Le Radeau de La Méduse

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LE RADEAU DE LA MÉDUSE

Théodore GÉRICAULT

Il représente un fait divers qui intéresse beaucoup Géricault

pour ses aspects humains et politiques:

le naufrage d’une frégate en 1816

près des côtes du Sénégal,

avec à son bord plus de 150 soldats.

Œuvre majeure dans

la peinture française du XIXème siècle,

Le Radeau de la Méduse fait figure de

manifeste du Romantisme.

INTRODUCTION

UN FAIT D’ACTUALITÉ

Géricault s’inspire du récit de deux rescapés de « La Méduse »,

frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal.

Son commandement est confié à un officier qui n’a pas navigué depuis

plus de vingt ans, et qui ne parvient pas à éviter de s'échouer sur un

banc de sable.

Ceux qui ne peuvent pas prendre place

sur les chaloupes en nombre insuffisant

doivent construire

un radeau pour 150 hommes,

emportés vers une odyssée sanglante

qui dure 13 jours et n’épargne que 10 vies.

À la détresse du naufrage s’ajoutent

les règlements de comptes

et l’abomination du cannibalisme.

LE TABLEAU

Le peintre se documente précisément

puis réalise de nombreuses esquisses

avant de camper sa composition définitive

qui illustre l’espoir d’un sauvetage.

Géricault, en effet, représente

le faux espoir qui précède le sauvetage des naufragés:

le bateau parti à leur secours apparaît à l’horizon mais

s’éloigne sans les voir.

La composition est tendue vers cette espérance,

dans un mouvement ascendant.

Géricault donne

une vision synthétique de l’existence humaine abandonnée à elle même.

Le Radeau de la Méduse

est exposé à Paris,

au Musée du Louvre.

Diaporama rédigé par Matteo Molinari

Avec la supervision de Chiara Schiavi

Avril 2015

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