États-Unis Brésil

2ème rang mondial pour le charbon (Appalaches et Rocheuses)

Pétrole (Golfe du Mexique et Alaska) + fracking

Minerais nombreux

SAU : 3,7 millions de km² Soja : 1er rang mondial Maïs : 1er rang mondial Bovins : 1er rang mondial

La « réserve foncière » : Alaska

1ère forêt tropicale du monde

Découverte de pétrole dans l’océan (atout en développement)

Énormes réserves de fer et de bauxite

SAU : 3,4 millions de km2 Soja : 2ème rang mondial Maïs : 3ème rang mondial Bovins : 2ème rang mondial

La « réserve foncière » : Amazonie

Deux territoires du « nouveau monde » aux sociétés multiculturellesÉtats-Unis Brésil

Colonisation par les Anglais dès le XVIIème siècle

Colonisation par les Portugais dès le XVIème siècle

• vagues migratoires venues d’Europe• écrasement des peuples autochtones• système esclavagiste et déportation de millions d’Africains

Deux territoires construits progressivement

États-Unis Brésil

Mise en valeur dès le XIXème

Ruée vers l’or 1848

Chemin de fer transcontinental dès 1869

Un réseau plus dense à l’Est mais complet.

Au Brésil, colonisation par cycles successifs (bois, sucre, or café) : avancées puis abandon. Au milieu du XX°siècle le territoire n’est pas encore mis en valeur au-delà de 150 km des côtes.

1960 : création de Brasilia pour mettre en valeur l’intérieur + début des fronts pionniers en Amazonie

Les deux pays conservent de leur histoire une forte mobilité (vers la Sun Belt aux USA, vers le Sudeste au Brésil).

1000 km

OCEAN ATLANTIQUE

OCEAN PACIFIQUE

Saint-Louis

Boston

Miami

CANADA

MEXIQUE

New York

Philadelphie

Détroit

Phoenix

Denver

Seattle

Washington

Minneapolis-St Paul

Houston

Dallas

San Francisco

Pittsburgh

Densité de population (habitants / km²)

10 130

33: moyenne nationale

Population des aires urbaines (en millions)

Los Angeles

15 5 3 2

Cleveland

Cincinnati

Tampa

Portland

Source: US Census Bureau, 2013

HAWAÏ

ALASKA

Chicago

Atlanta

500 km

Densité de population (habitants / km²)

22,4: moyenne nationale5

Population des aires urbaines (en millions)

15

Source: IBGE, 2013

3 2

12,4 130

Brasilia

Rio de JaneiroSão Paulo

Curitiba

Porto Alegre

Belo Horizonte

Salvadorde Bahia

Recife

Fortaleza

Belém

ManausSao Luis

Natal

Maceió

Goiania

Guyane (Fr)SURINAM

GUYANA

VENEZUELA

COLOMBIE

PÉROU

BOLIVIE

PARAGUAYCHILI

ARGENTINE

URUGUAY

Océan Atlantique

Océan Pacifique

Principaux flux migratoires intérieurs

Des populations mobiles

Brésil États-Unis

Migrations récentes

Des territoires métropolisésSao Paulo Los Angeles

Deux territoires marqués par la métropolisation

USA Brésil

Métropolisation très avancée : 30 % vivent dans une métropole

de plus de 5 millions d’habitants 50 % dans celles de plus de 2

millions d’habitants Mégalopolis et littoral

californien → mégalopole

Modèle urbain original des USA marqué notamment par : quartiers d’affaires (CBD) banlieues résidentielles (75 %

des habitants…) essor des quartiers fermés

(« gated communities »)

Forte influence du modèle urbain américain: étalement urbain CBD quartiers fermés

Mais la ville brésilienne reste marquée par l’ampleur des contrastes sociaux : quartiers d’habitat spontané

Deux sociétés inégalitaires

Brésil USA

La pauvreté aux États-Unis et au Brésil

45,3 millions de pauvres aux Etats-Unis en 2013

35 millions de Brésiliens émergent de la pauvreté, mais les inégalités demeurent

Le chiffre continue d’effrayer. Il y avait en2013 quelque 45,3 millions de personnesvivant en dessous du seuil de pauvreté auxEtats-Unis, selon le dernier rapport durecensement américain. Pour une famille dequatre enfants, ce seuil est fixé à 23.834dollars de revenu annuel. Ce nombrereprésente un taux de pauvreté de 14,5 %, enbaisse (la première depuis 2006) de 0,5 pointsur un an.

Dans le détail, le taux de pauvreté desfamilles a légèrement reculé à 11,2 %, soit9,1 millions de familles). Près d’une de cesfamilles sur trois est un foyer avec unefemme seule à sa tête. Le nombre depersonnes vivant en dessous du seuil depauvreté aux Etats-Unis était en 2013 de 45,3millions, soit un taux de pauvreté à 14,5%...

Source : http://www.lesechos.fr d’après AFP Reuters

Le Brésil, […] a capté l'attention du mondeentier pour sa performance : 35 millions deBrésiliens ont échappé à la pauvreté au coursde la dernière décennie grâce à son économieen croissance rapide qui a par conséquentélargi la classe moyenne.

Au moins 53 pour cent de la population duBrésil –font désormais partie de la classemoyenne du pays, comparativement àseulement 38 pour cent il y a dix ans [...]

16 millions, c'est le nombre de personnes quivivent encore dans une extrême pauvreté [...]

Le Brésil est encore un pays qui a une longuehistoire avec la pauvreté, qui a contraint en2012 près de 1,4 millions d'enfants à travailler,selon des chiffres officiels publiés lors de laJournée mondiale contre le travail desenfants…

Source : http://fr.globalvoicesonline.org/

La géographe américaine Ghorra-Gobin analyse lesémeutes de 1992 comme le résultat d’un conflitspatial entre anciennes minorités (noirs) et nouveauximmigrants (Hispaniques, Coréens) dans le secteur deSouth Central qui connaît de fortes mutations dans sacomposition démographique. Des stratégiespolitiques comme le Rainbow Coalition1 cherchent àréduire ces tensions.

BOQUET, les USA, Belin, 2004, p100

Rainbow Coalition : mouvement animé par le pasteur Jesse Jackson qui œuvre pour leur assurer une meilleure représentation politique

Los Angeles 1992 53 morts

Boris Cyrulnik, pédopsychiatre a travaillé dans les favelas de Sao Paulo au Brésil qui étaient alors sous la coupe des narcotrafiquants. « Les jeunes vivaient dans un univers déculturé. Quand le groupe est déculturé on ne lui donne pas de représentation théâtrale, on ne lui permet pas d’imaginer ce que peut souffrir un autre. […] A Sao Paulo on envoyait la police dans les favelas et c’était la fierté des garçons de l’affronter. Du jour où Lula a fait venir des danseurs, des guitaristes et des footballeurs, des liens se sont tissés, ils ont commencé à se parler. En six ans, les Brésiliens ont pacifié 50% des bidonvilles. Les gosses vont à l’école et maintenant c’est la population qui demande à la police de venir l’aider. »http://www.lemeilleurdemarseille.fr/communautes/15843-les-lecons-de-vie-de-boris-cyrulnik

12 M Personnes

Programme social de lutte contre la pauvreté mis en place sous la présidence de Lula. Versement d'aides conditionné à certaines obligations d'éducation.

Une grande puissance, un pays émergent

Sommet du G8 en 2013 Sommet des BRICS en 2014

Définitions

Les États-Unis : puissance mondiale Le Brésil : pays émergent

Une puissance mondiale

se distingue dans le monde par son poids territorial,

démographique et économique par les moyens dont elle dispose

pour s’assurer d’une influence durable.

suppose une capacité à innover en permanence, à dominer les marchés (avec FTN et

des instruments monétaires ) à diffuser ses propres valeurs, à disposer des moyens militaires et

financiers pour imposer son arbitrage dans les conflits régionaux.

Les pays émergents

Concept né dans les années 1980

≠ pays développés (PID)

≠ pays les moins avancés (PMA)

Caractéristiques communes :

Passage de la production agraire à la production industrielle

Ouverture au marché mondial des produits et des services

Rénovations juridique et institutionnelle

Capacité à défendre ses intérêts à l’échelle mondiale

Deux puissances économiques et financières

Wall Street, 1ère place boursière mondiale

Bourse de Sao Paulo, 20ème

place boursière mondiale

Sao Paulo, métropole émergente

L’avenue Paulista à Sao Paulo : (420 helipads dans la ville)

Les FTN américaines leaders dans leurs secteurs

Cargill

Philip Morris

General Mills

Monsanto

Microsoft

Procter & Gamble

Exxon Mobil

General Motors

Boeing

Wal Mart

Citigroup

Les FTN américaines leaders dans leurs secteurs

Secteur d’activitéEntreprises américaines

les mieux placées

Rang mondial par secteur

(selon le chiffre d’affaires)

Rang mondial sur 500

(selon le chiffre d’affaires)

Grande distribution Wal-Mart 1er 1er

Informatique Apple 1er 15è

Communication, Internet, Informatique

AT&T 1er 34è

Aéronautique Boeing 1er 90è

Pharmacie Johnson & Johnson 1er 121è

Divertissement Walt Disney 1er 232è

Compagnies aériennes United Continental 2è 291è

Raffinage, pétrole Exxon Mobil 3è 5è

Industries automobiles General Motors 4è 21è

Banque JP Morgan Chase & Co 7è 57è

Source: Magazine Fortune, Classement Global 500, 2014

L’affirmation des FTN brésiliennes

Les 5 premières FTN Brésiliennes

Domaine d’activité

Chiffre d’affaires en 2010 (en

milliards de $)

Rang mondial

En 2005 En 2014

PetrobrasEnergie

(hydrocarbures)141 125 30

Banco do Brasil Finances 62,8 419 117

Banco Bradesco Finances 53 376 156

Vale Extraction minière 45,3 (>500) 186

JBS Agroalimentaire 31,3 (>500) 307

Un géant de l’agro-alimentaire

États-Unis et Brésil : fermes du monde

Un feedlot aux USALa route du soja dans le Mato Grosso au Brésil

Destination des exportations agricoles

Valeur des exportations agricoles116 milliards de $ 100,8 milliards de $

L’agroalimentaire : puissance américaine, affirmation brésilienne

Un brésilien, JBS, leader mondial de la transformation de viande, vient deracheter coup sur coup un américain, Pilgrim’s Pride Corporation, et un belge,Toledo Group? Tout laisse à croire que les tigres des pays émergents ne resterontpas longtemps spectateurs du "mercato" international des produits de grandeconsommation. Selon l’étude annuelle du cabinet de conseil OC&C sur lescinquante champions du secteur, JBS réalise ainsi la meilleure progression duclassement, gagnant 24 places pour arriver au 15ème rang.

Certes, les grands groupes occidentaux […] monopolisent toujours le haut duclassement. Ce sont eux en majorité qui font leurs emplettes dans lesémergents. PepsiCo et Danone ont ainsi mis la main l’an dernier en Russie surWimm-Bill-Dann et Unimilk. Mais dans la plupart des pays émergents, lesacteurs locaux connaissent désormais un taux moyen de croissance des ventesbien supérieur à celui des groupes occidentaux. […]

Pour s’imposer face à ces nouveaux tigres, les groupes américains ou européensne baissent pas la garde. En 2010, PepsiCo a ainsi investi 2,5 milliards d’euros enChine afin d’ouvrir une dizaine d’usines et trois centres de recherche. […] Coca-Cola propose par exemple Maaza Milky Delite aux Indiens, un mélange de lait etde jus de mangue.

La Tribune, 30 juin 2011

Les exportations agricoles du Brésil

Les biocarburants

Le Brésil, leader industriel de l’Amérique latine L’industrie emploie 41 % des actifs.

L'aéronautique est un secteur très important, grâce au groupe Embraer, 3e constructeur mondial d'avions, spécialisé dans les avions civils de petite et de moyenne taille et leader sur le marché des avions de 7 à 122 sièges.

Avec environ 20 000 salariés, Embraer a livré 246 jets en 2010. Elle est basée dans l’état de Sao Paulo avec plusieurs unités au Brésil et à l’étranger, y compris deux joint-ventures, l’une en Chine à Harbin et l’autre au Portugal. Présente en France, Embraer a son siège européen à Villepinte et ses installations techniques au Bourget.

Les USA, leaders mondiaux dans la haute technologie

Silicon Valley (Source : Google Earth)

Les exportations américaines et brésiliennes

États-Unis Brésil

Le PIB des états américains comparés à celui de différents pays

Source : The Economist, 2009Données 2014 : Brésil : 2,353 milliards de $Californie : 2,287 milliards de $Italie : 2,147 milliards de $

Un match inégal

États-Unis Brésil

Les Etats-Unis restent la premièrepuissance économique mondiale etdisposent d’atouts considérables :

dollar

places financières de premier plan (NYSE + NASDAQ, Chicago…)

firmes majeures dans tous les secteurs d’activité, présentes à l’échelle mondiale

dépenses de recherche & développement (R&D) : > 3% du PIB

ressources énergétiques et minières

production agricole

Le Brésil est une puissance émergente, dominante au sein du Mercosur, et dispose aussi de points d’appui :

place financière de São Paulo

affirmation des firmes industrielles

modèle économique extractiviste (agriculture, minerais, hydrocarbures)

Le soft power des USA reste inégalé

Restaurant à Koweït City Parc Disneyland à Hong Kong

Les plus grands succès du cinéma mondial

Source : Wikipedia

Le « brain drain » continue

Le soft power étatsunien n’a pas d’équivalent à l’échelle mondiale :

l’industrie culturelle

les médias de masse

les firmes de l’économie numérique

les universités…

diffusent une vision du monde spécifique, un modèle de société

Le Brésil s’affirme sur la scène mondiale

Organisation d’événements de portée mondiale

Une diplomatie dynamique

Ème sommet des IBAS, Pretoria, 2011

Participation du Brésil aux missions de paix de l’ONU

Le Brésil se dote d’une puissance militaire

Le pays cherche à se doter de sous-marins nucléaires d’ici à 2047 pour sécuriser ses gisements d’hydrocarbures off-shore. Dilma Rousseff présente ici la maquette d’un sous-marin construit en partenariat avec la France

Le porte-avion Sao Paulo (ex Foch) a été racheté à la France en 2001

Le Brésil ne dispose pas d’atouts comparables à ceux des USA.

C’est une puissance régionale affirmée, mais qui aspire à jouer un rôle croissant, notamment sur le continent africain.

Il fait partie du groupe – hétérogène – des BRICS, mais est surtout un pilier des IBAS.

Le Brésil entend gagner en importance dans le cadre de l’ONU et souhaite rejoindre le groupe des membres permanents du Conseil de Sécurité.

Le Brésil augmente régulièrement ses capacités militaires.

Les USA, une hégémonie remise en cause ? Les États-Unis disposent toujours incontestablement de l’appareil

militaire le plus puissant et le plus efficace (armes nucléaires, capacités de frappe et de projection classiques, maîtrise des mers inégalées, quadrillage du territoire mondial avec 560 bases, réseaux d’alliances…) […]

Alors qu’en 2010 les dépenses militaires mondiales atteignent les 1630 milliards de dollars, les États-Unis en réalisent 43% en y consacrant 4,8% de leur PIB […]

On doit cependant réfléchir à la question géopolitique de l’impuissance de la puissance.

D’abord parce que les invasions et guerres en Irak et en Afghanistan sont des échecs géopolitiques majeurs.

Ensuite, parce que ce sont des échecs politiques et idéologiques qui ont largement affaibli le soft power traditionnel américain.

Enfin, parce que la militarisation à outrance en vient à devenir financièrement de plus en plus intenable.

Source : L. Carroué, Historiens & Géographes, novembre 2011

Avec Dilma Rousseff, le soft power brésilien a changé, mais il n'est pas mort

Concernant l’intégration latino-américaine chère à l’ancien président, «ses initiatives n’ont pas du tout fonctionné. Le Mercosur [union douanière entrée en vigueur en 1995 regroupant le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et ,récemment, le Venezuela] est moribond alors que, parallèlement, la récente Alliance du Pacifique, qui va contre les intérêts du Brésil, est en plein essor.»

La plupart des analystes voient de fait dans cette Alliance libérale, fondée en 2011 par le Mexique, le Chili, le Pérou et la Colombie, une riposte au Mercosur, mais surtout à la puissance économique et démographique du Brésil, jugée parfois écrasante et trop protectionniste par les petits pays de la zone. Dominée par le Mexique, rival régional historique de Brasilia, cette Alliance progresse en outre très vite avec la signature début 2014 d’un accord de libre échange, l’adhésion en cours du Costa Rica et du Panama, et une Cour de pays observateurs dont la Chine, les Etats Unis et la France. De quoi venir irriter le Brésil dans son pré carré du Cône sud.

Quant à la coopération sud sud et à celle entre BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), «ce ne sont que des opérations de prestige qui ont surtout servi l’image de Lula, ajoute Bernardo Sorj, qui rappelle que «ni la Chine ni la Russie n‘ont besoin de l’avis du Brésil». Sans parler du siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, que le Brésil revendique depuis longtemps, sans succès jusqu’à présent, malgré une énergique pêche aux voix.

C’est un fait, la première économie latino-américaine n’est pas encore le «global player» qu’elle rêve de devenir. De là à conclure qu’elle n’a pas, en 10 ans, affirmé sa présence à l’international serait absurde.

A cet égard, la réaction en septembre dernier de Dilma Rousseff au scandale des écoutes de la NSA (qui la visaient personnellement), est intéressante. Plus carrée, plus radicale sans doute que ne l’aurait été Lula (encore qu’il est difficile de croire que son mentor ne l’ait pas conseillée sur ce dossier), la présidente laisse aussitôt éclater son indignation, annule sa visite d’Etat à Washington, exige à la tribune de l’ONU «des excuses et des garanties», prône une réforme de la gouvernance du Web (sous domination américaine) et organise en avril dernier à Sao Paulo un sommet sur le sujet , NETMondial avec l’approbation de nombreux Etats dont l’Allemagne, mais aussi ses homologues des BRICS.

Il est trop tôt pour mesurer l’efficacité de cette initiative mais il est clair que le Brésil a résolument été à la manœuvre pour mettre les pieds dans le plat, entrainant à sa suite les grands émergents, face à Washington. Cette démarche antiaméricaine n’est pas exempte d’arrière-pensées électorales, mais elle a placé Brasilia au centre du jeu.

Mais c’est sans doute via ses multinationales que le Brésil exerce le plus efficacement son influence. Le constructeur aéronautique Embraer, le groupe minier Vale, le leader mondial de la bière ABInBev, le géant de la viande JBS Friboi ou les conglomérats du BTP en sont autant d’exemples. Dans leur sillage, d’autres entreprises sont incitées à franchir les frontières, avec le soutien de la très puissante banque nationale de développement, la BNDES.

C’est par ce biais que Brasilia tente de s’imposer en Afrique, en y soutenant l’essor de ses groupes de construction (et d’hydroélectricité), notamment dans les pays lusophones. «Il n’y a qu’en Angola que cette stratégie a porté ses fruits», tempère Bernado Sorj. Le groupe Odebrecht y est d’ailleurs le premier employeur privé.

Certes, face au bulldozer chinois, le Brésil ne pèse pas lourd sur le continent noir, mais il progresse vite: en 10 ans, ses échanges commerciaux ont quintuplé, le nombre de ses ambassades est passé de 17 à 32, la BNDES a ouvert des bureaux à Johannesburg, la très dynamique banque d’investissement BTG Pactual y a créé un fonds d’1 milliard de dollars...

Avec des atouts culturels bien spécifiques ainsi résumés par André Clark Juliano, vice président du groupe de construction Camargo Corrêa : «Par sa population, le Brésil est le plus grand pays africain du monde. Nous n’y allons pas avec un passé de pays colonisateur mais bien de pays colonisé.»

Une forme de soft power certes moins spectaculaire que du temps de Lula, mais qui semble bel et bien entré dans les gènes de cette démocratie de 200 millions d’habitants, un des seuls pays au monde à avoir défini ses frontières pacifiquement et à n’avoir jamais, en près de 150 ans, connu de conflit militaire avec ses voisins.

Source : Anne Denis, Slate.fr, 08/06/2014

« Brésil : un géant s’impose »

L’industrie représente

40% du PIB brésilien :

8ème puissance

sidérurgique en 2011/

4ème constructeur

automobile mondial

Petrobras, une des 1ère

entreprises énergétiques

mondiales. Recherche,

l’extraction, le raffinage

et le transport + éthanol

Embraer, 3ème

constructeur mondial

(après Airbus et Boeing)

: aviation militaire et

civile, vecteur

d’affirmation de

puissance

Maitrise des

technologies nucléaires

: le Brésil possède 6%

des réserves mondiales

d’uranium + 2 réacteurs

nucléaires

Puissance agricole : 3ème

plus grand exportateur

du monde (Sucre,

éthanol, tabac, soja,

agrumes, café, haricots

et viande bovine…)

Rayonnement culturel

mondial : le Brésil

accueillera la coupe du

monde de football en

2014 et les JO en 2016

Le Brésil produit 22%

du pétrole et du gaz en

eaux profondes

(développement des

techniques de forage à

plus de 2 km)

Le Brésil est un lieu de

tourisme international.

Christ du Corcovado,

carnaval de Rio

Sao Paulo, ville mondiale,

capitale économique et

financière

Développement militaire : le

porte avion Sao Paulo

La puissance mondiale américaine

Le Brésil : une puissance régionale qui s’affirme dans la mondialisation

En quoi l’insertion des deux pays dans la mondialisation se manifeste-t-elle dans les dynamiques territoriales des deux pays ?

http://www.articque.com/news/403/483/Cartes-d-Herve-Thery-sur-la-demographie-du-Bresil-en-2010/d,carteClientDetail.html

Carte de Delta Airlines,manuel Nathan, Géographie TermL/ES,Collection E.Janin et J-L Mathieu, 2012

L’exemple des transports aériens :

un territoire maîtrisé / un territoire à maîtriser

Transports routiers

Routes en Amazonie

Les transports ferroviaires

Le Nord-Est : centre mondial et continental dominant

NY

LA

P

W

B

De

A

M

D

H

SF

CANADA

MEXIQUECUBA

HAWAI

Grandes

Plaines

Montagnes

Rocheuses

OCEAN

PACIFIQUE

OCEAN

ATLANTIQUE

Golfe du

Mexique

CALIFORNIE

ALASKA

TEXASFLORIDE

I) Les espaces majeurs, renforcés par la mondialisation

Mégalopolis atlantique

Ville mondiale

Autre métropole2) Ouverture et intégration qui valorisent les interfaces

II) Centres et périphéries

Flux d’immigration

Interface maritimeInterface continentale(échanges intenses et espaces intégrés ALENA)

Hub aérien

S

La Sun Belt : une inégale attractivité

Les Grandes Plaines : le grenier des USA

Hautes terres faiblement occupées

Le Vieux Sud inégalement revitalisé

C

Mobilités intérieures

1) Métropolisation

LES DYNAMIQUES TERRITORIALES AUX USA

NY New YorkC Chicago

LA Los AngelesB Boston

P Philadelphie

W Washington

A Atlanta

M Miami

H Houston

D DallasDe Denver

SF San FranciscoS Seattle

PA

Br

M

Be

RJ

BH

SB

R

C

SP

Interface maritime

Interface continentale

Le centre dominant (industries, services)

Autre région intégrée

« ferme du monde » : agriculture exportatrice

Le Nordeste ancien centre, aujourd’hui en criseLe Nord amazonien : fronts pionniers et espaces en réserve

III) Centres et périphéries

I) Métropolisation et valorisation des interfaces

Ville mondiale émergente

Mégalopole en formation

Mobilités intérieures

URUGUAY

PARAGUAY

BOLIVIE

PEROU

VENEZUELA

Amazonie

Mato

Grosso

Fronts pionniers

Principaux axes terrestres

II) Mobilités et maîtrise incomplète du territoire

OCEAN

ATLANTIQUE

OCEAN

PACIFIQUE

Autre métropole en croissance rapide

PA Porto Allegre - BH Belo Horizonte - SB Savador de Bahia - R Recife

RJ Rio de Janeiro - C Curitiba - Br Brasilia - M Manaus - B BelemSP Sao Paulo

LES DYNAMIQUES TERRITORIALES AU BRESIL

des régions centresdominée par des

métropoles, moteurs de l'économie (Megalopolis, Californie, Texas, Floride,

états du Sudeste et du Sud)

littoralisationmétropolisation

Des organisations spatiales fondées sur

Des organisations

spatiales fondées sur

des échanges frontaliers intenses et émergence de régions transfrontalières

des régions centresdominée par des

métropoles, moteurs de l'économie (Mégalopolis, Californie, Texas, Floride,

États du Sudeste et du Sud)

littoralisation

métropolisation

des périphéries plus oumoins valorisées (Mato

Grosso, Grandes Plaines)

Des organisations spatiales fondées sur

Des organisationsspatiales fondées sur

des régions intérieuresen marge avec quelques

développements ponctuelset des fronts pionniers

(Alaska, Amazonie)

Centre et périphérie aux USA et au Brésil

Organisation spatiale fondée sur :1. Des régions centre dominées par des métropoles, moteurs de

l’économie (Megalopolis, Californie, Texas, Floride, états du Sudeste et du Sud)

a. Littoralisationb. Métropolisationc. Aux USA, Manufacturing Belt toujours centre du pays malgré la crise

profonde due au passage à la troisième Révolution industrielle (surtout rives des Grands Lacs et ZIP de la Megalopolis)

2. Des périphéries plus ou moins valorisées (+ Grandes Plaines, Mato Grosso, - Nordeste)

3. Des fronts pionniers (Alaska, Amazonie) → développement d’une conscience environnementale

Au Brésil des écarts de développement beaucoup plus forts.

De grands territoires, diversifiés avec des potentialités (exemple: gisements, matières premières )

Des espaces: « cœur » de la puissance économique, politique …et des disparités territoriales

Des métropoles : pôles de commandement : une métropolisation des territoires

Des interfaces maritimes essentielles pour l’ouverture mondiale : littoralisation

Des régions transfrontalières actives : ouverture à la mondialisation (flux humains, commerciaux, de capitaux..)

Des transports symboles de la maîtrise du territoire (pont intercontinental)

Totalité du territoire « exploité » : parcs naturels, valorisation des espaces même lointains (cf. Alaska)

Plusieurs villes mondiales, une métropolisation importante sur le territoire

Trois interfaces maritimes, une ouverture vraiment mondiale

Deux interfaces terrestres différentes: pays développé et pays en développement (attraction de main d’œuvre..)

Transports encore insuffisants en cours d’aménagement (cf. couloir bi-océanique, percées de l’Amazonie)

Des espaces encore en « marge », ou en cours d’intégration : inégalité territoriale plus forte

Une métropole décisionnelle majeure (un risque de macrocéphalie). + métropoles secondaires d’échelle régionale ou nationale.

Une interface maritime majeure, une autre en cours de développement, un espace intérieur plus « enclavé »

Des pays partenaires avec une ouverture progressive au Sud : une coopération en cours avec parfois concurrence voire tensions (Argentine)

États-Unis Brésil

Un ancrage mondial fort/

une puissance du Nord

Une insertion mondiale croissante mais

encore incomplète/Affirmation du Sud

Points communs

Des dynamiques territoriales

liées à la mondialisation

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