Les ressources en eau en martinique4

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La ressource en eau

en Martinique

UNE RESSOURCE EN EAU DOUCE ABONDANTE

Les Cours D’eau

Rivière Levassor -Fort-de- France

Rivière du Carbet

• La Martinique compte 161 rivières dont 70 sont considérées comme principales et pérennes et 43 ravines.

• Elles sont généralement courtes avec un maximum de 33 kilomètres.

Ces rivières sont alimentées par des bassins versants de taille modeste, inférieurs à 15 km², à l’exception de 7 bassins versants qui sont: • la Lézarde (116km2), • la Capot (57km2), • le Lorrain (35km2), • le Galion (37km2), • la Rivière Salée (36km2), • la Rivière Pilote (35km2), • la Roxelane (20km2) Ces derniers concentrent l'essentiel de la ressource.

Les Eaux Souterraines

Mairie de Schœlcher -Les vannes du forage de Fond-Lahaye à Schœlcher

• En Martinique, les eaux souterraines ne sont presque pas utilisées pour la production d’ eau potable. Toutefois, elles présentent un potentiel intéressant.

• Les aquifères de roches volcaniques sont les plus fréquents, en raison de la géologie de l’île.

• Le Centre et le Nord de l’île localisent les aquifères les plus étendus.

• Les aquifères du Sud sont de taille plus modeste, en raison d’une pluviométrie plus faible dans cette région.

Les sources

Source d’eau chaude ferrugineuse « Dlo Ferré »

Les sources dites « bord de routes »

Plus d’une centaine de sources dites « bord de routes » sont utilisées par les Martiniquais en dépit des risques sanitaires.

Gouttières - Saint-Joseph

Atlas des sources de la Martinique

Les sources thermales et minérales

• De nombreuses sources thermales sont aussi présentes sur le territoire mais elles ne sont plus exploitées aujourd’hui.

• Une seule source minérale est embouteillée sur l’île (Didier) ainsi que trois “eaux de source” (Mabelo, Chanflor, Lafort).

Usine d’embouteillage de l’eau de Didier

Les zones humides

Jardin de Balata

Habitation Clément- François

• Les zones humides sont représentées par les mangroves, les étangs et les mares et le barrage de la Manzo.

• Elles sont surtout concentrées dans la partie Sud de l’île.

• Les mangroves sont présentes dans la baie de Fort-de-France et longent la côte sud Caraïbe, jusqu’à la Caravelle sur la côte Atlantique.

• Les étangs et les mares ont été creusées pour la plupart dans les années 1950 afin de créer des réserves d’eau destinées à résister aux sécheresses. On les retrouve essentiellement à Sainte-Anne (25 %), le Marin (15 %) et au Vauclin (11 %).

Mangrove de la Baie de Génipa

• Le barrage de la Manzo est localisé sur le territoire des communes de Ducos, François et Saint-Esprit. C’ est le seul plan d'eau d'importance de Martinique.

• Il a été mis en service en 1979 afin d'alimenter en eau pour l'irrigation la partie sud atlantique de l'île.

• Il est alimenté par une dérivation depuis la Lézarde.

Barrage Saint-Pierre de la Manzo

http://www.infeau.cg972.fr/spip.php?article21

Avec des précipitations annuelles de 2 milliards de m3, dont 500 millions de m3 qui coulent dans les principales

rivières, la ressource en eau est abondante mais inégalement répartie dans le temps et dans l’espace.

UNE RESSOURCE MAL RÉPARTIE DANS LE TEMPS

Une saison humide et une saison sèche

la Martinique est soumise à deux saisons pluviométriques:

La saison humide appelée « hivernage » (de juillet à novembre) est marquée par des précipitations fréquentes et abondantes soit 80 % des précipitations annuelles.

La saison sèche appelée « carême », (de décembre à mai) est caractérisée par une quasi absence de précipitations.

UNE RESSOURCE MAL RÉPARTIE DANS L’ESPACE

Un réseau hydrographique concentré dans le Nord

• Les rivières sont surtout localisées dans la partie Nord de l’île où elles reçoivent des précipitations abondantes

Les principaux cours d’eauSource : Observatoire de l’eau

Un contraste pluviométrique entre le nord et le sud.

• Le nord, au relief montagneux reçoit des précipitations abondantes de plus de à 4000 mm/an.

• Le sud, plus sec et plat, ne bénéficie en revanche que de précipitations très modérées de l’ordre de 1500 à 2000 mm/an. Cette partie de l’île est caractérisée par un assèchement fréquent des rivières.

• Entre les deux régions, les plaines du centre reçoivent entre 2000 et 3500 mm/an de précipitations

Carte de la pluviométrie annuelle maximale

Source: Diren

Un contraste entre la côte au vent et la côte sous le vent

L’effet de foehn associé au relief est à l’origine de la faible pluviosité relevée

le long de la côte Caraïbe (sous le vent) caractérisée par une végétation sèche.

Tandis que la côte au vent ou côte Atlantique, au nord est recouverte d’une végétation luxuriante de type hygrophile à l’intérieure des terres et mésophile sur la côte caractérisée par des arbres couchés par les vents alisés.

Effet de foehn et végétation

Les sources:

• www.observatoire-eau-martinique.fr/• www.eaumartinique.eu/• www.infeau.cg972.fr• Regards croisés n°5 « l’eau en Martinique »,

ADUAM

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